FR2647519A1 - Ensemble fonctionnant a l'aide d'un fluide, notamment ensemble hydraulique - Google Patents

Abstract

Cet ensemble est réalisé en matière plastique. Suivant l'invention, il est caractérisé en ce que des pièces en métal 2 sont disposées dans le ou les corps en matière plastique 1 de l'ensemble, sous la forme d'éléments fonctionnels.

Description

L'invention concerne un ensemble fonctionnant à l'aide d'un

fluide, notamment un ensemble hydraulique, en matière plastique.

Dans la technique, plus particulièrement dans la technique des vénicules automobiles, on utilise d'une manière se développant toujours plus des ensembles en matière plastique.

L'invention a pour but général de modifier les contraintes méca-

niques des corps en matière plastique de ces ensembles en adoptant des dispositions structurelles compatibles avec la matière plastique. Ceci signifie que les forces agissant sur le corps en matière plastique doivent être absorbées et transmises d'une manière préservant la matière servant à

la réalisation.

D'une manière plus précise, la présente invention vise à attein-

dre les groupes de outs suivants qui concernent de préférence des ensembles

faisant partie de la technique des véhicules automobiles.

- Le premier groupe de buts est le suivant: Dans les récipients en matière plastique, notamment dans les récipients sous pression en matière plastique qui sont remplis d'un fluide hydraulique ou pneumatique, par exemple dans les cylindres émetteurs d'embrayage ou les cylindres récepteurs d'embrayage, il est nécessaire de monter une douille filetée métallique dans la paroi du récipient en matière plastique pour réaliser le raccord d'une conduite d'évacuation de pression ou d'introduction de pression. Toutefois, la matière plastique, d'une part, et le métal, d'autre part, ont des coefficients différents de dilatation thermique. Ceci conduit à des défauts d'étanchéité entre la douille en

métal et la matière plastique.

L'invention a pour but d'éliminer cet inconvénient et de réa-

liser une liaison fiable et étanche entre la douille métallique filetée et

le récipient en matière plastique.

Par ailleurs, il appartient à ce groupe particulier de buts d'assurer des conditions préalables permettant d'éliminer le joint torique qui, conformément à l'état de la technique, était introduit dans le moule prévu pour le récipient en matière plastique et qui était noyé dans la

matière plastique du fait du moulage par injection.

Le deuxième groupe de buts est le suivant: On doit perfectionner un cylindre récepteur d'embrayage tel que celui qui est par exemple décrit à la page 123 et suivantes du Manuel des Freins, huitième re-édition, d'Alfred TEVES GmbH. On doit utiliser un cylindre récepteur en matière plastique. Ce cylindre récep sur doit être

équipé d'un dispositif électrique économique de détection d'usure des gar-

nitures d'embrayage qui soit protégé de la corrosion. Ce cylindre; recepteur d'embrayage doit être plus économique que des cylindres en fonte grise et

il doit être léger.

Le troisième groupe de buts est le suivant: Un cylindre émetteur d'embrayage, tel que par exemple celui décrit par le Manuel des Freins précité, doit pouvoir être réalisé en matière plastique et doit pouvoir être fixé sur le véhicule d'une manière plus facile et à un moindre coût. Plus particulièrement, la fixation rigide du cylindre émetteur sur le véhicule automobile à l'aide de boulons ou de vis doit être rendue inutile. L'assemblage en série du cylindre émetteur, qui prend beaucoup de temps, doit être amélioré. Les opérations complexes

d'assemblage de l'état de la technique doivent être simplifiées.

Dans la technique antérieure, une certaine possibilité de dépla-

cement entre le piston du cylindre émetteur et la tige-poussoir est néces-

saire pour des raisons fonctionnelles. La réalisation ce cette possibilité de déplacement est onéreuse. Cela fait partie des buts de la présente invention d'assurer des conditions préalables permettant qu'on puisse se dispenser de cette possibilité de déplacement rendue nécessaire pour des

raisons de fonctionnement.

