FR2502774A1 - Procede et appareil pour distribuer des concentres visqueux de viscosite variable en quantites exactement dosables de volume variable - Google Patents

Abstract

POUR DISTRIBUER DES CONCENTRES VISQUEUX, EN PARTICULIER DE SUBSTANCES ORGANIQUES, UN VOLUME DE POMPAGE CYLINDRIQUE EST DELIMITE PAR UN CORPS CYLINDRIQUE CREUX 15 ET DEUX VALVES ANTI-RETOUR 14, 25 PREVUES AUX EXTREMITES ET AU MOINS PENDANT LA COURSE DE POMPAGE, IL EST FERMEMENT SOUTENU RADIALEMENT, DE SORTE QUE DES VARIATIONS DE VOLUME NE SE PRODUISENT QUE DANS LA DIRECTIONAXIALE DU VOLUME DE POMPAGE. LA PRECISION DE DOSAGE AINSI OBTENUE PERMET, AVEC UNE STRUCTURE SIMPLE ET PEU COUTEUSE, DE DISTRIBUER DE TRES PETITES QUANTITES A UNE FREQUENCE, DE DISTRIBUER DE TRES PETITES QUANTITES A UNE FREQUENCE DE CYCLES DE POMPAGE CORRESPONDANT A LA FREQUENCE DU RESEAU AVEC LA-QUELLE ON FAIT FONCTIONNER UNE BOBINE ELECTROMAGNETIQUE D'ACTIONNEMENT 5.

Description

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L'invention concerne un procédé et un appareil pour distribuer des concentrés visqueux de viscosité variable en quantités exactement dosables de volume variable, dans lesquels, par variation cyclique du volume de pompage d'un corps creux en matière flexible ou élastique, du concentré est aspiré du volume de

réserve d'un récipient en passant par une valve anti-

retour et est éjecté, du côté de distribution, par une

deuxième valve anti-retour.

Des tronçons de distribution conçus sous forme de pompe doseuse et munis de deux valves anti-retour

servant d'entrée et de sortie sont connus sous dif-

férents modes d'exécution. Ainsi par exemple, le brevet GB 827 778 montre une pompe doseuse dans laquelle le tronçon de distribution est conçu sous forme de tuyau

souple qui peut être écrasé radialement avec un dis-

positif d'actionnement et qui, par son élasticité propre, reprend sa section complète. Sous la dépendance

de la variation de pression dans le tronçon de distri-

bution, la valve d'entrée ou la valve de sortie s'ouvre.

Une structure de ce genre est difficile à manier et ne

permet, en outre, qu'un dosage relativement imprécis.

Par suite, des appareils de ce genre conviennent à des distributeurs de savon, ou analogues, dans lesquels la

précision de dosage n'a pas tellement d'importance.

En outre, les dispositifs servant à actionner le tronçon

de distribution sont extrêmement coûteux.

Toutefois, il est déjà connu aussi de prévoir comme tronçon de distribution un pli en forme de soufflet faisant saillie radialement vers l'extérieur et qui

peut être comprimé en direction axiale entre des élé-

ments d'actionnement en forme de plaque de manière à jouer le rôle de pompe doseuse. Ici encore, le tronçon de distribution peut être sous forme de soufflet en

caoutchouc auquel des valves en caoutchouc correspon-

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dantes en forme de bec sont adjointes comme valves anti-

retour (voir brevet US 2 554 570). Cet appareil connu prend aussi une place appréciable et par suite, ne convient pas à l'installation dans des distributeurs automatiques, ou analogues. En outre, le volume de dosage est relativement imprécis, de sorte qu'il est

extrêmement difficile d'obtenir un dosage exact.

Dans la distribution dosée de certains concentrés

très visqueux, un dosage très précis est nécessaire.

