LU81940A1 - Dispositif de controle de la vitesse d'appel d'un bobinoir - Google Patents

Description

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-8 1“9 4 φ AND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG

Brevet N°....................................................

du .....Ρ..9..Υ..®.!ΐΦ..Γ..®......î,?..7 ^ Monsieur le Ministre _ öSra de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes

Titre délivré : ........................................ -iss Von jSuJgftj Service de la Propriété Industrielle

fi 7 LUXEMBOURG

m bux ' > ii? Demande de Brevet d’invention

1flj.r.iO

I. Requête

La société dite; RHONE-POULENC-TEXTILE » 22,Avenue lion ta igné, (1) 7 5008 Paris, France, représentée ..par Monsieur cjï a ries Π unchsn, .conseil......en.....brevets S.....Luxembourg,.....agissant en ,g.u,alitéde (2) mandataire.................................................................................................................................................................................

dépose ce yjngt-neuf novembre jjjöö soixante-dix-neuf (3) à .....l.*L*..Qi?......heures, au Ministère de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes, à Luxembourg : 1. la présente requête jpour l’obtention d’un brevet d’invention concernant : * ..'’pispos.itif.....de.....contrôle.....de.....la yj.tes.se d'appel d'un (4) bobinoir", déclare, en assumant la responsabilité de cette déclaration, que l’(es) inventeur(s) est (sont) : ion sieur.... André.....MPJJJdlEAL.....31.,......tome......Eerthelot,....................................................................(3) 69007 Lyon, France.........................................................................................................................................................................................................

2. la délégation de pouvoir, datée de ....LY.P..0_________________________________________________ le ................1979 ' 3. la description en langue...................-------------------------- de l’invention en deux exemplaires ; fviA ί g 4................................. planches de dessin, en deux exemplaires ; 5. la quittance des taxes versées au Bureau de l’Enregistrement à Luxembourg, le......2,9.....novembre.....197.9..................................................................................................................................................

revendique pour la susdite demande de brevet la priorité d’une (des) demande(s) de (6) ....brevet.....d ^nventipn..........déposée(s) en (7)....................France.....................................................................................

le......3.0.....novembre 1978 sous......le.....PV.....No.......78/34300....................................................................................(8) k au nom de .1„8__.d.êg.0 Sa Π t.e...................................................................................................................................................................................(9) élit domicile pour lui (elle) et, si désigné, pour son mandataire, à Luxembourg ........................................

lia, boulevard· Prince-Henri.................................................................................................................................................. (10) sollicite la délivrance d’un brevet d’invention pour l’objet décrit et représenté dans les annexes susmentionpées. — avec ajournement de cette délivrance à ................................... mois.

injndataire /y II. Procès-verbal de Dépôt

La susdite demande de brevet d’invention a été déposée au Ministère de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes, Service de la Propriété Industrielle à Luxembourg, en date du : 29 novembre 1929

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J k. AJ J ' ·". . >. - Pr. le Ministre ^ à......1.5.,..0.0..... heures '\ de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes, Q05J) .............................. / i- î 1\\ M -.Λ U·'.·:?/Il y -, * * ' -K ' % ; ; / A 68007 ï* / I * I · I DT 4011 • λ. . -

Revendication es ia priorité de(a) la do:.a, ‘ 'cac.ntci's) dépCSéc(L-) c·: --kvo/tvu______

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BREVET D *INVENTION

t DISPOSITIF DE CUKTROLE PE IA VITESSE D'APPEL D’UK BOBXKOIR RHOλ E -POU LE& C -TEXT I Ut ' r fl

J Inventeur : Monsieur André BARATKIEU

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La présente invention concerne un dispositif de contrôle de le vitesse d'appel d'eu «oins un bobinoir de fils textiles.