Le quatrième groupe de buts est le suivant Dans la plupart des cas, la butée d'une pédale d'embrayage en position de repos n'est pas disposée sur le support de la pédale. Du fait que la pédale est solidaire du piston du cylindre émetteur, la butée est placée dans le cylindre émetteur lui-même. Dans de très nombreux cas, la butée du piston de cylindre émetteur dans le boîtier de cylindre émetteur constitue aussi en même temps la butée prévue pour tous les autres éléments

du mécanisme de pédale qui sont déplacés au cours de l'opération d'embra-

yage. Lorsqu'on laisse revenir brusquement la pédale d'embrayage, c'est-àdire dans le cas d'un relâchement brusque de celle-ci, une quantité d'énergie cinétique qui n'est pas sans importance est par conséquent produite dans les éléments en déplacement. Par ailleurs, la pression

hydraulique régnant dans le système d'actionnement agit sur le piston.

Si alors le piston est arrêté brusquement dans le boîtier du

cylindre émetteur c'embrayage, et plus précisément, comme indiqué ci-des-

sus, sur une butée prévue dans le boîtier, cela provoque dans de nombreux cas des endommagements de ce boîtier. De plus, le boîtier et le piston sont souvent réalisés en une résine thermodurcissable. Il s'agit là d'une matière structurelle qui possède une résistance aux chocs relativement faiole. Le groupe particulier de buts ici considéré consiste alors à éviter

les inconvénients décrits. On doit par ailleurs réaliser un cylindre émet-

teur d'embrayage perfectionné et plus économique.

Cela fait en outre partie du présent groupe de buts d'obtenir une transmission améliorée, dans le corps du piston, des forces qui sont

exercées par la tige de piston sur le piston.

De plus, il aoit être possible de se dispenser, si on le désire,

du ressort de rappel du piston. Finalement, la quantité de matière néces-

saire et le volume d'encomorement du cylindre émetteur d'embrayage doivent

être réduits.

C'est pourquoi l'invention a pour objet un ensemble fonctionnant

l'aide d'un fluide, notamment un ensemble hydraulique, en matière plas-

tique, caractérisé en ce que des pièces en métal sont disposées dans le ou les corps en matière plastique de l'ensemble, sous la forme d'éléments

fonctionnels.

Dans le cas de réservoirs en matière plastique, notamment de réservoirs sous pression, destinés à des fluides, de préférence à un liquide, il est proposé qu'il soit prévu un élément de raccordement, destiné à une conduite de raccordement, dont la matière, notamment métallique, ait un coefficient de dilatation thermique différent de celui de la matière plastique de l'ensemble, en particulier du récipient, qui entoure l'élément de raccordement, que cet élément de raccordement comporte

une première et une seconde surfaces d'étanchéité, que, lorsque sa tempéra-

ture s'élève, la matière plastique s'appuie de manière étanche contre la première surface d'étanchéité sous l'effet de sa dilatation thermique plus

élevée par rapport à la matière de l'élément de raccordement, que, lors-

qu'elle se refroidit, la matière plastique s'appuie d'une manière étanche contre la seconde surface d'étanchéité sous l'effet de sa contraction sous l'effet du froid qui est plus élevée par rapport à la matière de l'élément

de raccordement.

Un autre développement du présent mode de réalisation consiste en ce que l'élément de raccordement est agencé de manière à entourer une

partie de forme annulaire du corps en matière plastique de l'ensemble.

Il peut en particulier être envisagé qu'il soit prévu un élément

de raccordement qui comporte une première et une seconde surfaces annu-

laires d'étanchéité.

Dans ce contexte, il s'est avéré particulièrement judicieux que

les surfaces annulaires soient réalisées sous la forme de surfa-

ces cylindriques qui sont disposées d'une manière coaxiale entre elles et qui, en se faisant face, entourent une partie annulaire du corps en matière plastique. Dans le cas de l'application de l'exemple de réalisation à un récipient sous pression réalisé en matière plastique, il peut être envisagé

qu'il soit prévu une douille filetée, destinée à une conduite de raccor-

aement, qui est disposée sur le contour périphérique du corps en matière

plastique et qui comporte au moins une, de préférence deux, saillies cylin-

driques disposées d'une manière coaxiale, s'étendant dans le corps en

O10 matière plastique et pourvues d'au moins deux surfaces d'étanchéité.

