CA2064876C

CA2064876C - Sommier de literie

Info

Publication number: CA2064876C
Application number: CA002064876A
Authority: CA
Inventors: Alain De Gelis; Christian De Gelis
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1990-06-27
Filing date: 1991-06-27
Publication date: 1999-08-31
Anticipated expiration: 2011-06-27
Also published as: DE69100051D1; FI93514C; EP0463916B1; FI920860A0; NO920765L; DE69100051T2; CA2064876A1; ES2041197T3; FR2663829A1; WO1992000030A1; NO302923B1; AU8105791A; NO920765D0; JP3227459B2; AU646271B2; JPH05502815A; US5282285A; ATE87192T1; FI93514B; DK0463916T3

Abstract

Sommier à lattes du genre constitué d'une succession de modules (13) chacun comportant supérieurement une latte (3) portée par un support inférieur (5) monté sur une poutre (7) longitudinale centrale rigide, et fixe par rapport au sol, caractérisé en ce que le support inférieur (5) et la latte (3) supérieure sont liés par un organe de liaison (14) souple afin de permettre les mouvements relatifs des éléments (3, 5) entre eux, et en ce que les modules (13) sont séparés les uns des autres de sorte que leurs mouvements soient indépendants.

Description

SOMMIER DE LITERIE
La présente invention concerne un sommier de literie.
Un sommier est une partie souple d'un lit, qui repose dans le cadre du lit ou sur des pieds (divans, canapés-lits,...) et sur lequel s'étend le matelas.
On connaît les sommiers à ressorts, formés d'une caisse de bois à barres transversales rigides garnies de ressorts et recouvert de tissus ; les sommiers métalliques à toile ou treillis métallique tendu. On connaît encore les sommiers à
lattes ; ceux-ci comportent une série de lattes flexibles, généralement constituées de plusieurs fines lamelles de hêtre. Les lattes sont fixées à leurs extrémités sur un cadre rigide, et elles sont souvent cintrées vers le haut pour augmenter la course de flexibilité.
Les sommiers à lattes présentent l'avantage sur les sommiers à ressorts d'avoir une plus grande longévité . les ressorts deviennent mous, alors que les lattes conservent leur qualité.
Cependant les sommiers â lattes, comme les sommiers métalliques ont l'inconvénient de présenter une plus ou moins grande raideur lorsque l'on s'approche du cadre, ou de la caisse de bois . les lattes, de même que le treillis métallique, sont fixées sur un cadré, en bois ou en métal, et c'est grâce à cette fixation de leur extrémité sur ce cadre, immobile, que lesdites lattes et ledit treillis peuvent acquérir l'élasticité recherchée. Mais c'est le centre de la surface lattée ou de la toile et non leurs bords qui est élastique. Cette nécessité mécanique représente donc un inconvénient puisque le sommier n'est finalement souple et agréable qu'en son milieu.
On a réalisé des sommiers à lattes dont les extrémités sont montées sur le châssis par l'intermédiaire de ressorts. De tels sommiers sont décrits notamment aux EP-A-1.050.873, CH-A-399.712. Cependant d'une part la présence d'un châssis auquel sont liées les lattes limite encore la liberté de

2 mouvement des lattes, d'autre part les ressorts sont en métal du type à lame ou équivalent ce qui limite leur longévité.
On a encore réalisé au US-A-2.349.839 un sommier â lattes dont les extrémités peuvent se déplacer verticalement sans être liées mécaniquement par un ressort monté à un châssis.
Il est formé de modules composé d'une latte supérieure horizontale rigidement montée sur une latte inférieure cintrée. Les modules sont liés les uns aux autres d'une part par une poutre inférieure centrale sur laquelle ils reposent d'autre part par trois lattes supérieures horizontales. Cependant la constitution de ce sommier ne permet pas d'obtenir des déformations satisfaisantes du fait de la rigidité des liaisons . l'ensemble forme une portion de cylindre pratiquement indéformable qui ne peut osciller que très faiblement autour de la poutre.
La présente invention a pour objectif de résoudre les inconvénients précités, et a pour objet un sommier à lattes du genre constitué d'une succession de modules chacun comportant supérieurement une latte portée par un support inférieur monté sur une poutre longitudinale centrale rigide, et fixe par rapport au sol caractérisé en ce que le support inférieur et la latte supérieure sont liés par un organe de liaison souple afin de permettre les mouvements relatifs des éléments entre eux, et en ce que les modules sont séparés les uns des autres de sorte que leurs mouvements soient indépendants.
Le sommier selon l'invention est encore remarquable par les caractéristiques suivantes .
- le module comporte plusieurs lattes supérieures identiques pour un support inférieur;
- l'organe de liaison ou satellite comporte une pièce rigide indéformable, sur laquelle est monté un embout ou rotule, en caoutchouc, destiné à recevoir et maintenir à