On utilise couramment dans l'industrie des fibres chimiques, un type de bobinoir dit "à double entraînement", qui comprend : 5 - une broche de préhension d'un ou plusieurs supports d'enroulements, - un dispositif de distribution en va-et-vient des fils le long de la broche, muni d'au moins autant de guides de va-et-vient que d'enroulements à réaliser, - des guides de triangulation correspondant aux guides de va-et-10 vient, disposés en amont de ces derniers dans le plan médian à la course de chaque guide de va-et-vient, - un cylindre-pilote en contact périphérique avec les enroulements, dont le rôle est de fixer la vitesse périphérique desdits enroulements tout en fournissant éventuellement une partie du couple nécessaire à leur entraî- 15 nement, - des moyens d'entraînement axial de la broche, constitués par un moteur à glissement tel qu'une turbine λ fluide gazeux fournissant tout ou partie du couple nécessaire à l'entraînement.

Sur ce type de bobinoir, lorsque le support d'enroulement (tube) ou 20 l'enroulement sont en contact avec le cylindre-pilote, la vitesse de rotation de la broche, et par suiteCla turbine, est déterminée par celle du eylindre--pilote.

Cependant, dans la phase de démarrage par exemple, lorsque le tube n'est pas encore en contact avec le cylindre-pilote, la turbine seule entraî-25 ne la broche. La turbine peut être utilisée, afin de donner à la broche une vitesse déterminée, par exemple une survitesse favorisant l'accrochage du ou • des fils. 11 est alors nécessaire de contrôler la vitesse de la turbine.

On sait contrôler la vitesse d'une turbine par variation du débit du fluide d'alimentation, k l'aide d'un réducteur de débit. Ce dernier peut 30 être conmsndé, par exemple, soit mécaniquement par un système sensible au grossissement de l'enroulement (brevet français 1 238 700), soit pneumatiquement à partir d'un ttteur de tension du fil (brevet russe 303 791).

Cependant, les dispositifs ci-dessus concernent le contrôle de la vitesse d'un seul bobinoir. Pour un groupe de bobinoirs, il faut autant de 35 dispositifs de contrôle que de bobinoirs et il n'est pas possible, de ce fait, d'avoir des conditions de marche absolument identiques sur tous les bobinoirs du groupe. En outre, la précision du contrôle, en particulier dans le eas du dispositif mécanique, ne peut être très grande.

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La présente invention propos* un nouveau dispositif de contrôle de ! 1* vitesse de la turbine d'au soins un bobimoir et avantageusement de plusieurs bobinoirs simultanément.

Elle concerne un dispositif de contrôle de la vitesse d'appel d'au 5 soins un bobinoir à double-entraînement pour le renvidage de fils textiles, ledit bobinoir comprenant au «oins une broche de préhension d'au «oins un Î support d'enroulement, un cylindre-pilote pour 1'entrainement périphérique de l'enroule«ent et une turbine à fluide gâteux solidaire de la broche pour 1'entrainement axial, ledit dispositif de contrôle opérant anr la turbine, à par-

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10 tir de la vltasse du cylindre-pilote prise comme référence et commandant une variation de débit dans le circuit d'alimentation de la turbine, lorsque la ' tube d'enroulement ou l'enroulement sont hors de contact du cyliudre-pilote, t caractérisé par le fait qu'il comporte en combinaison : - un émetteur d'impulsions à une fréquence correspondant à la vites-15 sa angulaire du eyliadre-pllote, - un ensemble de calcul recevant las impulsions de l'émetteur et émettant lui même des impulsions λ une fréquence de consigne pour le broche | correspondant à la vitesse d'appel désirée, après affichage de deux eoeffi- >! cients ; le premier fonction de la géométrie du bobinoir (diamètre du cylindre- 20 -pilote, diamètre du tube), le seeond étant le rapport de la vitesse d'appel Î désirée à la vitesse périphérique du cylindre-pilote, - un émetteur d'impulsions è une fréquence correspondant à la vites-I ae angulaire de la broche, - un comparateur de fréquences recevant les impulsions d'une part 25 de l'ensemble de celcnl et d'autre part de l'émetteur**! la fréquence broche, effectuant la comparaison et à partir de cette comparaison commandant un sys--tème de régulation de l'alimentation du fluide è la turbine.

Le dispositif de contrôle selon l'invention peut être réalisé on logique électronique ou logique pneumatique, cette dernière étant plue spécial*· 30 ment adaptable aux bobinoirs è faible vitesse de renvidage, de l'ordre de quel- 1 ques centaines de mètres par minute. De préférence, le dispositif est réalisé en logique électronique.

