CH667574A5

CH667574A5 - Chaussure de ski.

Info

Publication number: CH667574A5
Application number: CH1220/87A
Authority: CH
Inventors: Jean-Pierre Dimier; Roger Pascal
Original assignee: Salomon Sa
Priority date: 1984-01-12
Filing date: 1985-01-10
Publication date: 1988-10-31
Also published as: IT8519047A0; US4746139A; ATA411984A; IT1212108B; JPS60171001A; US4998747A; CH662284A5; DE3447012C2; CH668710A5; FR2560054B1; DE3447012A1; FR2560054A1

Description

DESCRIPTION

La présente invention concerne une chaussure de ski comprenant des zones de retenue et de dégagement pour son chaussage et son maintien en sécurité.

On connaît actuellement des chaussures de ski dont les empeignes et les tiges sont réalisées de différentes façons, mais dont les extrémités antérieure et postérieure comprennent des zones normalisées dans leurs formes et leurs dimensions. Les normes actuellement utilisées par tous les constructeurs de chaussures sont celles mises au point et éditées par les Instituts allemand et autrichien de normalisation. Il s'agit plus précisément des normes ONORM et DIN. Ces normes définissent des zones de retenue normalisées destinées à coopérer avec des zones correspondantes de la fixation pour assurer le maintien en sécurité de la chaussure sur le ski, à rencontre des sollicitations exercées par la chaussure sur la mâchoire de la fixation, et pour permettre d'une part le chaussage et d'autre part le déclenchement de ladite fixation, lorsque ces sollicitations dépassent un seuil prédéterminé. Ces zones de retenue et de dégagement normalisées, prévues aux deux extrémités de la chaussure, sont constituées, par exemple, par l'épaisseur ou hauteur de la semelle, la largeur de la bordure supérieure horizontale de cette semelle, par la hauteur de la partie inférieure de l'empeigne ou de la tige qui se trouve en regard de l'empeigne ou de la tige qui se trouve en regard de la fixation, etc. Ces zones de retenue normalisées sont prévues pour permettre l'utilisation de chaussures de divers types avec une même fixation de sécurité ou bien encore d'une chaussure de ski d'un type donné avec différentes fixations de sécurité.

Or. il peut être essentiel de ne pouvoir utiliser une chaussure de ski d'un type déterminé qu'avec une seule et même fixation adaptée à cette chaussure. Tel est par exemple le cas si la chaussure est pourvue d'une semelle antidérapante, en caoutchouc ou en une matière similaire, afin de faciliter la marche. Dans ce cas, il est nécessaire de prévoir une fixation particulière qui comporte par exemple une plaque mobile ou pivotante interposée entre la semelle de la chaussure et la surface supérieure du ski, pour reporter les frottements entre la plaque et le ski. On peut citer par exemple les fixations du type de celles décrites dans les demandes de brevet français 83 10989, 83 10819, 83 19397 déposées par la titulaire. Pour éviter 5 des accidents, il est donc impératif de ne pouvoir utiliser une telle chaussure de ski, pourvue d'une semelle antidérapante, qu'avec une fixation de sécurité d'un type adapté à cet usage pour que la nature et la forme d'exécution de la semelle n'aient aucune influence sur les conditions du déclenchement en sécurité. Par contre, la fixation doit io pouvoir s'appliquer à n'importe quelle chaussure et la retenir,

pourvu que cette chaussure comporte les zones normalisées précédemment décrites.

La présente invention a pour but d'apporter des perfectionnements à une chaussure de ski pour empêcher toute utilisation de 15 cette chaussure avec une fixation de sécurité autre que celle avec laquelle elle doit être utilisée.

A cet effet, cette chaussure de ski comporte, à ses extrémités, des zones de retenue et des zones de dégagement normalisées pour assurer le chaussage et le maintien en sécurité de ladite chaussure, et 20 elle est caractérisée en ce que l'une au moins de ses extrémités comprend une partie qui fait saillie par rapport auxdites zones normalisées.

La saillie que présente la chaussure de ski peut être réalisée par surmoulage sur la semelle, ou elle peut être moulée avec celle-ci ou 25 bien encore elle peut être constituée par une pièce rapportée.