Le concept inventif de base s'utilise d'une manière particuliè-

rement avantageuse pour la réalisation d'un cylindre récepteur d'embrayage comportant un dispositif indicateur d'usure du disque d'embrayage. Il est proposé à cet effet qu'un contact à lames soit disposé dans la zone du fond du cylindre, qu'un aimant soit disposé dans la zone de l'extrémité du piston qui est tournée vers ce fond du cylindre, que le contact à lames soit déclenché lorsque l'aimant s'approcne de ce contact à lames sous

l'effet du déplacement du piston et qu'une signalisation optique ou acous-

tique soit activée sous l'effet du déclenchement du contact à lames.

Suivant un autre développement de cet exemple d'application, il peut être prévu que la surface intérieure du cylindre soit constituée d'une première et d'une seconde parties, que la première partie soit réalisée

sous la forme d'un organe de guidage du piston et soit pourvue d'une sur-

face possédant de bonnes propriétés de glissement et que la seconde partie soit réalisée sous la forme d'une partie supportant la pression et soit

réalisée en une matière se prêtant à une sollicitation par la pression.

Afin de protéger le piston, il est proposé que, dans la zone o il agit sur l'organe d'actionnement de l'embrayage, le piston soit pourvu d'une pièce métallique qui a en particulier la forme d'une plaquette et qui

transmet la force d'actionnement.

Par ailleurs, le concept inventif de base peut être utilisé d'une manière avantageuse dans un cylindre émetteur d'embrayage. Il peut être prévu que le cylindre émetteur soit agencé de façon à être suspendu en deux points qui constituent ensemble un axe de rotation pour le cylindre émetteur. Ces deux points peuvent former les points d'extrémité d'un élément en forme d'étrier, de préférence élastique,idans lequel est placé

le cylindre émetteur.

Grâce à son montage pivotant, le maître-cylindre est relié à une

conduite formée d'un tuyau souple. Le piston et la tige-poussoir du cylin-

dre émetteur peuvent être réunis rigidement entre eux.

Une solution très favorable en ce qui concerne le prix de revient est constituée par le fait que le cylindre émetteur, réalisé de préférence en matière plastique, comporte des évidements, présentant des contredépouilles dans lesquelles l'étrier peut s'enclencher. Afin de protéger le cylindre émetteur d'embrayage, il est proposé que, à l'extrémité de l'alésage du cylindre située du côté de la pédale, il soit disposé un élément d'absorption d'énergie, de préférence un corps compressible, contre lequel le piston vient en butée, notamment dans o10 le cas d'un relâchement brusque de la pédale d'embrayage, et auquel le

piston transmet son énergie cinétique.

L'élément d'absorption d'énergie peut être constitué d'une bague

d'amortissement qui est en particulier en caoutchouc.

Afin de pouvoir introduire dans le piston du cylindre émetteur d'embrayage une force qui soit compatible avec la matière servant à sa réalisation, il est proposé, suivant un exemple particulier de réalisation, qu'il soit prévu une solidarisation de la tige de piston dans le piston qui est constituée par une pièce métallique qui a de préférence la forme d'un disque et est noyée cans le piston en matière plastique lors du moulage par injection et qui s'accroche derrière l'extrémité de la tige de piston qui est située du côté du piston et qui est en particulier réalisée sous la

forme d'une tête sphérique.

Grâace à l'invention, on obtient les avantages suivants: Les buts fixés sont atteints. On obtient une liaison fiable et étanche entre la douille métallique filetée et le récipient en matière plastique. Le joint torique qui, conformément à l'état de la technique, était introduit dans le moule prévu pour le récipient en matière plastique et qui était noyé dans la matière plastique lors du moulage par injection

est devenu superflu.

Le cylindre récepteur est pourvu d'un dispositif électrique éco-

nomique de détection d'usure des garnitures d'embrayage qui est protégé de

la corrosion.

La fixation rigide du cylindre émetteur sur le véhicule automo-

bile a l'aide de vis ou de boulons est remplacée par une structure, formée

d'un étrier, qui est d'une conception très simple et est peu onéreuse.

Des endommagements du boîtier lorsqu'on laisse revenir brusque-

ment la pédale d'embrayage sont évités. Malgré cela, la quantité nécessaire de matière et le volume d'encombrement nécessaire pour le cylindre émetteur

d'embrayage sont réduits.

