FR2495433A1 - Batteuse de riz sur pied - Google Patents

Abstract

LE DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION EST CELUI DU BATTAGE DU RIZ SUR PIED. LE PROBLEME TECHNIQUE POSE CONSISTE A FOURNIR UNE BATTEUSE DE RIZ SUR PIED S'ADAPTANT A TOUTES LES HAUTEURS DE CEREALES. SUIVANT L'INVENTION, UNE TELLE BATTEUSE COMPORTANT UNE CAISSE 1 INSTALLEE SUR UN VEHICULE SUR ROUES ET A L'AVANT DE LAQUELLE EST SITUE UN DISPOSITIF FRONTAL DE BATTAGE A BATTEUR 3 ENTRAINE MECANIQUEMENT ET A CONTRE-BATTEUR 4, EST CARACTERISEE EN CE QU'IL EST PREVU DES MOYENS 29, 30, 31, 34 DE REGLAGE DU BATTEUR 3 A LA FOIS EN POSITION ET EN ORIENTATION PAR RAPPORT AU CONTRE-BATTEUR 4. L'INVENTION EST PRINCIPALEMENT UTILISEE POUR EGRENER LE RIZ SUR PIED.

Description

Batteuse de riz sur pied.

La présente invention concerne les batteuses de céréales sur pied, notamment pour la récolte du riz, du type comportant une caisse installée sur un véhicule sur roues et à l'avant de laquelle est situé un dispositif frontal de bat-

tage à batteur entraîné mécaniquement et à contre-batteur.

Actuellement, dans le monde, près des deux-tiers

de la population se nourrissent en majeure partie de riz.

Presque partout on récolte cette céréale en coupant les tiges à leur base, à la main, avec des faucilles, ce qui est une opération pénible, fastidieuse et qui nécessite beaucoup de

temps, tout en étant peu rentable.

Il est également connu d'utiliser, dans quelques

rizières modernes, des machines importantes du type môisson-

neuses-batteuses à chenilles. Mais ce type de machine - outre

le fait de mettre en oeuvre l'opération de coupe des tiges -

n'est utilisable que dans des exploitations modernes étendues et bien équipées, et par ailleurs est facilement sujette à

s'embourber dans le terrain totalement détrempé des rizières.

Dans tous les cas un pourcentage important de grains est perdu sur le sol et/ou dans l'eau des rizières lors de l'opération de coupe des tiges en raison de la très grande fragilité des grains sur les épis, et en outre les conditions de travail peuvent être très différentes en fonction de la maturité des grains, de leurs variétés, de la hauteur des épis, de l'état du sol, de l'humidité, etc.., ce qui nécessite des possibilités de réglage du dispositif de battage. En effet, pour ne pas sectionner les tiges, le batteur ne doit pas être trop près du contre-batteur, mais il ne doit pas non plus en

être trop écarté afin d'assurer le battage de tous les épis.

C'est pourquoi la présente invention a pour but de

fournir une machine du type précité, très maniable et d'encom-

brement réduit, qui ne nécessite pas-la mise en oeuvre de

l'opération de coupe des tiges, tout en supprimant les incon-

vénients des procédés utilisés actuellement et en permettant un rendement de récolte très amélioré grâce à une collecte -2- quasiment complète de tous les grains de riz, dans toutes les

conditions de travail possibles.

A cet effet, l'invention a pour objet une batteuse de céréales sur pied du.type précité, caractérisée en ce qu'il est prévu des moyens de réglage du batteur à la fois en posi-

tion et en orientation par rapport au contre-batteur.

Grâce à cette disposition, on peut non seulement régler la hauteur du batteur au-dessus du contre-batteur, mais également régler l'axe du batteur à la verticale, en avant ou

en arrière du bord avant du contre-batteur, c'est-à-dire obte-

nir en fin de compte un réglage de l'action optimale de ser-

rage des tiges entre le batteur et le contre-batteur, selon

les conditions présentes.

