FR3097825A1 - Déflecteur pour un système d’essuyage comprenant une zone de gravure. - Google Patents

Abstract

Déflecteur pour un système d’essuyage comprenant une zone de gravure. Déflecteur (16) pour un système d’essuyage (1), en particulier de véhicule automobile, qui s’étend suivant une direction d’allongement principale et est configuré pour être monté sur un bras (4) ou un balai (2) du système d’essuyage (1), ledit déflecteur (16) étant formé majoritairement par une couche principale (60) monobloc, caractérisé en ce que ledit déflecteur (16) comprend au moins une zone de gravure (64) dans laquelle la couche principale présente une cavité de réception d’au moins une couche secondaire distincte de la couche principale, la zone de gravure étant configurée de sorte que ladite au moins une couche secondaire (62) s’étend en étant au moins en partie recouverte par la couche principale (60). Figure de l’abrégé : Figure 3

Description

Déflecteur pour un système d’essuyage comprenant une zone de gravure.

La présente invention concerne un système d’essuyage et plus particulièrement un déflecteur d’un tel système d’essuyage.

Un véhicule automobile est classiquement équipé d’un système d’essuyage pour assurer un nettoyage d’une surface vitrée, notamment un pare-brise, et éviter que la vision qu’a le conducteur de son environnement ne soit perturbée. Ces systèmes d’essuyage, connus sous le nom d’essuie-glaces, comprennent en général un bras d’entrainement, effectuant un mouvement de va et vient le long de la surface vitrée, et des balais allongés portés par le bras d’entraînement et porteurs eux-mêmes de lames racleuses réalisées en une matière élastique. Ces lames racleuses frottent contre le pare-brise et évacuent l’eau et les salissures éventuelles en les amenant en dehors du champ de vision du conducteur. Les balais sont réalisés sous la forme, soit, dans une version classique, d’étriers articulés qui forment support à la lame racleuse en plusieurs endroits discrets en lui conférant un cintrage lui permettant d’épouser l’éventuelle courbure du pare-brise, soit dans une version plus récente dénommée « flat blade », d’un ensemble semi rigide qui forme support à la lame racleuse sur toute sa longueur grâce à une ou des vertèbres de rigidification permettant d’appliquer le balai sur le pare-brise sans avoir à utiliser d’étriers.

Les balais comprennent communément au moins un déflecteur disposé sur le support de la lame racleuse, sur une face opposée à la surface vitrée contre laquelle s’étend la lame racleuse, ce ou ces déflecteurs comportant une surface de déflection courbe en prise contre le vent lors du roulage du véhicule. Cette surface de déflection participe à dévier le flux d’air et améliorer la performance aérodynamique du véhicule ainsi qu’à améliorer le plaquage de la lame racleuse contre la surface vitrée.

Il est connu d’utiliser le déflecteur par ailleurs comme élément de support pour l’apposition d’un logo ou de toute autre inscription, en marquant le déflecteur notamment au niveau du support de la lame racleuse ou au niveau de la surface de déflection. Ce marquage du déflecteur peut notamment s’effectuer au moyen d’une peinture pigmentée ou de tout autre substance présentant une adhérence adéquate sur le déflecteur.

Un inconvénient d’un tel système de marquage du déflecteur réside dans sa pérennité notamment face à l’eau et aux salissures susceptible d’entrer en contact avec le système d’essuyage. En effet, face à ces éléments extérieurs, le marquage peut s’estomper progressivement, diminuant ainsi sa visibilité. Le marquage des déflecteurs peut donc être amélioré afin qu’il présente une résistance accrue aux éléments environnementaux.

Dans ce contexte, l’invention a pour but de concevoir une alternative au système de marquage de déflecteur cité ci-dessus en proposant un déflecteur pour un système d’essuyage, en particulier de véhicule automobile, qui s’étend suivant une direction d’allongement principale et qui est configuré pour être monté sur un balai ou sur un bras d’entraînement du système d’essuyage, ledit déflecteur étant formé majoritairement par une couche principale monobloc caractérisé en ce que ledit déflecteur comprend au moins une zone de gravure dans laquelle la couche principale présente une cavité de réception d’au moins une couche secondaire distincte de la couche principale, la zone de gravure étant configurée de sorte que ladite au moins une couche secondaire s’étend en étant au moins en partie recouverte par la couche principale.

Le déflecteur est formé majoritairement de la couche principale monobloc, pouvant être une matière souple, notamment de l’élastomère. Également, le déflecteur comprend la au moins une couche secondaire recouverte au moins en partie par la couche principale et qui forme la zone de gravure. La zone de gravure correspond alors à la zone du déflecteur où le déflecteur présente une structure multi-couches, la ou les couches secondaires étant rendues ou non apparentes par une opération de marquage de la zone de gravure multi-couches. On comprend de ce qui précède que le déflecteur est particulier en ce qu’il présente une zone de gravure distincte du reste du déflecteur, du fait que cette zone de gravure présente une structure multi-couches alors que le reste du déflecteur présente une structure mono-couche avec la seule couche principale monobloc, et notamment dans le prolongement direct de la zone de gravure. Il est ainsi possible d’identifier clairement la démarcation entre la zone de gravure et le reste du déflecteur par la présence d’une couche secondaire ou d’un empilement de couches secondaires.

