FR1449306A - Perfectionnements aux mécanismes de gâchette pour armes automatiques - Google Patents

Description

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Perfectionnements aux mécanismes de gâchette pour armes automatiques. La présente invention a trait à un mécanisme de gâchette pour armes à feu automatiques ou semi-automatiques.

L'invention vise principalement à établir un tel mécanisme qui non seulement facilite le tir par coups isolés ou à répétition, mais qui en outre permette de tirer automatiquement une succession ou rafale d'un nombre prédéterminé de coups par un unique actionnement de la gâchette proprement dite.

L'invention vise encore à permettre de réaliser un mécanisme de gâchette Qui facilite le tir successif de rafales de coups par actionnement répété de la gâchette et sans que l'opérateur ait à autrement manipuler l'arme; Qui soit susceptible d'assurer le tir automatique, semi-automatique ou par rafales, par commande sélective du fonctionnement du chien ; Qui outre les caractéristiques de fonctionnement précitées, soit cependant simple et de faible encombrement, de manière à pouvoir être appliqué aux armes de modèle courant.

Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer Figure 1 est une vue de côté avec coupe partielle montrant un mécanisme de gâchette suivant l'invention incorporé à une arme à feu.

Figure 2 est une coupe à plus grande échelle suivant 2-2 (fig. 1) montrant le dispositif sélecteur de commande.

Figure 3 est une vue semblable à celle de la figure 1, mais avec coupe suivant 3-3 (fig. 2). Figure 4 est une vue de détail à grande échelle montrant une partie du mécanisme de gâchette suivant la figure 1, dans la zone correspondant à l'axe du chien.

Figure 5 est une coupe suivant 5-5 (fig. 4). Figure 6 est une coupe de la came du sélecteur de commande de tir.

Figure 7 est une vue semblable à celle de la figure 1 montrant le mécanisme de gâchette réglé pour le tir par rafales, après actionnement de la gâchette proprement dite, mais avant le mouvement du chien.

Figure 8 est une vue semblable à celle de la figure 7, mais montrant le mécanisme de gâchette à une phase intermédiaire pour le tir par rafales.

Figure 9 reproduit également la figure 7, mais en représentant le mécanisme pendant le recul du cylindre porte-culasse, l'arme se trouvant toujours en état de tir par rafales.

On a utilisé les mêmes références pour désigner les mêmes pièces dans toutes les figures. En figure 1, l'ensemble du mécanisme de gâchette auquel on a affecté la référence générale 10, est monté à l'intérieur d'une chambre 12 creusée dans la partie inférieure 14 de l'arme 16. Immédiatement au-dessus de la chambre 12 et en communication avec celle-ci se trouve une chambre 18 propre à recevoir l'ensemble du cylindre porte- culasse auquel on a affecté la référence générale 20, cette chambre s'étendant longitudinalement dans la partie haute 15 de l'arme. L'ensemble 20 comprend le cylindre proprement dit 22, monté à coulissement dans la chambre 18 et dans l'axe duquel est disposé le percuteur 24 propre à venir au contact d'une cartouche disposée dans le tonnerre de l'arme et à faire partir celle-ci.

Dans la partie inférieure 14 est disposé un sélecteur de tir 26 réglable à la main ; ce sélecteur comprend un index 28, une manette d'actionnement 30, disposés l'un et l'autre à l'extérieur de la chambre 14, et une came 32 de commande de tir, solidaire de l'index 28 et susceptible de tourner avec celui-ci, cette came s'étendant transversalement dans la chambre 12, au voisinage de la paroi arrière de cette dernière. Ainsi qu'on le décrira plus complètement ci-après, la came 32 comporte plusieurs éléments ; de sorte qu'en déplaçant la manette 30 pour amener l'index 28 au droit de l'une de quatre positions de commande de tir, régulièrement espacées tes

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unes des autres, l'opérateur peut soit verrouiller l'arme (position de sécurité représentée en figure 1), soit la mettre à même de tirer automa- tiquement, semi-automatiquement ou par rafales.

