FR2760780A1 - Ferme-porte a amortissement hydraulique a blocage en position d'ouverture - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un ferme-porte à amortissement hydraulique, comprenant un boîtier (1) dans lequel coulisse un piston muni d'une jupe délimitant deux chambres avec les parois du boîtier, dont les mouvements sont solidaires de ceux du battant d'une porte. Un ressort en appui contre la jupe du piston la rappelle vers une position de fermeture de la porte. Trois conduits relient les deux chambres pour assurer un transfert de fluide entre elles. L'un est muni d'un clapet anti-retour s'ouvrant quand le piston se déplace vers une position d'ouverture de la porte ; un deuxième est muni d'un clapet à ressort taré ; le troisième comporte un étranglement réglable.Selon l'invention, des moyens (26, 27, 28) de blocage de la porte en position d'ouverture obturent et dégagent sur commande au moins l'un des conduits.

Description

La présente invention concerne les fermeporte à amortissement hydraulique, du type comprenant un boîtier contenant un fluide hydraulique et dans lequel est monté coulissant à joint étanche un piston muni d'une jupe délimitant de part et d'autre d'elle dans le boîtier deux chambres de volumes respectifs variables en sens inverses et dont les mouvements par rapport au boîtier sont solidaires de ceux d'un battant de porte, un ressort de rappel en appui contre la jupe du piston pour rappeler celui-ci vers une position de fermeture de la porte, et trois conduits reliant les deux chambres du boîtier séparées par la jupe du piston pour assurer le transfert du fluide entre les deux chambres, lesdits trois conduits comprenant un premier conduit muni d'un clapet antiretour s'ouvrant lorsque le piston se déplace vers une position d'ouverture de la porte, un deuxième conduit muni d'un clapet à ressort taré, et un troisième conduit muni d'un étranglement réglable.

Dans les ferme-porte de ce type, le clapet à ressort taré est destiné à supprimer l'effet d'amortissement, assuré normalement par l'étranglement réglable, lorsque le dispositif est soumis à une surcharge accidentelle ; une telle surcharge peut être provoquée, par exemple, par un utilisateur qui ferme volontairement la porte et lui impose alors un mouvement plus rapide que celui pour lequel le ferme-porte est réglé.

De plus, certains types de ferme-porte, particulièrement destinés au compartimentage de locaux en cas d'incendie, doivent normalement bloquer la porte en position ouverte et ne la fermer de façon automatique qu'en cas d'interruption de l'alimentation d'un circuit électrique.

On connaît en particulier des moyens pour bloquer une porte en position ouverte, notamment l'utili- sation d'un électro-aimant fixé sur le bâti de porte ou sur le mur portant le bâti et coopérant avec une partie ferromagnétique du battant de la porte.

I1 est également connu de bloquer des fermeporte à bras avec un moyen fusible verrouillant le bras extérieur. En cas d'incendie, le fusible fond et le ferme-porte entraîne le battant en position de fermeture.

Ces différents systèmes connus présentent l'inconvénient d'être apparents et, ainsi, sujets au vandalisme. De plus, ils ne permettent pas de choisir l'angle d'ouverture de la porte.

L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et de créer un ferme-porte qui assure le maintien d'une porte en position ouverte à un angle prédéterminé, par exemple compris entre 800 et 1800, et sa fermeture automatique dès que l'alimentation en courant électrique est interrompue, tout en étant inaccessible aux actes de vandalisme par suite de son intégration au sol ou au linteau de la porte, au moyen d'organe(s) de montage approprié(s).

