FR2696148A1 - Cabine escamotable pour véhicule utilitaire. - Google Patents

Abstract

Cabine escamotable pour véhicule utilitaire, caractérisée en ce que la cabine se compose d'une armature latérale (1), fixée au plancher du véhicule, sur laquelle s'articule, par son petit côté, un cadre (2), formant la surface portante, et d'un second cadre, formant le dossier, qui s'articule à la partie arrière du premier et peut être rabattu sur ce dernier, ledit second cadre comportant des moyens lui permettant, en position d'utilisation de la cabine, de s'ancrer dans les cloisons latérales dudit véhicule. Un troisième cadre (4), formant cloison, s'articule sur le second, ledit troisième cadre comportant des moyens lui permettant, en position d'utilisation de la cabine, de s'ancrer dans les cloisons latérales de cette dernière. Le second cadre (3) peut être rabattu sur le premier (2). Le troisième cadre (4) peut être rabattu sur le second (3).

Description

La présente invention est relative à une cabine escamotable pour véhicule utilitaire.

Les véhicules utilitaires comportent une cabine présentant une ou deux places pour des passagers en plus de la place du conducteur.

I1 est très fréquent que de tels véhicules soient utilisés pour transporter un nombre plus grand de passagers et il est alors nécessaire de prévoir des sièges supplémentaires.

La législation en vigueur en matière de transport de passagers exige que le compartiment, où sont transportés des passagers, soit isolé de la partie du véhicule comportant des marchandises et, ce, pour des raisons de sécurité.

En d'autres termes, lorsqu'il est nécesaire de transporter des passagers supplémentaires une cloison doit séparer, totalement, ceux-ci et la partie arrière du véhicule. susceptible de renfermer des marchandises.

Comme, en général, le transport de passagers supplémentaires est occasionnel, il importe que la cabine qui leur est destinée soit démontable ou escamotable.

Une telle cabine est décrite dans le brevet français N" 88 07653 publié sous le N" 2 632 580.

La cabine décrite dans ce brevet comporte une cloison verticale s'étendant transversalement à l'axe longitudinal du véhicule, ladite cloison, qui porte les sièges, étant susceptible de pivoter selon l'un de ses côtés verticaux pour être plaquée contre la paroi latérale du véhicule.

De ce fait, lorsque la cabine est repliée elle occupe un volume, non négligeable, le long de l'une des parois latérales du véhicule.

Ce volume perdu est d'autant plus important du fait que les parois latérales du véhicule ne sont jamais verticales mais sont toujours inclinées. Ce problème est encore plus crucial lorsqu'il s'agit d'un véhicule à pavillon surélevé.

A celà s'ajoute le fait que, dans les véhicules courts, la cabine, qui comporte au moins trois places, ne peut pas être repliée car elle heurte la porte arrière du véhicule.

I1 faut signaler aussi que, comme la cloison de protection pivote selon un axe vertical, il est nécessaire de prévoir sur le plancher et au plafond du véhicule des paliers pour permettre cette rotation. Si la réalisation du palier, au niveau du plancher, ne pose pas de gros problèmes, il n'en est pas de même en ce qui concerne le palier supérieur.

D'une façon générale, on a constaté que la transformation d'un véhicule de série, afin de le rendre apte à recevoir une cabine telle que celle décrite dans le brevet précité, était une opération relativement longue et donc coûteuse.

Pour certaines utilisations, il est nécessaire de disposer d'un maximum de place dans le véhicule et, dans ce cas, on est conduit à enlever totalement la cabine escamotable. L'expérience a montré que l'utilisation de cabines du genre de celles décrites dans le brevet précité ne se prêtaient pas facilement à un démontage rapide.

La présente invention est relative à une cabine qui remédie à tous ces inconvénients.

Selon l'invention, la cabine se compose d'une armature latérale sur laquelle s'articule, par son petit côté, un cadre constituant la surface portante du siège, et d'un second cadre, formant le dossier, qui s'articule à la partie arrière du premier cadre, ledit second cadre comportant des moyens lui permettant, en position d'utilisation de la cabine, de s'ancrer dans les parois latérales du véhicule.

Sur le second cadre, s'articule un troisième cadre, formant cloison, comportant des moyens lui permettant, en position d'utilisation de la cabine, de s'ancrer dans les parois latérales du véhicule.

Le second cadre, qui comporte le dossier proprement dit, peut être rabattu sur le premier et le troisième peut être rabattu sur le second.

Dans cette position, l'ensemble peut être relevé et plaqué contre l'une des parois latérales du véhicule.