Le mécanisme de gâchette 10 est semblable dans sa construction générale et dans son fonctionnement à celui décrit en détail dans le brevet américain n 3.045.555, déposé le 22 décembre 1959 au nom de Eugène M. Stoner et délivré le 24 juillet 1962. Toutefois, suivant la présente invention ce mécanisme 10 comporte un système de commande de tir par rafales qui permet de tirer plusieurs coups en appuyant une seule fois sur la gâchette. En bref, ce système fait fonc- tionner l'arme en tir automatique pendant un nombre de coups prédéterminé, puis arrête le fonctionnement de manière qu'il faille relâcher la gâchette, puis l'actionner à nouveau pour tirer une nouvelle rafale.

Comme on peut le voir en figure 1 et 3 la gâchette 34 du mécanisme est articulée sur un axe 36 et elle est conformée de manière que sa parfile ou doigt 38 orienté vers le bas et destiné à être actionné par le tireur, dépasse à l'extérieur de la chambre 14 pour pouvoir être manoeuvré par celui-ci. Cette partie 38 de la gâchette 34 est directement solidaire d'un prolongement supérieur 40, de forme allongée qui comporte lui- même une oreille plate 42 de forme générale rectangulaire pourvue à son extrémité avant d'une dent 44. Immédiatement en arrière de cette oreille 42 se trouve une rainure ou gouttière 46 qui se prolonge jusqu'à l'extrémité opposée de la partie 40 à partir de la dent 44 elle-même pour déterminer deux parois 48 formant organes suiveurs par rapport à la came précitée.

A l'intérieur de la gouttière 46 sont logés deux leviers déconnecteurs ou leviers de détente 50, 52, l'un et l'autre montés sur l'axe 36. Le levier 50, ou levier principal, est substantiellement identique 'a celui décrit dans le brevet américain n 3.045.555 précité, tandis que le levier 52, ou levier auxiliaire, est de construction quelque peu différente, ainsi qu'on l'exposera plus en détail ci-dessous. Les leviers 50, 52 comprennent une partie avant, respectivement 54, 56, qui se trouve située au-dessus de l'oreille plate 42 de la gâchette 34, ainsi qu'une dent intermédiaire, respectivement 58, 60, orientée verticalement et qui s'élève â partir de leur milieu. Entre le fond de la gouttière 46 et la face inférieure des leviers 50, 52, sont disposés deux ressorts de compression, respectivement 62, 64, qui sollicitent les parties avant 54, 56 de ces leviers au contact de la face supérieure de l'oreille 42 de la gâchette 34. A l'extrémité arrière des leviers 50, 52, se trouvent des parties propres à former organes suiveurs de la came 32, ces parties étant référencées 66 pour le levier principal et 68 pour le levier auxiliaire. Ces deux parties portent contre la came 32 de commande de tir sous l'effet de la réaction des ressorts de compression 62 et 64 sus-décrits.

La dent de gâchette 44 est sollicitée en direc- tion du haut en sens inverse des aiguilles d'une montre par un ressort de torsion 70 dont le brin supérieur 72 agit sur l'oreille 42, tandis que son brin inférieur 74 porte contre le fond de la chambre 12. Comme montré en figure 1, sous l'action de ce ressort, la dent 44 vient s'engager contre une butée 76 du chien 78 en maintenant ainsi ce dernier à la position armée.

Ainsi que le montrent bien les figures 4 et 5, le chien 78 est monté à articulation sur un axe 80 par l'intermédiaire d'un moyeu 82 qui dépasse de part et d'autre du corps 84 dudit chien. Sur une partie de ce moyeu 82 est montée folle une roue à rochet ou came de rafale 86 qui, dans l'exemple représenté, comprend six dents disposées à 6011 les unes des autres sur sa périphérie. L'arme figurée est prévue pour des rafales de deux coups, et la denture de la roue comporte trois dents 88 de faible profondeur, disposées à 1200 les unes des autres et trois dents 90 plus profondes, logées entre les dents 88. Le fond du creux 92 de chaque dent 90 se trouve ainsi plus rapproché de l'axe 80 du chien que celui du creux 94 des dents 88, comme le fait bien comprendre le détail de la figure 4.

