BE532174A

BE532174A -

Info

Publication number: BE532174A
Authority: BE
Priority date: 1953-09-29
Filing date: 1954-09-29
Publication date: 1955-03-29
Also published as: GB767340A; US2905974A; US2906394A; US2939181A; FR1112462A

Description


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   La présente invention est relative à une machine nouvelle et perfectionnée auto-propulsive, susceptible de décortiquer et de moissonner des fibres. 



   Les machines à décortiquer sont utilisées pour séparer la pulpe indésirable des fibres utiles de plantes fibreuses analogues à des tiges telles que la ramie, le kénaf, la ramie blanche, etc.. En règle générale, le moissonnage des fibres constituées par des tiges de plantes consiste à couper les tiges à leur pied et ensuite à envoyer ces tiges dans une machi- ne à décortiquer pour en enlever la pulpe. Le temps est le facteur princi- pal pour la réalisation de la décortication dans la mesure où il se produit une modification chimique qui progresse constamment après la coupe de la tige, ce qui rend de plus en plus difficile l'exécution d'une décortication complète.

   Les tiges à fibres comprennent, en plus des fibres utilisables et de la pulpe indésirable, une substance à base de sève ou de résine gommeuse qui provoque l'adhérence entre la pulpe et les fibres. L'écoulement du temps a tendance à durcir ces gommes avant l'enlèvement de la pulpe et, à moins que la décortication ne se produise relativement peu de temps après le moissonnage des tiges, les tentatives de décortication sont en général vouées à l'insuccès. 



   En conséquence, la présente invention a pour objet essentiellement un dispositif pour assurer la décortication immédiate des fibres mossocnées et cela à l'aide d'un dispositif fixé à une moissonneuse susceptible de traverser un champ et faisant partie de cette moissonneuse. 



   L'invention a également pour objet un dispositif prévu dans une moissonneuse et dans un décortiqueur, susceptible de passer dans un champ, dispositif destiné à saisir d'une manière alternée les extrémités opposées des tiges contenant les fibres usuelles et de teiller les extrémités libres de ces   fibreso   
L'invention a encore pour objet un dispositif d'alimentation dans un décortiqueur, dispositif chargé de saisir d'une manière ferme les extrémités des tiges à traiter et de guider simultanément ces extrémités libres pour les amener dans un dispositif de teillage en les faisant passer à travers ce dispositif, après quoi on enlève la pulpe et on la décharge de la machine. 



   L'invention concerne encore un moyen pour alimenter un dispositif de teillage de fibres dans un décortiqueur susceptible de traverser un champ et dans lequel les tiges sont fermement saisies à une extrémité et sont envoyées dans un intervalle compris entre des chaînes sans fin à palettes coopérantes, grâce à quoi les tiges des fibres sont complètement décortiquées des deux c8tés. 



   A titre de caractéristique importante de l'invention, on peut réaliser plusieurs poulies pour courroies trapézoïdales ainsi qu'une courroie trapézoïdale destinée à passer entre les extrémités des tiges fibreuses afin de saisir'd'une manière sûre les tiges au moment où elles sont décortiquées sur leurs extrémités libres. 



   L'invention a aussi pour objet : - un procédé consistant à saisir alternativement les extrémités opposées de plusieurs tiges fibreuses en ordre successif, procédé dans lequel on traite les extrémités libres des tiges en ordre alterné et successivement au moment où les autres extrémités des tiges sont saisies fermement par la courroie trapézoïdale et le dispositif de préhension à poulies coopérant avec la courroie trapézoïdale; - un dispositif pour moissonner des récoltes sur pied de tiges fibreuses; 

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 - un dispositif destiné à saisir les tiges au cours du moissonnage et qui est formé par la combinaison d'une chaîne et d'une courroie tra-   pézoïdale   qui lui est associée;

   - une moissonneuse pour découper les tiges et amenant ces tiges à se déplacer suivant une trajectoire incurvée, puis pour déplacer leur pied d'une manière telle que les tiges nouvellement coupées ne gênent pas le passage des tiges dans la machine en vue d'un traitement ultérieur; - une lame coupante disposée horizontalement pour séparer les pieds du corps des tiges debout et un dispositif à disques adjacent à l'organe de coupe pour empêcher les déchets de s'amasser sur la lame de coupe; - un transporteur pour déplacer les tiges, transporteur dont la surface est constituée par plusieurs courroies trapézoïdales uniformément écartées l'une de l'autre;

   - l'utilisation des courroies trapézoïdales écartées l'une de l'autre du transporteur pour acheminer les tiges à deux cylindres de broyage ou d'alimentation préliminaire en entraînant les courroies trapézoïdales autour ;le l'un des cylindres broyeurs; - des chaînes à palettes coopérantes dans lesquelles les palettes opposées s'emboîtent les unes dans les autre, ce qui entraîne pour les tiges au cours de décortication une disposition en forme de dents de scie ; 
L'invention vise aussi à donner à   l'une des   chaînés de teillage à palettes un contour incurvé pour faire varier sur toute leur longueur l'action du teillage des tiges fibreuses. 



   L'invention est encore relative à une chaîne pourvue de doigts de décortication pour les feuilles et les feuillages, chaîne adjacente au décortiqueur et qui remplit la double fonction d'éliminer la plus grande partie du volume inutile du produit et de rendre droites les tiges à traiter dans une sorte d'action combinée. 



   L'invention vise également un dispositif pour teiller d'une manière positive des fibres décortiquées provenant du dispositif de préhension à poulie trapézoïdale coopérant avec une courroie trapézoïdale, ce teillage étant exécuté à la fin du processus de décortication. 



   L'invention concerne une machine combinée à décortiquer et à moissonnerles tiges, machine susceptible de parcourir un champ et dans laquelle on utilise un moteur pour l'entraînement sur le sol et pour le ramassage des tiges et un second moteur pour réaliser la coupe et le décorticage des tiges. 



   L'invention vise également un dispositif d'embrayage unidirectionnel prévu entre le moteur et le dispositif collecteur de tiges, embrayage grâce auquel, bien que la vitesse d'avancement de l'appareil varie directement en fonction de'la vitesse de travail du dispositif collecteur ou ramasseur, ce dernier ne travaille pas lorsque l'on inverse le sens de marche du véhicule. 



   D'autres caractéristiques importantes et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de l'examen de la description qui va suivre et qui sera faite en se référant au dessin annexé sur lequel : 
La fig. 1 est une vue en perspective de la machine objet de l'invention, vue prise principalement d'un côté de cette machine; 
La fig. 2 est une vue en perspective de l'autre côté de cette même machine ; 

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La figo 3 est une vue en élévation avant de la machine repré- sentée sur les fig. 1 et 2; 
La fig. 4 est une vue en plan par-dessus de la machine; 
La fige 5 est une coupe transversale de détail prise suivant la ligne 5-5 de la figo 4; 
La figo 6 est une vue de détail, à plus grande échelle, et en coupe suivant 6-6 de la   figo   4;

   
La figo 7 est une coupe de détail, à plus grande échelle, fai- te par 7-7 de la figo 4; 
La   fige 8   est un détail en coupe, à grande échelle, des palet- tes transversales de teillage portées par la chaîne et représentées sur la figo 7, cette coupe étant effectuée suivant la ligne 8-8 de la   figo   6 ; 
La figo 9 est une coupe, à plus grande échelle et partiellement en élévation latérale, du dispositif représenté sur la figo   4;   
La fig. 10 est une coupe de détail prise suivant 10-10 de la figo 6 avec certaines parties arrachéeso 
En se reportant au dessin, on voit que le nombre de référence 20 désigne dans son ensemble une structure de soutien du châssis, structure qui est portée par des roues de traction 21 et 22 écartées latéralement l'une de l'autre et disposées à l'arrière.

   L'extrémité avant de la machine à décortiquer et à moissonner à autopropulsion est soutenue par une roue 23 orientable. La machine est ainsi munie d'une structure de châssis supportant des roues. 



   Un moteur 24 est monté sur le châssis à son extrémité avant sur la roue 23 orientable et il est adjacent au poste 25 de l'opérateur. 



  Le moteur 24 est susceptible d'entraîner les roues de traction 21 et 22 ainsi qu'une partie de la machine que l'on décrira ci-après et qui a pour fonction de moissonner les tiges. 