Etant donné que la place disponible pour l'installation dans les distributeurs automatiques de boissons, par exemple, est extrêmement réduite, il faut que l'appareil doseur ait une conception aussi peu encombrante que possible. Un problème tout particulier réside dans le

fait que des concentrés de substances organiques pé-

rissables posent des problèmes hygiéniques extrêmement difficiles, en particulier quand l'appareil doseur ou les pièces adjointes sont souillés par des gouttes de

ces substances. Il est par conséquent nécessaire d'en-

tretenir et de nettoyer fréquemment les pièces, ce qui est extrêmement compliqué et difficile et nécessite une surveillance stricte si l'on veut tenir compte de toutes

les nécessités hygiéniques.

Dans les appareils doseurs antérieurement connus

avec pompe tubulaire ou tronçon de distribution tubu-

laire, si la déformation de la matière élastique du tuyau est seulement petite, la force élastique de rappel du tronçon de tuyau est relativement réduite. C'est seulement en cas de déformations plus grandes que la force de rappel augmente aussi. Toutefois, la grandeur de la force de rappel influence aussi la possibilité de reprise exacte de la forme et donc la précision du dosage. Par suite, avec ces appareils, on ne peut débiter que des volumes relativement grands et seulement avec une fréquence de répétition relativement réduite. Par

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volumes relativement grands, on entend par exemple des volumes de 0,4 cm3. En outre, une précharge dans la position initiale des tronçons de tuyau n'est pas

possible quand le tuyau est rempli, puisqu'il faut en-

filer les tronçons de tuyau dans le dispositif d'action- nement, par exemple une pompe tubulaire, et que dans ce cas, il ne faut pas qu'il se produise de déformation

afin d'empêcher la sortie de gouttes de liquide.

Un autre facteur notable, qui a des répercussions défavorables sur la précision du dosage dans les appareils

connus, est que pendant la diminution du volume de pom-

page, le tronçon tubulaire de distribution est soumis à d'autres variations de forme incontrôlables par la pression accrue qui apparatt à l'intérieur. Ces variations incontrôlables également ne peuvent être tolérées que si

l'on distribue à chaque cycle des volumes de dosage re-

lativement grands, de sorte que l'influence de ces va-

riations reste faible.

Relativement à cela, le but de l'invention est de

perfectionner le procédé défini plus précisément ci-

dessus et l'appareil correspondant, de façon telle que les inconvénients cités soient évités et que l'on puisse distribuer les plus petites quantités avec une très grande précision et une grande fréquence de cycles. Il

faut que l'appareil servant à la mise en oeuvre du procé-

dé soit de conception très peu encombrante afin que l'on

puisse facilement l'installer même dans un espace res-

treint, par exemple d'un distributeur automatique de

boissons, ou même l'adjoindre après coup.

Selon l'invention, ce problème est résolu par un

procédé caractérisé en ce que l'on fait varier cyclique-

ment le volume cylindrique de pompage dans la direction de son axe longitudinale, entre des butées, et qu'à chaque diminution de volume, le corps cylindrique creux est soutenu rigidement de l'extérieur, contre les

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variations de forme en direction radiale vers l'exté-

rieur, ainsi que par un appareil pour la mise en oeuvre du procédé, caractérisé en ce que le volume de pompage est prévu dans un corps cylindrique creux en matière flexible ou élastique1auquel est adjoint un élément d'actionnement comprimant axialement le corps, et en ce qu'une enveloppe cylindrique creuse est prévue et enferme extérieurement le corps cylindrique creux, en lui gardant sa forme, au moins à la phase

de diminution de volume.

Selon l'invention, l'action de pompage s'effectue par diminution axiale d'un volume de pompage cylindrique, qui est en même temps soutenu extérieurement de manière à garder sa forme pendantle processus de diminution, de sorte qu'il ne peut pas se produire de déformations incontrôlées lors de l'accroissement de la pression de pompage ni par conséquent, de variations du volume de

dosage. Ainsi, même dans le cas de très petites quan-

tités dosées par cycle, on obtient une précision et une exactitude extrêmement grandes dans le dosage. La compression axiale du volume cylindrique de dosage réalise la condition nécessaire pour que le corps

cylindrique creux limitant le volume de pompage su-

bisse dans la position initiale une précharge axiale pouvant être choisie à l'avance, dans le sens d'une augmentation de volume. Par suite, on obtient des forces de rappel suffisamment grandes même pour les

plus petites variations de volume. En outre, la com-

pression axiale du volume de pompage, en combinaison avec la très grande précision même dans le cas d'un

très petit volume de dosage, permet d'effectuer 1.

cycle de dosage à une fréquence correspondant à la fréquence du réseau, donc de 50 à 60 Hz. La haute fréquence et le petit volume qui peut encore être dosé très exactement assurent une large gamme de

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réglage de la quantité totale à distribuer, unique-

ment par commande du nombre des impulsions de dosage.