Avantageusement, de façon connue, le cylindre-pilote est entraîné par un notaur électrique synchrone, ou est lui-même constitué par un moteur 35 tambour synchrone. Sa vitesse est donc fonction de la fréquence du courant d'alimentation. L'alimentation en courant à fréquence déterminée s'effectue è partir d'un convertisseur de fréquence, par exemple convertisseur statique tel qu'onduleur ou convertisseur rotatif : groupe tournant. Ledit converti»-^ aeur alimente simultanément une série de bobinoirs identiques, par exemple^/ 3 1'ensemble des bobinoirs d'un métier devant fonctionner avec les afiaes para-êtres (aêae géométrie, aêae vitesse d'appel). La fréquence prélevée entre deux phases en sortie de convertisseur est prise côaae éaetteur de signaux (iapulsions) envoyés à l'enseable de calcul.

^ L'enseable de calcul est constitué par en dispositif aultiplicateur et diviseur de fréquences peraettant une très grande précision coapte tenu des coefficients affichés. Il fonctionne avec n'iaporte quelles foraes d'ondes éaises par le convertisseur, y coapris les foraes "choppées", avec interposition éventuelle d'un filtre à l'entrée. Le dispositif aultiplicateur et divi-10 *eur éaet des iapulsions à une fréquence de consigne qui est valable pour tout le groupe de bobinoirs fonctionnant avec les aèaes paramètres. Il y a un seul dispositif aultiplicateur et diviseur pour ce groupe de bobinoirs. Il détermine la fréquence des iapulsions que doit éaettre la broche pour que la vitesse périphérique du tube portée par la broche soit égale à la vitesse dési-15 rée, ceci coapte tenu d'une part du preaier coefficient E fonction du diaaètre du cylindre-pilote et du diaaètre du tube d'enroulement, et, d'autre part du deuxième coefficient K' correspondant au taux de survitesse ou sous-vitesse désiré. Il éaet donc des iapulsions à cette fréquence de consigne calculée, avec une précision qui peut être très grande, de l'ordre de 10~^ Berts si 20 nécessaire. Les impulsions à la fréquence de consigne sont envoyés sur un comparateur de fréquence qui est avantageusement un comparateur de fréquences et de phases dans le cas de logique électronique. Il y a un coaparateur par broche de bobinoir. Il reçoit en outre les signaux émis à partir d'un capteur de vitesse broche, lesdits signaux étant émis à la fréquence correspondant à 25 la rotation de la broche et de la turbine qui lui est solidaire. Le comparateur effectue la comparaison de fréquences et éventuelleaent de phases entre les signaux émis par le capteur de vitesse broche et les signaux de consigne et, à partir de là, éaet un signal de commande d'un système de régulation de l'alimentation en fluide de la turbine. Ledit systèae de régulation peut être, 30 soit continu et progressif, soit fonctionner en tout ou rien ou tout ou peu suivant la finesse de la régulation désirée.

Le coefficient de survitesse ou de sous-vitesse, qui peut être eppli-qué par le dispositif selon l'invention, peut varier dans de lerges limites : de quelques fractions de pourcents de la vitesse initiale à plusieurs fols 35 celle-ci. Dens le ces où le dispositif est utilisé pour contrôler une survitesse au démarrage d'enroulement afin d'éviter des casses, il peut être mis en route dès le démarrage du bobinoir et arrêté sensiblement à l'instant de la aise en contact du support d'enroulement avec le cylindre-pilote, // t/.

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Hais 1'invention sera mieux comprise à l'eide d'un exemple de réalisation et de mise en oeuvre, donné à titre illustratif mais non limitatif.

- Les figures 1 et 2 représentent schématiquement un bobinoir à double-entrainement : j 5 .la figure 2 est une vue en bout, Î. la figure 1 est une vue de face selon flèche f.

- Les figures 3 et 4 illustrent le démarrage d'enroulements.

- La figure 5 représente une réalisation connue pour donner une sur-vitesse au démarrage d'un enroulement.