Dans une forme de réalisation de l'invention, les

moyens de réglage du batteur sont du type à coulisses ou glis-

sières et boulons associés de blocage permettant deux types de réglages approximativement perpendiculaires l'un à l'autre dans un plan vertical, ce qui autorise un réglage combiné par déplacement en translation et déplacement en rotation de l'axe

du batteur.

Avantageusement, il est prévu des coulisses recti-

lignes ménagées dans des supports latéraux du batteur et des coulisses cintrées en arc-de-cercle coupant approximativement à angle droit les précédentes et ménagées dans des montants

latéraux solidaires de la caisse de part et d'autre du contre-

batteur et disposés extérieurement à proximité immédiate des supports du batteur, lesdits montants et supports étant reliés

entre eux par des boulons de blocage s'engageant dans les cou-

lisses.

En outre, selon la présente invention, le contre-

batteur est constitué par une plaque articulée au niveau de son bord avant sur la caisse et comporte des moyens de réglage élastique l'amenant en permanence en position de tangence par

rapport au contour extérieur de déplacement des battes du bat-

teur. Il en résulte un avantage important pour l'obtention d'un battage correct des grains, car lesdits moyens de réglage -3-

élastique fournissent au contre-batteur l'élasticité néces-

saire lors du passage des tiges à battre, tout en le ramenant

en permanence dans sa position de consigne par rapport au bat-

teur. Dans une réalisation préférentielle, les moyens de réglage de la plaque du contre-batteur peuvent être constitués

par un.ressort de compression repoussant la plaque vers le bat-

teur. Mais, selon une variante de réalisation, ils peuvent être constitués par un ressort de traction ou de compression

monté entre l'extrémité non articulée de la plaque et la par-

tie supérieure de la caisse de manière à tirer la plaque vers

le batteur et comportant une vis de réglage de tension.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion ressortiront de la description qui va suivre, à titre

d'exemples non limitatifs, et en regard des dessins annexés sur lesquels

- la Fig. 1 représente une vue en élévation laté-

rale schématique de la machine selon l'invention; - la Fig. 2 représente une vue détaillée de la machine de la Fig. 1; - la Fig. 2A montre une variante de détail d'une partie de la machine de la Fig. 2; - la Fig. 3 montre une vue de face de la machine de la Fig. 1;

- la Fig. 4 montre une vue de dessus en coupe par-

tielle d'une partie de la machine de la Fig. 2; - la Fig. 5 représente les différentes phases de

l'opération de battage sur pied, mise en oeuvre avec la ma-

chine de la Fig. 2; - les Fig. 6 et 7 représentent deux variantes de réalisation du batteur de la machine de la Fig. 2; - la Fig. 8 montre un système de relevage des épis versés, utilisable dans la machine conforme à l'invention;

- la Fig. 9 montre schématiquement un système ac-

cessoire permettant d'éviter un écrasement des épis par la machine conforme à l'invention; -4- - les Fig. 10 et 11 illustrent schématiquement l'installation de la machine selon l'invention dans le cas d'une traction animale; - la Fig. 12 montre l'installation de la machine selon l'invention sur un motoculteur; - les Fig. 13 et 14 montrent l'installation de la

machine selon l'invention, respectivement en positions fron-

tale et latérale, sur un tracteur; - la Fig. 15 représente une variante de réalisation

du système de réglage élastique du contre-batteur de la ma-

chine de la Fig. 2; - la Fig. 16 est une vue en plan d'une variante de réalisation. La machine, représentée selon une vue en élévation latérale schématique sur la Fig. 1, se compose essentiellement d'une caisse métallique 1, ouverte à sa partie avant et sur le dessus et destinée à recevoir les grains, ici les grains de riz, séparés de leurs tiges par battage, ce qui est effectué par un dispositif de battage 2 monté à la partie avant - dans le sens de déplacement - de la machine 1. Ce dispositif 2 est composé d'un batteur 3 disposé de façon appropriée audessus d'un contre-batteur 4 solidaire de la caisse 1, de manière à obtenir le meilleur battage possible. Comme on le verra de façon plus détaillée dans les Figures suivantes, le batteur comporte des pales ou battes 5 destinées à assurer le battage

