CH671928A5

CH671928A5 -

Info

Publication number: CH671928A5
Application number: CH4264/86A
Authority: CH
Inventors: Frances Eugene Ryder; Stephen Perry Lisak
Original assignee: Ryder Int Corp; Textron Inc
Priority date: 1985-10-31
Filing date: 1986-10-27
Publication date: 1989-10-13
Also published as: FR2589403A1; GB2182751B; IT1200952B; FR2589403B1; BR8605355A; GB2182751A; AU622933B2; AU591933B2; IT8648571A0; GB8625542D0; MX160279A; US4674018A; AU6329986A; AU4277989A; JP2565691B2; DE3636036C2; SE8604626L; ES2003433A6; DE3636036A1; SE8604626D0

Description

DESCRIPTION

La présente invention concerne un mécanisme de réglage pour des phares d'automobile.

Traditionnellement, les phares des automobiles étaient constitués par des lampes à faisceau fixe montées séparées et qui nécessitaient un réglage indépendant mettant en œuvre des vis de réglage accessibles de l'extérieur de la voiture uniquement après que l'on avait enlevé certaines composantes constituant des décorations ou servant de monture. Cela posait souvent des problèmes, parce que les vis de réglage étaient corrodées ou abîmées par la rouille et la poussière de la route. Dans ces conditions, la procédure de réglage était souvent longue et difficile.

Les ingénieurs de l'industrie automobile ont apporté des améliorations aux phares, et proposent maintenant un corps unique qui émet un faisceau de lumière de longue portée et un faisceau de lumière rapprochée à partir de lampes remplaçables à la place des phares plus anciens de lampes à faisceau fixe. En outre, avec l'introduction de carrosseries plus aérodynamiques, les phares sont conçus pour s'adapter au profil de la carrosserie. On a donc proposé d'utiliser un mécanisme de réglage des phares qui est monté à l'intérieur de la voiture et qui peut être aisément et rapidement mis en œuvre pour régler la position verticale et horizontale des faisceaux de phares. Au moins un des systèmes de l'art antérieur se présente sous la forme d'un Ipgement en plastique dans lequel a été installée une paire d'éléments constituant des engrenages coniques. Un des éléments d'engrenage est fixé sur une.vis qui est accouplée par d'autres composantes au phare, alors que l'autre engrenage est accouplé à un arbre que l'on peut faire tourner en utilisant un outil tenu à la main. La vis de réglage tourne avec l'engrenage conique associé et elle est accouplée au corps de phare, si bien que la rotation de l'engrenage de réglage provoque un mouvement du corps du phare, soit dans la direction verticalé, soit dans la direction horizontale, suivant le montage.

Le dispositif particulier de l'art antérieur en question présente un certain nombre de défauts fondamentaux. Pour n'en nommer que quelques-uns, le système est constitué d'un corps qui est monté autour des éléments constituant les engrenages qui sont en prise. Dans ce système, les éléments constituant les engrenages sont mal soutenus dans leurs paliers, font du bruit et souvent ne tournent pas ou ne fonctionnent pas correctement. Le raccordement, ou ligne de séparation du corps, permet l'entrée de l'humidité, de la poussière de la route, de la graisse et d'autres contaminants qui tendent à dérégler le fonctionnement des engrenages. En outre, comme la ligne de séparation définit obligatoirement un plan qui inclut l'axe soit de la vis de réglage, soit de l'élément de commande, toute force latérale qui pourrait intervenir au cours d'une opération mettant en œuvre ce système tendrait à provoquer un écartement ou une ouverture au niveau du corps. Cela aurait pour résultat de détruire les paliers des engrenages et de permettre à l'humidité, à la poussière de la route, à la graisse, etc., de rentrer facilement dans le corps.

D'autres mécanismes pour régler les phares ont été proposés, mais ils sont plutôt compliqués et chers. A ce propos, il y a lieu d'examiner les brevets US Nos 4 271 456, 4 309 740 et 4 524 407.

La présente invention est définie dans les revendications 1, 14 et 19. Le concept et la mise en œuvre de la présente invention, ainsi que divers avantages et usages, seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit et à l'examen des dessins en annexe. Les dessins illustrent des formes d'exécution préférées de l'invention données à titre d'exemples.

La figure 1 est une vue latérale schématique d'une première forme d'exécution du mécanisme de réglage de la présente invention représenté avec un corps de phare;

la figure 2 est une vue éclatée et en perspective d'une forme initiale du mécanisme de réglage de la présente invention;

la figure 3 est une vue agrandie et en coupe des mécanismes du réglage de la figure 1 ;

la figure 3A est une vue en coupe selon la ligne 3A-3A de la figure 3;

la figure 4 est une vue en plan d'en haut du mécanisme de réglage de la figure 3, où les moyens de commande, l'engrenage de commande et l'élément constituant un couvercle ont été enlevés de la chambre destinée au premier engrenage;

la figure 5 est une vue de bout de la chambre destinée au second engrenage, où le couvercle d'extrémité a été enlevé pour montrer l'accouplement entre le second engrenage de réglage et un écrou;

la figure 6 est une vue en perspective d'un ressort plat destiné à une première forme modifiée de l'invention;

la figure 7 est une vue en coupe semblable à la figure 3 et elle représente une première forme modifiée de l'invention utilisant le ressort de la figure 6;

la figure 8 est une vue de bout de la forme d'exécution de la figure 7 faite du côté gauche de la figure 7 ;

la figure 9 est une vue en perspective d'une variante de l'élément constituant un ressort destiné à une seconde forme modifiée de l'invention;

la figure 10 est une vue en coupe semblable aux figures 3 et 7, et elle illustre l'utilisation du ressort de la figure 9 dans cette seconde forme modifiée de l'invention;

la figure 11 est une vue latérale d'une autre forme d'exécution de l'invention représentée avec un support de corps de phare et un corps de phare;

la figure 12 est une vue éclatée et en perspective de la forme d'exécution additionnelle de l'invention représentée sur la figure 11 ;

la figure 13 est une vue en coupe longitudinale faite à travers le mécanisme de réglage assemblé de la figure 12;

la figure 14 est une vue en coupe selon la ligne 14-14 de la figure 13, et la figure 15 est une vue en coupe selon la ligne 15-15 de la figure 13.

Nous allons décrire maintenant l'invention à l'aide des dessins, et tout d'abord à l'aide de la figure 1, qui représente d'une manière quelque peu schématique comment le mécanisme de réglage des phares de la présente invention est mis en œuvre sur le corps de

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phare 20. Plus précisément, le corps de phare 20 est monté sur la carrosserie de l'automobile de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe ou d'un point 22 d'un angle correspondant à l'arc restreint 24, ce qui permet le réglage vertical du faisceau de phare. Le réglage du phare 20 est réalisé à l'aide du mécanisme de réglage 26 de la présente invention comme cela sera décrit d'une manière très détaillée plus loin en relation avec les figures 2-10.