Selon une caractéristique de l’invention, la zone de gravure comprend au moins un évidement de la couche principale rendant visible la au moins une couche secondaire. En d’autres termes, un enlèvement de matière de la couche principale du déflecteur est réalisé dans la zone de gravure, laissant apparaitre une partie de la couche secondaire disposée sous la couche principale, étant notée que cette couche secondaire n’est rendue visible que dans la zone de gravure au droit de l’évidement tandis qu’elle reste recouverte de la couche principale sur tout le reste de la zone de gravure.

Selon une caractéristique de l’invention, la couche principale et la couche secondaire sont formées d’une même matière. Cette caractéristique permet d’obtenir une meilleure adhérence entre la couche principale et la couche secondaire et facilite ainsi la conception du déflecteur. La couche principale et la couche secondaire peuvent par exemple être dans une matière souple, telle que de l’élastomère. De manière alternative, la couche principale et la couche secondaire peuvent être formées de matières distinctes d’une couche à l’autre, dès lors que ces matières sont compatibles d’un point de vue de l’adhérence des couches entre elles, c’est-à-dire qu’elles permettent une adhérence optimale de la couche secondaire sur la couche principale.

Selon une caractéristique de l’invention, la couche principale et la couche secondaire comprennent des pigments distincts. On comprend alors que l’évidement de la zone de gravure, visant à retirer ponctuellement la couche principale, permet de rendre visible la couche secondaire comprenant des pigments distincts de la couche principale. Les pigments distincts permettent notamment une différentiation à l’œil nu entre la couche principale et la couche secondaire.

Selon une caractéristique de l’invention, la zone de gravure est réalisée dans une platine formant base du déflecteur, ladite platine comportant une face externe de laquelle s’étend en saillie une ailette formant surface de déflection de l’air et une face interne destinée à être en regard d‘une lame du balai, la zone de gravure étant formée d’une épaisseur de la couche principale disposée en recouvrement de la ou les couches secondaires. La base du déflecteur s’étend dans la direction d’allongement principale du déflecteur et la face externe de la platine formant cette base correspond à la face frappée par le flux d’air lors de la marche du véhicule. En d’autres termes, cette face externe est la face opposée à la surface vitrée lorsque le système d’essuyage est installé sur le véhicule automobile et correspond donc à la face visible du déflecteur. On comprend alors l’intérêt de ménager la zone de gravure sur cette face externe, notamment pour rendre visible le marquage réalisé sur ce déflecteur. La zone de gravure est dite ménagée sur la face externe du fait que la portion de la couche principale participant à former la zone de gravure, agencée en recouvrement de la ou des couches secondaires, est attaquée, notamment par gravure laser, pour rendre apparente une partie d’une couche secondaire et former le marquage, au niveau d’une surface agencée à l’opposé de la ou des couches secondaires et qui participe à former la face externe du déflecteur et notamment de la platine.

Selon une caractéristique de l’invention, le déflecteur comprend une première griffe de maintien et une deuxième griffe de maintien s’étendant chacune depuis une extrémité transversale de la platine suivant une direction sensiblement perpendiculaire à la direction d’allongement principale du déflecteur et en regard l’une de l’autre, par exemple pour coopérer avec un corps du balai, au moins une partie des griffes de maintien étant en une matière plus rigide que la matière utilisée pour le reste du déflecteur. Les griffes de maintien ont pour fonction de maintenir le déflecteur sur le balai notamment en l’entourant partiellement. Une portion des griffes de maintien est donc en une matière plus rigide que la matière du reste du déflecteur, par exemple la platine ou l’ailette, afin que le maintien sur le balai soit optimal.

Selon une caractéristique de l’invention, la au moins une couche secondaire s’étend dans la direction d’allongement du déflecteur d’une première extrémité longitudinale jusqu’à une deuxième extrémité longitudinale du déflecteur. L’intérêt d’une telle caractéristique est notamment qu’elle facilite la réalisation du déflecteur par extrusion simultanée de chacune des couches par exemple, tout en permettant la réalisation de plusieurs évidement le long du déflecteur. La zone de gravure s’étend ainsi d’une extrémité à l’autre du déflecteur et permet de réaliser un marquage, par gravure ciblée à un endroit précis de la zone de gravure, n’importe où sur la longueur du déflecteur.

Selon une caractéristique de l’invention, le déflecteur comprend au moins deux couches secondaires disposées les unes sur les autres selon une direction d’empilement. Et selon une autre caractéristique de l’invention, notamment mise en œuvre lorsque les couches secondaires sont empilées, les au moins deux couches secondaires présentent une même épaisseur. L’épaisseur est mesurée suivant une droite parallèle à la direction d’empilement des couches secondaires. Les deux couches secondaires sont toute deux logées au sein de la couche principale, et sont superposées dans une direction perpendiculaire à la direction d’allongement principale du déflecteur et perpendiculaire à la face externe du déflecteur dans la zone de gravure. L’intérêt d’avoir une épaisseur identique d’une couche secondaire à l’autre réside notamment dans le fait qu’un outil commun pour le marquage de la pièce dans la zone de gravure pourra être utilisé avec une puissance constante pour rendre visible l’une ou l’autre des couches secondaires, l’effort à fournir pour le marquage, que ce soit en temps de réalisation de l’opération de gravure ou bien en nombre d’opérations ponctuelles successives pour réaliser cette gravure, étant alors directement proportionnel au nombre de couches à éliminer pour faire apparaître l’une des couches secondaires.

Dans ce contexte de pluralité de couches secondaires empilées, les couches secondaires peuvent présenter des pigments distincts entre eux et également distincts des pigments utilisés pour la couche principale.

