CH615478A5 - Panel-shaped construction element, particularly façade element - Google Patents

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CH615478A5
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CH995676A
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Otto Stehl
Rolf Groth
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Bfg Glassgroup
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    • E06DOORS, WINDOWS, SHUTTERS, OR ROLLER BLINDS IN GENERAL; LADDERS
    • E06BFIXED OR MOVABLE CLOSURES FOR OPENINGS IN BUILDINGS, VEHICLES, FENCES OR LIKE ENCLOSURES IN GENERAL, e.g. DOORS, WINDOWS, BLINDS, GATES
    • E06B3/00Window sashes, door leaves, or like elements for closing wall or like openings; Layout of fixed or moving closures, e.g. windows in wall or like openings; Features of rigidly-mounted outer frames relating to the mounting of wing frames
    • E06B3/66Units comprising two or more parallel glass or like panes permanently secured together
    • E06B3/67Units comprising two or more parallel glass or like panes permanently secured together characterised by additional arrangements or devices for heat or sound insulation or for controlled passage of light
    • E06B3/6715Units comprising two or more parallel glass or like panes permanently secured together characterised by additional arrangements or devices for heat or sound insulation or for controlled passage of light specially adapted for increased thermal insulation or for controlled passage of light
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E04BUILDING
    • E04BGENERAL BUILDING CONSTRUCTIONS; WALLS, e.g. PARTITIONS; ROOFS; FLOORS; CEILINGS; INSULATION OR OTHER PROTECTION OF BUILDINGS
    • E04B1/00Constructions in general; Structures which are not restricted either to walls, e.g. partitions, or floors or ceilings or roofs
    • E04B1/62Insulation or other protection; Elements or use of specified material therefor
    • E04B1/74Heat, sound or noise insulation, absorption, or reflection; Other building methods affording favourable thermal or acoustical conditions, e.g. accumulating of heat within walls
    • E04B1/76Heat, sound or noise insulation, absorption, or reflection; Other building methods affording favourable thermal or acoustical conditions, e.g. accumulating of heat within walls specifically with respect to heat only
    • E04B1/78Heat insulating elements
    • E04B1/80Heat insulating elements slab-shaped
    • E04B1/806Heat insulating elements slab-shaped with air or gas pockets included in the slab

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Description

La présente invention se rapporte à un élément de construction en forme de panneau se composant d'une première feuille transparente, d'une seconde feuille opaque, disposée à une certaine distance derrière la première, tout en laissant subsister un espace intermédiaire rempli de gaz entre ces feuilles, ainsi que d'une structure de liaison périphérique maintenant les feuilles espacées.
Pour des raisons architectoniques, il existe un besoin toujours croissant en éléments de façades destinés au parement des murs extérieurs de bâtiments et adaptés aux vitrages recouvrant les baies des fenêtres du bâtiment, de telle sorte qu'en observant le bâtiment, on ait l'impression d'une façade entièrement uniforme. A cet effet, il est nécessaire que les éléments de façade, eu égard à leurs propriétés de réflexion, provoquent exactement la même impression visuelle de réflexion que les vitrages, ordinairement des vitrages isolants, dont sont garnies les baies des fenêtres. S'il s'agit de vitrages isolants munis d'un revêtement thermoréflecteur, tels qu'ils sont utilisés dans une mesure de plus en plus grande pour des raisons de protection contre le soleil et en particulier d'économie d'énergie, il est préférable de réaliser les éléments de façade en forme de panneau, dont sont pourvues les parties des murs extérieurs des bâtiments ou allèges situées entre les baies des fenêtres, de manière analogue aux vitrages, en particulier aux vitrages isolants munis d'un revêtement thermoréflecteur, afin qu'en observant le bâtiment, on ait l'impression d'une façade uniforme.
Selon la demande de brevet publiée DT-OS N° 2141509 de la République fédérale d'Allemagne, on connaît déjà un élément de construction en forme de panneau, notamment un élément de façade du type précité, qui sert au parement des parties des murs de bâtiments ou autres comprises entre les baies des fenêtres
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garnies de vitrages isolants formés de différentes vitres disposées à distance l'une de l'autre et dont les propriétés de réflexion sont modifiées par rapport aux vitrages multiples constitués de feuilles de verre non traitées, en particulier à cause d'un revêtement thermoréflecteur appliqué sur la face d'au moins l'une des différentes vitres orientée vers l'espace situé entre les vitres. La première feuille est une feuille transparente disposée vers l'extérieur du bâtiment après le montage et correspondant à la vitre extérieure des vitrages isolants, la seconde feuille étant une feuille opaque, située à une certaine distance derrière la première, dotée d'une teinte en substance grise et simulant quant à son impression de luminosité et de coloration par observation depuis la face extérieure du bâtiment, en coopération avec la feuille transparente, l'impression de luminosité et de coloration de l'espace interne fermé par les vitrages isolants. Dans l'élément de façade selon la demande précitée, la feuille opaque est un feuillard métallique non transparent dont la surface orientée vers l'espace intermédiaire rempli d'air compris entre les feuilles est enduite de matières de revêtement colorées ou pigmentées.
Le feuillard métallique a en substance une teinte grise, si bien qu'en observant le bâtiment, on a l'impression, conjointement avec les propriétés de réflexion de l'élément de façade, que la façade est continue tout en étant formée d'éléments en forme de panneaux et de vitrages isolants garnissant les baies des fenêtres. Dans l'élément de façade connu, l'espace intermédiaire rempli d'air compris entre la feuille transparente constituée d'une feuille de verre et le feuillard métallique disposé à une certaine distance derrière cette feuille de verre, a une épaisseur telle que la conductibilité thermique par l'élément de façade est dès lors rendue aussi petite que possible.
Un élément de façade connu de ce type peut en fait être utilisé d'une manière absolument satisfaisante comme panneau de parement d'une façade froide aérée dans lequel l'élément de façade est disposé par conséquent à une certaine distance du mur extérieur du bâtiment. Mais des difficultés se manifestent lorsque cet élément de façade connu doit être appliqué sur une façade froide non aérée ou sur une façade chaude, car une accumulation de chaleur se produit effectivement ici dans la feuille disposée vers l'intérieur du bâtiment, en raison de l'absence d'une ventilation arrière, par suite de la chaleur absorbée provenant du rayonnement solaire traversant la feuille transparente. Ceci résulte du fait que, notamment dans le cas d'une façade froide non aérée, une masse d'air empêchant l'évacuation de l'énergie thermique absorbée par la feuille disposée vers l'intérieur du bâtiment est présente entre le mur du bâtiment et cette feuille, ou que dans le cas d'une façade chaude, la feuille est elle-même thermo-isolante ou doublée d'une couche thermo-isolante.
La présente invention vise à réaliser un élément de construction en forme de panneau, en particulier un élément de façade du type précité, qui peut être utilisé, en empêchant un échauffement démesuré de la feuille disposée vers l'intérieur du bâtiment, tant pour des façades froides non aérées que comme élément de façade chaude.
Ceci est réalisé, conformément à l'invention, grâce au fait que l'épaisseur de l'espace intermédiaire entre les feuilles, tout en maintenant la succession de phases : solide-gaz-solide, présente une valeur suffisamment réduite pour que la chaleur absorbée par la seconde feuille opaque, sous l'effet du rayonnement solaire passant par la première feuille, puisse être cédée, au moins pour la plus grande partie, par conduction thermique, à la première feuille qui est transparente.