Dans des appareils commandés à la fréquence du ré-

seau, cette commande peut s'exécuter de façon très simple et fiable. Malgré la précharge dans la position de repos du volume de pompage, on peut enfiler facilement et sûrement le tronçon de distribution dans le dispositif d'actionnement sans qu'il se produise une distribution indésirable de gouttes de liquide. Par suite, les

problèmes hygiéniques qui se posent en cas d'encras-

sement de l'appareil sont aussi éliminés complètement.

La disposition est encore notablement améliorée par

le fait que les pièces importantes pour le fonction-

nement sont entièrement enfermées dans un tube de guidage rigide qui est relié de façon permanente ou détachable à un récipient, de préférence jetable, destiné au transport, au stockage et à la distribution

du liquide.

Grâce à la haute fréquence de cycle, on obtient une distribution à peu près continue du liquide à l'aide d'une chaîne de cycles de dosage se succédant

rapidement, dont la longueur est réglable à volonté.

Le corps en forme de manchon peut être simplement flexible et des éléments supplémentaires tels que des

éléments de ressort, ou analogues, assurent la pré-

charge et le retour nécessaires. Toutefois, de préfé-

rence, le corps en forme de manchon est formé de matière élastique et relié solidairement à des éléments

rigides, en forme de moyeu, des valves anti-retour.

Les petites dimensions du tronçon de distribution

permettent l'installation dans un distributeur auto-

matique avec un encombrement très réduit. Un autre avantage de l'aopareil nouveau permet même d'équiper d'une bobine électromagnétique toroldale des appareils

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doseurs existants pour passer d'un réglage à commande de temps à un réglage à commande de quantité ou de volume si, par suite de variations dans la consistance du liquide, le dosage à commande de temps conduit à des imprécisions. De telles variations de consistance n'ont aucune influence sur la précision de dosage

dans l'appareil selon l'invention.

On explique plus précisément l'invention ci-

après à propos d'un exemple d'exécution représenté par les dessins schématiques, dans lesquels: la figure 1 montre en coupe verticale un récipient

servant au stockage, au transport et à la distribu-

tion, muni d'un tronçon de distribution selon l'inven-

tion; la figure 2 représente le tronçon de distribution à plus grande échelle, en vue éclatée, et la figure 3 est une vue en coupe verticale, d'un

exemple d'exécution modifié du tronçon de distribution.

De préférence, il s'agit dans l'invention d'un récipient jetable, qui sert aussi bien au stockage et au transport qu'à la distribution dosée. De préférence,

le tronçon de distribution est relié de façon perma-

nente à ce récipient, en usine, et on le jette avec

lui. Le récipient est donc un article de grande série.

Le récipient peut être formé d'une enveloppe extérieure et d'un sac intérieur flexible contenant le liquide et s'affaissant de façon correspondante lors de la distribution. En pareil cas, une aération du

récipient n'est pas nécessaire à la distribution. Tou-

tefois, on peut aussi prévoir un récipient pratique-

ment rigide auquel est adjoint un dispositif d'aération

pouvant être actionné pour la distribution.

En outre, le récipient est de préférence destiné à contenir, à stocker et à transporter ainsi qu'à

distribuer des concentrés organiques.

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Dans l'exemple selon la figure 1, un récipient

est constitué par une enveloppe extérieure 1 et un ré-

cipient de remplissage flexible 2, qui s'affaisse.

