FR3076541A1

FR3076541A1 - Système de fixation permettant de fixer un composant à une structure de fuselage

Info

Publication number: FR3076541A1
Application number: FR1873493A
Authority: FR
Inventors: Hermann Dipl. -Ing.BENTHIEN
Original assignee: Airbus Operations GmbH
Current assignee: Airbus Operations GmbH
Priority date: 2017-12-22
Filing date: 2018-12-20
Publication date: 2019-07-12
Anticipated expiration: 2038-12-20
Also published as: FR3076541B1; CN110015397A; US20190193871A1; DE102017131130B4; DE102017131130A1; US11136124B2; CN110015397B

Abstract

TITRE : Système de fixation permettant de fixer un composant à une structure de fuselage Un système de fixation (6) permettant de fixer des composants (4) à une structure de fuselage (1) dans un espace intérieur d’un aéronef comprend un cadre de retenue (20) comprenant un premier bord (26) et un deuxième bord (28) espacé de celui-ci, au moins un premier élément de retenue (16) qui peut être accouplé à la structure de fuselage (1) et est réalisé pour être relié de manière articulée au cadre de retenue (20) dans une première région (24), proche du premier bord (26), du cadre de retenue (20), au moins un deuxième élément de retenue (18) qui peut être accouplé à la structure de fuselage (1) et au moins une barre de retenue (22) qui peut être reliée de manière articulée, par une première extrémité, au deuxième élément de retenue (18) et qui peut être reliée de manière articulée, par une deuxième extrémité, au cadre de retenue (20) dans une deuxième région (30) tournée vers le deuxième bord (28) et opposée au premier bord (26). Le cadre de retenue (20), la barre de retenue (22) ainsi que le premier élément de retenue (16) et le deuxième élément de retenue (18) sont conçus pour former, avec les premier et deuxième éléments de retenue (16, 18) disposés de manière espacée l’un de l’autre le long d’une direction périphérique de la structure de fuselage (1), une structure triangulaire, la barre de retenue (22) et le cadre de retenue (20) formant un premier côté et un deuxième côté de la structure triangulaire, et au moins l’un parmi le cadre de retenue (20), la barre de retenue (22), le premier élément de retenue (16) et le deuxième élément de retenue (18) étant conçu pour régler de manière variable une longueur du premier côté et/ou du deuxième côté pour ajuster la position du cadre de retenue (20). La Figure 1

Description

Titre de l'invention : : Système de fixation permettant de fixer un composant à une structure de fuselage

Domaine technique [0001] L’invention concerne un système de fixation permettant de fixer un composant à une structure de fuselage dans un espace intérieur d’un aéronef, ainsi qu’un aéronef comprenant un fuselage doté d’une structure de fuselage et d’au moins un composant qui est fixé à la structure de fuselage à l’aide d’un système de fixation de ce type.

[0002] Arrière-plan de l’invention [0003] Dans un aéronef qui comprend un fuselage, une cabine de passagers dotée d’une pluralité d’objets d’équipement est généralement présente. Le fuselage construit à l’aide d’une structure de fuselage est pourvu à cet effet, sur son côté intérieur, d’une pluralité d’éléments de retenue qui sont adaptés individuellement aux objets d’équipement à recevoir et réalisent leur montage sûr en un emplacement prédéfini. Dans les aéronefs et en particulier dans les grands avions de ligne présentant une longueur de fuselage de bien plus de 10 m, il faut toujours compter avec certaines tolérances de fabrication qui doive être prises en compte lors de l’agencement d’éléments de retenue. Alors que des objets d’équipement doivent réaliser une géométrie clairement prédéfinie dans le fuselage, il faut donc effectuer une adaptation des éléments de retenue individuels pour compenser les tolérances de fabrication de la structure de fuselage. Par exemple, une ondulation d’une ligne ou surface formée à partir de plusieurs compartiments de rangement supérieurs est beaucoup plus limitée que par exemple des tolérances dimensionnelles de la structure de fuselage.