des grains portés par des épis 6, représentés très schématique-

ment sur le sol 7. A sa partie arrière, la caisse 1 comporte

un système 8 d'entraînement des grains, un dispositif 9 de gui-

dage des grains et un dispositif 10 de stockage final de ces

derniers, qui est représenté sous la forme d'un conteneur por-

té par un châssis Il monté sur roues 12 et solidaire ou tracté

par un véhicule sur roues non représenté. La caisse 1 est rat-

tachée au châssis il par des barres d'attelage, éventuellement réglables, 13, à sa partie supérieure et par un système 14 à

vérin, hydraulique ou électrique, de sustentation et de ré-

glage en hauteur de la caisse. On a par ailleurs représenté sur le bord avant de la machine un système 15 de séparation ou d'écartement latéral des épis 6, empêchant l'écrasement de

certains épis par les roues du véhicule.

-5- Sur les Fig. 2 à 4, qui représentent de façon plus

détaillée la réalisation donnée à titre d'exemple de l'inven-

tion, on a conservé les mêmes chiffres de référence que sur

la Fig. 1 pour désigner les mêmes pièces.

Le batteur 3 est monté sur un axe longitudinal 16 transversal par rapport à la direction de déplacement de la machine et entraîné par un dispositif symbolisé par une poulie 17 et approprié aux différents types de machines et modes de traction mis en oeuvre comme on le verra ultérieurement. Il comporte à chacune de ses extrémités et dans son plan médian transversal des ensembles de rayons en forme de cornières 18 équidistantes à 450 et dont les extrémités portent des pales ou battes 19 destinées au battage des grains. Ces battes sont

formées de préférence par des balais-brosses à fibres végéta-

les, en matière plastique ou en tout autre matériau, en vue de "peigner" les épis 6 portant les grains pour séparer ces derniers sans les écraser. Selon une variante de réalisation représentée sur la Fig. 2A, les battes 19A peuvent être aussi

constituées par des barres de bois ou par des barres métalli-

ques et peuvent même avoir des formes en section transversale, variables en fonction de la nature des céréales à battre. Les

battes 19 ou 19A sont en outre fixées aux cornières respecti-

ves 18 par des fixations appropriées, par exemple des boulons désignés par la référence 20. En outre, selon une variante de réalisation, les balais-brosses ou peignes 19 peuvent être montés sur les cornières 18 par des glissières permettant de

compenser l'usure des balais en les déplaçant vers l'extérieur.

A titre d'exemple non limitatif, le batteur peut

avoir une largeur de l'ordre de 1 m - 1,50 m, ou plus, posse-

der 8 battes et tourner à une vitesse comprise entre 100 et

500 tr/mn.

Le contre-batteur 4, qui est monté à la partie avant du bord inférieur de la caisse 1 au-dessous du batteur

3,est constitué par une plaque métallique rigide 21 s'éten-

dant sur toute la largeur du ba.tteur et articulée à l'avant

par une charnière horizontale 22. Cette plaque 21 est mainte-

nue en position de tangence par rapport au contour extérieur -6- de déplacement des battes 19, repéré par la référence 23, au

moyen d'un:ressort de compression 24 d'une puissance appro-

priée aux graines à récolter et qui est monté entre ladite plaque et le plancher de la caisse 1, ou à l'extérieur de la caisse, ce qui permet en outre de donner l'élasticité désirée au contre-batteur lors du passage des tiges à battre. A sa

partie arrièrele contre-batteur 4 comporte un soufflet repré-

senté schématiquement en 25, qui s'étend sur toute la largeur du contrebatteur en fermant vers l'arrière l'espace enserré entre la plaque 21 et la caisse 1, ce qui empêche ainsi les

grains récoltés de s'y introduire. En outre, ce soufflet cons-

titue un limiteur de course de la plaque 21, en fonction des

grains récoltés. Dans la forme de réalisation préférée repré-

sentée, la plaque 21 comporte un bord arrière 26 rabattu vers

le bas.