3 coulissement là ou des lattes, et sous laquelle est vissée l'extrémité du support;
- l'envergure du support inférieur est plus petite que celle de la ou des lattes supérieures et l'embout de l'organe de liaison est traversant en forme de passant ou équivalent, destiné à recevoir et maintenir la latte supérieure tout en autorisant le déplacement relatif de la latte sur le support;
- le support inférieur est constitué de deux bras rigides indéformables montés pivotants sur la poutre autour d'un axe horizontal, et munis chacun d'un ressort ou équivalent qui lève les bras vers le haut;
- le support inférieur est constitué de bras opposés qui s'étendent latéralement;
- la latte supérieure est une toile ou un treillis métallique;
- la poutre est de largeur variable, et l'extrémité des bras décrit un bord rectiligne de telle sorte que les bras qui s'étendent sur chacun de ses côtés aient une longueur variable;
- la poutre comporte deux éléments parallèles reliés rigidement l'un à l'autre par au moins une traverse, chacune portant une pluralité de bras s'étendant d'un seul côté vers l'extérieur;
- la poutre est montée sur un piétement définissant une surface de sustentation de même ordre de grandeur que celle du sommier;
Le sommier selon l'invention comporte ainsi une succession de lattes ou groupe de lattes dont les extrémités, qui sont totalement indépendantes entre-elles, ne reposent plus et ne sont plus fixées sur un cadre rigide, mais sont maintenues par l'extrémité de bras. Par leur flexibilité
ceux-ci peuvent fléchir sous le poids d'une personne.