   Comme représenté sur la fige 4, le moteur 24 possède un arbre d'entraînement 26 portant une poulie multiple 27 trapézoïdale. Plusieurs courroies 28 trapézoïdales transmettent l'entraînement en rotation de la poulie 27 à une poulie multiple 29, trapézoïdale., de diamètre relativement plus grand. La grande poulie multiple 29-transmet-son mouvement à une transmission 30 formant changement de vitesse et-inverseur de marche. Un arbre de propulsion 31 est entraîné par la transmission 30 et il transmet un mouvement de rotation et d'entraînement, à l'arrière de l'appareillage, à un différentiel 32. A partir du différentiel, le couple se divise et les roues de traction 21 et 22,écartées latéralement, sont entraînées en rotation. 



   Une roue à chaîne 33 est montée et entraînée par l'arbre 31 juste à l'arrière de la transmission. Les organes moissonneurs reçoivent leur mouvement de cette roue à chaîne. Une chaîne 34 passe autour de la roue 33 et elle transmet latéralement, par rapport au bâti du véhicule, un mouvement d'entraînement en rotation à une roue à chaîne 35. 



   Un embrayage 36 commandé à la main est placé au voisinage de la roue 35, grâce à quoi l'opérateur peut, s'il le désire, maintenir la venue en prise de l'entraînement du moteur avec les éléments moissonneurs ou la mise hors d'action d'avec ces éléments. On doit comprendre que cet entraînement facultatif est distinct à distance de l'entraînement au sol ou propulsion qui est transmis aux roues de traction 21 et 22. Un arbre 37, qui est quelque peu de la nature d'un arbre intermédiaire, transmet l'entraînement depuis l'embrayage 36 jusqu'à un dispositif d'embrayage uni-directionnel 38 et une roue à chaîne adjacente 390 Une chaîne 40 qui passe sur la roue 39 transmet son entraînement latéral à une roue   41,   comme représenté sur la fig. 9.

   La roue à chaîne 41 est clavetée ou fixée d'une autre 

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 manière à un arbre 42 qui s'étend longitudinalement. Un prolongement vers l'avant de l'arbre 42 assure l' entraînement d'une boîte de vitesse 43 qui est supportée par le châssis 20. A partir de ce point, l'entraînement est dirigé vers le haut : il part du sommet de la boîte de vitesse 43 en passant par un arbre 44 et par un cardan 45, pour être transmis à un arbre 46 incliné vers l'avant et vers le haut. Une roue à chaîne   47,   calée sur l'arbre   46,   est susceptible d'entraîner les éléments primaires chargés de moissonner les tiges, éléments que l'on désigne dans leur ensemble par le nombre de référence 48.

   Un prolongement vers le haut de l'arbre 46 au-delà de la roue à chaîne 47 se raccorde à un second cardan   49.   Un autre arbre 50, sensiblement aligné axialement avec l'arbre 46, est entraîné en rotation par l'accouplement universel ou cardan 49. Une roue à chaîne 51 est calée sur l'arbre 50 situé à une certaine distance au-dessus de la roue à chaîne 47. 



  La roue à chaîne 51 est susceptible d'entraîner les éléments   secondaires   de moissonnage de tiges, éléments désignés dans leur ensemble par le nombre de référence 52. Un ressort 53 entourant l'arbre 50 au-dessus de la roue à chaîne 51 est logé entre l'élément secondaire 52 de moissonnage et un collier 54 situé à une certaine distance   au'-dessus   de lui. Le ressort 53 compense le déplacement axial des arbres 46 et 50, déplacement provenant de l'incorporation dans l'installation des cardans 45 et   49.   La roue à chaîne 47 a un diamètre plus petit que celui de la roue à chaîne 51 et, par suite, il existe une différence de vitesse d'entraînement entre les éléments de moissonnageprimaire et secondaire 48 et 52.

   Le fait que la roue à chaîne 47 est de diamètre plus faible imprime une vitesse plus basse aux éléments de moissonnage primaires ou inférieurs. Comme on le décrira ci-après, cette différence de vitesse entre éléments de moissonnage contribue à faire basculer les tiges qui pénètrent dans la machine d'une manière telle que la tête de ces tiges précède lc pied vers le haut dans la partie de la machine qui réalise le décorticage. 



   Comme on le voit sur les fige 2 et 9, une roue à chaîne 244, montée sur un arbre   160   entraîné par un second moteur 207, est susceptible d'entraîner un dispositif chargé de coupes les tiges à leurs pieds. Une chaîne 245, qui passe autour de la roue 244, s'étend vers le bas autour d'une roue 246 clavetée ou fixée d'une autre façon à un arbre 56. On décrira en détail ci-après l'arbre 160 et le second moteur. Une seconde roue 57, fixée sur l'arbre 56, est associée à une chaîne 58 qui passe sur elle et qui dirige l'entraînement vers le bas pour le transmettre à une roue à chaîne 59 montée sur un arbre 60. L'arbre 60 est supporté sur le châssis 20 à l'aide de chaises formant support 61.

   Une boîte de vitesse 62 est montée sur l'arbre 60 et elle transmet une rotation d'entraînement vers l'avant à une boîte de transmission 64, par l'intermédiaire d'un arbre de propulsion 63. Un arbre 65, orienté vers le bas à partir de la boîte de transmission 64, supporte une pale ou lame 66 chargée de couper les tiges et montée ho-   rizontalement.   Un disque 67, de diamètre légèrement inférieur à la longueur de la lame 66, est fixé sur cette lame et tourne avec elle et avec son arbre d'entraînement 65 qui lui est associé. Le domaine   d' action   efficace du cisaillage des tiges est ainsi sensiblement égal à la longueur de lame 26, ce qui rend aisé au conducteur du véhicule de suivre une rangée de tiges à moissonner et de les ramasser toutes quel que soit leur écartement. 



  Des palettes 68 et 69 qui s'étendent vers le haut font partie du disque 67 et empêchent l'accumulation de déchets sur la surface supérieure de ce disque. 



   On voit ainsi que le moteur 24 remplit la double fonction de l'entraînement au sol de la machine et de l'entraînement de la partie de la machine qui réalise le ramassage des tiges. Il est clair que l'opérateur peut obtenir l'entraînement au sol sans faire fonctionner la moissonneuse simplement en débrayant l'embrayage 36 à commande manuelle.

   En outre, l'embrayage uni-directionnel 38 constitue un dispositif de sécurité qui a pour but d'empêcher l'inversiop du sens de déplacement des éléments collecteurs de la moissonneuse lorsque l'entraînement au sol du véhicule est amené à 

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 changer de sens et que l'emorayage manuel 36 n'a pas été débrayé., 
Cet embrayage 38 n'a pas été représenté en détail, mais il peut être constitué par   l'un   quelconque des embrayages unidirectionnels bien con- nus qui réunissent des éléments en vue de'leur rotation dans un seul sens et la marche en roue libre ou qui empêchent la rotation simultanée dans l'au- tre sens. 



   Le poste 25 du conducteur comporte un siège 70, une roue orien- table 71 pour commander la position angulaire de la roue 23 orientable en contact avec le sol, diverses pédales 72 et des leviers 73, commandés à la main, chargés, d'une manière générale, de commander le fonctionnement des diverses pièces de la machine objet de la présente invention. 



   La machine a pour fonction de traverser un champ de tiges fi- breuses sur pied dans le but de moissonner les tiges et de décortiquer ces dernièresimmédiatement et sans délai, de manière que les fibres intéressan- tes soient séparées de la pulpe indésirable de la tige et représenté l'en- traînement au sol de l'appareil et on a parlé d'une manière préliminaire de   1   la partie moissonneuse de la machine, en ce qui concerne les organes qui as- surent l'entraînement de cette dernière. La moissonneuse comprend en outre un séparateur extérieur 74 qui est susceptible de passer à travers les ran- gées de tiges sur pied et de les séparer pour les envoyer dans un collecteur
75.

   Ce collecteur a une section sensiblement en forme de V délimitée par des éléments sans fin coopérants 76 et 77 du mécanisme primaire 48 de ramas- sage et d'alimentation. L'organe sans fin 76 est constitué par une chaîne comportant des doigts 78, analogues à des plaques de section en V, qui font saillie vers l'extérieur à partir de la chaîne, alternativement au-dessus et au-dessous. Cette organisation facilite la venue en prise avec ces doigts d'une courroie souple sans fin 77 trapézoïdale. Comme on le voit plus clairement sur les fig. 3 et 4, la courroie   trapézoïdale   porte contre la chaîne 76 et passe entre les parties saillantes supérieure et inférieure 78 a et 78 b, alternées et écartées l'une de l'autre, en forme de plaques de section en V.

   La chaîne sans fin passe autour de plusieurs roues dentées   79,   80, 81, 47 et 82, qui sont toutes supportées directement ou indirectement par le châssis 20o La courroie sans fin trapézoïdale 77 est portée entre des points écartés les uns des autres par les poulies trapézoïdales 83, 84, 85 et 86. 



