FR2991361A1 - Dispositif de securite et de protection contre les chutes - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif (1) de sécurité et de protection contre les chutes, comprenant un cadre (3) et des moyens de fixation (5) sur une paroi murale (2), destinés à coopérer en fixation avec ladite paroi murale (2), et pourvus de moyens de réception (6) dudit cadre (3), caractérisé par le fait que ledit cadre (3) comprend un grillage (4) et que lesdits moyens de réception (6) comprennent des moyens de maintien à la verticale dudit cadre (3).

Description

La présente invention entre dans le domaine de la construction d'édifices et de bâtiments et concerne particulièrement la sécurité et la protection contre les chutes.

A cet effet, l'invention concerne une protection anti- chutes, utilisée dans le cadre de l'élévation d'un bâtiment. De manière connue, la construction d'un bâtiment de plusieurs étages entraîne des risques de chutes pour les ouvriers au niveau des différentes ouvertures en attente d'être 10 refermées ou finalisées, comme les balcons, les baies vitrées, les patios ou puits intérieurs et autres ouvertures vers l'extérieur du bâtiment. Il est donc nécessaire de refermer provisoirement ces ouvertures, le temps de la construction, afin d'assurer la sécurité des ouvriers opérant sur le 15 chantier. Pour ce faire, des dispositifs de protection connus consistent en des rambardes ou garde-corps. Ils sont assujettis aux parois existantes du bâtiment, comme les parois murales ou bien les dalles de sol ou de plafond, et viennent former une 20 barrière, obstruant partiellement l'ouverture. Plus précisément, au moins deux supports sous forme de rails longitudinaux sont positionnés verticalement, fixés en partie basse à la face extérieure d'une paroi murale, souvent de l'étage inférieur, ou bien à la face supérieure de la dalle de 25 sol, leur partie haute dépassant au dessus de cette paroi, au droit de l'ouverture à obstruer. Ces supports reçoivent horizontalement des traverses, souvent deux ou trois, disposées parallèles entre elles, sous forme de planches simplement placées au sein de crochets de réception ou bien de barres 30 venant se fixer audit rail. Des exemples de tels dispositifs sont décrits au travers des documents FR 2 857 998, FR 2 503 774 ou FR 2 105 393, ou encore WO 03/006764 ou WO 2006/021595. En particulier, en partie basse, chaque rail comprend au 35 moins une première aile de fixation, saillante orthogonalement vers l'intérieur, et destinée à coopérer en blocage, notamment par vissage, avec une tige traversant la paroi murale, formant un point d'accroche. Une seconde aile, située à l'extrémité inférieure du rail, saillante aussi vers l'intérieur, vient prendre appui sur la face extérieure de ladite paroi murale, évitant tout pivotement ou torsion du dispositif autour de son point d'accroche et permettant son maintien vertical. Cette seconde aile peut aussi être fixée comme la première, par vissage avec une tige traversant ladite paroi. On notera que des normes de sécurité requièrent un 10 espacement de plusieurs dizaines de centimètres entre ces rambardes et les parois de la construction au niveau de leur point d'accroche. Un autre type de réalisation d'un dispositif de rambarde similaire, décrit dans le document FR 1 490 572, consiste à 15 suspendre les rails par leur extrémité haute, pourvue d'un crochet destiné à coopérer avec un anneau fixé à la dalle de plafond. De tels dispositifs forment une barrière qui n'assure pas une sécurité sans faille contre les chutes. En effet, la 20 fixation des traverses reste précaire, entrainant des risques qu'elles se détachent en cas d'appui d'un ouvrier contre elles ou qu'elles cèdent sous un poids élevé. De plus, elles laissent des espaces ouverts entre elles. C'est pour cette raison que ces traverses ont été 25 remplacées par des filets de protection. Un exemple de l'utilisation de tels filets est décrit dans le document BE 1000428, lesdits filets étant fixés à chaque rail. De plus, les rais de ce dispositif sont articulés de manière à passer d'une position verticale à une position horizontale, et 30 inversement. Toutefois, l'utilisation de filets entraine d'autres inconvénients liés, d'une part, à leur résistance et leur élasticité ainsi qu'à l'entretien nécessaire pour les conserver en bon état et, d'autre part, à la tension en une zone précise 35 appliquée par le poids d'un objet ou d'une personne qui s'y trouve en appui, ladite force n'étant pas répartie uniformément au niveau des rails servant de support, ce qui peut aller jusqu'à entrainer leur déformation, notamment le rapprochement des rails en leur partie haute, voire leur cintrage. La présente invention a pour but de pallier les 5 inconvénients de l'état de la technique, en proposant un dispositif de sécurité et de protection contre les chutes, formant une paroi grillagée encadrée. Pour ce faire, un tel dispositif est constitué avantageusement d'un cadre pourvu d'un grillage qu'il supporte 10 sur ses quatre bords périphériques, lui assurant une rigidité accrue par rapport aux filets existants, tout en répartissant