4 Les lattes ou groupe de lattes constituant le sommier peuvent alors fléchir indépendamment les unes des autres, pivoter sur elles-mêmes par la souplesse des rotules et assurer ainsi la souplesse du sommier, non seulement à
proximité de son axe de symétrie, mais également aux extrémités latérales.
Comme on le voit l'invention n'est pas limitée aux sommiers à lattes de bois mais s'étend également aux sommiers à
surfaces métalliques, les lattes étant remplacées par des treillis de largeur comparable, et les lattes inférieures par des lames, tiges ou analogue.
Afin de mieux comprendre l'invention on a représenté au dessin annexé un exemple non limitatif de réalisation de sommier selon l'invention, sur lequel .
- la figure 1 est une vue en perspective schématique du sommier, - la f figure 2 est une vue schématique en perspective d' un module de support de lattes selon l'invention, - la figure 3 est une vue schématique de profil transversal du sommier selon l'invention, - la figure 4 est une vue en coupe verticale d'un satellite, - la figure 5 est une vue en perspective d'un module équipé
d'une barre de torsion d'équilibrage, - la figure 6 est une vue schématique de profil transversal d'une variante de réalisation d'un sommier à lattes selon l'invention, - la figure 7 est une vue en perspective d'une seconde variante de réalisation d'un sommier selon l'invention, - la figure 8 est une vue schématique de profil d'une troisième variante de réalisation du sommier selon l'invention, - la figure 9 est une vue schématique de dessus d'une variante de poutre du sommier selon l'invention, - la figure 10 est une vue schématique de profil d'une quatrième variante de réalisation du sommier selon l'invention.
Comme on le voit sur les figures 1 à 6, le sommier 1 est du type à lattes c'est à dire â éléments de surface semi-rigides, longitudinaux ; ces éléments sont destinés à
recevoir un matelas et sont généralement disposés perpendiculairement à l'axe 2 principal du lit. Le sommier repose sur le sol par un piétement stable et rigide constituant une structure ou organe fixe sur lequel les lattes vont venir en appui.
Selon l'invention, les lattes 3 sont montées flottantes .
leurs extrémités 4 ne reposent plus sur un cadre ou un élément analogue traditionnel qui interdit tout débattement aux extrémités situées d'un même côté ; les lattes sont montées sur des supports . elles sont liées à l'extrémité
23 de bras 5, flexibles comme elles, lesquels sont montés par leur autre extrémité à la structure 6, fixe par rapport au sol.
Lattes 3 et bras supports 5 étant flexibles, lorsqu'une force est appliquée à l'extrémité 4 d'une latte, le bras qui la supporte ploie avec elle vers le bas d' une hauteur H, comme le montre la figure 3, en opposant une certaine résistance â la force F imposée. Lorsque celle-ci disparaît le bras remonte et simultanément relève la latte à sa position initiale.
Selon l'invention la structure ou organe fixe comporte au moins une poutre 7 qui s'étend globalement parallèlement â
l'axe longitudinal 2 du sommier et sur approximativement toute sa longueur entre les deux extrémités. La poutre est montée de manière inamovible sur le piétement 8. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, la poutre est d'un seul tenant rigide et montée sur deux traverses d'extrémité 10 portant les pieds 11. Dans la variante de la figure 6 la poutre comporte plusieurs parties rigides 12 articulées autour d'axes 20 horizontaux. Une des parties rigides 12' est montée sur un support 9 constituant le piétement.
La poutre porte une pluralité de supports inférieurs ou bras 5, flexibles, qui s'étendent de part et d'autre de chacun de ses côtés. Ils s'étendent de préférence sensiblement perpendiculairement à l'axe 2 de la poutre, mais toute autre disposition peut être envisagée sans sortir du cadre de l'invention.
Dans la première variante (figures 1 à 5) les bras 5 sont fixés à l'extrémité 4 des lattes 3.
Le sommier est constitué de modules 13 juxtaposés, indépendants, comportant chacun .
- au moins une latte supérieure 3 (deux dans l'exemple) et au moins une latte inférieure 5 traversant le sommier sur toute sa largeur.
- deux organes de liaison ou satellites de liaison 14, un à
chaque extrémité 4 de lattes, destinés à assembler la ou les lattes inférieures à la ou aux lattes supérieures.
La liaison entre l'extrémité d'un bras 5 et la latte 3 est souple . il est en effet nécessaire que cette liaison ne s'oppose pas au rapprochement de la latte et du bras qui se produit lors d'une flexion. A cet effet chaque satellite 14 comporte un embout 15 ou rotule, en caoutchouc, destiné à
recevoir l'extrémité des lattes supérieures ou inférieures ou de toutes les lattes. Cependant afin de conserver une certaine tenue à la liaison on prévoit de monter sans jeu ni souplesse (par vissage ou autre) l'extrémité des lattes inférieures 5 sur une pièce solide 16, les rotules souples étant montées, par exemple, du côté supérieur de ladite pièce solide comme le montrent les figures.
Les rotules 15 ont principalement deux fonctions . celle première, d'autoriser une certaine torsion de l'élément qu'elle reçoit (latte ou bras) autour de son axe longitudinal comme l'illustre la figure 4-flèche f, celle seconde d'autoriser les mouvements relatifs longitudinaux des extrémités des éléments, lattes et bras, pendant les flexions . les lattes glissent l'une par rapport à l'autre.
Le montage semi rigide du satellite avec la pièce solide intercalée entre les lattes inférieures et supérieures permet également d'utiliser la souplesse du module en torsion, comme l'indique la flèche F.
Les modules 13 sont de préférence disposés sur la poutre approximativement en leur milieu et perpendiculairement .
la poutre forme alors l'axe de symétrie du sommier.
Les modules 13 sont de préférence également régulièrement répartis le long de la poutre, mais il est possible de prévoir au contraire une répartition irrégulière, par exemple plus serrée aux niveaux supportant des efforts plus importants. Il est encore possible d'utiliser des modules de caractéristiques variables (surface des lattes, intervalle, résistances...) avec des intervalles constants entre modules.
La latte inférieure 5 est montée sur la poutre 7, de telle sorte que le module est porté de manière pratiquement inamovible par la poutre (sauf démontage). Le montage est rigide et sans jeu . la portion de latte 17 appliquée sur la poutre est immobile quels que soient les efforts appliqués sur les lattes supérieures, c'est à dire sur le sommier. Cette disposition est importante car, sans autre dispositif complémentaire, c'est elle qui assure la stabilité générale du sommier lorsqu'un effort est appliqué
à l'extrémité 4 d'une ou de plusieurs lattes.
D'autre part la stabilité est assurée par la surface de sustentation du piétement . l'écartement des pieds 11 sera de préférence déterminé de sorte que la surface de sustentation corresponde à celle du sommeil, notamment dans le cas d'un lit pour une personne.