Il y a lieu de noter que la figure 1 n'est qu'une représentation schématique de l'ensemble: le mécanisme de réglage 26 sera probablement monté relativement loin du phare. En outre, on a représenté seulement un mécanisme de réglage 26 opérant dans le plan vertical, et il est bien évident qu'un second mécanisme sera nécessaire pour le réglage dans le plan horizontal. Les systèmes de phare traditionnels à faisceau fixe qui nécessitaient un réglage de l'extérieur de la voiture ne sont plus acceptables sur les voitures modernes au profil plus aérodynamique. Par conséquent, les ingénieurs de l'industrie automobile ont conçu des systèmes plus aérodynamiques où le mécanisme de réglage est monté à l'intérieur du compartiment moteur de l'automobile. Le mécanisme de réglage est disposé de manière à être d'un accès facile et il est conçu pour pouvoir être mis en œuvre à l'aide d'outils conventionnels tenus à la main.

Comme cela se voit sur la figure 1, le mécanisme de réglage 26 comprend un logement principal 28 dans lequel des engrenages (non représentés sur la figure 1) sont disposés ou montés. Un arbre de commande 30 ayant une portion terminale conçue pour être tournée à l'aide d'une clef comme mentionné plus haut part du logement 28. Une vis de réglage, ou vis de vérin 34, part du logement 28 dans une direction générale perpendiculaire à l'arbre de commande 30. L'extrémité éloignée 36 de la vis de réglage 34 est fixée au corps, ou système de phare, 20. Cette vis de réglage 34 ne peut pas tourner par rapport au phare 20 ni au mécanisme de réglage 26. Son déplacement est limité à un mouvement linéaire comme indiqué par la flèche 38. La vis de réglage 34 est représentée filetée sur une grande partie de sa longueur. Dans la pratique, la vis 34 n'a besoin d'être filetée que sur la portion proche susceptible de venir s'engager avec les composantes internes du mécanisme de réglage 26.

Dans ces conditions, les engrenages (la description en sera faite plus loin) contenus à l'intérieur du logement 28 transforment le mouvement de rotation de l'arbre de commande 30 en un mouvement linéaire de la vis de réglage 34, qui à son tour fera tourner le corps de phare 20 autour de l'axe 22 à l'intérieur d'un angle prédéterminé correspondant à l'arc 24. On peut ainsi donner la position ou l'orientation voulue au faisceau du phare.

Si on examine maintenant la figure 2, on peut voir que le logement 28 est constitué d'une seule pièce moulée et qu'il comporte une première chambre cylindrique 40 ayant un fond 41 pour recevoir l'engrenage. Le logement en question a une seconde chambre 42 pour recevoir l'engrenage, orienté dans une direction générale perpendiculaire à celle de la première chambre 40 et comportant un fond 43. Comme cela sera décrit plus en détail en relation avec la figure 3, les deux chambres 40 et 42 délimitent des chambres destinées à recevoir les engrenages qui communiquent avec un emplacement périphérique par une ouverture commune dans leurs parois latérales respectives, ce qui permet aux engrenages de s'engrener. Le logement moulé 28 comporte en plus une paire de brides de montage opposées 44 et 46 ayant des trous de montage 48.

Des engrenages 50 et 52 sont du type conique. Un engrenage 50 est nommé «engrenage de commande» et un engrenage 52 est nommé «engrenage de réglage». Comme cela se voit le mieux sur la figure 3, les engrenages 50 et 52 sont logés dans des chambres ou trous destinés aux engrenages respectifs 40 et 42. Ces trous sont fermés par deux couvercles d'extrémité 54 et 56 comportant des ouvertures, délimitant ainsi deux chambres à engrenages étanches 40a et 42a. Les couvercles 54 et 56 sont également fabriqués par moulage, et ils peuvent être fixés sur le logement en utilisant un adhésif, le soudage par ultrasons ou toute autre méthode similaire. Les détails concernant la manière dont les engrenages 50 et 52 sont montés seront donnés ci-dessous en relation avec les figures 3-5. Il y a lieu de noter que l'arbre de commande 30 a une portion terminale 58 qui est lobulaire, comme cela se voit sur la figure 3A. L'extrémité 58 est à l'opposé de l'extrémité 32 que l'on manœuvre avec un outil. Le couvercle d'extrémité 54 présente une ouverture 60 qui permet à la portion terminale 58 de l'arbre 30 de s'engager à travers le couvercle terminal et de s'accoupler avec l'engrenage de commande 50 qui a une configuration interne lobulaire 61 conçue pour correspondre à celle de l'extrémité 58 de l'arbre 30 (figure 3A). Le couvercle d'extrémité 56 de la chambre 42a dispose d'une ouverture centrale 62 à travers laquelle est insérée la vis de réglage 34.

L'engrenage de réglage 52 fait partie d'un ensemble de réglage 64 qui comporte l'engrenage 52 et un écrou allongé 66 en matériau thermoplastique. L'écrou allongé 66 a une surface externe cannelée ou lobulaire 68 qui s'engage dans une ouverture 70 ayant la même forme et prévue dans l'engrenage 52. L'engrenage 52 est donc monté sur l'écrou 66 pour tourner avec lui, formant ainsi l'ensemble de réglage 64.

Dans la figure 3, le mécanisme de réglage 26 est monté sous sa forme assemblée. Certaines composantes additionnelles que l'on ne voit pas sur la figure 2 y sont clairement visibles. En particulier, le logement 28 comporte, outre les trous cylindriques 40 et 42, un troisième trou 72 (figure 3). Le trou 72 est coaxial avec l'axe 74 du trou 42 et perpendiculaire à l'axe 76 du.trou 40. Le trou 72 communique directement avec la chambre à engrenage 42a à travers le fond 43 du trou 42. La raison de cette disposition est donnée ci-dessous.

Comme cela a été indiqué à propos de la figure 2, l'ensemble de réglage 64 comprend l'engrenage 52 qui est porté par l'écrou allongé 66. Les différentes composantes sont montrées assemblées sur la figure 3. L'extrémité de l'écrou 66 opposée à celle portant la portion lobulaire 68 comporte une saillie axiale 80 qui—lorsque le système est assemblé comme cela est représenté sur la figure 3 — est positionnée à l'intérieur du trou traversant 72. La portion lobulaire 68 sur laquelle est monté l'engrenage 52 est disposée dans le trou 42 et dans la chambre à engrenage 42a. Des détails complémentaires relatifs à la manière dont l'engrenage 52 est accouplé ou monté sur l'élément constituant un écrou 66 sont bien visibles sur la figure 5, qui est une vue de bout de la chambre 42a avec le couvercle 56 enlevé.

