CH675052A5

CH675052A5 -

Info

Publication number: CH675052A5
Application number: CH4697/87A
Authority: CH
Inventors: Jean-Pierre Chemello; Michel Mabboux
Original assignee: Salomon Sa
Priority date: 1986-12-17
Filing date: 1987-12-01
Publication date: 1990-08-31
Also published as: DE3741601A1; JPS63160601A; IT1223429B; FR2608384A1; DE3741601C2; JPH0441601B2; IT8722988A0; FR2608384B1; US4835886A

Description

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Description

La présente invention est relative aux chaussures pour la pratique du ski aipin et concerne plus particulièrement celle comportant un dispositif de calage du pied de l'utilisateur.

Le calage du talon et, de manière plus générale, du pied pris dans son ensemble, est souvent réalisé au moyen de rembourrages disposés et fixés à l'intérieur de la tige de la chaussure. Ces rembourrages sont en générai obtenus d'une pièce avec le chausson interne usuel ou rapportés sur celui-ci par collage, couture, soudage ou autre moyen, comme c'est par exemple le cas dans les brevets FR 1 006 263, US 2 531 763 ou US 1 055 295, ce qui ne permet pas d'en régler la position ni l'épaisseur en fonction de la morphologie propre du pied du porteur.

Des dispositifs de serrage du talon en enserrant celui-ci depuis sa partie arrière supérieure jusqu'à la zone inférieure des malléoles ont été proposés comme dans les brevets CH 365 972 et FR 2 180 315. Dans ce cas, un certain réglage devient possible par intervention sur la seule valeur de serrage au moyen d'une boucle, d'un tendeur ou d'une poche d'air sous pression. Ces dispositifs sont en outre d'une très grande complexité de construction.

Dans d'autres chaussures, telles que celles décrites dans la demande FR 2 342 039, le brevet CH 626 793 ou le brevet IT 1 069 934, on a prévu des cales sous forme de rembourrages amovibles adaptables au chausson interne par introduction dans des poches prévues à cet effet ou par accrochage de lanières auto-agrippantes. Ces dispositifs n'offrent cependant qu'une seule possibilité de calage par modèles de rembourrages amovibles, lesquels doivent être remplacés par d'autres pour obtenir un calage différent.

D'autres solutions ont enfin été proposées dans la demande FR 2 334 315, et les brevets FR 2 405 665 et US 3 945 135, qui décrivent des dispositifs de calage de talon réglables par des cales déplaça-bles en position de calage et, à la différence de l'état de la technique précédemment évoqué, sont montées à demeure donc inamovibles. Ces dispositifs effectivement réglables en position, sont mécaniquement extrêmement complexes et nécessitent en outre des aménagements particuliers dans la coque de la chaussure, ce qui fait écarter ces solutions du fait d'un prix de revient hors de mesure avec le résultat escompté.

La présente invention vise à proposer une solution permettant de revenir à la simplicité des dispositifs de calage par rembourrage, utilisant la faculté de réglage par substitution des rembourrages évoqués en premier, mais permettant néanmoins plusieurs positions de réglage pour un même modèle de rembourrage, la latitude de réglage ainsi obtenue atteignant de façon suffisamment proche le degré des dispositifs évoqués en dernier.

Les caractéristiques de l'invention reprises dans la revendication 1 et certains de ses avantages apparaîtront à la lumière de la description qui suit et pour l'intelligence de laquelle on se reportera aux dessins, dont:

- la figure 1 montre en coupe longitudinale une chaussure de ski conforme à l'invention du type à entrée arrière équipée d'un dispositif de calage du talon, dans sa position neutre ou de serrage minimal,

- les figures 2 et 2a représentent le dispositif de calage proprement dit, hors chaussure pour la clarté, selon deux modes de réalisation de l'invention différents,

- les figures 3 et 4 montrent la chaussure de la figure 1 avec le dispositif en position de calage respectivement maximal et moyen,

- la figure 5 montre un chaussure selon l'invention, du type à entrée avant.

On voit à la figure 1, en coupe longitudinale, une chaussure de ski 1 à chaussage par l'arrière comprenant, comme il est usuel, un bas de coque 2 sur lequel est articulé autour d'un axe transversal 5 un capot arrière 4 complétant la tige 3 de la chaussure 1. Comme il est usuel, un chausson intérieur 6 peut être disposé dans la chaussure 1. Celui-ci n'est pas nécessaire à l'invention mais participe au confort du porteur.