Selon un mode d'exécution particulièrement préféré, l'invention concerne un élément de construction en forme de panneau, en particulier un élément de façade, destiné au parement des parties des murs de bâtiments ou autres situées entre les baies des fenêtres garnies de vitrages isolants formés de plusieurs feuilles de verre disposées avec un espacement entre elles et dont les propriétés de réflexion sont modifiées par rapport aux vitrages multiples constitués de feuilles de verre non traitées, en particulier par un revêtement thermoréflecteur appliqué sur la face d'au moins l'une des différentes feuilles orientées vers l'espace situé entre les feuilles, cet élément de construction étant caractérisé en ce que la première feuille constitue la feuille disposée vers l'extérieur du bâtiment après le montage de l'élément de construction et correspond à la feuille disposée vers l'extérieur des vitrages isolants et en ce que la seconde feuille est une feuille colorée disposée vers l'intérieur du bâtiment simulant quant à son impression de luminosité et de coloration, par observation depuis la face extérieure du bâtiment, en coopération avec la feuille disposée vers l'extérieur du bâtiment, l'impression de luminosité et de coloration de l'espace interne fermé par les vitrages isolants.
Si l'espace intermédiaire entre les feuilles est rempli d'air, son épaisseur doit être au minimum de 3 mm. Une épaisseur minimale de l'espace intermédiaire n'est pas prescrite mais il est nécessaire cependant qu'aucun assemblage par collage ou autre ne soit présent entre la seconde feuille ou feuille interne et la première feuille ou feuille externe, pour garantir entre les feuilles interne et externe (la première et la seconde feuille sont désignées ci-après en règle générale par les expressions feuille externe ou feuille interne) à l'intervention de l'espace entre les feuilles, une succession de phases solide-gaz ou air-solide nécessaire à l'obtention des propriétés de réflexion désirées et, par conséquent, une différence d'indice de réfraction entre le premier milieu et le second milieu.
Un mode d'exécution particulièrement préféré de l'invention, qui confère à l'élément de façade les propriétés thermo-isolantes désirées pour l'application sur une façade chaude, se caractérise par une couche isolante d'une faible conduction thermique orientée vers le mur du bâtiment, c'est-à-dire s'appliquant sur la face opposée à l'espace entre les feuilles de la seconde feuille interne opaque. Egalement dans ce mode d'exécution préféré, le problème de l'accumulation de chaleur dans la feuille interne, qui est particulièrement sérieux ici, est résolu en transmettant la chaleur absorbée à la feuille externe, par l'intermédiaire de l'intervalle très étroit entre feuilles.
Selon d'autres modes d'exécution préférés de l'invention, un revêtement thermoréflecteur est prévu, soit sur la surface intérieure de la feuille externe orientée vers l'espace intermédiaire, soit sur la surface extérieure de la feuille interne orientée vers l'espace intermédiaire et ce, en particulier, lorsque les vitrages isolants garnissant les baies des fenêtres sont de construction similaire, si bien qu'on obtient une façade entièrement uniforme qui ne permet plus de déceler une différence entre les baies des fenêtres et les parties des murs.
Un mode d'exécution complémentaire de l'élément de façade précité selon l'invention consiste en un élément utilisable tant pour des façades froides non aérées que pour des façades chaudes, qui, dans la forme de réalisation préférée décrite ci-avant, est caractérisé en ce qu'une couche isolante de verre cellulaire, de mousse synthétique ou autre est appliquée sur la face arrière, c'est-à-dire sur la surface orientée vers le mur du bâtiment, de la feuille interne disposée à une certaine distance derrière la feuille externe, une feuille de finition en métal ou similaire pouvant être prévue le cas échéant pour compléter l'élément de façade. Les propriétés thermo-isolantes résultant de la présence des couches et feuilles supplémentaires posent précisément ici le problème consistant en ce que la chaleur absorbée par la feuille arrière grise simulant l'arrière-plan de l'espace ne peut plus être éliminée. Pour cette raison, il se produit des échauffements intenses de la feuille interne et de la couche isolante reliée à celle-ci, d'une nature telle que des températures de plus de 100°C se manifestent. Ces augmentations élevées de température de la feuille interne ne sont pas tolérables et ce, non seulement en raison des sollicitations mécaniques ainsi provoquées de l'encadrement, mais aussi parce que ceci peut entraîner des gauchissements trop prononcés de la feuille externe et le cas échéant de la feuille interne, qui influencent défavorablement les propriétés de réflexion de l'élément de façade
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très sensibles aux modifications dimensionnelles des vitrages. Il en résulterait que le but recherché, qui est de réaliser une façade uniforme dans laquelle tant les vitrages isolants ou autres comblant les baies des fenêtres que les éléments de façade recouvrant les parties des murs situées entre ces ouvertures procurant la même impression de réflexion à la personne observant le bâtiment, ne serait pas atteint.
La difficulté résultant de ce que la chaleur absorbée par la feuille arrière grise simulant l'arrière-plan de l'espace ne peut plus être éliminée suffisamment rapidement, en raison de la trop faible conductibilité thermique de la couche thermo-isolante située entre la feuille interne et le mur du bâtiment, est palliée, conformément à l'invention, de manière étonnamment efficace, d'une manière entièrement opposée à la solution prévue pour les vitrages isolants et suivie également pour les façades froides selon la demande de brevet DT-OS N° 2141509 citée, en réduisant l'épaisseur de l'espace intermédiaire dans une mesure telle que la chaleur absorbée par la feuille interne ou sa couche colorée puisse être transmise aisément à la feuille externe par conduction thermique, d'où elle est cédée à l'atmosphère ambiante. Alors que pour les vitrages isolants, un espace intermédiaire relativement important est choisi pour réduire ainsi la conductibilité thermique, de même que pour l'élément de façade selon la demande de brevet DT-OS N° 2141509 citée, selon l'invention la distance de la feuille interne à la feuille externe est si réduite, c'est-à-dire que l'espace intermédiaire est si étroit, que la chaleur qui ne peut plus être évacuée vers l'arrière à partir de l'élément de façade en raison de la couche isolante, peut être transmise à la feuille externe par conduction thermique, puis être cédée à l'atmosphère à partir de celle-ci.
Dans l'élément de façade conforme à l'invention, où les feuilles externe et interne sont à une distance l'une de l'autre aussi petite que possible, à savoir à moins de 3 mm, lorsque l'air est présent dans l'espace intermédiaire (en utilisant de l'hélium, par exemple, l'intervalle entre les feuilles peut bien entendu être plus important par suite de la conductivité thermique plus élevée de ce gaz), on obtient que les fenêtres et les parties des murs revêtues des éléments de façade ont la même réflexion vers l'extérieur,
étant donné qu'est disposée sur la surface (orientée vers l'espace intermédiaire) de la feuille externe ou de la feuille interne, une couche réfléchissante qui coïncide avec celle des vitres des fenêtres appartenant à la même façade et qui se trouve, d'une manière essentielle pour l'invention, également sur le même plan que la vitre de fenêtre. Pour rendre aussi uniformes que possible les fenêtres et les parties de façade quant à leur aspect extérieur, pour lequel les propriétés de réflexion identiques des vitres et des éléments de façade ne sont pas suffisantes, la feuille interne est doublée d'une surface colorée grise simulant l'espace derrière la fenêtre, ou est colorée de manière correspondante dans la masse. La couche isolante appliquée sur la face arrière de l'élément de façade permet son utilisation désirée comme élément de façade chaude, les problèmes d'évacuation de chaleur posés étant résolus par l'écart extrêmement petit, prévu conformément à l'invention entre les feuilles externe et interne, écart choisi à l'opposé de ce qui est prévu dans la technique usuelle relative aux vitrages isolants ou autres.