Il y a lieu de noter que la disposition de la saillie 80 à l'intérieur du trou 72 a pour but de fournir un palier, ou support, à l'ensemble de réglage 64 dans sa rotation par rapport au logement 28. Il y a également lieu de noter que l'écrou 66 a un trou central qui le traverse 82 et qui est initialement de préférence octogonal ou polygonal (voir figure 2). Le trou 82 a un diamètre initial quelque peu inférieur au diamètre correspondant au sommet du filet à l'extrémité filetée 34a de la vis de réglage 34, si bien qu'en engageant la vis de réglage 34 dans le trou 82, cette vis forme à froid un filet femelle correspondant à l'intérieur dudit trou, comme cela est représenté sur la figure 3. Le taraudage ou le filetage du trou 82 par la portion filetée 34a permet d'avoir un accouplement, auquel il faut appliquer un couple d'environ 12 cm x kg si on veut faire tourner l'écrou. Il est en effet souhaitable que l'écrou 66 ne puisse pas tourner librement sur la vis de réglage 34. Si cela était le cas, les forces résultant des vibrations de l'automobile pourraient produire une rotation relative de l'écrou 66 par rapport à la vis de réglage 34, ce qui ferait sortir le phare 20 de la position qui lui avait été initialement assignée.

L'écrou 66 comporte également une courte saillie 81 située à l'opposé de la saillie 80 et légèrement à l'avant de la portion lobulaire 68. La saillie 81 est logée à l'intérieur d'un petit trou 83 aménagé dans le trou 62 du couvercle 56. Le résultat final est que la saillie 80 est logée dans le trou 72, alors que la saillie opposée 81 est logée dans le trou opposé 83. On fournit ainsi des paliers ou des supports aux moyens constituant l'engrenage de réglage (c'est-à-dire l'écrou 66 et l'engrenage de réglage 52) lorsqu'ils tournent par rapport au logement 28.

Il ressort de la description donnée ci-dessus que les deux engrenages 50 et 52 ont des paliers à l'avant et à l'arrière des dents d'engrenages en prise. En plus, les paliers entourent entièrement les axes et restent fixes dans leur position, quelles que soient les forces latéra5

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les s'exerçant sur l'arbre 30 ou sur la vis de réglage 34. Ainsi, les engrenages 50 et 52 ne font pas de bruit lorsque l'automobile roule et leurs paliers ne sont pas affectés par l'humidité, la saleté, la poussière de la route, etc.

L'engrenage de commande 50 est pourvu d'une paire de saillies axiales opposées 90 et 92. Le fond 41 du trou 40 comporte un trou 94 qui reçoit la saillie 92, alors que le couvercle 54 comporte un trou 96 pour recevoir la saillie 90. On voit ainsi que, lorsque le couvercle 54 est fermé hermétiquement, l'engrenage de commande 50 a des paliers à ses extrémités opposées pour pouvoir tourner autour de l'axe 76 de la chambre à engrenages. Le couvercle 54 comporte une lèvre flexible annulaire 95 qui s'engage sur l'arbre 30 et sert à fermer hermétiquement le trou 60 du couvercle et à empêcher l'entrée de l'humidité dans la chambre 40a.

L'engrenage de commande 50 comporte un trou central 100 qui a une forme interne lobulaire 61 près de son extrémité (figure 3A). Dans ces conditions, l'extrémité 58 de l'arbre de commande 30 peut venir s'insérer dans l'ouverture 60 du couvercle 54 et dans le trou 100, de manière que la structure lobulaire externe 58 vienne s'engager dans l'ouverture lobulaire 61, assurant ainsi l'accouplement de l'arbre 30 avec l'engrenage de commande 50. La structure des parties lobulaires est telle que la distance sur laquelle l'extrémité de l'arbre 58 peut être insérée dans l'engrenage 50 est limitée.

Le mécanisme d'ajustage 26 de la présente forme d'exécution de l'invention a été conçu de manière que l'on puisse d'abord assembler les engrenages 50 et 52, ainsi que l'écrou 66 dans la chambre destinée aux engrenages 40a et 42a et dans le trou à écrou 72, et fermer ensuite hermétiquement les couvercles 54 et 56, la vis de réglage 34 et l'arbre de commande 30 étant fixés sur le système, plus tard, au fur et à mesure des besoins. Dans la pratique, la longueur de l'arbre 30 et de la vis d'ajustage 34 vont changer suivant l'utilisation faite. L'avantage de la présente invention est donc que la boîte d'engrenages ou le logement du mécanisme 26 peut être préassemblée et conservée prête à recevoir les arbres 30 et les vis de réglage 34 de la longueur voulue. Il y a lieu de noter que l'arbre de commande 30 sera assemblé avant l'assemblage de la vis de réglage 34. On va examiner maintenant les traits caractéristiques de l'invention qui permettent d'effectuer un préassemblage de la portion constituant le logement du mécanisme.

Toujours en relation avec la figure 3, on notera que le logement 28 comporte encore un quatrième trou 106 qui est coaxial avec l'axe 76 de la chambre 40a et perpendiculaire au trou 72. Le trou 106 communique directement avec la chambre 40a à travers le fond 41 de ladite chambre. D'autre part, l'élément constituant un écrou 66 a un trou transversal 108. Comme on peut aligner le trou 108 avec le trou 106 du logement, on peut accéder à l'extrémité 58 de l'arbre de commande 30 à partir de l'extrémité du logement par les trous 106 et 108. Dans ces conditions, et comme cela ressort de la figure 3, l'extrémité 58 de l'arbre de commande 30 est accessible de l'extérieur du logement par les trous 106 et 108 avant l'introduction de la vis de réglage 34. On peut alors engager la partie terminale 58 de l'arbre de commande 30 dans l'engrenage de commande 50 pour bloquer ensuite l'arbre 30 dans l'engrenage 50 par une déformation, comme indiqué en 107. Il est important de noter que cette opération peut s'effectuer après la phase initiale de préassemblage du logement 28, des engrenages 50 et 52, de l'écrou 66 et des couvercles d'extrémité 54 et 56.

Comme cela a été mentionné plus haut, les chambres respectives destinées à recevoir les engrenages 40a et 42a se coupent à un emplacement périphérique. Cet emplacement — désigné par le chiffre 109 — constitue une ouverture commune dans les parois latérales respectives des chambres 40a et 42a, et il est localisé le long de la ligne de référence 110. Comme cela sera décrit plus loin, cette ligne forme un angle de 45° avec les axes 74 et 76 des chambres à engrenages respectives. L'intersection des deux chambres fournit une ouverture 109 dans le fond des chambres, qui permet aux engrenages 50 et 52 de se mettre en prise le long de ladite ligne de référence 110, comme c'est le plus clairement visible sur la figure 4.

La figure 4 est une vue en plan d'en haut du mécanisme de réglage 26, dont on a enlevé le couvercle 54 et l'engrenage de commande 50. Comme cela se voit, la chambre 40a communique directement avec la chambre 42a par l'ouverture 109. On voit dans cette ouverture 109 l'engrenage de réglage 52 en position. On voit également sur la figure 4 le trou 94 aménagé dans le fond de la chambre 40 et le trou traversant 106, qui permet la fixation de l'arbre de commande 30 à l'engrenage 50.