uniformément sur tout le pourtour du cadre les efforts appliqués sur ledit grillage. De plus, le dispositif comprend des ailes de fixation à la 15 paroi murale comportant des moyens spécifiques de réception et de guidage en insertion du bord inférieur dudit cadre vers un logement, au sein duquel il est maintenu sous l'effet de son poids. De tels moyens sont amovibles et conformés en entonnoir, présentant une forme générale en V, permettant l'installation 20 du cadre sans une intervention risquée d'un opérateur depuis l'extérieur. Ainsi, selon l'invention le dispositif de sécurité et de protection contre les chutes comprend un cadre et des moyens de fixation sur une paroi murale, destinés à coopérer en fixation 25 avec ladite paroi murale, et pourvus de moyens de réception dudit cadre, caractérisé par le fait que ledit cadre comprend un grillage et que lesdits moyens de réception comprennent des moyens de maintien à la verticale dudit cadre. De plus, selon d'autres caractéristiques additionnelles, 30 non limitatives, lesdits moyens de réception sont conformés en entonnoir, de manière à guider le bord inférieur dudit cadre lors de son insertion et à le maintenir après insertion. De préférence, ledit dispositif comprend au moins deux longerons verticaux pourvus chacun d'au moins deux ailes 35 supérieures et inférieures s'étendant en saillie orthogonalement d'un côté de chaque longeron, chaque aile étant pourvue à son extrémité libre de moyens de blocage avec les bords horizontaux dudit cadre. Avantageusement, l'aile supérieure peut présenter une longueur moindre que l'aile inférieure, de manière à incliner 5 ledit longeron après sa fixation. Selon un mode de réalisation, lesdits longerons sont équipés de renforts se présentant sous la forme d'une ou plusieurs tiges reliant chaque longeron depuis son extrémité inférieure jusqu'à son extrémité supérieure, lesdits renforts 10 passant par les extrémités de chacune desdites ailes. Selon un autre mode de réalisation, chaque longeron comprend en sa partie basse une patte ménagée en saillie orthogonalement et équipé d'une plaque d'appui contre ladite paroi murale. 15 En particulier, ledit cadre peut se présenter sous la forme d'au moins deux panneaux encadrés et articulés en pivotement au niveau de leur bord adjacent respectif, de manière à passer d'une position repliée où lesdits panneaux sont superposés à une position déployée dans laquelle lesdits 20 panneaux sont alignés dans un même plan, et inversement. En outre, le cadre subdivisé en plusieurs panneaux articulés diminue l'encombrement du dispositif en position repliée pour son transport et son stockage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention 25 ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective d'un exemple d'implantation du dispositif selon le mode préférentiel 30 de réalisation de l'invention, au niveau d'un angle saillant d'un édifice en construction ; - la figure 2 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation préférentiel d'un longeron dudit dispositif - la figure 3 représente une vue en perspective du cadre 35 du dispositif selon l'invention, reposant au sol, après assemblage avec ses longerons selon le mode de réalisation de la figure 2 ; - la figure 4 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation des moyens de maintien supplémentaire ; - la figure 5 représente une vue en perspective de deux 5 modes de réalisation des moyens de fixation et de réception dudit cadre ; et - la figure 6 représente une vue en perspective d'un détail de la figure 1, à savoir la jonction des deux dispositifs adjacents au niveau de l'angle saillant. 10 La présente invention concerne un dispositif 1 de sécurité et de protection contre les chutes. Comme visible sur la figure 1, plusieurs dispositifs 1 peuvent être assujettis à la façade d'un bâtiment lors de sa construction. En particulier, de tels dispositifs 1 permettent 15 de former une paroi murale provisoire en élévation au dessus des parois murales 2 existantes en cours de construction, ainsi qu'au devant d'ouvertures, préférentiellement lors de l'élévation d'un bâtiment, à savoir la réalisation d'un étage supérieur. 20 On notera qu'une paroi murale 2 peut être un mur ou bien un sol ou plafond. Avantageusement, ledit dispositif 1 comprend un cadre 3. Ce dernier est constitué d'une bordure périphérique s'étendant au moins sur quatre bords, parallèles deux à deux, de manière à 25 former un parallélépipède rectangle. Ce cadre 3 assure la rigidité de l'ensemble du dispositif 1, en particulier entre les bords longitudinaux verticaux reliés à leurs extrémités par les bords transversaux horizontaux. Selon un mode préférentiel de réalisation, ledit cadre 3 30 se présente sous la forme d'au moins deux panneaux 30,31, qui peuvent être renforcés par un tube central, lesdits panneaux 30,31 étant encadrés et articulés en pivotement au niveau de leur bord adjacent respectif, de manière à passer d'une position repliée où lesdits panneaux 30,31 sont superposés à 35 une position déployée dans laquelle lesdits panneaux 30,31 sont alignés dans un même plan, et inversement.