De plus, à la partie avant du contre-batteur 4 et

donc de la caisse 1 se trouve disposé un bord d'attaque arron-

di 27, sur lequel les tiges 6 glissent et s'infléchissent sans s'y briser. Sur les extrémités latérales de la caisse et au niveau de ce bord d'attaque se trouve disposé le système 15 de

séparation ou d'écartement latéral des épis.

On va décrire maintenant les moyens de fixation du batteur 3 au-dessus du contre-batteur 4 et de la caisse 1,

moyens permettant également le réglage en position et en orien-

tation du batteur par rapport au contre-batteur et à la caisse.

Au niveau des extrémités latérales de son axe hori-

zontal 16, le batteur 3 est porté par deux supports allongés

et plats 28, qui comportent une lumière ou coulisse longitu-

dinale rectiligne 29, dans laquelle s'engagent les axes de

deux boulons 30 et 31 pouvant s'y glisser et qui relient cha-

cun des supports du batteur 3 à des montants latéraux fixes

32 qui sont solidaires de la caisse 1 en étant par exemple sou-

dés sur une traverse 33 de renforcement de la caisse et en-

serrent entre eux le contre-batteur 4. Comme le montre la Fig. 2, ces montants 32 sont légèrement inclinés vers l'avant de la machine. Ils comportent chacun une lumière ou coulisse 34 cintrée en arc-de-cercle, dans laquelle s'engage le boulon 31, - 7 - et à leur extrémité supérieure, un trou non désigné par une référence, dans lequel s'engage le boulon 30. Comme cela est

visible, lorsque le batteur est monté au-dessus du contre-

batteur, dans une position désirée de fonctionnement, les coulisses 29 et 34 s'intersectent approximativement à angle droit. Les boulons 30 et 31, qui sont aptes à résister à des efforts de rotation, permettent de bloquer en position les supports 28 par rapport aux montants 32 et donc le batteur 3 par rapport à la caisse 1 et au contre-batteur 4, qui en est

solidaire.

Pour effectuer le réglage du batteur 3, on voit

que l'on peut agir séparément et/ou simultanément de deux ma-

nières: d'une part, on peut déplacer les supports 28 en trans-

lation parallèlement à eux-mêmes sur une course déterminée par la longueur de la coulisse 29 et les positions des boulons 30 et 31, et d'autre part, on peut déplacer lesdits supports en rotation au moyen d'un pivotement des supports par rapport aux montants 32, ce qui est permis par un glissement du boulon 31

dans la coulisse 34. Ainsi, on peut régler à la fois en posi-

tion et en orientation le batteur 3 par rapport au contre-

batteur 4, et ainsi aligner l'axe 16 du batteur au niveau du

bord d'attaque 27 ou en retrait de ce dernier, sur une dis-

tance d'environ 5 à 6 cm, et régler l'ouverture entre le pour-

tour de déplacement des battes et le contre-batteur à une va-

leur comprise entre O et 20 mm. Sur des machines importantes de motoculture, on peut prévoir des réglages automatiques à l'aide par exemple de vérins à vis électriques ou hydrauliques,

non représentés sur la Figure.