A cet effet, l'invention concerne un fermeporte à amortissement hydraulique, du type comprenant un boîtier contenant un fluide hydraulique et dans lequel est monté coulissant à joint étanche un piston muni d'une jupe délimitant de part et d'autre d'elle dans le boîtier deux chambres de volumes respectifs variables en sens inverses et dont les mouvements par rapport au boîtier sont solidaires de ceux d'un battant de porte, un ressort de rappel en appui contre la jupe du piston pour rappeler celui-ci vers une position de fermeture de la porte, et trois conduits reliant les deux chambres du boîtier séparées par la jupe du piston pour assurer le transfert du fluide entre les deux chambres, lesdits trois conduits comprenant un premier conduit muni d'un clapet anti-re tour s'ouvrant lorsque le piston se déplace vers une position d'ouverture de la porte, un deuxième conduit muni d'un clapet à ressort taré, et un troisième conduit muni d'un étranglement réglable, ferme-porte caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de blocage de la porte en position d'ouverture pour obturer temporairement au moins l'un desdits trois conduits de transfert de fluide, et des moyens de commande en contact avec ces moyens de blocage pour les actionner.

Suivant des caractéristiques optionnelles correspondant à des formes de réalisation particulières
- les moyens de blocage comprennent, dans au moins l'un des trois conduits, un siège de clapet et un clapet mobile en translation en direction et en provenance du siège, ainsi qu'une tige reliée à ce clapet et logée au moins partiellement dans ce conduit, un moyen de rappel sollicite la tige dans une direction écartant le clapet du siège, et les moyens de commande sont en contact avec la tige pour la déplacer, afin d'obturer et dégager sélectivement ledit siège au moyen dudit clapet
- les moyens de commande peuvent alors comprendre un électro-aimant et un levier pivotant relié à cet électro-aimant et à la tige du clapet pour comprimer le moyen de rappel
- ou les moyens de blocage comprennent, dans au moins l'un des trois conduits, un obturateur rotatif, ainsi qu'une tige portant cet obturateur rotatif et logée au moins partiellement dans ce conduit, et les moyens de commande sont en contact avec la tige pour la déplacer afin d'obturer et dégager sélectivement le conduit au moyen de l'obturateur rotatif
- les moyens de commande peuvent alors comprendre un électro-aimant et au moins un pignon pour relier cet électro-aimant à ladite tige
- ou les moyens de commande peuvent alors comprendre un motoréducteur et un embrayage pour relier ce moto-réducteur à ladite tige, à laquelle est associé un interrupteur de fin de course
- les moyens de commande comprennent au moins un moyen à alimentation électrique coopérant avec au moins un ressort de rappel pour, en l'absence de courant électrique pour alimenter ledit moyen de commande à alimentation électrique, rappeler les moyens de blocage en position de dégagement de l'un desdits trois conduits pour assurer le transfert du fluide, afin de permettre un tel transfert de fluide entre les deux chambres et ainsi provoquer la fermeture de la porte
- le ferme-porte comporte un ou plusieurs organes de montage en pivot de sol ou en linteau.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre, de formes de réalisation données à titre d'exemples non limitatifs, et au regard des dessins annexés sur lesquels
- la figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'une partie d'un ferme-porte de type connu, dont l'invention est un perfectionnement
- la figure 2 est une vue extérieure schématique d'une partie d'un ferme-porte selon l'invention dans une première forme de réalisation, correspondant à la région de droite de la partie du ferme-porte connu de la figure 1 et au prolongement de cette région non représenté sur cette figure 1
- la figure 3 est une vue schématique en coupe transversale de la partie de ferme-porte de la figure 2, selon la ligne III-III de cette figure 2
- la figure 4 est une vue schématique de dessus partiellement coupée, de la partie de ferme-porte de la figure 2
- la figure 5 montre un détail très agrandi, en vue de dessus partiellement coupée, d'une deuxième forme de réalisation d'un ferme-porte selon l'invention
- la figure 6 est une vue schématique de dessus partiellement coupée d'une partie d'un ferme-porte selon l'invention dans sa deuxième forme de réalisation, correspondant à la région de droite de la partie du ferme-porte connu de la figure 1, et au prolongement de cette région non représenté sur cette figure 1
- la figure 7 est une vue schématique de dessus partiellement coupée d'une partie d'un ferme-porte selon l'invention dans une variante de sa deuxième forme de réalisation.

