FR3040183A1 - Attache de support et de fixation d'une structure et procede de fixation d'une telle attache - Google Patents

Abstract

Une attache (2) de support et de fixation d'une structure à une paroi horizontale d'un bâtiment, l'attache (2) comprenant un corps (20), des moyens de support (21) adaptés pour coopérer avec une structure, l'attache (2) comprenant au moins une tige de liaison (3) reliée audit corps (20), ladite tige de liaison (3) comportant des moyens d'accroche (4) pour permettre le levage de ladite attache (2).

Description

ATTACHE DE SUPPORT ET DE FIXATION D’UNE STRUCTURE ET PROCEDE DE FIXATION D’UNE

TELLE ATTACHE

DOMAINE TECHNIQUE GENERAL ET ART ANTERIEUR

La présente invention concerne une attache de support et de fixation d’une structure à un bâtiment, notamment une structure de travail en encorbellement. De manière connue, une structure de travail en encorbellement permet de supporter une banche de coffrage pour former les parois verticales d’un bâtiment comportant plusieurs étages.

On connaît déjà par le brevet FR2917471 de la société SATECO une attache de support et de fixation d’une structure qui est apte à être insérée à travers un orifice traversant d’une paroi verticale d’un bâtiment. Lorsqu’une structure de travail en encorbellement doit être positionnée au-dessus d’une ouverture formée dans la paroi (fenêtre, etc.) ou au-dessus d’un balcon, il n’existe pas de paroi verticale dans laquelle peut être formé un orifice traversant afin d’insérer l’attache de support.

Pour résoudre cet inconvénient, on connaît dans l’art antérieur une attache de support dite «sous dalle» qui est solidarisée directement sous la dalle horizontale d’un bâtiment. Une fois fixée, l’attache peut supporter une structure de travail en encorbellement afin qu’elle s’étende dans le prolongement de la dalle horizontale.

En référence à la figure 1, il est représenté de manière schématique un bâtiment comportant une dalle horizontale inférieure DI et une dalle horizontale supérieure D2. Pour former une paroi verticale en béton au bord de la dalle horizontale supérieure D2, une structure de travail en encorbellement 10 doit être positionnée dans le prolongement de la dalle horizontale supérieure D2. De manière connue, la structure de travail en encorbellement 10 comporte un platelage de circulation 11, un auvent de protection arrière 12 et des fermes pliables 13 destinées à s’étendre verticalement en position d’utilisation. Dans cet exemple, une ouverture est formée entre les deux dalles horizontale Dl, D2 et empêche l'utilisation d'une attache telle que décrite dans le brevet FR2917471 de la société SATECO. Comme illustré aux figures 1 et 2, la structure de travail en encorbellement 10 est supportée par deux attaches de support 100 de type « sous dalle » selon l'art antérieur.

En référence à la figure 2, une telle attache de support 100 comporte un corps horizontal 101 dont une première extrémité comporte des moyens de support 102 d’une structure de travail en encorbellement 10, en particulier, en forme de crochet en U. En outre, le corps 101 comporte deux orifices traversant verticaux 103 afin de permettre le passage de tiges de fixation Tl, T2 afin de solidariser le corps 101 de l’attache 100 à la dalle horizontale supérieure D2 comme illustré à la figure 2. A cet effet, la dalle horizontale supérieure D2 comporte deux orifices traversants RI, R2. Les tiges de fixation Tl, T2 sont boulonnées à la dalle supérieure D2 par des écrous inférieurs 201 et supérieurs 202 puis un étai de support E est placé entre la dalle horizontale inférieure DI et l’attache de support 100 pour permettre limiter les efforts mécaniques à reprendre par la dalle horizontale supérieure D2.