Selon l'invention, la caisse 1 comporte en outre dans sa partie arrière un système 8 d'entraînement des grains, qui sont projetés par les battes sur la paroi arrière de la caisse, qui peut servir de trémie de stockage. De préférence le système 8 est formé par une vis d'Archimède transversale,

représentée également en vue en plan sur la Fig. 4 et entrai-

née par une courroie 35 à tendeur 36 à partir d'un moyeu monté sur l'axe 16 du batteur 3. Un couvercle étanche 37, formé d'une tôle métallique mince ou d'un capot en matière-plastique, empêche la projection des grains hors de la caisse et possède à l'avant un bord déflecteur évitant une projection des grains

vers l'avant. Latéralement sur le côté de la caisse 1 est ins-

tallé un dispositif 38, du type rotatif à pales 39, entraîné par une courroie 40 à partir de l'axe 16 du batteur et entraî- nant les grains amenés à cet endroit par la vis d'Archimède 8 en les propulsant dans un dispositif de guidage 9 en forme de goulotte jusqu'à une trémie de déchargement double 41 (voir Fig. 1) située au-dessus d'un conteneur 10. Dans ce système, on peut également prévoir un ventilateur destiné à éliminer

les menues pailles sèches, non représenté sur le dessin.

Ci-après, on va expliciter le fonctionnement de la

machine conforme à l'invention, en référence à la Fig. 5. Lors-

que la machine se présente devant les tiges 6 (phase 1), le bord d'attaque arrondi 27 rencontre les tiges 6 à environ 15

cm au-dessous des épis et les battes 19 tournant en sens in-

verse des aiguilles d'une montre (à une vitesse d'environ tr/mn) couchent les épis sur le contre-batteur 4. Lors de la phase suivante (phase II), le batteur 3 serre les tiges sur

le contre-batteur élastique 4 et les balais-brosses 19 "pei-

gnent" les épis en en séparant les grains et en les projetant vers l'arrière. Enfin, lors de -la dernière phase (III),les tiges nues 42 sont tirées vers l'avant hors de la caisse, sous

l'effet de l'avance de la machine. Les grains détachés et pro-

jetés dans la caisse sont ensuite entraînés comme indiqué pré-

cédemment. Conformément à l'invention on peut prévoir des types différents de batteurs en fonction de leur hauteur ou de leur résistance sur les tiges, comme illustré sur les

Fig. 6 et 7.

La Fig. 6 montre un batteur disposé au-dessus du

contre-batteur 4 et comportant deux tambours 43 autour des-

quels circule un tapis,ou des courroies 44 munis de battes 45,

suivant le sens de la flèche 46. Un tel dispositif est utili-

sé lorsqu'il faut aller chercher les tiges très en avant du bord d'attaque 27 ou lorsque la vitesse d'avance est très -9- importante. Dans ce dispositif, on peut prévoir également des

moyens non représentés de réglage du tambour avant, à la hau-

teur désirée.

La Fig. 7 montre un batteur à trois tambours 47, autour desquels circule un tapis 48 muni de battes 49 dans le sens de la flèche 50. Ce système convient pour des plantes de grande hauteur, qui nécessitent un rabattage efficace dans

l'entrée du contre-batteur.

Sur la Fig. 8,on a représenté la partie avant de la caisse 1 de la machine selon l'invention, sur le bord avant 27 de laquelle est monté un dispositif articulé 51 de relevage des

épis 6, lorsque ceux-ci sont versés. Ce dispositif est com-

mandé au moyen d'une tringlerie appropriée 52 raccordée, par

exemple, à un levier 53 fixé à la caisse 1.

La Fig. 9 montre une vue en plan du système 15 de

séparation ou d'écartement des épis dans le sens de l'avance-

ment (flèche 54), encore dénommé doigt diviseur évitant d'écra-

ser des épis avec la roue de la machine.

Ci-après on va décrire, en référence aux Fig. 10 à 14, différents modes de traction mécanique ou animale de la

machine selon l'invention et les divers systèmes d'entraîne-

ment du batteur qui y sont associés.