[0004] La compensation de tolérances pour adapter le contour visible à l’intérieur d’une cabine d’un aéronef est difficile. Le réglage peut en particulier aller de pair avec l’ouverture et la fermeture de liaisons par vissage qui sont constituées par exemple d’écrous et de contre-écrous sur des corps filetés. En outre, en raison des éléments de retenue nécessaires sur la structure de fuselage, une individualisation ou un rééquipement d’objets d’équipement est difficile car des éléments de retenue supplémentaires doivent être montés sur des éléments de structure ou des éléments de retenue existants doivent être retirés et montés à nouveau en d’autres emplacements. Les objets d’équipement sont fixés dans le fuselage à l’encontre des accélérations de collision pour le cas d’urgence (« Emergency Case »). Si la position des objets d’équipement change, une nouvelle liaison côté fuselage doit également être réalisée et l’ancienne liaison doit être retirée. L’invention vise également à empêcher cette complexité. Résumé de l’invention

Claims

[0005] Il pourrait être très avantageux d’avoir à disposition un système de fixation qui permette une liaison flexible, pouvant être individualisée ou permettant le rééquipement d’objets d’équipement. Ceci devrait autant que possible être obtenu sans modification complexe ni complexité de fabrication élevée. [0006] Par conséquent, l’invention vise à fournir un système de fixation permettant de fixer des composants à une structure de fuselage dans un aéronef, lequel système de fixation peut être utilisé de manière aussi flexible que possible pour recevoir des objets d’équipement et est en mesure d’appliquer des charges de manière répartie uniformément dans des points de liaison de la structure, le réglage devant être aussi simple que possible en particulier pour une compensation de tolérances. L’objectif de l’invention est aussi d’empêcher la complexité liée au retrait susmentionné d’anciennes liaisons et à la réalisation de nouvelles liaisons. [0007] Cet objectif est atteint grâce à un système de fixation présentant les caractéristiques de la revendication indépendante 1. Des perfectionnements et des formes de réalisation avantageux découlent des revendications secondaires et de la description ci-dessous. [0008] L’invention concerne un système de fixation permettant de fixer des composants à une structure de fuselage dans un espace intérieur d’un aéronef. Le système de fixation comprend un cadre de retenue comprenant un premier bord et un deuxième bord espacé de celui-ci, au moins un premier élément de retenue qui peut être accouplé à la structure de fuselage et est réalisé pour être relié de manière articulée au cadre de retenue dans une première région, proche du premier bord, du cadre de retenue, au moins un deuxième élément de retenue qui peut être accouplé à la structure de fuselage et au moins une barre de retenue qui peut être reliée de manière articulée, par une première extrémité, au deuxième élément de retenue et qui peut être reliée de manière articulée, par une deuxième extrémité, au cadre de retenue dans une deuxième région tournée vers le deuxième bord et opposée au premier bord. Le cadre de retenue, la barre de retenue ainsi que le premier élément de retenue et le deuxième élément de retenue sont conçus pour former, avec les premier et deuxième éléments de retenue disposés de manière espacée l’un de l’autre le long d’une direction périphérique de la structure de fuselage, une structure triangulaire, la barre de retenue et le cadre de retenue formant un premier côté et un deuxième côté de la structure triangulaire. Au moins l’un parmi le cadre de retenue, la barre de retenue, le premier élément de retenue et le deuxième élément de retenue est conçu pour régler de manière variable une longueur du premier côté et/ou du deuxième côté pour ajuster la position du cadre de retenue. [0009] Le système de fixation comprend ainsi une rangée de composants principaux, lesquels produisent conjointement des dispositifs, très avantageux et faciles à manipuler, servant à fixer un composant. [0010] Un cadre de support tel que susmentionné sert à recevoir un composant ou à le relier à la structure de fuselage. Le cadre de retenue peut en l’occurrence former une partie du composant, supporter un composant ou retenir une pluralité de composants indépendants ou interdépendants. Indépendamment de la forme extérieure, pour le système selon l’invention, il suffit que le cadre de retenue comprenne deux régions qui se situent respectivement à proximité d’un bord limite du cadre de retenue et peuvent être reliées à un premier élément de retenue