De manière alternative, le déflecteur comprend au moins deux couches secondaires disposées l’une à côté de l’autre. Conformément à ce qui vient d’être évoqué, les au moins deux couches secondaires peuvent présenter une même épaisseur. Les deux couches secondaires sont toute deux logées au sein de la couche principale, et sont disposées l’une à la suite de l’autre, aussi bien selon la direction d’allongement principale du déflecteur que selon une direction perpendiculaire à cette direction d’allongement principale, de manière à former un ensemble sensiblement parallèle à la face externe du déflecteur. L’intérêt d’avoir une épaisseur identique d’une couche secondaire à l’autre réside notamment dans le fait qu’un outil commun pour le marquage de la pièce dans la zone de gravure pourra être utilisé avec une puissance constante pour rendre visible l’une ou l’autre des couches secondaires. Là encore, les couches secondaires peuvent présenter des pigments distincts entre eux et également distincts des pigments utilisés pour la couche principale.

L’invention concerne aussi un système d’essuyage pour véhicule automobile comprenant un balai et un bras reliés ensemble par une interface de connexion, le système d’essuyage comprenant au moins un déflecteur selon les caractéristiques précédentes.

Le déflecteur peut notamment être disposé sur le bras d’entraînement de ce système d’essuyage, ou bien être disposé sur le balai.

L’invention porte également sur un procédé de gravure d’un déflecteur comprenant une base, au moins une surface de déflection, une couche principale et une zone de gravure comprenant au moins une couche secondaire selon l’une des caractéristiques précédentes, le procédé de gravure consistant en au moins un marquage par application d’un rayon émis par une source laser sur la zone de gravure de telle sorte qu’il ménage un évidement sur la zone de gravure configuré pour au moins traverser la couche principale et faire apparaître l’une des couches secondaires présente dans la zone de gravure.

Selon une caractéristique du procédé, le marquage peut comporter plusieurs évidements de profondeurs distinctes, de manière à faire apparaître dans une première partie de la zone de gravure une première couche secondaire et dans une deuxième partie de la zone de gravure une deuxième couche secondaire. Des parties de la zone de gravure peuvent alors être perçues par l’utilisateur avec des couleurs différentes, pour faciliter l’identification d’un message ou d’une marque par exemple.

La zone de gravure est composée d’au moins une des couches secondaires recouverte par la couche principale. La couche secondaire et la couche principale sont alors composées d’une même matière, par exemple du caoutchouc, mais comprennent des pigments différents de telle sorte que la couche principale et la couche secondaire soient différentiables à l’œil nu.

La source laser peut-être un laser en point et permet de chauffer la couche principale afin de provoquer l’enlèvement de matière formant l’évidement et rendant visible la couche secondaire. Il est alors possible que le déflecteur comprenne deux couches secondaires. Les deux couches secondaires sont alors rendues alternativement visibles sur la zone de gravure par le laser, notamment en fonction de son intensité ou de son nombre d’impact sur la zone de gravure.

D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

est une vue générale en perspective d’un système d’essuyage comprenant un bras d’entrainement relié à un balai par une interface de connexion, le balai comprenant au moins un déflecteur selon l’invention ;

est une vue en coupe du balai portant le déflecteur, suivant un plan transversal A-A illustré sur la figure 1 ;

est une vue en perspective d’un déflecteur similaire à celui de la figure 1 et 2, représenté ici seul sans le balai associé, la perspective rendant visible une inscription obtenue par gravure selon un procédé objet de l’invention, une portion de la couche supérieure du déflecteur étant échancrée pour rendre visible la constitution multi-couches du déflecteur ;

est une vue du déflecteur de la figure 3, de côté, rendant visible notamment les différentes épaisseurs des couches formant la zone de gravure du déflecteur selon l’invention ;

est une vue en perspective d’une extrémité longitudinale du déflecteur de la figure 3 avant gravure ;

est une vue en perspective de l’extrémité longitudinale du déflecteur de la figure 4 après gravure ;

est une vue de côté d’une variante du déflecteur, rendant visible notamment un agencement différent des couches secondaires formant partie de la zone de gravure du déflecteur selon l’invention.

Les caractéristiques, variantes et les différentes formes de réalisation de l’invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes aux autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite de manière isolée des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieur.

Dans la description qui suit, les dénominations longitudinales, transversales ou verticales se réfèrent à l'orientation du déflecteur du système d’essuyage selon l’invention. La direction longitudinale correspond à l'axe principal d’allongement du déflecteur, alors que les directions transversale et verticale correspondent à des droites respectivement perpendiculaires à l'axe longitudinal du déflecteur et perpendiculaires entre elles, la direction verticale correspondant à la direction perpendiculaire à la surface vitrée que le balai comportant le déflecteur est susceptible de nettoyer. Dans ce contexte, les orientations supérieures ou inférieures correspondent à des orientations parallèles à la direction verticale du déflecteur, la dénomination inférieure étant en regard de la surface vitrée.

La figure 1 illustre un système d’essuyage 1 comportant notamment un balai 2 du système d’essuyage 1, un bras 4 d’entrainement du balai 2 et une interface de connexion 6 du bras 4 d’entrainement au balai 2.

Le bras 4 est actionné de manière à effectuer des mouvements de va et vient le long d’une surface vitrée, ici d’un véhicule automobile, et le balai 2 est monté à l’extrémité libre de ce bras d’entraînement en comprenant une lame destinée à nettoyer la surface vitrée et disposée à cet effet en contact avec cette surface vitrée. L’interface de connexion 6, composée entre autres d’un adaptateur et d’un connecteur, permet de relier le bras d’entrainement au balai. Un capot peut également venir en recouvrement de l’interface de connexion afin d’assurer une protection mécanique de ce dernier contre des éléments extérieurs pouvant s’insérer entre le connecteur et l’adaptateur.