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D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressorti-

ront de la description qui va suivre, à titre d'exemples non limitatifs et

en regard des dessins annexés sur lesquels: la figure 1 représente en coupe une douille filetée, la figure 2 représente en coupe un cylindre récepteur d'embra- yage, les figures 3 à 5 représentent un premier exemple de réalisation d'un cylindre émetteur d'embrayage et les figures 6 à 8 représentent des détails d'un second exemple

de réalisation d'un cylindre émetteur d'embrayage.

La figure 1 représente une partie d'une paroi d'un récipient en matière plastique. Cette paroi de récipient porte le chiffre de référence 1.. Une douille filetée, qui porte dans son ensemble le chiffre de référence

2, est noyée dans cette paroi de récipient (lors d'un moulage par injec-

tion). Le filetage porte le chiffre de référence 3. Cette douille filetée est en métal et possède un coefficient de dilatation thermique différent par rapport à la matière plastique qui l'entoure. Cette douille filetée comporte des saillies cylindriques annulaires coaxiales 4 et 5 s'étendant

suivant la direction axiale.

La saillie 4 qui est située radialement à l'extérieur comporte une surface d'étanchéité cylindrique annulaire 6. La saillie 5 disposée à l'intérieur comporte une surface d'étanchéité cylindrique annulaire 7

située en regard de la première surface d'étanchéité. Le conduit de raccor-

dement 8 prévu pour le liquide est ménagé dans cette saillie intérieure.

Une partie 9 appartenant au corps en matière plastique et offrant une forme annulaire est disposée entre la surface d'étanchéité 6 et

la surface d'étancnéité 7.

Lorsque la température de l'ensemble s'élève, la partie annu-

laire 9 de la matière plastique se dilate suivant les règles de la dila-

tation thermique. Il en résulte que la matière plastique vient s'appliquer contre la surface d'étanchéité 6, dans le sens des flèches 10. De cette manière, l'étanchéité à la pression est assurée même en cas d'élévation de température. Lorsque l'ensemble se refroidit, l'anneau de matière plastique 9 se contracte suivant les règles de la contraction par le froid. Il en résulte que la matière plastique vient s'appliquer contre la surface d'étanchéité 7, dans le sens des flèches 11. En d'autres termes, la matière plastique se contracte comme un anneau autour de la saillie 5 de la douille filetée. De cette manière, l'étanchéité à la pression est assurée dans la

zone de la surface d'étanchéité 7 mêmne dans le cas o l'ensemble se refroi-

dit entièrement.

Le joint torique qui est sans cela habituel est ainsi devenu

superflu, grâce à la forme particulière de la douille filetée.

On comprendra sans difficulté que, grâce au principe, utilisable d'une manière polyvalente, qui est ici décrit, de nombreux problèmes d'étanchéité entre des pièces métalliques qui sont noyées lors d'un moulage

par injection, d'une part, et une matière plastique, d'autre part, problè-

mes qui, dans la tecnnique antérieure, étaient résolus à l'aide d'un joint

torique, peuvent être résolus d'une manière économique à l'aide des surfa-

ces d'étanchéité décrites.

La figure 2 représente la vue en coupe d'un cylindre récepteur d'embrayage en matière plastique. Le boÂtier est désigné par la référence 12. Il est constitué de la partie formant cylindre 13 et de la partie de

guidage 14.

Le piston 15 est situé dans le bottier et, lors d'un action-

nement de l'embrayage, il se déplace vers la droite, dans le sens de la flèche 16, et actionne l'embrayage par l'intermédiaire de l'organe de

poussée 17.

Du fait de l'usure de l'embrayage, le piston 15 se déplace, dans sa position de repos, de plus en plus dans le sens de la flèche 18 dans la partie formant cylindre 13. Dans le fond 19 du piston, un aimant 20 est noyé lors du moulage par injection, cet aimant s'approchant, en cas d'usure de l'embrayage, de plus en plus du contact à lames 21 qui est disposé dans le fond 22 de la partie formant cylindre 13 du boîtier d'embrayage 1, voir la flèche 18. Le contact à lames est déclenché à une distance exactement déterminée entre l'aimant et ce contact à lames. Lors de son déclenchement, le contact à lames actionne un contact électrique et déclenche donc une signalisation ae type optique ou acoustique. Cette signalisation indique au

conducteur que l'usure des disques d'embrayage a atteint un degré critique.