Le corps de la roue à rochet 86 est solidaire d'un moyeu 96 qui dépasse transversalement sur un de ses côtés et dont le diamètre intérieur est plus grand que celui du moyeu 82 de la roue de façon à ménager un espace annulaire dans lequel est disposé un petit ressort hélicoïdal 98 formant embrayage unidirectionnel. Ce ressort 98 présente à l'état de repos un diamètre intérieur légèrement plus petit que celui du moyeu 82 du chien, de sorte qu'il forme organe de friction intimement appliqué contre celui-ci. Le ressort 98 comporte une extrémité 100 relevée vers l'extérieur et logée dans une rainure 102 du moyeu 96 de la roue à rochet 86. Pour permettre la liberté de déplacement de la première spire du ressort 98, il s'est avéré avantageux de pratiquer dans le moyeu 96 une entaille de dégagement 104 se raccordant à la rainure 102. Cette entaille permet de relever l'extrémité du ressort suivant un rayon suffisamment grand; elle augmente ainsi la résistance de celui-ci en ce point et facilite la fabrication.

La rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre du moyeu 82 du chien a pour effet de resserrer le ressort 98 qui se contracte sur le moyeu précité et qui tourne par conséquent dans le sens ci-dessus avec ce dernier. Comme ce ressort 98 est solidaire de la roue 86 par l'engagement de son extrémité relevée 100 dans la rainure 102, la roue tourne elle-même avec le ressort et le chien. Au contraire, lorsque le moyeu 82 est entraîné dans le sens des aiguilles d'une montre, le ressort se desserre sur celui-ci et lui permet de tourner librement à son intérieur sans

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entraîner non plus la roue 86 dans le sens précité. Pour compléter cet actionnement unidirectionnel de la roue à rochet 86, on a prévu un cliquet 106, orienté verticalement et qui est solidaire de la partie avant 56 du levier de détente auxiliaire 52. On comprend que ce cliquet 106 se trouve décalé transversalement par rapport au plan longitudinal général dudit levier 52, de manière à venir en prise avec les dents de la roue à rochet 86 et à coopérer avec celle-ci pour réaliser la commande unidirectionnelle. Comme le montre la figure 1, le bec 108 du cliquet 106 est orienté vers l'avant afin de venir au contact des dents de rochet 88 et 90 quelle que soit la disposition du reste du mécanisme. Ce bec 108 empêche donc en permanence la rotation de la roue 86 dans le sens des aiguilles d'une montre en permettant par conséquent au chien de tourner dans ce même sens sans entraîner celle-ci. Le bec 108 qui forme alors came, peut toutefois suivre la périphérie des dents de cette roue, grâce à l'articulation du levier auxiliaire 52 autour de l'axe 36, les déplacements s'effectuant à l'encontre de la réaction du ressort 64.

Le chien 78 est sollicité dans le sens des aiguilles d'une montre par un ressort de torsion 110 monté sur le moyeu 96 de la roue 86, ce ressort comprenant un brin supérieur 112 qui agit sur le chien et un brin inférieur 114 qui porte contre l'axe 36. Le chien comporte en outre une butée 116, ou butée de tir automatique, disposée à son extrémité la plus éloignée de son moyeu 82, cette butée étant propre à coopérer avec un nez de commande automatique 118. Ce dernier est monté à articulation sur un axe 120 disposé au voisinage du sélecteur 26 et il est rappelé élastiquement en sens inverse des aiguilles d'une montre. Il comprend une queue 122 qui porte contre la came 32 de commande de tir et une tête 124 qui est maintenue en position verticale par la queue 122 quand ledit nez est en position effacée. La tête 124 comprend un bras supérieur 126 propre à venir au contact d'un épaulement 128 du cylindre porte-culasse 22 pendant le fonctionnement automatique ou par rafales, ainsi qu'un bras inférieur 130 qui constitue la dent destinée à coopérer avec la butée 116.