En particulier, lesdits panneaux 30,31 sont articulés en rotation, autour d'un axe fictif passant par la ligne de contact entre leur bord adjacent respectif. Cette rotation peut s'effectuer selon un angle de 0 à 360°, avec un blocage possible à 180°. Selon le mode préférentiel de réalisation, l'articulation mise en oeuvre est constituée par des bagues annulaires 9, venant entourer les deux profilés ou tubes des deux bords de panneaux 30,31 adjacents. Cette simple bague permet de pivoter à sa guise lesdits panneaux 30,31 l'un part rapport à l'autre. Dans le cas de trois panneaux ou plus, ce type d'articulation permettent le repliement du dispositif 1 en accordéon ou en zigzag. Un exemple d'une telle bague annulaire 9 est visible sur la figure 6.

Selon un autre mode de réalisation, lesdites articulations peuvent être constituées de charnières, montées solidaires des bords desdits panneaux. De plus, ledit cadre 3 comprend un grillage 4. En particulier, ledit grillage 4 se présente sous la forme d'un treillis ou maillage constitué par des fils entrecroisés, de préférence orthogonalement selon des directions horizontales et verticales. En outre, les bords dudit cadre 3 servent alors de supports aux extrémités desdits fils. De plus, lesdits fils peuvent être prévus rigides ou semi-25 rigides. Selon le mode préférentiel de réalisation, lesdits fils sont réalisés en métal, préférentiellement sous forme de tiges pleines métalliques, tout comme les montants dudit cadre 3, mais ces derniers étant constitués de tubes creux de section plus importante. Les extrémités des fils sont alors 30 solidarisées par soudure lors de la fabrication du dispositif 1 Ainsi, le cadre 3 assure la rigidité dudit grillage 4 et de l'ensemble du dispositif 1, formant une paroi provisoire grillagée solide, mais ajourée, diminuant d'autant son poids. De plus, un appui par une personne à un endroit du grillage 4, 35 du fait de sa rigidité accrue ainsi conférée, répartit uniformément cette contrainte sur l'intégralité du contour, à savoir le cadre 3. De plus, ledit dispositif 1 comprend des moyens 5 de sur la paroi murale 2. Ces moyens 5 sont destinés à en fixation avec ladite paroi 2, en particulier avec fixation coopérer un mur vertical, mais aussi une dalle de plafond ou de sol. Cette coopération peut s'effectuer au travers d'un orifice traversant, ménagé au travers de ladite paroi 2, au sein duquel sont insérés au moins partiellement, avec ou sans scellement, lesdits moyens de fixation 5.

Selon un premier mode de réalisation, ces derniers peuvent se présenter sous la forme d'une tige 50, destinée à traverser un orifice ménagé au sein d'une paroi verticale, de type mur, et venir coopérer avec des moyens de blocage, notamment un écrou (ladite tige 50 étant alors filetée) ou une goupille (ladite tige 50 présentant alors au moins un trou permettant le passage de ladite goupille). Selon un autre mode de réalisation, lesdits moyens de fixation 5 peuvent se présenter sous la forme d'une languette 51. Cette dernière vient reposer au contact de la face supérieure d'une paroi de sol (voire de la face inférieure d'un plafond), à laquelle elle est assujettie, notamment par vissage ou chevillage. Pour ce faire, ladite languette 51 présente à son extrémité intérieure au moins un trou 52, de préférence deux. En somme, la languette 51 est constituée d'une platine plate percée de trous ronds ou oblongs. Ces deux modes figure 5. de réalisation sont représentés sur la Avantageusement, lesdits moyens de fixation 5 sont pourvus de moyens 6 de réception dudit cadre 3.