Le ferme-porte représenté sur la figure 1 comporte un boîtier 1 de forme allongée s'étendant le long et autour d'un axe central, dont une partie constitue un cylindre dans lequel est monté coulissant un piston 2, et où sont également logés un ressort de compression 3 de rappel et un dispositif 4 de sécurité et d'amortissement d'à-coups de fermeture. Le cylindre contient un fluide hydraulique d'amortissement tel qu'une huile. Le piston 2 est muni d'une tête 5 qui est solidarisée par une goupille transversale 6 à une jupe 7 qui l'entoure sur la plus grande partie de sa longueur et qui est en contact coulissant sur sa périphérie externe avec la paroi du cylindre du boîtier 1 ; un joint d'étanchéité 8 annulaire est logé dans une gorge creusée dans la périphérie externe de la jupe 7 du piston. La tige du piston 2 comporte, à son extrémité opposée à la jupe 7, un pied 9 percé transversalement à l'axe pour recevoir une vis 10 solidarisant au piston 2 une extrémité d'un chariot 11.

Par ailleurs, le boîtier 1 porte perpendicu lairement à son axe longitudinal, un arbre 12 qui fait saillie hors du boîtier 1 d'un côté de celui-ci, par une tête 12A solidarisée à la porte, par exemple au battant de celle-ci, afin que l'arbre 12 soit entraîné en rotation lors des mouvements de pivotement du battant.

Approximativement au milieu de la longueur de l'arbre 12, est fixée une came 13 de forme cardioïde en contact avec un galet 14 et un contre-galet 15 de came liés en translation au chariot 11 par deux axes respectifs 16 et 17 portés par le chariot, autour desquels ils peuvent tourillonner.

Le ressort 3, monté coaxialement autour de la tige du piston qui en assure le guidage, est légèrement comprimé entre la face interne de la jupe 7 et un épaulement 18 de la surface interne du cylindre formé par un rétrécissement de celui-ci dans sa région entourant le chariot 11. De cette façon, le ressort 3 assure l'appui du galet 14 sur la came 13 par l'intermédiaire du chariot 11, par suite de son appui sur la jupe 7.

On notera qu'avec une telle structure, la jupe 7 du piston divise le cylindre du boîtier en deux chambres 19, 20 dont le volume varie en sens opposés lorsque le piston se meut dans ce cylindre, la première chambre 19 s'étendant en direction de l'épaulement 18 vers la région entourant le chariot 11, et la seconde chambre 20 s'étendant du côté opposé de la jupe.

Le fond de la jupe 7 du piston est pourvu de deux conduits longitudinaux traversants 21, 22 présentant chacun, à l'opposé de la tête 5 du piston, une partie coaxiale de plus grand diamètre définissant une cavité débouchant dans la seconde chambre 20, dans laquelle est emprisonnée une bille 23a, 23b mobile entre la partie de petit diamètre et un siège présentant un ajutage central, fixé dans la partie de grand diamètre. Les conduits 21, 22 sont adaptés à assurer sélectivement la communication entre les chambres 19, 20 séparées axialement par la jupe 7 du piston, lesquelles sont emplies de fluide hydraulique. La bille 23a susceptible d'obturer le premier conduit 21 est appuyée contre son siège par un ressort taré 23c, de façon à constituer un clapet de sécurité, tandis que la bille 23b, libre axialement entre deux sièges dans le deuxième conduit 22, joue un rôle de clapet anti-retour.

Un troisième conduit (non visible sur la figure 1), dont la section est réglable par un moyen approprié, assure la communication entre les chambres 19 et 20 dans les deux sens.

Le fonctionnement de ce ferme-porte depuis la position "porte fermée" est le suivant
Initialement, la compression du ressort 3 dans sa chambre 19 qui présente alors son volume maximal, est minimale.

Lorsque l'on ouvre la porte, le mouvement du battant entraîne en rotation, par l'intermédiaire de la tête 12A de l'arbre 12, la came 13, qui déplace le galet 14 le plus éloigné de la jupe 7 en appui sur le chariot 11, le long de l'axe longitudinal du boîtier, en sens opposé à la jupe. Le chariot, relié à la tige du piston par la vis 10, entraîne celui-ci dans le même sens en comprimant le ressort 3 entre la jupe 7 et l'épaulement 18.

