FR3111841A1 - Outil de montage d’un bloc filtrant cylindrique. - Google Patents

Abstract

Outil de montage d’un bloc filtrant cylindrique. L’invention porte sur un outil (10) de type poussoir destiné à être intercalé entre un moyen de poussée (30) et un élément cylindrique (40) comprenant une bague externe souple (41) de diamètre externe (D41) destiné à être inséré au sein d’un alésage (9) ménagé dans une pièce (4) sous l’action d’un tel moyen de poussée (30), l’outil (10) ayant une forme générale de cylindre ayant un axe principal (A) et un diamètre extérieur (DE) variable. Figure d’abrégé : fig. 5

Description

Outil de montage d’un bloc filtrant cylindrique.

Domaine Technique de l'invention

L’invention concerne un outil de type poussoir pour le montage d’un élément cylindrique dans un alésage. L’invention porte encore sur un dispositif d’assemblage comprenant un tel outil. L’invention porte encore sur un procédé d’utilisation d’un tel dispositif d’assemblage.

Etat de la technique antérieure

Pour diminuer et/ou filtrer la transmission de chocs et/ou de vibrations entre deux pièces, notamment dans le domaine de l’automobile, on interpose généralement entre ces deux pièces un bloc filtrant, connu de l’homme de métier également sous la dénomination « silentbloc ». Un tel silentbloc, lorsqu’il est cylindrique, est généralement composé d’une entretoise centrale, d’une bague extérieure, et d’un matériau amortissant s’étendant entre l’entretoise centrale et l’intérieur de la bague extérieure. L’entretoise centrale est destinée à être traversée par un arbre, de préférence une vis de boulon. Généralement, l’entretoise et la bague extérieure sont en acier. Ainsi, pour monter un tel silentbloc entre les deux pièces, une première pièce comprend un alésage de diamètre supérieur, voire égal, au diamètre extérieur de la bague extérieure, de sorte à permettre un assemblage sans jeu entre l’alésage de la première pièce et la bague extérieure en acier. La deuxième pièce est généralement équipée d’une chape comprenant deux flasques permettant la fixation de l’entretoise entre les deux flasques par le biais de l’arbre.

Cependant, un silentbloc comprenant une bague extérieure réalisée dans un matériau souple, par exemple du plastique, a un diamètre de bague extérieure qui est supérieur au diamètre de l’alésage dans lequel la bague extérieure est insérée. Utiliser les moyens de montage traditionnels risquerait de détériorer la bague extérieure et/ou l’alésage de réception. Ainsi, les moyens traditionnels ne sont pas compatibles avec un silentbloc à bague extérieure souple.

Présentation de l'invention

Le but de l’invention est de fournir un outil remédiant aux inconvénients ci-dessus. En particulier, l’invention propose un outil simple, fiable et économique.

Pour atteindre cet objectif, l’invention porte sur un outil de type poussoir destiné à être intercalé entre un moyen de poussée et un élément cylindrique comprenant une bague externe souple de diamètre externe destiné à être inséré au sein d’un alésage ménagé dans une pièce sous l’action d’un tel moyen de poussée, l’outil ayant :
- une forme générale de cylindre ayant un axe principal,
- un diamètre extérieur variable.

L’outil peut avoir une forme générale de cylindre creux et un diamètre intérieur variable.

L’outil peut avoir une section perpendiculaire à l’axe principal en forme d’étoile.

La forme d’étoile peut comprendre des ailettes, notamment des ailettes identiques ou sensiblement identiques.

Deux ailettes adjacentes peuvent se rejoindre par une base, la base pouvant s’étendre ou pouvant s’étendre sensiblement au niveau du diamètre intérieur de l’outil.

Chaque ailette peut comprendre une tête, la tête pouvant s’étendre ou pouvant s’étendre sensiblement au niveau du diamètre extérieur de l’outil.

Chaque ailette peut comprendre deux branches s’étendant depuis deux bases contigües jusqu’à la tête de chaque ailette.

L’épaisseur d’une base mesurée radialement par rapport à l’axe principal peut être inférieure à l’épaisseur d’une tête mesurée radialement par rapport à l’axe principal.