ô
Comme on le voit, le sommier selon l'invention est ainsi constitué d'une succession de lattes 3 supérieures assemblées deux à deux par modules 13 indépendants, reposant sur une seule poutre 7, inférieure, à laquelle ils sont maintenus. Les lattes supérieures sont représentées cintrées vers le haut mais elles peuvent tout aussi bien être rectilignes, la souplesse des organes de liaison permettant les mouvements des extrémités de lattes dans vers l'intérieur comme vers l'extérieur. Les modules sont déformables par la flexibilité des lattes supérieures et inférieures et cette déformabilité assure un débattement vertical souple sur toute la longueur du module, c'est-à-dire y compris aux extrémités 4.
Le sommier peut présenter de nombreuses variantes de réalisation sans sortir du cadre de l'invention. Par exemple .
1- le module peut comporter des nombres différents de lattes aussi bien supérieures 3 qu'inférieures 5, par exemple une latte supérieure pour une inférieure, deux pour deux, trois pour une ou deux, etc.
2- les lattes supérieures comportent un dispositif de raidissement constitué d'une contre-latte 18 disposée sur la face inférieure, et maintenue par deux bagues 19 coulissantes (figure 3). Lorsque les bagues 19 sont rapprochées vers le centre de la latte le contact de la contre-latte sur la latte s'étend sur une faible portion de surface . le raidissement est faible; lorsque les bagues sont écartées le contact de la contre-latte sur la latte s'étend sur une grande portion de surface: le raidissement augmente.
3- La variante de la figure 9 illustre un dispositif de raidissement des bras support: la poutre, qui s' étend entre les deux extrémités longitudinales 40, 41 est de largeur 43 inégale; elle est, par exemple en forme de losange étroit, constituée de quatre demi-poutres 44 assemblées par soudage ou autre . L' extrémité 23 des bras dêcrit un bord rectiligne 45, parallèle à l'axe 46 de la poutre. Les bras ont alors une longueur portante 47, et par conséquence une souplesse variables, maximales au point de la poutre le plus étroit, minimales au point de la poutre le plus large. Dans l' exemple la flexibilité du sommier diminue de la tête 48 vers le centre 49.
4- Le support inférieur peut être constitué de deux bras séparés rigides et indéformables 5',5", montés pivotant sur la poutre autour d'un axe horizontal 50 (figure 10). Un ressort 51 ou tout autre dispositif équivalent est monté
entre la poutre 7 (ou le piétement 8') et le bras pour maintenir le bras contre la latte et réaliser la souplesse du montage.

5- La poutre peut être composée de plusieurs parties rigides 12, 12', articulées autour d'axes horizontaux 20 (figure 6). Une des parties rigides est montée sur un support 9 constituant le piétement. Cette variante permet de replier le lit, de réaliser un lit convertible en chaise longue,...

6- Il est possible de prévoir sur la latte ou les bras inférieurs 5 une barre de torsion 21, comme le montre la figure 5. En effet on a vu que selon l'invention une force appliquée à l'extrémité d'un module déplace celle-ci vers le bas d'une hauteur H ; simultanément l'extrémité opposée se déplace légèrement vers le bas d'une hauteur h. I1 est possible de forcer cette extrémité opposée à se déplacer d'une hauteur équivalente H, pour obtenir un sommier constamment en équilibre horizontal en disposant une barre 21 dont les extrémités 22 sont en prise avec dans les pièces d'extrémité 16 de l'organe de liaison ; la barre est coudée en forme de U, maintenue mais pivotant librement sur la poutre dans un fourreau 32. Lorsqu'un satellite 14 se déplace vers le bas, la barre pivote et cette torsion se transmet à l'autre extrémité 4 ce qui contraint ladite extrémité à se déplacer également vers le bas. Sur la figure le fourreau est disposé sur la latte inférieure, mais il est prévu de le monter sur la poutre ce qui permet de disposer de bras de levier plus longs.