  Une poulie supplémentaire trapézoïdale 87, montée sur le châssis 20, peut être rapprochée et éloignée d'une manière réglable de la courroie trapézoï-   dale 77 ; cettepoulie a pour fonction de maintenir la tension de la courroie   à la valeur désirée. L'emboîtement entre la courroie trapézoïdale et la chaîne du dispositif de ramassage primaire de tiges est réalisé dans un premier brin 88 qui présente une certaine courbure et qui s'étend entre la roue à chaîne 79 et la poulie 83, à l'extrémité avant, et la poulie   86,   à l'extrémité arrière.

   Cette trajectoire incurvée 88 est relativement longue pour permettre aux tiges d'être saisies entre la chaîne 76 et la courroie 77, de manière qu'elles soient déplacées transversalement par rapport à la machine et amenées en dehors de la trajectoire des tiges à moissonner ultérieurement. 



  Un second brin incurvé 89, avec lequel coopèrent la chaîne et la courroie tr trapézoïdale, s'étend à la partie supérieure et à l'arrière du premier brin incurvé 88 et il est disposé plus particulièrement entre la poulie 86 et la poulie 85. Ce second brin incurvé 89 est moins tendu que le premier brin incurvé et il s'étend d'une manière générale vers le haut et vers   l'arrière.   



  La chaîne 76 pourvue de doigts est entraînée, comme on l'a dit précédemment, par la roue 47, et la venue en prise,de la chaîne avec la courroie trapé-   zoïdale     77,   sur les longues trajectoires incurvées des brins 88 et 89, assure l'entraînement correspondant de la courroie trapézoïdale. On obtient ainsi ce résultat que toutes les tiges sur pied qui sont guidées par le séparateur 74 et par la marche- en avant de la machine dans le couloir 75 de section en V.sont fermement saisies par la chaîne et par la courroie trapézoïdale coopérantes dont les doigts en forme de plaques en V "mordent" dans les tiges.

   La lame coupante 66, qui tourne et qui est montée   horizontale....'   

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 ment, est placée directement au-dessous du premier brin incurvé 88, de telle sorte que les tiges saisies entre la chaîne et la courroie trapézoïdale sont coupées à leur pied et acheminées ensuite vers le haut et vers l'arrière entre la chaîne et la courroie trapézoïdale. 



   Le second organe   52   de ramassage de tiges comprend une bande inclinée 90 relativement plane qui s'étend à partir d'un emplacement situé audessus de la poulie trapézoïdale 83 jusqu'à un emplacement situé au-dessus et légèrement en arrière de la poulie trapézoïdale 85. Une chaîne sans fin 91 est munie de doigts rectilignes 92 orientés vers l'extérieur et susceptibles de venir en prise avec la bande 90, à la manière d'une chenille. La chaîne sans fin 91 passe autour des roues à chaîne 93,51, 94 et 95 écartées l'une de l'autre. Là encore, cette chaîne est entraînée par la roue 51 qui est portée par les arbres menés coaxiaux   4   et 50, de la même façon que la chaîne 66 est entraînée par la roue 47.

   Une flèche 96, orientée vers l'arrière de la machine,indique la direction de déplacement effective du transporteur 91. Cette chaîne sans fin 91, constituant le second élément de ramassage 48, est espacée au-dessus du premier élément de ramassage 48 et elle coopère avec ce dernier pour envoyer dune manière efficace les tiges fibreuses vers le haut et vers l'arrière,   d'une   manière régulière, en vue d'une décortication ultérieureo Le seconde ramasseur 52 assure le déplacement des tiges vers le haut et vers l'arrière à une vitesse supérieure à la vitesse du premier   ranasseur   et, par suite, comme on l'a dit précédemment, cette différence de vitesse tend à faire basculer les tiges vers l'arrière pour envoyer en premier les têtes au sommet de la machine. 



   Lorsque les parties d'attaque incurvées de la chaîne 76 et la courroie trapézoïdale 77 viennent prendre les tiges, le chemin de guidage coopérant 90 légèrement décalé, ainsi que les doigts saillants 92 obligent les tiges à basculer transversalement, tandis que leurs pieds oscillent vers l'intérieur de la machine. Pour réaliser ce basculement des tiges des plantes, on monte des tiges de guidage 97 et 98 sur le bâti 20, au-dessous du premier élément de ramassage 48, d'une manière telle que les pieds soient "lancés" latéralement à un emplacement situé juste au-dessus de l'organe de coupe 66, par la tige 97 et finalement par la tige incurvée 98 placée près et au-dessous de l'extrémité supérieure du premier brin incurvé 88.

   Ainsi, au moment de la coupe ,les tiges fibreuses moissonnées atteignent le sommet du premier brin incurvé 88, leurs pieds sont situés complètement en dehors du trajet des tiges qui pénètrent dans la machine, tandis que leurs têtes sont inclinées sensiblement vers l'arrière. Les tiges sont finalement évacuées aux extrémités supérieures des premier et second dispositifs de ramassage d9une manière telle qu'elles reposent longitudinalement, leurs têtes étant à l'arrière de la machine, pour permettre une chute aisée sur un transporteur 99 qui s'étend longitudinalement, mais qui se déplace tranversalement. On a ainsi achevé la description se rapportant à la partie moissonnante de la machine. 



   Le transporteur 99 a pour but d'envoyer les tiges fibreuses moissonnées aux éléments décortiqueurs de la machine. Le transporteur 99, représenté sur les figo 2, 4 et 6, est d'une construction qui n'est pas habituelle et il est très efficace pour transporter les tiges. Comme on le voit plus clairement sur la fig. 6, le transporteur comprend des poulies en forme de tambours, 100 et 101, écartées   l'une   de l'autre. Plusieurs courroies trapézoïdales individuelles 102 passent autour de ces poulies 100 et 101 et elles présentent un écartement longitudinal uniforme. 



   Les courroies précitées sont toutes entraînées vers l'intérieur comme représenté par la flèche 103, après quoi les tiges qui tombent sur ces courroies et qui proviennent de la partie moissonneuse de la machine sont entraînées vers l'intérieur par un mouvement de translation. En vue   d'une   meilleure compréhension de l'action du transporteur 99, on a représenté en 104 plusieurs tiges disposées sur ce transporteur. Le transporteur 99 comprend en outre une partie 105 formant table ou plateau qui est à une faible 

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 distance au-dessous du tapis supérieur mobile 106 du transporteur. Le ta- pis 106 est constitué par les brins supérieurs de plusieurs courroies trapé-   zoïdales   102. Le plateau 105 est fixé au châssis 20 et il en fait partie intégrante.

   Des cornières 107 et 108 sont fixées au plateau 105, à chacun de ses bords latéraux,et elles s'étendent vers le bas à partir de ces der- niers. Ces cornières servent d'organes râcleurs pour les tambours 100 et
101 respectivement dans le but de maintenir propres ces tambours, même s'ils forment partie intégrante du transporteur qui achemine des tiges gommeuses. 



   La cornière 107 comporte un bras ou une aile 109 qui fait sail- lie vers le tambour 100 et entre en contact avec lui pour agir comme organe râcleur. Comme on le voit plus particulièrement sur la fig.10, une aile   110   de la cornière   107,   aile qui s'étend vers le bas, comporte des encoches 111 réparties régulièrement sur la longueur du tambour 100. Ces encoches 111 servent de guides aux courroies trapézoïdales et maintiennent leur écarte- ment uniformément longitudinal. 



   La cornière 108 comporte une branche ou une aile 112 inclinée latéralement et qui est en contact de râclage avec le tambour 101, de diamètre plus grand, qui supporte les extrémités intérieures de plusieurs courroies trapézoïdales 102. On voit ainsi que les surfaces périphériques des deux tambours sont constamment nettoyéeso
Les tiges sont guidées, au cours de leur cheminement à partir de leur venue en contact avec les éléments destinés à ramasser les tiges jusqu'au tapis 106 du transporteur 99, par une tôle de guidage 113 qui fait saillie vers le haut et qui est sensiblement alignée avec la face interne du transporteur 99, ainsi que par une tôle de guidage relativement élevée 114, située sur le bord extérieur du transporteur 99.

   Ainsi, lorsque les tiges tombent de la partie moissonneuse de la machine, elles sont guidées sur le transporteur 99 et elles sont déposées d'une manière uniforme et longitudinalement. 