Entre le chausson 6 et le capot arrière 4, est interposé un organe d'appui postérieur 7 pour le bas de jambe du porteur destiné à assurer le calage de ce bas de jambe donc du talon au-dessus duquel il se trouve immédiatement. Cet organe d'appui 7 est de préférence rendu solidaire de la partie postérieure de la tige 3, dans le cas décrit du capot arrière 4, par un élément de fixation 8. L'organe d'appui 7 est un rembourrage galbé à la fois suffisamment souple pour garantir le confort du porteur et suffisamment ferme pour assurer un calage positif du talon dans la chaussure. Il constitue avantageusement une pièce entièrement distincte des autres parties de la chaussure mais pourrait être, selon le cas, la partie postérieure du chausson 6 lui-même. C'est comme pièce distincte du chausson 6 et de la tige 3 ou du capot arrière 4 que cet organe d'appui est consindéré dans ce qui suit. Des exemples de réalisation en sont illustrés par les figures 2 et 2a.

L'organe d'appui 7 représenté, de forme galbée adaptée à la morphologie du bas de jambe juste au-dessus du talon, comporte au moins un logement 9 ménagé dans son épaisseur et recouvert partiellement par une plaque 10 de répartition des contraintes d'appui. Cette plaque de répartition 10 en matériau semi-rigide pouvant supporter les déformations élastiques, peut être cousue, collée ou fixée de toute autre manière sur l'organe d'appui 7. De préférence, au moins deux logements 9 seront prévus pour se situer de part et d'autre du tendon d'Achille du porteur pour ne pas être susceptibles de nuire au confort de celui-ci.

Dans ces logements 9, viennent trouver place des cales d'épaisseur 11. Ces cales 11 présentent la forme générale d'un «U» dont les deux branches 111, 112 sont d'épaisseurs différentes et dont l'écarte-ment est adapté à l'épaisseur de la plaque 10 pour pouvoir la chevaucher comme des cavaliers, comme le montrent les figures 2 et 2a, une branche du «U» prenant place dans le logement 9 et l'autre restant à l'extérieur et s'interposant en jouant le

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rôle de cale d'épaisseur entre l'organe d'appui 7 et la partie arrière 4 de la tige 3.

Les logements 9 sont conformés de manière à pouvoir recevoir les cales 11 dans leur totalité, comme représenté à la figure 1, cas où elles ne jouent aucun rôle et sont donc neutres dans le degré de calage du talon du porteur. Si, au contraire, on n'introduit dans les logements 9 qu'une seule branche du «U», la cale 11 chevauchant alors la plaque de répartition 10, on obtient une surépaisseur entre la partie postérieure de la tige 3, ou son capot arrière 4, qui va modifier le degré de calage du pied dans la chaussure. En effet, au moment de la fermeture du capot arrière 4 sur la jambe du skieur, la face interne du capot 4 vient s'appuyer sur la branche de la cale 11 en «U» située sur la face externe de la plaque de répartition 10. De ce fait, la plaque de répartition 10 retransmet alors globalement selon toute la surface l'effort d'appui dû à la fermeture du capot sur l'organe d'appui 7 qui vient se plaquer et se conformer à la morphologie du skieur. C'est ainsi que l'on voit à la figure 1 un calage neutre, où la cale 11 est entièrement dans le logement 9 correspondant, à la figure 3 un calage maximal où la branche de plus grande épaisseur du «U» de la cale s'interpose entre la partie postérieure de la tige 3 et l'organe d'appui 7, et à la figure 4 un calage moyen où c'est la branche la moins épaisse du «U» qui fait cale d'épaisseur entre l'organe d'appui 7 et la tige 3. On obtient donc trois possibilités différentes de calage du talon pour un même jeu de cales. Ainsi, le dispositif selon l'invention offre l'avantage, par rapport aux modes de calage par rembourrages amovibles évoqués précédemment, de pouvoir rester à demeure dans la chaussure même en position neutre.