On connaît déjà en réalité des vitrages isolants (demande de brevet publiée DT-OS N° 1496523 de la République fédérale d'Allemagne, brevet N° 2198578 des Etats-Unis d'Amérique),
dans lesquels l'espace intermédiaire est très mince, mais ceci est toutefois conditionné, au point de vue de la construction, par le fait que les vitres sont soudées directement l'une à l'autre dans la zone périphérique. Des publications précitées, on ne peut retirer aucune indication pour les buts poursuivis par la présente invention, en ce sens que, délibérément et contrairement à la tendance existant en général pour les vitres thermoréflectrices qui consiste à former un espace intermédiaire très épais pour augmenter l'isolation thermique, on s'efforce, dans l'invention, de rendre cet espace aussi petit que possible, afin que compte tenu du problème particulier que l'invention cherche à résoudre, à savoir: éliminer un échauffement démesuré de la feuille interne dans un élément de façade chaude muni d'une couche isolante appliquée sur sa face arrière, on rende possible la transmission de la chaleur de la feuille arrrière absorbante à la feuille externe.
Pareillement, une autre unité de vitrage connue (brevet britannique N° 839753) dans laquelle est prévue, à une certaine distance derrière une vitre externe dotée d'un revêtement thermoréflecteur, une couche isolante supplémentaire orientée ici vers l'espace intermédiaire et se composant, par exemple, d'une matière synthétique renforcée à la fibre de verre, d'un tissu ou autre, n'a apporté aucune indication qui permette de modifier ultérieurement le vitrage selon la demande de brevet N° 2141509 précitée, de la manière prévue conformément à l'invention, en un élément de façade chaude doté de propriétés de réflexion désirées, en ce sens qu'une couche isolante est appliquée sur la face arrière de la feuille interne et que délibérément l'intervalle entre les feuilles est aussi réduit que possible pour éliminer les problèmes d'absorption de chaleur.
L'homme de l'art ne peut pas non plus retirer un enseignement pour les buts poursuivis par l'invention de la demande de brevet publiée DT-AS N° 1777793 de la République fédérale d'Allemagne car, en ce qui concerne l'élément de façade qui y est décrit, la surface intérieure de la feuille de verre externe est émaillée pour la réflexion thermique. On a constaté qu'avec de tels éléments de façade où n'est donc prévue, sur la face arrière de la feuille externe, aucune succession de phases et de différence d'indice de réfraction résultant d'une transition solide/air, les propriétés de réflexion des vitrages isolants connus, en particulier ceux munis d'un revêtement métallique thermoréflecteur, laissant toutefois passer un rayonnement visible, ne peuvent pas être simulées. En outre, le remplissage thermiquement isolant de l'élément de façade mentionné à la demande de brevet DT-AS N° 1177893 précitée est en contact direct avec la feuille externe, et de même dans l'élément de parement selon le modèle d'utilité N° 1793094 de la République fédérale d'Allemagne, si bien que les problèmes spécifiques à l'invention, consistant à transmettre la chaleur absorbée par la feuille interne disposée à une certaine distance de la feuille externe, ne peuvent pas se poser.
Le brevet N° 1088691 de la République fédérale d'Allemagne propose, pour éliminer la barrière thermique entre les feuilles de l'élément de parement qui y est décrit, de prévoir, d'une façon entièrement contraire aux buts poursuivis par l'invention, un grand intervalle rempli d'air d'une largeur de 2 à 3 cm, pour rendre possible une forte circulation de convection. Alors qu'il en résulte ainsi un élément de façade peu maniable et d'une grande épaisseur, l'invention propose au contraire de rendre possible la transmission de la chaleur à la feuille externe par une mesure consistant à prévoir un espace intermédiaire particulièrement étroit entre les feuilles, ce qui est absolument à l'opposé du brevet précité DT-PS N° 1088691. Le modèle d'utilité N° 1744162 de la République fédérale d'Allemagne propose finalement des éléments de façade dans lesquels la feuille interne est thermo-isolante, mais où les feuilles externe et interne se situent à une grande distance l'une de l'autre, en vue d'exercer une isolation thermique, alors qu'en ce qui concerne l'invention, contrairement à ceci, une forte conduction thermique de l'intervalle entre les feuilles est recherchée et atteinte.
Dans le cadre des principes de l'invention, il est possible également de remplir l'intérieur de l'élément de façade d'un gaz moins thermoconducteur que l'air, en particulier un gaz lourd, de façon que l'épaisseur de l'élément de façade puisse être considérablement réduite, tout en maintenant une isolation thermique satisfaisante (élément de façade chaude). Dans ce cas, l'épaisseur de l'espace intermédiaire entre les feuilles doit naturellement être proportionnellement plus réduite. Comme gaz dont la conduction thermique est plus réduite que l'air, on peut utiliser, par exemple, le Fréon, le CO2 ou le SFè. La transmission de chaleur peut être
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considérablement réduite, en laissant inchangée l'épaisseur de l'élément de façade, lorsque le gaz lourd remplit les vides de la couche isolante, ainsi que les espaces intermédiaires entre celle-ci et la feuille de finition arrière et occupe ainsi un volume considérable.
L'élément de construction en forme de panneau de l'invention, désigné dans la description par l'expression abrégée «élément de façade», peut bien entendu être non seulement utilisé dans les constructions comme parement de façade extérieure, mais le principe de l'invention s'applique aussi, de manière générale, à toutes les parties des murs situées entre les baies des fenêtres, comme c'est par exemple le cas pour des salles d'automation ou des cabines de ponts roulants dans les installations de production industrielle à chaud ou, d'autre part, en architecture intérieure, pour lesquelles on souhaite que les fenêtres et les murs aient les mêmes propriétés de réflexion. Par conséquent, le terme «feuille externe» s'applique toujours à la feuille de l'élément de façade éloignée du mur, c'est-à-dire orientée vers la personne observant la construction. Cette face de la construction ou similaire est désignée également ci-après par l'expression «face extérieure de la construction» sans que ceci n'implique une limitation aux murs de la construction ou du bâtiment.
Une autre possibilité d'utiliser l'élément de construction en forme de panneau de l'invention comme un élément de façade chaude est obtenue, selon un autre mode d'exécution préféré de l'invention, par le fait que la couche isolante est constituée d'un espace rempli de gaz, compris entre la seconde feuille et la feuille de finition et est divisée en espaces partiels par au moins un espace intermédiaire parallèle à la seconde feuille et à la feuille de finition.
Dans ce mode d'exécution de l'invention, l'idée essentielle consiste, en d'autres mots, tout en utilisant la transmission satisfaisante obtenue conformément à l'invention de la chaleur absorbée par la couche isolante ou la feuille interne vers la face extérieure, à augmenter l'isolation thermique que l'on peut obtenir, rapportée à l'épaisseur de la couche isolante, par l'emploi en lieu et place d'une couche isolante homogène d'un «panneau sandwich», formé d'espaces partiels remplis de gaz, ainsi que de parois intermédiaires séparant ces espaces partiels les uns des autres. Au surplus, selon des modes d'exécution préférés, il est prévu que la couche isolante comprenne 2, 3 ou 4 parois intermédiaires chacune d'une épaisseur de 1 mm au maximum, avec un nombre correspondant d'espaces partiels remplis de gaz.