   Le premier traitement réel des tiges en vue d'assurer leur décortication consiste à faire passer ces tiges entre des tambours coopérants 115 et 101 écartés l'un de l'autre verticalement. Le plus bas de ces tambours 101 est, bien entendu, constitué par l'une des poulies en forme de tambour du transporteur 99 à courroies trapézoïdales multiples et, lorsque les tiges 104 sont acheminées vers l'intérieur sur les courroies 102, elles sont soumises au broyage exercé par le tambour supérieur 115. Le broyage ou l'écrasement préliminaire des tiges s'est révélé avantageux pour l'enlèvement ultérieur de la pulpe de la plupart des fibres intéressantes. Le tambour 101 est supporté par un arbre 116 et, de même, le tambour doopérant 115 est porté par un arbre 117. Ces deux arbres porte-tambour tourillonnent sur le châssis 20.

   Des roues à chaîne 118 et 119 sont clavetées ou fixées de toute autre façon aux arbres 116 et 117 et elles sont disposées dans le même plan, grâce à quoi une chaîne 120, qui passe autour d'elles de la manière représentée sur la fig. 6, assure l'entraînement positif des deux cylindres et ainsi du transporteur 99 à courroies trapézoïdales multiples. Une roue à chaîne folle 121 est montée sur un arbre 122 disposé audessous du cylindre 101 et dans le même plan que les roues à chaîne 118 et 119. La chaîne 120 est entraînée par une roue 123 qui est montée sur un arbre 124 et se trouve entraînée par cet arbre qui sort d'une boîte de vitesses 125. La boîte de vitesses 125 est fixée au sommet du châssis 20 de la machine par des boulons 126.

   Les roues à chaîne 118, 119, 121 et 123 sont toutes alignées dans un même plan, ce qui permet à la chaîne de passer sur ces roues pour imprimer, à partir de la roue 123, un mouvement rotatif d'entraînement au tambour 115 dans le sens de la flèche 127 et au tambour 101 dans le sens de la flèche 128. L'utilisation de la roue folle 121 permet l'entraînement des tambours 101 et 115 vers l'intérieur dans une direction qui les rapproche l'un de l'autre, à la manière de tambours d'alimentation coopérants destinés aux tiges fibreuses 104. 

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   La phase suivante du processus de décortication consiste à éliminer les feuilles des tiges et à redresser en même temps les tiges avant de les faire pénétrer dans le dispositif qui teille réellement la pulpe. 



  Ce processus opératoire est réalisé par une chaîne 129 qui s'étend longitudinalement et qui est munie de doigts 130 qui font saillie vers l'extérieur. 



  Cette chaîne 129, qui réalise la défoliation, est supportée par des roues 131 et 132 écartées l'une de l'autre comme on le voit sur la fig. 2. Cette chaîne est placée horizontalement et elle s'étend depuis la partie avant de la machine jusqu'à l'arrière, son brin supérieur se   déplagant   d'avant en ar-   rièreo   Ainsi, lorsque les tiges broyées ou écrasées se déplacent sur la trajectoire de la chaîne défoliatrice 129, les doigts 130 se déplacent dans une action de peignage pour enlever simultanément les feuilles et pour redresser les tiges, après quoi on peut les décortiquer d'une manière uniformeo
Comme on le voit plus particulièrement sur la fig. 5, plusieurs poulies trapézoïdales 133 sont fixées à l'arbre 116 à l'extrémité avant du tambour 101.

   En outre, un organe rotatif   134,   muni d'un moyeu 135 et de doigts 136   s9étendant   radialement, est fixé à l'arbre 116 et tourne avec ce dernier en un emplacement situé en avant de la poulie 133 la plus voisine. 



  Une autre poulie trapézoïdale 137, multiple et de diamètre sensiblement plus grand, est montée de manière à pouvoir tourner sur le châssis 20 en 138. 



  Une autre poulie multiple trapézoïdale 139 est montée sur un arbre 140 en un emplacement situé plus bas et déporté latéralement vers l'intérieur par rapport au support de la poulie multiple 137 de grand diamètre. Des courroies multiples trapézoïdales 141 sont disposées de manière à passer autour des poulies multiples 133,137 et 139 ou à s'appliquer contre ces poulies qui reposent dans un même plan. Une poulie multiple folle 142 trapézoïdale est portée par un arbre 143 et est susceptible d'assurer la tension convenable des courroies trapézoïdales 141 et d'obliger les brins inférieurs de ces courroies à descendre pour venir hors du trajet des brins supérieurs travaillant effectivement desdites courroies trapézoïdales. 



   Les courroies multiples trapézoïdales 141 passent à l'intérieur d'une partie inférieure de la circonférence d'une poulie multiple trapézoïdale et de très grand diamètre; c'est ce contact de coopération qui corstitue le dispositif de préhension des tiges pendant une partie de la   décor%1-   cation. 



   Les pieds des tiges passent sur les courroies trapézoïdales 102 du transporteur 99, ainsi que sur les courroies multiples trapézoïdales 41, de sorte qu'elles sont envoyées d'une manière positive aux points de jonction entre les courroies trapézoïdales et la poulie trapézoïdale 137. On a représente sur la fig. 7 ce serrage "ondulant" des pieds des tiges 104 et, pour des raisons de commodité, on le désignera sous le nom de premier dispositif de serrage ou de préhension des tiges. Il est clair que la préhension des tiges est rendue tout-à-fait positive avant que celles-ci ne soient débarrassées de leurs feuilles ou peignées par le transporteur   129   à chaîne, étroit et pourvu de doigts. 



   Le dispositif de décortication comprend des transporteurs à chaîne sans fin   144   et 145 écartés l'un de l'autre dans le sens vertical. 



  Ces transporteurs ou organes souples 144 et 145 sont construits presque de la même façon et ce sont leurs surfaces coopérantes prévues entre eux qui teillent ou enlèvent de toute autre manière la pulpe des tiges fibreuses. 



  Les chaînes 144 et 145 du décortiqueur sont mieux visibles sur les fig.6, 7 et 8. La chaîne supérieure 144 comprend des arbres 146 et   147   écartés longitudinalement. Ces arbres tournent dans des paliers 148 et 149 qui, à leur tour, sont fixés au châssis de support 20. Des roues à chaîne écartées latéralement sont fixées à l'arbre transversal   146   à l'une des extrémités de la chaîne et, de même, l'autre extrémité de la chaîne est pourvue de roues dentées 151 et 152 écartées latéralement et calées sur l'arbre 147. 

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   La chaîne supérieure 144 comprend en outre des éléments de chaîne latéraux 
153 et 154 écartés l'un de l'autre et qui passent autour des roues 150, 151 et 152 écartées longitudinalemento Les chaînes latérales 153 et 154 sont réunies par des palettes transversales 155 chargées de teiller les tiges. 



   Les palettes transversales 155 de la chaîne supérieure 144 présentent alter- nativement des sections transversales en forme d'U   155a et   des sections en - 
L ou coudées à angle droit 155b. L'une de ces palettes de section en U 155a est représentée à plus grande échelle sur la fig. 8. La palette en forme d'U 155a comporte une semelle 156 qui est fixée à un maillon de chaîne ar- ticulé 157 de la chaîne 153 et qui fait partie de ce   maillon.   De même, l'autre extrémité de la palette en U est fixée à la chaîne latérale 154. 



   Les ailes ou faces latérales de la palette en U   155a descendent   vers le bas et sont désignées par les nombres de référence 158 et 159; elles présentent des longueurs différentes. L'aile 158 est plus courte que l'aile 159 et cette différence de longueur contribue à réaliser un teillage accentué des tiges fibreuses telles que la ramie. 



   La chaîne inférieure 145 du dispositif de décorticage s'étend jusqu'aux arbres 160 et 161 écartés l'un de   l'autre.   Ces arbressupportent également les roues à chaîne respectives 131 et 132 du dispositif de défo-   liation,   de telle sorte que la longueur de la chaîne défoliatrice soit sen- siblement la même que celle de la chaîne inférieure de décorticage 145. 



   L'arbre   161   est supporté de manière à pouvoir tourner dans des paliers-sup- ports 162 et 163 qui, à leur tour, sont montés sur le châssis 20. Les roues   à chaîne 164, écartées l'une de l'autre, sont fixées à l'arbre 160 et de la même façon que pour la chaîne supérieure 144, des roues alignées 165 et   166, écartées l'une de l'autre, sont montées sur l'arbre 1610 Des chaînes latérales 167 et 168 passent autour des roues 164, 165 et 166 alignées et écartées longitudinalement les unes des autres.