La Fig. 10 représente l'installation latérale de la machine selon l'invention dans le cas d'une traction animale par un ou deux chevaux. La caisse 1, montée sur des roues 55

est solidaire d'un châssis 56 mû par l'intermédiaire d'un sys-

tème d'attelage approprié 57, représenté schématiquement, à un cheval (non représenté) entre les deux brancards d'attelage 58, 59, ou à deux chevaux entre les brancards d'attelage 58, 59, 60. Le batteur 3 est entraîné par son axe 16 par une chaîne à rouleaux ou à maillons détachables 61 avec prise de force sur l'essieu tournant des roues 55. Sur la Figure, les traits mixtes concernent le cas d'une machine plus large, entraînée par deux chevaux. Au lieu d'une machine d'une largeur de 1,30m

dans le cas d'une traction à un cheval, on peut avoir une ma-

chine d'une largeur de 2,50 m tractée par deux chevaux.

- 10 -

La Fig. 11 illustre le cas de la machine selon l'in-

vention, tractée en rizière par deux boeufs, le système d'at-

telage comportant dans ce cas un joug 62, l'entraînement du

batteur étant le même que dans le cas de la Fig. 10. La ma-

chine est disposée latéralement et peut avoir, par exemple, une largeur frontale de 1,10 m. La machine entraînée par les boeufs peut être montée sur patins à la place des roues. Dans ce cas, afin de ne pas être tributaire de la vitesse d'avance

des animaux, on pourrait toutefois prévoir un moteur indépen-

dant monté sur la caisse 1 et dont l'arbre (Fig. 1 à 3) en-

traînerait l'axe 16 du batteur, non pas directement, mais par l'intermédiaire de la poulie 17 (Fig. 3) et d'une transmission

par chaîne ou courroie. On peut également réaliser l'entraîne-

ment par l'intermédiaire d'une transmission hydraulique avec

pompe (non représentées), permettant d'obtenir une gamme con-

tinue de vitesses de 50 à 700 tr/mn.

La Fig. 12 représente le cas d'une traction méca-

nique par un motoculteur 63, dont un châssis 64 porte à l'avant

la caisse 1 et le batteur 3, qui est entraîné par l'intermé-

daire d'une transmission par courroie 65 et circulant sur la poulie 17 de l'axe du batteur et sur une poulie 66 solidaire de la prise de force du motoculteur. Dans cette variante, la machine peut avoir une largeur de 70 à 80 cm. On peut prévoir

un tendeur de rattrapage de jeu de position du batteur.

Les Fig. 13 et 14 représentent respectivement le cas o la machine selon l'invention est montée sur un tracteur

agricôle68 en position frontale et en position latérale.

Dans le premier cas (Fig. 13) le batteur 3 est en-

traîné par prise de force en 69 sur le moteur du tracteur au

moyen de poulies 70, 71, d'une courroie 72 et d'une transmis-

sion comportant un arbre de transmission 73 et d'un cardan coulissant 74, représentés schématiquement. On peut également

prévoir un système d'entraînement hydraulique, non représenté.

On peut avoir dans cette réalisation une machine d'une largeur

de 1 à 3 mètres.

- il -

Dans le cas de la Fig. 14, le batteur 3 est en-

trainé à partir de la prise de force 69 par le même système 70,

71, 72 que dans le cas de la Fig. 13 avec des systèmes à cour-

roies et poulies supplémentaires (75, 76, 77), ou bien par un système d'arbres coulissants et de renvois d'angles 78, tout

comme pour l'entraînement de la vis d'Archimède 8.

Il est bien évident que la batteuse décrite ci-

dessus peut être accouplée et entraînée par un tracteur ou même encore être réalisée sous la forme d'un automoteur sans

rien changer à l'invention.

La Fig. 15 montre enfin une variante de réalisation du système de réglage élastique du contre-batteur 4 de la Fig. 2. Ici, on utilise un ressort de traction ou de compression accroché entre un point à la partie supérieure de la caisse 1

et l'extrémité arrière supérieure de la plaque 21 du contre-

batteur, et que l'on peut régler manuellement à l'aide d'une

vis 80.

