CH637708A5

CH637708A5 - Dispositif de regulation pour la commande d'un derouleur de chaine de metier a tisser.

Info

Publication number: CH637708A5
Application number: CH662480A
Authority: CH
Inventors: Walter Rehling; Jaime Rossell
Original assignee: Stromag Maschf
Priority date: 1979-09-29
Filing date: 1980-09-03
Publication date: 1983-08-15
Also published as: JPS5947060B2; GB2059458B; DE2939607A1; DE2939607C2; FR2466551B3; ES8103580A1; FR2466551A1; US4407331A; ES494249A0; GB2059458A; JPS5658033A; BE884960A; IT1149241B; IT8024984A0

Description

La présente invention concerne un dispositif de régulation pour la commande d'un dérouleur de chaîne de métier à tisser, dans lequel le produit à dévider est acheminé vers un poste de travail de traitement à des vitesse et tension de traction aussi uniformes que possible, et dans lequel le mouvement du rouleau de compensation est utilisé comme grandeur de réglage pour le réglage de la vitesse.

Dans les métiers à tisser, les fils de chaîne dévidés de l'ensouple doivent être transportés à une vitesse aussi constante que possible et sous une tension de traction aussi uniforme que possible. Du fait que la formation de la foule, lors de l'opération de tissage, détermine forcément une pulsation de la vitesse, le rouleau de compensation est toujours soumis à de petits mouvements. En ce qui concerne ces mouvements, l'accélération est d'autant plus faible que la vitesse de transport à partir de l'ensouple est constante. La tension de traction qui agit sur les fils de chaîne transportés est d'autant plus uniforme que, d'une part, ce mouvement du rouleau de compensation est pêtit et que, d'autre part, la masse de ce rouleau même est maintenue faible, de telle sorte que les forces d'accélération restent faibles également. Aussi est-ce là la raison pour laquelle on a éliminé un réglage d'un rouleau de compensation supportant la charge de la masse comme réglage de la tension de traction. Qui plus est, on en est arrivé à maintenir la masse du rouleau de compensation aussi faible que possible et à utiliser le rouleau de compensation comme mémoire, et à régler la vitesse de l'ensouple par une commande à deux positions.

Comme, dans le cas de ce genre de réglage, il y a un point mort haut et un point mort bas du mouvement du rouleau de compensation, les déviations relativement petites du rouleau de compensation même ne peuvent pas être saisies et il est simplement possible d'influencer l'opération de réglage au point mort haut et au point mort bas de la course du rouleau de compensation. Cela a pour effet que la commande de l'ensouple reçoit toujours du régulateur à deux positions un ordre de mise en circuit ou un ordre de mise hors circuit, de telle sorte que la vitesse de transport devient dans l'ensemble trop irrégulière et que, par conséquent, la tension de traction à laquelle les fils de chaîne sont soumis subit également des oscillations régulières mais inévitables.

On a, il est vrai, déjà proposé (par le brevet suisse N° 611951) de maintenir de façon continue une tension constante des fils de chaîne devant être dévidés, dans un métier à tisser, au moyen d'un dispositif de réglage mécanique. Dans le cas de ce réglage, la tension de traction des fils de chaîne elle-même est utilisée pour influencer un mécanisme à action continue pour la commande de l'ensouple en fonction de la tension. L'inconvénient que présente ce dispositif de réglage est que les organes de réglage mécaniques subissent une usure et qu'une inversion du sens de rotation de l'enrouleur, c'est-à-dire un enroulement du produit, n'est pas possible.

La présente invention vise à procurer un dispositif de régulation du genre indiqué dans le préambule de ce mémoire qui permette d'obtenir un réglage continu de la vitesse de l'ensouple sans avoir recours à des agencements mécaniques de leviers ou d'organes équivalents.

Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce qu'il est prévu pour l'ensouple une commande réglable, en ce qui concerne la vitesse, par l'actionnement alternatif d'un accouplement et d'un frein, une génératrice tachymétrique qui sert d'émetteur de valeurs effectives pour un régulateur, et un intégrateur calculant la moyenne des valeurs de tension électrique tirées à partir des déviations du rouleau de compensation, cette moyenne étant fournie comme valeur théorique au régulateur qui règle la commande.

Ce dispositif permet d'obtenir, de façon très simple et convenable, une vitesse constante de l'ensouple, qui puisse néanmoins être augmentée constamment en fonction de la diminution du diamètre de l'ensouple. Du fait que la vitesse de transport est toutefois nettement plus régulière que celle qui se présente dans le cas des dispositifs connus, il est également possible de maintenir une tension de traction nettement plus régulière aussi dans les fils de chaîne, si bien que la qualité du produit sortant du métier à tisser est supérieure. La présente invention repose en outre sur ce point qu'une tension de traction constante est obtenue lorsque le mouvement du rouleau de compensation lui-même devient nul. Comme cela n'est toutefois pas possible en raison de la formation de la foule des fils de chaîne, l'invention vise tout au moins au maintien de ces mouvements aussi faibles que possible par le réglage de la vitesse de transport des fils de chaîne en amont du rouleau de compensation.

Les commandes réglables en ce qui concerne la vitesse par ac-tionnement alternatif d'un accouplement et d'un frein sont par exemple connues dans l'industrie des machines à coudre. De telles réalisations sont notamment décrites dans la demande de brevet allemand publiée après examen sous le N° 1613350 ou, sous la forme d'une commande de positionnement, dans la demande de brevet alternant publiée avant examen sous le N° 2657658.

Les déviations du rouleau de compensation peuvent utilement et avantageusement être relevées par l'intermédiaire d'un potentiomètre, dont les valeurs de tension électriques sont acheminées vers un intégrateur, les valeurs moyennes de la tension étant appelées de l'intégrateur par un compteur qui relève les différentes déviations du potentiomètre. Ainsi peuvent par exemple se former des valeurs moyennes pour chaque série de dix déviations du rouleau de compensation, et il s'est révélé que l'on disposait de cette manière d'une possibilité de régulation remarquable.

Comme le mouvement du rouleau de compensation est relevé sous la forme d'une valeur électrique, il peut être monté, en aval de l'intégrateur, une mémoire dans laquelle la valeur des déviations du rouleau de compensation soit mémorisée. Cette particularité de réalisation ouvre la possibilité d'exécuter l'opération de mise en marche à l'aide de la valeur mémorisée, de telle sorte que la commande de

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l'ensouple, après l'arrêt, peut à nouveau être réglée sur la vitesse atteinte en dernier lieu pendant la marche du travail.

Etant donné que cette possibilité de réglage est toutefois relativement compliquée et onéreuse et qu'il peut, lors du démarrage, se produire des phénomènes de suroscillations, il est sensiblement plus avantageux et plus simple d'adjoindre au régulateur un second émetteur de valeurs théoriques de démarrage, auquel cas la courbe caractéristique et la courbe d'accélération déterminée par l'émetteur de valeurs théoriques de démarrage peuvent être réglées sur la caractéristique de démarrage du métier à tisser en question ou l'équivalent. Cette solution permet un démarrage très rapide, dans le cas duquel les phénomènes de suroscillations sont évités. La régulation de la commande elle-même a lieu de façon connue par un réglage de largeur d'impulsion, à environ 100 impulsions par seconde, à l'accouplement et au frein.

On expliquera encore la présente invention en donnant ci-après une description d'un exemple de réalisation de celle-ci, qui est illustré par le dessin annexé.

Dans ce dessin,

la fig. 1 est une vue schématique qui représente le dispositif de commande faisant l'objet de l'invention prévu pour l'ensouple d'un métier à tisser, ainsi que le circuit de réglage, et la fig. 2 est une vue schématique qui illustre le mode de fonctionnement de la commande, fonctionnant avec accouplement et frein, qui agit sur l'ensouple du métier à tisser.

