CH702424A1 - Mécanisme de sonnerie d'une montre. - Google Patents

Abstract

Le mécanisme de sonnerie (1) d’une montre comprend un timbre (21), qui est fixé par une de ses extrémités à un porte-timbre (22) solidaire d’une platine, un marteau (2) monté rotatif sur la platine pour venir frapper le timbre (21) en des instants prédéterminés, un contre-ressort amortisseur (5) pour maintenir le marteau à distance du timbre (21) dans un mode de repos, et un ressort (3) d’entraînement du marteau. Le ressort d’entraînement comprend une extrémité (3b) fixée sur la platine et une extrémité libre de mouvement (3a). Le ressort est susceptible d’être armé pour que l’extrémité libre (3a) du ressort entraîne le marteau (2) contre le timbre (21) dans un mode de sonnerie pour produire un son acoustique. Le mécanisme de sonnerie comprend encore une butée (10) sur le trajet du ressort d’entraînement du marteau en direction du timbre pour augmenter la vitesse de frappe suite au contact d’une partie intermédiaire du ressort d’entraînement (3) en action contre la butée.

Description

[0001] L’invention concerne un mécanisme de sonnerie d’une montre. Le mécanisme comprend au moins un marteau agencé pour venir frapper au moins un timbre fixé à un porte-timbre à des instants déterminés. Ledit marteau est maintenu à distance du timbre par un contre-ressort amortisseur dans un mode de repos. Un ressort d’entraînement du marteau du mécanisme peut être configuré sous forme d’une poutre ou lame élastique. Ce ressort d’entraînement peut être armé pour entraîner ledit marteau contre le timbre pour signaler acoustiquement par exemple une période de temps programmée.

[0002] Dans le domaine de l’horlogerie, un mécanisme de sonnerie peut être combiné à un mouvement horloger traditionnel pour servir notamment de répétitions minutes ou pour signaler une heure d’alarme programmée. Un tel mécanisme de sonnerie comprend généralement au moins un timbre réalisé en matériau métallique, tel qu’en acier, en bronze, en métal précieux, en verre métallique, en saphir ou en quartz. Ce timbre peut décrire par exemple au moins une portion de cercle autour du mouvement horloger dans la cage de montre. Le timbre est fixé par au moins une de ses extrémités à un porte-timbre, qui est lui-même solidaire d’une platine de montre. Un marteau du mécanisme est monté rotatif sur la platine par exemple à proximité du porte-timbre de manière à frapper le timbre pour le faire vibrer. Le son produit par le timbre frappé par le marteau se situe notamment dans la gamme de fréquences audibles de 1 kHz à 20 kHz. Cela permet de signaler au porteur de la montre, une heure bien définie, une alarme programmée ou une répétition minute.

[0003] Comme représenté dans le document de brevet EP 1 574 917, le mécanisme de sonnerie d’une montre peut comprendre deux timbres fixés par une de leurs extrémités à un même porte-timbre, qui est lui-même solidaire d’une platine. Chaque timbre peut être frappé par un marteau respectif. Pour ce faire, chaque marteau est entraîné par un propre ressort d’entraînement, qui a dû au préalable être armé, de manière à entraîner le marteau contre le timbre afin de signaler une répétition minute ou une heure d’alarme. Deux contre-ressorts amortisseurs sont prévus chacun pour repousser et maintenir les deux marteaux à distance des timbres dans un mode de repos. Les contre-ressorts amortisseurs ralentissent également la chute de chaque marteau avant la frappe contre le timbre respectif avant de le repousser en position de repos. Des excentriques sont également prévus pour le réglage du fonctionnement des contre-ressorts pour éviter tout rebond de chaque marteau contre le timbre respectif.

[0004] Un inconvénient d’une telle structure du mécanisme de sonnerie avec ces contre-ressorts est qu’il se produit une perte importante d’énergie cinétique du marteau lors de la frappe du timbre respectif, ce qui réduit le niveau acoustique de la sonnerie. De plus même si le préarmage des ressorts d’entraînement est augmenté, cela implique une adaptation des contre-ressorts par l’intermédiaire de leur excentrique pour éviter tout rebond, ce qui est un autre inconvénient d’un tel mécanisme de sonnerie.