Dans la machine selon l'invention, la plaque 21 du contre-batteur peut être, en outre, alvéolée ou rugueuse et d'une forme arrondie enveloppant mieux le batteur, dans le cas

de battages difficiles en vue d'augmenter le pouvoir de pei-

gnage et de retenue du contre-batteur.

Selon un dernier mode de réalisation tel que ré-

présenzé en Fig. 16, les deux montants latéraux fixes 32 asso-

ciés aux supports 28 du batteur 3 sont solidaires de la caisse 1 par la traverse 33, l'ensemble traverse 33, contre-batteur 4 et batteur 3, étant monté oscillant sur une articulation 81 afin que le batteur et le contrebatteur puissent être amenés conjointement à des niveaux différents par rapport au sol, par le déplacement angulaire de la traverse 33 autour de cette articulation 81. Le basculement ou relevage de cet ensemble batteur/contre-batteur permet ainsi de régler la position du bord d'attaque arrondi 27 afin de l'adapter à hauteur des

céréales et notamment des épis. Le déplacement et le verrouil-

lage de la traverse support 33, en toutes positions relatives, peuvent être assurés par tout organe connu du commerce, tel que levier 82, crémaillère, secteur denté, vis sans fin, vérin

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ou similaires. Aiînsi, l'opérateur bénéficie de deux réglages qui peuvent être combinés (mobilité angulaire de l'ensemble

batteur/contre-batteur par rapport à la caisse - et déplace-

ment du batteur 3 par rapport au contre-batteur 4, du fait des lumières 29 et 34. Ce double réglage permet ainsi de posi- tionner rigoureusement le bord d'attaque 27 par rapport à la

hauteur et à la nature des céréales.

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Claims (20)

REVENDICATIONS

10. Batteuse de céréales sur pied, notamment pour la récolte du riz, du type comportant une caisse (1) installée sur un véhicule sur roues et à l'avant de laquelle est situé

un dispositif frontal de battage à batteur (3) entraîné méca-

niquement et à contre-batteur (4), caractérisée en ce qu'il est prévu des moyens (29, 30, 31, 34) de réglage du batteur (3)

à la fois en position et en orientation par rapport au contre-

batteur (4).

20. Batteuse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'ensemble batteur (3) et contre-batteur (4) est monté oscillant par rapport à la caisse (1), cet ensemble étant

réglé et verrouillé dans la position angulaire choisie en fonc-

tion de la hauteur et de la nature des céréales, par des moyens

de commande connus en soi.

30. Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 et-2, caractérisée en ce que les deux réglages du bat-

teur, d'une part, du batteur et contre-batteur, d'autre part, sont combinés pour positionner le bord d'attaque (27) du

contre-batteur (4).

40. Batteuse selon la revendication 1, caractérisée.

en ce que les moyens de réglage du batteur sont du type à cou-

lisses (29, 34) et boulons (30, 31) associés de blocage per-

mettant deux types de réglages approximativement perpendicu-

laires l'un à l'autre dans un plan vertical.

50. Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 4, caractérisée en ce qu'il est prévu des coulisses rectilignes (29) ménagées dans des supports latéraux (28) du batteur (3) et des coulisses (34) cintrées en arc-de-cercle coupant approximativement à angle droit les précédentes et ménagées dans des montants latéraux (32) solidaires de la

caisse (1), de part et d'autre du contre-batteur (4), et dis-

posés extérieurement et à proximité immédiate des supports (28) du batteur, lesdits montants (32) et supports (28) étant reliés entre eux par les boulons de blocage (30, 31) s'engageant dans

les coulisses (29, 34).