   Des palettes transversales 169, affectant la forme de cornières, se raccordent aux chaînes latérales écartées 167 et 168 et coopèrent avec les pièces 155a en forme d'U et les palettes transversales coudées à angle droit   15512. de   la   chaîne @@@périeure   144, pour réaliser un teillage des tiges   fibreuseso   Les palettes transver- sales 169, comme on l'a représenté sur la figo 8, présentent une semelle 170 qui est fixée à un maillon articulé 171 de la chaîne 1670 Comme on le voit clairement sur la fig. 6, la palette est également réunie à un maillon correspondant de l'autre chaîne latérale   1680   Une aile inclinée 172 fait saillie vers le haut pour s'emboîter dans la pièce en forme d'U 155a et au voisinage de la palette coudée à angle droit 155b.

   Les faces latérales in- termédiaires coopérantes des chaînes 144 et 145 sont organisées chacune pour se déplacer dans le sens des flèches 173 et 174. Une tige fibreuse 104 est représentée entre les palettes transversales de teillage 155 et 169 qui s'em- boîtent. Les tiges 104 sont maintenues à leurs pieds par le premier dispo- sitif de préhension et, pendant ce temps, ces chaînes de teillage exercent une traction sur la longueur de ces tiges pour les écarter du dispositif de maintien.   L'emboîtement   ou imbrication des palettes transversales oblige les tiges à suivre une trajectoire sinueuse au cours d'une opération pendant laquelle elles subissent un teillage violent et positif qui sépare la pulpe des fibres utiles.

   Le 'bras coudé 172 de la palette transversale inférieure est recourbé vers l'arrière par rapport au sens du déplacement sur la tige et la position particulière de ce bras coudé par rapport aux bras long et court 158 et 159 de la palette transversale supérieure est tout-à-fait im- portante pour le teillage efficace des tiges. 



   A titre de nouveau moyen général pour obtenir une décortication maximum, on a ajouté le cintrage de la chaîne supérieure 144 d'une extrémité à   l'autre.   On réalise ce cintrage permettant le réglage vertical et dis- tinct des roues 150 et 151 par le montage de leurs axes dans des fentes ver- ticales 175 et par le montage des roues 152 dans des fentes verticales 1760 Des blocs en bois relativement longs 177, blocs présentant des faces infé- rieures incurvées 178, sont fixés au châssis 20 et sont placés à l'intérieur des brins supérieurs et inférieurs de chacune des chaînes latérales 153 et 

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 1540 La courbure de la face inférieure des blocs se prête à la courbure désirée et constitue un guide pour la chaîne de teillage supérieure.

   La partie initiale de la zone d'attaque des palettes transversales est relativement écartée, de sorte que l'imbrication du bras coudé 152 à l'intérieur de la pièce en forme d'U 155 e3t plus   faible.   Lorsque les chaînes progressent en s'écartant du dispositif de préhension, il est désirable de réaliser un emboîtement plus grand des palettes transversales pour obtenir un effet plus prononcé de "dents de scie" sur les parties correspondantes des tiges en cours de décorticationo Finalement, les chaînes sont de préférence légèrement séparées à leurs extrémités supérieures, comme représenté, car il n'est pas nécessaire d'exercer l'action maximum sur les têtes des tiges qui ont un diamètre plus petit. 



   Chacune des palettes transversales des chaînes supérieure et inférieure comporte des prolongements latéraux plans qui sont guidés dans des chemins de guidage fixes. Comme on le voit sur la figure 6, les palettes 155 comportent des parties saillantes latérales 179 et 180 qui sont susceptibles de circuler sur les chemins de roulement   181   et 182 affectant la forme de cornières montées d'une manière fixe sur le bâti 20. De même, les palettes transversales inférieures 169 comportent des prolongements latéraux 183 et 184 qui circulent dans une position de venue en contact avec la chaîne supérieure et qui sont maintenus dans cette position par des chemins de guidage fixes 185 et 186 écartés l'un de l'autre. 



   De même que l'on a appelé le dispositif de préhension des tiges le premier   dispositif   de préhension ou dispositif de maintien des tiges, on désignera sous le nom de premiers décortiqueurs les chaînes 144 et   1450   
Le premier dispositif de préhension maintient les pieds des tiges pendant que la majeure partie de la longueur de ces tiges, y compris les têtes, se trouve décortiquée par le premier dispositif de décortication. 



     @   La décortication n'est pas complète, car les pieds n'ont pas été nettoyés et, par suite, la fonction de cette machine consiste à saisir ultérieurement les tiges à leurs têtes ou au voisinage de leurs têtes pendant que les pieds sont teilles. A ce stade opératoire, il est nécessaire de prévoir dans la machine un second organe de préhension et ce dernier est semblable au premier, mais il en est écarté longitudinalement.

   Le second dispositif de préhension des tiges comprend :une poulie multiple   trapézoï-   dale 187, qui est montée sur l'arbre 140 à une certaine distance de la poulie multiple trapézoïdale 139; une poulie multiple trapézoïdale 188,de diamètre très grand, correspondant à la poulie 137; une poulie multiple trapézéoïdale 189, et une poulie multiple 190 également trapézoïdale et montée folle sur son axe. Toutes ces poulies se trouvent dans un même plan vertical et sont montées de manière à pouvoir tourner sur le châssis   20.   Des poulies trapézoïdales multiples 191 passent autour des poulies que l'on vient de décrire sensiblement de la même façon que pour les poulies trapé-   zoïdales   141 utilisées dans le premier dispositif de préhension des tiges. 



  Les tiges sont maintenues en prenant une forme ondulée'dans le second dispositif de préhension entre les courroies trapézoïdales 191 et les encoches annulaires en forme de V des poulies trapézoïdales multiples 188 de grand diamètre. 



   Lorsque les tiges sont déchargées du premier dispositif de préhension, on facilite leur montée   à   partir du premier dispositif de décortication à l'aide d'une courroie trapézoïdale pourvue de doigts, désignée d'une manière générale par le nombre de référence 192 sur la fig. 5. Une poulie trapézoïdale 193 tourne en 194 sur le châssis 20 en un point situé juste au-dessous du c8té évacuation du premier dispositif de décortication. 



  Une seconde poulie trapézoïdale 195, de plus grand diamètre, est montée sur l'arbre 140 au voisinage immédiat des poulies multiples trapézoïdales 187, comme représenté sur la fig. 4. Une courroie trapézoïdale 196 passe autour des poulies 193 et 195 et son brin supérieur réalise un chemin mobile incliné entre les organes de préhension des tiges. Des doigts ou pointes 197, 

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 faisant saillie vers l'extérieur, font corps avec la courroie trapézoïdale
196 et assurent le transport des tiges qui montent sur la trajectoire incli- née précitée. A partir de ce point, et en progressant vers l'avant dans la description du fonctionnement de l'appareil de décortication de la machine objet de l'invention, on voit que les actions se répètent, mais en sens op- posé.

   Les tiges 104 sont envoyées dans le second dispositif de préhension par la courroie 192, munie de doigts, et elles sont saisies, à leurs extré- mités supérieures, entre les courroies trapézoïdales 191 et les poulies tra-   pézoidales   de grand diamètre 1880 Pendant que les tiges sont ainsi mainte- nues,elles sont soumises à l'action du second dispositif de décortication qui comprend les chaînes de teillage supérieure et inférieure 198 et 199 pourvues de palettes transversales. Les détails de construction des chaînes de teillage sont identiques à ceux des chaînes 144 et 145 et, par suite, il est inutile de répéter la description en détail. Les chaînes 198 et 199 sont organisées et construites de manière à s'éloigner du second dispositif de préhension à leurs surfaces coopérantes.

   De cette manière, la tige est décortiquée sur toute sa longueur dans deux stades. L'action d'enlèvement de la pulpe du premier dispositif de décortication détermine l'évacuation de la pulpe à l'arrière de la machine et, de même, l'action d'enlèvement de la pulpe du second dispositif de décortication oblige la pulpe à cheminer vers l'avant pour sortir de la machine d'entre les chaînes de teillage 198 et 199. 



   Le premier et le second dispositifs de décortication sont con- struits avec des embouchures   langea   de manière à permettre une entrée facile des tiges. On le voit clairement sur la figo 6, sur laquelle les côtés des palettes transversales 155 et 169 sont inclinées, comme représenté en 200 et 201 respectivement, à partir d'un point qui se trouve sensiblement à l'intérieur des palettes jusqu'à un point situé au voisinage immédiat des prolongements latéraux de ces palettes. Ainsi, lorsque les palettes sont réunies,il existe une large ouverture à l'extrémité où les tiges pénètrent, ouverture désignée dans son ensemble par 202.

   Ce type d'ouverture, non seulement rend plus facile la pénétration des tiges, mais encore crée une légère aspiration dans le but de chasser les tiges à l'intérieur des parties principales de teillage des chaînes de décortication coopérantes. 