Sur la fig. 1 est représentée l'ensouple 1 d'un métier à tisser. De cette ensouple sont dévidés les fils de chaîne 2, qui passent sur des rouleaux de renvoi 3 et sur le rouleau de compensation 4 du métier à tisser 5. Sur le métier, les fils de chaîne sont soumis à la formation de la foule, les fils de chaîne 2a formant la nappe de fils supérieure et les fifs de chaîne 2b formant la nappe de fils inférieure de la foule, nappes dans lesquelles est guidé le fil de trame, qui n'est pas représenté. Pour cette formation de la foule, les fils de chaîne se déplacent, en aval des deux rouleaux de renvoi 3, à la vitesse vl5 tandis qu'en amont de ces rouleaux de renvoi, ils sont tirés de l'ensouple 1 à la vitesse v2. Les différences de vitesse sont compensées par le rouleau de compensation 4, qui est soumis à l'action d'un ressort 6 et qui a également pour rôle de compenser la tension de traction à laquelle les fils de chaîne 2 sont soumis, en particulier dans la zone qu'ils traversent avant la formation de la foule. Pour maintenir aussi faibles que possible les oscillations de la tension de traction, il serait nécessaire que la vitesse v2 soit adaptée à la vitesse vl5 ce qui toutefois, dans la pratique, n'est pas possible en raison de la masse des fils de chaîne enroulés sur l'ensouple 1 et de la masse de cette ensouple. Le rouleau de compensation 4 effectue par conséquent constamment de petits mouvements, pour lesquels l'accélération est d'autant plus faible que la vitesse v2 est maintenue constante. Les efforts d'accélération qui s'exercent en fin de compte sur les tensions de tractions se manifestant dans les fils de chaîne sont également d'autant plus faibles que la masse du rouleau de compensation 4 est maintenue faible.

Pour que la vitesse v2 puisse être adaptée dans la plus large mesure possible à la vitesse Vj, il est adjoint au rouleau de compensation 4 un potentiomètre 7, représenté schématiquement sur la fig. 1, qui, étant donné le mouvement du rouleau de compensation 4,

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fait apparaître des oscillations de tension, dont la moyenne est calculée dans un intégrateur 8, prévu en aval du potentiomètre 7. A cet effet, il est adjoint à l'intégrateur 8 un compteur qui, après un nombre déterminé de déviations du rouleau de compensation, par exemple après dix déviations de ce rouleau, envoie la valeur moyenne calculée, comme valeur théorique, par le conducteur 9, au point de comparaison 10 d'un régulateur électronique.

L'ensouple 1 est commandée par l'intermédiaire d'un pignon de commande 12, qui est soumis à l'action d'un mécanisme 13 et qui détermine la vitesse de cette ensouple 1. Le mécanisme 13 fait partie d'une commande de vitesse réglable, de type connu en soi, dont l'arbre 14 comporte une partie mobile axialement, mais toutefois fixée à cet arbre de façon à ne pas pouvoir tourner par rapport à lui, de préférence une partie d'arbre creuse 15, qui porte un plateau d'accouplement 16 et un disque de frein 17, lesquels sont tous deux ou bien fabriqués en une matière à effet magnétique, ou bien garnis d'une telle matière. Le plateau d'accouplement 16 peut en outre être mis en relation de coopération avec un second plateau d'accouplement, le plateau d'accouplement 18, qui est mis en rotation par l'arbre de commande 19 d'un moteur 20. A cette commande sont en outre adjoints des électro-aimants 21 et 22, qui peuvent être excités alternativement, de telle sorte que la partie d'arbre 15 se place en contact soit avec le plateau d'accouplement 18, soit avec le disque de frein 23, qui est fixe. Cette sollicitation des électro-aimants 21 et 22 a lieu de façon connue. Le réglage s'opère dans ce cas par un réglage de largeur d'impulsion, à environ 100 impulsions par seconde, sur l'accouplement et le frein. A l'arbre 14 est en outre adjoint un tachy-mètre optique 30, qui envoie également, en fonction de la vitesse, au régulateur 11, par la voie du conducteur 24, des valeurs de tension qui sont apportées comme valeur effective au point de comparaison 10 de ce régulateur. La valeur théorique, qui correspond à la valeur moyenne du mouvement du rouleau de compensation, est par conséquent comparée à la valeur effective, qui correspond à la vitesse du mécanisme 13. La différence, répartie en valeurs en plus ou en moins, est amplifiée dans l'amplificateur, qui comporte deux canaux, les canaux 25 et 26, et elle est envoyée à l'accouplement et au frein. La vitesse de commande du pignon 12 et, par conséquent, de l'ensouple 1 peut donc être réglée de façon à être constante.

