EMBALLAGE ET PROCEDE DE MISE-EN FORME D'UNE CEINTURE POUR CET EMBALLAGE
La présente invention concerne un emballage dont on peut aisément réduire le volume à vide, c'est-à-dire qui peut être aisément ramené d'une forme dans laquelle il est apte à servir de contenant, à une forme dans laquelle son encombrement est réduit. La présente invention concerne particulièrement un plateau pour fruits et légumes.
La présente invention concerne également un procédé pour mettre en forme une ceinture pour cet emballage.
Les fruits et légumes sont souvent transportés et présentés dans des caisses ouvertes à bord relativement bas appelées "plateaux", notamment des plateaux en carton. Lorsqu'ils sont vides ces plateaux sont encombrants. Leur stockage, même vides, nécessite l'immobilisation d'un grand volume de stockage pour le commerçant, ou du moins un temps et un effort importants pour en réduire le volume, par exemple en les déchirant ou en les écrasant. Le résultat obtenu est généralement imparfait et il en résulte un surcoût pour le transport vers le lieu de traitement des déchets.
On peut aussi prendre d'autres exemples d'emballages rigides, par exemple des caisses fermées, qui présentent le même inconvénient.
Par ailleurs, il est d'une manière générale souhaité que les emballages en matière pliable soient aussi rigides que possible pour un coût de matière aussi réduit que possible.
Le but de l'invention est de proposer un emballage rigide dont on puisse aisément réduire le volume une fois que l'emballage est devenu inutile.
Selon l'invention, un tel emballage comprend un manteau et une ceinture, ledit manteau comprenant un panneau central encadré par deux panneaux latéraux, s'étendant de part et d'autre du panneau central, ladite ceinture coopérant avec ledit manteau pour maintenir les panneaux latéraux dressés relativement au panneau central.
Une fois que l'emballage est devenu inutile, on dissocie la ceinture et le manteau, à la suite de quoi chacun d'eux peut être aisément mis en configuration sensiblement plane.
On réalisera avantageusement la ceinture et/ou le manteau à partir d'une feuille, notamment d'un matériau pliable, par exemple de plastique ou de carton, par exemple par découpe, puis mise en forme de la feuille par pliage selon des plis préformés. Les dimensions du manteau et de la ceinture peuvent être adaptées pour que le manteau puisse être introduit par coulissement dans la ceinture. De la même façon, l'emballage peut être prévu pour que le manteau puisse être dégagé de la ceinture par simple coulissement. Ainsi, il peut être avantageux de ne pas prévoir de fixation irréversible du manteau avec la ceinture. Notamment, pour pouvoir dégager le manteau de la ceinture par simple coulissement, on ne prévoit pas de collage ou d'agrafage de la ceinture avec le manteau. On peut cependant prévoir des moyens réversibles pour éviter un coulissement involontaire, dont des exemples seront donnés par la suite.
La ceinture peut avoir la forme d'une bande refermée en boucle sur elle- même et comprenant successivement, selon la longueur de la bande, un premier panneau, un deuxième panneau, un autre premier panneau et un autre deuxième panneau et des moyens pour maintenir la bande refermée en boucle sur elle- même, par exemple une languette collée.
Le panneau central peut former un fond de l'emballage. Les panneaux latéraux et les premiers panneaux peuvent participer à former deux premiers côtés opposés de l'emballage. De même, les deuxièmes panneaux peuvent participer à former deux autres côtés de l'emballage.
Le manteau peut comprendre en outre des volets centraux s'étendant de part et d'autre du panneau central, entre les panneaux latéraux, ladite ceinture coopérant avec ledit manteau pour maintenir les volets centraux dressés relativement au panneau central. Ces volets centraux peuvent réaliser une étanchéité entre le panneau central et la ceinture, par exemple pour éviter un passage du contenu de l'emballage entre le panneau central et la ceinture.
L'un au moins du manteau et de la ceinture peut être mis en forme par sa coopération avec l'autre, de la ceinture et du manteau, de façon à être aisément mis à plat après dissociation du manteau et de la ceinture. Ainsi, la ceinture, parce qu'elle maintient les panneaux latéraux et les volets dressés relativement au
panneau central, permet de donner au manteau une forme apte à contenir une charge désirée, et le manteau, en maintenant la ceinture dans une forme écartée, permet qu'elle participe à former les côtés de l'emballage. Toutefois, le manteau étant dégagé de la ceinture, c'est-à-dire que chacun étant dégagé des contraintes de l'autre, chacun peut être mis à plat.
Un autre but de l'invention est de réaliser une ceinture dont le maintien sous forme de boucle fermée ne nécessite aucun moyen de fixation et qui, lorsqu'elle devient inutile, puisse être mise à plat très facilement, sans qu'il soit nécessaire de la déchirer. Un autre but de l'invention est également de créer un emballage comportant un manteau entouré par la ceinture précitée, ce manteau étant également dépourvu de moyen de fixation et pouvant après son utilisation être mis à plat complètement, sans avoir à le déchirer.
