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FERME-PORTE HYDRAULIQUE.
La présente invention concerne un ferme-porte comportant une tige disposée horizontalement et dissimulée dans la porte , articulée sur le jambage de la porte extérieurement à l'axe de pivotement de celle-ci et reliée à un piston freineur présentant un orifice laissant passer librement un liquide de freinage lorsqu'on ouvre la porte , ainsi qu'une vanne à une seule voie qui ferme cet orifice lors de la fermeture de la porte, cette vanne étant soumise à la sollicitation d'un ressort logé dans l'espace contenant le liquide ,
L'invention a pour but de perfectionner un ferme-porte de ce type déjà connu de telle sorte que, bien qu'étant de construction très simple, il puisse résister à toute s le s fausses manoeuvre s incontrôlables auxquelles il est appelé à ètre soumis par la suite,
fermer doucement la porte sans provoquer l'ébranlement; notable et etre cependant de fonctionnement sur mème en cas de résistance élevée comme peuvent en produire par exemple les pènes de serrure, les courants d'air, etc.. Malgré sa position dissimulée, son montage doit rester simple.
On a déjà proposé (voir le brevet américain N 1.176.802 demandé le 7 février 1911 et délivré le 28 mars 1916) de relier la tige du ferme-porte au piston avec une certaine course à vide,de manière telle que lorsqu'on ferme la porte l'extrémité pointue de la tige ouvre la vanne à une seule voie et fasse ainsi cesser l'effet de freinage pour éviter une fa- tigue excessive de la tige. Or d'après les constations techniques sur lesquelles est fondée l'invention, ceci est une erreur et c'est d'ailleurs pourquoi cette proposition ne put trouver d'application pratique. En effet, il n'est pas be soin d'une grande force pour ouvrir la vanne à une seule. voie.
Si cette force s'exerce constamment sur tout le trajet de fermeture, comme cela peut très bien etre le cas du fait d'un courant d'air agissant sur toute la surface de la porte, celle-ci se ferme avec violence sans rencontrer
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la moindre résistance de freinage, de sorte qu'il en résulte inévitablement des dommages ou des détériorations.
Conformément à l'invention, le ferme-porte du type décrit ci-avant est construit de façon que la tige soit rendue solidaire du piston aussi bien dans le sens de la traction que dans le sens de la poussée, de telle sorte que la porte une fois ouverte oppose une résistance si elle est refermée par une force extérieure, l'équipage piston-tige comportant un guide en soi connu placé à son extrémité libre extérieure au réservoir de liquide de freinage et servant d'articulation à la biellette. On peut sans difficulté donner à la tige un diamètre tel qu'elle résiste aux charges élevées auxquelles elle peut être soumise, le guide-support servant à absorber lesmoments de flexion pouvant s' appliquer à 1-'articulation.
La ferme porte conforme à l'invention est donc soumis à des charges élevée s dans sa partie parcourue par le liquide de freinage si l'on claque la porte ou si elle est poussée avec violence et, contraire- ' ment à ce qui est le cas dans les appareils déjà existants, ces charges ne doivent pas être absorbées par des clapets de sûreté parce que leur fonction gène les autres fonctions du ferme porte comme indiqué précédemment. Par contre,ceci exige une exécution très soignée dans tous les détails de la partie dans laquelle se trouve le liquide de freinage. Par exemple , suivant l'invention, le presse-étoupe qui assure l'étanchéité de l'ensemble tige-piston vis-à-vis du réservoir à liquide est disposé dans le cylindre contenant le liquide de freinage et peut être serré de l'extérieur.
Contrairement au système connu déjà mentionné dans lequel ce presse-étoupe, placé à l'intérieur, est totalement inaccessible, cette disposition garantit une mise en place minutieuse du presse-étoupe, qui assure une étanchéité absolument parfaite, d'une part en évitant la pénétration de toute bulle d'air qui supprimerait l'effet de freinage et, d'autre part, avec une friction non excessive du presse-étoupe, ce qui generait l'ouverture de la porte. En même temps, grâce à la disposition du presse-étoupe dans le cylindre hydraulique même, toute la partie renfermant le liquide de freinage forme un ensemble fermé séparé du mécanisme articulé, ce qui est aussi rationnel pour le montage que pour la f abr ic at ion .
Suivant une autre particularité de l'invention, l' autre extrémité de cet ensemble est obturée par un bouchon fileté qui comporte un orifice avec organe d'étranglement réglable assurant le freinage et qui peut servir aussi bien comme organe de tension ou de réglage permettant de tendre le ressort de fermeture que pour refaire le plein de liquide de freinage sans qu'il se forme des bulles d'air.