   Pour que les fibres décortiquées n'offrent pas de tendance à coller   à   l'un des éléments mobiles et à les suivre, on fixe au bâti 20 en 204 plusieurs câbles tendeurs 203 et ces câbles montent sur et à travers les encoches en V de la poulie trapézoïdale multiple 189 puis, de là, ils descendent et se dirigent vers l'extérieur, où ils sont fixés en 205. Ainsi, lorsque les fibres sont évacuées du second dispositif de préhension, elles sont forcées de passer sur la partie supérieure des câbles tendeurs 203, après quoi l'opérateur qui se trouve sur la plate-forme 206 peut lier ou mettre en paquets les fibres d'une manière convenable et de façon à permettre un traitement ultérieur de lavage ou tout traitement analogue. 



   Comme représenté sur la figo 4, un second moteur 207 est susceptible de faire fonctionner tous les éléments de décortication de la machine indépendamment du moteur 24 chargé de l'entraînement au sol et de commander le ramassage des tiges. Une poulie multiple trapézoïdale 208 , entraînée directement par le moteur 207, transmet son mouvement à une poulie multiple trapézoïdale 209, par l'intermédiaire de courroies trapézoïdales multiples 210. Les poulies 209 sont montées sur un arbre intermédiaire 211 supporté et tournant dans des paliers-supports 212 et 213 écartés l'un de l'autre et montés sur le châssis. Une roue 214, clavetée ou fixée d'une autre manière à l'arbre 211, coopère avec une chaîne 215 qui passe sur elle dans le but de transmettre un entraînement en rotation à une roue à chaîne 247.

   Cette dernière roue est portée par un arbre 248 qu'elle entraîne et qui assure la transmission de mouvement à la boîte de   vitesses 125.   Une seconde roue 249, calée sur l'arbre intermédiaire 211, coopère avec une chaîne 250 pour assurer l'entraînement des roues 251 et 252. La roue 251 est 

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 fixée à l'extrémité extérieure de l'arbre 161 et la roue 252 fait corps avec l'arbre 147. Il est clair ainsi que la prise de mouvement effectuée à partir du moteur 207 est transmise aux décortiqueurs   à   chaîne coopérants   144   et 145. 



   Le second dispositif de décortication est entraîné à partir de la même source d'énergie que le premier dispositif de décortication. L'arbre 160 de la chaîne inférieure   145,   prévue dans le premier dispositif de décortication, s'étend latéralement, comme on le voit sur la fige   4,   et passe à travers l'extrémité intérieure de la chaîne inférieure du second dispositif de décortication. Toutefois, le second dispositif de décortication n'est pas entraîné directement par elle, car sans cela il cheminerait dans une mauvaise direction. Par suite, bien que l'arbre 160 soutienne l'une des extrémités du dispositif de décortication, la chaîne inférieure tourne sur ce dernier, mais n'y est pas fixée de manière à être entraînée par lui. 



  Une roue à chaîne 216 est clavetée ou fixée d'une autre manière à l'extrémité extérieure de l'arbre 160 et, à l'aide d'une chaîne   217,   transmet un entraînement en rotation aux roues 218 et 219. Une roue folle 220 est également située dans le plan vertical qui contient les roues à chaîne 216, 218 et 219 et elle assure leur entraînement dans le sens convenable. Il est clair que le second dispositif de décortication doit être déplacé vers l'avant en s'éloignant du second dispositif de préhension, c'est-à-dire dans une direction opposée à la direction de déplacement du premier dispositif de décortication qui se déplace vers l'arrière. L'arbre 160 tourne dans le sens de la flèche 221.

   Les roues à chaîne 218 et 219 à entraîner sont montées respectivement sur les arbres 222 et 223 qui, à leur tour, portent les chaînes supérieure et inférieure 198 et 199 du second dispositif de décortication. La chaîne 217 oblige ainsi la roue 218 à tourner dans le sens de la flèche 224 et elle oblige la roue 219 à tourner dans le sens de la flèche 225. Les surfaces de teillage intérieures coopérantes des chaînes 198 et 199 se déplacent dans la même direction vers l'avant en s'éloignant du second dispositif de préhension. 



   Une plateforme 226 réceptrice de fibres est située sur le côté de la machine et elle est solidaire de la structure du châssis 20. Plusieurs cordes 227 sont fixées au bord extérieur de la plateforme 226 en 228 et ces cordes sont tendues intérieurement par dessus la plateforme, puis vers le haut. L'opérateur qui reçoit les fibres décortiquées place les tas ou javelles sur la plate-forme 226 au-dessus des cordes 227. Lorsqu'une charge suffisamment importante repose sur la plateforme, on tire les extrémités libres des cordes 227, ce qui fait tomber sur le côté de la machine toute la charge des fibres. Ces charges de fibres décortiquées sont ensuite ramassées et elles reçoivent un traitement ultérieur. 



   Au cours du fonctionnement de la machine objet de la présente invention, on la fait avancer dans un champ de ramie sur pied ou dans un champ d'autres végétaux à tiges fibreuses et, en même temps, les tiges fibreuses passent à l'intérieur du couloir en V du mécanisme de ramassage, le guidage étant assuré par le séparateur extérieur de rangées. Après que les dispositifs de ramassage ont saisi les tiges d'une manière ferme, ces dernières sont coupées par le couteau 66 en un point situé au voisinage immédiat de la surface du sol. L'opérateur peut régler cet ensemble de coupe verticalement suivant une certaine gamme de variations en déplaçant l'un des leviers 73 à commande manuelle, désigné plus spécialement par 229 sur la fig.9, et par l'embiellage associé relié à l'unité de coupe. Le levier à main 229 est articulé en 230 sur le châssis 20.

   Ce levier 229 est un levier coudé qui présente un bras court 231 qui fait saillie vers l'avant au-delà de l'articulation 230. Une biellette 232 est articulée en 233 à l'extrémité extérieure du bras 231. Une biellette   234   est articulée en 235 sur le tube 63 de l'unité de coupe.

   L'extrémité supérieure de la biellette 234 est articulée en 236 sur une biellette incurvée 237 qui est supportée de manière à pouvoir 

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 tourner dans un palier 2380 L'extrémité inférieure de la biellette 232 est articulée entre les extrémités de la biellette 234 en 2390 Une courte biellette articulée 240 s'étend entre le palier 238 et le point d'articulation   2390   Lorsqu'on repousse vers l'arrière le levier 229 à commande manuelle situé au voisinage de la plateforme de l'obturateur, on fait monter l'unité de coupeo De même, lorsqu'on déplace ce levier vers l'avant,

   on abaisse l'organe de   coupeo   On maintient l'organe de coupe à l'aide du levier à commande manuelle en position de réglage à l'aide d'un secteur fixe 241 pourvu d'encoches et prévu à l'extrémité inférieure du levier 229 et grâce à l'action d'un cliquet 242 et d'une tige de desserrage à commande manuelle 243. 



  Le cliquet 242 est en prise avec l'une des encoches prévues sur la surface arquée du secteur   241,   grâce à quoi chaque fois que le levier à commande manuelle est appliqué et le cliquet libéré, l'organe de coupe demeure à son niveau jusqu'à ce qu'il ait subi un nouveau   réglageo   
On fait ensuite tomber la ramie ou les autres tiges à traiter pour les amener dans une position longitudinale dans laquelle leurs pieds se trouvent à l'avant du transporteur à courroie trapézoïdale multiple qui se déplace transversalemento On envoie ensuite les tiges 104 latéralement à travers les tambours coopérants chargés d'effectuer le broyage preliminaire, puis ces tiges sont saisies à leurs pieds par le premier dispositif de préhension;

   elles subissent ensuite défoliation et elles sont rendues droiteso On effectue ensuite la décortication sur le reste de la longueur des tiges à l'aide du premier dispositif de décortication pendant que les pieds sont toujours saisis. On libère finalement les pieds du premier dispositif de préhension et on fait saisir les tiges par le second dispositif de préhension en un emplacement voisin des têtes des tiges, au moment où le second dispositif de décortication remplit sa fonction sur le pied des tigeso
Il est clair que la présente invention a pour objet un appareil de décortication en même temps qu'un appareil de moissonnage à auto-propulsion dont toutes les pièces coopèrent à la décortication et au moissonnage complet et satisfaisant des tiges fibreuses.

   On peut faire varier, dans une gamme étendue, de nombreux détails de construction sans s'écarter pour cela de l'esprit de l'invention. 