Suivant cet aspect de l'invention, la ceinture comporte sur deux panneaux opposés et sur chacun de ces panneaux deux rabats plies de préférence vers l'intérieur de la ceinture suivant une ligne perpendiculaire à la longueur du panneau, ces deux rabats étant adjacents l'un à l'autre, l'une des extrémités de chaque rabat étant libre par rapport à l'extrémité correspondante de l'autre rabat, l'autre extrémité de chaque rabat étant réunie à l'extrémité de l'autre rabat par un pli commun aux deux rabats, de sorte que la ceinture peut être dépourvue de tout moyen d'assemblage ou de fixation.
Comme on l'expliquera plus loin, dans la description, cette ceinture peut être dépliée pour être mise à plat, sans qu'il soit nécessaire de la déchirer.
Selon une version préférée de l'invention, les deux rabats adjacents de chaque panneau sont situés au milieu du panneau correspondant. Cependant, les deux rabats adjacents de chaque panneau peuvent être décalés par rapport au milieu du panneau correspondant, ou même décalés l'un par rapport à l'autre.
La ceinture selon l'invention peut être réalisée à partir d'un flan en matière pliable et découpable de forme rectangulaire comportant : - une découpe réalisée au milieu de sa largeur,
- cette découpe étant prolongée jusqu'à chacune des extrémités opposées du flan par un premier pli dont la longueur correspond à la largeur d'un rabat,
- un deuxième pli réalisé près de chaque extrémité du flan perpendiculairement à la découpe et passant par le point de jonction entre la découpe et le premier pli, pour définir lesdits rabats,
- deux plis espacés réalisés perpendiculairement à la longueur du flan pour définir les panneaux de la ceinture.
Selon un autre aspect de l'invention, le procédé de mise en forme de la ceinture à partir du flan précité est caractérisé en ce qu'on plie le flan autour d'un axe défini par les deux premiers plis alignés, et on écarte l'une de l'autre deux demi-ceintures définies de part et d'autre de la découpe, jusqu'à les amener dans le prolongement l'une de l'autre. On peut soit commencer par ledit pliage du flan puis écarter ensuite les deux demi-ceintures, soit préalablement plier le flan autour de ses plis transversaux, puis plier les rabats autour des seconds plis pour aligner les premiers plis puis, seulement à ce stade, procéder au pliage autour de l'axe défini par les premiers plis alignés et simultanément écarter les deux demi- ceintures l'une de l'autre jusqu'à les amener dans le prolongement l'une de l'autre. De préférence deux panneaux latéraux du manteau, destinés à venir s'appuyer sur l'un des deux panneaux de la ceinture comportant deux rabats adjacents plies vers l'intérieur de la ceinture, comportent chacun une fente dont les dimensions sont adaptées à recevoir les deux rabats, cette fente étant prolongée sur le fond du manteau sur une distance correspondant sensiblement à la largeur de chacun des deux rabats. Ces rabats engagés dans les fentes correspondantes rendent ainsi les panneaux du manteau solidaires de la ceinture, sans collage ou autre moyen de fixation.
Pour rendre les panneaux du manteau encore davantage solidaires de la ceinture, chacun des deux rabats comporte sur son extrémité supérieure une encoche apte à recevoir l'extrémité supérieure de la fente réalisée dans le panneau correspondant du manteau, pour verrouiller le panneau par rapport auxdits rabats.
D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ci-après, relative à des exemples non limitatifs. Aux dessins annexés :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un emballage selon l'invention, dans sa forme pouvant servir de contenant,
- la figure 2 est une vue en perspective d'un manteau pour l'emballage de la figure 1 , dans sa forme de la figure 1 ,
- la figure 3 est une vue en perspective d'une ceinture pour l'emballage de la figure 1 , dans sa forme de la figure 1 , - la figure 4 est une vue déployée, à plat, du manteau de la figure 2,
- la figure 5 est une vue déployée, à plat, de la ceinture de la figure 3,
- la figure 6 est une coupe sur un côté de l'emballage,
- la figure 7 est une coupe similaire à celle de la figure 6, d'une variante de réalisation pour un emballage selon l'invention, - la figure 8 est une vue en perspective de la ceinture d'un emballage selon un autre mode de réalisation de l'invention,
- la figure 9 est une vue partielle, à échelle agrandie suivant la flèche A de la figure 8,
- la figure 10 est une vue partielle, à échelle agrandie suivant la flèche B de la figure 8,
- la figure 11 est une vue en plan, montrant deux flans disposés côte à côte destinés à la fabrication de deux ceintures de l'autre mode de réalisation selon l'invention,
- la figure 12 est une vue en perspective d'une caisse intérieure -ou manteau - selon l'invention, emboîtée dans la ceinture selon la figure 8,
- la figure 13 est une vue partielle, à échelle agrandie suivant la flèche C de la figure 12,
- la figure 14 est une vue en coupe, à échelle agrandie suivant le plan XIV- XIV de la figure 12, - la figure 15 est une vue en plan du flan à partir duquel est réalisé le manteau de la figure 12,
- la figure 16 est une vue en perspective montrant le manteau de la figure 12 séparé de la ceinture selon la figure 8,
- la figure 17 est une vue en plan montrant le flan à partir duquel est réalisée la ceinture selon la figure 8, - la figure 18 est une vue illustrant une étape intermédiaire du procédé de mise en forme de la ceinture à partir du flan selon la figure 17,
- la figure 19 est une vue en coupe dans le plan P suivant la flèche D de la figure 12 à travers un rabat du manteau,
- la figure 20 est une vue en perspective suivant la flèche E de la figure 12, - la figure 21 est une vue d'une ceinture avec rabats dirigés vers l'extérieur,
- la figure 22 est une vue d'une étape de la mise en forme de la ceinture de la figure 21 , et
- la figure 23 est une vue d'une ceinture octogonale selon l'invention.