Une telle attache de support 100 est difficile ef pénible à installer étant donné qu’elle possède une masse importante, généralement supérieure à 30 kg. Par ailleurs, elle doit être positionnée en hauteur à proximité du bord de la dalle supérieure D2, ce qui peut présenter un risque pour la sécurité des opérateurs et augmente la pénibilité. Aussi, il est nécessaire d'utiliser des équipements de sécurités divers et nombreux (escabeaux de sécurité, nacelle, etc.), ce qui allonge la durée d’installation et requiert plusieurs opérateurs, en particulier deux, pour la mise en place et le retrait de chaque attache de support 100.

En outre, une telle attache nécessite de réaliser de nombreuses réservations dans la dalle horizontale, ce qui augmente le temps de fixation. L'invention a donc pour but de remédier à ces inconvénients en proposant une nouvelle attache de support et de fixation d’une structure pouvant être installée sous une dalle de manière pratique, rapide et sécurisée.

PRESENTATION GENERALE DE L’INVENTION A cet effet, l’invention concerne une attache de support et de fixation d’une structure à une paroi horizontale d’un bâtiment, l’attache comprenant un corps et des moyens de support adaptés pour coopérer avec une structure. L’invention est remarquable en ce que l’attache de support comporte au moins une tige de liaison reliée audit corps, ladite tige de liaison comportant des moyens d’accroche pour permettre le levage de ladite attache.

Grâce à l’invention, l’attache de support peut être levée par sa tige de liaison de manière à faire passer cette dernière dans un orifice de la paroi horizontale afin de la fixer sous cette dernière. De manière avantageuse, le levage de l’attache est réalisé depuis la paroi horizontale et il n’est plus nécessaire que des opérateurs se placent sous la paroi horizontale en utilisant des escabeaux sécurisés.

De manière préférée, l’attache ne comporte qu’une unique tige de liaison. Ainsi, le nombre d'ouvertures à réaliser dans une dalle horizontale est diminué.

De préférence, le corps s’étendant longitudinalement, ladite tige de liaison s’étend orthogonalement audit corps. Ainsi, le corps s’étend horizontalement lorsque la tige s’étend verticalement dans un orifice vertical de la paroi horizontale.

Selon un aspect préféré, les moyens d’accroche comportent au moins une boucle d’accroche.

De manière préférée, la tige de liaison possédant un axe de tige, la masse de l’attache est équilibrée de manière à ce que, lors du levage de l’attache, l’angle de levage formé entre l'axe de tige et l’axe de gravité est inférieur à 5°. Autrement dit, le corps de l’attache demeure sensiblement horizontal lors du levage, ce qui permet de faciliter son levage en évitant tout déséquilibrage. Par ailleurs, l'orientation du corps de l’attache dans le plan horizontal est simple à mettre en œuvre étant donné qu'il suffit de faire tourner l'attache autour de l’axe de tige.

De préférence, Ια tige de liaison possédant un axe de tige, la tige de liaison est positionnée par rapport au corps de manière à ce que le centre de gravité de l’attache s’étende à une distance orthogonale inférieure à 5cm à l’axe de tige. Une telle caractéristique permet de limiter l’inclinaison de la tige de liaison lors de son levage vertical tout en permettant à l’attache de demeurée équilibrée.

Selon un aspect préféré, le centre de gravité est situé entre l’axe de la tige de liaison et les moyens de support de l’attache. Ainsi, lors du levage, l’attache s’incline faiblement vers ses moyens de support, ce qui est avantageux pour permettre la fixation de l’attache à une paroi horizontale comportant une retombée. L’inclinaison des moyens de support permet d'éviter tout choc entre les moyens de support et ladite retombée.

De préférence, les moyens d’accroche sont formés à une extrémité de la tige de liaison afin de suspendre l’attache lors de son levage de manière équilibrée. De tels moyens d'accroche sont par ailleurs aisément accessibles par un opérateur.

De manière préférée, les moyens d’accroche sont solidaires de ladite tige de fixation afin d’éviter leur perte. De préférence, les moyens d’accroche sont issus de matière de la tige de liaison afin de former une attache compacte.

De préférence, l’attache comporte des moyens de serrage adaptés pour être vissés à une extrémité supérieure de la tige de liaison. De manière préférée, les moyens de serrage comportent une ouverture apte à être traversée par les moyens d’accroche.