Au cours de ce mouvement, la bille 23a à ressort taré est sollicitée à la fermeture et reste sur son siège ; la bille 23b anti-retour se déplace axialement et dégage son conduit de communication entre la première chambre 19 qui diminue de volume et la seconde chambre 20 qui augmente de volume. Le troisième conduit (non représenté) assure aussi une faible partie du transfert.

Lorsque l'on relâche la porte, celle-ci est entraînée en pivotement en sens inverse, par la tête 12A de l'arbre 12 entraîné par la came 13 sur le pourtour de laquelle appuie le galet 14 solidaire du chariot 11 qui est tiré par la détente du ressort 3 qui repousse la jupe 7 du piston.

Au cours de ce mouvement, la bille 23a à ressort taré, sollicitée à la fermeture par ce ressort taré 23c, reste sur son siège, et le premier conduit est obturé ; la bille 23b anti-retour se déplace axialement vers une position d'obturation du deuxième conduit et empêche également la communication entre les deux chambres 19 et 20. En revanche, c'est le troisième conduit (non représenté) qui assure le transfert du fluide de la seconde chambre 20, qui diminue le volume, vers la première chambre 19, qui augmente de volume, avec un débit préalablement réglé assurant l'amortissement de la fermeture de la porte.

Si, au lieu de relâcher la porte, on la force manuellement à se refermer plus vite que ne le permet la section de passage du troisième conduit (non représenté), la pression du fluide devient telle, dans la seconde chambre 20, que la bille 23a à ressort, poussée par le fluide, vient comprimer son ressort et assure, par le premier conduit 21, la communication directe de la seconde chambre 20 vers la première chambre 19 du ressort de rappel 3, garantissant la sécurité du ferme-porte.

Dans le ferme-porte selon l'invention, un dispositif spécifique est destiné à assurer le dégagement et l'obturation du troisième conduit prévu pour le retour du fluide lors de la fermeture de la porte.

Sur les figures 2, 3 et 4, qui représentent une première forme de réalisation d'un ferme-porte selon l'invention, et sur lesquelles les mêmes organes que ceux du ferme-porte connu sont désignés par les mêmes repères numériques, on voit le troisième conduit 24 comportant un canal central 24a parallèle à l'axe longitudinal du boîtier ; du côté de la première chambre 19 pour le ressort de rappel 3, le canal central 24a se prolonge perpendiculairement par un puits 24b débouchant à l'extérieur du boîtier, et le troisième conduit 24 débouche dans la chambre par un canal 24c s'étendant latéralement depuis le puits 24b ; le puits 24b comporte un taraudage et est équipé d'une vis 25 de réglage du débit accessible de l'extérieur du boîtier ; de l'autre côté, de plus grand diamètre, du canal central 24a, le conduit 24 débouche par un canal latéral 24d orthogonal à l'axe longitudinal du boîtier, dans la seconde chambre 20.

De plus, selon l'invention, la partie de plus grand diamètre du canal central 24a se prolonge rectilignement au-delà du canal latéral 24d jusqu'à déboucher à l'extérieur du boîtier. A l'intérieur de cette partie de plus grand diamètre du troisième conduit 24, est monté un clapet 26 de blocage coopérant avec un siège 27 de blocage en appui sur l'épaulement constitué par l'élargissement du canal central 24a ; le clapet 26 est porté par une tige 28 s'étendant en saillie à l'extérieur du boîtier 1 parallèlement à l'axe longitudinal de celuici ; la tige 28 comporte, à son extrémité libre, une tête de plus grand diamètre, contre laquelle est en appui un ressort 29 de rappel l'entourant coaxialement et également en appui, à son extrémité opposée, contre le boîtier, ou un fourreau intermédiaire entourant la tige 28, afin de rappeler le clapet 26 à distance de son siège. Au moins un joint torique 30 assure l'étanchéité entre la tige 28 et son logement dans le boîtier ou dans le fourreau par l'intermédiaire duquel la tige est logée dans le boîtier.