Le nombre d’ailettes peut être variable, notamment proportionnel aux diamètres intérieur et extérieur de l’outil, notamment entre cinq et neuf ailettes, voire entre six et huit ailettes, pour un outil ayant un diamètre intérieur compris entre 25 mm et 35 mm et un diamètre extérieur compris entre 60 mm et 70 mm, notamment entre huit et quatorze ailettes, voire entre dix et douze ailettes, pour un outil ayant un diamètre intérieur compris entre 40 mm et 50 mm et un diamètre extérieur compris entre 85 mm et 95 mm.

L’outil peut être métallique, notamment en acier.

L’invention porte encore sur un dispositif d’assemblage comprenant un outil tel que défini précédemment, le dispositif d’assemblage comprenant un moyen de poussée, notamment un vérin, et un guide comprenant un cône intérieur, notamment un guide en acier, le cône intérieur s’étendant entre une première face comprenant un premier orifice circulaire ayant un grand diamètre et une deuxième face comprenant un deuxième orifice circulaire ayant un petit diamètre, le deuxième orifice circulaire étant destiné à venir au contact ou sensiblement au contact d’un alésage ménagé dans une pièce.

Le diamètre extérieur de l’outil peut varier entre un diamètre maximum inférieur ou égal au grand diamètre du cône intérieur et un diamètre minimum inférieur ou égal ou sensiblement égal au petit diamètre du cône intérieur.

L’invention porte encore sur un procédé d’utilisation d’un dispositif d’assemblage tel que défini précédemment pour insérer un élément cylindrique comprenant une bague externe souple de diamètre externe, notamment un élément cylindrique de type plot comprenant une entretoise et un élastomère adhérisé entre la bague externe souple et l’entretoise, au sein d’un alésage ménagé dans une pièce, notamment une pièce de type support arrière fixé sur un berceau de véhicule, le moyen de poussée agissant directement ou par l’intermédiaire d’une cale, notamment un disque, sur l’outil, le procédé comprenant :
- une étape de placement du guide entre un tel élément cylindrique et une telle pièce de sorte que l’outil transmette l’effort de poussée issu du moyen de poussée contre la bague externe souple de l’élément cylindrique et engendre une translation de la bague externe souple à travers le cône intérieur du guide depuis le grand diamètre vers le petit diamètre de manière à comprimer la bague externe souple de l’élément cylindrique, le diamètre extérieur et/ou le diamètre intérieur de l’outil se réduisant de sorte à assurer un appui constant au moins contre la bague externe souple tout au long de l’insertion de l’élément cylindrique au sein de l’alésage.

Présentation des figures

Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d’un mode de réalisation faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :

La figure 1 est une vue schématique d’un véhicule automobile.

La figure 2 est une vue en perspective d’un groupe motopropulseur fixé sur un berceau d’un véhicule automobile.

La figure 3 est une vue en perspective d’un moyen de fixation de la figure 2.

La figure 4 est une vue éclatée en perspective du moyen de fixation illustrée sur les figures 2 et 3.

La figure 5 est une section schématique d’un dispositif d’assemblage selon un mode de réalisation, les sections d’un alésage et d’un élément cylindrique étant également représentés.

La figure 6 est une vue en perspective d’un outil selon un mode de réalisation.

La figure 7 est une vue de détail de l’outil selon le mode de réalisation.

La figure 8 est une vue en perspective au cours de l’assemblage d’un élément cylindrique dans un alésage d’une pièce selon un mode d’exécution.

Description détaillée

La figure 1 illustre schématiquement un véhicule, en particulier un véhicule automobile 1. Le véhicule comprend par exemple un moteur ou groupe motopropulseur 3 agencé à l’avant ou à l’arrière. De préférence, le véhicule comprend un berceau avant ou arrière 2. Par exemple, le véhicule 1 comprend un moyen de fixation 6 entre le groupe motopropulseur 3 et le berceau 2.

Comme illustré sur les figures 2, 3 et 4, le moyen de fixation 6 comprend de préférence une première partie 7, par exemple fixée au moteur 3, et une deuxième partie 4, par exemple un support arrière fixé sur le berceau 2.

De préférence, comme illustré sur la figure 4, la première partie 7 comprend au moins un trou 7F, de préférence deux trous 7F, éventuellement épaulé(s) et/ou taraudé(s), permettant d’assurer la fixation de la première partie 7 sur le moteur 3. Cette fixation est par exemple assurée par vis et/ou boulon(s). Avantageusement, la première partie 7 comprend deux flasques 8, de sorte à former une chape d’axe A au sein de la première partie 7.