De manière préférée, la tige de liaison est solidaire du corps de manière à éviter leur désassemblage et à accélérer l’utilisation de l’attache. Selon un autre aspect de l'invention, la tige de liaison est reliée de manière amovible audit corps.

De préférence, l’attache comprend au moins un pied d’appui adapté pour venir en contact contre une paroi horizontale. De préférence encore, le pied d’appui est réglable en hauteur.

De préférence encore, l’attache comporte en outre un doigt anti-rotation s’étendant orthogonalement à l’axe du corps. De manière préférée, le doigt anti-rotation s’étend verticalement vers le haut et est apte à s'introduire dans une ouverture, traversante ou non, de la paroi horizontale à laquelle l'attache doit être fixée.

Selon un aspect préféré, la distance d’écartement séparant les moyens de support et la tige de liaison est comprise entre 35cm et 40cm, de préférence 38cm, de manière à limiter le bras de levier lors du support d'une structure de travail en encorbellement par une attache. Ainsi, la tige de liaison ne gêne avantageusement pas la mise en place d'une banche de coffrage au bord d’une paroi horizontale. L’invention concerne également un ensemble d’une attache telle que présentée précédemment et d’un système de levage de l’attache, le système de levage étant relié de manière amovible aux moyens d’accroche de l’attache.

De manière préférée, le système de levage comporte au moins un câble de liaison. De préférence, le câble de liaison est terminé par des moyens de connexion, par exemple, un mousqueton.

De manière préférée, le système de levage comporte un treuil de levage afin de diminuer la pénibilité des opérateurs lors du levage de l’attache. L'invention concerne également un procédé de fixation d’une attache, telle que présentée précédemment, sous une paroi horizontale d’un bâtiment, la paroi horizontale comprenant au moins une ouverture traversante, l’attache étant positionnée sous ladite paroi horizontale, le procédé comprenant : - une étape de passage d'un câble de liaison dans ladite ouverture traversante ; - une étape d’accrochage du câble de liaison aux moyens d’accroche de la tige de liaison de l’attache ; - une étape de tirage du câble de liaison de manière à lever l’attache ; - une étape de passage de la tige de liaison dans l’ouverture traversante de la paroi horizontale ; et - une étape de fixation de ladite tige de liaison à ladite paroi horizontale.

Grâce au procédé de l’invention, l’attache peut être fixée à la paroi horizontale de manière rapide et pratique, la pénibilité étant par ailleurs diminuée.

Selon un aspect préféré, le procédé comporte en outre une étape de mise en place d’un étai de support sous ladite attache.

PRESENTATION DES FIGURES L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et se référant aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une représentation schématique d’un bâtiment sur lequel est fixée une structure de travail en encorbellement au moyen d’attaches de support sous dalle selon l’art antérieur ; la figure 2 est une représentation schématique d’une attache de support selon l'art antérieur fixée sous une dalle horizontale ; la figure 3A est une représentation schématique de côté d’une attache de support selon une forme de réalisation ; la figure 3B est une représentation schématique en perspective de l’attache de support de la figure 3A ; la figure 4 est une représentation schématique en perspective de la tige de liaison lors de sa fixation à un câble ; la figure 5 est une représentation schématique du levage incliné d’une attache de support ; - la figure 6 est une représentation schématique de côté d’une attache de support selon une autre forme de réalisation ; - les figures 7A-7E représentent de manière schématique des étapes de fixation d’une attache de support selon une forme de réalisation de l’invention ; - la figure 8 est une représentation schématique du support d’une structure de travail en encorbellement par des attaches ; et - la figure 9 est une représentation schématique du support d’une banche par la structure de travail en encorbellement de la figure 8.

