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"Prooédé pour le jonctionnement de courroies plates de transmission, courroies lainières et rubans transporteurs"
La présente invention est relative à un procédé pour le jonctionnement de courroies plates de transmission, courroies en textile et rubans transporteurs.
Comme on sait, dans une courroie plate qui n'a pas été fabriquée directement sans fin, la jonction représente un point faible. D'autre part, les courroies de transmission qui ne sont pas sans fin, sont utilisées de plus en plus, soit parce que la transmission n'est pas toujours de nature à permettre l'emploi do courroies continuée, soit parce qu'il n'est pas toujours
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possible de disposer ou de trouver sur le marche une courroie sans fin ayant la circonférence exacte nécessaire, soit paroe que la production de courroies en rouleaux présente des avan- tages économiques évidents et facilite le maintien des stocka.
Il est bon de rappeler que la jonction idéale d'une courroie est celle qui n'en altère ni la résistance, ni l'épais- seur, ni le poids, ni la flexibilité dans la zone de jonction et qui distrioue uniformément la tension de travail sur toute la largeur de la courroie.
Les difficultés qui se présentent dans la réalisation d'un jonctionnement qui satisfasse aux susdites exigences sont nombreuses et souvent presque insurmontables ou incompati- bles entre elles ; en outre, ces difficultés sont d'autant plus grandes que l'épaisseur de la courroie est plus faible soit parce que les inévitables petites variations de résistance, épaisseur, poids et flexibilité sont plus importantes pour des courroies de fable épaisseur, soit parce que ces variations, môme quand elles sont minimes, se font sentir davantage dans les transmissions rapides qui utilisent généralement des cour- roies de faibles poids et épaisseur.
Les susdites exigences ne peuvent par suite être complètement et simultanément respectées.
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1 l'exclusion des jonctionneaents métalliques qui constituent le type de jonction satisfaisant le moins bien aux susdites conditions, il existe actuellement un grand nombre d'espèces et systèmes différente de jonctions pour courroies plates, et qui sont réalisés en tenant compte des différents types de courroies, de leur qualité et même, dans quelques cas, des applications auxquelles ellec sont destinéeo.
L'objet de la présente invention est un procédé de
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LJO!'.oJ ,)nne:::1ent pour courroies plates, dont la oaract6riDtique \
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fondamentale est l'obtention d'une courroie pratiquement équivalente à celle qui aérais fabriquée sans fin, c'eot-à- djre que môme dans la zone de jonction, elle présente des résistance, poids, épaisseur et flexibilité semblables à ceux qu'elle accuoe en dehors de la zone de fonctionne cent,
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Pour réaliser le procédé suivant l'invention, on taille en biais, suivant un angle inférieur à 60 , :y deux extrémités de la courroie à réunir, puis sur ces trém1t on forme, en guioe de peigne, des appendices alternant :
vec des vides et dont la longueur est supérieure à la largt r, les appendices d'une extrémité étant légèrement plus ét 1te que les vides correspondants de l'autre extrémité.
On insère ensuite les appendices d'une extrér; dans les vide:; do l'autre extrémité et dans l'espace situi entre les pleine et les vides par suite des différences de dimensions, on introduit un matériau approprié pour assurer la réunion des parties.
La zone de jonctionnement peut, après avoir subi préalablement une réduction d'épaisseur correspondante, être reoouverte d'un tisuu à fila orientée à 45 .
Parmi les divers avantagea apportés par le procédé suivant la présente invention, lea plus importants sont , - possibilité de former un jonctionnement équivalent à un jonctionnement sans fin, même pour des courroies extrême- ment minces et légères fabriquées ouvertes ou. en métrage - possibilité d'employer des courroies jonctionnées au lieu de courroies cane fin sur dos transmissions rapides - possibilité de jonctionner des courroies destinées à tra-.
Tailler sur des poulies de trs petit diamètre
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- possibilité d'employer des courroies jonctionnées ne pré- sentant aucune modification d'épaisseur et de flexibilité dans la zone de jonctionnement.
D'autres particularités avantageuses de la présente invention ressortiront plus clairement de la description qui va suivre, en s'en référant aux dessina annexés dans lesquels - la figure 1 représente les extrémités,légèrement écartées, de la courroie à fonctionner - la figure 2 montre le jonotionnement des extrémités de la figure 1 ; - la figure 3 représente la zone de jonction revêtue par un tisu à 45 .
Dans la figure 1 on voit de quelle façon les extré- mités 1 et 2 de la courroie à jonctionner sont coupées l'emporte-pièce ou au moyen d'un autre dispositif, suivant un angle égal à 55 .