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60. Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 5, caractérisée en ce que le contre-batteur (4) est constitué par une plaque (21) articulée au niveau de son bord avant sur la caisse (1) et comporte des moyens de réglage élastique (24, 29) l'amenant en permanence en position de tangence par rapport au contour extérieur (23) de déplacement

des battes (19) du batteur (3).

70. Batteuse selon la revendication 6, caractérisée

en ce que les moyens de réglage de la plaque (21) du contre-

batteur (4). sont constitués par un ressort de compression (24)

repoussant la plaque vers le batteur (3).

80. Batteuse selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens de réglage de la plaque du contre-batteur

sont constitués par un ressort de traction (79) ou de compres-

sion monté entre l'extrémité non articulée de la plaque <21) et la partie supérieure de la caisse (1) de manière à tirer la

plaque-vers le batteur (3) et comportant une vis (80) de ré-

glage de tension.

9 . Batteuse selon l'une des revendications 7 ou 8,

caractérisée en ce qu'il est prévu à l'extrémité arrière du contrebatteur (4) un soufflet (25) fermant vers l'arrière l'espace entre la plaque (21) du contre-batteur (4) et le

plancher de la caisse (1).

100. Batteuse selon la revendication 9, caractérisée

en ce que le soufflet (25) sert simultanément d'organe de limi-

tation de la course de déplacement de la plaque (21) du contre-

batteur.

110. Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 10, caractérisée en ce que le bord d'attaque (27) prévu à l'avant du contre-batteur (4) est arrondi et est formé d'une barre cylindrique sur laquelle sont couchés les épis (6)

lors de l'avance de la batteuse.

12 . Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 10, caractérisée en ce que les battes (19) sont

constituées par des balais-brosses ou peignes à fibres végé-

tales, en matière plastique ou en tout autre matériau.

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130. Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 11, caractérisée en ce que, dans le cas ota la bat-

teuse est montée sur un motoculteur (63), l'entraînement du batteur (3) est réalisé à partir d'une prise de force par une transmission à courroie (65) avec tendeur de rattrapage de

position du batteur.

14 . Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 12, caractérisée en ce que, dans le cas ot la bat-

teuse est montée sur l'avant d'un tracteur (68), l'entraîne-

ment du batteur (3) est réalisé, à partir d'une prise de force

(69), par-un arbre de transmission (73) et un système à car-

dans coulissants (74).

150. Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 12, caractérisée en ce que, dans le cas o la bat-

teuse est montée latéralement sur un tracteur (68), l'entraîne-

ment du batteur (3) est réalisé à partir d'une prise de force

(69) par des arbres coulissants et des renvois d'angle (78).

160. Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 12, caractérisée en ce que, dans le cas o la bat-

teuse est tractée par des animaux, l'entraînement du batteur (3) est réalisé par une chaîne à rouleaux ou à maillons (61) avec prise de force sur l'essieu tournant des roues (55) ou

par un moteur monté sur la caisse (1) et entraînant le bat-

teur par courroies.

170. Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 16, caractérisée en ce qu'elle est réalisée sous la

forme d'un véhicule automoteur.

180. Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 17, caractérisée en ce qu'elle comporte un disposi-

tif (51) de relevage des épis versés, articulé au niveau du

bord avant (27) du contre-batteur (4).

190. Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 18, caractérisée en ce que la caisse (1) possède un

dispositif (14) de sustentation et de réglage en hauteur rac-

cordé entre l'arrière de la caisse (1) et le véhicule sur

roues et formé par exemple par deux vérins à commande élec-

trique ou hydraulique (type trois points par exemple).

- 16 -

200. Batteuse selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 19, caractérisée en ce que la caisse (1) comporte, dans sa partie arrière, un système d'entraînement des grains, par exemple une vis d'Archimède (8), et un système élévateur rotatif à pales ou un système pneumatique (38, 39) entraînant

les grains, à partir de la vis d'Archimède (8), dans une gou-

lotte (9) en direction d'une trémie d'évacuation (41).