ou à une barre de retenue. Un cadre de retenue peut en particulier présenter une forme plate, plane. Cette forme ne doit pas obligatoirement être remplie complètement de matériau. La forme plane peut également être seulement un plan d’étendue dans lequel est disposée une structure de cadre ou d’ossature qui permet la liaison à un premier élément de retenue ou à une barre de retenue. Suivant le mode de réalisation de l’aéronef ou de la cabine, le cadre de retenue peut présenter une longueur telle qu’il soit fixé à la structure de fuselage à l’aide de plusieurs premiers éléments de retenue, de plusieurs barres de retenue et par conséquent de plusieurs deuxièmes éléments de retenue. [0011] Un premier élément de retenue est destiné à relier un élément de fuselage et le cadre de retenue. Le premier élément de retenue peut être relié directement à un élément de la structure de fuselage. En variante, le premier élément de retenue peut également être relié indirectement, c’est-à-dire par le biais d’au moins un composant intermédiaire, à la structure de fuselage. Par exemple, le premier élément de retenue peut être accouplé à un couple de fuselage, à une bride, à un point d’intersection entre un couple de fuselage et un élément de raidissement longitudinal (lisse) ou à un autre élément. Dans un cas simple, le premier élément de retenue peut être une sorte d’élément de serrage, lequel vient en prise autour d’un élément de structure de fuselage à la manière de pinces et est fixé par complémentarité de forme ou par liaison de matière dans une position souhaitée. [0012] Le deuxième élément de retenue peut être réalisé de manière similaire au premier élément de retenue et sert à retenir la première extrémité de la barre de retenue. Il peut être avantageux de disposer des premiers éléments de retenue et des deuxièmes éléments de retenue par paires sur le même élément de structure de fuselage ou au moins à la même position longitudinale à l’intérieur du fuselage. [0013] Les premiers et deuxièmes éléments de retenue, lesquels peuvent être montés sur la structure de fuselage, peuvent être fixés à des éléments de structure de fuselage à intervalles réguliers. Il est envisageable que les éléments de retenue soient disposés, déjà lors de la fabrication du fuselage ou de la structure de fuselage, sur ces derniers. Ceci peut être le cas indépendamment de la configuration ultérieure de l’espace intérieur de l’aéronef. De manière particulièrement préférée, les premiers et deuxièmes éléments de retenue peuvent être réalisés en tant que complément de cornières, brides ou similaires déjà existants qui doivent de toute façon être utilisées pour la fabrication de la structure de fuselage. Grâce à une modification appropriée de la forme extérieure d’éléments de ce type, on peut obtenir une adéquation correspondante en tant que premiers ou deuxièmes éléments de retenue. [0014] La barre de retenue peut être considérée comme un composant allongé ou un composant qui est caractérisé au moins par une direction d’étendue significative. La barre de retenue retient le cadre de retenue, par sa deuxième région, sur le deuxième élément de retenue, la première région du cadre de retenue étant disposée au-dessus d’un premier élément de retenue sur le premier corps de base. La barre de retenue s’étend par conséquent à partir de la structure de fuselage dans l’intérieur de la cabine, afin d’y retenir une deuxième région, opposée à la structure de fuselage, du cadre de retenue, qui s’étend également dans la cabine. La barre de retenue et le cadre de retenue forment ainsi deux côtés de la structure triangulaire qui s’étendent à l’intérieur de la cabine. [0015] Afin de régler une orientation spatiale du cadre de retenue, laquelle définit ultérieurement l’orientation spatiale du composant à retenir, au moins l’un parmi le cadre de retenue, la barre de retenue, le premier élément de retenue et le deuxième élément de retenue peut être conçu pour régler une longueur du premier côté et/ou du deuxième côté. [0016] L’orientation du cadre de retenue sur le premier élément de retenue peut par exemple être modifiée par une distance réglable entre le premier élément de retenue et le cadre de retenue. Pour une rangée de cadres de retenue disposés les uns derrière les autres dans une cabine, une position latérale de tous les cadres de retenue concernés peut ainsi par exemple être réglée de telle sorte que ceux-ci mènent conjointement à un agencement harmonieux dans le cas où le premier élément de retenue sert au support latéral. [0017] Pour régler davantage l’orientation du cadre de retenue, la distance entre la deuxième