Sur l'extrémité 1 on crée par exemple à l'emporte- pièce, des appandices 3 en forme de dente de peigne, ayant une longueur égale au triple de la largeur et alternant avec des creux rectilignes 4, de longueur correspondant à oelle des appendices 3, mais de largeur un peu plue grande de 0,5 à 1 mm.
Les appendices ou dents et, par conséquent les creux 4, sont disposés de façon à être progressivement décalés, dans le sens de la longueur de la courroie, et ce suffisamment pour obtenir une articulation inclinée de l'angle o sus- indiqué.
D'une manière analogue, on crée sur l'extrémité 2, des appendices ou dents 5 et des creux 6 de largeur et longueur
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égalée à celles des appendices ou dents 1 et creux 4 et dis- posés de façon à s'insérer respoctivewent duna les creux 4 ot dans les appendices ou dents 2 dos extrémités 1¯ de .la courroie.
Le norabre dea appendices ou dento est en relation avec la largeur de la courroie et leur longueur est en @la- tion avec la résistance de la courroie.
Dans la figure 2 les extrémités 1 et 2, formé- selon la figure l, sont réunies entre elles, de façon que dans es creux correspondants des autres extrémités de la courroie s'inoèrent les appendices ou dents et.2 des extrémités - t 2.
Dans la zone de jonction, entre les différents appendioes ou dents, par suite de la largeur plus grande du creux par rapport à l'appendice y inséré, il y a un espace intermédiaire qu'on remplit de matériau 2 nécessaire pour réunir entre aux et souder tout le long de leur périmètre les appendices ou dents opposa des doux extrémités do la courroie.
Oe matériau inséré dans les appendices ou douta puut être un élactomère ou une résine ou une simple colle appropriée à la nature du matériau constitutif de la courroie.
Selon le procédé ci-dessus indiqué la tension usuelle exercée sur la courroie est uniforméfment répartie sur toute la largeur de la zone de jonction par les appendices ou dents 3 et .2 placés les une vis-à-vis des autres et forte- ment unis par le matériau 7.
Il est évident en outre que le matériau interposé entre les appendices ne change ni l'épaisseur ni le poids de la courroie, à l'endroit do la jonction ou., par conséquent, la flexibilité reste toujours la môme. @
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Afin d'éliminer le danger d'effilochement ou de détachement des appendices dû à l'effet d'abrasion exeroé par les poulies sur la courroie, la jonction réalisme selon les figures 1 et 2 peut être revêtue, oomae déjà dit, au moyen d'une petite couche de tissu de nature ut structure appro- priées.
Dans la figure 3 est appliqué à l'endroit de la zone de jonction, le tissu 8 qui forme couvre-joint avec les fils de chaîne 2. et de duite 10 disposés suivant un angle de 45 par rapport à l'axo de la courroie afin de ne pas modifier la flexibilité, après avoir préalablement par reoti- fication ou autres moyens approprias, réduit l'épaisseur de la courroie dans cette zone, afin d'éviter une augmentation de son épaisseur.
Le procédé suivant l'invention est employé et convient aussi pour le fonctionne cent de bandoo transporteuses,
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OOlll'!'ol1J tcxtileu ou oouroiao à haut ullone;olQtnt maploy3os dans les machinas des induatrieu textiles ainsi que pour d'autres applications.
Il va de soi que le procédé peut être réalisé avec d'autres formes d'appendices, différentes de celle de parallé- logramme représentée dans le desuin, pourvu qu'elles soient sana creux, sans que l'on sorte pour cela du oadre de la présente invention.
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"Process for joining flat transmission belts, wool belts and conveyor belts"
The present invention relates to a method for joining flat transmission belts, textile belts and conveyor belts.
As is known, in a flat belt which has not been manufactured directly endless, the junction represents a weak point. On the other hand, transmission belts, which are not endless, are used more and more, either because the transmission is not always such as to allow the use of continuous belts, or because it does not. is not always
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It is possible to have or find on the market an endless belt having the exact circumference required, or because the production of belts in rolls presents obvious economic advantages and facilitates the maintenance of stocks.
It should be remembered that the ideal junction of a belt is one which does not alter its strength, thickness, weight or flexibility in the junction zone and which distributes the tension uniformly. work across the entire width of the belt.
The difficulties which arise in achieving a junction which satisfies the above requirements are numerous and often almost insurmountable or incompatible with one another; moreover, these difficulties are all the greater as the thickness of the belt is lower, either because the inevitable small variations in resistance, thickness, weight and flexibility are greater for belts of small thickness, or because these variations, even when they are minimal, are most noticeable in fast transmissions which generally use belts of low weight and thickness.
The aforesaid requirements cannot therefore be fully and simultaneously complied with.