Il est possible par ailleurs de prévoir, comme représenté par exemple à la figure 2, un plus grand nombre de logements 9 et 9', ce qui permet avec un même jeu de cales 11 de varier encore le calage du talon par le choix des logements 9, 9' utilisés. On remarquera notamment, dans ce cas de figure, que la plaque de répartition 10 recouvre entièrement les logements 9' et qu'elle comporte des lumières 12 en correspondance avec ces logements 9' pour permettre la mise en place des cales 11.

On peut aussi, par le choix d'épaisseurs de cales 11 différentes de part et d'autre du tendon d'Achille, privilégier le côté interne ou externe par rapport à l'autre dans le degré de calage.

De ce qui précède, il est clair que l'invention, par son système de cales amovibles, bien que ne permettant pas un réglage continu - qui n'est pas nécessairement vraiement utile - du calage du talon comme le font des dispositifs très complexes, permet néanmoins d'obtenir tout en restant d'une simplicité extrême, plusieurs degrés de calage par variation discontinue des épaisseurs utiles, nulle, moyenne ou maximale, et par le choix de l'emplacement des logements 9 de l'organe d'appui 7 où ces cales 11 interviennent.

Quoique l'on ait plus spécialement décrit l'application du dispositif de calage à une chaussure à entrée arrière, il va de soi que ce dernier peut être prévu sur un capot de fermeture d'une chaussure à

entrée avant sans qu'il soit nécessaire d'en faire autrement état et qui reste compris dans l'invention.

Ainsi, en figure 5, on a représenté schématique-ment une chaussure de ski 20 du type à entrée avant comportant un capot antérieur 21, par exemple articulé selon un axe 22 sur le bas de coque 23, dans lequel est introduit de façon connue en soi un chausson interne 24 à ouverture avant. Le capot antérieur 21 comporte un organe d'appui 25 destiné à compléter de façon confortable le recouvrement de l'ouverture antérieure de la chaussure et l'enveloppement et le serrage dans la zone du dessus du pied. Pour réaliser cet enveloppement et ce serrage, l'organe d'appui 25 est avantageusement pourvu d'un dispositif de calage. Ce dispositif de calage est constitué, comme précédemment décrit, d'une plaque de répartition 10 recouvrant au moins partiellement au moins un logement 9 aménagé dans l'épaisseur de l'organe d'appui 25 et d'une cale 11 de forme en «U». Cette dernière est destinée à venir selon les besoins du skieur, soit dans le logement 9, soit à cheval sur la paroi de la plaque de répartition 10, de sorte qu'elle génère une surépaisseur entre ledit organe d'appui et la paroi du capot antérieur 21.

Claims

Revendications

1. Chaussure de ski comportant un dispositif pour caler le pied du porteur et dont la tige (3, 4) est pourvue d'un rembourrage d'appui (7), caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une cale (11) coopérant avec le rembourrage d'appui (7), ce rembourrage présentant au moins un logement (9, 9') de dimensions adaptées à celles de la cale (11) et une plaque (10) recouvrant au moins partiellement ce logement (9, 9'), la cale (11) ayant la forme générale d'un «U» de branches (111, 112) d'épaisseurs différentes et dont l'écartement est adapté à l'épaisseur de la plaque (10) pour permettre un chevauchement de la cale (11) sur la plaque (10), une branche au moins (111,112) de la cale prenant place dans le logement (9, 9').

2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le rembourrage d'appui (7) présente au moins deux logements (9, 9') disposés de part et d'autre de la position occupée par le tendon d'Achille du porteur.

3. Chaussure selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisée par le fait que chaque logement (9, 9') est dimensionné de manière à pouvoir abriter une cale (11) dans sa totalité, c'est-à-dire en l'absence de chevauchement de la cale (11) sur le bord de la plaque (10).

4. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que le rembourrage d'appui (7) est rendu solidaire de la tige (3, 4) par un élément de fixation (8).

5. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que le rembourrage d'appui (7) fait partie d'un chausson (6) intérieur à la chaussure (1).

6. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la plaque de répartition (10) est une plaque de faible épaisseur en matériau semi-rigide, supportant des déformations élastiques.

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7. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 et 6, caractérisée par le fait que la plaque de répartition (10) recouvre totalement les logements (9') et comporte des lumières 12 permettant la mise en place des cales en «U» (11) situées en correspondance desdits logements (9').

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