[0005] On peut citer également le document de brevet EP 2 048 548, qui décrit principalement un marteau d’un mécanisme de sonnerie d’une montre. Ce marteau comprend deux parties articulées l’une à l’autre et un élément élastique fixé à l’une des parties articulées. Dans une position stable du marteau, l’élément élastique ressort maintient les deux parties du marteau, alors que dans une position de frappe du marteau, les deux parties s’éloignent l’une de l’autre en étant rappelée par l’élément élastique ressort. Avec cet agencement, il est possible de réduire la perte d’énergie cinétique du marteau contre un organe amortisseur. Cependant un tel agencement du marteau complique la réalisation du mécanisme de sonnerie pour pouvoir éviter une perte d’énergie du marteau lors de la frappe du timbre, ce qui est un inconvénient. Il peut également survenir des rebonds indésirables du marteau contre le timbre lors de la frappe, ce qui est un autre inconvénient.

[0006] L’invention a donc pour but de pallier aux inconvénients de l’état de la technique susmentionné en fournissant un mécanisme de sonnerie d’une montre, qui comprend des moyens pour augmenter le niveau acoustique du son produit par au moins un timbre frappé par au moins un marteau en évitant tout rebond et toute perte d’énergie du marteau lors de la frappe.

[0007] A cet effet, l’invention concerne un mécanisme de sonnerie d’une montre, qui comprend les caractéristiques définies dans la revendication indépendante 1.

[0008] Des formes d’exécution particulières du mécanisme de sonnerie d’une montre sont définies dans les revendications dépendantes 2 à 13.

[0009] Un avantage du mécanisme de sonnerie selon la présente invention, réside dans le fait qu’au moins une butée est prévue sur le trajet du ressort d’entraînement du marteau lors de la frappe du marteau contre le timbre. Cela permet au moment du contact d’une partie intermédiaire du ressort d’entraînement du marteau contre la butée de générer un effet catapulte du marteau contre le timbre. Pour ce faire, le ressort d’entraînement peut prendre la forme d’une poutre ou lame métallique élastique fixée sur la platine de montre et ayant une extrémité libre pour pousser un ergot ou tige du marteau rotatif lors de la frappe du marteau contre le timbre. La vitesse de rotation de l’extrémité du ressort, qui vient en contact de la tige du marteau pour l’entraîner contre le timbre, devient donc supérieure après le contact avec la butée, à la vitesse de rotation de l’extrémité du ressort avant son contact avec la butée, ce qui génère l’effet catapulte. Il y a donc moins de perte d’énergie du marteau avant la frappe contre le timbre tout en assurant une augmentation du niveau acoustique produit par le timbre frappé.

[0010] Un autre avantage du mécanisme de sonnerie réside dans le fait qu’il peut être opéré un plus grand préarmage du ressort d’entraînement du marteau. Ceci peut être effectué sans adapter le contre-ressort amortisseur grâce à la butée sur le trajet du ressort d’entraînement du marteau lors de la frappe du marteau contre le timbre. La butée peut être reliée au contre-ressort amortisseur pour activer le contre-ressort avec un certain retard par rapport au freinage du ressort d’entraînement en contact de la butée. Ceci favorise également un éloignement du marteau après la frappe contre le timbre pour éviter tout rebond.

[0011] Les buts, avantages et caractéristiques du mécanisme de sonnerie d’une montre apparaîtront mieux dans la description suivante notamment en regard du dessin sur lequel: <tb>la fig. 1<sep>représente de manière simplifiée une vue en plan d’un mécanisme de sonnerie d’une montre selon l’invention avec le ressort d’entraînement préarmé avant la frappe du marteau contre le timbre, <tb>la fig. 2<sep>représente de manière simplifiée une vue en plan d’un mécanisme de sonnerie d’une montre selon l’invention lors de la frappe du marteau contre le timbre, et <tb>la fig. 3<sep>représente de manière plus détaillée une vue tridimensionnelle d’un agencement des éléments ressort du mécanisme de sonnerie selon l’invention dans un mode de repos.

[0012] Dans la description suivante, toutes les parties du mécanisme de sonnerie d’une montre en combinaison au mouvement horloger, qui sont bien connues dans ce domaine technique, ne seront décrites que sommairement. L’accent est principalement mis sur l’agencement des éléments ressort dont la butée du mécanisme de sonnerie. Cette butée permet de garantir une augmentation de la vitesse de frappe du marteau avec moins de perte d’énergie du marteau, et une sécurité améliorée contre d’éventuels rebonds du marteau contre le timbre.