Celui-ci présente une embouchure 3 à laquelle est fixé, de préférence de façon permanente, le tronçon de distribution 4. Sur la figure 1, le récipient est représenté dans la position renversée qu'il occupe lors de la distribution dosée du liquide. Dans cette position, le tronçon de distribution 6 est enfilé à

travers l'ouverture centrale d'une bobine électroma-

gnétique toroldale 5, qui est installée de façon fixe dans un distributeur automatique de boissons. La bobine est raccordée à un dispositif de commande approprié, qui permet, par exemple, de faire fonctionner la bobine électromagnétique toroldale 5 à la fréquence du réseau, et le nombre des oscillations de fréquence que doit suivre la bobine 5 peut être réglé sur le

dispositif de commande.

Le tronçon 4 présente un tube de guidage rigide

6 en matière synthétique qui, par son extrémité su-

périeure, est relié de façon permanente à l'embouchure 3 du récipient. Sur la majeure partie de sa longueur, le tube de guidage 6 présente une section élargie par l'épaulement 35 (figure 2) et à l'extrémité libre, une section libre. Au tube de guidage 6 est adjoint un couvercle frontal rigide 26, qui présente une

tubulure centrale de sortie 27. Dans l'exemple repré-

senté, les deux parties 6 et 26 du tube de guidage sont reliées entre elles par un corps de valve en forme de moyeu 20, qui présente à sa circonférence un

rebord annulaire 22 jusqu'auquel on peut pousser fer-

mement, par les deux extrémités, le tube de guidage et le couvercle de fermeture 26. De cette manière, le corps de valve en forme de moyeu 20 est en même temps relié rigidement au tube de guidage 6 et au couvercle

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de fermeture 26.

Un deuxième corps de valve similaire en forme de moyeu 8 est logé avec jeu dans la partie élargie du tube de guidage 6 de sorte qu'il peut se mouvoir librement dans ce tube de guidage en direction axiale. Sur une extrémité en forme de tubulure du corps en matière synthétique 8, tournée vers le haut et vers le récipient 1, est posée fermement une partie magnétisable en forme de douille 7 constituant une armature annulaire et qui s'applique, par son côté frontal annulaire inférieur, contre l'épaulement 9 du corps de valve. Le corps 8 et l'armature 7 forment ainsi un ensemble rigide, qui peut monter et descendre axialement en tant que tel dans le

tube de guidage 6 suivant la flèche double 31.

Les extrémités tournées l'une vers l'autre des corps de valve 8, 20 présente des parties de logement et de fixation 10, 11 et 19, 21 destinées aux extrémités en forme de douille 16, 18 d'un corps cylindrique creux 15. Dans l'exemple représenté, ce dernier est en matière élastique et constitue donc en même temps un élément de ressort. Le corps 15 représenté présente des parties terminales épaissies 16 et 18 pour la fixation aux deux corps de valve 8 et 20 ainsi qu'une partie amincie et placée dans un pli 17 se dirigeant radialement vers l'intérieur. Par suite de la liaison des corps en forme de moyeu 8 et 20 par l'intermédiaire du corps 15, un

volume de dosage prédéterminé est enfermé entre ces par-

ties. La grandeur initiale de ce volume est déterminée par

l'action de rappel du corps 15, en combinaison avec l'épau-

lement intérieur 35 du tube de guidage 6 contre lequel

s'applique, en position de repos, la surface frontale an-

nulaire supérieure de l'armature annulaire 7.

Dans l'exemple représenté, chaque corps de valve 8, présente une perforation centrale 12, 24 dans laquelle peut s'insérer par déclic la tige d'un obturateur respectif

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en forme de champignon 14, 25, formé de matière élas-

tique. L'épaississement conique de l'extrémité de la tige verrouille l'obturateur sur le corps de valve en forme de moyeu. Le bord circonférentiel en forme de lèvre de la tête en forme de plateau de l'obturateur 14, 25 s'applique de façon étanche, sous la pression variable, sur la surface frontale intérieure du corps respectif en forme de moyeu 8, 20. Dans cette région intérieure sont prévues plusieurs perforations de passage 13, 23 disposées en couronne par lesquelles le liquide peut entrer dans le volume de dosage ou sortir de celui-ci. La précharge élastique de la matière de l'obturateur en forme de champignon 14, 25 suffit, dans des conditions statiques, à empêcher le passage de liquide à travers les perforations 13, 23. Seulement

lorsqu'il se produit des variations de pression dépas-

sant les conditions statiques, les bords circonféren-

tiels en forme de lèvre des têtes en forme de plateau des obturateurs s'écartent de la surface frontale centrale du corps en forme de moyeu 8, 20 pour permettre

l'écoulement de liquide.