La figure 5 est une vue en bout de la chambre à engrenages 42a, dont le couvercle d'extrémité 56 a été enlevé. On peut y voir la connexion cannelée ou lobulaire entre l'écrou 66 et l'engrenage de réglage 52. Il y a également lieu de noter que l'extrémité de l'écrou 66 en plastique est pourvue d'une série de saillies 111 disposées le long de la circonférence et orientées vers l'intérieur dans la direction radiale. Les saillies 111 s'engagent avec le filet de la partie filetée 34a de la vis de réglage 34 pour créer un effet d'essuyage/nettoyage. Plus précisément, lorsqu'on fait tourner la vis de réglage 34 pour qu'elle se déplace vers la gauche, les saillies servent à enlever toute graisse ou saleté provenant de la route qui pourrait se trouver sur le filetage. Les saillies servent également à rendre la chambre 42a plus étanche à l'humidité.

Le fonctionnement du mécanisme de réglage 26 sera décrit maintenant essentiellement en se référant aux figures 1-3. Pour régler la position du corps de phare 20, on engage l'extrémité 32 de l'arbre de commande 30 avec un outil approprié tenu à la main. La rotation de l'arbre de commande 30 est transmise directement à l'engrenage de commande 50; celui-ci transmet sa rotation à l'engrenage de réglage 52 avec lequel il est en prise. L'engrenage de réglage 52 est accouplé — comme cela a été décrit — avec l'écrou 66 (figure 5). La rotation de l'engrenage 52 provoque une rotation correspondante de l'écrou 66. L'écrou allongé 66 présente un trou fileté 82 dans lequel se trouve engagée la vis de réglage 34. Comme cela a déjà été mentionné, l'extrémité éloignée 36 de la vis de réglage 34 est engagée avec le corps de phare de telle manière que la vis de réglage 34 ne puisse pas tourner. Comme la vis de réglage 34 ne peut pas tourner, l'écrou 66 tourne avec l'engrenage 52, ce qui provoque un mouvement linéaire de la vis de réglage 34 par rapport au logement 28, mouvement qui est indiqué par la flèche 36 de la figure 1. Ce mouvement linéaire, comme indiqué précédemment, provoque un léger mouvement de rotation du corps de phare 20, ce qui permet de régler l'inclinaison du faisceau du phare.

Les figures 6-10 représentent deux formes modifiées du mécanisme de réglage 26 de la première forme d'exécution de la présente invention. La première forme modifiée est représentée sur les figures 6-8 et la seconde forme modifiée sur les figures 9 et 10. Les deux formes modifiées de l'invention diffèrent de celles décrites en relation avec les figures 1-5 essentiellement par l'élimination de l'écrou 66, dans lequel vient se visser la vis de réglage 33 pour y produire à froid un filetage. Il y a lieu de rappeler que cette disposition était rendue nécessaire pour empêcher un mouvement relatif de l'écrou 66 par rapport à la vis de réglage 34 sous l'effet des couples qui leur sont appliqués. Les formes d'exécution modifiées des figures 6-10 utilisent un ressort avec des saillies d'engagement pour bloquer les engrenages en position et empêcher ainsi toute rotation accidentelle. Dans ces conditions, on peut se passer de l'écrou allongé 66, et la vis de réglage 34 est engagée directement dans le trou fileté de l'engrenage de réglage 52' ou 52".

Les éléments semblables à ceux décrits à propos des figures 1-5 seront identifiés par les mêmes chiffres, l'indice «prime» (') étant ajouté dans le cas de la forme modifiée des figures 6 et 8, et l'indice «seconde» (") étant ajouté dans le cas de la forme modifiée des figures 9 et 10.

Le lecteur est d'abord invité à examiner les figures 6-8 représentant la forme initiale de l'invention modifiée. Un ressort cantilever 120 (représenté en perspective sur la figure 6) est employé pour presser l'engrenage de commande 50 vers le haut pour le dégager de l'engrenage de réglage 52. La chambre à engrenage 40a', définie par le trou cylindrique 40', et le couvercle 54' ont été légèrement modi5

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fiés pour permettre un mouvement axial de l'engrenage 50', représenté dans sa position haute ou non engagée sur la figure 7. Lorsque l'opérateur souhaite faire fonctionner le mécanisme de réglage 26', il n'a qu'à appliquer une force axiale sur l'arbre de commande 30', ce qui amène les engrenages en prise par suite de l'abaissement du ressort cantilever 120. Par ailleurs, le ressort cantilever 120 comporte également des saillies pour bloquer l'engrenage de réglage 52' et l'empêcher de tourner. Dans la figure 7, ces saillies sont représentées en prise avec les dents de l'engrenage 52.

Nous allons tout d'abord procéder à une description des ressorts cantilever 120 à l'aide de la figure 6. Le ressort cantilever 120 a une première portion, ou portion de montage, 122 qui comprend une paire de dents espacées 124. Une portion intermédiaire est également prévue, et elle a une orientation générale perpendiculaire à la portion de montage 122. Cette portion intermédiaire est identifiée par le chiffre 126 et comporte une ouverture centrale allongée 128. Une troisième portion 130, ou portion libre, a une orientation perpendiculaire à la portion intermédiaire 126 et une orientation générale parallèle aux dents de montage 124. Cette troisième portion comporte une seconde ouverture allongée 132 et une paire de saillies de verrouillage 134 ayant une orientation générale perpendiculaire.

La figure 7 illustre la manière dont le ressort cantilever 120 est monté par rapport aux chambres destinées à recevoir les engrenages 40a et 42a. Plus précisément, le fond 41' de la chambre 40a' a une paire d'ouvertures espacées (non représentées) dans lesquelles les dents 124 viennent s'engager. Ces dents agrippent une portion 136 du logement 28' en forme de canon (figure 8). Dans ce système, une extrémité du ressort 120 est fixe par rapport au fond 41' de la chambre 40a'. La portion intermédiaire 126 du ressort 120 est engagée contre la face terminale de l'engrenage 50'. L'ouverture 128 de la portion intermédiaire ou centrale reçoit la saillie 92' de l'engrenage 50' et une portion en saillie 138 entoure le trou 94' pour recevoir la saillie 92'. Il faut noter que, même dans la position haute de la figure 7, la saillie 92' de l'engrenage reste engagée dans le trou 94' servant de palier à l'engrenage 50'. Comme cela est représenté sur la figure 7, la portion centrale ou intermédiaire 126 du ressort 120 n'est pas disposée parallèlement au fond 41', mais au contraire elle est légèrement inclinée de manière à presser l'engrenage 50' vers le haut contre le couvercle 54'. La portion libre opposée 130 du ressort cantilever 120 se trouve dans l'ouverture existant entre les chambres 40a' et 42a', et elle est engagée contre la face avant de l'élément constituant un engrenage 52'. L'engrenage 52' a une paire de saillies opposées 137 et 139, qui sont positionnées dans des trous formés dans le fond 43' de la chambre 42a' et dans le couvercle 56'. L'ouverture 132 reçoit l'extension avant 137 de l'engrenage 52', et elle est surdimensionnée par rapport à cette saillie de manière que la portion terminale 130 puisse se déplacer librement le long du fond 43' de la chambre 42a'.