Comme le montre bien la figure 2, la came 32 de commande de tir comprend un certain nombre d'éléments qui agissent de manière à empêcher ou à permettre le contact coopératif entre divers organes du mécanisme. Lorsqu'on amène le sélecteur 26 à la position de sécurité, c'est-à-dire quand la manette 30 est orientée horizontalement, l'index 28 étant tourné vers l'avant, les éléments 132 de cette came (voir fig. 2 et 6) sont disposés de telle manière que leurs faces ou bossages 134 voisins de la périphérie se trouvent au droit des organes suiveurs 48. Par conséquent, lorsque le sélecteur 26 est à la position de sécurité précitée, les suiveurs 48 portent contre les bossages 134 et sont empêchés de se soulever quand on appuie sur le doigt de gâchette 38. La dent 44 est donc maintenue en prise avec la butée 76 en empêchant l'actionnement du chien. A cette position de sécurité, les parties avant 54, 56, des leviers de détente 50, 52, viennent au contact de l'oreille antérieure 42 de la gâchette 34 et sont maintenues écartées du chien 78.

Entre les deux éléments 132, la came 32 comprend deux autres éléments 136 et 138 qui correspondent respectivement au levier de détente principal 50 et au levier auxiliaire 52. Comme le montrent bien les figures 1 et 3, ces éléments 136 et 138 présentent substantiellement les mêmes bossages semi-circulaires, respectivement 140, 142, mais avec un décalage de 900, l'élément 138 étant en avance quand la came 32 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre.

Ainsi qu'on peut le voir en figure 2, la came 32 comprend encore un élément 144 disposé à son extrémité voisine de l'index 28. Cet élément comporte deux bossages opposés 146 qui agissent sur la queue 122 du nez 118 de commande automatique du chien 78 pour retenir le bras inférieur ou dent 130 à la position effacée, c'est-à-dire hors de prise par rapport à la butée 116 du chien. Le nez 118 est ainsi maintenu hors d'action lorsque le sélecteur 26 se trouve à la position d'arrêt de sécurité ou de fonctionnement semi-automatique. Entre les deux bossages 146 de l'élément 144, celui-ci comporte deux creusures 148 qui permettent à la queue 122 du nez 118 de s'abaisser par rotation en sens inverse des aiguilles d'une montre pour permettre au bras ou dent 130 et à la butée 116 de venir en prise quand le sélecteur 26 est amené à la position de tir automatique ou à celle de tir par rafales.

L'extrémité de la came 32 opposée à l'élément 144 porte un élément 150 d'enclenchement angulaire creusé d'une série de dépressions 152 disposées sur sa périphérie et propres à recevoir un bouton 154 sollicité par un ressort 156 en vue de maintenir le sélecteur 26 à la position de réglage qu'on lui a donnée et d'empêcher toute rotation intempestive de celui-ci.

Lorsque l'arme est chargée et que le mécanisme de gâchette se trouve à la position armée représentée en figure 1, on peut mettre cette arme à même de tirer en déplaçant le sélecteur à partir de sa position de verrouillage de sécurité pour l'amener soit à sa position de tir automatique, soit à celle de tir semi-automatique, soit, enfin, à celle de tir par rafales.

Si l'on considère d'abord le cas du tir semi- automatique, c'est-à-dire celui où l'arme tire une seule cartouche chaque fois qu'on appuie sur la gâchette, on fait tourner la came de commande 32 de 1801) à partir de la position de sécurité représentée en figure 1, en manoeuvrant convenablement à cet effet la manette 30. Du fait de ce déplacement du sélecteur 26, les bossages 134

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et le bossage 140 se dégagent des organes suiveurs correspondants en permettant la rotation de la gâchette 34 et du levier de détente 50 autour de l'axe 36. La gâchette 34 reste toutefois à la position de repos sous l'effet du ressort 70 qui sollicite l'oreille 42 en sens inverse des aiguilles d'une montre en maintenant la dent 44 au contact de la butée 76 sur le chien 78. Comme le fait bien comprendre la figure 1, le bossage 142 est profilé de façon à coopérer avec l'organe suiveur 68 pour retenir le levier auxiliaire 52 en position effacée, hors de contact d'avec le chien 78, pendant tout ce fonctionnement.