Il faut noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en oeuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

DESCRIPTION D’UN OU PLUSIEURS MODES DE REALISATION ET DE MISE EN OEUVRE

En référence aux figures 3A, 3B, il est représenté une attache 2 selon une forme de réalisation de l'invention pour le support et la fixation d'une structure à une paroi horizontale d’un bâtiment. Par la suite, il va être présenté une attache 2 pour le support d'une structure de travail en encorbellement à une dalle horizontale. Pour rappel, une structure de travail en encorbellement permet de supporter des banches de coffrage de plusieurs tonnes afin de former des parois verticales, en particulier, en béton. L'attache 2 comprend un corps 20, de préférence métallique, qui est formé dans cet exemple de deux éléments 20a, 20b, sensiblement plans et parallèles, reliés ensemble de manière solidaire. Le corps 20 s'étend longitudinalement et est adapté pour s’étendre horizontalement en position d'utilisation. Toujours en référence aux figures 3A, 3B, l’attache 2 comprend des moyens de support 21 adaptés pour coopérer avec une structure de travail en encorbellement. Dans cet exemple, les moyens de support 21 se présentent sous la forme d'un crochet en forme de U de manière à pouvoir recevoir une partie d’une structure de travail en encorbellement afin de la supporter. De tels moyens de support 21 sont formés à une extrémité du corps 20 et sont connus de l’homme du métier. Néanmoins, il va de soi que les moyens de support 21 pourraient se présenter sous des formes différentes.

Dans cet exemple, l’attache 2 comporte également deux pieds d’appui 23, 24 adaptés pour venir en appui avec la surface inférieure de la dalle horizontale. En particulier, l’attache 2 comporte un premier pied d’appui 23, proche des moyens de support 21, et un deuxième pied d’appui 24, éloigné des moyens de support 21.

Les pieds d’appui 23, 24 sont réglables en hauteur de manière à s’adapter à la forme de la dalle horizontale, en particulier, si cette dernière comporte une retombée, c’est-à-dire, une portion verticale descendante à son extrémité. De manière préférée, la hauteur verticale de la retombée est de l’ordre de 25cm. Comme illustré à la figure 3B, les pieds d’appui 23, 24 sont de préférence soudés entre les éléments parallèles 20a, 20b formant le corps 20. Les pieds d’appui 23, 24 s’étendent verticalement vers le haut, orthogonalement à l’axe selon lequel s’étend le corps 20 de l’attache 2. De manière préférée, les pieds d’appui 23, 24 sont réglables sur une plage de 20cm à 40cm.

De manière préférée, en référence aux figures 3A-3B, chaque pied d’appui 23, 24 est terminé à son extrémité supérieure par une platine horizontale de manière à améliorer la stabilité dudit pied d'appui 23, 24 lors de son appui contre la surface inférieure d’une dalle horizontale.

Selon l'invention, comme illustré aux figures 3A-3B, l'attache 2 comporte au moins une tige de liaison 3 reliée audit corps 20, ladite tige de liaison 3 comportant des moyens d'accroche 4 pour permettre le levage de ladite attache 2.

Tiae de liaison 3

Comme représenté aux figures 3A et 3B, la tige de liaison 3 est filetée de manière à pouvoir coopérer avec un écrou de fixation 5 afin de serrer l’attache 2 à une dalle horizontale comme cela sera présenté par la suite. La tige de liaison 3 s’étend orthogonalement à l'axe selon lequel s’étend le corps 20 de l’attache 2.

En référence à la figure 3A, la distance d’écartement L séparant les moyens de support 21 et la tige de liaison 3 est comprise entre 35cm et 40cm, de préférence 38cm, de manière à limiter le bras de levier lors du support d’une structure de travail en encorbellement par une attache 2. Ainsi, la tige de liaison 3 ne gêne avantageusement pas la mise en place d’une banche de coffrage au bord d’une dalle étant donné que l’épaisseur de la banche est en moyenne de 20 cm et celle du voile de 15cm. De manière préférée, la tige de liaison 3 s’étend dans un des pieds d’appui 23, 24, de préférence, dans le premier pied d’appui 23, afin de pouvoir être guidée verticalement par ledit premier pied d’appui 23. L’équilibre de l’attache est ainsi amélioré. En outre, le flambage de la tige de liaison lors du serrage est limité.