Le mode de réalisation de l'invention qui vient d'être décrit

crée d'une manière avantageuse des conditions préalables permettant l'uti-

lisation d'un contact À lames. Dans les cylindres récepteurs de l'état de la technique, il n'est pas possible d'utiliser un contact à lames, étant

donné que les pièces métalliques existantes créent un effet d'écran vis-à-

vis du contact à lames.

Dans le cylindre récepteur d'embrayage conforme à la figure 2, les fonctions sont avantageusement séparées. La partie de guidage 14

remplit la fonction de guidage du piston 15 et est pour cette raison réali-

sée en une matière dont la surface possède de bonnes propriétés de glisse-

ment. D'autre part, la partie formant cylindre 13 est réalisée en une matière qui convient particulièrement bien pour résister aux sollicitations de pression dues au développement de la pression dans cette partie formant

cylindre 13.

Une pièce métallique en forme de disque 23 est disposée dans le piston 15. Lorsque ce piston se déplace dans le sens de la flèche 16, c'est-à-dire vers la droite, il exerce une certaine pression sur l'organe de transmission 17. Le piston en matière plastique non protégé serait

endommagé ou détruit. La pièce métallique 23 sert, au cours de la transmis-

sion du piston à l'organe de poussée 17, à répartir dans le corps en matière plastique du piston les forces qui se présentent. Cet agencement

empêche un endommagement du piston. Ce piston lui-même est apte à trans-

mettre des forces plus importantes.

Contrairement aux cylindres émetteurs de l'état de la technique, le cylindre émetteur d'embrayage représenté aux figures 3 à 5, qui est en matière plastique, est agencé de façon à pouvoir pivoter. L'axe de rotation porte la référence 24. Par ailleurs, dans le cas ici considéré, le cylindre émetteur d'embrayage n'est pas relié à une conduite formée d'une tuyauterie

rigide, mais à la conduite 25 formée d'un tuyau souple.

L'axe de rotation est formé par les extrémités repliées 26 et 27 d'un étrier 28. Seules les branches de cet étrier sont représentées en partie aux figures 3 à 5. Le cylindre émetteur est placé dans l'étrier. Il

est prévu deux évidements opposés dont l'un est visiDle et porte la réfé-

rence 29 aux figures 3 à 5 du fait du type choisi de représentation de ces figures. La figure 5 est une représentation en coupe suivant la ligne V-V de la figure 3. Seule une moitié de cette vue en coupe est représentée à la

figure 5, étant donné qu'elle est symétrique.

Il ressort des figures 3 à 5 que l'évidement 29 comporte une

contre-dépouille 30. Les extrémités de l'étrier sont placées dans l'évide-

ment, puis mises en place de force, c'est-à-dire enclenchées, dans leurs positions représentées aux figures 3 à 5, après avoir vaincu la résistance

des saillies de la contre-dépouille qui fléchissent Plastiquement.

Ainsi que cela a déjà été indiqué ci-dessus, le cylindre émet-

teur peut pivoter, plus précisément autour de l'axe 24. Cette possibilité de pivotement est indiquée par la double flèche 31. A la figure 3, l'axe de

rotation est représenté sous la forme du point 24.

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Les cylindres émetteurs classiques sont fixés rigidement sur le

véhicule automobile à l'aide de vis ou de boulons. Compte tenu de l'assem-

blage en série, cela prend beaucoup de temps et demande beaucoup de place, du fait des opérations nécessaires de travail. En outre, dans l'état de la technique, l'agencement rigide rend nécessaire, pour des raisons de fonc-

tionnement, une possibilité de déplacement entre le piston et la tige-

poussoir de la pédale d'embrayage. La réalisation de cette possibilité de

déplacement entraîne des coûts élevés de fabrication.

Ces inconvénients sont évités par la possibilité de pivotement du cylindre émetteur. Il s'y ajoute la mise en place facile de ce cylindre

émetteur dans un étrier.