Au reste, on a constaté que la mesure consistant à maintenir aussi étroit que possible l'intervalle rempli de gaz entre la feuille externe et la feuille interne, a non seulement pour effet d'éliminer réchauffement trop prononcé de la feuille interne ou de la couche isolante par l'énergie solaire absorbée par celle-ci, mais aussi de maintenir optimalement petite la transmission d'énergie solaire par l'élément de façade. Ceci résulte du fait que la résistance à la transmission thermique de la feuille interne opaque, absorbant le reste d'énergie solaire transmis jusqu'à l'atmosphère environnante, doit être aussi petite que possible par rapport à la résistance à la transmission thermique de la feuille interne jusqu'au mur du bâtiment, pour maintenir aussi basse que possible, de la manière décrite, la transmission de chaleur par l'élément de façade. Ceci peut être illustré par la comparaison suivante:
On suppose une plaque de parement d'une valeur k de 0,6 kcal/m2/h°C, c'est-à-dire l/k = 1,67 m2/h°C/kcal. La résistance thermique d'un vitrage isolant rempli d'air et revêtu d'or, et où est prévu un espace intermédiaire de 9 mm, est d'environ 0,46 m2/h/°C/kcal, tandis que celle d'un vitrage de ce type dont l'espace intermédiaire est de 3 mm, est de 0,19 m2/h/°C/kcal. Il s'ensuit qu'un élément de façade où l'épaisseur de l'espace intermédiaire rempli de gaz est de 9 mm laisse passer, dans l'espace interne, 100.0,46/1,67 = 27,6% de l'énergie absorbée par la feuille interne opaque ou la couche isolante, tandis que la valeur correspondante d'un élément de façade, où la largeur de l'espace intermédiaire n'est que de 3 mm, est de 100.0,19/1,67= 11,3%. Cette différence résulte, par exemple pour une façade où le rapport de la surface des parements et des fenêtres est de 1/1, en une augmentation de la transmission d'énergie des vitres des fenêtres, de 27,6 à 11,3, c'est-à-dire égale à 16% environ.
Dans ces conditions, il est particulièrement intéressant de choisir, autant que possible, une épaisseur d'espace intermédiaire inférieure à 3 mm. Ceci est obtenu de préférence en utilisant des éléments de façade munis de structure de liaison périphérique. Il faut observer que les éléments de façade où la feuille disposée vers l'extérieur du bâtiment se compose d'une simple feuille réfléchissante sont naturellement avantageux en ce qui concerne la transmission de l'énergie solaire, comme c'est du reste aussi le cas par rapport à un panneau de façade d'aluminium d'une faible réflexion.
Il est recommandé en particulier de réaliser les parois intermédiaires de telle sorte qu'elles soient thermoréflectrices sur chacune de leurs faces, en utilisant notamment, comme âme des feuilles de matière plastique ou autres recouvertes de part et d'autre d'une feuille métallique thermoréflectrice, ou en agissant de façon que les parois intermédiaires soient formées entièrement d'une feuille métallique tendue, par exemple, une feuille d'aluminium ou autre. Si l'âme des minces parois intermédiaires, qui est recouverte sur chacune de ses faces par des feuilles d'aluminium, est du type ignifuge, par exemple par l'emploi d'amiante, d'une matière endothermique ou autre, l'élément de façade peut aussi être utilisé en général comme revêtement ou paroi intermédiaire ignifuge.
Une forme d'exécution particulièrement préférée de l'invention consiste, au surplus, à remplir les espaces partiels d'un gaz d'une faible conductivité thermique. Il peut être prévu ici de sceller d'une manière étanche au gaz, par rapport à la couche isolante, l'intervalle rempli de gaz compris entre les feuilles interne et externe.
Dans la forme de réalisation préférée, citée ci-dessus, par laquelle on augmente le pouvoir isolant de la couche isolante, l'idée qui est à la base de l'invention réside dans le fait que l'espace intermédiaire entre la feuille interne disposée à une courte distance derrière la feuille externe et la feuille de finition terminant l'élément de façade par rapport au mur du bâtiment, est rempli d'un gaz d'une faible conductivité thermique, en particulier un gaz lourd, et est divisé par plusieurs parois intermédiaires, minces et thermoréfléchissantes, par exemple des parois intermédiaires formées d'une feuille d'aluminium tendue ou d'une autre matière recouverte d'une feuille d'aluminium en espaces partiels tellement petits que le transport de chaleur par le gaz remplissant cet espace intermédiaire formant la couche isolante, ne s'effectue plus que par conduction, tout en supprimant la convection. Comme la feuille métallique utilisée de préférence, en particulier la feuille d'aluminium, interrompt presque entièrement le transfert par rayonnement entre les différentes parois intermédiaires, il en résulte des espaces partiels d'une haute résistance à la transmission de chaleur. Si on utilise par exemple du SFö comme gaz de remplissage, on obtient, pour des distances entre les parois intermédiaires de l'ordre de 1 à 5 mm, des résistances à la transmission de chaleur par millimètre d'espace intermédiaire d'environ 0,08 m2/h°C/kcal (sans convection).
D'après différentes publications (brevet US-PS N° 1988664 des Etats-Unis d'Amérique, demandes de brevet publiées DT-OS N° 1509602 et DT-OS N° 2263353 de la République fédérale d'Allemagne), on sait déjà en réalité que par la division des espaces, on parvient à exclure les influences de la convection, mais le spécialiste ne peut déduire de ces publications aucune indication pour évacuer vers l'extérieur d'une manière satisfaisante la chaleur accumulée dans la feuille interne ou couche isolante des éléments de façade, améliorer les propriétés de transfert thermique de la couche isolante de la façon prévue conformément à l'invention et réaliser ainsi un élément de construction destiné à de nombreux usages, convenant comme élément de façade
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chaude, qui peut être absolument ignifuge en réalisant de manière correspondante les parois intermédiaires de la couche d'isolation.
Il faut encore souligner que l'épaisseur des espaces partiels de la couche isolante, ainsi que leur nombre total, et par conséquent le nombre des parois intermédiaires, doivent être optimalisés en tenant compte de deux points de vue: d'une part, la somme des épaisseurs des espaces partiels ne doit pas être trop grande en raison de «l'effet de pompage» prévisible et, d'autre part, il faut considérer que la résistance à la transmission de chaleur, rapportée à l'épaisseur des espaces partiels, s'accroît avec la diminution de la largeur des espaces partiels. De l'effet cité en dernier lieu, on pourrait penser qu'il est évident de rendre aussi étroits que possible les espaces partiels, car la convection du gaz de remplissage dans chaque espace partiel diminue encore en fonction de la réduction de la largeur des espaces partiels. Toutefois, le nombre de parois intermédiaires et dès lors l'épaisseur de l'élément de façade entier augmente pour cette raison, à moins que ne soient utilisées, tel que ceci peut être prévu conformément à l'invention, des feuilles tendues d'une épaisseur aussi petite que possible comme parois intermédiaires. En mesurant les résistances à la transmission de chaleur en fonction de l'épaisseur des espaces partiels et de leur nombre, ainsi que de l'effet de pompage d'un élément de façade dont la feuille de finition orientée vers le bâtiment peut être, conformément à l'invention, de préférence une tôle métallique d'une épaisseur de 1 mm, par exemple une tôle d'aluminium, ces effets peuvent toutefois être directement réglés pour atteindre l'optimalisation désirée.
