CH655481A5

CH655481A5 - Emballage isothermique

Info

Publication number: CH655481A5
Application number: CH421083A
Authority: CH
Inventors: Jean-Pierre Weber
Original assignee: Jean-Pierre Weber
Priority date: 1983-08-03
Filing date: 1983-08-03
Publication date: 1986-04-30

Description

La présente invention a pour objet un emballage isothermique qui permet au moins de doubler, toutes conditions et proportions gardées, la durée pendant laquelle le produit est maintenu à une température acceptable, c'est-à-dire se situant au-dessus ou au-dessous selon le cas de la température critique.

Cet emballage, qui est constitué par une enveloppe présentant une ouverture pour l'introduction et le retrait du produit, est caractérisé par le fait que les parois de l'enveloppe sont formées chacune de plusieurs feuilles délimitant entre elles au moins un espace fermé rempli d'un fluide.

Le dessin ci-annexé représente schématiquement et à titre d'exemple non limitatif une forme d'exécution de l'objet de l'invention et illustre un procédé de fabrication de cette forme d'exécution de l'emballage selon l'invention.

La fig. 1 est une vue en plan de l'emballage vide;

la fig. 2 en est une section par la ligne II-II de la fig. 1 ;

la fig. 3 est une section, analogue à la fig. 2, de l'emballage contenant un produit.

La fig. 4 est une vue d'un détail:

les fig. 5 à 9 illustrent les diverses opérations du procédé de fabrication de cet emballage.

L'emballage représenté aux fig. 1 à 4 est constitué par une enveloppe plate, souple 10, de forme rectangulaire, dont les deux parois 11 et 12 sont soudées sur trois côtés de manière à ménager une ouverture 13 pour l'introduction et le retrait du produit.

Les parois 11 et 12 se composent chacune de deux feuilles 14, 15 qui limitent entre elles des poches 16 et 17 remplies d'air ou d'un gaz à faible pouvoir de transmission de chaleur à une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique.

Les poches 16 et 17 sont reliées entre elles, du côté opposé à l'ouverture 13, par un passage 18.

Les feuilles 14, 15, que l'on trouve dans le commerce, sont constituées par une couche de matière plastique 19 et par une couche métallisée 20.

Le produit à transporter est introduit dans l'emballage à travers l'ouverture 13 puis l'enveloppe est enroulée à partir de cette ouverture jusqu'à ce que le produit soit bien tenu, puis la partie enroulée est fixée avec un ou deux clips éventuellement avec des moyens de fermeture ad hoc incorporés ou non à l'emballage, ces moyens pouvant.être dotés d'un dispositif de préhension. Au cours de l'enroulement l'épaisseur de la couche d'air augmente plus ou moins selon le volume du produit.

La barrière thermique formée par cette couche d'air et par la double épaisseur des parois elles-mêmes constituées par des feuilles isothermiques permet de maintenir plusieurs heures durant à des températures voisines de leurs températures de conservation les produits transportés ou stockés.

On remarquera que cette barrière thermique ne présente pas de solution de continuité au fond de l'emballage grâce au passage 18. Ceci est particulièrement important en regard du fait que le fond des emballages isothermiques connus est généralement l'endroit où les échanges de chaleur — de l'extérieur vers l'intérieur ou inversement — sont les plus grands.

Le procédé de fabrication de l'emballage illustré aux fig. 5 à 9 est particulièrement économique.

Ce procédé consiste à partir de deux feuilles rectangulaires du type représenté à la fig. 4, dont l'une A est plus longue et plus large que l'autre B (fig. 5). à superposer ces deux feuilles, couche plastique contre couche plastique en faisant coïncider leurs petits côtés et en formant une ondulation C pour absorber l'excédent de longueur de la feuille A (fig. 6), à souder à chaud les deux feuilles le long de bandes D (fig. 7), à rabattre l'une contre l'autre les deux moitiés des s

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deux feuilles ainsi soudées (fig. 8), à souder à chaud les bords correspondants E de la feuille A, à insuffler durant cette dernière opération de l'air ou un gaz approprié dans les poches 16 et 17 en formation.