D'autres caractéristiques ressortiront mieux par la description qui va suivre faite en se référant aux dessins annexés, à titre d'exemple indicatif seulement, sur lesquels
-la figure est une vue, très schématique et en perspective, montrant la cabine escamotable de l'invention;
-la figure 2 est une vue partielle, en perspective, montrant le dispositif permettant le relèvement de la surface portante et de l'ensemble de la cloison de protection
-la figure 3 est une vue partielle en coupe montrant un moyen permettant d'ancrer les cadres dans la paroi latérale du véhicule
-la figure 4 est la vue de dessus de la figure 3
-la figure 5 est une vue de côté partielle montrant un détail de réalisation
-la figure 6 est une vue, analogue à celle 3, montrant une variante de réalisation.

En se reportant aux dessins et selon un mode de réalisation on voit que la cabine de l'invention est constituée, dans sa forme la plus simple, d'une armature 1 et de cadres 2, 3, 4 et 5.

L'armature 1, qui affecte la forme d'un U, est fixée par sa partie médiane 6 au plancher du véhicule, le plan de ladite armature s'étendant à proximité et parallèlement à l'une des deux parois latérales du véhicule. Les axes 6a schématisent les points de fixation de l'armature 1.

Le cadre 2, qui constitue le support de la surface portante du siège, non représentée, est articulé, par l'un de ses petits côtés, à la partie supérieure de l'armature 1 selon un axe A A1.

A la partie arrière de l'armature 1 est articulé, selon un axe B B1, le cadre 3 qui constitue le support du dossier, non représenté.

A la partie supérieure du cadre 3 est articulé le cadre 4, selon l'axe
C C1, qui comporte une cloison de protection, non représentée, formant la partie supérieure de la cloison de protection de la cabine escamotable.

Sous la partie antérieure du cadre 2 est articulé, selon l'axe D D1, le cadre 5 qui comporte une cloison, non représentée, destinée à protéger les jambes des passagers.

Des moyens sont prévus à la partie supérieure des cadres 3 et 4 pour s'ancrer dans les parois du véhicule. De tels moyens sont illustrés, à titre d'exemple, en regard des figures 3 et 4.

En se reportant aux figures précitées, on voit que la partie supérieure du cadre 3, ou de celui 4, est constituée par un tube 7 comportant, à chacune de ses extrémités une tige 8 coulissante soumise à l'action d'un ressort 9 qui tend à la repousser vers l'extérieur. Selon un mode de réalisation, chaque tube 7 comporte un seul ressort.

Chaque tige 8 présente un doigt radial 10, formant poignée de manoeuvre, s'étendant hors du tube 7 à travers une rainure longitudinale 11 de ce dernier. La rainure 1 1 présente à l'une de ses extrémités une partie retournée 12 permettant de verrouiller la tige 8 à l'intérieur du tube 7.

Dans la position représentée sur la figure 1 le doigt 13, de l'extrémité de la tige 8, est susceptible de pénétrer dans l'orifice 14 d'une gâche 15 fixée par tous moyens usuels contre la paroi latérale correspondante V du véhicule. Comme cela ressort des dessins, la course des tiges 8 est très importante De ce fait, la même cabine peut être utilisée sur des véhicules présentant des largeurs notablement différentes.

Si deux points d'ancrage sont nécessaires au niveau de la partie supérieure du cadre 4, un seul point peut être suffisant au niveau du cadre 3.

A l'opposé de l'armature 1, le cadre 2 est supporté par un piétement 16, constitué par une armature en forme d'U, articulé sous ledit cadre selon un axe EE1. La partie médiane de l'armature 16, formant piètement, présente un doigt 17 susceptible de pénétrer, dans la position représentée sur la figure 1 dans l'orifice d'une gâche, non représentée, analogue à celle 15, fixée contre le plancher du véhicule.

Pour plier la cabine, on rabat le cadre 3 contre celui 2, par un pivotement selon la flèche F1, puis on rabat le cadre 4 contre celui 3 par un pivotement selon la flèche F2 et on plaque le cadre 5 sous celui 2.

Selon un mode de réalisation, le cadre 5 est entraîné par une biellette 18 articulée sur l'un des côtés dudit cadre 5 par l'une de ses extrémités et sur une extension 19 de l'un des côtés du cadre 3 par l'autre extrémité.

A partir de la position décrite ci-dessus, on fait pivoter l'ensemble selon la flèche F3 autour de l'axe AA1, pour plaquer l'ensemble contre la cloison du véhicule. Simultanément, le piétement 16 se rabat par gravité.

Lorsque la cabine comporte trois places ou plus, le cadre 2 est relativement long et, lors du relevage, il peut heurter le toit du véhicule.

Selon l'invention, on remédie à cet inconvénient en prévoyant un dispositif selon lequel l'axe de pivotement Aï peut être abaissé durant le relèvement de l'ensemble.

Un mode de réalisation de ce dispositif est représenté sur la figure 2.

A cet effet, les montants 20 de l'armature 1 forment des glissières dans lesquelles sont guidés des galets 21 situés aux extrémités du petit côté du cadre 2 et dont les axes sont confondus avec celui AA1.