10 - La figure 6 représente un schéma de principe du dispositif selon l'invention dans une forme de réalisation.

- La figure 7 est un graphique mettant en évidence les eventeges du dispositif selon l'invention.

L'exemple concerne 1'application du dispositif selon l'invention au 15 démarrage simultané de plusieurs enroulements côte à côte sur une broche de !! bobinoir dans le but de donner une survitesse à ladite broche.

Le bobinoir à double-entrainement représenté sur les figures 1 et 2 j comporte : | - une broche 7 portent ici 4 tubes-supports d'enroulements 1,2,3,4, I 20 entraînée axialement par une turbine à fluide gaseux 12, - un cylindre-pilote 6 (représenté λ la figura 2 seulement) en contact périphérique d'abord avec les tubes 1,2,3,4, puis avec les enroulements I tels que 10, et dont le rôle est de fixer le vitesse périphérique desdits en roulements, 25 - un dispositif de distribution des fils en ve-et-vient 8 muni d'au- 1 tant de guide-fils que des fils à renvider 81, 82, 83, 84, 1- des guides de triangulation fixas 51, 52, 53, 54, disposés dans la plan médian à la course de chèque guide de va-et-vient.

Sur ce type de bobinoir, les 4 enroulements sent démarrés simnltané-30 ment. Les fils passent dans les guides de triangulation, le démarrage des en-j roulements au lancement t'effectue par accrochage simultané des fils à l'ex- j trémité de la broche ou sur le tube d'extrémité 4 à l'aide d'un pittelet de manipulation 9 (lequel entraîne lesdits fils et les évacue aux déchats).Après accrochage, les fils qui sont maintenus hors de le prise des guides de va-et-35 -vient, glissent latéralement tous l'influence das forces de rappel et viennent se positionner sur leur sone d'enroulement respective, eu droit de leur guide de triangulation.

En position d'accrochage, les fils, à partir des guides de triangu-/ / lation, suivent des trajets distincts concourrant en un même point nu nivenu J'

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5 « du pistolet 9. Les trajets sont plus ou moins déviés par rapport à la trajectoire normale λ la broche, pour les fils les plus déviés, dans la pratique, lorsque l'angle de déviation alpha est supérieur à 15* environ, on observe, après accrochage, une forte détension, provoquant une "casse-ravale" sur les 5 rouleaux délivreurs disposés en amont et délivrant le fil à vitesse constante. Ce phénomène néfaste est directement lié à la déviation des fils ; il est illustré sur les figures 3 et 4 : - Au niveau de la phase transitoire du lancement, inmédiatesent après accrochage, l'extrémité M du fil arrivant sur la broche 7, se déplace 10 depuis le point d'accrochage jusqu'au milieu (0, 01, 02) de la zone d'enroulement, en décrivant une héliee de pas variable qui va en diminuant.La longueur de fil ainsi renvidée est supérieure à celle qui aurait été renvidée si la trajectoire était restée fixe et normale à la broche. Il y a on gain de fil renvidé,gain qui est directement proportionnel à l'angle de déviation initial 15 alpha.

- En contrepartie, dans le même temps, le passage du trajet dévié (PM, P 2 Μ, PIM) au trajet normal à la broche (PO, PlOi, P202 ), libère un excès da fil (passage de l'hypothénuse à nn côté du triangle rectangle).

Cet excès de fil est proportionnel à l'angle de déviation alpha. La calcul 20 montra que cet exeès de fil délivré, qui ae traduit par una perta de fil ren-vidé, eat plus important que le gain précédent.

Pour des angles de déviation faiblas, dans la pratiqua infériaura è 15 e» tels que alpha 2, la différence entra perte et gain demeure faible et n'a pas de conséquence. Ceci est d'autant plus vrai que dans le but de permet-25 tre au fil de s'enrouler aur la brocha plutôt que aur la cylindre-pilote, on donne toujours au lancement une aurvitesae à la broche, de l'ordre de 1 I,par rapport à la vitesse de délivrage du fil, laquelle est en principe égale à la vitesse du cylindre-pilote. Par contre, lorsque l'angle alpha est important (par exemple angle alpha 1, figure 4), la différence entre perte et gain de-30 vient importante et même avec la aurvitesae de l'ordre de 1 X, la parta de fil bobiné provoque une chute de tension entraînant casse et ravalement.