[0013] Aux fig. 1 et 2, il est représenté de manière simplifiée un mécanisme de sonnerie 1 d’une montre, dont les diverses parties sont montées normalement sur une platine non représentée pour ne pas surcharger les figures. Ce mécanisme de sonnerie 1 comprend au moins un timbre 21, qui est fixé à une de ses extrémités à un porte-timbre 22 solidaire de la platine de montre non représentée. L’autre extrémité du timbre 21, non représentée sur ces fig. 1et 2, est généralement libre de mouvement. Le timbre 21 peut être réalisé sous la forme d’au moins une portion de cercle ou de rectangle. Le timbre peut être par exemple un fil métallique de section transversale circulaire ou rectangulaire, qui est généralement en acier ou en métal précieux ou en verre métallique ou dans un autre matériau. Traditionnellement, cette portion de cercle ou de rectangle entoure une partie du mouvement de montre non représenté.

[0014] Le mécanisme de sonnerie 1 comprend au moins un marteau 2 monté rotatif autour d’un axe 7 sur la platine en particulier à proximité du porte-timbre 22. Le mécanisme de sonnerie 1 comprend encore un contre-ressort amortisseur 5 pour maintenir le marteau 2 à distance du timbre 21 dans un mode de repos, et un ressort d’entraînement 3 du marteau. Ce ressort d’entraînement 3 peut être armé pour entraîner le marteau 2 dans un mode de sonnerie contre le timbre pour produire un son acoustique.

[0015] A la fig. 1, ce ressort d’entraînement 3 est préarmé dans une position initiale notamment par l’intermédiaire d’une levée 11, qui est montée rotative sur l’axe de rotation 7 du marteau 2. Généralement cette levée 11 entraîne dans la direction f également une tige 6 du marteau 2, qui pousse l’extrémité libre 3a du ressort d’entraînement 3 vers sa position préarmée au début du mode de sonnerie. A la fig. 2par contre, le ressort d’entraînement 3 est représenté en action en contact de la tige 6 du marteau 2 frappant le timbre 21. Le ressort d’entraînement 3 du marteau se présente généralement sous la forme d’une lame ou poutre métallique, qui est fixée à une extrémité 3b par exemple au moyen d’une vis 13 sur la platine de montre. L’autre extrémité libre 3a du ressort d’entraînement 3 peut venir donc en contact de la tige 6 du marteau 2 notamment dans le mode de sonnerie pour l’entraîner en direction du timbre 21 à frapper. Ainsi le marteau 2, qui présente une portion d’impact 2a sous forme d’arête, peut être activé par ce ressort d’entraînement 3 initialement préarmé pour frapper le timbre 21 afin de signaler par exemple les heures, les minutes ou une heure programmée d’alarme.

[0016] Selon l’invention, le mécanisme de sonnerie 1 comprend également une butée 10 sur le trajet du ressort d’entraînement 3 du marteau 2. Cette butée 10 n’est représentée symboliquement sur ces fig. 1 et 2 que par une forme de tige montrée en coupe hachurée, qui est maintenue dans une position fixe perpendiculairement au-dessus de la platine. Elle constitue un point de contact d’une partie intermédiaire du ressort d’entraînement 3 lors de son déplacement pour entraîner le marteau 2 contre le timbre 21 par l’intermédiaire de sa tige 6 dans un mode de sonnerie comme représenté à la fig. 2. La partie intermédiaire du ressort d’entraînement 3 préarmé peut être prévue pour venir en contact de la butée 10 de préférence avant que la tige 6 du marteau entraînée par l’extrémité libre 3a du ressort vienne en contact du contre-ressort amortisseur 5 pour générer correctement un effet catapulte du marteau contre le timbre.

[0017] Cependant, il peut aussi être imaginé que la tige 6 du marteau est maintenue contre le contre-ressort 5, et que la partie intermédiaire du ressort 3 rentre en contact de la butée 10 avant que l’extrémité libre 3a du ressort vienne en contact de la tige 6 du marteau 2 à entraîner contre le timbre 21. Dès l’instant où la partie intermédiaire du ressort 3 entre en contact avec la butée 10, il est constaté que la vitesse de rotation de l’extrémité 3a du ressort d’entraînement 3 en action augmente par rapport à la vitesse de rotation, qui précède le contact avec la butée 10, ce qui génère l’effet catapulte. Cela permet également d’éviter une perte importante d’énergie cinétique pour la frappe du marteau contre le timbre.