Lorsqu'on appuie sur la gâchette 34 à l'encontre de la réaction du ressort 70, la dent 44 se dégage de la butée 76 et le chien 78 est libre de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre sous l'effet de son ressort de torsion 110. Il vient ainsi toucher et actionner le percuteur 24 logé dans le cylindre porte-culasse 22. Comme décrit plus en détails dans le brevet américain n 2 951424 déposé le 14 août 1956 au nom de M. Eugène E. Stoner et délivré le 6 septembre 1960, lors du retour du cylindre 22, le chien est entraîné en arrière, c'est-à-dire en sens inverse des aiguilles d'une montre, à l'encontre de son ressort 110. Cela a pour effet de permettre à la butée 158 portée par le corps 84 de ce chien, vers le milieu de sa longueur, de s'enclencher derrière la dent intermédiaire 58 du levier de détente 50 qui a pu tourner lui-même dans le sens des aiguilles d'une montre du fait de la rotation de la gâchette. Cet enclenchement entre la dent 58 et la butée 158 empêche le chien de suivre le cylindre 22 lorsque celui-ci revient à sa position de tir, aussi longtemps que le tireur maintient sa pression le doigt de gâchette 38. Quand il la relâche, la dent 58 libère la butée 158 du fait de l'action de l'oreille 42 sur la partie avant 54 du levier 50. Mais le chien 78 reste retenu à la position armée étant donné que la dent 44 vient alors s'enclencher sur la butée 76 dudit chien avant que la butée 158 n'ait été libérée.

Lorsque le mécanisme de gâchette se trouve à la position armée représentée en figure 1, on peut mettre l'arme à même de tirer automatiquement en faisant tourner le sélecteur 26 de manière que la manette 30 soit orientée verticalement, l'index 28 étant tourné vers le haut. A cette position du sélecteur 26, l'orientation de la came 32 est telle que les suiveurs 48 de la gâchette et la queue 122 du nez 118 de commande automatique du chien se trouvent dégagés des éléments 132 et 144 de la came. Toutefois, les éléments 136 et 138 de celle-ci sont alors orientés de telle sorte que leurs bossages 140, 142, agissent sur les organes suiveurs respectifs 66, 68 et maintiennent ainsi les leviers 50, 52, hors de prise par rapport à la butée 158 du chien pendant tout le fonctionnement de l'arme. En outre, avant qu'on actionne la gâchette 34, le nez 118 est amené à la position verticale par action de l'épaulement 128 du cylindre porte- culasse sur le bras 126 de la tête 124 dudit nez.

Quand on appuie sur la gâchette et qu'on dégage ainsi la dent 44 de celle-ci par rapport à la butée 76 du chien 78, ce dernier est libre de tourner autour de l'axe 80 et de frapper le percuteur 24 pour assurer le tir du fusil. Lorsque le cylindre porte-cuIasse 22 est repoussé vers l'arrière, le chien 78 est ramené et le bras 126 de la tête 124 est dégagé de l'épaulement 128 en permettant ainsi à la queue 122 de s'engager dans la creusure 148 de l'élément 144 de la came 32 du sélecteur. La dent 130 est alors libre de s'enclencher derrière la butée 116 pour retenir le chien 78 à l'encontre de toute rotation dans le sens des aiguilles d'une montre pendant le retour du cylindre 22 vers sa position de tir. Mais aussitôt que celui-ci a terminé son mouvement de retour, son épaulement 128 vient au contact du bras 126 du nez de commande automatique 118 et fait tourner ce dernier dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe 120 pour libérer immédiatement le chien et tirer une nouvelle cartouche. Ainsi, aussi longtemps que l'opérateur maintient la gâchette reculée, l'arme continue à tirer. Dès que la gâchette est relâchée, la dent 44 se relève sous l'effet du ressort de rappel pour s'enclencher derrière la butée 76 et empêcher tout nouvel actionnement du chien 78. On comprend que le chien se trouve alors retenu à la position armée représentée en figure 1 et qu'il est ainsi prêt pour tirer à nouveau.