En outre, l'extrémité opposée desdits moyens de fixation 5, qu'ils soient sous forme d'une tige 50 ou d'une languette 51, reçoit lesdits moyens de réception 6. Dès lors, le cadre 3 et les moyens de fixation 5 sont indépendants et amovibles l'un de l'autre, permettant, d'une 35 part, de positionner sur la paroi murale 2 lesdits moyens de fixation 5 seuls, facilitant cette opération, et, d'autre part, de venir ensuite positionner le cadre 3 , notamment par une simple opération de levage à l'aide d'une grue. Lors de ce positionnement, le cadre 3 est alors simplement glissé et inséré au sein desdits moyens de réception 6.

De plus, lesdits moyens de réception 6 comprennent des moyens de maintien à la verticale dudit cadre 3. Pour ce faire, selon le mode préférentiel de réalisation, visible sur la figure 5, lesdits moyens de réception 6 sont conformés en entonnoir, de manière à guider le bord inférieur dudit cadre 3 lors de son insertion et à le maintenir après insertion. En d'autres termes, lesdits moyens de réception 6 présentent une gorge 60 dont les parois latérales 61 sont inclinées, de façon convergente depuis l'ouverture de ladite gorge 60 en partie supérieure vers le fond 62. Ce denier présente en outre un logement 63, dont les dimensions autorisent le passage du bord inférieur dudit cadre 3, avec un minimum de jeu pour autoriser l'emboîtement. En outre, le logement 63 peut présenter une forme globalement parallélépipédique, rectangle ou carrée, mais aussi arrondie, tandis que la section du bord inférieur dudit cadre 3 peut être rectangulaire, carrée, polygonale, mais aussi arrondie, circulaire ou ovoïdale, mais présente des dimensions inférieures à la largeur dudit logement 63, afin de ménager un jeu suffisant pour son insertion et son extraction.