La figure 1 représente un emballage 1 selon l'invention, dans l'exemple d'un plateau utilisable pour le transport et le présentation de produits primeurs, par exemple de fruits et de légumes. Le plateau 1 comprend un fond 2 rectangulaire, et quatre côtés 3, 4, se dressant perpendiculairement au fond, respectivement depuis chacun des quatre bords du rectangle formant le fond. Deux petits côtés 3 opposés l'un à l'autre se dressent depuis les petits bords du rectangle. Deux grands côtés 4 opposés l'un à l'autre se dressent depuis les grands bords du rectangle.
Le plateau est formé de deux pièces 6, 7 indépendantes formées chacune à partir d'une feuille, comme illustré aux figures 4 et 5. Les feuilles sont en carton ondulé. La figure 4 représente, à plat, une première feuille -ou premier flan- 8 telle qu'elle est découpée pour former une des pièces indépendantes, que l'on appelle par la suite le manteau 6. Cette première feuille 8 a une forme générale rectangulaire. Elle comprend un panneau central rectangulaire 11 qui correspond au fond 2 du plateau 1 , et deux panneaux latéraux 12, sensiblement rectangulaires, s'étendant de part et d'autre du panneau central 11 , dans son prolongement, le long de ses petits côtés. Chaque panneau latéral 12 est séparé
du panneau central 11 par un pli 1112, préformé. Les panneaux latéraux 12 sont destinés à former les petits côtés 3 du plateau 1.
La première feuille 8 est découpée symétriquement relativement à un axe longitudinal X1 de symétrie et un axe transversal X2 de symétrie du panneau central 11.
La première feuille 8 comprend en outre deux volets centraux 13, s'étendant de part et d'autre du panneau central 11 le long de ses grands côtés. Les volets ont une largeur L13 petite relativement à celle L12 du panneau central 11. Chaque volet central 13 est séparé du panneau central 11 par un pli 1113, préformé. La première feuille 8 comprend aussi quatre volets latéraux 14, s'étendant de part et d'autre des panneaux latéraux 12. Les volets latéraux ont une largeur L14 identique à celle L13 des volets centraux 13. Chaque volet latéral 14 est séparé du panneau latéral auquel il est relié par un pli 1114, préformé, prolongeant un pli 1113 séparant un volet central voisin d'avec le panneau central. Chaque volet latéral est séparé du volet central voisin par une échancrure 1314 ayant la forme d'un V dont les branches font un angle de 90° entre elles et sont concourantes avec les plis 1113 et 1112.
La première feuille 8 comprend encore deux bandeaux latéraux 16, chacun s'étendant depuis un panneau latéral, à l'opposé du panneau central 11 , et séparé du panneau latéral par un double pli 1216, parallèle au pli 1113 séparant ce panneau latéral 12 du panneau central 11.
Chaque panneau latéral comprend une languette 19, sensiblement rectangulaire, qui interrompt le double pli 1216 et est désolidarisée d'avec le bandeau latéral par une découpe 1916, en forme de U ouvert vers l'intérieur du panneau latéral.
Dans le prolongement des bandeaux latéraux et des volets latéraux se trouvent quatre bandeaux d'angle 17. Chaque bandeau d'angle est séparé du volet qui lui est adjacent par un double pli 1417, qui prolonge le double pli 1216, du bandeau latéral adjacent. Chaque bandeau d'angle 17 est séparé du bandeau latéral qui lui est adjacent par une découpe 1617, qui prolonge le pli 1214, du volet latéral adjacent.
Une ouverture oblongue 10 est ménagée dans chaque panneau latéral 12, à une distance D10 du pli 1112, séparant le panneau latéral du panneau central.
Une ouverture sensiblement rectangulaire 18 est ménagée à cheval sur chaque pli 1112, séparant un panneau latéral 12 du panneau central 11. La figure 5 représente, à plat, une deuxième feuille -ou deuxième flan- 9 telle qu'elle est découpée pour former la deuxième pièce indépendante, que l'on appelle par la suite la ceinture 7. Comme illustré, la deuxième feuille 9 est une bande rectangulaire de largeur L9. Elle comprend deux premiers panneaux et deux seconds panneaux, disposés alternativement. Ainsi, la bande comprend successivement dans sa longueur: un premier panneau 21 , un second panneau 22, un premier panneau 23, un second panneau 24 et en outre une patte 25, tous étant de largeur L9. Les panneaux sont séparés entre eux et de la patte par des plis transversaux 26 préformés.
Les premiers panneaux sont identiques entre eux, et ont une longueur L21 , sensiblement égale à la largeur L12 du panneau central 11 sur la première feuille 8. Les seconds panneaux sont sensiblement identiques entre eux, et ont une longueur L22, sensiblement égale à la longueur L11 du panneau central 11. En outre, les premiers panneaux 21 ,23 comprennent une ouverture oblongue 10 de même forme et dimensions que l'ouverture oblongue 10 dans les panneaux latéraux 12 sur la première feuille 8. Elles sont situées à la distance D10 d'un bord longitudinal de la deuxième feuille 9, et axées longitudinalement sur chaque premier panneau 21 ,23.