La tige de liaison 3 est apte à supporter la masse d’une structure de travail en encorbellement et possède, dans cet exemple, une longueur comprise entre 80cm et 100cm.

La tige de liaison 3 s’étend selon un axe de tige Xt, qui est vertical en position d'utilisation, et possède une extrémité inférieure et une extrémité supérieure. L'extrémité inférieure de la tige de liaison 3 est reliée au corps 20 de l’attache 2 tandis que son extrémité supérieure comporte des moyens d’accroche 4. De manière préférée, l’attache 2 comporte un écrou solidaire du corps 20 dans lequel est vissée l’extrémité inférieure de la tige de liaison 3. De préférence, la tige de liaison 3 est reliée de manière définitive avec le corps 20 afin d'évifersa perte. De manière alternative, la tige de liaison 3 pourrait être amovible dudit corps 20.

Dans cette forme de réalisation, en référence à la figure 4, les moyens d’accroche 4 se présentent sous la forme d’une boucle formée à l’extrémité supérieure de la tige de liaison 3 mais il va de soi que d'autres moyens pourraient convenir, par exemple, un crochet. De tels moyens d’accroche 4 sont particulièrement adaptés pour coopérer avec un mousqueton ou un crochet. De plus, les moyens d’accroche 4 sont de préférence issus de matière de la tige de liaison 3 afin d’éviter toute faiblesse mécanique. Néanmoins, il va de soi que les moyens d’accroche 4 pourraient également être rapportés.

En référence à la figure 5, la masse de l'attache 2 est équilibrée de manière à ce que, lors du levage de l’attache 2 par ses moyens d’accroche 4, l’angle de levage β formé entre l’axe de tige Xt et l’axe vertical de gravité Xg soit inférieur à 5°. Ainsi, lors du levage, le corps de l’attache 2 demeure sensiblement horizontal, ce qui assure un positionnement optimal de l’attache 2 contre la surface inférieure de la dalle horizontale. En outre, l’attache 2 peut être aisément orientée par rotation autour de l'axe de gravité Xg afin de positionner de manière précise les moyens de support 21 à proximité de la dalle horizontale.

De préférence, en référence à la figure 5, la tige de liaison 3 est positionnée par rapport au corps 20 de manière à ce que le centre de gravité G de l’attache 2 s’étende à une distance orthogonale inférieure à 5cm à l’axe de tige Xt afin de limiter l’angle de levage β.

De manière préférée, comme illustré à la figure 3A, le centre de gravité G de l’attache 2 est positionné entre les moyens de support 21 et la tige de liaison 3 de manière à ce que l’extrémité du corps 20 de l’attache 2 comportant les moyens de support 21 soit inclinée faiblement vers le bas lors du levage. Ainsi, lors du levage, on limite le risque que les moyens de support 21 entrent en contact avec le bord de la dalle horizontale sur laquelle l’attache 2 doit être fixée. Autrement dit, la mise en place de l’attache 2 est facilitée. Cela est particulièrement avantageux lorsque la dalle horizontale comporte une retombée.

De manière préférée, l’attache 2 est fixée à la dalle horizontale par des moyens de serrage tel qu’un écrou de serrage 5 qui est vissé sur l’extrémité supérieure de la tige de liaison 3 comme illustré à la figure 4. De manière préférée, les moyens de serrage comportent une ouverture apte à être traversée par les moyens d’accroche 4.

De préférence, en référence à la figure 3B, l’attache 2 comporte en outre un organe d'appui 25, par exemple une plaque plane horizontale, s'étendant en partie inférieure du corps 20 pour coopérer avec un étai de support.