Selon le mode préférentiel de réalisation, visible sur la figure 5, la gorge 60 s'étend sous le niveau de la tige 50 ou de la languette 51, formant un décroché. Selon un autre mode de réalisation, non représenté, le fond 62 de la gorge 60 peut se situer au niveau du plan contenant la tige 50 ou la languette 51, les parois latérales 61 de la gorge 60 s'étendant alors en saillie supérieurement. Ainsi, le cadre 3 vient reposer au sein du logement 63 des moyens de réception 6, lui assurant un maintien vertical. Le blocage dudit cadre 3 au sein du logement 63 peut s'effectuer 35 par un système de vissage, clipsage, de clenche ou de goupille. Selon un mode préférentiel de réalisation, ce maintien vertical est consolidé, en particulier sur toute la hauteur du cadre 3, surtout quand il est constitué de plusieurs panneaux 30,31 articulés entre eux. Pour ce faire, ledit dispositif 1 comprend au moins 5 deux longerons verticaux 7. Ces derniers viennent se fixer à plusieurs points dudit cadre 3, afin d'assurer sa tenue et son maintien vertical. Selon un mode préférentiel simplifié, non représenté, ledit longeron 7 vient directement se fixer sur toute sa 10 longueur au contact dudit cadre 3. Selon le mode de réalisation préférentiel, représenté sur les figures, en particulier sur la figure 2, chaque longeron 7 est pourvu d'au moins deux ailes supérieures 70 et inférieures 71 s'étendant en saillie orthogonalement d'un côté 15 dudit longeron 7. De préférence, plusieurs ailes sont réparties régulièrement en saillie vers l'intérieur, afin de venir se fixer sur chaque bord de chaque panneau 30,31. Chaque aile 70,71 est pourvue à son extrémité libre de moyens 72 de blocage avec les bords horizontaux dudit cadre 3, 20 ou bien des bords desdits panneaux 30,31. Selon un mode préférentiel de réalisation, lesdits moyens de blocage 72 peuvent se présenter sous la forme d'un organe de serrage venant recevoir en insertion les profilés constituant les bords dudit cadre 3, ou bien desdits panneaux 30,31. Cet 25 organe présente donc un logement, conformé, notamment en arc de cercle, et dimensionné pour recevoir ledit profilé, et des moyens de fermeture et de maintien dudit profilé en insertion, par serrage au sein dudit logement. En particulier, une clavette peut être introduite afin de relier les deux 30 extrémités libres dudit organe. Selon un mode de réalisation particulier, visible sur la figure 2, lesdits longerons 7 peuvent être équipés de renforts 75. Ces derniers peuvent se présenter sous la forme d'une ou plusieurs tiges reliant chaque longeron 7 depuis son 35 extrémité inférieure jusqu'à son extrémité supérieure. En particulier, chaque renfort 75 est solidarisé d'un côté au niveau de l'extrémité inférieure dudit longeron 7, puis s'étend de façon inclinée pour être solidarisé à l'extrémité libre au niveau de la jonction avec l'aile inférieur 71, puis de l'aile suivante supérieurement. Ledit renfort 75 est replié pour 5 s'étendre longitudinalement et passer par chaque extrémité libre inférieure des autres ailes, auxquelles il est solidarisé, notamment par soudage. Au niveau de son extrémité opposée, chaque renfort 75 rejoint directement, ou par l'intermédiaire d'un pliage, l'extrémité haute de son 10 longeron 7. Ainsi, ces renforts 75 augmentent la rigidité du longeron 7, constituant une sorte de haubanage en reliant les extrémités basses desdites ailes 70,71. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, représenté sur 15 la figure 6, dans lequel plusieurs dispositifs 1 sont assujettis au niveau d'un angle saillant entre deux parois murales 2, des moyens supplémentaires 8 de maintien peuvent être positionnés, de manière à solidariser lesdits deux dispositifs 1 entre eux. 20 Pour ce faire, de tels moyens supplémentaires 8 comprennent un organe 80 de clavetage similaire, destiné à venir se fixer sur les profilés des bords du cadre 3, ou bien des panneaux 30,31. De plus, ils comprennent une articulation en rotation 81, permettant de régler l'angle entre les 25 dispositifs 1 positionnés de manière adjacente. Selon une caractéristique additionnelle, l'aile supérieure 70 peut présenter une longueur moindre que l'aile inférieure 71, de manière à incliner chaque longeron 7 après sa fixation. Comme visible sur la figure 2, la longueur des 30 ailes 70,71 est décroissante depuis le bas vers le haut du dispositif 1, les extrémités libres desdites ailes 70,71 étant alignées, en particulier dans un plan destiné à recevoir ledit cadre 3. Ainsi, l'inclinaison convergente depuis le bas vers le haut des longerons 7 améliore le maintien du cadre 3, qui 35 constitue une paroi verticale et parallèle ou sensiblement parallèle à la façade, de même que sa résistance en cas d'appui ii depuis l'intérieur du bâtiment. En somme, les longerons 7 inclinés forment alors un pan incliné qui vient, au travers des jonctions avec les ailes 70,71, offrir une contre-résistance lors d'un appui depuis l'intérieur sur le dispositif 1 mis en place sur un bâtiment. De plus, chaque longeron 7 peut comprendre en sa partie basse une patte 73 ménagée en saillie orthogonalement et équipée d'une plaque 74 d'appui contre ladite paroi murale 2. Dès lors, ledit longeron 7 présente une forme générale en L, qu'il soit sous forme simplifiée ou sous forme haubanée. Ladite plaque 74, déportée au travers de la patte 73 selon une longueur équivalente à la longueur en saillie des moyens de fixation 5, assure un appui empêchant toute torsion ou pivotement au niveau du point d'accroche avec lesdits moyens de fixation 5, stabilisant verticalement le dispositif 1. Par ailleurs, il n'est pas nécessaire de fixer ladite plaque 74, afin d'éviter la rotation autour de l'axe constitué par les moyens de fixation 5, étant donné que les longerons 7 sont fixés au cadre 3, bloquant ainsi ce degré de liberté de mouvement. Toutefois, cette plaque 74 peut aussi être fixée à la paroi murale 2. Selon un mode préférentiel de réalisation, ladite plaque 74 est maintenue par un crochet de clavetage 10 prévu articulé et introduit depuis l'intérieur de la façade au travers d'un orifice percé traversant ladite paroi murale 2. En particulier, comme visible sur la figure 4, ledit crochet 10 comprend une extrémité de type clavette articulée 11 en rotation sur une tige filetée 12 depuis une position escamotée dans l'alignement de l'axe de ladite tige 12, permettant de traverser le mur, vers une position sensiblement orthogonale, et inversement. Le passage d'une position à une autre s'effectue par rotation de ladite tige filetée 12, notamment d'un quart de tour (i.e. selon un angle de 90°). Dès lors, cette clavette 11 basculante permet de venir recouvrir au moins en partie ladite plaque 74 et en tirant la tige filetée 12 depuis l'intérieur, la plaque 74 est alors maintenue en appui contre la façade. Cet appui est alors conservé par vissage d'un écrou coopérant avec le filetage de ladite tige 12. En outre, lesdits longerons 7 peuvent comprendre à leur extrémité libre supérieure des moyens d'accroche, sous forme d'un anneau, pour le passage d'un crochet ou d'un câble, en vue de leur levage, pour leur positionnement au sein des moyens de réception 6 ou bien leur extraction. A ce titre, lors du démontage du dispositif 1, il est possible de désolidariser les moyens de fixation 5 de ladite paroi murale 2, par l'intérieur, puis de soulever l'ensemble. On notera alors que lesdits moyens de fixation 6 peuvent être reliés audit cadre 3, par l'intermédiaire d'une chaînette ou d'un filin amovible (positionné après insertion lors du montage). En particulier, lesdits moyens de réception 6, préférentiellement leur extrémité libre constituée par l'entonnoir, peuvent être articulés de manière à passer d'une position repliée, dans laquelle ils sont escamotés, à une position déployée de réception dudit cadre 3, et inversement. Ainsi, lors du montage du dispositif 1, on repli les bords 61 dudit entonnoir, autorisant le passage dudit cadre 3 auprès de la façade, puis ces bords 61 sont dépliée et le cadre 3 est descendu pour venir s'insérer dans la gorge 60 et reposer sur le fond 62. Selon le mode préférentiel de réalisation, comme modélisé sur la figure 5, un axe vertical 64 assure le pivotement des moyens de réception 6 par rapport aux moyens de fixation 5. De préférence, ce pivotement s'effectue selon un angle de 90°, d'un côté ou de l'autre, à savoir vers la droite ou la gauche, dans les deux sens modélisés par les flèches. Par ailleurs, les différents éléments dudit dispositif 1, en particulier les éléments formant sa structure, comme les profilés des bords du cadre 3 ou bien les longerons 7, peuvent être constitués en matériau métallique, préférentiellement sous forme de tubes.

