OA18125A - Dispositif servant à réaliser des mortaises sans montage d'usinage. - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un dispositif nouveau qui grâce à son quatrième degré de liberté en verticale, permet en éliminant les montages d'usinage, de réaliser sans complication des mortaises. Il s'agit d'un modèle de mortaiseuse pouvant être réalisé en bois et comprenant une caisse à outils pour conserver le matériel d'usinage.

Description

DESCRIPTION DE L’INVENTION

La présente invention concerne une mortaiseuse ayant la capacité de réaliser sans montage d’usinage des trous sur les pièces en bois.

De nos jours, il existe une grande diversité de modèles de mortaiseuses à ossature métallique, 5 l’ossature sous-entend ici l’ensemble composé du châssis et du carter ; ces modèles se classent en deux catégories liées définies par leurs modes opératoires, à savoir :

La mortaiseuse à mandrin mobile en rotation;

la mortaiseuse à mandrin mobile en rotation et en translation.

La première catégorie, la mortaiseuse à ossature métallique équipée de deux bras mobiles, rtO qui facilitent la manipulation de la pièce à fabriquer : l’un des bras assure le déplacement longitudinal de la pièce pendant la phase de perçage, tandis que l’autre bras assure le déplacement latéral de la pièce pendant l’usinage de la largeur de la mortaise ; le mandrin porte outil effectue uniquement un mouvement de rotation qui est un mouvement de coupe. C’est une mortaiseuse à trois degrés de liberté.

-=-1^ La seconde, la mortaiseuse à ossature métallique dont la pièce à mortaiser est bridée sur une table prévue à cet effet sur la mortaiseuse, les mouvements nécessaires à la réalisation d’une mortaise sont assurés par le mandrin, à savoir : une mouvement de rotation du mandrin, pour assure la coupe ; un mouvement de translation axiale du mandrin pour percer le trou dans le bois ; et un mouvement de translation radiale, pour élargir la mortaise.C’est aussi une mortaiseuse à trois degrés de liberté.

Pour toutes ces catégories, les deux axes de la mortaise à savoir, l’axe de perçage et l’axe d’élargissement de la mortaise se situent à certaines cotes des flancs de la pièce à usiner ; ces cotes variant d’une pièce à l’autre ; il est alors souvent nécessaire de faire des montages d’usinage pour assurer un bon positionnement de la mortaise à usiner sur la pièce, ce qui peut 2Â représenter une charge fastidieuse de travail.

C’est pour palier à ces montages d’usinage que la présente invention a été conçue.

La mortaiseuse objet de la présente invention est caractérisée par son ossature en bois qui la rend accessible à un coût relativement faible, et son quatrième degré de liberté qui lui permet de réaliser sans difficulté des mortaises.

-io Ses quatre degrés de liberté sont les suivants :

1. la rotation du mandrin, pour le mouvement de coupe,

2. la translation longitudinale de la pièce bridée en vue du perçage,

3. la translation latérale de la pièce en vue de l’élargissement de la mortaise,

4. la translation verticale de la pièce perpendiculairement aux deux translations cidessus, pour éliminer les montages d’usinages, et placer la mortaise à la cote voulue par rapport au grand flanc de la pièce usinée.

Par ailleurs, la mortaiseuse mise au point dispose d’un tiroir formant la caisse à outil pour le rangement des outils de coupe utilisés.

Dans le cadre de cette invention, la pièce de bois préalablement tronçonnée et rabotée, est ensuite tracée au crayon et à l’équerre pour délimiter la largeur et l’épaisseur de la mortaise ou du tenon. Elle est enfin bridée sur la table, pour recevoir les opérations préliminaires du

X mortaisage en l’occurrence : le perçage des abouts, le perçage des trous sécants et le chariotage.

Le prototype de mortaiseuse à ossature bois, objet de la présente invention, est composé de deux parties principales, à savoir :

• un étage, partie supérieure, équipé d’un moteur électrique triphasé dont l’arbre de sortie est équipé d’une broche permettant de brider les outils de coupe nécessaires à l’usinage des mortaises ou des tenons et comprenant un bras de manœuvre qui assure simultanément les translations axiale et latérale du moteur et son socle ;

• une partie inférieure formant bâti, munie de deux tiroirs servant de caisses à outils.