Vers le haut, la course de l'ensemble formé du corps 8 et de l'armature annulaire 7 est déterminée par l'épaulement intérieur 35 du tube de guidage 6. Vers le bas, la course de cet ensemble est déterminée par le fait que lors du mouvement descendant, le bord frontal inférieur de la partie 10 du corps en forme de moyeu 8 bute contre le bord frontal annulaire supérieur de la partie 21 du corps en forme de moyeu 20. En choisissant la longueur des parties 10 et 21, on peut, sans changer la structure, modifier facilement et régler exactement la longueur de course de l'ensemble mobile 7, 8. Lorsque les corps 8 et 20 se meuvent l'un

vers l'autre, les parties 10 et 21 enferment de l'ex-

térieur le corps cylindrique creux en lui gardant sa

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forme de sorte que le corps ne peut pas se dilater

radialement vers l'extérieur.

La figure 1 montre les parties à peu près dans

la grandeur naturelle d'un mode d'exécution préfé-

rentiel, la longueur de course étant choisie, en pratique, plutôt inférieure à celle que montre la

figure 1. La quantité de liquide qui sort de la tubu-

lure 27 est déterminée par le nombre des courses de pompe s'effectuant à la fréquence du réseau. Par

suite, on peut régler exactement cette quantité, d'au-

tant plus que le volume individuel distribué à chaque course de pompe peut être réglé de façon extrêmement précise même s'il est très petit. Le liquide, dans le tronçon de distribution, est protégé hermétiquement contre l'action de l'oxygène de l'air. On voit que la disposition peut être fabriquée de façon extrêmement simple et peu coûteuse et a un fonctionnement très fiable et en particulier, le maniement est très simple et très sûr et ne peut conduire à aucun encrassement

des parties environnantes.

La limitation de course peut aussi être assurée par d'autres parties de butée, par exemple sur le tube

de guidage.

Pour éviter aussi des variations de forme radiale du corps cylindrique creux, dans la région du pli dirigé radialement vers l'intérieur, il est avantageux d'adjoindre au pli ou à chaque pli, dans la région de

sa crête tournée vers l'intérieur, un anneau de sou-

tien rigide.

Surtout, il peut être particulièrement avantageux

aussi de donner à la crête du pli une forme hélicoïdale.

En pareil cas, à la crête peut être adjoint, comme élé-

ment de soutien, un élément de ressort de forme héli-

coldale, seulement compressible axialement, qui sert

en même temps à la précharge axiale du corps cylin-

drique creux 15. Alors, celui-ci n'a pas besoin d'être il 2502774

lui-même élastique s'il est simplement formé de ma-

tière suffisamment flexible.

On peut aussi, dans des conditions déterminées, se passer de la valve anti-retour du côté de sortie

25.

Pour remplacer la valve anti-retour, l'espace délimitant le volume de pompage est muni, du côté de la sortie, d'une tubulure de sortie, qui communique librement avec le volume de pompage. La largeur libre

et la longueur de cette tubulure de sortie sont cal-

culées de telle sorte que le frottement interne et la tension superficielle du concentré dans la tubulure de sortie suffisent à retenir la colonne de concentré de façon inchangée axialement dans la tubulure de sortie, quand le volume de pompage n'est pas modifié et quand il augmente. L'état du volume de pompage non modifié est celui o la valve anti- retour du côté d'entrée est fermée. Quand le volume de pompage augmente, du concentré est aspiré du récipient dans le volume de

pompage.