D'autres modes d'exécution préférés de l'invention, en particulier ceux relatifs aux structures de liaison périphérique de l'élément de façade, sont donnés ci-après.
Les caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description ci-après, dans laquelle différents exemples de réalisation d'élément de construction en forme de panneau ou élément de façade conforme à l'invention sont décrits en détail en se référant aux dessins schématiques annexés. Dans les dessins:
la fig. 1 est une vue en coupe, établie perpendiculairement à la surface des feuilles, d'un premier exemple de réalisation d'un élément de façade conforme à l'invention;
la fig. 2 est une représentation, semblable à celle de la fig. 1, d'un autre exemple de réalisation ;
les fig. 3 à 6 sont également des vues en coupe de différents types d'assemblage des feuilles interne et externe d'un élément de façade en forme de panneau, conformes à l'invention;
les fig. 7 et 8 sont également des vues en coupe schématiques de différents exemples de réalisation de la forme de l'encadrement d'un élément de façade conforme à l'invention;
la fig. 9 est une coupe de la zone de l'encadrement d'un autre exemple de réalisation d'un élément de façade conforme à l'invention, coupe réalisée perpendiculairement à la surface des feuilles; et les fig. 10 à 14 sont des coupes, similaires à celle de la fig. 9, d'autres exemples de réalisation, où la couche isolante appliquée n'est pas représentée.
Dans l'exemple de réalisation de la fig. 1 reproduisant un élément de façade chaude en forme de panneau, conforme à l'invention, une feuille externe 10 orientée, après montage de l'élément de façade, vers la face extérieure du bâtiment, c'est-à-dire vers la personne observant celui-ci, et qui est une feuille de verre au silicate dans l'exemple de réalisation représenté, est garnie, sur sa surface intérieure orientée vers le mur non représenté du bâtiment, d'un revêtement thermoréflecteur 12 d'un type connu, par exemple une couche de métallisation, une couche d'oxyde métallique ou similaire déposée par la voie pyrolitique. Tout en formant un espace intermédiaire 14 rempli d'air, on a disposé une feuille interne 16 à une certaine distance derrière la feuille 10. La feuille interne 16 se compose également d'une feuille de verre de silicate dans l'exemple de réalisation représenté à la fig. 1 et est munie d'une couche colorée 18 sur sa surface intérieure opposée à l'espace intermédiaire 14, orientée vers le mur non représenté du bâtiment. La couche colorée 18, dont est doublée la feuille interne 16, a une luminosité et coloration, en substance une teinte grise, telle que l'impression de luminosité et de coloration d'un espace interne fermé par un vitrage isolant recouvrant une baie de fenêtre voisine de l'élément de façade, après montage sur un mur extérieur du bâtiment, soit simulée. A la plaque interne 16 et à la couche colorée 18 déposée sur celle-ci, on a relié une couche isolante 20 qui peut se composer, par exemple, d'une mousse synthétique, de verre cellulaire ou autre. Bien entendu, il est possible d'utiliser également, en lieu et place d'une feuille interne transparente 16 doublée de la couche colorante 18, une feuille interne colorée dans la masse d'une valeur de luminosité et coloration désirée. Il n'est pas non plus nécessaire que la feuille interne 16 se compose de verre de silicate, une autre matière pouvant être prévue. On peut aussi envisager de remplacer la feuille interne 16, la couche colorée 18 et la couche isolante 20, dans l'exemple de réalisation de la fig. 1, par une seule feuille de verre cellulaire gris ou autre.
Tel que ceci peut être expliqué aisément à l'aide de l'exemple de réalisation de la fig. 1, il est essentiel pour l'invention que le panneau formé de la feuille externe 10, du revêtement thermoréflecteur 12, de l'espace intermédiaire 14 et de la feuille interne 16, ainsi que la couche colorée 18, présente, en l'observant à partir de la face extérieure, tant à l'égard du pouvoir de réflexion qu'en ce qui concerne l'impression de coloration, une réflexion identique à celle des vitrages isolants dont sont garnies les baies des fenêtres du mur du bâtiment. On n'obtient donc une vue extérieure du bâtiment entièrement uniforme, désirée au point de vue de l'archi-tectonique, que de cette manière.
A cet effet, non seulement il est d'une importance décisive que le revêtement thermoréflecteur 12 soit appliqué de la même façon que celle des vitrages isolants utilisés, c'est-à-dire, dans l'exemple de réalisation représenté, sur la face intérieure de la feuille externe 10 orientée vers l'espace intermédiaire 14, mais aussi que la feuille interne 16, qui peut être colorée dans la masse ou doublée de la couche colorée grise 18 (la couche colorée 18 peut bien entendu être appliquée également sur la surface externe de la feuille interne 16 orientée vers l'espace intermédiaire 14), soit choisie, en ce qui concerne l'impression de luminosité et de coloration conférée par la teinte grise correspondante, de façon que l'espace interne visible par les baies des fenêtres ou par les vitrages isolants recouvrant celles-ci, soit simulé. Cette teinte grise a toutefois pour effet que le rayonnement solaire traversant le revêtement thermoréflecteur 12 appliqué sur la face extérieure transparente 10 cède son énergie thermique restante en substance à l'ensemble 16,18 et 20 qui s'échauffe ainsi fortement par suite de l'absorption qui se produit. La chaleur absorbée ne peut pas être cédée d'une manière suffisamment rapide au mur du bâtiment par l'intermédiaire de la couche isolante 20 prévue. Pour cette raison, il convient en s'écartant de la pratique en usage dans les vitrages isolants pour lesquels on s'efforce normalement de choisir un espace intermédiaire 14 relativement important en vue d'augmenter les caractéristiques d'isolation thermique du vitrage isolant, de ne conférer à l'espace intermédiaire 14 qu'une largeur de 3 mm au maximum, à savoir de 1 mm dans l'exemple de réalisation représenté. Ainsi, la chaleur absorbée par la feuille interne 14 ou la couche colorée 18 et la couche isolante 20,
laquelle peut d'ailleurs conduire à un échauffement de plus de 100°C, tel que des essais l'ont montré, peut être cédée de manière surprenante à la feuille externe 10 qui peut ensuite céder aisément cette chaleur à l'atmosphère ambiante. On empêche ainsi que de fortes variations de volume, que l'on observerait autrement, de l'espace intermédiaire 14, ainsi que de fortes différences des dilatations des feuilles 10 et 16 échauffées différemment, se produisent. De cette façon, ne peuvent intervenir ni des sollicitations mécaniques extrêmement importantes de l'encadrement reliant les feuilles 10 et 16, ni de fortes déformations de ces feuilles 10 et 16,
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lesquelles conduiraient d'ailleurs à de fortes distorsions et modifications locales de la réflexion, ce qui rendrait vain le but recherché conformément à l'invention, consistant à obtenir un aspect uniforme de la façade.
Dans l'exemple de réalisation de la fig. 2, le revêtement thermoréflecteur 12 est disposé, conformément aux exigences imposées aux vitrages isolants utilisés pour combler les baies des fenêtres, sur la surface externe (orientée vers l'espace intermédiaire 14) de la feuille interne 16 se composant ici d'une feuille de verre de silicate. Une couche colorée grise 18 du type déjà mentionné est de nouveau appliquée ici sur la surface intérieure de la feuille interne 16 orientée vers le mur du bâtiment. La couche isolante 20, ainsi que finalement la feuille de finition 22 tournée vers le mur du bâtiment et qui peut se composer le cas échéant d'une tôle métallique ou analogue, sont solidarisées à la couche colorée 18.