Conformément à la présente invention, le mécanisme 10 peut également être réglé pour permettre à l'arme de tirer un nombre de coups prédéterminé et limité, sous forme de rafale, au cours d'un seul actionnement de la gâchette.

Les figures 7 à 9 montrent le mécanisme précité lorsque le sélecteur de commande 26 est réglé pour le tir par rafales. L'orientation de la came 32 est alors telle qu'à la position armée seul l'élément 136 de la came de commande de tir agisse sur son organe suiveur 66 en maintenant ainsi le levier de détente principal 50 à la position effacée durant le fonctionnement de l'arme. Lorsqu'on actionne la gâchette 34, le levier auxiliaire 52 est libre d'osciller autour de l'axe 36 de celle-ci, comme montré en figure 7, en permettant ainsi au bec 108 de ce levier de s'engager dans le creux profond 92 d'une dent 90 sous l'effet de la réaction du ressort 64. Ainsi qu'on l'a expliqué plus haut, le ressort 98 qui forme embrayage unidirectionnel entre la roue à rochet 86 et le chien 78, est établi de telle manière qu'il patine quand le chien tourne pour frapper le percuteur et que le bec 108 précité du cliquet 106 est en prise avec une dent 90 en empêchant ainsi la roue de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre avec le chien. Au contraire, quand ce dernier revient, c'est-à-dire quand il tourne en sens inverse, le ressort 98 se serre sur le moyeu 82 du chien pour

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entraîner la roue 86 en synchronisme avec celui-ci. Par conséquent, le retour du chien 78 provoque la rotation de la roue 86 en sens inverse des aiguilles d'une montre et amène le bec 108 du levier auxiliaire 52 à s'engager derrière la dent suivante 88 de cette roue. Comme le fond 94 de cette dent 88 est plus éloigné radialement de l'axe 80 du chien que celui 92 d'une dent 90, la dent intermédiaire 60 du levier 52 est retenue hors de prise par rapport à la butée intermédiaire correspondante 158 du chien.

Lors du recul du cylindre porte-culasse 22, le chien revient suffisamment pour permettre la prise entre sa butée 116 et la dent 130 du nez de commande automatique 118. Le retour du cylindre 22 à la position de tir, comme représenté en figure 8, dégage le bras ou dent 130 de la butée 116, et comme la gâchette se trouve toujours à l'état reculé et que la dent intermédiaire 60 ne peut accrocher le chien 78 du fait que le bec 108 porte contre le fond 94, le chien 78 va tirer une seconde cartouche comme lors du fonctionnement automatique.

Lorsque le chien est à nouveau ramené en arrière par le second recul du cylindre porte- culasse 22, la roue 86 tourne encore en synchronisme avec ce chien en amenant ainsi la dent suivante 90 en prise avec le bec 108 du levier auxiliaire 52. Comme on peut le voir en figure 9, le fond 92 de cette dent 90 permet au bec 108 d'effectuer toute sa course vers l'avant, ce qui a pour effet d'amener la dent 60 du levier au-dessus de la butée intermédiaire 158 correspondante du chien, lequel est ainsi retenu à la position armée. L'arme ne peut tirer à nouveau tant qu'on n'a pas relâché la gâchette et qu'on ne l'a pas actionnée une nouvelle fois. Ainsi qu'on l'a exposé plus haut, lors de la libération de la gâchette, la dent 44 de celle-ci se soulève suffisamment pour venir s'enclencher derrière la butée 76 avant que la dent 60 n'ait elle-même libéré ladite butée 158.