7- Il est possible de prévoir des bras supports ou une latte inférieure 5 moins longue que la ou les lattes 5 supérieures 3. Dans cette variante représentée à la figure

8, les extrémités 23 de la latte inférieure s'appuient sur la surface inférieure 24 de la latte supérieure. Lesdites extrémités sont montées dans un embout 25 souple, lui-même fixé sur la latte supérieure, la souplesse de l'embout 10 autorisant les mouvements des deux lattes lors des flexions. On prévoit encore de monter aux extrémités de la latte inférieure un organe de liaison à rotule, comme précédemment, mais la partie recevant la ou les lattes supérieures est rendue coulissante par tout moyen (étriers, colliers, etc.) sur la ou les lattes supérieures. Cette variante contribue en outre au contrôle du raidissement dans la mesure où les bras 5 peuvent être de longueur variable et par conséquent de souplesse relativement variable.
8- dans le cas d'un lit à deux places, celui-ci est constitué de deux sommiers élémentaires 1 identiques, disposés en parallële de manière connue. En variante on prévoit encore la disposition suivante . chacun comporte une poutre 7 mais qui peut de préférence être décalée vers le centre du lit par rapport à l' axe de symétrie 2 de son sommier respectif. Dans ce cas les bras 5 n'ont pas la même dimension de part et d'autre de la poutre. Cette disposition permet de contrôler la souplesse globale du sommier lorsque deux personnes sont allongées.

9- L'invention porte également sur des sommiers constitués non pas de lattes 3 mais de lés 26 de toile ou de treillis métalliques, comme l'illustre la figure 7. Dans cette variante la structure fixe comporte un cadre rigide 27 reposant sur quatre pieds 28 de manière traditionnelle. Le sommier dans ce cas comporte deux poutres 29, constituées par les deux côtés longitudinaux du cadre et reliées par une paire de traverses 33. Chacune des poutres porte une pluralité de bras 30 qui s'étendent d'un seul côté, le côté
extérieur. Les bras 30 sont flexibles, ce sont des tiges, des lames ou analogues. A leur extrémité 31 on dispose des crochets ou équivalents sur lesquels les lés sont montés tendus.
Bien entendu ces différentes variantes ne sont pas limitatives et notamment peuvent être combinées entre elles sans sortir du cadre de l'invention.
Enfin, l'invention peut être réalisée avec des éléments de surface différents à la fois des lattes et des lés de toile tendus, notamment par l'emploi d'éléments réalisés en matériaux composites.

Claims

REVENDICATIONS

1. Sommier à lattes du genre constitué d'une succession de modules (13) chacun comportant une latte supérieure (3) portée par un support inférieur (5) monté
sur une poutre (7) longitudinale, centrale, rigide, et fixe par rapport au sol, caractérisé en ce que le support inférieur (5) et la latte (3) supérieure sont liés par un organe de liaison (14) souple afin de permettre les mouvements relatifs entre ledit support (5) et ladite latte (3), et en ce que les modules (13) sont séparés les uns des autres de sorte que leurs mouvements soient indépendants.

2. Sommier selon la revendication 1 caractérisé en ce que chaque module (13) comporte plusieurs lattes supérieures (3) identiques pour un support inférieur (5).

3. Sommier selon la revendication 2 caractérisé en ce que l'organe de liaison (14) comporte une pièce rigide (16) indéformable, sur laquelle est monté un embout (15), en caoutchouc, destiné à recevoir et maintenir à coulissement la ou les lattes (3), et sous laquelle est vissée l'extrémité (23) du support (5).

4. Sommier selon la revendication 3 caractérisé en ce que l'envergure du support inférieur (5) est plus petite que celle de la ou des lattes supérieures (3) et l'embout de l'organe de liaison est traversant en forme de passant destiné à recevoir et maintenir la latte supérieure (3) tout en permettant le déplacement relatif de la latte (3) sur le support (5).

5. Sommier selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que le support inférieur (5) est constitué de bras opposés qui s'étendent latéralement.

6. Sommier selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que la latte supérieure (3) est une toile (26) ou un treillis métallique.

7. Sommier selon la revendication 5 caractérisé en ce que le support inférieur est constitué de deux bras rigides (5', 5") indéformables montés pivotants sur la poutre autour d'un axe horizontal (50), et munis chacun d'un ressort (51) ou équivalent qui lève les bras vers le haut.

8. Sommier selon la revendication 5 caractérisé en ce que la poutre (6) est de largeur (43) variable, et l'extrémité (23) des bras décrit un bord rectiligne de telle sorte que les bras qui s'étendent sur chacun des côtés de la poutre aient une longueur (47) variable.

9. Sommier selon la revendication 5 caractérisé en ce qu'il comporte deux poutres (6) constituées par deux côtés longitudinaux (29) parallèles reliés rigidement l'un à
l'autre par une paire de traverses (33), chacune des poutres portant une pluralité de bras (5) s'étendant d'un seul côté vers l'extérieur.