L'actionnement des moyens de blocage décrits plus haut est assuré par suite de leur solidarisation à des moyens de commande appropriés qui sont décrits dans la suite.

Fixé au boîtier 1 de manière à le prolonger longitudinalement du côté où la tige 28 est en saillie, un châssis 31 (visible sur la figure 2 mais représenté seulement partiellement sur la figure 4) supporte un pivot 32 d'axe orthogonal à celui du boîtier, autour duquel est monté pivotant un levier 33 comportant deux branches 34, 35 s'étendant de part et d'autre du pivot dont l'une est en appui par l'intermédiaire d'un doigt 36 vissant, sur la tête de la tige 28, et dont l'autre porte un plot ferromagnétique 37 sur sa face opposée à la tête de la tige 28 ; en regard du plot 37 est disposé un électro-aimant 38 porté par le châssis 31. Le châssis 31 porte également un doigt vissant 39 contribuant, avec le doigt vissant 36 du levier, au réglage du débattement du ressort 29 et, par conséquent, de l'ouverture du clapet 26 sur son siège 27.

Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant
La porte, étant ouverte à un angle quelconque, peut être bloquée dans cette position par la mise sous tension électrique de l'électro-aimant 38 qui attire, par le plot 37, la branche 35 en regard, du levier 33 articulé autour du pivot 32. La branche 34 opposée repousse, par l'intermédiaire du doigt 36, la tige 28, en comprimant le ressort de rappel 29, ce qui pousse le clapet 26 contre son siège 27. Le fluide ne circule plus dans le troisième conduit, et le piston 2 est alors bloqué en position ainsi que le battant de la porte.

La mise hors tension de l'électro-aimant 38 libère la branche 35 correspondante du levier 33 qui peut alors tourner sur le pivot 32 sous l'action du ressort 29 de rappel de la tige 28 ; la tête de la tige 28 repousse donc la branche 34 correspondante du levier, et le clapet 26 porté par la tige 28 quitte son siège 27.

Dès cet instant, le ferme-porte assure normalement la fermeture de la porte.

Dans une autre forme de réalisation du dispositif destinée toujours au même type de ferme-porte, dont les organes correspondants seront désignés par les mêmes repères numériques, le dégagement et l'obturation du troisième conduit 24 de communication, plus particulièrement dans le canal central 24a de celui-ci sont réalisés par un obturateur rotatif installé dans la partie de plus grand diamètre de ce canal central 24a.

La figure 5 montre schématiquement un détail de ce dispositif comportant un fourreau intermédiaire 40 ajusté à l'intérieur de la partie la plus large du canal central 24a du troisième conduit 24 et de longueur telle qu'il fasse saillie à l'extérieur du boîtier 1. L'étanchéité entre le fourreau 40 et le boîtier 1 est assurée par un moyen approprié 41 les solidarisant entre eux. Ce fourreau 40 comporte exactement en regard de l'orifice du canal latéral 24d débouchant dans la chambre 20 démunie de ressort, une gorge circonférentielle 42 d'où part un canal 43 parallèle à l'axe longitudinal du boîtier, débouchant à l'extrémité du fourreau 40 tournée vers l'intérieur du boîtier. En appui sur cette extrémité, est monté un obturateur 44 également cylindrique dans la surface latérale duquel est creusé un canal longitudinal 45 positionné pour s'aligner avec le canal 43 du fourreau, par rotation de l'obturateur ; l'extrémité du canal longitudinal 43 comporte un joint d'étanchéité 46 ; l'obturateur 44 est porté par une tige 47 ajustée à l'intérieur de l'alésage central longitudinal du fourreau, et dont l'extrémité libre, dépassant hors de celui-ci, porte un organe de mise en rotation ; une gorge circonférentielle creusée ici dans l'alésage du fourreau 40 est munie d'un joint torique 48 assurant l'étanchéité entre le fourreau et la tige portant l'obturateur 44.