Selon une autre forme de réalisation, en référence à la figure 6, l'attache 2 comporte en outre un doigt anti-rotation 8 s'étendant orthogonalement à l'axe du corps 20. De manière préférée, le doigt anti-rotation 8 s'étend verticalement vers le haut et est apte à s'introduire dans une ouverture R2, traversante ou non, de la dalle horizontale D2 à laquelle l'attache 2 doit être fixée. De préférence, le doigt anti-rotation 8 s’étend verticalement depuis le deuxième pied d’appui 24. Grâce à la tige de liaison 3 et au doigt anti-rotation 8, l’attache 2 ne peut pas tourner dans le plan horizontal lorsqu’elle est fixée à la dalle horizontale D2. Cela est particulièrement avantageux lorsque les moyens de support 21 sont éloignés du bord de la dalle horizontale D2, par exemple, en l’absence de retombée. L’invention concerne en outre un ensemble d’une attache 2 et d’un système de levage afin de permettre la fixation de l’attache 2 à une dalle horizontale de manière pratique, sécurisée et simple tout en limitant la pénibilité des opérateurs.

En référence aux figures 7A-7D, il est représenté un système de levage se présentant sous la forme d’un treuil de levage 7 comportant un câble de liaison 6. Le treuil de levage 7 est destiné à être positionné sur la surface supérieure de la dalle horizontale supérieure D2 sous laquelle doit être fixée l’attache 2. Le treuil de levage 7 comporte un corps dans lequel est enroulé le câble de liaison 6 et des pieds de stabilisation adaptés pour maintenir le corps sensiblement vertical en utilisation de manière à ce que le câble de liaison 6 s'étende verticalement vers le bas depuis le corps en utilisation. De manière préférée, le câble de liaison 6 est terminé à son extrémité libre par des moyens de connexion 60, par exemple, un mousqueton ou un crochet, aptes à être insérés dans un orifice traversant RI de la dalle horizontale supérieure D2 dont le diamètre est inférieur à 30 mm. Les moyens de connexion 60 sont par ailleurs aptes à traverser l'ouverture des moyens de serrage, en particulier, un écrou de serrage 5.

Dans cet exemple, le treuil de levage 7 comporte en outre une manette permettant d'enrouler et de dérouler le câble de liaison 6.

Un procédé de fixation d'une attache 2 sous une dalle horizontale D2 d’un bâtiment va être dorénavant présenté en référence aux figures 7A et 7E.

Dans cet exemple, en référence à la figure 7A, le bâfimenf comporte plusieurs étages. L’étage inférieur comporte une dalle horizontale inférieure DI et des murs verticaux VI comportant une ouverture F destiné à accueillir une fenêtre. L’étage supérieur comporte une dalle horizontale supérieure D2 qui forme le plafond de l’étage inférieur. Une structure de travail en encorbellement 10 doit être placée au niveau de la dalle horizontale supérieure D2 de manière à supporter des banches afin de coffrer les murs verticaux de l'étage supérieur. Dans cet exemple, la dalle horizontale supérieure D2 comporte une retombée RET, c'est-à-dire, une portion verticale descendante.

Compte tenu de la présence de l'ouverture de fenêtre F, une attache 2 telle que présentée précédemment va être utilisée pour supporter la structure de travail en encorbellement 10. L’attache 2 doit être fixée de manière à ce que ses moyens de support 21 s'étendent au bord de la dalle horizontale supérieure D2.

En référence à la figure 7A, la dalle horizontale supérieure D2 comporte une première ouverture RI qui est verticale et traversante. De manière préférée, la première ouverture RI est formée à une distance du bord de la dalle horizontale supérieure D2 comprise entre 35cm et 40cm, c’est-à-dire la distance d'écartement L définie précédemment, afin de limiter le bras de levier tout en ne gênant pas le positionnement de la banche.

Préalablement à sa fixation, l’attache 2 est posée sur la dalle horizontale inférieure Dl, sous la dalle horizontale supérieure D2. Ses pieds d’appui 23, 24 sont réglés de manière à tenir compte de la hauteur verticale de la retombée RET. Le treuil de levage 7 est posé, pour sa part, sur la dalle horizontale supérieure D2, ses pieds de stabilisation étant écartés et le câble de liaison 6 s'étendant verticalement vers le bas.