Le balai 2 est dans l’exemple illustré de type « flat blade » et comprend un corps 8 de balai (notamment visible sur la figure 2) qui s’étend longitudinalement, selon une direction d’allongement principale, et qui est configuré pour porter une lame 10 d’essuyage, en général en caoutchouc, et au moins une vertèbre 12 de rigidification (également visible sur la figure 2), qui rigidifie le balai 2 tout en autorisant une flexion permettant le placage de la lame d’essuyage sur une surface vitrée à nettoyer, notamment un pare-brise, de véhicule automobile.

Le balai 2 peut comprendre des embouts 14, positionnés à chacune des extrémités longitudinales du balai de manière à ce qu’ils permettent le maintien en position de la lame 10 et de la vertèbre 12 à l’intérieur du corps 8 de balai 2.

Le système d’essuyage comporte au moins un déflecteur 16 comprenant une surface de déflection 18. Dans ce qui suit, il va être décrit, en référence aux figures, un mode de réalisation dans lequel le déflecteur 16 est associé au balai 2 et plus particulièrement au corps 8 de balai. Plus particulièrement, dans l’exemple illustré, le corps 8 de balai 2 comprend deux déflecteurs 16 alignés en série de part et d’autre de l’interface de connexion 6. Il convient toutefois de noter que le déflecteur tel qu’il va être décrit, et notamment sa composition en plusieurs couches permettant dans une zone de gravure de faire apparaitre une couche secondaire pour générer la représentation d’un logo ou d’une marque par exemple, peut être sans sortir du contexte de l’invention appliqué sur le bras d’entraînement.

Dans tous les cas, la surface de déflection 18 est configurée de telle sorte que, lorsque le système d’essuyage est installé sur le véhicule, la surface de déflection 18 s’étend en travers du trajet du flux d’air lorsque le véhicule est en roulage et de sorte qu’elle est orientée vers l’avant du véhicule. Le déflecteur 16 est destiné à améliorer le plaquage du balai 2 sur la surface vitrée, grâce à l’effort du flux d’air porté sur la surface de déflection 18.

Le figure 2 illustre le positionnement du déflecteur 16 sur le corps 8 du balai 2, par une vue en coupe suivant un plan transversal A visible à la figure 1.

Le corps 8 est ménagé de telle sorte qu’il porte la vertèbre 12 de rigidification d’une part et la lame 10 d’autre part. Le corps 8 comprend un plateau 20 s’étendant principalement suivant la direction d’allongement principale, ledit plateau 20 comprenant une face supérieure 22, en contact avec la vertèbre 12 de rigidification, et une face inférieure 24 orientée vers la lame 10.

Un premier organe de maintien 26a et un deuxième organe de maintien 26b s’étendent depuis des extrémités transversales du plateau 20 et permettent de maintenir la vertèbre 12 de rigidification. De manière plus précise, le premier organe de maintien 26a et le deuxième organe de maintien 26b comprennent chacun une première portion 28 s’étendant sensiblement verticalement depuis les extrémités transversales du plateau 20 et de part et d’autre de la vertèbre 12 de rigidification. Une deuxième portion 30 prolonge alors perpendiculairement chacune des premières portions 28 de telle sorte que les deuxièmes portions 30 soient rabattues sur la vertèbre 12 de rigidification. Les deuxièmes portions 30 rabattues sur la vertèbre 12 de rigidification empêchent les mouvements de cette dernière suivant une direction verticale V.

La partie inférieure du corps 8, sous le plateau 20, est configurée pour porter la lame 10 du système d’essuyage. A cet effet, deux bras 32 s’étendent principalement dans la direction d’allongement du balai et émergent perpendiculairement depuis le plateau 20, vers l’opposé de la vertèbre 12 de rigidification. Les bras 32 comprennent chacun une extrémité de bras 34, rabattue perpendiculairement en direction de l’autre extrémité de bras pour former un logement de réception d’un talon 36 de la lame 10. Dit autrement, chacune des extrémités de bras 34 s’étend sensiblement perpendiculairement depuis l’un des bras 32 et de telle sorte qu’elles empêchent la sortie du talon 36 de la lame 10 suivant la direction verticale V du déflecteur 16. A l’opposé du talon 36 de la lame 10, s’étend une lèvre 38 de la lame 10 destinée à être en contact avec la surface vitrée du véhicule automobile.

Le corps 8 comprend également un premier doigt de maintien 40a et un deuxième doigt de maintien 40b configurés pour former une zone d’accroche pour la fixation du déflecteur 16. Le premier doigt de maintien 40a et le deuxième doigt de maintien 40b s’étendent chacun sensiblement perpendiculairement depuis les bras 32 du corps 8 et dans une direction opposée l’un de l’autre vers l’extérieur du corps 8. Chacun des doigts de maintien 40a, 40b comprend un bord relevé 42a, 42b s’étendant sensiblement perpendiculairement depuis le doigt de maintien 40a, 40b et en direction du plateau 20 du corps de balai, de manière à former une cavité de réception d’une partie du déflecteur, cette coopération étant détaillée dans la suite de la description.

Le déflecteur 16 va maintenant être décrit plus en détail, notamment en référence aux figures 2 à 4. Tel qu’évoqué précédemment, le déflecteur 16 s’étend suivant une direction d’allongement principale sensiblement parallèle à la direction d’allongement principale du balai du système d’essuyage.