région du cadre de retenue et le deuxième élément de retenue peut être modifiée. Dans le cas où cette distance doit rester identique, la position d’une liaison entre le cadre de retenue et la deuxième extrémité de la barre de retenue dans la deuxième région peut cependant également être modifiée. Ces deux variantes de réglage peuvent également être combinées l’une à l’autre. Dans l’ensemble, une possibilité très flexible d’ajustage est ainsi proposée. [0018] Un autre avantage de cette configuration découle d’un montage très avantageux. Par exemple, un composant à relier aux éléments de retenue peut tout d’abord être relié à des deuxièmes éléments de retenue correspondants par le biais de la barre de retenue ou de plusieurs telles barres de retenue. Si toute une rangée de composants de même configuration sont reliés à la structure de fuselage, tous ces composants peuvent déjà être reliés par le biais d’une pluralité de barres de retenue, de telle sorte qu’ils soient ainsi suspendus au deuxième élément de retenue. Dans cette position, un équipement, une liaison mécanique ou électrique ou similaire peut être réalisé avant que tous les composants ne puissent ensuite être fixés aux premiers éléments de retenue par rapprochement par pivotement. Bien entendu, ceci peut s’effectuer également de manière inverse, par le fait que tous les composants sont accrochés tout d’abord au premier élément de retenue ou aux premiers éléments de retenue pour être ensuite reliés aux deuxièmes corps de base correspondants par pivotement vers le haut et liaison des barres de retenue. Le montage et en particulier la combinaison des composants individuels sont ainsi considérablement facilités. Cet avantage peut, dans un exemple particulier, découler du fait que des systèmes électriques ou pneumatiques qui sont associés à un canal de service ou à une pluralité de blocs services au-dessus de places de passagers peuvent être disposés derrière un compartiment de rangement supérieur de profil raccourci. [0019] Une forme de réalisation avantageuse comprend en outre au moins un corps de base allongé, ledit au moins un corps de base allongé pouvant être fixé à plusieurs premiers et/ou deuxièmes éléments de retenue et étant conçu pour appliquer une force agissant le long d’un axe d’étendue du corps de base dans plusieurs premiers ou deuxièmes éléments de retenue. Un corps de base allongé est un corps allongé en forme de barre, lequel corps peut être fixé à la structure de fuselage à l’aide de plusieurs éléments de retenue. [0020] Le corps de base est en particulier destiné à absorber des forces qui agissent le long de l’axe d’étendue du corps de base et sont transmises, au moyen du corps de base, le long de sa direction d’étendue. Les forces peuvent en l’occurrence être appliquées par des premiers éléments de retenue ou des deuxièmes éléments de retenue dans un tel corps de base ou être absorbées par le corps de base au moyen de premiers ou de deuxièmes éléments de retenue. Il est possible, au moyen d’un tel assemblage, de soulager un ou plusieurs éléments de retenue des forces qui sont orientées le long de la direction d’étendue du corps de base. [0021] En outre, un corps de base est en mesure de retenir des supports de composants qui peuvent pour leur part être utilisés pour retenir un composant. Des formes de réalisation sont décrites ci-après. [0022] Les corps de base peuvent, lors de leur agencement sur la structure de fuselage, former une sorte d’interface à l’aide de laquelle des forces peuvent être transmises des objets d’équipement ou des composants à la structure de fuselage. Celles-ci sont en particulier des forces proportionnelles à la masse et des forces inertielles. Un corps de base peut s’étendre sur une grande partie du fuselage, en particulier le long d’un axe longitudinal du fuselage. Un corps de base peut en particulier présenter une section transversale uniforme et constante, de telle sorte qu’en chaque emplacement quelconque à l’intérieur du fuselage, les mêmes conditions pour un support d’un composant puissent être réalisées. Le type de section transversale du corps de base est sans importance. Il peut être opportun, comme décrit ci-dessous, de prévoir une section transversale circulaire. [0023] Dans une forme de réalisation avantageuse, le premier corps de base et le deuxième corps de base sont réalisés respectivement sous la forme d’un tube. L’utilisation d’un tube présente des avantages particuliers en termes de fixation à la structure de fuselage. En outre, un tube en tant que tel peut être fabriqué particulièrement facilement par des procédés établis et peut également