Comme illustré à la figure 7A, le procédé de fixation de l’attache 2 comporte une étape de passage El du câble de liaison 6 dans ladite première ouverture RI de manière à ce que le câble de liaison 6 se déroule jusqu’à atteindre l'attache 2. L’opérateur situé au niveau de la dalle horizontale supérieure D2 tourne la manette du treuil de levage 7 pour dérouler le câble de liaison 6. Dans cet exemple, l'écrou de serrage 5 est positionné sur la dalle horizontale supérieure D2 au droit de la première ouverture RI préalablement au passage du câble de liaison 6 de manière à ce que le câble de liaison 6 traverse successivement l’ouverture de l’écrou de serrage 5 et la première ouverture RI de la dalle horizontale supérieure D2. Le mousqueton fixé à l'extrémité du câble de liaison 6 traverse également l’écrou de serrage 5 et la première ouverture RI.

Le procédé comporte ensuite une étape d’accrochage E2 du câble de liaison 6 aux moyens d'accroche 4 de la tige de liaison 3 de l’attache 2 qui est pendue au câble de liaison 6. Dans cet exemple, un mousqueton du câble de liaison 6 est relié à la boucle d'accroche formée à l'extrémité supérieure de la tige de liaison 3.

Comme illustré à la figure 7B, le procédé comporte une étape de tirage E3 du câble de liaison 6 de manière à lever l'attache 2. L’opérateur situé au niveau de la dalle horizontale supérieure D2 tourne la manette du treuil de levage 7 pour enrouler le câble de liaison 6 et ainsi lever l’attache 2. Un tel levage est pratique, rapide, sécurisé et peu pénible, la masse de l’attache 2 étant portée par le treuil de levage 7.

De manière avantageuse, la tige de liaison 3 s’étend sensiblement verticalement lors du levage, ce qui permet un levage équilibré. Une inclinaison de l’attache 2 vers ses moyens de support 21 est préférée de manière à permettre d’éviter un contact avec la retombée RET de la dalle horizontale supérieure D2.

En pratique, l’attache 2 peut être orientée aisément par un opérateur situé sur la dalle horizontale inférieure DI ou la dalle horizontale supérieure D2 afin que les moyens de support 21 de l’attache 2 s’étendent au bord de la dalle horizontale supérieure D2. De préférence, un opérateur peut s’aider d’une tige, d’un bâton ou d’une corde.

Le procédé comporte ensuite une étape de passage E4 de la tige de liaison 3 dans la première ouverture RI de la dalle horizontale supérieure D2. L’insertion de la tige de liaison 3 est simple étant donné que celle-ci est sensiblement verticale et que la première ouverture RI est sensiblement évasée du haut vers le bas de manière à former un cône de guidage.

Le procédé comporte une étape de fixation E5 de ladite tige de liaison 3 à ladite dalle horizontale supérieure D2. A cet effet, l’écrou de serrage 5 est vissé à l’extrémité supérieure de la tige de liaison 3 de manière à venir la fixer sous la dalle horizontale supérieure D2. Lors du serrage, les moyens de support 21 de l’attache 2 s’étendent latéralement à la dalle horizontale supérieure D2 et les pieds d’appui 23, 24 sont en appui contre la surface inférieure de la dalle horizontale supérieure D2.

Après fixation de l’attache 2, le câble de liaison 6 peut être déconnecté de la tige de liaison 3. Le treuil de levage 7 peut être retiré (Figure 7D) et un étai de support E peut être placé entre la dalle horizontale inférieure DI et l'attache 2 (Figure 7E) afin de participer à son support.

Lorsque plusieurs attaches 2 ont été fixées au bâtiment, en référence à la figure 8, une structure de travail en encorbellement 10 peut être installée sur lesdites attaches 2, en particulier, au moyen d’une grue. Lors de l'installation, la structure de travail en encorbellement 10 coopère avec les moyens de support 21 des attaches 2. Il va de soi que la structure de travail en encorbellement 10 peut être placée sur des attaches « sous dalle » et des attaches traversantes telles que connues par le brevet FR2917471.

