FR2771268A1 - Nappe deformable notamment pour fauteuils, et fauteuils utilisant cette nappe - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une nappe déformable (2) destinée notamment à être développée entre la partie supérieure (A) du dossier d'un fauteuil et une zone voisine (B) de la base de, celui-ci. Cette nappe déformable est caractérisée en ce qu'elle est formée d'une série de lattes transversales (32) qui sont montées à chacune de leurs extrémités sur un noyau (34) qui est traversé par un lien qui s'étend d'une extrémité à l'autre de la nappe (2), de façon à mettre en contact les uns contre les autres les noyaux (34) adjacents (Figure 1c).

Description

NAPPE DÉFORMABLE NOTAMMENT POUR FAUTEUILS,
ET FAUTEUILS UTILISANT CETTE NAPPE
La présente invention concerne un fauteuil articulé réglable du type dénommé "fauteuil relax" et plus particulièrement une nappe déformable utilisable notamment sur ce type de fauteuil.

La plupart des fauteuils de ce type sont constitués d'une armature, en bois ou en métal, qui assure le maintien d'une toile porteuse destinée à recevoir le corps de l'utilisateur. La plupart du temps, la toile est fixée par l'une de ses extrémités à la partie supérieure du dossier et, par son autre extrémité, en une partie de la structure proche de la base de celle-ci.

Certains de ces fauteuils sont de type réglable en position, c'est-à-dire que leur dossier est en mesure de prendre plusieurs positions différemment inclinées par rapport au reste de la structure.

Un inconvénient des fauteuils de l'état antérieur de la technique est que la toile, d'une part, est un élément fragile qui, pour un fauteuil d'usage intensif, nécessite d'être souvent remplacée et, d'autre part, est un élément qui, s'il convient parfaitement à des meubles de jardin ou de camping, n'est pas d'une qualité que l'on attend pour des meubles d'intérieur.

La présente invention a pour but de remplacer dans un fauteuil du type précité la bande de toile porteuse par une nappe déformable constituée de parties rigides, et notamment de lattes de bois qui sont disposées de façon adjacentes et sont liées entre elles par un élément de liaison souple, de façon à constituer une bande déformable. Ainsi que les toiles de l'état antérieur de la technique, l'extrémité supérieure de cette nappe est fixée à la partie supérieure du dossier du fauteuil et l'extrémité opposée est fixée à la base de celui-ci, dans une zone voisine de son piétement, la nappe déformable venant en appui sur un support transversal médian.

On sait que, dans ce type de fauteuil, lorsque la géométrie de celui-ci varie pour occuper les différentes positions successives permises, la distance qui existe entre la zone de fixation inférieure de la nappe et le support transversal varie. I1 y a ainsi frottement de la nappe déformable sur le support transversal.

La présente invention a pour but de proposer un moyen permettant de remédier à cet inconvénient en minimisant ces frottements et, de plus, en assurant un guidage de la nappe déformable facilitant le mouvement relatif de celle-ci sur son support transversal lorsque l'on fait varier la géométrie de la structure du fauteuil.

La présente invention a ainsi pour objet un fauteuil du type dans lequel une nappe déformable est développée entre la partie supérieure du dossier du fauteuil et une zone voisine de la base de celui-ci, caractérisé en ce que ladite nappe est formée d'une série de lattes transversales qui sont montées à chacune de leurs extrémités sur un noyau qui est traversé par un lien qui s'étend longitudinalement d'une extrémité à l'autre de la nappe de façon à appliquer l'un contre l'autre deux noyaux adjacents.

Préférentiellement les faces des noyaux qui sont en contact, sont de forme arrondie.

Dans une variante de mise en oeuvre de l'invention la nappe est en appui, par l'intermédiaire des noyaux, sur des éléments support solidaires de la structure.

La structure du fauteuil peut être déformable et les éléments support peuvent être constitués de galets montés à rotation autour d'un axe transversal du fauteuil. La base des noyaux peut dans ce cas être creusée d'une échancrure dont la courbure est voisine de celle du galet, de façon à augmenter le guidage de celui-ci. Le rayon de courbure de l'échancrure peut être légèrement supérieure à celui du galet.