Ainsi, le dispositif 1 de protection contre les chutes dissocie les moyens de fixation 5 et le cadre 3 équipé de ses longerons 7, permettant une mise en place simplifiée desdits moyens de fixation 5 seuls, puis de l'insertion dudit cadre 3, tout en formant une paroi provisoire résistante et verticale. Cette verticalité est conservée, même en cas de fortes intempéries, empêchant le dispositif de basculer vers la façade et le bâtiment en cours de construction.

Claims (7)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif (1) de sécurité et de protection contre les chutes, comprenant un cadre (3) et des moyens de fixation (5) 5 sur une paroi murale (2), destinés à coopérer en fixation avec ladite paroi murale (2), et pourvus de moyens de réception (6) dudit cadre (3), caractérisé par le fait que ledit cadre (3) comprend un grillage (4) et que lesdits moyens de réception (6) comprennent des moyens de maintien à la verticale dudit 10 cadre (3).
2. 2. Dispositif (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens de réception (6) sont conformés en entonnoir, de manière à guider le bord inférieur dudit cadre (3) lors de son insertion et à le maintenir après insertion. 15
3. 3. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins deux longerons (7) verticaux pourvus chacun d'au moins deux ailes supérieures (70) et inférieures (71) s'étendant en saillie orthogonalement d'un côté de chaque 20 longeron (7), chaque aile (70,71) étant pourvue à son extrémité libre de moyens de blocage (72) avec les bords horizontaux dudit cadre (3) .
4. 4. Dispositif (1) selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'aile supérieure (70) présente une longueur 25 moindre que l'aile inférieure (71), de manière à incliner ledit longeron (7) après sa fixation.
5. 5. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications 3 ou 4, caractérisé par le fait que lesdits longerons (7) sont équipés de renforts (75) se présentant sous 30 la forme d'une ou plusieurs tiges reliant chaque longeron (7) depuis son extrémité inférieure jusqu'à son extrémité supérieure, lesdits renforts (75) passant par les extrémités de chacune desdites ailes (70,71).
6. 6. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 35 revendications 3 à 5, caractérisé par le fait que chaque longeron (7) comprend en sa partie basse une patte (73) ménagéeen saillie orthogonalement et équipé d'une plaque (74) d'appui contre ladite paroi murale (2).
7. 7. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ledit 5 cadre (3) se présente sous la forme d'au moins deux panneaux (30,31) encadrés et articulés en pivotement au niveau de leur bord adjacent respectif, de manière à passer d'une position repliée où lesdits panneaux sont superposés à une position déployée dans laquelle lesdits panneaux (30,31) sont alignés 10 dans un même plan, et inversement.