Comme illustré à la figure 9, des banches de coffrage Bl, B2 peuvent ensuite être placées en vis-à-vis sur la structure de travail en encorbellement 10 et la dalle horizontale supérieure D2 pour former une paroi verticale sur la dalle horizontale supérieure D2. La position de l’écrou de serrage 5, qui est éloignée du bord de la dalle horizontale supérieure D2 d’au moins 35cm, ne gêne avantageusement pas le positionnement de la deuxième banche de coffrage B2 sur la dalle horizontale supérieure D2. De plus, comme la position de l’écrou de serrage 5 est éloignée du bord de la dalle horizontale supérieure D2 de moins de 40cm, le bras de levier lié au support de la structure de travail en encorbellement 10 sur laquelle repose la première banche B1 est limité.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Attache (2) de support et de fixation d’une structure (10) à une paroi horizontale (D2) d'un bâtiment, l'attache (2) comprenant un corps (20), des moyens de support (21) adaptés pour coopérer avec une structure (10), attache caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins une tige de liaison (3) reliée audit corps (20), ladite tige de liaison (3) comportant des moyens d'accroche (4) pour permettre le levage de ladite attache (2).
2. 2. Attache (2) selon la revendication précédente, dans laquelle, le corps (20) s'étendant longitudinalement, ladite tige de liaison (3) s’étend orthogonalement audit corps (20).
3. 3. Attache (2) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle, la tige de liaison (3) possédant un axe de tige (Xt), la masse de l'attache (2) est équilibrée de manière à ce que, lors du levage de l'attache (2) par ses moyens d'accroche (4), l’angle de levage (β) formé entre l'axe de tige (Xt) et l'axe de gravité (Zg) est inférieur à 5°.
4. 4. Attache (2) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle, la tige de liaison (3) possédant un axe de tige (Xt), la tige de liaison (3) est positionnée par rapport au corps (20) de manière à ce que le centre de gravité (G) de l’attache (2) s’étende à une distance orthogonale inférieure à 5cm à l’axe de tige (Xr).
5. 5. Attache (2) selon l’une des revendications 3 ou 4, dans laquelle, le centre de gravité (G) est situé entre l’axe (Xt) de la tige de liaison (3) et les moyens de support (21) de l’attache (3).
6. 6. Attache (2) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle, les moyens d'accroche (4) sont formés à une extrémité de la tige de liaison (3).
7. 7. Attache (2) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle l’attache (2) comprend au moins un pied d’appui (23 ; 24) adapté pour venir en contact contre une paroi horizontale (D2).
8. 8. Attache (2) selon la revendication précédente, dans laquelle la tige de liaison (3) s'étend dans ledit pied d'appui (23, 24).
9. 9. Ensemble d'une attache (2) selon l'une des revendications précédentes et d’un système de levage (7) de l’attache (2), le système de levage (7) étant relié de manière amovible aux moyens d’accroche (4) de l’attache (2).
10. 10. Procédé de fixation d’une attache (2), selon l'une des revendications 1 à 8, sous une paroi horizontale (D2) d’un bâtiment, la paroi horizontale (D2) comprenant au moins une ouverture traversante (RI), l'attache (2) étant positionnée sous ladite paroi horizontale (D2), le procédé comprenant : - une étape de passage d’un câble de liaison (6) dans ladite ouverture traversante (RI) ; - une étape d’accrochage du câble de liaison (6) aux moyens d’accroche (4) de la tige de liaison (3) de l’attache (2) ; - une étape de tirage du câble de liaison (6) de manière à lever l'attache (2) ; - une étape de passage de la tige de liaison (3) dans l'ouverture traversante (RI) de la paroi horizontale (D2) ; et - une étape de fixation de ladite tige de liaison (3) à ladite paroi horizontale (D2).