De préférence, comme illustré sur la figure 4, la deuxième partie 4 comprend au moins un trou 4F, de préférence quatre trous 4F, éventuellement épaulé(s) et/ou taraudé(s), permettant d’assurer la fixation de la deuxième partie 4 sur le berceau 2. Cette fixation est par exemple assurée par vis et/ou boulon(s).

Plus précisément, comme illustré en particulier sur la figure 4, le moyen de fixation 6 comprend un élément cylindrique 40 de type bloc filtrant 40 ou plot filtrant 40, aussi désigné par le terme « silentbloc », d’axe principal A. Le silentbloc cylindrique 40 comprend une bague externe souple 41. Par bague externe « souple », on entend une bague en matière plastique ou en une autre matière ayant des propriétés similaires. L’élément cylindrique 40 comprend encore une entretoise 43 centrale et un matériau 42. Le matériau 42, notamment un élastomère, est adhérisé entre la bague externe souple 41 et l’entretoise 43. L’entretoise centrale 43, par exemple en alliage d’aluminium, est de préférence centrée ou sensiblement centrée par rapport à l’axe principal A. A noter qu’étant donnée la présence du matériau 42 qui confère de la souplesse et/ou de l’élasticité entre l’entretoise et la bague externe, l’élément 40 est aussi appelé articulation ou liaison élastique.

Comme illustré sur la figure 5, la bague externe souple 41 a un diamètre externe D41. Par exemple la hauteur du silentbloc 40 selon l’axe principal A correspond sensiblement à l’épaisseur du support 4 dans lequel il est destiné à être emmanché.

Ainsi, une fois que le silentbloc 40 est assemblé dans le support 4 qui est destiné à être fixé sur le berceau 2, la liaison est solidarisée à la première partie 7 fixée sur le groupe motopropulseur 3 par un moyen de fixation. Ce moyen de fixation est par exemple un boulon ou une vis (non représenté sur les figures) qui traverse l’entretoise centrale 43. Le boulon ou la vis vient coopérer avec chacun des deux flasques 8 percés, l’entretoise venant s’insérer entre les flasques 8 de la chape de la première partie 7.

Comme illustré sur la figure 5, un dispositif d’assemblage 5 comprend un outil 10. L’outil 10 est de type poussoir cylindrique ayant un diamètre extérieur DE. Le dispositif d’assemblage 5 comprend un moyen de poussée 30, notamment un vérin, par exemple un vérin hydraulique. L’outil 10 est donc destiné à être intercalé entre le moyen de poussée 30 et l’élément cylindrique 40 de type silentbloc cylindrique vu précédemment. En effet, l’élément cylindrique 40 est destiné à être inséré au sein d’un alésage 9 ménagé dans la deuxième partie 4 sous l’action du moyen de poussée 30.

Pour ce faire, le dispositif d’assemblage 5 comprend encore un guide 60, par exemple en acier. Le guide 60 comprend un cône intérieur 61. Le cône intérieur 61 s’étend entre une première face 62 comprenant un premier orifice circulaire 63 ayant un grand diamètre D61 et une deuxième face 64 comprenant un deuxième orifice circulaire 65 ayant un petit diamètre d61. Pour l’assemblage, le deuxième orifice circulaire 65 vient au contact, ou sensiblement au contact, de l’alésage 9 du support 4. Par exemple, le cône 61 a un petit diamètre intérieur d61 correspondant au diamètre de l’alésage 9, voire légèrement inférieur au diamètre de l’alésage 9, et un grand diamètre intérieur D61 correspondant au moins au diamètre du silentbloc non contraint.

A noter que l’outil 10 a une forme générale de cylindre ayant un axe principal A et un diamètre extérieur DE variable. Plus précisément, le diamètre extérieur DE de l’outil 10 est apte à varier entre un diamètre maximum inférieur ou égal au grand diamètre D61 du cône intérieur 61 du guide 60 et un diamètre minimum inférieur ou égal ou sensiblement égal au petit diamètre d61 du cône intérieur 61.

De préférence, comme illustré sur la figure 5, l’outil 10 a une forme générale de cylindre creux. Avantageusement, l’outil 10 a un diamètre intérieur DI variable.