[0018] A la suite d’un mode de repos, le ressort d’entraînement 3 est préarmé au début du mode de sonnerie comme montré en partie à la fig. 1. La portion d’impact 2a du marteau 2, qui se termine sous forme d’arête, est éloignée du timbre notamment lorsqu’il entraîne également le ressort 3 vers sa position préarmée. Cependant dans le cas où la tige 6 du marteau 2 reste en contact du contre-ressort 5 comme dans le mode de repos et juste avant l’action du ressort d’entraînement 3, cette portion d’impact 2a est maintenue à une certaine distance du timbre.

[0019] Le contre-ressort 5 est constitué de manière connue par une bascule ou un levier monté rotatif autour d’un axe 8 fixé à la platine de montre. Une première extrémité 5a de ce levier du contre-ressort 5 s’appuie contre la tige 6 du marteau 2 pour le maintenir distant du timbre 21. Cette première extrémité 5a du contre-ressort métallique 5 fléchit dans le mode de sonnerie à rencontre de la force appliquée par le ressort d’entraînement 3 en action. Suite à la frappe du marteau contre le timbre 21, la première extrémité 5a du levier repousse le marteau 2 vers sa position de repos. Une seconde extrémité 5b du levier en forme de came est disposée d’un côté opposé de la première extrémité 5a par rapport à l’axe de rotation 8. Cette seconde extrémité 5b est en contact avec une pièce excentrique 4 montée rotative sur la platine. Cette pièce excentrique 4 comprend une roue de réglage, sur laquelle est placée une goupille décentrée 4a. La goupille 4a est en contact direct avec une surface de la seconde extrémité 5b du levier en forme de came. Par une rotation de la pièce excentrique 4 sur la platine, un réglage du fonctionnement du contre-ressort amortisseur 5 peut être effectué notamment pour éloigner ou rapprocher la portion d’impact 2a du marteau 2 par rapport au timbre 21 dans un mode de repos.

[0020] Il peut être prévu également de régler la position de la butée 10 par rapport à la poutre ou lame du ressort d’entraînement 3. La butée 10 peut être déplacée dans une direction le long de la poutre ou lame métallique du ressort d’entraînement 3. Ceci permet de modifier l’endroit du point ou ligne de contact de la partie intermédiaire du ressort d’entraînement 3 en action contre la butée 10 dans le mode de sonnerie. Ainsi, la vitesse de frappe du marteau 2 après le contact du ressort 3 contre la butée 10, peut augmenter plus ou moins fortement. La butée 10 peut aussi être déplacée dans le plan du timbre 21 dans une direction perpendiculaire au timbre pour que le ressort d’entraînement 3 en action entre en contact avec la butée 10 plus ou moins rapidement. Une combinaison de réglage entre la butée 10 et le contre-ressort 5 peut aussi être envisagée.

[0021] Grâce à l’emploi d’une butée 10 sur le trajet du ressort 3 pour entraîner le marteau 2 contre le timbre 21, il peut être aisément prévu de préarmer le ressort 3 plus ou moins fortement sans devoir régler le contre-ressort amortisseur 5 pour éviter tout rebond. Ainsi une augmentation absolue de l’énergie de frappe du marteau contre le timbre peut être opérée pour augmenter le niveau acoustique sans aucune conséquence sur le contre-ressort 5.

[0022] Il est encore à noter que le marteau 2 et le timbre 21 fixé au porte-timbre 22 peuvent être fixés de préférence d’un côté de la platine opposé au côté, qui supporte le contre-ressort amortisseur 5, le ressort d’entraînement 3 et la butée 10. Dans ces conditions, le contre-ressort 5, le ressort d’entraînement 3 et la butée 10 peuvent également être facilement changés sans contact avec les autres parties d’un côté opposé de la platine. Cependant par simplification sur les fig. 1 et 2, les différentes parties du mécanisme de sonnerie 1 sont disposées d’un même côté de la platine, ce qui permet de bien les visualiser dans cette forme d’exécution. Le mécanisme de sonnerie est donc représenté sur ces fig. 1 et 2 selon une vue en plan de dessus.