Cet agencement permet d'obtenir toute une série d'avantages considérables : - L'orifice d'étranglement ne doit pas etre trop petit afin qu'il ne se manifesta pas dans le liquide de freinage de différencesde fonctionnement appréciables en cas d'écarts de température (par exemple entre l'été et l'hiver).
Alors que, dans l'appareil mentionné ci-avant, l'orifice est situé en dessous du cylindre de freinage, de sorte que la section du ferme-porte doit être considérablement plus grande que son diamètre, cet orifice est, suivant l'invention, situé dans le prolongement du cylindre, de sorte qu'il n'est aucunement nécessaire d'augmenter la section du ferme-porte. Cette solution offre l'avantage très appréciable de permettre l'utilisation de l'orifice du bouchon fileté pour faire le plein de liquide de freinage sans qu'il se forme des bulles d'air, opération qui, avec l'appareil précité est extrêmement compliquée, et de pouvoir utiliser de la fagon la plus simple le bouchon fileté lui pour mettre le ressort de fermeture sous tension.
Suivant l'invention, il n'est prévu qu'un seul ressort de compression pour provoquer la fermeture .
Conformément à l'invention, la tige e st articulée sur le piston et porte une cuvette servant d'organe d' appui au ressort de fermeture. le piston de freinage, dont le guidage parfait et l'étanchéité dans le cylindre de frein sont des conditions essentielles au bon fonctionnement
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du ferme-porte, ne peut ètre ainsi influence par des erreurs de montage éventuelles intéressant l'équipage tige-piston, et il est indépendant du second guidage dans le presse-étoupe. le piston de freinage ne peut pas davantage etre coincé angulairement par le ressort de fermeture puisqu'il subit désormais une attaque plus centrale. Il est également impossible que la face du piston soit déformée par suite de la pression constante du ressort sur cette face.
Du coté du presse-étoupe, le support du ressort de fermeture est formé par l'enveloppe conique d'un organe d' appui du presse-étoupe. Il en résulte un appui satisfaisant pour le ressort et, en mème temps, la for- mation d'une arete de raclage agissant sur le liquide de freinage le long de la tige de piston.
Suivant l'invention, l'organe réglant l'ouverture de l'orifi- ce d'étranglement s'étend dans le prolongement du ferme-porte dans l'aligne- ment de celui-ci, et il se prolonge jusqu'au bord du panneau de porte, ou un organe d'auto-verrouillage ou un dispositif analogue est prévu pour pou- voir condamner positivement l'orifice d'étranglement afin d'immobiliser la porte selon un angle d'ouverture désiré.
De cette fagon, tous les éléments constituant le ferme-porte sont situés dans le prolongement les uns des autres. Il s'en suit que, conformément à l'invention, le profil de la section du ferme-porte peut ètre délimité par un cercle à l'intérieur duquel un tube combiné avec l'enveloppe extérieure du cylindre de freinage délimite un canal de circulation pour l'huile de freinage. Pour monter un ferme-porte de ce type, il suffit de faire un trou dans la porte, ce qui peut (par exemple dans le cas d'une porte en bois) être effectué sans difficulté à mi-hauteur de cette porte.
Le tube servant de canal de circulation a alors judicieusement le meme diamètre extérieur qu'un manchon fileté reliant le cylindre de freinage à un tube de guidage, de sorte que le ferme-porte repose par deux points dans le trou de la porte et peut etre introduit facilement par le bord du panneau de la porte sans rencontrer une résistance par friction trop élevée.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, montre un mode de réalisation possible du ferme-porte, objet de l'invention.
La figure 1 est une vue en coupe en élévation de ce ferme-porte.
La figure 2 en est une vue en plan avec coupe partielle.
Lesfigures 3 et 4 sont des vues en coupe longitudinale et transversale dessinées à plus grande échelle.
La figure 5 est une vue de devant en regardant dans la direction de la flèche A.
Une chape 12 est fixée au moyen d'une plaque d'ancrage 1 au jambage de la porte portant l'axe de pivotement ou charnière 3. Sur l'axe 13 de cette chape est articulée une biellette 11 qui est également articulée sur un organe de support et de guidai 55 au moyen d'un axe 14. L'organe de support et de guidage 55 est mopté à l'extrémité libre de la tige 10 du piston, L'autre extrémité de la -tige 10 du piston est articulée sur le piston par l'intermédiaire d'un axe 70 et en est rendue solidaire aussi bien dans le sens de la traction que dans le sens de la poussée.