    REVENDICATIONS.   
 EMI13.1 
 



  ..-...,-¯.......--..,-¯..-¯.-.-- 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims

10 Une machine combinée pour décortiquer et moissonner des tiges, comprenant : un châssis supporté par des roues; un dispositif de ramas- sage et d'alimentation des tiges, monté sur le châssis précité ; un organe de coupe des pieds des tiges disposé horizontalement au-dessous du dispositif d'alimentation et de moissonnage des tiges et supporté par le châssis ; un transporteur monté sur le châssis pour déplacer transversalement par rapport à la machine les tiges disposées longitudinalement ; des tambours de broyage des tiges disposés horizontalement et écartés verticalement les uns des autres, ces tambours tournant sur le châssis et étant disposés et conçus de manière à recevoir des tiges provenant du transporteur ;

premier disposi- tif de préhension des tiges prévu sur le châssis au voisinage d'une extrémi- té des tambours broyeurs de tiges ; unpremier dispositif de décortication porté par le châssis et comprenant des chaînes de décortication coopérantes et écartées verticalement les unes des autres, ces chaînes étant disposées longitudinalement en face du premier dispositif de préhension de tiges ; second dispositif de préhension des tiges prévu sur le châssis et écarté longitudinalement du premier dispositif de préhension des tiges;

enfin, un second dispositif de décortication comprenant des chaînes de décortication coopérantes espacées verticalement et disposées longitudinalement en face du second dispositif de préhension des tiges, grâce à quoi les tiges se trouvent décortiquées aux deux extrémitéso <Desc/Clms Page number 14> 2. Une machine suivant la revendication 1, comprenant une chaîne munie de doigts, adjacente aux cylindres broyeurs et située à l'opposé du premier dispositif de préhension des tiges, cette chaîne se dépla- çant longitudinalement.

3. Une machine suivant l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, comprenant un moteur unique chargé de réaliser l'entraînement de la machine sur le sol et de faire fonctionner-la partie constituant moisson- neuse de la machine combinée de moissonnage et de décortication des tiges.

4. Une machine suivant la revendication 3, dans laquelle un embrayage uni-directionnel est placé entre le moteur et les parties de la moissonneuse,cet embrayage étant disposé et conçu de manière à empêcher l'inversion des parties moissonneuses lorsqu'on fait tourner le moteur en sens inverse afin de réaliser une inversion de marche de l'entraînement au sol.

5 Une machine suivant la revendication 1, comprenant un premier moteur pour l'entraînement au sol et l'entraînement des parties de la moissonneuse et un second moteur pour l'entraînement des parties assurant la décortication.

6. Une machine à décortiquer les fibres, susceptible de se déplacer dans un champ, comprenant: un châssis; un organe de coupe monté sur ce châssis ; dispositif d'alimentation en tiges porté sur ce châssis au voisinage immédiat de l'organe de coupe et disposé de manière à envoyer les tiges fibreuses audit organe de coupe ; transporteur disposé sur le châssis à l'arrière de l'organe de coupe et susceptible de recevoir les tiges fibreuses provenant de l'organe de coupe et du dispositif d'alimentation en tiges, ce transporteur étant disposé et construit'de manière à déplacer les tiges fibreuses transversalement par rapport au sens de déplacement de la machine ; des poulies trapézoïdales écartées transversalement et montées sur le bâti de manière à pouvoir tourner;

une courroie trapézoïdale réunissant les poulies précitées; un dispositif envoyant les tiges fibreuses provenant du transporteur pour les amener en contact avec la courroie trapé- zoïdale et l'une des poulies à gorges trapézoïdales, ce contact étant réali- sé entre la poulie et la courroie ; enfin,un dispositif adjacent aux pou- lies à gorges trapézoïdales et à la courroie trapézoïdale, ce dispositif assurant la décortication des tiges fibreuses pendant que celles-ci sont saisies fermement à l'une de leurs extrémités..

7. Un dispositif de décortication de tiges comprenart : un châssis; un dispositif de préhension des tiges porté par le châssis et s'é- tendant dans un sens ; undispositif de décortication monté sur le châssis et s'étendant dans un sens orienté à angle droit par rapport au sens du dispositif de préhension des tiges, ce dispositif de décortication comprenant des chaînes coopérantes écartées verticalement et pourvues de palettes de teillage transversales.

8. Une machine suivant la revendication 7, dans laquelle les palettes transversales de la chaîne supérieure sont alternativement en forme d'U et en forme d'L.

9. Une machine suivant les revendications 7 ou 8, dans laquelle les palettes transversales de la chaîne inférieure sont constituées par des pièces coudées à angle aigu, disposées et construites de manière à coopérer avec les palettes transversales de la chaîne supérieure.

10. Une machine suivant la revendication 9, dans laquelle la chaîne supérieure décrit une courbe d'extrémité à l'autre, de manière à augmenter progressivement le teillage actif d'une extrémité de la chaîne à l'autreo <Desc/Clms Page number 15> 11. Une machine suivant la revendication 10, dans laquelle les chaînes coopérantes comportent, sur leurs palettes transversales situées du côté entrée, un dégagement qui ménage un large ofifice d'entrée pour les tiges.

12, Une machine suivant la revendication 7, comprenant g un dispositif de préhension de tiges disposé transversalement et porté par le châssis; un dispositif de décortication monté sur le châssis et comprenant des chaînes de teillage coopérantes écartées verticalement et disposées lon- gitudinalement en face du dispositif de préhension de tiges, ces chaînes étant disposées et construites de manière à décortiquer les tiges lorsqu'el- les sont saisies à leurs extrémités; enfin, une chaîne se déplaçant longi- tudinalement, munie de doigts et disposée en face du dispositif de préhension des tiges disposé transversalement et susceptible de rendre droites les ti- ges et de les défolier avant qu'elles ne pénètrent dans le dispositif de dé- cortication.

13. Une machine suivant la revendication 7, comprenant-. un premier dispositif de préhension de tiges prévu à une extrémité du châssis; un premier dispositif de décortication monté sur le châssis et comprenant des chaînes coopérantes écartées verticalement et disposées longitudinalement en face du premier dispositif de préhension des tiges ; second dispositif de préhension de tiges écarté longitudinalement du premier dispositif de préhension et monté sur le châssis; enfin, un second dispositif de décortication prévu sur le châssis et comprenant des chaînes de décortication coopérantes espacées verticalement'et disposées longitudinalement en face du second dispositif de préhension des tiges, grâce à quoi les tiges sont décortiquées à leurs deux extrémités.

14. Une machine suivant la revendication 13, dans laquelle le premier et le second dispositif de préhension des tiges comprennent chacun une courroie trapézoïdale coopérant avec les poulies à gorges trapézoïdales et l'une de ces poulies trapézoïdales présente un diamètre relativement important.

15. Une machine suivant les revendications 13 ou 14, comprenant une courroie se déplaçant transversalement et,pourvue de doigts, cette courroie étant disposée au voisinage immédiat du premier dispositif de décortication.

16. Une machine suivant la revendication 15, dans laquelle la courroie pourvue de doigts et se déplaçant transversalement présente une de ses extrémités qui passe sur une poulie coaxiale à l'une des poulies trapézoïdales du second dispositif de préhension de tiges, et une poulie écartée de l'autre se trouve au voisinage immédiat du côté sortie du premier dispositif de décortication; cette dernière poulie est susceptible de porter l'autre extrémité de la courroie pourvue de doigts et se déplaçant transversalement grâce à quoi les tiges sont alimentées d'une manière positive en partant du premier dispositif de décortication pour aller au second dispositif de préhension des tiges.

17.Une machine suivant la revendication 13 ou 14, comprenant un dispositif d'arrachage de fibres à partir du second dispositif de préhension de tiges.

18. Une machine suivant la revendication 17, dans laquelle le dispositif d'arrachage des fibres comprend des câbles tendeurs ou de traction placés sur le châssis et adjacents à l'une des poulies à gorges trapé- zoidales du second dispositif de préhension de fibres et des câbles s'étendent en faisant un certain angle vers '1' extérieur et vers le bas en s'éloignant de la poulie à gorge trapézoïdale pour évacuer les fibres qui se trouvent sur cette poulie. <Desc/Clms Page number 16>

19. Un dispositif de décortication de tiges, comprenant : un châssis; des tambours écartés verticalement disposés horizontalement et chargés de broyer les tiges; un dispositif de préhension des tiges prévu sur le châssis .et adjacent à une extrémité et à un côté des tambours broyeurs de tiges ; un dispositif de décortication s'étendant dans une direction qui l'éloigné du dispositif de préhension et comprenant des chaînes de décor- tiction coopérantes et écartées verticalement l'une de l'autre.

20. Une machine suivant la revendication 19, dans laquelle les chaînes de décortication comportent des palettes transversales de teillage des fibres.