[0023] Pour améliorer encore la qualité du son du timbre 21 frappé par le marteau 2, le marteau peut être réalisé dans un matériau dur, tel que le carbure de tungstène cobalt (WCCo), ou un matériau céramique ou diamant. Au moins la portion d’impact 2a du marteau 2 contre le timbre 21 devrait être réalisée dans ce matériau dur. De plus, le matériau dudit marteau 2 peut également avoir une masse volumique importante pour augmenter l’énergie lors de l’impact du marteau contre le timbre selon une vitesse de frappe donnée du marteau. Le contre-ressort 5 peut également être réalisé en métal dur ou en acier, comme la butée 10, alors que le ressort d’entraînement 3 peut être réalisé en acier à ressort traditionnel.

[0024] Il est à noter que dans une variante de réalisation du mécanisme de sonnerie présenté aux fig. 1et 2, la butée 10 peut être placée dans le prolongement du ressort d’entraînement 3 vers son extrémité libre 3a. Dans ces conditions, l’extrémité libre 3a du ressort en action entre en contact avec la butée avant que le ressort fléchisse et qu’une partie intermédiaire du ressort 3 pousse la tige 6 du marteau en direction du timbre 21. L’augmentation de la vitesse de frappe du marteau grâce à la butée est également réalisée avec cette configuration non représentée.

[0025] La fig. 3 représente une autre forme d’exécution plus détaillée des éléments ressort du mécanisme de sonnerie 1 selon l’invention, qui sont disposés d’un côté de la platine opposé au côté supportant le marteau et le timbre fixé au porte-timbre. Il est à noter que les parties de cette fig. 3, qui correspondent à ceux des fig. 1 et 2, portent des signes de référence identiques.

[0026] Comme on peut le remarquer sur cette fig. 3, le ressort d’entraînement 3 du marteau est fixé à une de ses extrémités 3b sous forme de talon par l’intermédiaire d’une vis 13 sur la platine 15 de montre. Depuis ce talon 3b, le ressort d’entraînement 3 présente une poutre ou lame métallique, qui décrit une forme de U. Cette poutre 3 entoure la butée 10, qui est représentée dans cette forme d’exécution sous forme de levier dont une première branche 12 a une extrémité libre destinée à venir en contact d’une partie intermédiaire de la poutre du ressort d’entraînement 3. Le contact de la première branche 12 du levier avec la partie intermédiaire du ressort 3 peut être effectué par exemple dans une portion correspondant à la moitié de la longueur de la poutre depuis son extrémité 3b fixée à la platine 15. L’extrémité libre 3a de la poutre du ressort d’entraînement 3 peut être disposée dans un mode de repos légèrement distante de la tige 6 du marteau non représenté. Cependant comme la butée 10 est combinée avec le contre-ressort 5, la première extrémité 5a de ce contre-ressort est entraînée avec la tige 6 du marteau par la butée 10 contre l’extrémité libre du ressort d’entraînement dans le mode de repos. Le marteau est par contre maintenu distant du timbre par le contre-ressort amortisseur 5 en appui contre la tige 6 du marteau, qui dépasse de la platine 15 du côté des éléments ressort.

[0027] Le contre-ressort 5 est constitué comme pour la première forme d’exécution des fig. 1et 2, par un levier sensiblement rectiligne monté rotatif autour d’un axe 8 perpendiculaire à la platine 15 de montre. Une première extrémité 5a de ce levier du contre-ressort 5 s’appuie donc contre la tige 6 du marteau pour le maintenir distant du timbre dans un mode de repos. La première extrémité 5a du contre-ressort 5 métallique peut fléchir dans le mode de sonnerie par la force appliquée par le ressort d’entraînement 3 en action, avant de repousser le marteau vers sa position de repos après la frappe. Une seconde extrémité 5b du levier est disposée d’un côté opposé de la première extrémité 5a par rapport à l’axe de rotation 8. Pour l’opération de rappel du marteau vers sa position de repos, cette seconde extrémité 5b est en contact avec une pièce excentrique 4 montée rotative sur la platine 15 et servant de butée de rotation du contre-ressort 5.

[0028] A la différence de la pièce excentrique présentée aux fig. 1 et 2, cette pièce excentrique 4 est constituée d’une roue en contact d’une surface de la seconde extrémité 5b de manière à maintenir le contact entre la tige 6 du marteau et la première extrémité 5a du contre-ressort 5. Cette roue de la pièce excentrique 4 est montée de manière excentrée sur une goupille de rotation disposée dans un alésage de la platine. Par la rotation de cette pièce excentrique 4, le contre-ressort 5 peut ainsi être réglé afin d’éloigner ou rapprocher le marteau du timbre dans un mode de repos ou notamment quand le ressort d’entraînement est préarmé.