On va maintenant décrire la formation du manteau et de la ceinture, respectivement en référence à la figure 2 et à la figure 3. Pour former le manteau 6, les volets centraux 13 et les panneaux latéraux
12, sont redressés perpendiculairement au panneau central 11 , selon les plis 1113,1112 les séparant respectivement du panneau central. Les volets latéraux 14 sont repliés perpendiculairement aux panneaux latéraux, selon les plis 1214 qui les en séparent, de sorte qu'ils occupent chacun un même plan avec un volet central 13 adjacent. Dans cette position, les bords de chaque échancrure 1314 sont jointifs.
Chaque bandeau latéral 16 et chaque bandeau d'angle 17 est rabattu à 180°, respectivement contre une face extérieure d'un panneau latéral ou d'un volet latéral qui lui est adjacent. Ce sont les doubles plis 1216,1417 qui permettent de rabattre les bandeaux à 180°. Une face extérieure est une face qui regarde vers l'extérieur d'un volume défini par les panneaux 11 ,12 et les volets 13,14. Chaque bandeau est maintenu par collage sur son panneau ou volet latéral respectif.
Ainsi dégagée de son bandeau latéral, chaque languette 19 se dresse au- dessus du double pli 1216, dans un même plan que son panneau latéral 12.
Pour former la ceinture, on replie la deuxième feuille selon les plis 26, de sorte que l'on forme un parallélogramme dont les côtés sont constitués des premiers et seconds panneaux 21,22,23,24. Le second panneau 24 adjacent à la languette 25 a une longueur L22 légèrement supérieure à celle de l'autre second panneau de sorte que la languette puisse être collée contre une face extérieure d'une extrémité libre 27 d'un premier panneau d'extrémité 21. La ceinture reste ainsi refermée en boucle sur elle-même. Le parallélogramme est déformable par variation de ses angles, ce qui permet de mettre la ceinture à plat, en rabattant chaque premier panneau contre un second panneau.
Les longueurs L21 ,L22 des premiers et seconds panneaux, la longueur L11 et la largeur L12 du panneau central 11, sont ajustées pour que le manteau 6 puisse être introduit par coulissement du manteau à l'intérieur de la ceinture 7 pour former le plateau 1.
La largeur L9 de la deuxième feuille, c'est à dire la hauteur de la ceinture, est ajustée pour correspondre à une distance entre la sous-face 29 d'un plateau ainsi formé et les bandeaux 13,17, rabattus et collés. Ainsi, si lors du soulèvement du plateau on ne le tient que par sa ceinture, le manteau est maintenu en appui sur la ceinture grâce aux bandeaux qui forment des épaulements. Ceux-ci évitent au manteau 6 de coulisser involontairement au travers de la ceinture et au contenu du plateau de se répandre.
Les plis ont une élasticité qui tend à plaquer les volets et les panneaux latéraux contre la ceinture qui les maintient dans leurs positions redressées. Les premiers panneaux de la ceinture, associés aux panneaux et aux bandeaux latéraux forment les petits côtés 3 du plateau 1. Les volets, associés aux
bandeaux d'angle et aux seconds panneaux de la ceinture forment les grands côtés 4 du plateau 1. Chaque volet central, en formant un relevé le long d'un second panneau, permet d'assurer une étanchéité entre le fond 2 et les grands côtés 4, pour éviter qu'un contenu de faible calibre ne s'échappe du plateau. L'ouverture oblongue 10 de chaque premier panneau 21, 23 est prévue pour coïncider avec une ouverture oblongue 10 d'un panneau latéral de sorte qu'elles forment ensemble un passage pour une main, constituant ainsi une poignée 31 pour le soulèvement du plateau 1 , comme particulièrement illustré à la figure 6. La figure 6 est une coupe du plateau 1 au droit des poignées 31, parallèlement aux plans des volets. Elle illustre en particulier le gerbage - le gerbage est l'empilage de plusieurs plateaux les uns sur les autres - du plateau 1 sur un plateau inférieur 101, similaire au plateau 1. L'ouverture 19 ménagée à cheval sur le pli séparant un panneau latéral 12 du panneau central 11 , est prévue pour servir de logement à une languette 191 du plateau inférieur 101. Les déplacements de la languette sont ainsi limités par le panneau latéral 12, la ceinture 7 et le panneau central 11. Ceci permet un positionnement correct du plateau 1 sur le plateau inférieur et limite leurs déplacements relatifs lors de leur manipulation, ainsi gerbes.
Grâce à la ceinture 7, l'emboîtement de la languette dans le logement n'est pas visible depuis l'extérieur, ce qui est esthétiquement avantageux.
Le carton ondulé a une direction de plus grande résistance. La direction de plus grande résistance FM pour la première feuille 8, formant le manteau 6, est disposée parallèlement aux plus grands côtés du panneau central 11. Ainsi, la résistance du fond à une flexion longitudinale imposée par une charge dans le plateau est optimale. Lorsqu'ils sont redressés, perpendiculairement au panneau central 11 , les longs volets lui servent de raidisseurs et viennent en augmenter la résistance à la flexion longitudinale.