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Dans une variante de ce procédé, on pourra regrouper les opérations de soudage (fig. 7 et 9) en une seule opération après avoir rabattu, en les positionnant convenablement, les deux feuilles A et B (fig. 8).

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2 feuilles dessins

Claims

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1. Emballage isothermique constitué par une enveloppe souple présentant une ouverture pour l'introduction du produit, caractérisé par le fait que les parois (11, 12) de cette enveloppe (10) se composent d'au moins deux feuilles (14, 15) qui délimitent entre elles au moins un espace (16-17) rempli d'un fluide.

2. Emballage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit espace (16, 17) forme une barrière thermique ne présentant pas, au niveau du fond, de solution de continuité.

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REVENDICATIONS

3, caractérisé par le fait qu'il consiste à partir de deux feuilles (A, B) dont l'une est plus longue que l'autre, à superposer et rabattre ces deux feuilles en formant une ondulation (C), à les souder à chaud de manière à former un espace (16, 17, 18), à insuffler un fluide dans cet espace pendant sa formation.

3. Emballage selon la revendication 1 dont l'enveloppe est formée de deux parois (11, 12) soudées ou collées à plat, caractérisé par le fait que ces parois (11, 12) se composent de deux feuilles (14, 15) délimitant deux espaces (16, 17) reliés par un passage (18) situé à l'opposé de l'ouverture (13) pour l'introduction et le retrait du produit.

4, caractérisé par le fait qu'il consiste à partir de deux feuilles (A, B) dont l'une est plus large que l'autre, à superposer ces deux feuilles, plastique contre plastique, à les souder à chaud de manière à former un espace ( 16, 17), à insuffler un fluide dans cet espace pendant sa formation.

4. Emballage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdites feuilles (14, 15) sont constituées par une couche de matière plastique (19) et une couche métallisée (20) soudées.

5. Emballage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit fluide est un gaz.

6. Emballage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit fluide est un liquide.

7. Emballage selon la revendication 6, caractérisé par le fait que ledit liquide a un point de solidification inférieur à 0 : C.

8. Procédé de fabrication d'un emballage selon la revendication

9. Procédé de fabrication d'un emballage selon la revendication

10. Procédé de fabrication d'un emballage selon les revendications 3 et 4, caractérisé par le fait qu'il consiste à partir de deux feuilles rectangulaires (A, B) dont l'une (A) est plus longue et plus large que l'autre (B), à superposer ces deux feuilles (A, B), couche plastique contre couche plastique, en faisant coïncider leurs petits côtés et en formant une ondulation (C) pour absorber l'excédent de longueur de la première feuille (A), à souder à chaud les deux feuilles (A, B) le long des bandes périphériques (D), à rabattre l'une contre l'autre les deux moitiés des deux feuilles (A, B) ainsi soudées, à souder à chaud les bords correspondants (E) de la première feuille (A), et à insuffler durant cette dernière opération un fluide dans les espaces (16, 17, 18) en formation.

On connaît des emballages isothermiques qui permettent de maintenir durant un certain intervalle de temps des produits alimentaires chauds ou froids à une température acceptable.

Ces emballages sont généralement utilisés pour transporter un produit chaud ou froid du lieu où il est acheté à l'endroit où il est consommé ou à l'endroit (frigos, congélateurs, etc.) où il est gardé ou stocké avant d'être consommé.

Malheureusement ces emballages n'offrent pas une barrière thermique satisfaisante lorsque les températures ambiantes dépassent les normes habituelles ou si la durée du transport est relativement longue.

Dans ce cas, la température du produit atteint, durant le transport, une température critique à partir de laquelle son aspect, ses qualités, ou son goût s'altèrent de sorte qu'il devient impropre à la consommation.