La longueur de la portion terminale 130 est choisie de manière que, dans la position initiale représentée sur la figure 7, où le ressort 120 n'est pas sous tension, les saillies 134 soient en prise avec les dents de l'engrenage 52', ce qui verrouille cet engrenage pour l'empêcher de tourner. Il faut noter que l'engrenage 52' est pourvu d'un trou fileté 141 dans lequel est engagé la vis de réglage 34'. Par conséquent, dans la position initiale représentée sur la figure 7, la portion intermédiaire 126 du ressort cantilever 120 appuie vers le haut sur l'engrenage de commande 50 en le libérant de l'engrenage de réglage 52'. Dans cette position, le ressort 120 amène les saillies de verrouillage 134 en prise avec les dents de l'engrenage 52', ce qui empêche la rotation de cet engrenage. Dans ces conditions, si le mécanisme de réglage 26' venait à être soumis à des forces provoquées par des vibrations, aucun mouvement de rotation de l'arbre 30' ou de l'engrenage 50' fixé à l'extrémité de celui-ci ne pourrait être transmis à la vis de réglage 34'. En outre, comme les saillies de verrouillage 134 sont en prise avec les dents de l'engrenage 52', cet engrenage est verrouillé et ne peut tourner accidentellement sous l'effet de forces dues auxdites vibrations. En conséquence, la vis de réglage 34' peut tourner librement dans le filetage de l'engrenage de réglage 52' de cette forme d'exécution, sans que les forces résultant de vibrations risquent de provoquer un déréglage de la portion du corps de phare auquel l'extrémité de la vis de réglage 34' est fixée.

Lorsqu'il souhaite régler la position du corps de phare à l'aide du mécanisme de réglage 26', le mécanicien ou le propriétaire peut appuyer légèrement sur l'extrémité de l'arbre de commande 30' dans la direction axiale. Cela provoque le déplacement axial de l'arbre de commande et de l'engrenage associé 50' par rapport à la chambre 40a' et contre la force exercée par le ressort 120, amenant ainsi l'engrenage de commande 50' en prise avec l'engrenage de réglage 52'. Lorsque la portion intermédiaire 126 du ressort cantilever est abaissée, la portion libre 130 glisse le long du fond de la chambre 42', ce qui a pour effet de déplacer les saillies de verrouillage 134 vers le bas en les dégageant de l'engrenage de réglage 52'. Dans ces conditions, la rotation de l'arbre 30', associée à ce mouvement axial, va donner un mouvement linéaire de la vis de réglage 34' et amener le réglage de position recherché pour le corps de phare.

Lorsqu'on examine la forme d'exécution des figures 9 et 10, on voit que cette forme d'exécution ne fait pas intervenir de mouvement axial de l'engrenage de commande 50", mais fait plutôt appel à une saillie montée sur un ressort, qui verrouille l'engrenage de commande 50" pour l'empêcher de tourner. La figure 9 représente en perspective le ressort cantilever utilisé dans la forme d'exécution en question. Comme cela a été mentionné plus haut, des composantes similaires de cette forme d'exécution sont identifiées par les mêmes chiffres, mais portent l'indice «seconde» ("). Le ressort cantilever 140 a une paire de dents de montage opposées 142. Une paire de sections intermédiaires 144 est disposée perpendiculairement aux dents 142. Les sections intermédiaires 144 sont fixées à une portion terminale 146, qui porte une saillie 148 ayant des parois latérales inclinées convergentes.

La variante de la forme d'exécution mettant en œuvre le ressort cantilever 140 est représentée à la figure 10. Ici, le ressort cantilever 140 est monté d'une manière semblable à celle de la figure 8. Le fond 41" de la chambre 40a" est ouvert pour permettre aux dents 142 d'être amenées en contact avec la portion en forme de canon du logement, immobilisant ainsi une extrémité du ressort. La section intermédiaire 144 est d'une manière générale parallèle au fond 41" de la chambre 40a", et la portion terminale 146 est dirigée vers le haut, tout en étant inclinée par rapport audit fond. Cette inclinaison est choisie pour que la saillie ou protubérance 148 soit en prise avec les dents de l'engrenage 50".

Il faut noter que, dans la forme d'exécution de la figure 10, on ne fait pas intervenir un mouvement axial de l'engrenage 50", et que les engrenages 50" et 52" restent en prise en permanence. D'autre part, l'engrenage 52" est pourvu d'un trou fileté qui reçoit la vis d'ajustage 34". La vis d'ajustage 34" peut tourner assez librement dans ce trou fileté, comme dans la forme d'exécution 26' de la figure 7.

Comme cela se voit sur la figure 10, la protubérance, ou saillie, 148 est en prise avec les dents de l'engrenage 50", ce qui verrouille cet engrenage et l'empêche de tourner accidentellement. Dans ces conditions, l'engrenage 52", qui est en prise avec l'engrenage 50", est également verrouillé et ne peut tourner sous l'effet de forces provoquées par des vibrations. Lorsque l'on veut utiliser le mécanisme de réglage 26", il suffit d'appliquer une force suffisante sur l'arbre de commande 30" pour surmonter la force exercée par la portion terminale 146 du ressort cantilever 140. Il faut noter que la portion constituant une saillie 148 a des côtés en pente, si bien que tout couple appliqué sur l'engrenage 50" aura tendance à pousser la portion terminale 146 vers la gauche dans la représentation de la figure 10, libérant ainsi l'engrenage 50" pour lui permettre de tourner. Une fois que l'on a atteint la position recherchée pour le phare et que le couple appliqué à l'engrenage 50" cesse, la force exercée par la portion 46 ramène la saillie en prise avec les dents de l'engrenage 50", ce qui a pour résultat de verrouiller les éléments constituant les engrenages 50" et 52" dans une position fixe.

Les formes d'exécution 26' et 26" des figures 6-10 sont importantes en ce qu'elles éliminent le besoin d'avoir l'écrou allongé 66 décrit

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à propos des figures 1-5. En outre, il faut noter que, dans ces variantes, la vis de réglage peut tourner librement dans l'engrenage de réglage lorsque le système de ressort cantilever 120 ou 140 est déverrouillé. Cela permet d'utiliser, à la place des éléments constituant les engrenages 50', 50", 52' et 52" usinés, des composantes obtenues par frittage de métal ou des composantes en plastique.