Un ressort de compression 15 sous tension préalable prend appui, d'une part, sur une cuvette spéciale 71 fixée à la tige 10 du piston et, d'autre part; sur l'enveloppe conique de l'organe d'appui 18 d'un presse-étoupe qui est vissé dans un filetage du cylindre 45. La garniture 12. est comprimée avec grande précaution par l'écrou extérieur 21 par l'intermédiaire d'une bague de poussée 20 c'est-à-dire de fagon à assurer l'étanchéité, mais sans qu'il en résulte une friction trop forte du presse-étoupe, de telle sorte qu'il ne puisse pas se produire de pertes du liquide de freinage contenu dans la chambre 16
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du cylindre.
L'autre extrémité du cylindre 45 est obturée avec interposi- tion d'un joint par un bouchon fileté 47 qui sert à tendre le ressort de fermeture 15. Pour plus de clarté, le piston 9. et le bouchon fileté 47 sont représentés écartés l'un de l' autre . Le piston 2 comporte un orifice , 30 établissant- la communication entre les deux faces du piston et par lequel le liquide de freinage s' écoule librement lorsqu'on ouvre la porte , ce qui déplace le piston vers la gauche.
Par contre, lorsque la porte se referme, ce qui se produit sous Inaction du ressort de compression 15 sous tension préalable, le clapet de retour à bille 32 condamne cette communica- tion, de sorte que le liquide refoulé à droite du piston peut, en étant freiné, passer vers la gauche du piston par l'orifice 25, l'orifice d'étranglement du clapet à bille 46 dont l'ouverture peut'être réglée au moyen de l'extrémité de la tige 49, le canal 24, le canal annulaire 23 et les alésages 34. La tige 49 peut être plus ou moins enfoncée par vissage grâce à la présence d'un filetage prévu dans un manchon 50 rendu étanche par un joint 51.
Pour la visser ou la dévisser, il est prévu un prolongement 74, fixé au moyen d'une goupille 73 et terminé sur le bord oppos4 du panneau de porte par un trois-pans permettant l'adaptation d'une clef (figures 2 et 5). Une tige 76 de limitation de course ou de pivotement peut être déplacée angulairement dans un évidement en forme de secteur prévu dans un manchon 77 ajusté dans une bague de guidage 79, de telle sorte que lorsqu'el- le est placée contre la butée de limitation de course 1 il soit possible de fermer complètement l'orifice d'étranglement et d'immobiliser ainsi la porte dans toute position angulaire désirée, tandis que lorsqu'elle est déplacée en direction de 0, il soit possible d'obtenir par réglage une ouverture plus ou moins grande de cet orifice d'étranglement.
Une baguette métallique 78 recouvre le bord du panneau de porte . '
Le canal annulaire 23 est obtenu par une réduction du diamètre extérieur de l'enveloppe du cylindre 5 et au moyen d'un fourreau cylindrique extérieur 48 dont le diamètre extérieur correspond à celui du manchon fileté 73' reliant le cylindre 45 au tube de guidage 28 de l'organe de supporte et de guidage 55m de façon que l'ensemble du ferme-porte puisse passer dans un alésage de diamètre uniforme.
Un contre--alésage 54 augmentant le diamètre intérieur du cylindre 5m combiné à un alésage transversal 74' prévu dans le piston 9, sert à cor-penser la pression à la fin du mouvement de fermeture, de sorte que toute la force du ressort de fermeture 15 peut etre utilisée pour assurer une fermeture parfaite mème à l'encontre d'une résistance produite par un pêne un peu dur, par un courant d'air, etc...
Les détails de construction peuvent etre modifiés, sans s'écarter de l'invention, dans le domaine des équivalences mécaniques.
REVENDICATIONS.
1 - Ferme-porte comportant une tige disposée horizontalement et dissimulée dans la porte, articulée sur le jambage de cette porte extérieurement à son axe de pivotement ou à sa charnière et reliée à un piston freineur comportant un orifice laissant passer librement un liquide de freinage pendant l'ouverture de la porte et une vanne à une seule voie condamnant cet orifice pendant la fermeture de la porte, qui se produit sous l'action d'un organe élastique logé dans l'espace contenant lé liquide, caractérisé en ce que la tige est rendue solidaire du piston aussi bien dans le sens de la traction que dans le sens de la poussée,de sorte que la porte, une fois ouverte, oppose une résistance aux forces extérieures qui auraient tendance à la fermer,
et en ce que l'équipage tige--piston porte à son extrémité libre située à l'extérieur de l'espace contenant le liquide de freinage et sur laquelle est articulée la biellette un guide de support en soi connu.
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