La direction de plus grande résistance FC pour la deuxième feuille 9, formant la ceinture 7, est transversale à cette feuille 9. Ainsi, lorsque la ceinture est formée, la direction de plus grande résistance se trouve transversale à un périmètre du plateau, tel que défini par la ceinture.
On note que du fait de la disposition des directions de plus grande résistance FM, FC sur les feuilles formant la ceinture 7 et le manteau 6, ces directions sont verticales sur tout le pourtour de la ceinture, et pour les panneaux latéraux du manteau. Ce n'est pas le cas dans les plateaux de l'art antérieur. Ainsi, les quatre côtés d'un plateau selon l'invention ont une résistance aux charges verticales qui peut être accrue de 30% à 40% par rapport à des plateaux de l'art antérieur, pour une surface de carton peu différente.
Lors du gerbage, c'est à dire lors de l'empilage de plusieurs plateaux les uns sur les autres, les charges transmises par les plateaux supérieurs sont reprises par les petits côtés, sur lesquels les plateaux supérieurs s'appuient. Afin de leur assurer une résistance suffisante, on utilise souvent un carton ondulé à double cannelure, c'est à dire d'épaisseur sensiblement double. La ceinture et le bandeau venant doubler l'épaisseur du petit côté, on obtient sensiblement le même effet en utilisant un carton d'épaisseur simple, ce qui est particulièrement économique. La figure 7 est une coupe similaire à la figure 6, mais pour un autre mode de réalisation de l'emballage selon l'invention. Cet emballage est une caisse 102. Elle ne sera décrite qu'en ce qu'elle diffère du plateau 1.
Cette caisse est du type "caisse américaine", c'est à dire qu'elle comprend en partie supérieure des rabats 116 formant couvercle. Ces rabats sont formés comme les bandeaux 16, mais ne sont pas rabattus ni collés contre les faces extérieures, mais laissés libres. Pour éviter le coulissement relatif involontaire d'une ceinture 107 relatif à un manteau 106 de cette caisse, un panneau de poignée 103 est découpé dans chaque premier panneau de la ceinture 107, pour y former une ouverture oblongue 1101 formant poignée. Ce panneau de poignée 103 est maintenu lié au premier panneau par un pli supérieur 110, permettant de le rabattre au travers de l'ouverture oblongue 1102 coïncidente dans le manteau. Il permet ainsi de solidariser, de façon aisément réversible, le manteau 106 et la ceinture 107, tout en rendant plus confortable la saisie de la caisse 102, la main n'étant pas en contact avec la tranche du carton. D'autres rabats peuvent être construits, similairement, à partir d'autres panneaux latéraux s'étendant sur d'autres côtés du panneau central 111 de la caisse 102.
Un emballage selon l'invention peut être livré à plat, le manteau et la ceinture séparément, puis formé et assemblé par une machine automatique, ou manuellement. Les collages peuvent être réalisés préalablement à la livraison. Le vidage d'un emballage de l'art antérieur se fait généralement par soulèvement et renversement de l'emballage, ce qui est fatigant et susceptible d'abîmer des produits qu'il contient. Notamment lorsqu'il s'agit de fruits fragiles, il faut donc vider l'emballage par petites quantités, ce qui est long, donc coûteux. La mise en rayon des produits contenus dans un emballage selon l'invention est facilitée. Il n'est pas utile de vider l'emballage; il suffit d'enlever la ceinture et de mettre le manteau à plat, puis éventuellement de faire glisser le manteau sous les produits si l'on veut le retirer, ce qui n'abîme pas les produits.
Dans des emballages de l'art antérieur, réalisés à partir d'une seule feuille, si l'on veut que soient imprimés à la fois l'intérieur et l'extérieur de l'emballage, il est soit nécessaire d'imprimer la feuille sur ses deux faces, soit de doubler la feuille de sorte que la face imprimée soit apparente à la fois à l'intérieur et l'extérieur de l'emballage. Avec un emballage selon l'invention, il est possible d'imprimer la feuille formant la ceinture sur sa face qui sera visible de l'extérieur de l'emballage, sur ses quatre côtés, et d'imprimer la feuille formant le manteau sur sa face qui sera visible de l'intérieur de l'emballage, sur son fond et ses côtés. Il n'est donc pas utile de faire une impression double face, ni de doubler inutilement une feuille.
Par ailleurs, les deux feuilles étant indépendantes, il est possible de prévoir d'y imprimer deux informations indépendantes. Par exemple, lorsqu'un fournisseur, le maraîcher "Untel" prépare une commande pour un distributeur, le primeur "Telautre", il peut choisir de fabriquer des emballages en utilisant des manteaux frappés du nom Untel, et des ceintures frappées du nom Telautre. Il peut ainsi avoir plusieurs types de ceintures, chaque type de ceinture correspondant à un distributeur, et plusieurs type de manteaux, chaque type de manteau correspondant à un produit ou une marque de chez Untel.