Au lieu de la réalisation onéreuse d'une possibilité de dépla-

cement entre le piston et la tige-poussoir, telle qu'exigée conformément à l'état de la tecnnique, on peut se satisfaire, dans le cas de l'objet de l'exemple de réalisation conforme aux figures 3 à 5, d'une jonction rigide entre le piston en matière plastique 32 et la tige-poussoir 51. Cette jonction rigide est réalisée en noyant simplement la tige-poussoir lors

d'un moulage par injection.

D'une manière avantageuse, le mooe de réalisation conforme aux figures 3 à 5 se aistingue par le fait que, par comparaison avec l'état de la tecnnique, il constitue une "fixation rapide" pour le cylindre émetteur d'embrayage. Il en résulte des gains considérables au cours de l'assemblage

du cylindre émetteur.

L'étrier 28 qui est représenté aux figures 3 à 5 peut être un étrier en fil métallique qui s'accroche dans le boîtier 33 en matière

plastique du cylindre. Il peut toutefois s'agir aussi de tout autre dispo-

sitif de suspension qui comprenne deux points d'accrochage pour le cylindre

émetteur, ces deux points formant un axe de rotation pour ce dernier.

A la figure 6, il est représenté un cylindre émetteur d'embra-

yage dont le boîtier 34 et le piston 35 sont réalisés en matière

plastique. La référence 36 désigne la tige de piston, c'est-à-dire la liai-

son existant entre le piston et le mécanisme de pédale de l'embrayage.

Dans la plupart des cas, la butée d'une pédale d'embrayage dans la position de repos ne se trouve pas dans la zone du support de pédale. La pédale d'actionnement de l'embrayage est dans de nombreux cas solidaire du piston du cylindre émetteur. Il en résulte que la butée du piston forme simultanément la butée prévue pour la pédale et pour tous les éléments du mécanisme de pédale qui se déplacent ensemble avec cette dernière. La butée du piston est disposée à l'intérieur du bottier du cylindre émetteur. Lors

de ce qu'il est convenu d'appeler un retour brusque de la pédale d'embra-

yage, une énergie cinétique considérable doit être absorbée sur la butée

prévue dans le boîtier du cylindre émetteur.

Il s'agit non seulement de l'énergie cinétique du piston mobile, mais aussi de l'énergie cinétique de tous les éléments mobiles de la pédale et du mécanisme de pédale. Il s'y ajoute la pression hydraulique régnant

dans le système et qui assiste le déplacement du piston.

Cette absorption brusque d'une énergie cinétique, qui, accu-

mulée, s'élève à un niveau relativement élevé, conduit à des endommagements du bottier du cylindre émetteur. Cet inconvénient apparaît surtout si le piston et le boîtier sont réalisés en une matière thermodurcissable,

c'est-à-dire une matière possédant une résistance aux chocs médiocre.

C'est pour remédier aux problèmes décrits qu'est-prévu l'exemple de réalisation conforme à la figure 6. La référence 37 désigne une bague en caoutchouc qui absorbe et fait s'évanouir, c'est-à-dire transforme en

chaleur, l'énergie cinétique, c'est-à-dire l'énergie du choc.

Lors d'un "relâchement brusque" de la pédale d'embrayage, la tigepoussoir 36 et le piston en matière plastique 35 se déplacent dans le sens de la flèche 38. Le piston en matière plastique 35 frappe la butée 39 du boîtier en matière plastique 34. L'énergie indiquée plus haut est

annulée par la bague en caoutchouc 37 grâce à son effet d'amortissement.

La figure 7 représente l'extrémité en forme de bille 40 de la tige de piston 36. Cette extrémité est noyée dans le piston en matière plastique 35 lors du moulage par injection. La figure 7 illustre l'état de

la technique.

Lorsque la tige de piston 36 déplace le piston vers la droite, voir la flèche 41, et plus particulièrement lorsque le piston vient en butée, vers la droite, contre le boîtier, de la manière décrite en regard de la figure 6, une force qui est représentée par la flèche 42 de la figure 7 se manifeste à l'extrémité en forme de bille de la tige de piston 36. Du fait de la configuration existant dans la zone 43 du piston, une force résultante relativement élevée est transférée dans le corps en matière plastique du piston 35. Cette force est représentée par la flèche 44. On comprendra que la zone 43 est soumise à une sollicitation très élevée. Dans la technique antérieure, cela conduit à des endommagements du piston dans

cette zone 43.