21. Une machine suivant la revendication 20, dans laquelle les palettes transversales précitées comportent des pièces de section en V dont les branches s'ouvrent vers l'extérieur.

22. Un dispositif pour moissonner les tiges, comprenant : un châssis supporté par des roues ; dispositif de ramassage et d'alimenta- tion des tiges porté par le châssis; un organe de coupe pour les pieds des tiges, disposé horizontalement au-dessous du dispositif de ramassage et d'a- limentation des tiges ; un transporteur chargé de déplacer transversa- lement les tiges moissonnées qui s'étendent longitudinalement.

23. Une machine suivant la revendication 22, dans laquelle le transporteur comprend plusieurs courroies trapézoïdales écartées longitudinalamento 24. Une moissonneuse de tiges comprenant un châssis supporté par les roues ; dispositif de ramassage et d'alimentation des tiges com- portant un organe souple sans fin de section en V s'étendant vers l'extérieur et vers l'avant, cet organe souple sans fin de section en V comportant une chaîne coopérante pourvue de doigts et une courroie trapézoïdale.

25. Une machine suivant la revendication 24, dans laquelle la chaîne pourvue de doigts comporte, sur ses bords supérieur et inférieur des plaques de section en V constituant des doigts et s'étendant vers l'ex- térieur.

26. Une machine suivant la revendication 25, dans laquelle les plaques de section en V constituant des doigts, montées sur le bord supérieur de la chaîne, sont décalées longitudinalement par rapport à la chaîne à partir des plaques formant doigts et de section en V montées sur le bord inférieur de ladite chaîne.

27. Une machine suivant les revendications 24, 25 ou 26, comprenant un séparateur de rangées adjacent à l'un des organes souples sans fin précités.

28. Une machine suivant l'une quelconque des revendications 24 à 27, comprenant un dispositif auxiliaire de préhension et d'alimentation der tiges.

29. Une machine suivant la revendication 28, dans laquelle le dispositif de préhension et d'alimentation auxiliaire comprend une chaîne pourvue de doigts et disposée au-dessus du dispositif de ramassage, cette chaîne comportant un bord de guidage fixe disposé au-dessus et vers l'arrière du bâti sur le dispositif de ramassage et d'alimentation sur lequel passe la chaîne pourvue de doigts.

30. Une machine suivant la revendication 29, comprenant un dispositif chargé d'entraîner la chaîne pourvue de doigts à une vitesse supérieure à la vitesse de la chaîne pourvue dé doigts et de la courroie trapé- zoïdale coopérante. <Desc/Clms Page number 17>

31. Une machine suivant la revendication 24, dans laquelle le dispositif de ramassage et d'alimentation comporte des parties de sa chaîne pourvue de doigts et de sa courroie trapézoïdale coopérantes qui s'emboîtent avec la courroie trapézoïdale qui passe contre la chaîne, entre les plaques supérieure et inférieure formant doigts, présentant une section en V et s'é- tendant vers l'extérieur.

32. Une machine suivant la revendication 31, dans laquelle une unité de coupe coupant les pieds des tiges est disposée horizontalement au- dessous de la chaîne pourvue de doigts et de la courroie trapézoïdale coopé- rantes en prise l'une avec l'autre.

33. Une machine suivant la revendication 32, dans laquelle l'u- nité de coupe des pieds des tiges est constituée par une lame rotative uni- queo 34. Une machine suivant les revendications 31, 32 ou 33, compre- nant un disque formant déflecteur et prévu sur la partie centrale de l'uni- té de coupe.

35. Une machine suivant la revendication 34, dans laquelle des palettes sont montées sur le disque déflecteur.

36. Une machine suivant la revendication 24, dans laquelle le dispositif de ramassage et d'alimentation de tiges a des parties de la courroie trapézoïdale et de la chaîne pourvue de doigts coopérantes qui sont en prise avec la courroie trapézoïdale qui vient s'appliquer contre la chaîne, tandis que les parties de la chaîne pourvue de doigts et la courroie trapé- zoidale coopérantes sont en prise l'une avec l'autre ou s'emboîtent l'une dans l'autre en délimitant une trajectoire incurvée.

37. Une machine suivant la revendication 36, dans laquelle des doigts de guidage fixes incurvés sont prévus sur le châssis au-dessous de la trajectoire incurvée de la chaîne pourvue de doigts et de la courroie trapézoïdale coopérantes en prise l'une avec l'autre, grâce à quoi les tiges sont basculées et rejetées hors de la trajectoire des tiges qui arrivent.

38 Un dispositif d'alimentation en tiges comprenant un châssis et un transporteur monté sur ce châssis pour déplacer les tiges, ce transporteur comprenant plusieurs courroies trapézoïdales écartées les unes des autres et plusieurs tambours écartés les uns des autres et autour desquels passent les courroies trapézoïdales.

39. Un dispositif suivant la revendication 38, dans lequel le transporteur comprend un réceptacle fixé au châssis en un emplacement situé au-dessous du tapis du transporteur supérieur., tapis constitué par plusieurs courroies trapézoïdales écartées l'une de l'autre.

40. Un dispositif suivant les revendications 38 ou 39, dans lequel le dispositif d'alimentation en tiges comprend des tambours de broyage des tiges disposés horizontalement et écartés verticalement.

41. Un dispositif suivant la revendication 40, dans lequel le tambour inférieur de broyage constiue le tambour qui porte les courroies trapézoïdales à son côté évacuation 42.Un dispositif de préhension de fibres, comprenant une courroie trapézoïdale et une poulie à gorge trapézoïdale coopérantes, un dispo- sitif pour assurer l'arrachage des fibres d'entre la courroie trapézoïdale et la poulie à gorge trapézoïdale, ce dispositif comprenant un câble tendeur disposé d'une manière fixe au voisinage immédiat de la poulie à gorge trapé- zoïdale et s'étendant en faisant un certain angle vers l'extérieur et vers le bas à partir de la poulie à gorge trapézoïdale pour évacuer les fibres qui s'y trouvent.

43. Une machine à décortiquer les fibres, machine susceptible de circuler dans un champ, comprenant : un châssis ; organe de coupe monté <Desc/Clms Page number 18> sur ce châssis; un dispositif d'alimentation des tiges porté par le châssis au voisinage de l'organe de coupe et disposé de manière à envoyer les tiges fibreuses à l'organe de coupe ; transporteur prévu sur le châssis et dis- posé à l'arrière de l'organe de coupe, transporteur qui est susceptible de recevoir les tiges fibreuses provenant de l'organe de coupe et du dispositif d'alimentation en tiges, ledit transporteur étant disposé et construit de manière à déplacer les tiges fibreuses transversalement par rapport au sens de déplacement de la machine ;

poulies à gorges trapézoïdales écartées transversalement et montées de manière à pouvoir tourner sur le châssis; une courroie trapézoïdale réunissant les poulies précitées; un dispositif amenant les tiges fibreuses provenant du transporteur au contact de la courroie trapézoïdale et de l'une des poulies à gorges trapézoïdales, entre cette courroie et cette poulie; enfin, un dispositif qui est adjacent aux poulies à gorges trapézoïdales et à la courroie trapézoïdale, dispositif qui décortique les tiges fibreuses tout en saisissant fermement ces tiges à l'une de leurs extrémités.

44. Un dispositif suivant la revendication 43, comprenant un second jeu de poulies à gorges trapézoïdales et une courroie trapézoïdale qui les réunit, ce second jeu et cette poulie étant prévus sur le châssis et étant écartés longitudinalement des autres poulies à gorges trapézoïda- les et de l'autre courroie trapézoïdale; le dispositif comprend encore un second organe prévu sur le châssis au voisinage immédiat du second jeu de poulies à gorges trapézoïdales et de courroies trapézoïdales, grâce à quoi, lorsque les tiges fibreuses ont l'une de leurs extrémités décortiquées, ces tiges sont saisies aux extrémités décortiquées, puis libérées aux extrémités initialement saisies en vue d'assurer le décorticage à l'aide du second dispositif précité.

45. Une machine combinée pour décortiquer et moissonner des tiges, conçue et agencée pour fonctionner comme décrit ci-avant avec référence aux dessins annexés.

46. Un dispositif de décortication de tiges, congu et agencé pour fonctionner comme décrit ci-avant ou représenté aux dessins annexés.

47. Un dispositif pour moissonner les tiges, congu et agencé pour fonctionner comme décrit ci-avant avec référence aux dessins annexés.

48. Un dispositif de préhension de fibres, congu et agencé pour fonctionner comme décrit ci-avant avec référence aux dessins annexéso En annexe 6 dessins.