La figure 8 représente une ceinture 201 en matière découpable et pliable, telle que carton, notamment ondulé, ou matière synthétique, destinée à maintenir un objet, en particulier un manteau d'emballage ou analogue. Cette ceinture 201 présente plusieurs plis 202 réalisés dans le sens de sa largeur, définissant entre
eux des panneaux 203, 204, 205, 206. Cette ceinture 201 , réalisée d'une seule pièce, comporte sur deux panneaux opposés 203, 204 et sur chacun de ces panneaux, deux rabats 207, 208 plies vers l'intérieur de la ceinture 201 suivant une ligne 207a, 208a perpendiculaire à la longueur du panneau 203 ou 204, c'est à dire à la direction périphérique de la ceinture.
Ces deux rabats 207, 208 sont adjacents l'un à l'autre. L'une des extrémités 207b, 208b (voir figures 9 et 10) de chaque rabat 207, 208 adjacente à la ligne 207a, 208a est libre par rapport à l'extrémité correspondante de l'autre rabat. L'autre extrémité 207c, 208c de chaque rabat 207, 208 adjacente à la ligne 207a, 208a est réunie à l'extrémité correspondante de l'autre rabat par un pli 209 commun aux deux rabats. Les rabats 207, 208 sont libres le long de leurs bords opposés à la ligne de pliage 207a, 208a. Chaque panneau 203, 204 est ainsi subdivisé en deux panneaux partiels qui sont assemblés par le pli 209. Les deux plis 209 sont d'un même côté de la ceinture, c'est à dire adjacents à un même bord périphérique de la ceinture. La ceinture 201 est ainsi dépourvue de tout moyen d'assemblage ou de fixation. Les deux plis 209 sont alignés suivant une médiane, plus particulièrement la petite médiane de la ceinture.
Dans l'exemple représenté sur la figure 8, les deux rabats adjacents 207, 208 de chaque panneau 203, 204 sont situés au milieu du panneau correspondant. Cependant, ces rabats 207, 208 peuvent être décalés par rapport au milieu du panneau correspondant.
Par ailleurs, la ceinture 201 présente, sur chacun des deux panneaux opposés 205, 206 autres que ceux pourvus desdits rabats 207, 208, une ouverture 210 de préhension de la ceinture. La ceinture selon l'invention peut être rectangulaire, comme montré sur la figure 8. Elle peut cependant être de forme différente.
La ceinture 201 selon l'invention peut être réalisée à partir d'un flan 211 en matière pliable et découpable de forme rectangulaire comportant, comme montré par la figure 11 : - une découpe 212 réalisée au milieu de sa largeur,
- cette découpe 212 est prolongée jusqu'à chacune des extrémités opposées 213 du flan 211 par un premier pli 214, 214a dont la longueur correspond à la largeur d'un rabat 207, 208,
- un deuxième pli 207a, 208a réalisé près de chaque extrémité 213 du flan 211 perpendiculairement à la découpe 212 et passant par le point de jonction 215, 215a entre la découpe 212 et le premier pli 214, 214a, pour définir lesdits rabats 207, 208,
- deux plis espacés 216, 217 réalisés perpendiculairement à la longueur du flan 211 pour définir les panneaux 203, 204, 205, 206 de la ceinture 201. Le procédé de mise en forme de la ceinture 201 à partir du flan 211 ci- dessus est illustré par les figures 17 et 18.
Dans une première étape, on plie le flan 211 suivant les deux plis espacés 216, 217 réalisés perpendiculairement à la longueur du flan 211 , de façon à rapprocher les extrémités opposées 213 du flan, en donnant à ce dernier la forme d'un U.
On plie ensuite les rabats d'extrémité 207, 208 vers l'intérieur du flan ainsi plié, ce qui aligne les plis 214, 214a qui forment ainsi un axe d'articulation.
Puis on écarte les deux parties du flan plié, séparées par la découpe 212 pour les faire pivoter de 180° (voir figure 18) autour de l'axe constitué par lesdits premiers plis 214, 214a alignés suivant la largeur des rabats 207, 208 pour amener les deux parties du flan dans le prolongement l'une de l'autre. On obtient alors la ceinture telle que représentée sur le figure 8 qui est d'une seule pièce et dépourvue de tout moyen de fixation, tel que colle ou agrafe.
Les rabats 207, 208 subdivisent la ceinture en deux demi-ceintures. Lorsque la découpe 212 est une simple fente dans le flan 211 , comme dans l'exemple décrit, les deux demi-ceintures ont une longueur périphérique égale, au moins le long de leur bord défini par la découpe 212.
La figure 12 représente un emballage comportant un manteau 218 qui constitue comme dans les exemples précédents une sorte de caisse intérieure, et dont les parois latérales sont entourées par la ceinture 201 que l'on vient de décrire.
Le manteau 218 est réalisé à partir d'un flan en matière pliable et découpable telle que du carton, plus particulièrement du carton ondulé, ou une matière plastique en feuille, et présente des dimensions telles qu'il puisse s'emboîter par coulissement dans la ceinture 201. La figure 15 montre le flan 219 à partir duquel le manteau 218 est réalisé. La figure 16 montre comment le manteau 218 est positionné au-dessus de la ceinture 201 avant de s'emboîter dans celle-ci.
Les figures 12 et 16 montrent que le manteau 218 comporte un panneau central ou fond 220 dont les bords sont raccordés par des plis 221 à deux panneaux latéraux opposés 222, 223, et deux volets centraux opposés 224, 225 qui, lorsque le manteau 218 est emboîté dans la ceinture 201 , s'appuient élastiquement contre les faces latérales intérieures de la ceinture 201.