Le déflecteur 16 comprend une base 44, comportant notamment les moyens de maintien au balai, et une ailette 45 agencée en saillie de la base et qui présente notamment la surface de déflection 18.

La base 44 comporte plus particulièrement une platine 47, qui forme une paroi de recouvrement du corps du balai et qui présente une face interne 46, dirigée vers la vertèbre 12 de rigidification et de manière générale vers la lame 10 du balai, et une face externe 48 opposée à la face interne 46, ainsi que des moyens de maintien sur le corps 8 de balai 2 évoqué précédemment. A cet effet, la base 44 comporte, outre la platine 47, une première griffe de maintien 50a et une deuxième griffe de maintien 50b s’étendent chacune sensiblement perpendiculairement depuis une extrémité transversale libre de la face interne 46 de la platine. Les griffes de maintien 50a, 50b s’étendent également dans la direction d’allongement principale du déflecteur 16 d’une première extrémité longitudinale 52 jusqu’à une deuxième extrémité longitudinale 54 du déflecteur 16.

Le déflecteur est dimensionné de telle sorte qu’une fois installé sur le corps de balai, les griffes de maintien 50a, 50b s’étendent chacune en regard d’une des premières portions 28 des organes de maintien 26a, 26b de la vertèbre 12 de rigidification.

La première griffe de maintien 50a et la deuxième griffe de maintien 50b sont prolongées à leur extrémité libre respectivement par une première dent de maintien 56a et une deuxième dent de maintien 56b. La première dent de maintien 56a et la deuxième dent de maintien 56b s’étendent chacune sensiblement perpendiculairement depuis l’extrémité de la première griffe de maintien 50a et l’extrémité de la deuxième griffe de maintien 50b et en direction du corps 8. Lorsque le déflecteur est dans une position assemblée sur le balai, tel que visible sur la figure 3, position obtenue soit en le faisant glisser depuis une extrémité longitudinale du balai soit en déformant élastiquement les griffes de maintien 50a, 50b, les dents de maintien 56a, 56b du déflecteur 16 s’étendent chacune dans une cavité ménagée entre le plateau 20 et les doigts de maintien 40a, 40b du corps 8, empêchant ainsi un déplacement vertical du déflecteur 16.

Un premier crochet 58a et un deuxième crochet 58b sont formés respectivement aux extrémités libres des dents de maintien 56a, 56b, en prolongeant perpendiculairement ces dents de maintien à l’opposé des griffes de maintien, de telle sorte que dans la position assemblée de la figure 3, ces crochets 58a, 58b forment avec les bords relevés 42a, 42b du corps 8 une butée transversale à l’encontre du dégagement du déflecteur.

La base 44 du déflecteur présente donc ici une section transversale en forme de U, avec la base du U formée par la platine 47 et avec les branches du formées respectivement par la première griffe de maintien 50a et la deuxième griffe de maintien 50b, la forme en U permettant de venir recouvrir le corps 8.

La face externe 48 de la platine 47 correspond à la face opposée à la surface vitrée lorsque le système d’essuyage est installé. La surface de déflection 18 s’étend sensiblement perpendiculairement depuis cette face externe 48 et dans la direction d’allongement du déflecteur 16 de la première extrémité longitudinale 52 jusqu’à la deuxième extrémité longitudinale 54 du déflecteur 16. Plus particulièrement, l’ailette 45 est configurée de telle sorte que la surface de déflection 18 présente un profil incurvé, notamment avec une forme concave permettant le guidage aérodynamique du flux d’air amené à rencontrer cette surface de déflection. Il convient de noter que l’ailette 45, et la surface de déflection 18 qu’elle présente, s’étendent sensiblement depuis une extrémité transversale de la base de déflecteur 44, et plus particulièrement l’extrémité transversale destinée à être l’extrémité tournée vers l’arrière du véhicule lorsque le système de nettoyage est installé sur le véhicule. On comprend de ce qui précède que lors du roulage du véhicule automobile, le flux d’air va d’abord lécher la face externe 48 de la platine 47 puis arriver contre la surface de déflection 18 et sa forme incurvée de telle sorte que le flux d’air soit dévié de sa trajectoire initiale.

Le déflecteur 16 est une pièce monobloc, de telle sorte qu’aucun de ces composants, que ce soit la base 44 ou l’ailette 45 notamment, ne peut être retiré sans détériorer l’ensemble.

La platine et les griffes de maintien participant à former la base 44, ainsi que l’ailette 45, sont réalisées d’un seul tenant, en une seule pièce notamment obtenue par une opération de moulage par injection ou par une opération d’extrusion, ces procédés de fabrication étant ici donnés à titre d’exemple non limitatif.

Cette pièce d’un seul tenant est réalisée principalement dans une matière souple et peut notamment être de manière non limitative réalisée en élastomère, plus particulièrement en caoutchouc.

Cette pièce d’un seul tenant présente une structure essentiellement monocouche qui s’étend sur une majeure partie du déflecteur, ici notamment dans l’ailette et les griffes de maintien, avec une zone en multicouches sur le reste du déflecteur, ici la platine 47. Cette zone en multicouches consiste en une zone de gravure 64 qui va être décrite plus en détails ci-après.

Dans un premier mode de réalisation, notamment visible sur la figure 2, les dents de maintien 56a, 56b sont également réalisées d’un seul tenant avec le reste de la base et forment une continuité avec la structure monocouche du reste du déflecteur. Un tel mode de réalisation présente l’avantage de simplifier le procédé d’obtention du déflecteur.