On voit sur les figures 11-15 une autre forme d'exécution de la présente invention que l'on va décrire maintenant en détail. Le mécanisme de réglage 226 de cette autre forme d'exécution est semblable au mécanisme 26 décrit à propos des figures 1-5, sauf que le mécanisme 226 comporte un logement 228 dont la structure a été améliorée. La structure des composantes internes du mécanisme 226, c'est-à-dire des engrenages de commande et de réglage, de l'élément en plastique constituant un écrou allongé, de l'arbre de commande et de la vis de réglage, est similaire. Dans ces conditions, les composantes similaires ont été identifiées par les mêmes nombres, auxquels on a ajouté la lettre «a».

On va décrire maintenant en détail ce logement 228, conçu pour que sa fabrication par moulage soit plus facile que celle du logement des figures 1-5 et pour éliminer un des éléments constitutifs des couvercles utilisés dans le cas de la forme d'exécution en question. Ici, le logement 228 ne comporte qu'une seule chambre, ou cavité à engrenages, dans laquelle viennent se loger les deux engrenages 50a et 52a, ainsi que l'écrou 66a. On utilise ici un seul couvercle 230, qui sert à maintenir en place les composantes internes après l'assemblage du logement 228. Le moule pour fabriquer le logement 228 est plus simple, et un seul couvercle 230 est nécessaire. Une description détaillée de ce mécanisme 226 est donnée ci-dessous.

Le mécanisme 226 est représenté sur la figure 11, en association avec un système de phare identifié dans son ensemble par le chiffre 232. Le système de phare 232 comporte un élément constituant un cadre fixe 234, monté à l'aide de boulons ou d'autres moyens à la carrosserie de l'automobile. Un corps de phare 236 est monté sur le cadre 234, de manière à pouvoir pivoter dans un plan vertical, comme l'indique la flèche 238. D'autre part, le corps de phare 236 est monté de manière à pouvoir se mouvoir par rapport au cadre fixe 234 dans un plan horizontal (non représenté). Un mécanisme de réglage 226 est monté sur le cadre 234 à l'aide de vis pour plaques métalliques ou à l'aide d'autres moyens de montage, ces moyens de fixation étant disposés dans des trous aménagés dans le logement 228. La vis de réglage 34a est fixée sur le corps de phare 236 pour le déplacer dans le plan vertical selon la flèche 238. On voit donc qu'en manœuvrant le mécanisme 226, on fait pivoter le corps de phare 236 dans le plan vertical d'un angle correspondant à l'arc représenté par la flèche 238. En pratique, un second mécanisme de réglage semblable au mécanisme 226 peut être utilisé pour régler la position du corps de phare 236 dans le plan horizontal.

La figure 12 est une vue éclatée en perspective montrant la structure du mécanisme 226, en particulier du logement 228, du couvercle 230 et des composantes internes. Le logement 228 comporte une cavité principale ou chambre 240 dont la structure interne est composée de divers éléments en saillie, épaulements et rebords qui forment deux chambres communicantes 241 et 243 destinées à recevoir les engrenages 50a et 52a, comme décrit d'une manière détaillée en relation avec les figures 13-15. La chambre 240 est fermée par le couvercle 230, qui est déplacé dans la direction indiquée par la flèche de la figure 12 pour venir se poser sur la chambre 240. Les deux engrenages 50a et 52a, ainsi que l'écrou 66a, peuvent être placés dans la chambre 240 du logement 228, où ils sont maintenus en place par la structure interne des parois de la chambre 240 et celle du couvercle 230.

On va décrire maintenant la structure de la chambre intérieure 240 du logement 228. Cette description sera faite à l'aide des figures 13-15. La première étape de l'assemblage consiste à placer l'engrenage de commande 50a à l'intérieur de la chambre 240. L'engrenage de commande 50a est semblable à celui décrit précédemment, et il comporte deux saillies axiales opposées 90a et 92a. La saillie axiale 90a s'insère ou vient se placer entre deux épaulements espacés 242 et

244, prévus à l'intérieur de la cavité 240 et reliés à l'extrémité fermée de la cavité 240 par une section courbe 246 (figure 15) servant de support à la saillie axiale 90a. La saillie axiale opposée 92a vient se placer entre deux épaulements 248 et 250 également aménagés à l'intérieur de la chambre 240. Un seul de ces épaulements (248) est visible sur la figure 12, tandis que les deux épaulements sont visibles sur la figure 14. Ces deux épaulements 248 et 250 sont également reliés par une section courbe de support 247 (figure 13). Les deux paires d'épaulements (242,244 et 248, 250) sont disposées à une certaine distance l'une de l'autre pour définir la première chambre à engrenage 241, dans laquelle vient se placer la partie de l'engrenage constituant l'engrenage de commande 50a. Comme on le voit à la figure 14, les deux paires d'épaulement définissent également des surfaces de support 254-260, sur lesquelles les surfaces axiales opposées de l'engrenage de commande 50a viennent reposer ou s'engager après l'assemblage. Les surfaces 254-260 délimitent une partie des parois de la chambre à engrenage 252.

Avant de continuer la description de l'assemblage, on va décrire le couvercle 230 à l'aide de la figure 12. Il faut que le couvercle comporte un segment en forme de langue 262, qui a une section terminale concave 264. Lorsqu'on place le couvercle 230 sur le logement 228, le segment en forme de langue 262 vient se positionner entre les deux épaulements espacés 242 et 244. La partie courbe 264 de ladite langue vient se placer contre la partie courbe du support 246 mentionné plus haut pour constituer un palier continu sur toute la circonférence, destiné à recevoir la saillie axiale 90a. La disposition relative de ces composantes est comprise le plus facilement en examinant la figure 15. Il faut noter que la longueur de la langue 262 est choisie de manière que, lorsque le couvercle 230 est en place, les portions courbes 264 et 246 forment un palier qui ne serre pas la saillie 90a. En outre, le fait que le palier soit continu sur toute la circonférence garantit que l'engrenage de commande 50a conserve son alignement axial, et ne vibre ni ne se déplace pendant son utilisation.

Le couvercle 230 comporte en outre une portion formant une lèvre 263, qui repose sur le bord supérieur 265 de la chambre 240. Cette lèvre a pour but de limiter la distance sur laquelle la langue 262 et les autres éléments du couvercle peuvent pénétrer à l'intérieur de la chambre 240.

On se reporte à nouveau à la figure 12 pour suivre la description des étapes suivantes de l'assemblage du mécanisme de réglage 226. Lorsque l'engrenage de commande 50a a été lâché dans le trou 240, l'engrenage de réglage 52a est monté sur l'écrou 66a, et cet assemblage est placé dans la chambre 240. L'engrenage de réglage 52a comporte un trou multilobulaire 70a, dans lequel vient se loger une portion 68a de l'élément, formant un écrou 66 de forme similaire. L'écrou 66a a un trou axial 82a destiné à recevoir la vis de réglage 34a et un trou transversal 108 facilitant le montage ultérieur de l'arbre de commande 30a. Ce montage s'effectue de la manière décrite en relation avec les figures 1-5 et surtout en relation avec la figure 3, et il convient de s'y référer.