être réalisé dans des longueurs relativement grandes. Dans les avions de ligne dotés de fuselages d’aéronefs dont la longueur dépasse largement 10 m, on peut ici travailler avec des tubes longs réalisés de manière continue. La section transversale d’un tel tube est caractérisée par une paroi périphérique et un espace creux. L’épaisseur de la paroi et le diamètre extérieur du tube sont dépendants de la sollicitation prévue et du matériau utilisé. Des métaux en particulier peuvent être appropriés en tant que matériau, en particulier des alliages à base d’aluminium. Ceux-ci présentent un comportement à la dilatation similaire à celui d’une structure de fuselage métallique. [0024] Les premiers ou deuxièmes éléments de retenue sont, dans une forme de réalisation avantageuse, conçus pour retenir rigidement le corps de base respectif. Il est envisageable qu’une pluralité de premiers ou de deuxièmes éléments de retenue s’étendent le long de la structure de fuselage, pour retenir un ou plusieurs corps de base. La structure de matériau du corps de base pourrait être, dans un tel mode de réalisation, prévue de telle sorte qu’un corps de base puisse fléchir jusqu’à un certain degré pour compenser une adaptation à des écarts de position compris dans la plage de tolérances de fabrication des premiers ou deuxièmes éléments de retenue individuels. Une base particulièrement facile à fabriquer et servant à agencer des composants quelconques et à transmettre des forces dans un fuselage d’un aéronef est ainsi rendue possible. Grâce aux possibilités de compensation du système de fixation, une précision suffisante de l’orientation des composants peut être obtenue également dans le cas d’une base de ce type. [0025] Il convient ici de noter que le premier élément de retenue peut constituer un élément de retenue à la fois pour le cadre de retenue et pour un corps de base. [0026] Le premier élément de retenue peut être conçu pour régler une distance réglable entre la première région du cadre de retenue et le premier élément de retenue. Ainsi, la longueur de côté représentée par le cadre de support peut être agrandie ou réduite en fonction des conditions locales. La distance réglable peut être réalisée grâce à des moyens différents. En plus d’une combinaison usuelle d’un corps fileté et d’un écrou ou d’un contre-écrou, d’une goupille de sécurité et d’autres mesures de fixation, d’autres éléments dentés pourraient également être utilisés, lesquels peuvent être insérés et fixés, dans des positions variables, dans une pièce homologue dentée. [0027] Le premier élément de retenue peut comprendre un premier connecteur doté d’une ouverture comprenant, dans certaines zones, une première denture et un deuxième connecteur doté d’un corps allongé comprenant, dans certaines zones, une deuxième denture, le corps allongé pouvant, dans une première orientation par rapport à l’ouverture du premier connecteur, être enfiché dans celle-ci et réalisant, par rotation dans une deuxième orientation, une liaison par complémentarité de forme de la première denture et de la deuxième denture. L’un parmi le premier connecteur et le deuxième connecteur peut être accouplé de manière permanente à la structure de fuselage, tandis que l’autre parmi le premier connecteur et le deuxième connecteur peut entrer en liaison avec ce connecteur alors solidaire de la structure. La profondeur d’enfichage du deuxième connecteur peut par conséquent être sélectionnée en réunissant le premier connecteur et le deuxième connecteur et être ensuite verrouillée par rotation. Grâce à cette mesure, on peut facilement sélectionner la profondeur d’enfichage du deuxième connecteur de telle sorte que la première région du cadre de retenue se situe à une distance souhaitée de la structure de fuselage. La gradation de la distance est en l’occurrence directement dépendante de la denture du premier connecteur et du deuxième connecteur. En l’occurrence, peu importe de quel côté du premier connecteur l’ouverture ou le corps allongé est relié(e). Il faut cependant veiller à ce que, lors du montage du composant, un bon accès au corps allongé ou au corps comprenant l’ouverture soit obtenu, de manière à pouvoir effectuer une rotation lors du montage. Ce type d’ajustage est très judicieux car le corps allongé peut par exemple n’être enfiché dans l’ouverture que jusqu’à un certain degré, à travers un cadre de montage qui définit une position finale du cadre de retenue, pour être ensuite tourné et fixer ainsi la position atteinte. Le vissage, le montage d’une goupille de sécurité et similaire pourraient en l’occurrence être supprimés. [0028] Ces caractéristiques