De préférence, selon un mode de réalisation illustré sur les figures 6 et 7, l’outil 10 a une section perpendiculaire à l’axe principal A en forme d’étoile. Dans ce mode de réalisation, la forme d’étoile comprend des ailettes 20. Avantageusement, les ailettes 20 sont identiques ou sensiblement identiques. Deux ailettes 20 adjacentes se rejoignent par une base 25. La base 25 s’étend, ou s’étend sensiblement, au niveau du diamètre intérieur DI de l’outil 10. Par exemple, comme illustré sur la figure 7, les bases 25 s’étendent à partir d’un rayon intérieur RI du diamètre intérieur DI jusqu’à un rayon supérieur. Chaque ailette 20 comprend de préférence une tête 21. La tête 21 s’étend, ou s’étend sensiblement, au niveau du diamètre extérieur DE de l’outil 10. Par exemple, comme illustré sur la figure 7, les têtes 21 s’étendent à partir d’un rayon RE du diamètre extérieur DE jusqu’à un rayon inférieur. Chaque ailette 20 comprend deux branches 22 s’étendant depuis deux bases 25 contigües jusqu’à la tête 21 de chaque ailette 20. Toujours selon le mode de réalisation illustré sur les figures 6 et 7 en particulier, l’épaisseur E25 d’une base 25, mesurée radialement par rapport à l’axe principal A, est inférieure à l’épaisseur E21 d’une tête 21 mesurée radialement par rapport à l’axe principal A.

Par exemple, le nombre d’ailettes 20 est variable. Par variable, on entend que deux outils ayant un même diamètre extérieur DE et/ou un même diamètre intérieur DI ont un nombre d’ailettes 20 différent. En outre, le nombre d’ailettes 20 peut être proportionnel aux diamètres intérieur DI et extérieur DE de l’outil 10. Ainsi, par exemple, le nombre d’ailettes peut être compris entre cinq et neuf, voire entre six et huit, pour un outil ayant un diamètre intérieur DI compris entre 25 mm et 35 mm, notamment de l’ordre de 30 mm, et un diamètre extérieur DE compris entre 60 mm et 70 mm, notamment de l’ordre de 65 mm. Alternativement, le nombre d’ailettes 20 peut être compris entre huit et quatorze, voire entre dix et douze, pour un outil ayant un diamètre intérieur DI compris entre 40 mm et 50 mm, notamment de l’ordre de 45 mm, et un diamètre extérieur DE compris entre 85 mm et 95 mm, notamment de l’ordre de 90 mm. Le nombre d’ailettes est de préférence croissant quand au moins le diamètre extérieur DE de l’outil augmente.

De préférence, l’outil 10 ou poussoir, est métallique, par exemple en acier.

Un mode d’exécution d’un procédé d’utilisation du dispositif d’assemblage 5 va maintenant être décrit.

Ce procédé vise à insérer le silentbloc cylindrique 40 comprenant la bague externe souple 41 de diamètre externe D41 au sein de l’alésage 9. Pour rappel, l’alésage 9 est ménagé par exemple dans le support arrière 4 d’un moteur ou groupe motopropulseur 3 destiné à être fixé sur le berceau 2 du véhicule 1.

Comme illustré sur la figure 5, pour l’assemblage, le support 4 repose de préférence à plat, à l’horizontale (c’est-à-dire avec l’axe principal A vertical ou sensiblement vertical), sur une face inférieure 4B. Dans une étape, on place le guide 60 au-dessus du support 4. Plus précisément, la deuxième face 64 du guide 60 est placée contre une face supérieure 4H du support 4. Le silentbloc 40 est alors placé au-dessus, ou sensiblement au-dessus, du guide 60. Ainsi, le guide 60 est disposé entre le support arrière 4 et le silentbloc 40. L’outil 10 est placé au-dessus du silentbloc 40 de sorte que l’outil 10 puisse transmettre l’effort de poussée issu du moyen de poussée 30 contre la bague externe souple 41. Dans le mode d’exécution illustré sur la figure 5, la poussée se faisant vers le bas selon la flèche P, le moyen de poussée 30 est agencé au-dessus de l’outil 10 de sorte à faire descendre l’outil 10.