On voit également sur la figure 16 que chacun des deux panneaux latéraux 222, 223 du manteau 218, destinés à venir s'appuyer chacun sur l'un des deux panneaux 203, 204 de la ceinture 201 comportant deux rabats adjacents 207, 208 plies vers l'intérieur de la ceinture 201 , comporte une fente 226, 227 dont les dimensions sont adaptées à recevoir les deux rabats 207, 208. Cette fente 226, 227 est prolongée sur le fond 220 du manteau 218 par une partie de fente 226a, 227a dont la longueur correspond sensiblement à la largeur de chacun des deux rabats 207, 208. La figure 13 montre plus clairement l'engagement de deux rabats 207, 208 dans une fente 226.
Dans cette position, chacun des deux rabats 207, 208 s'appuie élastiquement contre les bords longitudinaux 226a, 226b de la fente 226 ou 227 correspondante.
La figure 14 montre d'autre part que chacun des deux rabats 207, 208 comporte le long de sa ligne de pliage 207a, 208a à partir de son bord supérieur
207b, 208b une encoche 228 apte à recevoir l'extrémité supérieure de la fente
226, 227 réalisée dans le panneau 222 ou 223 correspondant du manteau, pour verrouiller le panneau par rapport aux rabats 207, 208.
Par ailleurs, chacun des deux panneaux 222, 223. comportant la fente 226, 227 comprend à une certaine distance au-dessus du bord supérieur de la ceinture 201 (voir figure 14) une ligne de pliage 229a, raccordée à un bandeau ou rebord 229 replié à 180° sur la face extérieure du panneau 222 ou 223. Le rebord
229 constitue par son bord 229b opposé à la ligne de pliage 229a un épaulement prenant appui sur le bord supérieur 201a de la ceinture 201 , comme montré par la figure 14.
Les figures 12 et 16 montrent en outre que chacun des panneaux 222, 223 du manteau 218 comporte sur chacune de ses extrémités opposées une ligne de pliage 230 raccordée à un volet 231 replié de 90° vers l'intérieur. Chaque volet
231 prolonge d'un côté l'un des panneaux 224 lorsque le manteau est mis en forme dans la ceinture. Ce volet 231 est relié au rebord 229 par une partie -ou bandeau d'angle- 232 située dans le prolongement du volet et du rebord. Ce bandeau d'angle 232 est raccordé d'une part au volet 231 par un pli 232a perpendiculaire au volet et situé sensiblement au niveau du bord supérieur du panneau 223, et d'autre part au rebord 229 par un pli 232b perpendiculaire aux plis 229a et 232a et situé sensiblement le long d'une extrémité du panneau 223.
De plus, ce bandeau d'angle 232 est replié de 180° sur la face externe du volet 231. Une fois replié le bandeau d'angle 232 forme sur son bord opposé au pli
232a un épaulement 233 prenant appui sur le bord supérieur de la ceinture 201 tout comme le rebord 229 du panneau 223.
Le manteau 218 prend ainsi appui sur le bord supérieur de la ceinture par des épaulements constitués par les rebords 229 réalisés sur les deux panneaux 222, 223 et par les quatre bandeaux d'angle 232 réalisés sur les volets 231.
Comme on le voit plus précisément sur les figures 19 et 20, dans le prolongement du pli 230 qui relie chaque panneau 222, 223 au volet 231 correspondant est pratiquée une ouverture 234 de longueur au moins égale à la largeur du rebord 229 et dont l'extrémité opposée au fond 220 du manteau 218 est située sensiblement dans le prolongement des plis 229a et 232a. Ainsi lorsque le rebord 229 et le bandeau d'angle 232 sont rabattus respectivement sur le panneau 222, 223 et le volet 231 , l'ouverture 234 est au moins partiellement recouverte extérieurement par un pan 235 qui est relié au rebord 229 et au bandeau d'angle 232, et qui forme un angle d'environ 45° par rapport au panneau 222, 223 et au volet 231.
Au cours de la mise en forme du manteau 218, le rebord 229 et les deux bandeaux d'angle 232 associés peuvent librement pivoter autour des plis 229a et
232a lorsque les volets 231 sont dans le plan du panneau 222 ou 223. Les volets 231 sont ensuite pivotes de 90° comme présenté à la Figure 16. De ce fait, le rebord 229 et les bandeaux d'angle 232 sont automatiquement verrouillés en position car leur redéploiement nécessiterait une déchirure le long des plis 232b. Lorsqu'on met en forme les volets 231 après avoir replié le rebord 229 et les bandeaux d'angle 232, les pans 235 se positionnent dans les ouvertures 234 comme représenté aux Figures 19 et 20. Cette géométrie permet le pliage simultané autour des plis 230 et 232b avec des longueurs développées (mesurées perpendiculairement aux plis) identiques, bien que le rebord 229 et bandeau d'angle 232 soient à l'extérieur de l'angle formé par le pli 230 entre le panneau 222 ou 223 et le volet 231.