La saillie peut contribuer ou non à la retenue de la chaussure sur le ski. Dans le premier cas, la largeur de la saillie, c'est-à-dire son extension dans le sens transversal, correspond à celle du logement récepteur dans lequel elle se trouve être étroitement retenue. Dans le 30 second cas, la saillie est engagée librement dans le logement avec un jeu latéral tel que ce logement ne contribue pas à la retenue latérale de la chaussure.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel :

La figure 1 est une vue en élévation d'un ensemble constitué d'une fixation de sécurité du type à plaque pivotante et d'une chaussure de ski pourvue d'une saillie à l'extrémité postérieure de sa 4o semelle.

La figure 2 est une vue en élévation, à plus grande échelle, de la partie postérieure de la chaussure et de la talonnière, en position chaussée.

La figure 3 est une vue en plan de la talonnière de la figure 2 et, 45 en coupe horizontale, de la partie postérieure de la chaussure de ski, en position chaussée.

La figure 4 est une vue en élévation de la talonnière en position de chaussage et de la partie postérieure de la chaussure soulevée.

La figure 5 est une vue en perspective de la partie postérieure de so la chaussure de ski et de la talonnière en position d'engagement pour le chaussage.

La figure 6 est une vue en élévation de la chaussure de ski séparée de la fixation de sécurité à plaque pivotante.

La figure 7 est une vue en élévation, de la partie postérieure 55 d'une chaussure de ski coopération avec une talonnière montée directement sur le ski, avec coupe partielle de la mâchoire.

La figure 8 est une vue en perspective de la partie postérieure de la chaussure présentant une variante d'exécution de la saillie.

La figure 9 est une vue en coupe longitudinale et verticale d'une m butée avant avec laquelle coopère une chaussure de ski présentant une saillie à son extrémité antérieure.

La figure 10 est une vue en coupe verticale et transversale faite suivant la ligne X-X de la figure 9.

La figure 11 est une vue en plan de la butée avant de la partie 65 antérieure de la chaussure représentée sur la figure 9.

Les figures 12 et 13 représentent une variante, la figure 12 étant une vue semblable à la figure 3, tandis que la figure 13 est une vue semblable à la figure 8.

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Les figures 14 et 15 représentent une autre variante, la figure 14 étant une vue semblable à la figure 3, tandis que la figure 15 est une vue semblable à la figure 8.

La figure 16 est une vue semblable à la figure 3 représentant une autre variante.

La figure 17 est une perspective montrant une variante.

La figure 18 est un autre ensemble représenté schématiquement.

Sur les figures 1 à 5 est représenté un ensemble constitué, d'une part, d'une fixation de sécurité 1 montée sur un ski 2, d'autre part, d'une chaussure de ski 3. Cette chaussure comporte de la manière habituelle, à ses extrémités antérieure et postérieure, des zones de retenue normalisées qui coopèrent avec des zones correspondantes de la fixation pour assurer le maintien en sécurité de la chaussure 3 sur le ski. Plus particulièrement, dans l'exemple non limitatif représenté sur le dessin, la chaussure 3 est du type comportant une semelle 4 antidérapante en caoutchouc ou en une matière similaire, et elle doit être utilisée avec la fixation 1 adaptée à ce type de chaussure. Cette fixation 1 est du type à plaque 5 interposée entre la semelle 4 et la surface supérieure du ski 2 et pivotant autour d'un axe 6 perpendiculaire au ski 2. La chaussure 3 est maintenue, à l'avant, par une butée avant 7 solidaire du ski 2, et, à l'arrière, par une talonnière 8 qui est, elle, solidaire de la partie postérieure de la plaque pivotante 5.

Pour éviter que la chaussure de ski 3, pourvue de la semelle antidérapante 4, puisse être utilisée avec n'importe quel type de fixation de sécurité traditionnelle, ce qui risquerait de se traduire par un danger pour le skieur du fait de la structure particulière de la semelle antidérapante 4, il est prévu, à l'une des extrémités de la chaussure 3 et en l'occurrence à son extrémité postérieure, une saillie 9 destinée à s'engager dans un logement récepteur 11 prévu dans la partie centrale de la mâchoire antérieure 12 de la talonnière 8, ce logement 11 étant ouvert vers l'avant et présentant, en section droite horizontale, la forme d'un U dirigé vers l'avant. Cette saillie 9 peut être surmoulée sur — ou venir de moulage avec — la partie postérieure médiane du talon 13 de la chaussure 3. Plus particulièrement, cette saillie 9 peut comporter, dans une forme d'exécution non limitative, une face transversale postérieure 9a s'étendant de bas en haut vers l'arrière, en partant de la partie médiane du bord inférieur du talon 13, une arête supérieure 9b relativement mince, une face antérieure courbe 9c reliant l'arête supérieure 9b à la partie inférieure de la tige de la chaussure, et deux faces latérales verticales et longitudinales 9d partant de la partie postérieure 13a du talon 13 et de la bordure horizontale supérieure 13b de ce talon.