Dans un deuxième mode de réalisation, notamment visible sur les figures 3 et 4, les dents de maintien 56a, 56b sont réalisées dans un matériau différent du reste du déflecteur, et par exemple en polypropylène, de manière à disposer d’une matière plus rigide que celle utilisée pour la base du déflecteur et permettre ainsi un meilleur maintien du déflecteur 16 sur le balai 2.

En d’autres termes, selon l’invention, au moins la platine 47, l’ailette et sa surface de déflection 18 ainsi que les griffes de maintien 50a, 50b sont formées d’une couche principale 60 et le déflecteur est configuré de sorte que dans la zone de gravure 64, au moins une couche secondaire 62 soit disposée dans l’épaisseur de cette couche principale.

La ou les couches secondaires 62 présentes dans la zone de gravure 64 se distinguent de la couche principale 60 et de chacune des autres couches de manière à présenter un rendu visuel différent, propre à permettre son identification par l’utilisateur. Selon un exemple de réalisation, la ou les couches secondaires 62 peuvent se distinguer par l’utilisation d’un matériau souple légèrement différent de celui utilisé pour la couche principale.

De manière préférée, la ou les couches secondaires 62 présentes dans la zone de gravure 64 sont réalisées dans le même matériau que la couche principale 60, de manière à faciliter l’obtention du déflecteur notamment dans un process de moulage par injection, et se distinguent de la couche principale 60 par une pigmentation particulière de chaque couche secondaire 62.

Dans les différents exemples illustrés, le déflecteur 16 comprend une première couche secondaire 62a et une deuxième couche secondaire 62b, étant entendu que ce nombre pourrait varier dès lors que les caractéristiques qui vont suivre relatives à la pigmentation notamment sont respectées. Tel qu’exposé précédemment, la couche principale 60, la première couche secondaire 62a et la deuxième couche secondaire 62b sont dans une matière identique, par exemple du caoutchouc, et présentent également des pigments distincts permettant de les différentier à l’œil nu. De manière alternative, les matériaux choisis pour réaliser la couche principale et la ou les couches secondaires peuvent être différents dès lors qu’ils permettent d’assurer une adhérence quasi similaire à celle obtenue par l’utilisation d’un même matériau pour les différentes couches.

Les deux couches secondaires 62a, 62b sont ménagées dans l’épaisseur de la platine 47 et elles sont superposées l’une sur l’autre selon une direction d’empilement sensiblement perpendiculaire au plan dans lequel s’étend la face externe 48 de cette platine 47. Tel qu’illustré sur les figures 2 à 4, le plan de la face externe de la platine 47 peut présenter une inclinaison par rapport à un plan longitudinal transversal de sorte que la direction d’empilement est inclinée par rapport à la direction verticale V du déflecteur 16.

La zone de gravure 64 comporte ainsi au moins une épaisseur de la couche principale 60 en recouvrement de la couche secondaire ou de l’empilement des couches secondaires 62a, 62b, c’est-à-dire avec la présence d’une épaisseur de la couche principale 60 qui forme la face externe 48 de la platine 47.

Dans une variante illustrée sur la figure 7, les couches secondaires 62a, 62b, ici au nombre de deux, sont ménagées dans l’épaisseur de la platine 47 en étant cette fois agencées côte à côte. Contrairement aux autres exemples illustrées, les couches ne sont pas superposées l’une sur l’autre selon une direction d’empilement sensiblement perpendiculaire au plan dans lequel s’étend la face externe 48 de cette platine 47, mais elles sont agencées sensiblement dans un même plan, dit plan secondaire, parallèle au plan dans lequel s’étend la face externe 48 de cette platine 47. Dans l’exemple illustré sur la figure 7, les deux couches secondaires sont jointives de manière à s’étendre l’une après l’autre selon une direction perpendiculaire à la direction d’allongement du déflecteur.

Conformément à ce qui précède, la zone de gravure 64 comporte ainsi au moins une épaisseur de la couche principale 60 en recouvrement d’une couche formée par la disposition côte à côte de plusieurs couches secondaires 62a, 62b, c’est-à-dire avec la présence d’une épaisseur de la couche principale 60 qui forme la face externe 48 de la platine 47.

Dans les exemples illustrés, la zone de gravure consiste en une encapsulation des couches secondaires à l’intérieur de la couche principale 60, avec un logement fermé verticalement qui est formé dans l’épaisseur de la couche principale. De la sorte, une épaisseur de la couche principale 60 forme la face interne 46 de la platine. De manière alternative, on pourrait envisager que les couches secondaires 62a, 62b présentes dans la zone de gravure 64 soient uniquement recouvertes par la couche principale 60 au niveau de la face externe 48 de la platine 47 mais pas au niveau de la face interne 46. En d’autres termes, dans une variante ici non illustrée, on pourrait envisager que la zone de réception des couches secondaires est ouverte sur la face interne du déflecteur, ici la platine, contrairement au mode de réalisation illustré dans lequel cette zone est fermée aussi bien sur la face externe du déflecteur que sur la face interne du déflecteur.

La première couche secondaire 62a et la deuxième couche secondaire 62b présentent respectivement une première épaisseur P1 et une deuxième épaisseur P2. Les épaisseurs P1, P2 sont mesurées suivant une droite perpendiculaire au plan dans lequel s’étend la face externe 48 de cette platine 47, et notamment parallèle à la direction d’empilement des couches secondaires l’une sur l’autre lorsque celles-ci sont empilées. Tel qu’illustré, la première épaisseur P1 et la deuxième épaisseur P2 sont ici identiques.