[0029] La butée 10 dans cette forme d’exécution est montée sur l’axe de rotation 8 du contre-ressort 5. Pour le montage de la butée 10 et du contre-ressort 5 sur la platine 15, il est prévu un pied de vis 17, qui comprend un disque à sa base fixé sur la platine 15 et sur le disque, une partie tubulaire lisse sur l’extérieur et filetée à l’intérieur. Le contre-ressort 5 sous forme de levier est tout d’abord monté sur le pied de vis 17 pour prendre appui sur le disque du pied de vis. Pour ce faire, le contre-ressort 5 comprend une ouverture traversante au niveau de l’axe de rotation 8 de diamètre équivalent au périmètre extérieur de la partie tubulaire pour être monté sans jeu sur la partie tubulaire. La butée 10 comprend également une ouverture traversante dans une portion intermédiaire 10a. Cette ouverture de la butée est de diamètre équivalent au périmètre extérieur de la partie tubulaire du pied de vis 17 pour monter la butée sans jeu sur la partie tubulaire au-dessus du contre-ressort 5. Une fois que le contre-ressort 5 et la butée 10 sont disposés sur la partie tubulaire du pied de vis 17, une vis 18 est vissée dans la partie filetée de la partie tubulaire. Cette vis 18 est vissée jusqu’au niveau de l’embouchure de la partie tubulaire, qui dépasse légèrement de l’ouverture de la butée 10 positionnée pour maintenir libre de rotation sur la platine le contre-ressort 5 et la butée 10.

[0030] Il peut être prévu encore une seconde pièce excentrique 14, qui est montée rotative sur le contre-ressort 5, pour le réglage de position de la butée 10 sur le contre-ressort 5. Cette pièce excentrique 14 comprend une goupille insérée dans un alésage de diamètre équivalent pratiqué sur une portion intermédiaire du contre-ressort 5 entre l’axe de rotation 8 et la seconde extrémité 5b du contre-ressort. La seconde pièce excentrique 14 présente au-dessus de la goupille, une portion excentrée placée dans une autre ouverture traversante 24 de forme particulière à une extrémité 10b d’une seconde branche de la butée 10. De manière bien connue, cette portion excentrée est en contact d’une surface intérieure de l’autre ouverture traversante 24 de la butée. Quand la seconde pièce excentrique 14 est tournée, cela permet à l’extrémité libre de la première branche 12 du levier de la butée 10 d’être plus ou moins éloignée du timbre. Dans ces conditions, la partie intermédiaire du ressort d’entraînement 3 préarmé rentre plus ou moins vite en contact avec l’extrémité libre de la première branche 12 du levier de la butée 10 lors de la frappe du marteau contre le timbre.

[0031] Dans cette forme d’exécution, les première et seconde branches du levier de la butée 10 sont disposées sensiblement en regard l’une de l’autre avec une partie ajourée entre les deux branches. La rotation de l’extrémité libre de la première branche 12 et de la seconde branche se fait d’un même côté par rapport à l’axe de rotation 8 de la butée 10 et du contre-ressort 5. Sur le trajet du ressort d’entraînement 3 lors de la frappe du marteau contre le timbre, la partie intermédiaire du ressort vient en contact tout d’abord de l’extrémité libre de la première branche 12 du levier de butée 10. La seconde branche du levier de butée 10 est prévue normalement pour entraîner le contre-ressort 5 pour que sa première extrémité 5a vienne en contact de la tige 6 de marteau dans le mode de repos. Dans ces conditions, le contre-ressort n’applique aucune force de rappel contre la tige 6 du marteau étant donné également que sa seconde extrémité 5b n’est pas en contact de la première pièce excentrique 4. La vitesse de frappe du marteau est par contre augmentée dès l’action de la butée contre la partie intermédiaire du ressort 3 en action. Ceci peut se produire notamment quand la seconde extrémité 5b du contre-ressort revient en contact de la première pièce excentrique 4.

[0032] La seconde branche 12 du levier de la butée 10 permet également de freiner le ressort d’entraînement 3 en action tout en générant l’effet catapulte recherché du marteau contre le timbre. Dans cette opération de freinage de la butée 10, qui est combinée avec le contre-ressort 5, cela permet d’activer le contre-ressort 5 avec un certain retard sans ralentir le marteau lors de sa chute en direction du timbre.