peuvent bien entendu être réalisées également dans le deuxième élément de retenue susmentionné. [0029] Pour obtenir ces caractéristiques, le premier élément de retenue ou le deuxième élément de retenue peut être pourvu d’un cylindre de fixation qui peut être positionné dans le premier ou le deuxième élément de retenue. Si un corps de base allongé se présentant sous la forme d’un tube se trouve dans l’élément de retenue concerné, le cylindre de fixation peut être inséré dans ce corps de base, de telle sorte qu’il se situe directement à l’intérieur de l’élément de retenue concerné. À travers une fente ou une cavité dans le corps de base, laquelle correspond à une fente ou une cavité de l’élément de retenue concerné, on peut accéder au cylindre de fixation depuis l’extérieur. Par exemple, le cylindre de fixation peut présenter un axe longitudinal et un axe transversal s’étendant perpendiculairement par rapport à celui-ci. Une ouverture dans laquelle est disposée une denture s’étend le long de l’axe transversal. L’ouverture dotée de la denture forme ainsi le premier connecteur. Un corps allongé doté d’une deuxième denture peut être enfiché, sur une profondeur d’enfichage souhaitée, dans le cylindre de fixation depuis l’extérieur à travers l’élément de retenue concerné et l’ouverture ou la cavité dans le tube, pour produire par une rotation subséquente une liaison par complémentarité de forme. [0030] La barre de retenue peut être pourvue d’une configuration similaire. La barre de retenue ou le deuxième élément de retenue peut comprendre un premier connecteur doté d’une ouverture comprenant, dans certaines zones, une première denture et un deuxième connecteur doté d’un corps allongé comprenant, dans certaines zones, une deuxième denture, le corps allongé pouvant, dans une première orientation par rapport à l’ouverture du premier connecteur, être enfiché dans celle-ci et réalisant, par rotation dans une deuxième orientation, une liaison par complémentarité de forme de la première denture et de la deuxième denture. Ainsi, une extrémité, opposée au cadre de retenue, de la barre de retenue et/ou un côté, opposé au cadre de retenue, de la barre de retenue peuvent être pourvus d’une possibilité de réglage similaire à celle du premier élément de retenue. [0031] En vue du découplage acoustique du cylindre de fixation et du premier ou du deuxième corps de base, il est envisageable d’utiliser un élément de découplage constitué d’une matière synthétique. Celui-ci peut entourer le cylindre de fixation de manière annulaire et peut être introduit avec le cylindre de fixation dans le corps de base concerné. Afin d’obtenir un alésage transversal dans lequel se trouve la denture du cylindre de fixation, l’élément de découplage peut être doté d’une découpe, en particulier d’un trou oblong. [0032] De préférence, l’élément de découplage comprend une matière synthétique. De manière particulièrement préférée, la matière synthétique est une matière synthétique thermoplastique. [0033] Le système de fixation peut comprendre en outre au moins un dispositif de compensation de tolérances disposé dans la deuxième région du cadre de retenue, le dispositif de compensation de tolérances pouvant être relié à la barre de retenue et étant conçu pour déplacer et pour verrouiller une position de liaison de la barre de retenue au cadre de retenue entre le deuxième bord et le premier bord. En cas de longueur autrement inchangée de la barre de retenue, un réglage très précis en particulier de l’angle de position du cadre de retenue peut être effectué en fonction de la géométrie de la structure triangulaire. [0034] Ce dispositif de compensation de tolérances peut comprendre un coulisseau relié de manière pivotante à la barre de retenue et un évidement allongé disposé sur le cadre de retenue et doté d’un guide à glissement, s’étendant le long de l’étendue de l’évidement, servant à guider par glissement le coulisseau, l’évidement et le coulisseau étant équipés respectivement, dans certaines zones, d’une première denture, et un élément de verrouillage allongé doté d’une deuxième denture dans certaines zones étant positionné dans l’évidement et étant conçu pour réaliser, dans une première orientation, une liaison par complémentarité de forme entre la première denture et la deuxième denture, de telle sorte que la position du coulisseau sur le guide à glissement soit verrouillée, et que la liaison par complémentarité de forme soit libérée dans une deuxième orientation. Par conséquent, la barre de retenue peut être déplacée au moyen du coulisseau le long de l’évidement lorsque l’élément de verrouillage allongé