Une fois que l'engrenage de réglage 52a et l'élément en plastique constituant un écrou allongé 66a sont assemblés, ils sont également lâchés à l'intérieur de la cavité principale ou chambre 240 du logement. Le logement 228 et la chambre interne 240 sont conçus de manière à avoir un trou cylindrique interne 270 (figure 12) qui sert de palier à la portion terminale, ou extension, 80a de l'élément constituant un écrou 66a. La chambre 240 définit ou comporte également un segment constituant un épaulement 272 qui est en fait défini par des portions des épaulements 248 et 250 citées auparavant. L'extension multilobulaire 68a de l'écrou 66a est disposée contre cet épaulement (figure 13) pour limiter le mouvement de l'écrou 66a vers l'intérieur et assurer son positionnement correct pendant son fonctionnement.

On notera à propos de la figure 12 que l'extrémité de l'écrou 66a opposée à la saillie 80a comporte une saillie axiale 81a.

Le couvercle 230 est pourvu d'un trou 276 qui le traverse et qui prolonge le trou 278. Comme on le voit le mieux sur la figure 13, le trou 276 est délimité par une projection 280, dont la raison d'être est

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la suivante. On voit sur la figure 13 qu'après l'assemblage du couvercle 230, la saillie 81a de l'écrou 66a vient se loger dans le trou 278. La projection 280 fournit un support pour la vis de réglage 34a et assure l'alignement et le soutien corrects de l'arbre 34a pendant l'utilisation.

Lorsque les différentes composantes ont été ainsi disposées à l'intérieur de la chambre principale 240 et que le couvercle 230 a été mis en place, les engrenages 50a et 52a sont en prise (figure 13), et les engrenages ainsi que l'écrou 66a sont tous soutenus dans des paliers qui assurent un alignement correct et empêchent les vibrations. Il faut rappeler, à propos de l'engrenage de commande 50a, qu'une des saillies axiales 90a est soutenue par le palier constitué par la partie courbe 264 de la langue du couvercle et par la section courbe 246. La saillie opposée 92a est soutenue entre les deux épaulements 248 et 250, eux-mêmes joints pour former une portion courbe formant un palier 247.

L'ensemble constitué par l'engrenage de commande 52a et l'écrou 60a est également soutenu à l'intérieur du logement. La saillie 80a de l'écrou est disposée dans le trou 270, alors que la saillie opposée 81a est disposée dans le trou 278 du couvercle. En outre, l'engrenage est maintenu entre l'épaulement 272 à l'intérieur de la chambre 240 et un épaulement courbe correspondant 282 prévu sur le couvercle 230 et entourant le trou 278.

Par ailleurs, le logement 228 comporte un trou 106a (figures 13 et 14), aligné avec le trou 108a dans l'écrou 66a lorsque les différentes s composantes sont assemblées. Comme dans le cas de la description faite en relation avec la figure 3, on comprendra que le mécanisme de réglage 226 peut être assemblé dans un premier temps, et que la vis de réglage ainsi que l'arbre de commande peuvent être assemblés plus tard. Pour cela, l'arbre de commande 30a est d'abord engagé io dans l'engrenage de commande 50a, la connexion se faisant par l'intermédiaire de structures multilobulaires complémentaires. La portion terminale de l'arbre 30a est alors déformée en utilisant les trous alignés 106a et 108a pour fixer l'arbre sur l'engrenage de commande. Ensuite, on peut introduire la vis de réglage 34a. La struc-15 ture filetée de cette vis coupe ou déforme le trou intérieur 82a de l'écrou 66a pour lui donner une configuration filetée femelle complémentaire.

En outre, le logement 228 comprend deux trous de montage espacés 284 et 286. Ces trous sont utilisés pour monter le logement 228 sur le cadre fixe 234 par un système de fixation connu du type vis à tôle, ou boulon et écrou (non représentés).