[0033] Comme indiqué ci-devant dans un mode de repos du mécanisme de sonnerie 1, l’extrémité libre 3a du ressort d’entraînement 3 peut être distante de la tige 6 du marteau maintenue contre la première extrémité 5a du contre-ressort amortisseur 5. Par contre, la partie intermédiaire du ressort d’entraînement 3 est en appui contre l’extrémité libre de la première branche 12 du levier de butée 10. Cependant selon cette forme d’exécution de la fig. 3, l’extrémité libre 3a du ressort d’entraînement 3 vient en contact aussi bien de l’extrémité libre de la première branche 12 du levier, que de la tige 6 du marteau poussée par la première extrémité 5a du contre-ressort 5. Bien entendu, la butée 10 peut également présenter au lieu d’un levier, une simple portion en saillie. Cette portion en saillie peut être réalisée dans une même pièce entre les deux ouvertures traversantes de la butée pour venir en contact de la partie intermédiaire du ressort d’entraînement 3.

[0034] Comme représenté à la fig. 3, l’opération de préarmage du ressort d’entraînement 3 peut être effectuée au moyen de la tige 6 du marteau, qui est entraînée par une levée 11 montée rotative selon un axe de rotation 27 sur la platine 15. Selon une autre forme d’exécution non représenté, cette levée 11 peut aussi être montée sur l’axe de rotation 7 du marteau. De manière connue, cette levée 11 présente une dent 11a activée par une roue à dents 16 montée rotative sur la platine. Les dents 16a de cette roue 16 sont agencées en fonction de la répétition de sonnerie désirée. Ainsi, la levée 11 peut être tournée par cette roue à dents 16 dans un mode de sonnerie pour armer le ressort d’entraînement 3 en poussant la tige 6 du marteau contre l’extrémité libre 3a du ressort d’entraînement 3.

[0035] En fonction du matériau constituant le timbre, un réglage initial par l’une ou l’autre pièce excentrique 4, 14 doit être réalisé pour éviter tout rebond éventuel lors de la frappe du marteau contre le timbre. Pour un timbre en or par rapport à un timbre en acier, la portion d’impact du marteau peut être disposée plus distante du timbre. Cependant grâce à la butée 10, le ressort d’entraînement 3 peut être plus ou moins fortement préarmé avec tout type de matériau du timbre une fois que le réglage initial a été opéré. Grâce à cet agencement des éléments ressort du mécanisme de sonnerie 1, un effet catapulte du marteau contre le timbre est obtenu avec une vitesse de frappe augmentée suite au contact contre la butée 10, du ressort d’entraînement 3 préarmé en action. Le niveau acoustique produit par le timbre frappé est donc augmenté.

[0036] A partir de la description qui vient d’être faite, plusieurs variantes du mécanisme de sonnerie d’une montre muni d’une butée peuvent être conçues par l’homme du métier sans sortir du cadre de l’invention définie par les revendications. Il peut être prévu plusieurs timbres de longueur différente fixés ou venant de matière avec un même porte-timbre sur la platine. Chaque timbre peut être frappé par un marteau respectif, où chaque marteau est entraîné par un propre ressort d’entraînement avec le contact avec une butée respective sur le trajet de chaque ressort d’entraînement.

Claims (13)

1. Mécanisme de sonnerie (1) d’une montre, le mécanisme comprenant: - un timbre (21), qui est relié à un porte-timbre (22), - un marteau (2) monté sur une platine pour venir frapper le timbre (21) en des instants prédéterminés, - un contre-ressort amortisseur (5) pour maintenir le marteau à distance du timbre (21) dans un mode de repos, et - un ressort (3) d’entraînement du marteau, qui comprend une extrémité fixe (3b) et une extrémité libre de mouvement (3a), ledit ressort étant susceptible d’être armé pour entraîner ledit marteau (2) contre le timbre (21) dans un mode de sonnerie pour produire un son acoustique, caractérisé en ce que le mécanisme de sonnerie comprend une butée (10) sur le trajet du ressort d’entraînement du marteau en direction du timbre pour augmenter la vitesse de frappe suite au contact d’une partie du ressort d’entraînement (3) en action contre la butée.