est orienté de telle sorte qu’aucune denture ne réalise une liaison par complémentarité de forme avec l’élément de verrouillage allongé. Il est donc très facile de régler l’angle de position du cadre de retenue, par exemple en cas d’élément de verrouillage libéré et de cadre de retenue placé sur un support. Si une position finale souhaitée est atteinte, l’élément de verrouillage peut effectuer un verrouillage. [0035] Dans une forme de réalisation particulièrement avantageuse, le cadre de retenue peut être un élément du composant à fixer. Le composant peut par exemple être un module qui permet différents dispositifs de communication entre un passager et un autre appareil électronique. En outre, un dispositif d’alimentation en oxygène ainsi qu’une unité électronique correspondante peuvent être disposés sur celui-ci. Tous ces éléments peuvent être disposés sur un support de modules commun ou similaire, lequel forme le cadre de retenue. Bien entendu, d’autres exemples et formes de réalisation sont envisageables, lesquels peuvent être positionnés en un emplacement quelconque à l’intérieur d’un espace intérieur d’un aéronef. [0036] L’invention concerne en outre un aéronef comprenant un fuselage doté d’une structure de fuselage et au moins un composant qui est fixé à la structure de fuselage à l’aide d’un système de fixation susmentionné. L’aéronef peut en particulier être un avion de ligne. [0037] Dans une forme de réalisation avantageuse, le composant peut être un bloc service passagers ou un compartiment de rangement supérieur. Ces deux composants forment une grande partie d’une cabine de passagers d’un aéronef car les compartiments de rangement supérieurs ainsi que les blocs services s’étendent au-dessus des sièges de passagers pratiquement à travers toute la cabine. Grâce au système de fixation selon l’invention, une orientation très uniforme des composants individuels est permise, de telle sorte que l’aspect visuel de la cabine corresponde à toutes les exigences. [0038] Le fuselage peut présenter un axe longitudinal, un côté droit et un côté gauche et, le long d’une grande partie du fuselage, au moins un corps de base allongé sur le côté droit et sur le côté gauche. On pourrait prévoir en outre, de chaque côté du fuselage, des corps de base espacés les uns des autres dans la direction périphérique. On pourrait également envisager d’autres corps de base qui peuvent être disposés dans la cabine afin de retenir des composants différents. [0039] En outre, l’aéronef comprend au moins un équipement et au moins un support d’équipement, l’équipement étant dressé sur un plancher disposé dans le fuselage et étant relié à un corps de base au moyen de l’au moins un support d’équipement, par une partie, espacée du plancher, de l’équipement. Par exemple, un côté inférieur de l’équipement peut être fixé près du plancher, par exemple sur une glissière de plancher ou de siège. À une extrémité opposée à celui-ci ou au niveau d’une région au moins opposée à celui-ci, une fixation sûre peut être permise au niveau d’un corps de base au moyen du support d’équipement. Ce support d’équipement a en particulier pour but d’absorber des forces qui agissent le long de l’axe longitudinal du fuselage. [0040] Le support d’équipement peut être réalisé sous forme de barre allongée qui est reliée, par une extrémité, à une partie, espacée de l’équipement le long de l’axe longitudinal, du corps de base concerné et est reliée, par une autre extrémité, à l’équipement. Le support d’équipement s’étend par conséquent le long de l’axe longitudinal à l’écart de l’équipement, de telle sorte que, grâce à cette liaison, en particulier seulement des forces de compression et de traction agissent sur le corps de base correspondant. Le support d’équipement peut être réalisé de manière similaire à la barre de retenue susmentionnée. En particulier, le support d’équipement peut également être pourvu d’un dispositif pour compenser des tolérances, lequel dispositif rend réglable une position le long du corps de base. Brève description des figures [0041] D’autres caractéristiques, avantages et possibilités d’application de la présente invention découlent de la description ci-dessous des exemples de réalisation et des figures. En l’occurrence, toutes les caractéristiques décrites et/ou illustrées forment en elles-mêmes et en combinaisons quelconques l’objet de l’invention également indépendamment de leur composition dans les revendications individuelles ou leurs dépendances. Dans les figures, les signes de référence identiques désignent des objets identiques ou similaires. [0042] [La figure 1] illustre un composant