Dans des modes d'exécution pratique de ce genre perfectionné, la largeur libre intérieure du volume de pompage était de 8 à 12 mm. La longueur de course pouvait être réglée entre 1 et 2 mm. La fréquence de course était de 50 Hz, mais on pouvait la faire varier de 10 à 100 Hz sans perturbation du fonctionnement. On a essayé des liquides ayant des viscosités de 1 à centipoises. La valve anti-retour du côté d'entrée présentait comme ouvertures de passage des fentes placées en demi-cercle qui pouvaient être recouvertes

par l'obturateur. On a constaté que lorsque la tubu-

lure de sortie remplaçant la valve de sortie avait une longueur de 10 à 40 mm et une largeur intérieure de 1 à 3, on n'avait pas à redouter la chute de gouttes

du concentré.

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Sans le soutien du soufflet à la façon d'un corset, il se produit des convexités irrégulières nuisant à la précision du dosage. Avec le nouveau

soutien, par contre, on a pu respecter des tolé-

rances de volume d'une grandeur à peine mesurable. Une variante des parties déterminant le volume de pompage est représentée par la figure 3. Dans le corps cylindrique 40, qui peut se raccorder par son extrémité supérieure au récipient à concentré, est insérée une douille supérieure 42, qui présente à son extrémité supérieure un rebord faisant saillie

vers l'extérieur. Une douille inférieure correspon-

dante 43 est prévue dans l'extrémité inférieure du

corps 40 et reliée solidairement à un couvercle pré-

sentant la tubulure de sortie 49. Dans l'exemple représenté, on a supposé que la douille inférieure 43 peut glisser avec jeu dans l'extrémité inférieure du corps 40. Egalement la douille inférieure 43

présente un rebord faisant saillie vers l'extérieur.

Entre le tronçon inférieur du corps 40 et les deux tubulures 42 et 43 à peu près alignées l'une sur l'autre et fabriquée en matière rigide, par exemple

en matière synthétique, est prévue une cavité an-

nulaire 47. Dans cette cavité annulaire est disposé un ressort d'écartement ou ressort de précharge 48, qui s'appuie par ses deux extrémités sur les rebords des douilles 42 et 43 et tend à maintenir les deux douilles dans la position écartée représentée par la

figure 3. Dans ce mode d'exécution, la tubulure in-

férieure est reliée à un anneau d'armature 45, qui

peut être actionné par le dispositif électromagnéti-

que non représenté de telle sorte que la tubulure inférieure 43 peut être soulevée jusqu'à s'appliquer contre la tubulure supérieure 42 pour exécuter une course de pompage. Les extrémités tournées l'une

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vers l'autre des deux tubulures sont reliées entre elles

par une membrane à pli 44, de façon étanche mais pra-

tiquement sans action d'une force. Dans la position rapprochée des deux tubulures 42, 43, le pli 44 se ferme pratiquement complètement. Pour éviter qu'il ne se produise dans la cavité annulaire 47 des compressions d'air au rythme des courses de pompage, la cavité annulaire 47 est reliée

à l'atmosphère extérieure par des fentes ou des perfo-

rations, celles-ci devant être situées aussi près que possible de la position finale de la course de pompage pour assurer un court trajet à l'air déplacé par les variations du volume de la cavité annulaire 47. Dans la région supérieure de rebord de la tubulure 42 est prévue la valve d'entrée non représentée de la chambre de pompage, qui peut être conçue de façon analogue à l'exemple d'exécution décrit plus haut. La course de la tubulure inférieure 43 est indiquée par la flèche double 46. La disposition pourrait aussi être telle que les deux tubulures se rapprochent et s'éloignent l'une de l'autre. L'avantage du mode d'exécution représenté est qu'il ne peut pas pénétrer de concentré dans la cavité annulaire 47. La tubulure 49 peut aussi avoir une structure telle qu'il ne soit pas nécessaire d'adjoindre une valve anti-retour à la sortie du volume

de pompage.