2. Mécanisme de sonnerie (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’extrémité libre (3a) du ressort est destinée à entraîner le marteau (2) contre le timbre (21) dans un mode de sonnerie, et en ce qu’une partie intermédiaire du ressort d’entraînement (3) en action est destinée à entrer en contact de la butée (10) pour augmenter la vitesse de frappe du marteau (2) contre le timbre (21).

3. Mécanisme de sonnerie (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ressort d’entraînement est configuré sous la forme d’une poutre ou lame ressort (3), afin qu’une partie intermédiaire du ressort préarmé vienne en contact avec la butée (10) lors de la frappe du marteau contre le timbre.

4. Mécanisme de sonnerie (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend une pièce excentrique (4) montée sur la platine (15) en contact d’une surface du contre-ressort (5) pour régler la force de rappel du contre-ressort amortisseur afin de repousser le marteau suite à la frappe contre le timbre et le maintenir à une certaine distance du timbre dans un mode de repos.

5. Mécanisme de sonnerie (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que le contre-ressort amortisseur (5) est un levier monté rotatif selon un axe de rotation (8) sur la platine (15), une première extrémité (5a) du levier servant à repousser le marteau (2) et le maintenir dans un mode de repos, et une seconde extrémité (5b) du levier d’un côté opposé de la première extrémité (5a) par rapport à l’axe de rotation (8) étant en contact avec la pièce excentrique (4).

6. Mécanisme de sonnerie (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le marteau (2) est monté rotatif sur la platine (15) selon un axe de rotation (7) sensiblement perpendiculaire au plan de la platine, et en ce que le marteau comprend une tige (6), qui est maintenue en contact d’une première extrémité du contre-ressort (5) dans un mode de repos, et qui est entraînée par l’extrémité libre (3a) du ressort d’entraînement en action lors de la frappe du marteau contre le timbre (21).

7. Mécanisme de sonnerie (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que, dans un mode de repos, une partie intermédiaire du ressort d’entraînement est en contact d’une portion de la butée (10), alors que l’extrémité libre (3a) du ressort d’entraînement (3) est distante d’une tige (6) du marteau (2), qui est en contact d’une première extrémité (5a) du contre-ressort (5).

8. Mécanisme de sonnerie (1) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, dans un mode de repos, une partie intermédiaire du ressort d’entraînement (3) est en contact d’une portion de la butée (10), alors que l’extrémité libre (3a) du ressort d’entraînement (3) est en contact d’une tige (6) du marteau (2) poussée par la première extrémité (5a) du contre-ressort (5).

9. Mécanisme de sonnerie (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend une levée (11) montée rotative sur la platine sur un axe de rotation (7) du marteau (2) ou sur un axe de rotation (27) parallèle à l’axe de rotation du marteau (2), ladite levée étant prévue pour pousser une tige (6) du marteau (2) avec l’extrémité libre (3a) du ressort d’entraînement (3) pour placer le ressort dans une position préarmée distante de la butée (10).

10. Mécanisme de sonnerie (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la butée (10) forme un levier, dont une extrémité libre d’une première branche (12) est prévue pour entrer en contact avec une partie intermédiaire du ressort d’entraînement lors de la frappe du marteau contre le timbre.

11. Mécanisme de sonnerie (1) selon la revendication 10, caractérisé en ce qu’une portion intermédiaire (10a) du levier de butée (10) est montée sur l’axe de rotation (8) du contre-ressort (5), pour constituer la base de la première branche (12) du levier de butée.

12. Mécanisme de sonnerie (1) selon la revendication 11, caractérisé en ce qu’une extrémité (10b) d’une seconde branche du levier de butée (10) est reliée au contre-ressort par l’intermédiaire d’une seconde pièce excentrique (14) pour régler la position de la butée sur le contre-ressort (5).

13. Mécanisme de sonnerie (1) selon la revendication 12, caractérisé en ce que le contre-ressort amortisseur (5) comprend une première extrémité (5a) en contact d’une tige (6) du marteau (2) pour le maintenir dans une position de repos distant du timbre (21), et une seconde extrémité (5b) du levier rectiligne d’un côté opposé de la première extrémité (5a) par rapport à l’axe de rotation (8) étant en contact avec une première pièce excentrique (4) pour régler la distance entre une portion d’impact (2a) du marteau (2) et le timbre (21) dans un mode de repos, et en ce que la seconde pièce excentrique (14) est montée rotative sur le contre-ressort (5) entre l’axe de rotation (8) et la seconde extrémité (5b).