La saillie 9 peut contribuer ou non à la retenue latérale de la chaussure 3 sur le ski 2. Dans l'exemple non limitatif représenté sur les figures 1 à 5, cette saillie 9 contribue effectivement à cette retenue; à cet effet, sa largeur a, c'est-à-dire sa dimension dans le sens horizontal et transversal ou distance entre les deux faces latérales et verticales 9d, est égale à la largeur du logement récepteur 11 prévu dans la mâchoire 12 de la talonnière 8, c'est-à-dire la distance entre les deux faces latérales internes lia délimitant le logement 11. De ce fait, les deux faces latérales et verticales 9d de la saillie 9 se trouvent être engagées et en contact étroit avec les deux faces internes verticales et longitudinales lia délimitant le logement 11. Cette coopération assure une retenue latérale à l'endroit du talon, et les chocs sont donc directement encaissés par cette saillie, ce qui assure une plus grande sécurité en diminuant les risques de déclenchement intempestif.

On voit, d'après la description qui précède, que la chaussure de ski 3, pourvue à son extrémité postérieure de la saillie 9, ne peut être utilisée qu'avec une fixation de sécurité 1 dont la talonnière 8 a été aménagée pour présenter, dans sa mâchoire antérieure 12, le logement récepteur 11 pour la saillie 9.

Bien que la saillie 9 soit obtenue de préférence par surmoulage ou moulage avec le talon 13, elle pourrait être également constituée par une pièce rapportée.

La figure 7 illustre le cas d'une chaussure selon l'invention, c'est-à-dire avec une saillie 9, mais en cours de tentative de chaussage avec une fixation traditionnelle 16, soit sans logement récepteur. On voit, dans ces conditions, que le chaussage n'est pas possible. En effet, la partie antérieure médiane 14 de la mâchoire 15 heurte la saillie 9 et le chaussage est empêché, ce qui ne permet pas la pratique du ski.

Selon les figures 1 à 7, la saillie 9 est éloignée du bas de coque pour créer un logement 91 permettant le passage de la partie basse du capot arrière 31 lors de son pivotement selon la flèche F (figure 6), c'est-à-dire vers l'arrière.

La saillie 9 peut prendre des formes géométriques différentes de celles illustrées sur les figures 1 à 7. Par exemple, comme il est représenté sur la figure 8, cette saillie 17 peut avoir une forme parallélépi-pédique et elle peut s'étendre vers le haut à partir de la bordure horizontale supérieure 13b du talon 13.

On décrira maintenant, en se référant aux figures 9 à 11, une variante d'exécution dans laquelle la chaussure de ski 3 est retenue sur le ski, à son extrémité antérieure, par une butée avant 18 comportant une mâchoire de retenue postérieure 19 pouvant pivoter autour d'un axe vertical 21. Cette butée avant 18 comprend un mécanisme élastique de rappel de la mâchoire 19 en position médiane d'enclenchement, celle représentée sur le dessin.

Pour permettre la coopération de la chaussure de ski 3 avec un seul type de fixation, cette chaussure présente, à son extrémité antérieure, une saillie 22 qui s'étend dans un logement 20 constitué par un espace libre ménagé au-dessus de la mâchoire 19. Cet espace est obtenu en supprimant, dans une mâchoire de retenue conventionnelle, la partie supérieure comprise entre la face postérieure, inclinée de haut en bas vers l'arrière de la mâchoire, cette face étant indiquée par la ligne en trait mixte 20a, et le plan horizontal 19a constituant la face supérieure de la mâchoire 19 ainsi «amputée» par rapport à la mâchoire conventionnelle. La mâchoire 19 présente en outre un évidement 23 prévu dans la partie supérieure médiane de la mâchoire 19 et s'ouvrant dans la face supérieure 19a de la mâchoire 19. Plus particulièrement, cet évidement 23 peut présenter une section droite en V ou en U de largeur b supérieure à la largeur a de la saillie 22. Dans ce cas, la saillie 22 ne contribue pas à la retenue latérale de la chaussure, retenue assurée uniquement par la coopération des zones de retenue normalisées de la semelle avec les zones associées de la mâchoire 19.