On a constaté de manière surprenante qu'en dépit de la faible distance entre les feuilles 10 et 16, c'est-à-dire malgré la faible épaisseur de l'espace intermédiaire 14 qui est au maximum de 3 mm, de préférence 1 mm, des contacts entre les feuilles 10 et 16 dus à des erreurs de manipulation ou autres ne peuvent s'établir ni au cours de la fabrication ni à l'état monté, de sorte qu'une détérioration du revêtement thermoréflecteur 12 est exclue. Pareillement, de larges variations des conditions de pression et de température ou une forte sollicitation mécanique des surfaces de l'élément de façade après l'achèvement ne conduisent pas à des contacts entre les feuilles.
Les problèmes que pose en soi l'assemblage des feuilles 10 et 16 en maintenant la faible épaisseur, prévue conformément à l'invention, de l'espace intermédiaire 14, peuvent être résolus de différentes façons, comme représenté aux fig. 3 à 6, d'autres détails indiqués aux fig. 1 et 2, en particulier la couche colorée, ainsi que la couche isolante et le revêtement thermoréflecteur étant omis.
Dans l'exemple de réalisation de la fig. 3, les feuilles 10 et 16 sont solidarisées entre elles par un profilé en U 24, qui est collé ou soudé en 26 et 28 sur les feuilles 10 et 16. Un agent de dessiccation 27, tel qu'il est connu pour les vitres isolantes, se trouve dans l'espace intermédiaire 14. L'agent de dessiccation peut être enrobé le cas échéant dans une masse butylique ou autre.
Dans l'exemple de réalisation de la fig. 4, on utilise une baguette de bordure 30, se composant d'une matière plastique, métallique ou autre et qui est solidarisée aux feuilles 10 et 16 au moyen d'une couche de colle 32.
La fig. 5 reproduit un autre exemple de réalisation où une couche de colle 34 est disposée à la périphérie par rapport à un agent de dessiccation 27 dans la zone d'encadrement de l'espace intermédiaire 14.
Finalement, la fig. 6 reproduit un exemple de réalisation où les feuilles 10 et 12 sont soudées directement l'une à l'autre à l'aide d'une couche de soudure 36.
Il est essentiel que la largeur de l'espace intermédiaire 14 soit, dans tous les cas, suffisamment petite pour que la chaleur absorbée par la feuille interne brute 16 ou la couche colorée 18 et la couche isolante 20, puisse être renvoyée vers la feuille externe 10.
U faut noter que, bien entendu, non seulement la feuille externe 10, mais aussi la feuille interne 16 peuvent se composer le cas échéant d'une autre matière que du verre de silicate. Ceci se justifie en particulier pour la feuille interne 16 au cas où le revêtement thermoréflecteur 12 est appliqué sur la surface intérieure de la feuille externe 10 orientée vers l'espace intermédiaire 14, de la manière visible à la fig. 1, l'application du revêtement thermoréflecteur 12 étant naturellement axée sur les exigences imposées aux vitrages isolants utilisés pour garnir les baies des fenêtres de la façade.
Par adaptation aux vitrages isolants utilisés — il peut s'agir ici le cas échéant de vitres de verre simple classiques — tant la feuille externe 10 que la feuille interne 16 peuvent se composer naturellement le cas échéant, en déhors du verre clair de silicate, également d'autres types de verre, en particulier un verre coloré dans la masse. Par adaptation à la conception des vitres de verre recouvrant les baies des fenêtres, tant la feuille externe 10 que la feuille interne 16 peuvent être dotées le cas échéant d'autres couches non prévues sur les vitres des fenêtres, mais qui peuvent ne pas influencer la réflexion pour obtenir une impression de façade uniforme. Pareillement, des vitres de verre trempé où des laminés verre/matière synthétique peuvent être également utilisés tant pour la feuille externe 10 que, le cas échéant, pour la feuille interne 16. La couche 18 simulant l'arrière-plan de la pièce peut finalement se composer également d'une feuille appropriée, au lieu d'une peinture colorante ou analogue.
En outre, il peut être prévu de remplir l'espace intermédiaire 14, pour réduire supplémentairement, comme recherché conformément à l'invention, la résistance à la conduction thermique entre les feuilles 10 et 16, d'un gaz conduisant mieux la chaleur que l'air. Un exemple d'un gaz de ce type est l'hélium dont la conductivité thermique est supérieure à celle de l'air d'un facteur 5,76 à 25° C. Dans ce cas, l'espace intermédiaire peut naturellement être plus épais que dans le cas de l'air et ce, en proportion des conductivités thermiques.
Pour l'assemblage des encadrements, d'autres solutions que celles représentées aux fig. 3 et 6 sont bien sûr possibles également. Ainsi, la fig. 7 reproduit une forme de construction dans laquelle la feuille de finition 22 est une tôle métallique repliée vers l'extérieur, c'est-à-dire dans la direction de la feuille externe 10, et qui forme ainsi une bride 38 située parallèlement à la zone de bord de cette feuille. L'agent de dessiccation 27 se trouve ici dans un intercalaire 40 qui est disposé entre la bride 38 et la zone du bord de la feuille externe 10 qui est plus grande que la feuille interne 16. La bride 38, l'intercalaire 40 et la feuille externe 10 sont reliés les uns aux autres par une couche de colle 34 de la manière représentée et connue en soi dans les vitrages isolants.
L'exemple de réalisation de la fig. 8 se différencie de celui de la fig. 7 par le fait que la bride 38 de la tôle métallique 22 est solidarisée au bord de la feuille externe 10, directement au moyen d'une couche de colle. Bien entendu, une jonction par soudure peut aussi être prévue au lieu de colle. La surface périphérique externe de la couche isolante 20, éloignée de la feuille interne 16, est dotée d'une surface chanfreinée 42, si bien qu'il en résulte, entre la tôle métallique 22 et la surface chanfreinée 42, un espace intermédiaire dans lequel se trouve l'agent de dessiccation 27 enrobé dans l'intercalaire 40.
La fixation de la feuille interne 16 n'est pas représentée dans l'exemple de réalisation des fig. 7 et 8. On dispose pour cette fixation de plusieurs solutions, par exemple, au moyen d'une colle déposée sur le bord ou à l'aide d'un profilé d'encadrement qui s'applique sur l'intercalaire 40 — représenté à la fig. 7 — ou sur la tôle métallique 22 (fig. 8). Pareillement, une couche de colle peut éventuellement être prévue entre la couche isolante 20 et la feuille interne doublée de la couche d'absorption 18. En s'écartant de la réalisation représentée aux fig. 7 et 8, un étroit espace intermédiaire rempli d'air pourrait aussi être présent bien entendu entre la couche 18 et la couche isolante 20, de ce fait le problème résolu par l'invention, consistant à évacuer la chaleur absorbée par la feuille interne 16, serait encore simplifié, de sorte que le principe de l'invention qui est de donner une largeur très étroite à l'espace intermédiaire 14, d'une façon entièrement opposée aux vitrages isolants classiques, serait encore particulièrement respecté.
La jonction entre la tôle métallique 22 et la feuille externe 10 représentée aux fig. 7 et 8 pourrait se faire, tout en évitant le coude de la tôle métallique 22, en reliant la feuille externe 10,
ainsi que la tôle métallique 22 par un large intercalaire 40, correspondant à leur distance réciproque et qui pourrait être collé ou soudé le cas échéant sur la feuille externe 10, ainsi que sur la tôle métallique 22. Cet intercalaire pourrait aussi comprendre les éléments nécessaires, tels que des écrous ou similaire, pour rece5
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voir et fixer la feuille interne 16, ainsi que, le cas échéant, la couche isolante 20.