Conformément au mode de réalisation des figures 6 et 8, une bague métallique 45 est noyée dans le corps du piston 35 lors du moulage par injection. La force 42 qui est représentée à la figure 7 peut alors il être transmise, par la tête en forme de bille 46 de la tige-poussoir 36, à la bague métallique, notamment une rondelle en acier 45, voir les flèches 47 et 48. A partir de cette rondelle en acier, les forces sont transmises au corps de piston 35. Les forces qui se manifestent dans le piston sont représentées à la figure 8 par les flèches 49 et 50. D'une manière avantageuse, du fait que la rondelle en acier absorbe les forces élevées, dirigées radialement, qui résultent de la forme de la bille, il n'agit plus sur le piston en matière plastique que des

forces de compression qui sont mieux maitrisables par la matière plastique.

Grâce à la jonction perfectionnée prévue entre le piston, d'une part, et la tige oe piston, d'autre part, il est possible d'abandonner le

ressort de rappel du piston, étant donné que le retour de la pédale s'exé-

cute sous l'effet de la pression hydraulique régnant dans le cylindre émet- teur. Il résulte de la suppression du ressort de rappel du piston que la

longueur hors tout du cylindre émetteur peut être réduite. En outre, une quantité de matière moins importante est nécessaire, ce qui conduit à une fabrication à un prix ae revient d'autant plus avantageux. Finalement, le

volume nécessaire d'encombrement est plus faiole.

Un chapeau de protection tel qu'il en est nécessaire dans l'état de la tecnnique et qui est onéreux devient superflu grace à l'utilisation

de la rondelle en acier 45.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Ensemble fonctionnant à l'aide d'un fluide, en particulier ensemble hydraulique, réalisé en matière plastique, caractérisé en ce que

des pièces en métal sont disposées dans le ou les corps en matière plas-

tique de l'ensemble, sous la forme d'éléments fonctionnels.

2. EnsemDle, notamment suivant la revendication 1, de préférence réservoir en matière plastique, notamment réservoir sous pression, destiné à des fluides, ae préférence à un liquide, caractérisé en ce qu'il est

prévu un élément de raccordement (2), destiné à une conduite de raccor-

dement, dont la matière, notamment métallique, a un coefficient de dila-

tation tnermique différent de celui du corps en matière plastique (1) de

l'ensemDle, en particulier du récipient, qui entoure l'élément de raccor-

dement, en ce que cet élément de raccordement (2) comporte une première et une seconde surfaces d'étanchéité, en ce que, lorsque sa température s'élève, le corps en matière plastique s'appuie de manière étanche contre

la première surface d'étanchéité (6) sous l'effet de sa dilatation ther-

mique plus élevée par rapport à la matière de l'élément de raccordement, et en ce que, lorsqu'il se refroidit, le corps en matière plastique s'appuie d'une manière étancne contre la seconde surface d'étanchéité (7) sous l'effet de sa contraction sous l'effet du froid qui est plus élevée par

rapport à la matière de l'élément de raccordement (2).

3. Ensemble suivant l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé

en ce que l'élément de raccordement (2) est agencé de manière à entourer une partie de forme annulaire (9) du corps en matière plastique (1) de l'ensemDle.

4. Ensemole suivant l'une quelconque des revendications i à 3,

caractérisé en ce qu'il est prévu un élément de raccordement (2) qui com-

porte une première et une seconde surfaces annulaires d'étanchéité (6, 7).

5. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4,

caractérisé en ce que les surfaces annulaires (6, 7) sont réalisées sous la forme de surfaces cylindriques qui sont disposées d'une manière coaxiale entre elles et qui, en se faisant face, entourent une partie annulaire (9)

du corps en matière plastique (1).

6. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5,

notamment récipient sous pression réalisé en matière plastique, caractérisé en ce qu'il est prévu une douille filetée (2), destinée à une conduite de raccordement, qui est disposée sur le contour périphérique du corps en matière plastique (1) et qui comporte au moins une, de préférence deux, saillies cylindriques (4, 5) disposées d'une manière coaxiale, s'étendant dans le corps en matière plastique et pourvues d'au moins deux surfaces d'étanchéité.

7. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications i à 6,

notamment suivant la revendication 1, de préférence cylindre récepteur

d'embrayage comportant un dispositif indicateur d'usure du disque d'embra-

yage, caractérisé en ce qu'un contact à lames (21) est disposé dans la zone du fond (22) du cylindre, en ce qu'un aimant (20) est disposé dans la zone

de l'extrémité (19) du piston (15) qui est tournée vers ce fond du cylin-

are, en ce que le contact à lames est activé lorsque l'aimant s'approche de ce contact à lames sous l'effet du déplacement du piston et en ce qu'une signalisation optique ou acoustique est mise en service sous l'effet de

l'activation du contact à lames.

8. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7,

notamment suivant la revendication 1, de préférence cylindre récepteur d'embrayage, caractérisé en ce que la surface intérieure du cylindre est constituée d'une première et d'une seconde parties, en ce que la première partie (14) est réalisée sous la forme d'un organe de guidage du piston (5) et est pourvue o'une surface possédant de bonnes propriétés de glissement et en ce que la seconde partie (13) est réalisée sous la forme d'une partie supportant la pression et soit est réalisée en une matière se prêtant à une

sollicitation par la pression.

9. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8,

notamment suivant la revendication 1, de préférence cylindre récepteur d'embrayage, caractérisé en ce que, dans la zone o il agit sur l'organe (17) d'actionnement de l'embrayage, le piston (15) est pourvu d'une pièce métallique (23) qui a en particulier la forme d'une plaquette et qui

transmet la force d'actionnement.

10. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9,

notamment suivant la revendication 1, de préférence cylindre émetteur d'embrayage, caractérisé en ce que le cylindre émetteur (33) est agencé de façon à être accroché en deux points (26, 27) qui constituent ensemble un

axe de rotation (24) pour le cylindre émetteur.

11. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications 1 à

10, notamment suivant la revendication 1, de préférence cylindre émetteur

d'embrayage, caractérisé en ce que deux points forment les points d'extré-

mité d'un élément en forme d'étrier (28), de préférence élastique, dans

lequel est placé le cylindre émetteur (33).

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12. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications i à 11,

notamment suivant la revendication 1, de préférence cylindre émetteur d'embrayage, caractérisé en ce que le maitre-cylindre est relié à une

conduite (25) formée d'un tuyau souple.

13. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications 1 à 12,

notamment suivant la revendication 1, de préférence cylindre émetteur d'embrayage, caractérisé en ce que le piston (32) et la tige-poussoir (51)

du cylindre émetteur sont réunis rigidement entre eux.

14. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications 1 à 13,

notamment suivant la revendication 1, de préférence cylindre émetteur

d'embrayage, caractérisé en ce que le cylindre émetteur, réalisé de préfé-

rence en matière plastique, comporte des évidements (29), présentant des

contre-dépouilles (30) dans lesquelles l'étrier (28) peut s'enclencher.

15. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications 1 à 14,

notamment suivant la revendication 1, de préférence cylindre émetteur d'embrayage, caractérisé en ce que, à l'extrémité de l'alésage du cylindre (34) située du côté de la pédale, il est disposé un élément d'absorption d'énergie (37), de préférence un corps compressible, contre lequel le piston (35) vient en butée, notamment dans le cas d'un relâchement brusque de la pédale d'embrayage, et auquel le piston transmet son énergie cinétique.

16. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications 1 à 15,

notamment suivant la revendication 1, de préférence cylindre émetteur d'embrayage, caractérisé en ce que l'élément d'absorption d'énergie (37)

est constitué d'une bague d'amortissement qui est en particulier en caout-

chouc.

17. Ensemble suivant l'une quelconque des revendications 1 à 16,

notamment suivant la revendication 1, de préférence cylindre émetteur d'embrayage, caractérisé en ce qu'il est prévu une solidarisation de la tige de piston dans le piston qui est constituée par une pièce métallique (45) qui a de préférence la forme d'un disque et est noyée dans le piston en matière plastique (35) lors du moulage par injection et qui s'accroche derrière l'extrémité (46) de la tige de piston (36) qui est située du coté du piston et qui est en particulier réalisée sous la forme d'une tète

sphérique.