Ce phénomène ae constate aur tous les fils. Même pour les fils dont le module d'élasticité est assez faible, les faibles prétensions données par le pistolet de manipulation 9 ne permettant pas d'accumuler un allongement 35 suffisant pour que la tension ne tombe pas au-dessous de la valeur critique de ravale, laquelle eat fonction du titre du fil et de la vitesse de délivrage.

Il eat donc nécessaire de donner une survitesse aux fils au démarrage. On aalt donner une survitesse A la broche, de l'ordre de 1 Z,au moyen / d'une bague de lancement 11 -figure 5. C'est une portion de cylindre-pilote/ .

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c/' 6 présentant un diamètre légèrement supérieur au corps dudit pilote.6. La bague reste en contact avec le tube 1 pendant tout le temps que le fil «et à remplir l'espace e . Si on augmente le diamètre de la bague de lancement de façon à avoir une survitesse de l'ordre de 10 à 15 X, laquelle garantit à coup 5 sûr le lancement sans "casse-ravale", on se heurte à des difficultés. En effet, la survitesse donne bien la surtension désirée, mais elle augmente au fur et è mesure de l'enroulement naissant (jusqu'au contact pilote-enroulement), entraînant avec elle la surtension. A cette surtension croissante, 11 faut ajouter celle créée par le déplacement du guide de va-et-vient. On constate alors 10 que les premières couches de fil sont renvidées avec une tension très forte et qu’elles provoquent un effet de frettage sur le tube d'enroulement.Celui-ci étant généralement en matériau souple tel que carton ou matière plastique, 11 subit déformations et écrasement et ne peut plus être retiré de la broche lorsque l'enroulement est terminé. En outre, pour les fils synthétiques à 15 orientation moléculaire partielle (fils semi-étirés), l'application de tensions importantes provoque une modification de la structure de ces fils se traduisant par des défauts lors des traitements ultérieurs tels que teinture. L'utilisation d'une bague de lancement n'est donc pas possible.

Le dispositif selon l'invention permet de résoudre le problème.

20 Une forme de réalisation, non limitative, en logique électronique, est schématisée à la figure 6.

- Sur cette figure, on a représenté deux bobinoirs A et S d'un ensemble de bobinoirs identiques fonctionnant avec les mêmes paramètres. Sur chaque bobinoir, on remarque le cylindre-pilote 6, la broche 7, la turbine 12 25 d'entrainement de la broche, et 4 fils Fl, F2, F3 , F4, schématisés en position d'accrochage. Les cylindres-pilotes (moteur/tnmhour synchrone) sont 43 .alimentés par un convertisseur de fréquence statique..Les signaux de fréquence, en provenanceuconvertisseur13sont envoyés après filtrage en 18, sur un dispositif multiplicateur et diviseur de fréquences 14 sur lequel on affiche le 30 coefficient E fonction de la géométrie des bobinoirs, et le coefficient K' fonction de la survitessa désirée. Le dispositif 14 émet un signal de consigne pour les broches 7 correspondant è la vitesse désirée pour celle-ci. Le lignai de consigne qui est le même pour toutes les broches 7 est entré dans un comparateur de phases et de fréquences 15, lequel reçoit également on signal «n pre-35 venance d'un capteur de vitesse broche 16, signal dont la fréquence correspond è la vitesse de rotation de la broche. Il y a nn comparateur 15 par broche. Le comparateur émet un signal qui commande un système 17 de régulatiop de l'alimentation an fluide de la turbine 12. / / l/ 7

Selon une forme de réalisation non limitative, l'alimentation de la turbine comporte un circuit d'elimentation haute pression (par exemple 9 bars) et un circuit d'alimentation basse pression (par exemple 4 bars), chacun — par une électro-vanne, les deux électro-vannes fonctionnant en tout ou rien 5 étant contrôlées par le comparateur 15.