On comprend bien entendu que la roue à rochet 86 peut être établie de façon à assurer le tir par rafales de trois coups ou plus moyennant augmentation du nombre des dents 88 à creux de faible profondeur. On peut remarquer à cet effet que dans l'exemple figuré le chien tourne d'environ 601> entre sa position de tir et sa position armée. Par conséquent, lorsque le recul se produit et que la face inférieure du cylindre porte-culasse 22 repousse le chien 78 vers l'arrière et vers le bas, il y a dépassement de fin de course du fait des forces d'inertie résultant de la grande vitesse du mouvement de réarmement du chien, comme représenté en figure 9, et ceci assure un déplacement suffisant de la roue 86 pour que le cliquet avance d'une dent à la suivante. On conçoit encore que si le chargeur est épuisé au cours d'une rafale de deux coups, l'arme ne tire qu'une seule cartouche, la seconde étant tirée ensuite après qu'on ait inséré un chargeur plein et qu'on ait appuyé sur la gâchette pour terminer la rafale, après quoi le tir s'exécute par rafales comprenant le nombre de coups déterminé par la conformation de la roue 86.

Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.

Claims (1)

1. RÉSUMÉ Mécanisme de gâchette pour arme automatique, constitué par un chien articulé susceptible de se déplacer entre une position armée et une position de percussion, remarquable en ce qu'il comprend un dispositif sélectif de commande propre à relier la gâchette et le chien de manière à assurer le tir automatique d'une rafale d'un nombre de coups déterminé moyennant un unique actionnement de cette gâchette, ledit mécanisme pouvant en outre comporter les caractéristiques ci-après, envisagées séparément ou en combinaison 1 Il comprend des moyens mettant la gâchette hors de prise par rapport au chien pendant le tir d'une rafale de coups ; 21, Il comprend un sélecteur agissant sur la liaison entre la gâchette et le chien en vue d'assurer le tir par rafales, ce sélecteur pouvant en outre commander à volonté le tir entièrement automatique, le tir semi-automatique et le verrouillage de sécurité de l'arme ; 3 Le sélecteur de commande agit de façon à rendre le dispositif de tir automatique indépendant de la gâchette, une fois celle-ci actionnée, jusqu'au moment où la rafale de coups a été entièrement tirée ; 4 Le dispositif sélectif de commande comprend une roue-came reliée au chien de manière à se déplacer avec lui quand il revient de la position de percussion à la position armée, et un organe déconnecteur ou de détente, mobile par rapport à la gâchette et qui coopère avec la roue- came pour permettre le tir automatique d'un nombre de coups déterminé pendant que le chien se déplace de façon répétée entre la position armée et la position de percussion ; 5 Le dispositif sélectif de commande comprend une came propre à agir sur la gâchette et sur l'organe déconnecteur pour réaliser les phases opératoires successives ; 6 Le mécanisme comprend un organe de commande automatique susceptible d'être mis sélectivement en action pour retenir momentanément le chien à la position armée lorsqu'on a appuyé sur la gâchette pour tirer une cartouche et que le chien a été ramené en arrière ; . 71, La roue-came comporte une denture de rochet avec des creux de profondeurs différentes et l'organe déconnecteur, monté à articulation, repose sur cette denture de façon que les creux

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   les plus profonds lui permettent une course plus importante assurant sa mise en prise avec le chien pour retenir ce dernier à la position armée; 8 L'organe déconnecteur forme cliquet sur la denture de la roue-came pour empêcher celle-ci de tourner avec le chien lorsque ce dernier passe de la position armée à la position de percussion, la liaison entre ce chien et la roue étant assurée par un mécanisme unidirectionnel, tel qu'un ressort enroulé ; 9 La came du dispositif sélectif de commande de tir comprend plusieurs éléments qui agissent sur la gâchette, sur l'organe déconnecteur et sur l'organe de commande automatique du chien; 100 La came du dispositif sélecteur de commande de tir comporte un enclenchement élas- tique de maintien en position angulaire.