Il est particulièrement avantageux que la couche isolante 20 soit comprise dans l'espace intermédiaire fermé d'une manière étanche à l'air, car ceci offre la possibilité d'utiliser également des matériaux isolants sensibles à l'humidité. On pourrait aussi envisager d'enrober l'agent de dessiccation 27, en une quantité quelconque, dans la couche isolante 20. Il en résulterait la possibilité d'introduire considérablement plus d'agent de dessiccation dans l'espace intermédiaire qu'autrement, si bien que la longévité de l'élément de façade pourrait être fortement prolongée.
La feuille de finition 22 peut éventuellement être munie, bien que ceci ne soit pas représenté au dessin, de saillies et d'évide-ments complémentaires qui offrent la possibilité de fixer les différents éléments de façade sur le mur du bâtiment au moyen d'organes de fixation appropriés, tels que des vis ou autres, après quoi un autre élément de façade peut être posé jointivement après l'application de l'élément de façade précédent. Simultanément, la périphérie extérieure de la feuille de fermeture 22 avancerait au moins dans la zone des saillies, au-delà de la périphérie de la feuille externe 10, pour rendre possible ainsi l'utilisation aisée d'outils de fixation.
Dans l'exemple de réalisation de la fig. 9, où est représenté un élément de façade en forme de panneau, conforme à l'invention, une feuille externe 10 orientée, après montage de l'élément de façade, vers la face extérieure du bâtiment, c'est-à-dire visible en observant ce dernier, et qui est une feuille de verre de silicate dans l'exemple de réalisation représenté, est garnie, sur sa surface interne orientée vers le mur non représenté du bâtiment, d'un revêtement thermoréflecteur également non représenté, d'un type connu, par exemple une couche de métallisation, une couche d'oxyde métallique appliquée par la voie pyrolytique ou analogue. Une feuille interne 16 est disposée à une certaine distance derrière la feuille externe 10, tout en formant un espace intermédiaire 14 rempli d'air. Dans l'exemple de réalisation reproduit à la fig. 9, la feuille interne 16 se compose également d'une feuille de verre de silicate et est adjacente, par sa face éloignée de l'espace intermédiaire 14, à une couche isolante dont la conception est décrite en détail ci-après. Une feuille de finition 22, dont la forme est celle d'une tôle d'aluminium d'une épaisseur de 1 mm, est posée sur la face de la couche isolante 20 orientée vers le mur du bâtiment et opposée à la feuille interne 16. La feuille interne 16, dont les dimensions extérieures sont plus petites, dans tous les exemples de réalisation représentés aux fig. 9 et suivantes, que celles de la feuille externe 10, est reliée (à la fig. 9) par une couche de colle 34, d'une part, à la feuille externe 10 et, d'autre part, à un intercalaire trapézoïdal qui est de nouveau solidarisé par la couche de colle 34, avec la feuille de finition 22.
Comme on peut le voir à la fig. 9, la couche isolante 20 se compose de plusieurs espaces partiels 43 remplis d'un gaz moins thermoconducteur que l'air, par exemple du SFô, et séparés les uns des autres par des parois intermédiaires 41. Ces parois intermédiaires 41 peuvent permettre le cas échéant une égalisation de la pression du gaz entre les différents espaces partiels 43, mais peuvent aussi, comme le montre la fig. 9, se raccorder jointivement à l'intercalaire 40. Si, tel que ceci peut être prévu dans un exemple de réalisation préféré de l'invention, au moins l'espace partiel adjacent à la feuille interne 22 est fermé d'une manière étanche aux gaz par rapport aux espaces partiels restants et est en liaison, de son côté, avec l'atmosphère ambiante, «l'effet de pompage» connu en soi peut être compensé sans déformation de la feuille de finition 22, et même sans déformation des vitres 10 et 16, en ce sens que l'espace partiel voisin de la feuille de finition 22 permet un cintrage de la paroi intermédiaire 41 qui ferme cet espace par rapport aux autres espaces partiels, la paroi intermédiaire 41 pouvant se composer d'une feuille élastique en rendant possible ainsi la dilatation en volume des espaces partiels voisins de la feuille interne 16 thermo-absorbante.
Dans l'exemple de réalisation représenté à la fig. 9, les minces parois intermédiaires 41, recouvertes d'une feuille d'aluminium, interrompant toute convection dans la couche isolante 20 et exerçant un effet de thermoréflexion, ont une épaisseur de 1 mm chacune, tandis que les espaces partiels 43 ont chacun une épaisseur de 3,3 mm. L'espace intermédiaire 14 entre la feuille externe 10 et la feuille interne 16 communique, par l'intermédiaire de l'ouverture d'égalisation 44, comme représenté dans l'exemple de réalisation, avec l'espace intermédiaire formant la couche isolante 20, compris entre la feuille interne 16 et la feuille de finition 22, de sorte que la largeur de l'espace intermédiaire 14 doit être déterminée en conformité avec les exigences du gaz lourd.
L'exemple de réalisation reproduit à la fig. 10, où la conception interne de la couche isolante 20 n'est pas représentée en détail, de même que dans les exemples de réalisation reproduits aux fig. 11 à 14, se différencie de l'exemple de la fig. 9 en ce sens que l'intercalaire trapézoïdal 40 couvre tant la couche isolante que la feuille interne 16 et est relié directement à la feuille externe 10, ainsi qu'à la feuille interne 22 se composant d'une tôle métallique d'une épaisseur de 1 mm, par la couche de colle 34. La feuille interne 16 est reliée dans ce cas, de manière étanche aux gaz, à la feuille externe 10 par une couche de soudure 36, c'est-à-dire qu'elle ne communique pas avec la couche isolante 20, de sorte qu'il est possible, par exemple, entre la feuille externe 10 et la feuille interne 16, dès lors dans l'espace intermédiaire 14, de prévoir un gaz d'une haute conductivité favorisant l'évacuation de la chaleur vers l'extérieur, tandis qu'un gaz d'une faible conductivité thermique, tel que du Fréon, du CO2, du SFô ou similaire, est utilisé dans la couche isolante 20.
A la fig. 11, la feuille de finition 22 est coudée dans la direction de la feuille externe 10 et comprend une bride 38 reliée à son tour à la feuille externe 10 par l'intercalaire 40. L'exemple de réalisation représenté à la fig. 12 se différencie du précédent par le fait que l'intercalaire 40 n'est pas relié directement à la feuille externe 10, mais couvre exclusivement la couche isolante 20 et est en liaison avec la feuille interne 16.
Aux fig. 13 et 14, on a représenté des exemples de réalisation dans lesquels aucun intercalaire 40 n'est utilisé, comme dans les exemples de réalisation des fig. 1 à 4, mais où la bride 38 de la tôle métallique formant la feuille de fermeture 22 est reliée directement (fig. 13) à la feuille externe 10 ou (fig. 14) à la feuille interne 16, notamment par soudage (36) ou collage (34). Au reste, des jonctions par soudure ou colle peuvent être utilisées à volonté de la manière décrite ci-dessus pour l'assemblage de l'intercalaire, de la feuille de finition, de la feuille interne et de la feuille externe.