De préférence, comme illustré sur les figures 5 et 8, une cale 35 ou disque, de préférence plein et rigide, en acier de préférence, est placée au-dessus entre l’outil 10 poussoir et le moyen de poussée. Ainsi le moyen de poussée 30 peut venir au contact de la cale 35 qui vient elle-même au contact de l’outil 10. La cale 35 permet de répartir l’effort de poussée provenant du moyen de poussée 30 sur une face supérieure 11 de l’outil 10 illustrée sur les figures 5, 6 et 8. De préférence, le diamètre de la cale 35 est inférieur à celui de l’alésage 9 de sorte à permettre la poussée du silentbloc jusqu’en bas du guide 60, voire au-delà de sorte à accompagner le silentbloc jusque dans l’alésage, et ce, sans venir au contact ni abîmer le cône 61. Evidemment, cela suppose un alignement ou sensiblement un alignement des axes du moyen de poussée 30, de la cale 35, de l’outil 10, du silentbloc 40, du guide 60 et du support 4. D’ailleurs, pour davantage de clarté, un seul axe A, considéré comme commun à ces différentes pièces, est illustré.

On active ensuite le moyen de poussée 30 ce qui engendre une translation selon l’axe principal A de l’outil 10, du haut vers le bas, comme représenté par la flèche P sur la figure 5. La translation vers le bas du moyen de poussée 30 est transmise à la cale 35 et à l’outil 10 ce qui engendre qu’une face inférieure 15 de l’outil 10 vienne s’appliquer sur une face supérieure 45 de la bague externe souple 41 du silentbloc. Alternativement, cette étape peut être faite sans l’aide de la cale 35, c’est-à-dire sans cale entre le moyen 30 et l’outil 10.

L’appui de l’outil 10 contre la bague externe souple 41 engendre une translation de la bague externe souple (et donc du silentbloc 40) à travers le cône intérieur 61 du guide 60. Plus précisément, dans un premier temps de la translation, la bague externe souple arrive au contact du cône 61 au niveau ou sensiblement au niveau du grand diamètre D61. De préférence, la bague externe 41 arrive au contact du cône 61 au niveau d’un diamètre qui est plus petit que le grand diamètre D61. En effet, pour rappel, le grand diamètre D61 est de préférence supérieur au diamètre D41 de la bague externe souple 41 afin de faciliter l’entrée de la bague externe souple 41 au sein du cône 61. Par exemple un chanfrein ménagé au niveau du grand diamètre D61 du cône permet au silentbloc de s’engager légèrement dans le cône 60, par exemple sans devoir le pousser ou avec une poussée faible.

En continuant la translation, toujours engendrée par le mouvement du moyen de poussée 30, on amène une face opposée 44 du silentbloc 40 (illustrée sur la figure 5) vers le petit diamètre d61 du cône 60. Cette translation avec réduction de diamètre comprime la bague externe souple 41 du silentbloc 40 ce qui l’amène au diamètre D9 de l’alésage 9 et permet ainsi l’insertion dans cet alésage sans difficulté.

Grâce à l’invention, le diamètre extérieur DE et/ou le diamètre intérieur DI de l’outil 10 se réduisent au fur et à mesure de l’insertion de l’outil dans le cône 61, c’est-à-dire au cours de l’avancée du silentbloc 40 au sein de l’alésage 9. La solution permet d’assurer un appui constant sur une surface de contact entre l’outil, au niveau de la face inférieure 15, et le silentbloc au niveau d’une surface d’appui 45 (illustrées sur la figure 5). Cette surface de contact a sensiblement une forme d’anneau de diamètre intérieur égal ou sensiblement égal au diamètre intérieur DI de l’outil 10 et de diamètre extérieur égal au diamètre extérieur D41 de la bague souple externe 41. De préférence, le diamètre intérieur DI de l’outil est inférieur, voire largement inférieur au diamètre intérieur de la bague externe souple 41. Ainsi cet anneau d’appui s’étend sur toute l’épaisseur, selon la direction radiale, de la bague externe souple. En effet, grâce à ses propriétés élastiques, le diamètre extérieur DE de l’outil « suit » le diamètre extérieur D41 de la bague externe souple 41, notamment jusqu’à ce que le silentbloc 40 ait traversé intégralement le cône 61. En d’autres termes, l’outil peut suivre le silentbloc jusqu’à l’insertion complète du silentbloc dans l’alésage 9. Ainsi, on utilise le guide 60 et l’outil 10 poussoir en étoile pour enfoncer progressivement le silentbloc dans l’alésage du support.