Dans le cas de ce genre de réglage, il peut se présenter certaines difficultés au moment de la mise en marche. Il serait bien possible, évidemment, d'emmagasiner dans une mémoire la valeur moyenne qui est tirée de l'intégrateur 8 et de l'acheminer, lors du démarrage, comme valeur théorique, vers le régulateur 11. Comme cette solution exigerait toutefois l'utilisation d'un bloc de mémorisation, ce qui impliquerait une dépense relativement onéreuse, il est fourni au régulateur 11, c'est-à-dire au point de comparaison 10 de celui-ci, une seconde valeur théorique réglable 27, qui repose sur des valeurs expérimentales et qui est avantageusement réglée sur les propriétés de démarrage du métier à tisser 5. L'opération de mise en marche est par conséquent effectuée au moyen de la seconde valeur théorique 27. Si cette valeur théorique est atteinte, la commutation à la valeur théorique tirée de l'intégrateur 8 se produit. Ce mode de travail a pour avantage qu'au moment de la mise en marche, il ne peut pas se présenter de suroscillations lors du réglage de la vitesse. La valeur théorique 27 est dans ce cas, en règle générale, inférieure à la valeur théorique qui est tirée de l'intégrateur 8.

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REVENDICATIONS

1. Dispositif de régulation pour la commande d'un dérouleur de chaîne de métier à tisser, dans lequel le produit à dévider est acheminé vers un poste de travail de traitement à des vitesse et tension de traction aussi uniformes que possible, et dans lequel le mouvement du rouleau de compensation est utilisé comme grandeur de réglage pour le réglage de la vitesse, caractérisé en ce qu'il est prévu pour l'ensouple (1) une commande réglable, en ce qui concerne la vitesse, par l'actionnement alternatif d'un accouplement (16,18) et d'un frein (17,23), une génératrice tachymétrique (30) qui sert d'émetteur de valeurs effectives pour un régulateur (11), et un intégrateur (8) calculant la moyenne des valeurs de tension électrique titrées à partir des déviations du rouleau de compensation (4), cette moyenne étant fournie comme valeur théorique au régulateur (11) qui règle la commande.
2. Dispositif de régulation suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'au rouleau de compensation (4) est adjoint un potentiomètre (7) destiné à la production des valeurs de tension correspondant aux déviations.
3. Dispositif de régulation suivant la revendication 2, caractérisé en ce qu'en aval du potentiomètre (7) sont montés un compteur et, en tant qu'émetteur de valeurs théoriques, l'intégrateur (8) pouvant être déclenché par celui-ci.
4. Dispositif de régulation suivant la revendication 3, caractérisé en ce qu'en aval de l'intégrateur (8) est montée une mémoire (31).
5. Dispositif de régulation suivant la revendication 3, caractérisé en ce qu'au régulateur (11) est adjoint un second émetteur de valeurs théoriques de démarrage (27).
6. Dispositif de régulation suivant la revendication 5, caractérisé en ce que la commande est agencée de façon que la courbe d'accélération déterminée par l'émetteur de valeurs théoriques de démarrage (27) soit réglée sur la caractéristique de démarrage du métier à tisser (5).