La cohésion du manteau 218, c'est-à-dire son maintien dans la forme représentée sur les figures 12 et 16, est donc assurée notamment par les quatre bandeaux d'angle 232 repliés à 180° sur les volets 231 et qui sont reliés à ces volets et aux rebords 229 des panneaux 222, 223 par deux plis perpendiculaires 232a, 232b. Ce maintien en forme est ainsi obtenu sans aucun moyen de fixation, tel que collage ou agrafage, comme dans le cas de la ceinture 201.
Avant la mise en forme de la ceinture 201 et du manteau 218, ceux-ci occupent un volume de stockage très restreint puisqu'ils sont sous forme de flans plats, comme indiqué sur les figures 11 et 15.
Leur mise en forme est facile et ne nécessite ni outillage, ni moyen de fixation.
Lors de l'utilisation de l'emballage constitué par le manteau emboîté dans la ceinture, on constate que cet emballage est très rigide, notamment grâce : - au renfort latéral obtenu par la ceinture 201
- à l'engagement des rabats 207, 208 dans les fentes 226, 227 du manteau 218,
- aux épaulements réalisés par les rebords 229 et les bandeaux d'angle 232 sur le bord supérieur de la ceinture, - au verrouillage des rabats 207, 208 par rapport aux fentes 226, 227 obtenu grâce aux encoches 228.
La ceinture et le manteau se maintiennent mutuellement en forme même en l'absence de tout collage ou autre fixation. Les panneaux 222, 223 et le volet 231 étant maintenus perpendiculaires l'un à l'autre, la ceinture verrouille en même temps les rebords 229 et les bandeaux d'angle 232 en position, plaqués contre les panneaux et rabats.
Après utilisation de l'emballage, c'est-à-dire lorsqu'on n'en a plus besoin, la ceinture et le manteau sont faciles à déplier pour les remettre sous forme de flans plats, sans qu'il soit nécessaire d'utiliser un outil, puisque dans la mise en œuvre préférée ni la ceinture, ni le manteau ne comporte de moyens de fixation. Dans leur position sous forme de flans plats, les ceintures et manteaux usagés occupent un volume de stockage très réduit, en rendant ainsi leur transport très économique.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés. Au lieu d'être face à face dans un même plan, les rabats d'un panneau peuvent être décalés par rapport à ceux de l'autre panneau, et il est néanmoins possible d'aligner les plis 214, 214a (Fig. 18) pour former un axe d'articulation lors du pliage et du dépliage de la ceinture.
Les rabats 207, 208 pourraient en principe être tournés vers l'extérieur de la ceinture (figure 21 ), bien que l'orientation vers l'intérieur soit préférable lors de l'utilisation de l'emballage, dans la plupart des cas.
Pour réaliser une ceinture avec rabats vers l'extérieur on peut utiliser un autre procédé de mise en forme consistant à : a- plier le flan à 180° autour de l'axe défini par la découpe et les deux premiers plis 214, 214a (figure 22) ; et b- écarter les deux demi-ceintures l'une de l'autre par exemple en poussant les deux couples de rabats l'un vers l'autre (figure 21 ), autrement dit en comprimant les deux demi-ceintures suivant leur direction longitudinale. Ce procédé convient bien également lorsque les rabats dirigés vers l'extérieur sont décalés dans la ceinture mise en forme.
Les rabats 207, 208 peuvent être plus larges que représenté et servir en même temps de cloisonnement dans l'emballage. Des rabats décalés définissent
deux plans de cloisonnement au lieu d'un seul. Les rabats ne s'étendent pas nécessairement sur toute la hauteur de la ceinture.
Une ceinture quadrangulaire peut être d'une forme autre que rectangulaire, et notamment carrée. La ceinture peut avoir un nombre quelconque de côtés à partir de trois, et notamment être octogonale. De façon particulièrement avantageuse, une ceinture octogonale (figure 23) peut avoir quatre panneaux principaux dont deux équipés de rabats, et quatre panneaux plus petits formant des biseaux à 45° entre les panneaux principaux. Le manteau comporte alors de préférence un panneau de fond octogonal et des panneaux latéraux et volets prenant appui sur les huit panneaux de la ceinture.
Le carton formant la ceinture peut être différent du carton formant le manteau. L'invention n'est pas seulement limitée à des emballages cartonnés. Le carton peut aussi être remplacé par du plastique. Il peut encore être remplacé par des panneaux de bois reliés, par exemple, par des charnières métalliques remplaçant les plis.
Au lieu que les côtés de l'emballage soient perpendiculaires au panneau central, il est aussi possible que ces côtés soient inclinés. Pour cela on peut prévoir des premiers et seconds panneaux, ainsi que des panneaux latéraux tous trapézoïdaux. Un tel emballage peut être réutilisé. S'il est en une matière ayant une valeur esthétique et financière suffisante, il peut être consigné et retourné replié chez l'expéditeur pour un coût modique, le volume en étant fortement réduit. Il peut aussi être mis dans une poubelle sans que celle-ci en soit encombrée.
Son usage n'est pas non plus limité au transport ou au stockage de fruits et légumes mais peut être étendu à toute autre utilisation pour un emballage rigide. Ainsi, La variante de la figure 7 peut être adaptée pour réaliser une caisse de déménagement, facilement montable et démontable, à partir d'une ceinture et d'un manteau livrés à plat.