A noter que cette compression de la bague externe souple 41 est nécessaire à un maintien optimal, dans la durée notamment, du silentbloc 40 au sein de l’alésage 9.

A noter qu’avantageusement, comme illustré sur la figure 5, le diamètre extérieur DE de l’outil 10 sans contrainte est supérieur au diamètre extérieur D41 du silentbloc sans contrainte. Ainsi, dès le contact de l’outil contre la bague externe souple 41, l’outil appuie même au-delà du diamètre extérieur D41. En outre, cela permet à l’outil de débuter sa compression dès son entrée dans le cône. Pour cela, avantageusement, le grand diamètre D61 du cône 61 est supérieur au diamètre externe DE de l’outil 10 exempt de contrainte.

Grâce à la solution, le contact entre le silentbloc et l’outil au niveau du diamètre extérieur D41 de la bague externe 41 est maintenu tout au long de l’insertion du silentbloc 40 au sein de l’alésage 9. A noter que ce contact n’est pas assuré sur tout le périmètre du diamètre externe DE du fait de la forme en étoile de l’outil 10. En effet, le diamètre extérieur des ailettes 20 repose sur la peau extérieure en plastique de la bague externe 41. La solution permet ainsi une insertion du silentbloc 40 dans le guide 60 puis dans l’alésage 9 sans risque d’arcboutement ou déviation par rapport à l’axe principal A, les faces 15, 45 restant en appui l’une contre l’autre et s’étendant perpendiculairement à l’axe A tout au long de l’assemblage.

En outre, bien que le diamètre extérieur D41 du plot ou silentbloc 40 soit supérieur au diamètre intérieur D9 du logement ou alésage 9 du support 4, par exemple en alliage d’aluminium donc relativement rigide, on parvient aisément à emmancher le plot dans le logement. On obtient alors une liaison encastrée et particulièrement solide entre le plot 40 et l’alésage 9. Les risques de détérioration de la bague extérieure souple, en plastique par exemple, sont éliminés. En d’autres termes, la solution permet d’adapter le diamètre extérieur du plot au diamètre du logement, sans endommager les pièces lors de l’assemblage.

De la phase d’approche du silentbloc dans le guide 60 jusqu’à la phase terminale d’assemblage dans le support 4, le diamètre du silentbloc varie en passant d’un grand diamètre à un diamètre réduit. L’outil 10 s’adapte ainsi aux variations de diamètre du silentbloc de la phase d’approche jusqu’à la phase terminale d’assemblage. En effet, comme évoqué précédemment, l’outil poussoir 10 en étoile a la capacité de s’adapter aux variations de diamètre du silentbloc 40 quel que soit la phase où il se trouve au cours de l’assemblage. Autrement dit, les ailettes de l’outil 10 permettent d’épouser le diamètre extérieur D41 variable en plastique du silentbloc et donc d’appuyer de manière optimale sur la bague en plastique pour la pousser. La forme en étoile des ailettes offre de la souplesse qui permet la déformation de l’outil, notamment un rétrécissement de diamètre, en particulier pendant la phase d’emmanchement du silentbloc 40 dans l’alésage 9. Cette souplesse de l’outil est maximisée par le fait que l’épaisseur E25 des bases 25 soit inférieure à l’épaisseur E21 des têtes 21.

Il en résulte un outillage d’assemblage de silentbloc à bague externe souple particulièrement simple et à faible coût de fabrication.

En remarque, la solution selon l’invention atteint donc l’objectif recherché de faciliter le montage d’un silentbloc à bague externe souple sans risque de détérioration de la bague externe souple et/ou de l’alésage de réception et présente les avantages suivants :
- elle peut être utilisée pour tout assemblage de plot souple dans un support métallique ou non;
- elle peut être utilisée pour de nombreuses applications ayant recours à des liaisons élastiques de type silentblocs cylindriques pour amortir les vibrations entre deux pièces.