En fonctionnement normal, c'est-à-dire lorsque le tube ou l'enroulement sont en contact avec le cylindre-pilote, la turbine est alimentée par le circuit basse pression. Cette alimentation seule, en dehors du contact avec le pi· lote, communique à la turbine une vitesse angulaire telle que la viteste péri-10 phérique du tube porté par la broche est légèrement supérieure à la vitesse nominale de renvidage. Le cylindre-pilote, après contact, joue alors le rôle de frein pour la broche. Avantageusement, l'alimentation basse pression est équipée d'un système économiseur de fluide selon la demande française de brevet 76/01 767 prise au nom de la demanderetse, ledit économiseur ayant pour effet 15 de diminuer progressivement la pression d'alimentation jusqu'à la valeur zéro atteinte avant la fin du cycle de renvidage. -

Au démarrage de l'enroulement, le cylindre pilote et les tubes étant hors de contact, le dispositif de contrôle se met en route et le comparateur 15 commande l'ouverture de l'électro-vanne du circuit baute pression. La vitesse de 20 rotation augmente très rapidement. Au passage de la vitesse désirée (fréquence calculée et fréquence relevée sur broche étant égales),le dispositif de contrôle déclencha la fermeture de 1'électro-vanne, Mais, par inertie, 1a vitesse continue à monter légèrement, atteint rapidement un sommet, puis redescend.Lorsqu*cils franchit la valeur désirée, le dispositif de contrOle réagit et déclenche l'ou-25 verture de 1'électro-venne du circuit basse pression. Le vitesse augmente «t, au passage de ls vitesse de consigne, le dispositif de eontrOle déclenche le fermeture de l'électro-vanne. Cette dernière a'ouvre et se ferme en permanence. La vitesse oscille dans une fourchette inférieur* à 1 X par rapport à le valeur de consigne. Cette précision est largement suffisante pour la présente eppli-30 cation. Four d'autres utilisations, on peut avoir une précision beaucoup plus grande en employant un système de régulation de l'alimentation de la turbine comportant plus de deux électro-vannes ou un système de régulation du type continu .

La mise à l'arrêt du dispositif de contrôle est commandée à partir de la 35 commande manuelle ou automatique qui déclenche la mise en contact des tubes et du cylindre-pilote ; la mise en contact intervenant immédiatement après la saisie des fils par les guides de va-et-vient.

La figure 7 est un graphique représentant la forme générale de l'évolution de la vitesse de renvidage (donc la tension du fil qui lui est proportionnel^* en fonction du temps respectivement avec une méthode de lancement qui utilise* //· · Î8 rait la classique bague de lancement et avec la méthode mettant en oeuvré le dispositif selon l'invention. Il s'agit d'un renvidage à grande vitesse,'de l'ordre de 5 000 »êtres/«imite, avec des vitesse de cylindre-pilote de l'ordre de. 10 000 & 12 000 tours/minute· et des vitesses de broche de 1Jordre de· 17 000 5 à 23 000 tours/ainute.

Dans les deux cas, il s'agit d'un procédé de renvidage avec formation d'une queue de rattache, procédé selon lequel le fil, après accrochage, est d'abord saisi par son guide de va-et-vient nonsal, ensuite sorti de ce guide pour la formation de la queue de rattache, puis à nouveau repris par ce 10 guide après fondation de la queue de rattache.

La courbe de vitesse selon ls méthode avec bague de lancement Y 1 est représentée en traits pleins, et la courbe selon la méthode utilisant le dispositif selon l'invention Y2, est représentée en pointillés. A représente le point d'accrochage, B la saisie du fil per le guide de va-et-vient normal, C 15 le point oh le fil est sorti du guide de va-et-vient pour le formation de le queue de rattache durant l'intervalle CD ; D est le point où le fil.est repris par le guide de va-et-vient normal, la rattache étant terminée. Les points A, B, C, D sont communs eux deux méthodes.