Dans la forme d'exécution non limitative représentée sur le dessin, la saillie 22 présente sensiblement la forme d'un tronc de pyramide irrégulière situé au-dessus de l'évidement 23, ce tronc présentant, à l'avant, une petite base 22a de largeur a et étant relié, par sa grande base 22b, à la partie antérieure de l'empeigne de la chaussure 3. Cela permet un déclenchement latéral normal, la saillie 22 se déplaçant alors librement, suivant le sens transversal des flèches sur la figure 10, au-dessus de la face supérieure horizontale 19a de la mâchoire 19.

D'autre part, l'évidement 23 permet un basculement, dans cet évidement, de la saillie antérieure 22, dans le cas d'une chute en avant ou d'un chaussage, ce qui assure le fonctionnement normal de la talonnière retenant l'extrémité arrière de la chaussure.

Des variantes de réalisation des saillies sont représentées sur les figures 12 à 15.

Les figures 12 et 13, semblables aux figures 3 et 8, représentent l'une de ces variantes, selon laquelle la saillie 170, prévue à l'arrière de la chaussure, est un profil triangulaire à pointe dirigée vers l'arrière et coopérant avec un logement 110 de forme complémentaire, c'est-à-dire en forme de V ouvert vers l'avant, réalisé dans la partie médiane de la mâchoire 12 de la talonnière 8.

Les figures 14 et 15 représentent une autre variante, selon laquelle la saillie 171 a un profil courbe, à convexité tournée vers l'arrière, s'étendant vers le haut et qui coopère, en position chaussée, avec un logement 111 de forme courbe complémentaire, c'est-à-dire à concavité tournée vers l'avant, réalisé dans la partie médiane de la mâchoire 12 de la talonnière 8.

La figure 16 représente une variante selon laquelle le logement récepteur 11 est plus large que la saillie 90 correspondante, réalisée

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sur la partie arrière de la chaussure, si bien que cette saillie 90 ne contribue pas à la retenue latérale.

La figure 17 représente une variante selon laquelle la saillie 9 est une pièce rapportée fixée au talon par deux vis 901.

La figure 18 représente un autre exemple de l'invention. La chaussure 3 est une chaussure selon l'invention, semblable, par exemple, à celle représentée sur les figures 1 à 6, et donc comprenant une saillie 9 disposée à la partie arrière de la chaussure qui est retenue par une fixation 8', dont la mâchoire 12 comprend un logement récepteur 11. La partie avant de la chaussure est, elle, retenue sur le ski par une fixation 7 du type de celles décrites dans les de-s mandes de brevets français 79 29807 ou 8000863.

On constate donc que la chaussure selon l'invention ne peut être utilisée qu'avec une fixation particulière.

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9 feuilles dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Chaussure de ski comprenant, à ses extrémités, des zones de retenue et des zones de dégagement normalisées pour assurer le chaussage et le maintien en sécurité de ladite chaussure, caractérisée en ce que l'une au moins de ses extrémités comprend une partie (9, 17, 22, 90, 170. 171) qui fait saillie par rapport auxdites zones normalisées.
2. Chaussure de ski suivant la revendication 1, caractérisée en ce que son extrémité arrière comprend une saillie (9, 90, 17, 170, 171).
3. Chaussure de ski suivant la revendication 1, caractérisée en ce que son extrémité avant comprend une saillie (22).
4. Chaussure de ski suivant l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisée en ce que la saillie (9, 17, 90, 22, 170,171) est réalisée par surmoulage sur la semelle ou vient de moulage avec celle-ci.
5. Chaussure de ski suivant l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisée en ce que la saillie (9, 17, 90, 12, 170, 171) est constituée par une pièce rapportée.
6. Chaussure de ski suivant l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que la saillie (9, 17, 90, 170, 171) s'étend vers le haut et vers l'arrière.
7. Chaussure de ski suivant la revendication 6, caractérisée en ce que la saillie (9. 17) a un profil rectangulaire.
8. Chaussure de ski suivant la revendication 6, caractérisée en ce que la saillie ( 170) a un profil triangulaire.
9. Chaussure de ski suivant la revendication 6, caractérisée en ce que la saillie ( 171 ) a un profil courbe.
10. Chaussure de ski suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce qu'un espace (91) est prévu entre la partie basse arriéré (30) de la tige et la saillie (9).