Claims (13)

1. Outil (10) de type poussoir destiné à être intercalé entre un moyen de poussée (30) et un élément cylindrique (40) comprenant une bague externe souple (41) de diamètre externe (D41) destiné à être inséré au sein d’un alésage (9) ménagé dans une pièce (4) sous l’action d’un tel moyen de poussée (30), caractérisé en ce que l’outil (10) a :
   - une forme générale de cylindre ayant un axe principal (A),
   - un diamètre extérieur (DE) variable.
2. Outil (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’outil (10) a une forme générale de cylindre creux et un diamètre intérieur (DI) variable.
3. Outil (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’outil (10) a une section perpendiculaire à l’axe principal (A) en forme d’étoile.
4. Outil (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la forme d’étoile comprend des ailettes (20), notamment des ailettes (20) identiques ou sensiblement identiques.
5. Outil (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que deux ailettes (20) adjacentes se rejoignent par une base (25), la base (25) s’étendant ou s’étendant sensiblement au niveau du diamètre intérieur (DI) de l’outil (10).
6. Outil (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque ailette (20) comprend une tête (21), la tête (21) s’étendant ou s’étendant sensiblement au niveau du diamètre extérieur (DE) de l’outil (10).
7. Outil (10) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque ailette (20) comprend deux branches (22) s’étendant depuis deux bases (25) contigües jusqu’à la tête (21) de chaque ailette (20).
8. Outil (10) selon l’une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que l’épaisseur (E25) d’une base (25) mesurée radialement par rapport à l’axe principal (A) est inférieure à l’épaisseur (E21) d’une tête (21) mesurée radialement par rapport à l’axe principal (A).
9. Outil (10) selon l’une des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que le nombre d’ailettes (20) est variable, notamment proportionnel aux diamètres intérieur (DI) et extérieur (DE) de l’outil (10), notamment entre cinq et neuf ailettes (20), voire entre six et huit ailettes (20), pour un outil (10) ayant un diamètre intérieur (DI) compris entre 25 mm et 35 mm et un diamètre extérieur (DE) compris entre 60 mm et 70 mm, notamment entre huit et quatorze ailettes (20), voire entre dix et douze ailettes (20), pour un outil (10) ayant un diamètre intérieur (DI) compris entre 40 mm et 50 mm et un diamètre extérieur (DE) compris entre 85 mm et 95 mm.
10. Outil (10) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’outil (10) est métallique, notamment en acier.
11. Dispositif d’assemblage (5) comprenant un outil (10) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif d’assemblage (5) comprend un moyen de poussée (30), notamment un vérin, et un guide (60) comprenant un cône intérieur (61), notamment un guide (60) en acier, le cône intérieur (61) s’étendant entre une première face (62) comprenant un premier orifice circulaire (63) ayant un grand diamètre (D61) et une deuxième face (64) comprenant un deuxième orifice circulaire (65) ayant un petit diamètre (d61), le deuxième orifice circulaire (65) étant destiné à venir au contact ou sensiblement au contact d’un alésage (9) ménagé dans une pièce (4).
12. Dispositif d’assemblage (5) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le diamètre extérieur (DE) de l’outil (10) varie entre un diamètre maximum inférieur ou égal au grand diamètre (D61) du cône intérieur (61) et un diamètre minimum inférieur ou égal ou sensiblement égal au petit diamètre (d61) du cône intérieur (61).
13. Procédé d’utilisation d’un dispositif d’assemblage (5) selon l’une des revendications 11 ou 12 pour insérer un élément cylindrique (40) comprenant une bague externe souple (41) de diamètre externe (D41), notamment un élément cylindrique (40) de type plot comprenant une entretoise (43) et un élastomère adhérisé (42) entre la bague externe souple (41) et l’entretoise (43), au sein d’un alésage (9) ménagé dans une pièce (4), notamment une pièce de type support arrière fixé sur un berceau (2) de véhicule (1), le moyen de poussée (30) agissant directement ou par l’intermédiaire d’une cale (35), notamment un disque, sur l’outil (10), caractérisé en ce que le procédé comprend :
    - une étape de placement du guide (60) entre un tel élément cylindrique (40) et une telle pièce (4) de sorte que l’outil (10) transmette l’effort de poussée issu du moyen de poussée (30) contre la bague externe souple (41) de l’élément cylindrique (40) et engendre une translation de la bague externe souple (41) à travers le cône intérieur (61) du guide (60) depuis le grand diamètre (D61) vers le petit diamètre (d61) de manière à comprimer la bague externe souple (41) de l’élément cylindrique (40), le diamètre extérieur (DE) et/ou le diamètre intérieur (DI) de l’outil (10) se réduisant de sorte à assurer un appui constant au moins contre la bague externe souple (41) tout au long de l’insertion de l’élément cylindrique (40) au sein de l’alésage (9).