Dans un mode de mise en oeuvre particulièrement intéressant de 1 ' invention la structure déformable du fauteuil peut comprendre deux séries d'éléments latéraux symétriques par rapport à un plan vertical qui sont réunis par des montants transversaux supérieur et inférieur, caractérisé en ce que chaque série d'éléments transversaux comprend
- une base support triangulée formée de deux éléments disposés en croix, dont les extrémités inférieures sont destinées à venir en appui sur le sol, et qui sont articulés autour d'un premier axe disposé sensiblement en leur centre, et d'un élément de maintien qui relie un second axe, disposé à l'extrémité antérieure et supérieure de l'un de ces éléments, en une zone voisine de l'extrémité antérieure et inférieure de l'autre élément,
- un élément formant dossier, dont la partie inférieure est articulée sur un axe disposé en extrémité supérieure et postérieure de l'un des montant en croix,
- un élément pivotant autour du second axe, qui s'étend d'une part vers la base du fauteuil pour former un repose-pied et d'autre part en direction opposée pour constituer un support d'accoudoir, ce dernier comportant un troisième axe supportant une extrémité d'un élément formant accoudoir, dont l'autre extrémité est reliée à un axe solidaire de l'élément formant dossier,
- un élément de maintien en position de la structure, qui est articulé à l'une de ses extrémités sur le troisième axe et dont l'autre extrémité comporte une lumière entourant le premier axe dans laquelle celui-ci se déplace lorsque la structure pivote autour du second axe,
- un moyen de fixation assurant la solidarisation de l'élément de maintien avec le premier axe, de façon à assurer le blocage de la structure en une position donnée.

On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels
La figure 1 est une vue de côté d'un fauteuil relax suivant l'invention en position d'assise relevée.

La figure la est une vue de côté du fauteuil relax représenté sur la figure 1 en position allongée.

La figure lb est une vue en coupe d'un détail de mise en oeuvre de l'invention.

La figure lc est une vue en perspective du fauteuil représenté sur les figures 1 à lb.

La figure 2 est une vue partielle en coupe verticale et longitudinale, à échelle agrandie, de moyens permettant le déplacement sans frottement des lattes transversales constituant une nappe déformable, au cours du mouvement de déploiement du fauteuil.

La figure 3 est une vue partielle en perspective montrant un mode de fixation des lattes constituant l'élément souple sur un noyau.

La figure 4 est une vue partielle en perspective représentant une variante du mode de mise en oeuvre représenté sur la figure 3.

La figure 5 est une vue partielle en coupe verticale et longitudinale à plus grande échelle dlune variante du mode de mise en oeuvre représenté sur la figure 2.

La figure 6 est une coupe partielle transversale de la partie supérieure du fauteuil montrant un mode de fixation de la nappe de celui-ci.

La figure 7 est une vue en coupe de la figure 6 suivant la ligne VII-VII de celle-ci.

Le fauteuil relax représenté sur les figures comprend une structure support 1, à géométrie variable, qui assure le maintien d'une nappe déformable 2 destinée à supporter l'utilisateur.

La structure 1 du fauteuil représenté sur les figures 1 à lb est constituée de deux séries respectives de montants latéraux réunis par des montants transversaux 3. On décrira ci-après l'agencement d'une série de montants latéraux.

La base de la structure est formée de trois montants triangulés dont deux sont disposés en croix autour d'une articulation centrale 4, à savoir un premier montant 6 et un second montant 8. A l'extrémité antérieure et supérieure du montant 6 est fixé sur un axe 7 une extrémité d'un montant de maintien 10 qui se fixe, par son autre extrémité, sur un axe 12 du montant 8, de façon à constituer ladite base triangulée. Un montant 14, constituant une partie latérale du dossier du fauteuil, est articulé par sa base à l'extrémité postérieure et supérieure du montant 8 sur un axe 16. Un montant 18, est articulé sur l'axe 7. Ce montant 18 s'étend d'une part vers la base du fauteuil, pour constituer un repose-pied, et d'autre part au-dessus de l'axe 7 par une partie prolongée 20 formant un support d'accoudoir. Elle comporte une articulation 22 qui est reliée à une articulation 23 du montant 14 par un montant 24 formant un accoudoir du fauteuil. Un montant de maintien 26, est articulé à l'une de ses extrémités sur l'axe 22 et comporte, à son autre extrémité, une lumière longitudinale 28 dans laquelle est admis l'axe 4. Cet axe 4, ainsi que représenté sur la figure lb, se termine vers l'extérieur par une partie filetée sur laquelle vient se fixer une manette de serrage 30.

Lorsque cette manette 30 est serrée elle applique le montant 26 contre le montant 8, si bien que l'on bloque ainsi la distance séparant l'axe 4 de l'axe 22, ce qui a pour effet d'immobiliser l'ensemble de la structure dans la position de serrage de la manette 30. Lorsque cette dernière est desserrée, le montant 18 formant repose-pied peut pivoter autour de l'axe 7 dans la direction de la flèche F, sur la figure la, si bien que le montant 14 formant dossier est repoussé et pivote en arrière pour aller vers la position de repos. Lorsque l'inclinaison souhaitée est atteinte l'utilisateur bloque la structure en position par le serrage de la manette 30. La structure du fauteuil peut ainsi prendre diverses positions intermédiaires entre la position relevée (figure 1) et la position allongée (figure la).