j - Selon la méthode evec bague de lancement, la sunritesse de la bro- j 20 ehe 7 est obtenue eu moyen d'une bague de lancement 11 (figure 5), et il faut remplir l'intervalle e avant d'obtenir le contact enroulement/cylindre-pilote. Le contact a lieu au point E, après une durée de renvidage de l'ordre d'une minute environ. VO est la vitesse du fil eu moment de l'accrochage, VI est la vitesse périphérique normale du cylindre-pilote, V2 eat la vitesse de la 25 broche A l'accrochage (bague de lancement), V3 est le vitesse moyenne d'appel du fil, en renvidage normal, compte tenu de son passage dans le guide de va-. et-vieut en mouvement, V4 est la vitesse d'appel du fil lorsque la broche est entraînée par la bague de lancement et que le fil passe dans le guide de va-et-vient en mouvement, V5 est la vitesse de renvidage eu moment où l'enrou-30 leaent vient en contact avec le cylindre-pilote, c'est-à-dire lorsque l'espace t est -rempli.

. L'examen de la courbe Y1 montre que la vitesse V5 est beaucoup plus élevée que la vitesse V2 . Si l'on donne à V2 une valeur de l'ordre de 10 à 15 1 supérieure à la vitesse nominale VI, de façon à avoir des tensions 35 suffisantes pour les quatre fils à l'accrochage, V5 prend une valeur très élevée. Les couches de fil enroulées entre D et E, avec une forte tension, j provoquent un effet de frettage important entraînant l'écrasement du tube// support et empêchant son retrait de 1« broche. / // . i 9 - Selon l'invention (courbe Y2 ), on donne à 1* broche, entre A et B, une vitesse élevée v 6 qui donne eu fil une tension ég*lesent élevée. Il n'y e plus de chute de tension pour les fils les plus déviés (Fl et F 2 ) et l'eccroehege s'effectue norselesent. Cette survitesse est obtenue en augmen- 5 tent fortement le pression d'alisentetion du fluide de le turbine, puis en contrôlent 1'alimentation eu moyen du circuit basse pression. Ensuite,le tube , (noint B') étant rasené eu contact du cylindre-p’ilotë/, 1* vitesse de remvidage tombe, le rettecbe est effectuée, puis le vitesse prend le valeur V 3 lorsque le fil est pris en charge per le guide de va-et-vient. La croissance de la tension entre 10 D et E et la valeur élevée de tension au point E, sont supprimées. Les tubes- -supports d'enroulement ne subissent plus l'effet de frettage et peuvent être retirés normalement de la broche 7.

Le dispositif de contrôle selon l'invention présente de nombreux avantages : 15 - 11 est universel. En effet, il s'adapte h n'importe quelle géomé trie de bobinoir par simple affichage des paramètres du bobiaoir (coefficient E) sur le dispositif multiplicateur et diviseur de fréquence 14.

- 11 fonctionne avec n'importe quelles formes d'ondes issues de / convertisseur de fréquence, avec adjonction éventuelle d'un filtre à l'entrée 20 du dispositif multiplicateur et diviseur de fréquence!, - Il permet l'affichage de m'importe quel taux de survitesse ou de sous-vitesse (coefficient K').

- Une fois le taux K' affiché, le dispositif suit automatiquement les changements de vitesse du cylindre-pilote. Le changement de vitesse nomi- 25 nale d'appel du fil ne nécessite pas le réaffichage de nouvelles consignes de vitesse.

- Il permet le contrôle d'un nombre illimité de broches et de bobinoir s fonctionnant avec les mêmes paramètres.

Bien évidemment, l'invention ne se limite pas λ l'exemple de réali-30 sation et à l'application décrits.

.Dans l'application décrite, conme déjà signalé, il peut comporter des variantes, en particulier en ce qui concerne le système de régulation de l'alimentation do fluide à la turbine, ledit système pouvant être également du type continu.

35 Le dispositif peut fitre réalisé par des moyens pneumatiques à la place des moyens électroniques. /

Moyennant certains adaptations, il peut être utilisé dans d'autres'/ applications, par exemple pour donner une survitesse à un enroulement q^r^// / r 10 l'on vient de retirer du eontect evec le cylindre-pilote en fin de renvidage, juste avant le cavege, ! D'une façon générale, l'invention «'applique au renvidage de fil« de toute« nature«, de tou« types et de tous titres.