La figure 6 montre des moyens de commande de l'obturateur rotatif, installés dans l'axe du ferme-porte et comportant, dans un coffret 49 servant de support et fixé au boîtier 1, un électro-aimant 50, muni d'un ressort de rappel (non représenté) adapté pour imprimer un angle de rotation à un premier pignon denté 51 engrenant un deuxième pignon denté 52 fixé autour de la tige 47 portant l'obturateur et constituant l'organe de mise en rotation de la tige mentionné plus haut.

Le fonctionnement du dispositif est alors le suivant
Initialement, les canaux 43, 45 respectivement du fourreau 40 et de l'obturateur 44 sont en regard.

Lors de la mise sous tension de l'électroaimant 50, le premier pignon denté 51 tourne d'une faible fraction de tour, entraînant le deuxième pignon 52 fixé sur la tige 47 qui amène l'obturateur 44 dans une position telle que son canal 45 est complètement décalé par rapport au canal 43. Ce faisant, l'écoulement du fluide est interrompu entre le canal latéral 24d et le canal central 24a du troisième conduit 24, ce qui entraîne le blocage du piston 2 en position, et celui du battant de la porte qui lui est associée.

A la coupure du courant électrique alimentant l'électro-aimant 50, le premier pignon 51 revient à sa position initiale sous l'action du ressort de rappel tout en faisant tourner en sens contraire le deuxième pignon 52 fixé sur la tige 47. L'obturateur 44 revient à sa position initiale. Les canaux 45, 43 sont à nouveau en communication. Le fluide circule, le piston est débloqué.

La fermeture de la porte est alors normalement assurée.

La figure 7 montre d'autres moyens de commande de l'obturateur rotatif, installés dans l'axe du ferme-porte et comportant notamment, dans un coffret 53 servant de support et fixé au boîtier 1, un motoréducteur 54, un accouplement débrayable 55 pour accoupler sélectivement le moto-réducteur 54 et la tige 47, et un électro-aimant 56 pour activer l'accouplement.

L'arbre de sortie du moto-réducteur 54 est pourvu d'un premier pignon denté 57 engrenant un deuxième pignon denté 58 fixé sur un arbre primaire 59 de l'accouplement, que l'électro-aimant 56 et un ressort de rappel 60 sont destinés à actionner axialement pour l'éloigner ou le rapprocher d'un arbre secondaire 61 de cet accouplement, ces arbres 59, 61 étant striés en bout de telle sorte que l'engrènement des stries solidarise les deux arbres.

L'arbre secondaire 61 de l'accouplement porte un troisième pignon denté 62 qui engrène un quatrième pignon denté 63 fixé autour de la tige 47 de l'obturateur 44.

La tige 47 est équipée d'un ressort de torsion 64 de rappel en rotation ; elle coopère avec un interrupteur de fin de course 65 disposé en un emplacement qui est fonction de l'angle de rotation désiré.

Le fonctionnement est le suivant
Lors de la mise sous tension simultanée du motoréducteur 54 et de l'électro-aimant 56, ce dernier, agissant axialement, met en contact les arbres 59 et 61 de l'accouplement à stries 55 ce qui comprime son ressort 60 ; en même temps, le motoréducteur 54 entraîne en rotation, par son premier pignon denté 57, le deuxième pignon denté 58 de l'arbre primaire 59 de l'accouplement, ce qui entraîne le troisième pignon denté 62 de l'arbre secondaire 61 de l'accouplement. Ce pignon 62 entraîne à son tour le quatrième pignon 63 fixé sur la tige 47 de l'obturateur 44 jusqu'à ce que soit atteint un angle de rotation suffisant pour déclencher l'interrupteur de fin de course 65 qui coupe alors l'alimentation électrique du motoréducteur 54. Dans cette position, les canaux 45 et 43 sont décalés et la communication entre le canal latéral 24d et le canal central 24a du troisième conduit 24 est interrompue. Le piston est alors bloqué en position, ainsi que la porte.