La partie supérieure comprend :

ΊΟ

Α.0 un socle (figure 1) : constitué de deux (02) plateaux et d’un chariot intermédiaire de 30mm d’épaisseur, qui permet le déplacement en translations rectilignes frontalement et latéralement entre les deux plateaux au moyen de deux paires de glissières à billes fixées sur ces derniers par des boulons ;

un bloc porte-moteur (figure 2) : c'est un châssis de 50mm d’épaisseur, assemblé à sa base par tenons et mortaises doubles, à sa partie supérieure par des queues droites et boulonné sur le deuxième plateau du socle. Il est équipé d’un moteur triphasé d’environ 380 volts équipé d’un mandrin, boulonné sur une bride verticale en bois massif et, l’ensemble peut se déplacer verticalement au moyen d’un système vis-écrou formé de deux tiges métalliques, l’une lisse et l’autre filetée. Un contacteur fixé sur le montant droit assure la mise en marche et l’arrêt du moteur. Le bloc moteur se déplace frontalement et latéralement avec les socles pour effectuer le mortaisage ;

une table (figure 3) :pouvant être construite en contreplaqué de 30mm, elle est fixée sur le premier plateau du socle ; elle supporte et maintien en position la pièce à usiner pendant le mortaisage au moyen d’un col-de-cygne ;

un bloc de manœuvrage (figure 4) : c’est un ensemble composé de traverses, d’entretoises et d’un levier assemblés à tenon et mortaise, solidaire du socle et du bloc porte-moteur et assurant la translation latérale et la translation frontale du bloc portemoteur par action manuelle de l’opérateur.

La partie inferieure est cumulativement une caisse et un support permettant mettre à niveau la hauteur de travail sur la machine. Cette caisse sert au rangement et à la sécurisation des accessoires de la machine et du petit outillage (mèches, clé mandrin, huile, etc. ...) au moyen de deux tiroirs qui y sont incorporés. Cette partie comprend : le plateau, l’ossature et deux tiroirs.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   1- La présente invention se rapporte à procédé de mortaisage accompagné d’un dispositif appelé mortaiseuse ayant la capacité de réaliser sans montage d’usinage des trous, désignés mortaises sur les pièces en bois ;
2. 2- Dispositif selon la revendication 1 caractérisée en ce qu’il peut être fabriqué en bois ;
3. 3- Dispositif selon les revendications 1 et 2 caractérisé en ce qu’il comprend deux parties principales, à savoir : une partie supérieure équipé d’un moteur électrique triphasé dont l’arbre de sortie est équipé d'une broche permettant de brider les outils de coupe nécessaires à l’usinage des mortaises ou des tenons et comprenant un bras de manœuvre qui assure simultanément les translations axiale et latérale du moteur et son socle et une partie inférieure formant un bâti est munie de deux tiroirs servant de caisses à outils ;
4. 4- Dispositif selon les revendications 1, 2 et 3 caractérisé en ce que le bloc moteur comprenant le moteur, le mandrin et une bride verticale se déplace frontalement et latéralement avec les socles pour effectuer le mortaisage grâce à un ensemble composé de traverses, d’entretoises et d’un levier assemblés à tenon et mortaise, solidaire du socle et du bloc porte-moteur;
5. 5- Dispositif selon les revendications 1, 2, 3 et 4 caractérisé en ce qu’il permet au bloc moteur tout entier de se déplacer verticalement au moyen d’un système visécrou formé de deux tiges métalliques, l’une lisse et l’autre filetée.
6. 6- Dispositif selon la revendication 3 caractérisé en ce que la partie inférieure permet de ranger et de sécuriser les accessoires de la machine et le petit outillage afin d’éviter les pertes récurrentes de ces accessoires ;
7. 7- Dispositif selon les revendications 1, 2 et 3 caractérisé en ce que son bras de manœuvre dispose d’un quatrième degré de liberté ;
8. 8- Dispositif selon les revendications 1, 5 et 7 caractérisé que son quatrième degré de liberté permet la translation verticale de la pièce à usiner, perpendiculairement à la translation latérale et à celle longitudinale, afin d’éliminer les montages d’usinages et placer la mortaise à la cote voulue par rapport au grand flanc de la pièce usinée.
9. 9Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce que pour réaliser l’opération de mortaisage, la pièce de bois préalablement tronçonnée et rabotée, est ensuite tracée au crayon et à l’équerre pour délimiter la largeur et l’épaisseur de la mortaise ou du tenon, puis est bridée sur la table, pour recevoir les opérations préliminaires du mortaisage en l’occurrence le perçage des abouts, le perçage des trous sécants et le chariotage.