La partie médiane 6 de l'armature 1 est reliée par l'entremise d'une biellette 22, au moins, à une traverse 23 du cadre 2. De ce fait, lorsque le cadre est relevé, l'axe AA1 s'abaisse, selon la direction de la flèche F4, en entraînant le cadre 2 et tout ltensemble qu'il supporte.

I1 faut noter que les seuls points de fixation entre le véhicule et la cabine sont constitués par les points 6a. I1 est donc très facile de démonter la cabine lorsque cela s'avère nécessaire.

Si on considère la partie mobile de la cabine, la masse principale est constituée par les cadres 3 et 4. et lorsque la cabine est en position escamotée ou relevée, cette masse tend à faire pivoter l'ensemble vers la cloison du véhicule et à maintenir naturellement l'ensemble dans cette position. Naturellement, le dispositif comporte un organe de verrouillage, non représenté, pour maintenir l'ensemble contre la paroi du véhicule mais l'avantage souligné ci-dessus est important en cas de défaillance dudit organe de verrouillage.

La figure 6 illustre une variante de réalisation en ce qui concerne l'ancrage des cadres verticaux dans les parois latérales du véhicule.

Cette variante se caractérise essentiellement par le fait que des moyens sont prévus pour immobiliser la tige 8 par rapport au tube 7 selon ses deux positions extrêmes. A cet effet, le tube 7 présente un doigt 24 susceptible de pénétrer dans l'un des trous 25 ou 26 pratiqués dans la tige 8 qui est guidée, en rotation, par rapport audit tube. Un moyen de guidage consiste à utiliser, pour réaliser la tige 8, un tube à section carrée, par exemple, qui s'ajuste dans le tube 7 présentant une section analogue.

Le trou 25 permet de maintenir la tige 8 escamotée dans le tube 7 tandis que celui 26 verrouille, par l'entremise du doigt 24, la tige 8 lorsque le doigt 13 est en prise avec la gâche 15. Naturellement, le trou 26 est percé lors du montage de la cabine car la position de ce dernier sur la tige 8 dépend de la largeur du véhicule recevant ladite cabine. Le dispositif est complété par une poignée de manoeuvre 27, rendue solidaire de la tige 8.

Le doigt 24 fait partie d'un dispositif bien connu comportant un corps 28 renfermant un ressort qui tend à repousser ledit doigt vers l'extérieur. Un organe de manoeuvre 29 permet d'escamoter le doigt 24 dans le corps 28 qui est rendu solidaire du tube 7.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits et représentés mais s'étend, au contraire, à toutes variantes de formes et dimensions.

C'est ainsi que pour des véhicules présentant un pavillon surélevé, il est possible d'articuler sur le cadre 4 un autre cadre qui s'ancre dans les parois du véhicule ou dans le plafond de la manière décrite à propos des cadres 3 et 4. Ce cadre suplémentaire se rabat sur celui 4 en respectant le principe du "pliage accordéon" c'est-à-dire en pivotant à l'inverse de la flèche F2.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS

   l-Cabine escamotable pour véhicule utilitaire, caractérisée en ce que la cabine se compose d'une armature latérale (1), fixée au plancher du véhicule, sur laquelle s'articule, par son petit côté, un cadre (2), formant la surface portante, et d'un second cadre, formant le dossier, qui s'articule à la partie arrière du premier et peut être rabattu sur ce dernier, ledit second cadre comportant des moyens lui permettant, en position d'utilisation de la cabine, de s'ancrer dans les parois latérales dudit véhicule.
2. 2-Cabine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'un troisième cadre (4), formant cloison, s'articule sur le second, ledit troisième cadre comportant des moyens lui permettant, en position d'utilisation de la cabine, de s'ancrer dans les parois latérales du véhicule.
3. 3-Cabine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le second cadre (3) peut être rabattu sur le premier (2).
4. 4-Cabine selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le troisième cadre (4) peut être rabattu sur le second (3).
5. 5-Cabine selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le cadre (2) présente, à l'opposé de l'armature (1), un piètement (16) articulé sous ledit cadre, ledit piétement présentant un doigt (17) susceptible de pénétrer, en position d'utilisation de la cabine, dans un orifice d'une gâche fixée sur le plancher du véhicule.
6. 6-Cabine selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caratérisée en ce que les second et troisième cadre présentent, au moins, un doigt (13) susceptible de coopérer, en position d'utilisation de la cabine, avec une gâche (15) fixée contre la cloison du véhicule, ledit doigt étant constamment soumis à l'action d'un ressort qui le repousse vers ladite gâche.
7. 7-Cabine selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que des moyens sont prévus pour déplacer vers le bas l'axe d'articulation (AA1) du premier cadre (2) lors du relevage de ce dernier.
8. 8-Cabine selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'un cadre (5), formant cloison, s'articule sous le premier cadre (2) et peut être rabattu sous ce dernier.