5 Elle s'applique en particulier au renvidage de fils synthétiques à | grande vitesse : 5.000 à 7.000 »êtres/ainute et plus, et à des bobinoirs «unis de broches de grande longueur sur lesquelles on fone plusieurs enrouleaents/ côte à côte. // * % . te

Claims (10)

11 REVEMDICATIOlfS

1. Dispositif de contrôle de la vitesse d'appel d'au soins un bobi-noir à double entraînement pour le renvidage de fila textiles, ledit bobinoir comprenant au soins une broche de préhension d'au soins un support d‘enroule· sent, un cylindre-pilote pour* l'entraînenent périphérique de l'enroulesent et 5 une turbine h fluide gazeux solidaire de la broche pour l'entraînement axial, ledit dispositif de contrôle opérant sur la turbine à partir de la vitesse du cylindre-pilote prise comme référence et commandant une variation de débit dans le circuit d'alinentation de la turbine, lorsque le tube d'enroulement ou l'enroulesent sont hors de contact du cylindre-pilote, caractérisé par le 10 fait qu'il comporte, en combinaison : - un émetteur d'impulsions à une fréquence correspondant à la vitesse angulaire du cylindre-pilote, - un ensemble de calcul recevant les impulsions de l'émetteur et émettant lui-même des impulsions à une fréquence de consigne pour la broche, 15 correspondant à la vitesse d'appel désirée, après affichage de deux coefficients, soit un premier coefficient fonction de la géométrie du bobinoir(diamètre du cylindre-pilote - diamètre du support d'enroulement) et un deuxième coefficient qni représente le rapport entre la vitesse d'appel désirée et la vitesse périphérique du cylindre-pilote, 20. un émetteur d'impulsions à une fréquence correspondant à la vi tesse angulaire de la broche, - un comparateur de fréquences recevant les impulsions d'une part de l'ensemble de calcul et d'autre part de l'émetteur lié à la broche, effec- . tuant la comparaison et, à partir de celle-ci, commandant un système de régu- 25 lation de l'alimentation du fluide de la turbine,

2. Dispositif selon la revendication 1 pour le contrôle de la vitesse d'appel d'une série de bobinoirs de géométries identiques et fonctionnant avec les memes paramètres, caractérisé par le fait qu'il comporte un seul ensemble de calcul émettant un signel de consigne unique pour tous les 30 bobinoirs, un émetteur à la fréquence broche et un comparateur de fréquences pour chaque broche de chaque bobinoir.

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, selon lequel les eylindres-pilotes sont entraînés chacun par un moteur synchrone,l'ensemble des moteurs étant alimenté à partir d'un même convertisseur de fréquences, 35 caractérisé par le fait que la fréquence entre phases de la tension en sortie j de convertisseur constitue l'émetteur d'impulsions à la fréquence correspondant à la vitesse angulaire du cylindre-pilote, // i * 12 %

4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que le convertisseur de fréquences est un convertisseur statique.

15. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que le convertisseur de fréquences est un convertisseur rotatif.

6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par Ile fait que le système de régulation de l'alimentation du fluide de la turbine est un système continu progressif.

7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que le systèæ de régulation de l'alimentation du fluide de la turbi-10 ne est un systèæ du type tout ou rien ou tout ou peu.

6. Dispositif selon l'un· des revendications 117, caractérisé par Ile fait que l'ensemble de calcul eat constitué par un dispositif multiplicateur et diviseur de fréquences capable de recevoir «'Importe quelles formes d'ondes en provenance du convertisseur, après montage éventuel d'un filtre à 15 son entrée.

9. Ditpoaitif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait qu'il est constitué par des moyens pneumatiques, j 10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par I le fait qu'il est constitué par des moyens électroniques. ί 20 11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que le comparateur de fréquences est un comparateur de fréquences et de phases. (Dessins : ...3— planches JM........ pages dont —A.........page de carde .. JP . rp -.,- , 3 description j .....1 ;> revendication: J .... d .. .. ôj=c*'btif 2.¾ (t^irotrrtSAX ^ ^Lri-c'les München 1 r