Il est évident qu'une telle disposition, qui fonctionne indépendamment de la force élastique de rappel d'un soufflet en caoutchouc, peut aussi doser des matières à peu près pâteuses qui ne peuvent plus

être dosées avec la force de rappel que possède norma-

lement un corps élastique. En pareil cas, il faut augmenter en conséquence les forces magnétiques. La force élastique peut alors aussi être déterminée de

façon analogue.

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L'appareil doseur est aussi utilisable pour d'autres fluides que des sirops, ou analogues. Grâce aux éléments de pompage incorporés à l'ensemble à jeter, son avantage, en particulier dans le cas de fluides périssables, est que par des mesures volon- taires de fabrication, la longévité de la membrane par exemple est limitée, de sorte que si le récipient est rempli à nouveau de façon illicite, la membrane

et donc l'appareil deviennent rapidement inutilisa-

ble. On évite ainsi efficacement les problèmes hygiéniques.

Claims (19)

R E V E N D I C A T I 0 N S

1. Procédé pour distribuer des concentrés visqueux de viscosité variable en quantités exactement dosables de volume variable, dans lequel, par variation cyclique du volume de pompage d'un corps creux en matière flexible ou élastique, du concentré est aspiré du volume de réserve d'un récipient en passant par une valve anti-retour et est éjecté, du côté de distribution, par une deuxième valve anti-retour,

procédé caractérisé en ce que l'on fait varier cycli-

quement le volume cylindrique de pompage dans la direc-

tion de son axe longitudinale, entre des butées, et qu'à chaque diminution de volume, le corps cylindrique creux estsDutenu rigidement de l'extérieur, contre les variations de forme en direction radiale vers l'extérieur.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps cylindrique creux est préchargé élastiquement en direction axiale et dans le sens d'un agrandissement du volume de pompage, dans la forme

correspondant au plus grand volume de sortie.

3. Procédé selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 ou 2, caractérisé en ce que l'on effectue la variation cyclique du volume de pompage à la fréquence

du réseau électrique.

4. Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, comportant un tronçon de distribution sous forme de pompe doseuse qui peut être relié au volume de réserve d'un récipient, en

particulier d'un récipient servant à stocker, à trans-

porter et à distribuer le concentré, et est relié dans chaque cas par son extrémité de distribution, par l'intermédiaire d'une valve anti-retour s'ouvrant dans le sens de distribution, présente un volume de pompage compressible axialement et peut s'enfiler dans un

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dispositif d'actionnement commandant le volume de pompage, appareil caractérisé en ce que le volume de pompage est prévu dans un corps cylindrique creux (15) en matière flexible ou élastique auquel est adjoint un élément d'actionnement (7) comprimant axialement le corps, et en ce qu'une enveloppe cylindrique creuse est prévue et enferme extérieurement le corps cylindrique creux (15), en lui gardant sa

forme, au moins à la phase de diminution de volume.

5. Appareil selon la revendication 4, caracté-

risé en ce que les obturateurs rigides (8, 20) des

deux valves anti-retour (14, 25) sont reliées ferme-

ment aux extrémités du corps cylindrique creux (15) et peuvent se mouvoir relativement en direction axiale et présentent des parties de paroi (10, 21)

qui, au moins dans la position de plus grand rappro-

chement axial, enferment de l'extérieur le corps

cylindrique creux (15) en lui gardant sa forme.

6. Appareil selon l'une quelconque des revendi-

cations 4 ou 5, caractérisé en ce que les parties de paroi (10, 21) des deux valves anti-retour (14, 25) constituent en même temps la butée de limitation - variable - du mouvement de rapprochement des deux

valves anti-retour.

7. Appareil selon l'une quelconque desrevendi-

cations 4 à 6, caractérisé en ce que l'un des corps de valve (20) est relié de façon immobile à un tube de guidage (6, 26) logeant de façon limitée les valves anti-retour, l'élément d'actionnement et le corps cylindrique.creux, et dans lequel l'autre corps de valve (8) et l'élément d'actionnement (7) qui lui est relié sont guidés de manière à pouvoir coulisser axialement.