Tel que cela est notamment visible sur la figure 4, dans la zone de gravure 64, l’épaisseur de la couche principale en recouvrement des couches secondaires, c’est-à-dire l’épaisseur de la couche principale participant à former la face externe, ici de la platine, est égale à l’épaisseur des couches secondaires. Une telle caractéristique est notamment intéressante pour faciliter l’opération de marquage qui doit avoir lieu dans la zone de gravure.

La première couche secondaire 62a et la deuxième couche secondaire 62b peuvent s’étendre depuis la première extrémité longitudinale 52 du déflecteur 16 et jusqu’à la deuxième extrémité longitudinale 54 du déflecteur 16. La zone de gravure 64, consistant en la zone du déflecteur dans laquelle la structure du déflecteur est multicouches avec une superposition d’au moins une couche secondaire 62 et d’une épaisseur de couche principale 60, peut ainsi s’étendre d’une extrémité longitudinale à l’autre du déflecteur. Bien entendu, ce qui précède est un exemple de réalisation et la zone de gravure, c’est à dire la zone comportant la pluralité de couches distinctes, par exemple par leur pigmentation, pourrait s’étendre sur une portion de la longueur du déflecteur, ou sur différentes portions à distances les unes des autres.

Un marquage 65 est susceptible d’être réalisé dans la zone de gravure 64, par enlèvement de matière, par exemple par une opération de découpage laser, de la couche principale recouvrant la ou les couches secondaires dans cette zone de gravure. Tel qu’illustré sur la figure 3, la zone de gravure comprend alors, pour la réalisation de ce marquage, au moins un évidement 66 laissant apparaitre l’une ou l’autre des couches secondaires 62a, 62b. On entend par évidement 66 un enlèvement de matière de la couche principale 60 depuis la face externe 48, de telle sorte que l’une des couches secondaires 62 soit rendue visible. La profondeur de l’évidement 66 est fonction de la couche secondaire que l’on souhaite voir apparaître. Par exemple, l’évidement peut s’étendre depuis la face externe 48 uniquement dans la couche principale 60 et ce jusqu’à la première couche secondaire 62a, de sorte que c’est cette première couche secondaire et sa couleur particulière le cas échéant qui sont visibles, ou bien cet évidement peut s’étendre dans la couche principale 60 et dans la première couche secondaire 62a jusqu’à la deuxième couche secondaire 62b, de sorte que c’est cette deuxième couche secondaire et sa couleur particulière le cas échéant qui sont visibles. Dans l’exemple illustré sur la figure 3, plusieurs évidements distincts sont réalisés pour faire apparaître un signe distinctif, identifiable par l’utilisateur.

Sur la figure 3, il convient de comprendre que la zone de gravure 64 s’étend d’une extrémité longitudinale à l’autre, ladite zone de gravure étant représentée en traits pointillés, et qu’un marquage 65 est réalisé dans cette zone de gravure à une extrémité longitudinale du déflecteur. A l’autre extrémité, c’est pour faciliter la lecture et la compréhension de l’empilement des couches secondaires que le déflecteur a été représenté de manière écorchée avec une partie de la couche principale 60 qui a été retiré pour faire apparaître les différentes couches secondaires se superposant.

Un exemple de procédé de gravure va maintenant être détaillé en référence à la figure 5 illustrant une partie du déflecteur 16 avant le marquage par gravure et la figure 6 illustrant la même partie du déflecteur 16 de la figure 4 après le marquage réalisé dans la zone de gravure.

Comme cela est visible à la figure 5, à son état initial, la couche principale 60 recouvre entièrement la au moins une couche secondaire 62. Tel que cela a été précisé précédemment, la couche secondaire 62 peut s’étendre de la première extrémité longitudinale 52 jusqu’à la deuxième extrémité longitudinale 54, mais également s’étendre de manière localisée sur une partie de la face externe 48 de la platine 47. On définit alors la zone de gravure 64 comme la zone du déflecteur comprenant une superposition de couches avec au moins la couche principale 60 et une ou plusieurs couches secondaires 62 recouverte par la couche principale 60. C’est sur tout ou partie de cette zone de gravure que va être réalisé le marquage, par exemple en appliquant un rayon émis par une source laser (non représentée).

Dans l’exemple illustré, le déflecteur 16 comprend une première couche secondaire 62a et une deuxième couche secondaire 62b, avec ces deux couches secondaires 62a, 62b qui présentent entre elles des épaisseurs identiques et des pigmentations différentes d’une couche secondaire à l’autre et différentes de la pigmentation de la couche principale 60, la composition hors pigmentation du matériau utilisé étant par ailleurs la même d’une couche à l’autre.

Lors de l’application du rayon sur la zone de gravure 64, le rayon enlève la partie visée de la matière formant la couche principale 60, par application de chaleur. Le rayon ciblé sur la zone de gravure 64 permet ainsi de former un évidement 66 évoqué précédemment et visible sur la figure 6.

Plus particulièrement, dans l’exemple illustré, l’émission d’un faisceau laser successivement en différentes parties de la zone de gravure 64 permet la réalisation d’une pluralité d’évidements 66 et la création d’un motif pouvant consister en un logo de forme complexe. La durée d’activation du faisceau ou plus précisément le nombre d’impact du rayon sur la zone de gravure, et donc la durée d’exposition de la zone de gravure au faisceau, ou bien encore l’intensité du faisceau laser émis, impactent la profondeur de l’évidement et ont donc un effet sur le type de couche de matière rendue visible dans l’évidement.