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1 excluding metal joints which constitute the type of joint which satisfies the aforementioned conditions the least well, there are currently a large number of different species and systems of joints for flat belts, and which are produced taking into account the different types of belts, their quality and even, in some cases, the applications for which they are intended.
The object of the present invention is a method of
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LJO! '. OJ,) nne ::: 1ent for flat belts, the characteristic of which is \
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fundamental is the obtaining of a belt practically equivalent to that which has been manufactured without end, that is to say that even in the junction zone, it presents resistance, weight, thickness and flexibility similar to those it accuoe outside the hundred working zone,
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To carry out the process according to the invention, cut at an angle, at an angle less than 60,: y two ends of the belt to be joined, then on these trém1t are formed, in the guioe of a comb, alternating appendages:
With voids and longer than the width, the appendages on one end being slightly narrower than the corresponding voids on the other end.
Then insert the appendages from one end; in the void :; from the other end and in the space situated between the full and the voids due to the differences in dimensions, an appropriate material is introduced to ensure the union of the parts.
The junction zone can, after having previously undergone a corresponding reduction in thickness, be reopened with a 45-oriented fila fabric.
Among the various advantages provided by the process according to the present invention the most important are the possibility of forming a joint equivalent to an endless joint, even for extremely thin and light belts manufactured open or. in footage - possibility of using joined belts instead of fine cane belts on back fast transmissions - possibility of joining belts intended for tra-.
Cut on very small diameter pulleys
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- possibility of using joined belts which do not present any modification of thickness and flexibility in the joining zone.
Other advantageous features of the present invention will emerge more clearly from the description which follows, with reference to the appended drawings in which - Figure 1 shows the ends, slightly apart, of the belt to be operated - Figure 2 shows the staking of the ends of Figure 1; - Figure 3 shows the junction zone covered by a 45-mesh fabric.
In figure 1 we see how the ends 1 and 2 of the belt to be joined are cut by the punch or by means of another device, at an angle equal to 55.
On end 1, for example, with a punch, appendages 3 in the shape of a comb tooth are created, having a length equal to three times the width and alternating with rectilinear hollows 4, of length corresponding to that of the appendages 3, but slightly larger in width from 0.5 to 1 mm.
The appendages or teeth and, consequently the hollows 4, are arranged so as to be progressively offset, in the direction of the length of the belt, and this sufficiently to obtain an articulation inclined at the angle o above.
In a similar manner, one creates on the end 2, appendages or teeth 5 and hollows 6 of width and length
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equal to those of the appendages or teeth 1 and recesses 4 and arranged so as to fit respoctivewent duna the recesses 4 ot in the appendages or teeth 2 at the ends 1¯ of the belt.
The size of the appendages or dento is related to the width of the belt and their length is related to the strength of the belt.
In figure 2 the ends 1 and 2, formed according to figure l, are joined together, so that in the corresponding hollows of the other ends of the belt are inserted the appendages or teeth and. 2 of the ends - t 2 .
In the junction zone, between the different appendages or teeth, due to the greater width of the hollow compared to the appendage inserted therein, there is an intermediate space which is filled with material 2 necessary to join between the and weld along their perimeter the appendages or teeth opposite soft ends of the belt.
Oe material inserted into the appendages or doub could be an elactomer or a resin or a simple adhesive appropriate to the nature of the material constituting the belt.
According to the method indicated above, the usual tension exerted on the belt is uniformly distributed over the entire width of the junction zone by the appendages or teeth 3 and .2 placed vis-à-vis each other and strongly united. by material 7.
It is further evident that the material interposed between the appendages does not change the thickness or the weight of the belt at the point of the junction or, therefore, the flexibility always remains the same. @
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In order to eliminate the danger of fraying or detachment of the appendages due to the abrasion effect exeroed by the pulleys on the belt, the realism junction according to figures 1 and 2 can be coated, oomae already said, by means of a small layer of fabric of an appropriately structured nature.
In Figure 3 is applied to the location of the junction zone, the fabric 8 which forms joint cover with the warp 2 and pick 10 threads arranged at an angle of 45 with respect to the axo of the belt. in order not to modify the flexibility, after having previously by reotification or other appropriate means, reduced the thickness of the belt in this zone, in order to avoid an increase in its thickness.
The method according to the invention is used and is also suitable for the operation of one hundred conveyor bands,
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OOlll '!' Ol1J tcxtileu or oouroiao with high ullone; olQtnt maploy3os in the machinas of the textile industry as well as for other applications.
It goes without saying that the process can be carried out with other forms of appendages, different from that of the parallelogram shown in the drawing, provided that they are without hollow, without going beyond the frame of the present invention.