A la coupure du courant électrique alimentant encore l'électro-aimant 56, son ressort de rappel 60 se détend et sépare les deux arbres 59 et 61 de l'accouplement à stries. La tige 47 de l'obturateur 44 est ainsi libérée en rotation et revient à sa position initiale d'ouverture du circuit (mise en communication des canaux 45 et 43) sous l'action du ressort de rappel 64 de la tige 47, tout en réactivant l'interrupteur de fin de course 65. La communication entre les canaux 24d et 24a du troisième conduit 24 est alors rétablie, le piston est débloqué et la porte se ferme normalement.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Ferme-porte à amortissement hydraulique, du type comprenant un boîtier (1) contenant un fluide hydraulique et dans lequel est monté coulissant à joint étanche un piston (2) muni d'une jupe (7) délimitant de part et d'autre d'elle dans le boîtier deux chambres (19, 20) de volumes respectifs variables en sens inverses et dont les mouvements par rapport au boîtier sont solidaires de ceux d'un battant de porte, un ressort (3) de rappel en appui contre la jupe du piston pour rappeler celui-ci vers une position de fermeture de la porte, et trois conduits (21, 22, 24) reliant les deux chambres du boîtier séparées par la jupe du piston pour assurer le transfert du fluide entre les deux chambres, lesdits trois conduits comprenant un premier conduit (22) muni d'un clapet anti-retour (23b) s'ouvrant lorsque le piston se déplace vers une position d'ouverture de la porte, un deuxième conduit (21) muni d'un clapet (23a) à ressort (23c) taré, et un troisième conduit (24) muni d'un étranglement réglable, ferme-porte caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (26, 27, 28 ; 44, 47) de blocage de la porte en position d'ouverture pour obturer temporairement au moins l'un desdits trois conduits de transfert de fluide, et des moyens (31-39 ; 49-52 ; 5363) de commande en contact avec ces moyens de blocage pour les actionner.

2. Ferme-porte suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de blocage comprennent, dans au moins l'un (24) des trois conduits, un siège (27) de clapet et un clapet (26) mobile en translation en direction et en provenance du siège (27), ainsi qu'une tige (28) reliée à ce clapet et logée au moins partiellement dans ce conduit, et en ce qu'un moyen de rappel (29) sollicite la tige dans une direction écartant le clapet du siège, et les moyens de commande (31-39) sont en contact avec ladite tige (28) pour la déplacer, afin d'obturer et dégager sélectivement ledit siège au moyen dudit clapet.

3. Ferme-porte suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent un électro-aimant (38) et un levier (33) pivotant relié à cet électro-aimant et à la tige (28) du clapet pour comprimer le moyen de rappel (29).

4. Ferme-porte suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de blocage comprennent, dans au moins l'un (24) des trois conduits, un obturateur rotatif (44), ainsi qu'une tige (47) portant cet obturateur rotatif et logée au moins partiellement dans ce conduit, et en ce que les moyens de commande (49-52 ; 5363) sont en contact avec ladite tige pour la déplacer afin d'obturer et dégager sélectivement le conduit (24) au moyen de l'obturateur rotatif.

5. Ferme-porte suivant la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent un électro-aimant (50) et au moins un pignon (51, 52) pour relier cet électro-aimant à ladite tige (47).

6. Ferme-porte suivant la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent un motoréducteur (54) et un embrayage (55) pour relier ce moto-réducteur à ladite tige (47), à laquelle est associé un interrupteur (65) de fin de course.

7. Ferme-porte suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent au moins un moyen à alimentation électrique (38 ; 50 ; 56) coopérant avec au moins un ressort de rappel (29 ; 60, 64) pour, en l'absence de courant électrique pour alimenter ledit moyen de commande à alimentation électrique, rappeler les moyens de blocage en position de dégagement de l'un (24) desdits trois conduits pour assurer le transfert du fluide, afin de permettre un tel transfert de fluide entre les deux chambres (19, 20) et ainsi provoquer la fermeture de la porte.

8. Ferme-porte suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un organe de montage en pivot de sol.

9. Ferme-porte suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un organe de montage en linteau.