Dans l’exemple illustré, deux premiers évidements 66a sont réalisés dans la zone de gravure 64 pour former des signes, ici des lettres, ces premiers évidements étant réalisés sur une première profondeur permettant de rendre visible la première couche secondaire. Ces premiers évidements 66a sont ainsi réalisés au moins sur l’épaisseur de la couche principale dans la zone de gravure, en recouvrement des couches secondaires, et sur une épaisseur de matière maximum de sorte qu’au moins une partie de la première couche secondaire 62a soit encore présente et visible à travers l’évidement. Un deuxième évidement 66b présente une forme oblongue pour délimiter le marquage, ici autour des premiers évidements 66a, ce deuxième évidement étant réalisé sur une deuxième profondeur permettant de rendre visible la deuxième couche secondaire 62b. Ce deuxième évidement est ainsi réalisé au moins sur l’épaisseur de la couche principale dans la zone de gravure, en recouvrement des couches secondaires, et sur l’épaisseur de la première couche secondaire.

Le procédé de gravure combiné au déflecteur 16 comportant une zone de gravure 64 multicouches permet donc d’obtenir un marquage de la face externe 48 de la base du déflecteur 16 présentant une durabilité améliorée.

Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention. Notamment, un plus grand nombre de couches secondaires peut être mis en œuvre sans sortir du contexte de l’invention, cette variété de couches pouvant permettre notamment d’augmenter la diversité de pigments et donc la variété des marquages possibles.

L’invention, telle qu’elle vient d’être décrite, atteint bien le but qu’elle s’était fixée, et permet de proposer un système de marquage d’un déflecteur simple et fiable dans le temps, en proposant un déflecteur dont une partie forme une zone de gravure dans laquelle la structure du déflecteur est multi- couches, avec une couche principale présente dans chaque partie du déflecteur et formant dans la zone de gravure un logement en son sein pour recueillir une ou plusieurs couches secondaires. Des variantes non décrites ici pourraient être mises en œuvre sans sortir du contexte de l’invention, dès lors que, conformément à l’invention, elles comprennent au moins deux couches conformément à l’aspect de l’invention.

Claims (10)

1. Déflecteur (16) pour un système d’essuyage (1), en particulier de véhicule automobile, qui s’étend suivant une direction d’allongement principale et est configuré pour être monté sur un bras (4) ou un balai (2) du système d’essuyage (1), ledit déflecteur (16) étant formé majoritairement par une couche principale (60) monobloc, caractérisé en ce que ledit déflecteur (16) comprend au moins une zone de gravure (64) dans laquelle la couche principale présente une cavité de réception d’au moins une couche secondaire distincte de la couche principale, la zone de gravure étant configurée de sorte que ladite au moins une couche secondaire (62) s’étend en étant au moins en partie recouverte par la couche principale (60).
2. Déflecteur (16) pour un système d’essuyage (1) selon la revendication 1, dans lequel la zone de gravure (64) comprend au moins un évidement (66) de la couche principale (60) rendant visible la au moins une couche secondaire (62).
3. Déflecteur (16) pour un système d’essuyage (1) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la couche principale (60) et la couche secondaire (62) sont formées d’une même matière.
4. Déflecteur (16) pour un système d’essuyage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la couche principale (60) et la couche secondaire (62) comprennent des pigments distincts.
5. Déflecteur (16) pour un système d’essuyage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la zone de gravure (64) est réalisée dans une platine (47) formant base du déflecteur, ladite platine comportant une face externe (48) de laquelle s’étend en saillie une ailette (45) formant surface de déflection (18) de l’air et une face interne (46) destinée à être en regard d’une lame du balai, la zone de gravure (64) étant formée d’une épaisseur de la couche principale (60) disposée en recouvrement de la ou les couches secondaires (62a, 62b).
6. Déflecteur (16) pour un système d’essuyage (1) selon la revendication précédente, dans lequel le déflecteur comprend une première griffe de maintien (50a) et une deuxième griffe de maintien (50b) s’étendant chacune depuis une extrémité transversale de la platine (47) suivant une direction sensiblement perpendiculaire à la direction d’allongement principale du déflecteur (16) et en regard l’une de l’autre, au moins une partie des griffes de maintien (50a, 50b) étant en une matière plus rigide que la matière utilisée pour le reste du déflecteur (16).
7. Déflecteur (16) pour un système d’essuyage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la au moins une couche secondaire (62) s’étend dans la direction d’allongement du déflecteur (16) d’une première extrémité longitudinale (52) jusqu’à une deuxième extrémité longitudinale (54) du déflecteur (16).
8. Déflecteur (16) pour un système d’essuyage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le déflecteur (16) comprend au moins deux couches secondaires (62) disposées les unes sur les autres selon une direction d’empilement.
9. Système d’essuyage (1) pour véhicule automobile comprenant un balai (2) et un bras (4) reliés ensemble par une interface de connexion (6), le système d’essuyage (1) comprenant au moins un déflecteur (16) selon les revendications précédentes.
10. Procédé de gravure d’un déflecteur (16) selon l’une des revendications précédentes 1 à 8, comprenant une base (44), au moins une surface de déflection (18), une couche principale (60) et une zone de gravure (64) comprenant au moins une couche secondaire (62), le procédé de gravure consistant en au moins un marquage par application d’un rayon émis par une source laser sur la zone de gravure (64) de telle sorte qu’il ménage au moins un évidement (66) sur la zone de gravure (64), l’évidement (66) présentant une profondeur suffisante pour traverser la couche principale et faire apparaître l’une des couches secondaires présente dans la zone de gravure.