8. Appareil selon la revendication 7, caractéri-

sé en ce que l'ensemble de corps de valve (8) et

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d'élément d'actionnement (7), dans la position de plus grande valeur du volume de pompage, est sollicité avec

une précharge prédéterminée dans le sens d'une augmen-

tation du volume de pompage, contre une butée in-

térieure (épaulement 35) du tube de guidage (6, 26).

9. Appareil selon la revendication 8, caractéri-

sé en ce que le corps cylindrique creux (15) est for-

mé de matière élastique et est enserré en position de repos, avec compression axiale, entre les deux corps

de valve (8, 20).

10. Appareil selon l'une quelconque des revendi-

cations 4 à 9, caractérisé en ce que l'élément d'action-

nement est sous forme d'armature annulaire (7) et peut se mouvoir cycliquement dans le tube de guidage, en même temps que le corps de valve (8), grâce à un dispositif d'actionnement électromagnétique, à la fréquence de

réseau de 50 à 60 Hz.

11. Appareil selon l'une quelconque des revendi-

cations 4 à 10, caractérisé en ce qu'à l'ensemble mobile est adjoint un élément de ressort qui le

maintient sous une précharge dans la position initiale.

12. Appareil selon l'une quelconque des revendi-

cations 4 à 11, caractérisé en ce que les extrémités épaissies (16, 18) du corps cylindrique creux (15) en matière élastique sont glissées sur des parties de circonférence (11, 19) des corps de valve en forme de moyeu (8, 20), et le corps cylindrique creux (15) présente au moins un pli (17) faisant saillie

radialement vers l'intérieur.

13. Appareil selon l'une quelconque des revendi-

cations 4âà 12, caractérisé en ce que les valves anti-

retour sont des éléments en forme de champignon (14, ) en matière déformable élastiquement qui peuvent s'insérer à la façon de boutonspression dans une perforation centrale des corps de valve en forme de

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moyeu (8, 20) formés de matière synthétique.

14. Appareil selon l'une quelconque des revendi-

cations 4 à 13, caractérisé en ce que le tube de guidage est formé d'un tronçon de guidage (6) et d'un couvercle frontal (26) présentant une sortie en forme de tubulure (27), qui sont reliés par l'intermédiaire

du corps en matière synthétique de la valve anti-

retour (20) solidaire du bâti.

15. Appareil selon l'une quelconque des revendi-

cations 12 à 14, caractérisé en ce que le ou chaque pli faisant saillie vers l'intérieur (17) est retenu contre

la déformation radiale par un élément de soutien annu-

laire rigide.

16. Appareil selon la revendication 15, caractéri-

sé en ce que le crête du pli (17) du corps cylindrique

creux (15) est hélicoïdale et formée de matière simple-

ment flexible ou de matière élastique, et comme élément

de soutien est prévu un ressort à boudin souple axiale-

ment, enrobé fermement dans la crête.

17. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que du côté de la sortie, le volume de pompage est relié librement, au lieu d'une valve anti-retour de sortie, à une tubulure de sortie d'une largeur intérieure telle et d'une longueur telle que le frottement interne et la tension superficielle du

concentré dans la tubulure de sortie suffisent à main-

tenir la colonne de concentré inchangée axialement dans la tubulure de sortie, lorsque le volume de pompage est inchangé (valve anti-retour du côté de l'entrée fermée) et lorsque ce volume augmente (course d'aspiration).

18. Appareil selon l'une quelconque des revendi-

cations 4 à 17, caractérisé en ce que le volume de pompage est limité par deux tubulures rigides creuses (42, 43) et un pli intérieur (44) en matière flexible

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reliant entre elles leurs extrémités frontales tournées l'une vers l'autre, et dans la cavité annulaire (47) entre le volume de pompage et le corps cylindrique creux (40) est disposé un ressort à boudin (48) dont les extrémités s'appuient sur des rebords des extré-

mités opposées des tubulures (42, 43).

19. Appareil selon la revendication 18, caractérisé

en ce que dans la cavité annulaire débouchent des ou-

vertures d'aération (50) communiquant avec l'atmos-

phère extérieure.