La nappe déformable 2, ainsi qu'on peut le voir sur les figures 2 à 4, est constituée d'une séries de lattes 32, notamment des lattes de bois, qui sont disposées parallèlement les unes aux autres et qui sont maintenues entre elles dans cette position par des moyens de jonction souples, si bien que l'ensemble constitue une nappe déformable.

Pour ce faire chacune des extrémités des lattes 32 est fixée, par exemple par des vis 33, sur un noyau 34, notamment en bois. Les noyaux 34 ont la forme d'un parallélépipède dont les faces longitudinales 34a sont arrondies, et ils sont traversés par un trou central et longitudinal 36. Un lien 38, qui est fixé à l'une de ses extrémités sur un montant transversal supérieur 3a du dossier, et à son autre extrémité sur un montant transversal inférieur 3b de la base du fauteuil, traverse les trous 36 et assure la liaison entre les différents noyaux 34 et, en conséquence, des lattes 32. On peut, suivant l'invention, appliquer fortement entre eux les noyaux 34 au moyen des liens 38 sans nuire à la souplesse de la nappe. Cette souplesse est conservée, même dans le cas d'une forte tension des liens 38, en raison notamment de la forme arrondie des faces longitudinales 34a des noyaux 34.

L'un des avantages de la nappe 2 ainsi constituée est qu'elle permet de mettre en oeuvre des lattes 32 dont la largeur peut être inférieure à celle des noyaux 34 puisque ce sont ces derniers qui sont en contact les uns avec les autres. Il est ainsi possible de constituer une nappe déformable en bois qui est de faible poids et d'une esthétique particulièrement attractive en raison de l'impression de légèreté qui lui est ainsi conférée.

Un autre avantage majeur de la nappe déformable suivant l'invention réside dans le fait, qu'en raison de la présence des noyaux 34, il est possible de donner aux différentes lattes 32 une épaisseur quasiment quelconque et notamment de les réaliser avec une fine épaisseur, ce qui permet de leur conférer une grande souplesse. On peut ainsi constituer une nappe souple déformable qui allie à la fois le confort procuré par un siège en bois associé à une grande souplesse dans le maintien de l'utilisateur du fauteuil.

La face interne de l'extrémité antérieure et supérieure des montants 6 comporte une partie profilée 40 sur laquelle les deux séries de noyaux 34 viennent en appui. Cette partie profilée 40 assure un guidage correct des noyaux 34 supportant les lattes 32, et ceci avec peu de frottements puisque la nappe déformable n'est en contact avec la partie profilée 40 que par ses noyaux 34 dont la surface de contact est faible. La nappe déformable 2 est fixée, par tous moyens appropriés, d'une part en une zone A située à la partie supérieure de la structure 1 et d'autre part en une zone B voisine de son piétement. La longueur de l'élément déformable 2 est telle qu'elle vient en appui par ses noyaux 34 sur les parties profilées 40 en formant une courbe apte à recevoir le corps de l'utilisateur.

Dans ces conditions, lorsque l'on modifie la géométrie de la structure du fauteuil, en faisant pivoter l'élément 18 autour de l'axe 7, la distance entre la zone B de fixation inférieure et les parties profilées 40 varie, et les noyaux 34 supportant la nappe déformable peuvent glisser sur les parties profilées en étant guidées par celles-ci avec un très faible frottement.

Afin de diminuer encore ce frottement on peut, ainsi que représenté sur la figure 5, remplacer les parties profilées 40 par des galets 42 qui sont montés à rotation autour d'axes transversaux 44 qui son fixés sur l'extrémité antérieure et supérieure des montants 6.

Dans une variante de l'invention, et ainsi que représenté sur les figures 4 et 5, la base des noyaux 34 destinée à venir en appui sur les galets 42 est creusée d'une échancrure 48 dont le rayon de courbure r est voisin du rayon r' des galets 42, et préférentiellement légèrement supérieur à celui-ci, afin d'épouser la forme externe des galets. On améliore ainsi la portée des noyaux 34 sur les galets 42, ce qui contribue à donner au système une meilleure stabilité des éléments en mouvement.