Dans tous les exemples de réalisation représentés, la couche isolante 20 peut bien entendu comprendre également moins ou plus de trois parois intermédiaires 41 et par conséquent un nombre supérieur ou inférieur d'espaces partiels 43. Il faut aussi observer que les types de forme d'encadrement de l'élément de façade représentés aux fig. 11 à 14 peuvent aussi être utilisés en particulier lorsque la couche isolante 20 n'est pas de la conception indiquée à la fig. 1, mais se compose d'une matière dimension-nellement stable.
Le mode d'action de la réalisation de la couche isolante 20, représentée en détail à la fig. 9, résulte de la considération ci-après :
Comme déjà indiqué, l'espace intermédiaire compris entre la feuille de finition 22 et la feuille interne 16 disposée directement derrière la feuille externe 10, en laissant subsister un espace intermédiaire 14 très étroit, est rempli d'un gaz d'une faible conductivité thermique (SFô). Les parois intermédiaires 41 qui sont toutes minces, c'est-à-dire qu'elles ont effectivement chacune une épaisseur de 1 mm, sont revêtues d'une feuille d'aluminium, de façon que le transport de la chaleur par le gaz de remplissage des espaces partiels 43 ne se produise encore que par conduction thermique, tout en supprimant la convection. Comme les feuilles
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d'aluminium interrompent presque entièrement l'échange de rayonnement entre les parois intermédiaires, les espaces partiels ont chacun une haute résistance à la transmission de chaleur. Si, comme dans l'exemple de réalisation représenté, du SFß est utilisé comme gaz de remplissage, il en résulte, pour des distances de 1 à s 5 mm entre les parois intermédiaires 41, des résistances à la transmission de chaleur par millimètre d'épaisseur de l'espace partiel d'environ 0,08 m2/h°C/kcal (sans convection).
Dans l'exemple de réalisation représenté à la fig. 9, la distance de la feuille externe 10 à la feuille interne 16, soit l'épaisseur de io l'espace intermédiaire 14, est de 1 mm. L'intercalaire 40 a une épaisseur de 16 mm, perpendiculairement au plan des feuilles 10 et 16. Pour la résistance entière à la transmission de chaleur, on obtient:
4-3,3 mm-4-0,292= 1,17 m2-h-°C/kcal 1-1,0 mm-1-0,095 = 0,095 m2-h-°C/kcal Surfaces extérieures à l'air 0,21
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Il s'ensuit que k=0,68 kcal/m2/h°C, les résistances à la transmission de chaleur de toutes les parois étant négligeables. Il faut observer que l'espace intermédiaire 14 qui, dans l'exemple de réalisation de la fig. 9, est rempli du même gaz que celui des espaces partiels 43, devrait bien entendu être inclus dans le calcul. Dans d'autres exemples de réalisation où l'espace intermédiaire 14 est isolé d'une manière étanche aux gaz par rapport à la couche isolante 20, comme représenté aux fig. 10,11 et 13, un autre calcul est évidemment à effectuer. Il est particulièrement favorable, dans cette forme de réalisation, qu'un gaz d'une faible conductivité thermique puisse être utilisé pour la couche isolante 20, comme déjà mentionné, tandis qu'un gaz de remplissage d'une conductivité thermique plus élevée, tel qu'il est désiré pour une bonne transmission de chaleur à l'atmosphère ambiante, peut remplir l'espace intermédiaire 14.
Dans tous les exemples de réalisation, une finition périphérique 46 constituée d'une masse de matière plastique ou analogue peut au reste être prévue, tel qu'il apparaît aux fig. 10 à 14, ce qui permet d'obtenir un «élément de façade intégré».
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2 feuilles dessins

Claims (24)

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    REVENDICATIONS
    1. Elément de construction en forme de panneau, comprenant une première feuille transparente, une seconde feuille opaque, disposée à une certaine distance derrière la première, en laissant subsister un espace intermédiaire rempli de gaz entre ces feuilles, ainsi qu'une structure de liaison périphérique maintenant les deux feuilles espacées, caractérisé en ce que l'épaisseur de l'espace intermédiaire présente une valeur suffisamment réduite, tout en maintenant la succession des phases solide-gaz-solide, pour que la chaleur absorbée par la seconde feuille opaque sous l'effet du rayonnement solaire passant par la première feuille puisse être cédée au moins pour la plus grande partie, par conduction thermique, à la première feuille qui est transparente.
  2. 2. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'espace intermédiaire a une épaisseur de 5 mm au maximum.
  3. 3. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'espace intermédiaire contient de l'air et a une épaisseur de 3 mm au maximum.
  4. 4. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'épaisseur de l'espace intermédiaire est d'environ 1 mm.
  5. 5. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde feuille opaque est thermo-isolante.
  6. 6. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un revêtement thermoréflecteur est appliqué sur la face de la première feuille orientée vers l'espace intermédiaire.
  7. 7. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un revêtement thermoréflecteur est appliqué sur la face de la seconde feuille orientée vers l'espace intermédiaire.
  8. 8. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde feuille est colorée dans la masse.
  9. 9. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde feuille se compose d'une matière transparente et est revêtue d'une couche colorée.
  10. 10. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 1, caractérisé par une couche isolante, appliquée sur la face de la seconde feuille opaque opposée à l'espace intermédiaire.
  11. 11. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 10, caractérisé par une feuille de finition disposée sur la face de la couche isolante opposée à la seconde feuille.
  12. 12. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un agent de dessiccation pour l'espace intermédiaire.
  13. 13. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 11, caractérisé en ce que la couche isolante est formée d'un espace contenant un gaz, compris entre la seconde feuille et la feuille de finition et divisé en espaces partiels par au moins une paroi intermédiaire parallèle à la seconde feuille et à la feuille de finition.
  14. 14. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 13, caractérisé en ce que les parois intermédiaires ont une épaisseur de 1 mm au maximum chacune.
  15. 15. Elément de construction en forme de panneau selon l'une des revendications 13 et 14, caractérisé en ce que chacune des parois intermédiaires présente des propriétés de thermoréflexion.
  16. 16. Elément de construction en forme de panneau selon l'une des revendications 13 à 15, caractérisé en ce qu'au moins l'espace partiel adjacent à la feuille de finition est fermé d'une manière étanche aux gaz par rapport aux autres espaces partiels et communique avec l'atmosphère ambiante.
  17. 17. Elément de construction en forme de panneau selon l'une des revendications 13 à 15, caractérisé en ce que les espaces partiels communiquent les uns avec les autres à proximité des bords des feuilles.
  18. 18. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 10, caractérisé en ce que la couche isolante contient un gaz d'une faible conductivité thermique.
  19. 19. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 18, caractérisé en ce que la couche isolante contient un composé fluorocarboné, du CO2 ou du SFß.
  20. 20. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'espace intermédiaire contenant le gaz, compris entre la première feuille et la seconde feuille, est relié à la couche isolante, en particulier par une ouverture d'égalisation de pression proche du bord.
  21. 21. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'espace intermédiaire contenant le gaz, compris entre la première feuille et la seconde feuille, est fermé d'une manière étanche aux gaz par rapport à la couche isolante.
  22. 22. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 21, caractérisé en ce que l'espace intermédiaire contient un gaz dont la conductivité thermique est meilleure que celle de l'air.
  23. 23. Elément de construction en forme de panneau selon la revendication 22, caractérisé en ce que l'espace intermédiaire contient de l'hélium.
  24. 24. Utilisation de l'élément de construction selon la revendication 1 pour le parement des parties de murs de bâtiments situées entre les baies des fenêtres garnies de vitrages isolants formés de plusieurs feuilles de verre disposées avec un espacement entre elles.
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