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R

5 feuilles dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Mécanisme de réglage de phares d'automobile comportant un boîtier, un engrenage de commande et un engrenage de réglage en prise l'un avec l'autre et disposés tous deux dans le boîtier, un élément de commande étant accouplé à l'engrenage de commande et un élément de réglage étant accouplé à l'engrenage de réglage pour effectuer un mouvement linéaire en réponse à la rotation de l'engrenage de commande, caractérisé en ce que le boîtier (28; 228) est une pièce moulée en résine synthétique et qu'il comprend une première chambre à engrenage (40; 241) ayant un fond (41; 258 et 260), l'engrenage de commande (50; 50a) étant disposé à l'intérieur de cette chambre sur le fond, une seconde chambre à engrenage (42; 243) disposée perpendiculairement à ladite première chambre et ayant un fond (43; 272), l'engrenage de réglage (52; 52a) étant disposé à l'intérieur de cette chambre et les deux chambres (40 et 42; 324 et 243) se coupant en un emplacement périphérique (109) où les engrenages sont en prise, et un dispositif de fermeture (54 et 56; 230) fixé au boîtier (28; 228) et fermant lesdites chambres (40 et 42; 241 et 243).
2. Mécanisme de réglage selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'engrenage de réglage (52; 52a) est porté par un écrou (66; 66a) en plastique et que ledit élément de réglage (34; 34a) est fileté extérieurement et engagé avec cet écrou (66; 66a).
3. Mécanisme de réglage selon la revendication 2, caractérisé en ce que le boîtier (28; 228) comporte une troisième chambre (72) coaxiale à la seconde chambre à engrenage (42; 243), l'écrou (66; 66a) ayant une première portion (80; 80a) disposée dans la troisième chambre (72) et une seconde portion (68) disposée dans ladite seconde chambre à engrenage, l'engrenage de réglage (52; 52a) étant monté sur l'écrou pour tourner avec lui.
4. Mécanisme de réglage selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le boîtier (28; 228) et le dispositif de fermeture (54; 56; 230) constituent des paliers pour les engrenages (50 et 52; 50a et 52a).
5. Mécanisme de réglage selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'engrenage de commande (50; 50a) comporte des saillies annulaires oppposées (90; 92; 90a et 92a) et que lesdits boîtier (28; 228) et dispositif de fermeture (54, 56; 230) comportent des creux (94, 96 ; 246, 247; 264) pour recevoir lesdites saillies et leur servir de paliers.
6. Mécanisme de réglage selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'engrenage de commande (50; 50a) a un trou qui le traverse (100), que l'élément de commande (30; 30a) comprend un arbre dont une extrémité (58) est disposée dans ledit trou, et que ledit boîtier (28; 228) comprend un trou (106; 106a) partant de l'extérieur du boîtier et aboutissant dans ladite première chambre à engrenage (40; 42).
7. Mécanisme de réglage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux chambres à engrenage (241 ; 243) sont prévues sous la forme d'une cavité principale (240) formée dans le boîtier (228), s'ouvrant sur un côté de celui-ci, et comportant un épaulement (242; 244; 248; 250) destiné à séparer ladite cavité (240) en une première et une seconde chambre à engrenage (241 ; 243), un seul couvercle (230) étant placé sur l'ouverture de ladite cavité (240) pour la fermer.
8. Mécanisme de réglage selon la revendication 7, caractérisé en ce que le couvercle (230) comporte une langue (262) qui a une surface terminale concave (264), ladite langue (262) venant dans la cavité (240), la surface terminale concave (264) servant de pivot à l'engrenage de commande.
9. Mécanisme de réglage selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que l'épaulement (242; 244; 248; 250) comporte au moins une surface courbe (246) pour servir de palier à l'engrenage de commande (50a).
10. Mécanisme de réglage selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un ressort à cran (120 ou 140) comportant une saillie (134; 148) venant s'engager avec les dents de l'un des engrenages (52' ou 50") pour empêcher sa rotation accidentelle.
11. Mécanisme de réglage selon la revendication 10, caractérisé en ce que le ressort à cran (140) disposé dans ladite première chambre à engrenage comprend une saillie (148) et qu'il est comprimé pour que sa saillie (148) soit engagée avec les dents de l'engrenage de commande (50").
12. Mécanisme de réglage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première chambre à engrenage (40) est allongée dans la direction axiale pour permettre un mouvement axial de l'engrenage de commande (50'), qu'un ressort (120) disposé dans la première chambre à engrenage (40) appuie contre l'engrenage de commande (50') dans une direction telle que ledit engrenage se trouve dégagé de l'engrenage de réglage (52'), si bien que l'application d'une force axiale sur ledit élément de commande (30') fait se déplacer axiale-ment l'engrenage de commande (50') pour l'engager avec l'engrenage de réglage (52').
13. Mécanisme de réglage selon la revendication 12, caractérisé en ce que le ressort (120) est un ressort plat dont une extrémité (124) est fixée près de la première chambre (40'a) et qui comporte une portion perpendiculaire (130) disposée dans la seconde chambre à engrenage (42'a), la portion perpendiculaire (130) comportant une saillie (134) qui s'engage avec les dents de l'engrenage de réglage (52') lorsque le ressort (130) est dans sa position normale de repos, et qu'un mouvement axial du premier engrenage de commande (50') non seulement engage ledit premier engrenage avec le second engrenage de réglage (52'), mais encore plie ledit ressort plat (120) pour dégager ladite saillie (134) de son engagement avec ledit second engrenage de réglage (52').
14. Boîtier pour un mécanisme à engrenage pour le réglage de phares d'automobile selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il constitue une pièce moulée (28) en résine synthétique et qu'il a une première chambre (40) s'ouvrant sur le côté du boîtier, délimitant un fond (41) et destinée à recevoir l'engrenage de commande (50); une seconde chambre (42) orientée perpendiculairement à la première chambre (40) de manière à s'ouvrir sur l'extérieur du boîtier en délimitant un second fond (43), la seconde chambre (42) étant destinée à recevoir l'engrenage de réglage (52), les deux chambres (40 et 42) présentant une intersection à un emplacement périphérique (109) où les engrenages sont en prise; et des couvercles (54; 56) ayant chacun une ouverture (60; 62) pour fermer les extrémités ouvertes des deux chambres (40 et 42), les ouvertures permettant le passage de la vis de réglage et des moyens de commande externes accouplés aux engrenages.
15. Boîtier selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il comporte une troisième chambre (72) disposée perpendiculairement à l'axe de la première chambre (40) et coaxialement à la seconde chambre (42), cette troisième chambre (72) ayant une extrémité ouverte sur l'extérieur du boîtier et étant conçue pour recevoir la vis de réglage (34) accouplée à l'engrenage de réglage (52).
16. Boîtier selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comporte un écrou allongé (66) sur lequel se trouve monté l'engrenage de réglage (52), cet écrou (66) ayant une première portion (80) disposée dans la troisième chambre (72) servant de palier à cet écrou et à l'engrenage de réglage (52) pour leur rotation, et une seconde portion (68; 81) disposée dans la seconde chambre et conçue pour que l'engrenage de réglage (52) soit monté sur cette seconde portion.
17. Boîtier selon la revendication 16, caractérisé en ce que l'écrou allongé (66) comporte un trou central allongé (82) conçu pour que la vis de réglage (34) y soit vissée.
18. Boîtier selon la revendication 17, caractérisé en ce que l'écrou allongé (66) comporte un trou transversal (108) et que le boîtier (28) comporte un trou (106) disposé coaxialement à la première chambre (40), perpendiculairement à la troisième chambre (72) et susceptible d'être aligné avec le trou transversal (108) de l'écrou allongé (66), de sorte que le moyen de commande (30) peut être immobilisé sur le premier engrenage de commande (50) après l'assemblage des engrenages à l'intérieur du boîtier (28) et la fermeture étanche des deux premières chambres (40 et 42) avec les couvercles (54 et 56).

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19. Boîtier pour un mécanisme à engrenages pour le réglage de phares d'automobile selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une pièce moulée (28) en résine synthétique et qu'il comporte une cavité principale (240) s'ouvrant sur un côté du boîtier, cette cavité principale (240) comportant un épaulement (242; 244; 248 et 250) qui partage la cavité (240) en une première chambre à engrenage (241) et en une seconde chambre à engrenage (243) qui sont disposées perpendiculairement l'une à l'autre et qui présentent une intersection, de sorte que l'engrenage de commande (50a) et l'engrenage de réglage (52a) peuvent être introduits par l'ouverture de la cavité principale (240), chacun dans sa chambre respective (241 et 243); et un couvercle (230) disposé sur l'ouverture de la cavité (240) pour la fermer et comportant une structure (262) s'engageant au moins sur l'engrenage de commande (50a) pour le maintenir dans une position correcte.
20. Boîtier selon la revendication 19, caractérisé en ce que le couvercle (230) comporte une langue (262) dont la surface terminale est concave (264) et qui est placée dans la cavité principale (240) du boîtier pour coopérer avec l'engrenage de commande (50a) en lui servant de palier.
21. Boîtier selon la revendication 20, caractérisé en ce que l'épaulement (242; 244; 248; 250) comporte au moins une portion concave (246) constituant un palier qui coopère avec la surface terminale concave (264) de ladite langue (262), de sorte que les portions de surface concave emprisonnent l'engrenage de commande et fournissent des surfaces constituant un palier pour lui.
22. Boîtier selon la revendication 19, caractérisé en ce que le couvercle (230) comporte un trou (278) conçu pour recevoir une saillie annulaire (81a) de l'engrenage de réglage (52a) de manière à fournir une surface servant de support et de palier à cet engrenage (52a).