On a représenté sur les figures 6 et 7 un mode de fixation préférentiel du lien 38 qui assure la liaison des différents noyaux 34. Dans ce mode de mise en oeuvre, le montant transversal supérieur 3a qui relie les extrémités supérieures des montants 14 est percé transversalement, c'est-à-dire verticalement sur le dessin, d'un trou 46 qui débouche dans une rainure semi-circulaire longitudinale 47 creusée dans la face supérieure du montant 3a. Le lien 38 est enfilé dans le trou 46 et est rabattu à l'intérieur de la rainure semi-circulaire 47 dans laquelle il est fixé, notamment au moyen d'agrafes, de clous, ou d'un collage, puis il est recouvert par une baguette 49 dont la face inférieure est également creusée d'une rainure longitudinale semi-circulaire qui dissimule ainsi au regard le lien 38.

Ce mode de mise en oeuvre présente l'avantage d'une part, d'une grande discrétion, puisqu'il est complètement masqué aux yeux des utilisateurs et d'autre part, fait preuve d'une grande qualité de maintien.

Le lien 38 peut également être maintenu à son autre extrémité par des moyens identiques ou par tout autre moyen approprié.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1.- Fauteuil du type dans lequel une nappe déformable (2) est développée entre la partie supérieure (A) du dossier du fauteuil et une zone voisine (B) de la base de celui-ci, caractérisé en ce que ladite nappe (2) est formée d'une série de lattes transversales (32) qui sont montées à chacune de leurs extrémités sur un noyau (34) qui est traversé par un lien (38) qui s'étend d'une extrémité à l'autre de la nappe (2) de façon à mettre en contact les uns contre les autres les noyaux (34) adjacents.

2.- Fauteuil suivant la revendication 1 caractérisé en ce que les faces (34a) des noyaux (34) qui sont en contact, sont de forme arrondie.

3.- Fauteuil suivant l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que la nappe (2) est en appui, par l'intermédiaire des noyaux (34) sur des éléments support (40,42) solidaires de la structure (1) du fauteuil.

4.- Fauteuil de type réglable par modification de sa structure suivant la revendication 3 caractérisé en ce que les éléments support sont constitués de galets (42) montés à rotation autour d'un axe (44) transversal du fauteuil.

5.- Fauteuil suivant la revendication 4 caractérisé en ce que les noyaux (34) destinés, au cours de la modification de forme de structure du fauteuil, à venir en contact avec les galets (42) sont creusés, à leur base, d'une échancrure (48) dont la courbure (r) est voisine de celle (r') du galet (42), de façon à pouvoir venir en portée sur celui-ci.

6.- Fauteuil suivant la revendication 5 caractérisé en ce que la courbure (r) de l'échancrure (48) est légèrement supérieur à celui du galet (42).

7.- Fauteuil suivant l'une quelconque des revendications précédentes dont la structure comprend deux séries d'éléments latéraux symétriques par rapport à un plan vertical qui sont réunis par des montants transversaux supérieur (3a) et inférieur (3b), caractérisé en ce que chaque série d'éléments transversaux comprend

- une base support triangulée formée de deux éléments (6,8) disposés en croix, dont les extrémités inférieures sont destinées à venir en appui sur le sol, et qui sont articulés autour d'un premier axe (4) disposé sensiblement en leur centre, et d'un élément de maintien (10) qui relie un second axe (7), disposé à l'extrémité antérieure et supérieure de l'un de ces éléments (6), en une zone voisine de l'extrémité antérieure et inférieure de l'autre élément (8),

- un élément (14) formant dossier, dont la partie inférieure est articulée sur un axe (16) disposé en extrémité supérieure et postérieure de l'un des montant (8) en croix,

- un élément (18) pivotant autour du second axe (7), qui s 'étend d'une part vers la base du fauteuil pour former un repose-pied et d'autre part en direction opposée pour constituer un support d'accoudoir (20), ce dernier comportant un troisième axe (22) supportant une extrémité d'un élément (24) formant accoudoir, dont l'autre extrémité est reliée à un axe (23) solidaire de l'élément (14) formant dossier,

- un élément (26) de maintien en position de la structure, qui est articulé à l'une de ses extrémités sur le troisième axe (22) et dont l'autre extrémité comporte une lumière (28) entourant le premier axe (4) dans laquelle celui-ci se déplace lorsque la structure pivote autour du second axe (22),

- un moyen de fixation (30) assurant la solidarisation de l'élément de maintien (26) avec le premier axe (4), de façon à assurer le blocage de la structure en une position donnée.

8.- Nappe déformable, caractérisée en ce qu'elle est formée d'une série de lattes transversales (32) qui sont montées à chacune de leurs extrémités sur un noyau (34) qui est traversé par un lien (38) qui s'étend d'une extrémité à l'autre de la nappe (2) de façon à mettre en contact les uns contre les autres les noyaux (34) adjacents.