fixé, au moyen du système de fixation, sur une structure de fuselage d’un aéronef. [0043] [Les figures 2a à 2c] illustrent l’agencement d’un deuxième élément de retenue 18 sur la structure de fuselage. [0044] [La figure 3 illustre un agencement constitué d’un compartiment de rangement supérieur et d’un composant sur la structure de fuselage. [0045] [La figure 4] illustre une représentation détaillée d’un premier élément de retenue. [0046] [Les figures 5a à 5d] illustrent différents équipements d’un corps de base. [0047] [Les figures 6a à 6c] illustrent une possibilité de compensation de tolérances pour la fixation d’une barre de retenue. [0048] [Les figures 7a et 7b] illustrent une fixation, dans certaines zones, d’un équipement. [0049] [La figure 8] illustre une vue en détail d’un deuxième élément de retenue. [0050] [Les figures 9a et 9b] illustrent un découplage acoustique d’un cylindre de fixation. [0051] [La figure 10] illustre un aéronef dans lequel sont disposés des composants. [0052] Représentation détaillée d’exemples de formes de réalisation [0053] [La figure 1] illustre une structure de fuselage 1 dotée d’un composant 4, lequel est relié à la structure de fuselage 1 par le biais d’un système de fixation 6. La structure de fuselage 1 est représentée à titre d’exemple sous la forme d’un couple 2, lequel entoure généralement sensiblement complètement un fuselage d’un aéronef sur son côté intérieur. Plusieurs couples 2 sont disposés de manière espacée les uns des autres le long de l’axe longitudinal x. Bien entendu, des éléments de raidissement longitudinaux 8 peuvent également être prévus, lesquels sont en liaison directe avec une peau extérieure 10 ainsi qu’avec les couples 2 et s’étendent le long de l’axe longitudinal x du fuselage de manière espacée les uns des autres dans la direction périphérique. [0054] Le composant 4 peut, à titre d’exemple, faire partie d’un bloc service passagers (Passenger Service Unit, PSU), lesquels blocs services sont disposés au-dessus de sièges de passagers et mettent divers dispositifs à la disposition des passagers. On peut en particulier y disposer des dispositifs qui sont alimentés en électricité, en données et en air. Le composant 4 dans la figure 1 est grandement simplifié et peut être équipé de diverses conduites ou lignes d’alimentation. [0055] Le système de fixation 6 comprend, dans cet exemple, un premier corps de base allongé 12, un deuxième corps de base allongé 14, plusieurs premiers éléments de retenue 16 et plusieurs deuxièmes éléments de retenue 18 à l’aide desquels, entre autres, les corps de base 12 et 14 sont retenus sur la structure de fuselage 2. Le système de fixation 6 comprend en outre un cadre de retenue 20 ainsi que des barres de retenue 22. [0056] Les deux corps de base 12 et 14 peuvent être réalisés sous la forme de tubes qui s’étendent sensiblement sur toute la longueur, à équiper de composants 4, du fuselage. Les corps de base 12 et 14 présentent un premier diamètre extérieur Da ainsi qu’un diamètre intérieur D; dont les dimensions peuvent être adaptées aux propriétés de matériau des corps de base 12 et 14. Il est envisageable que les corps de base 12 et 14 soient fixés à chaque couple 2 intérieur du fuselage de véhicule, les croisent ou passent devant ceux-ci. En d’autres termes, ceci signifie que le corps de base 12 ou 14 est relié rigidement à une pluralité de points de la structure de fuselage 2 à l’aide de premiers éléments de retenue 16 ou de deuxièmes éléments de retenue 18. Pour chaque corps de base 12, 14, il est donc prévu une chaîne de premiers éléments de retenue 16 ou de deuxièmes éléments de retenue 18 qui sont reliés à la structure de fuselage 1. Ces éléments de retenue 16 et 18 servent alors à absorber toutes les charges qui sont absorbées par les corps de base 12 et 14. [0057] Le premier corps de base 12 est relié à une première région 24 du cadre de retenue par le biais du premier élément de retenue 16. On entend par première région 24 une position qui est située près d’un premier bord 26 du cadre de retenue 20 et est équipée d’un dispositif correspondant pour la liaison au premier élément de retenue 16. Ceci est expliqué ci-après. [0058] Le cadre de retenue 20 comprend en outre un deuxième bord 28 qui est opposé au premier bord 26. Ici, une deuxième région 30 est indiquée, laquelle est équipée d’un logement correspondant pour la liaison à la barre de retenue 22. Ceci est expliqué plus en détail dans les figures ci-après. [0059] La barre de retenue 22 est cependant reliée non seulement au cadre de retenue 20 dans la deuxième région 30 mais aussi au deuxième élément de retenue 18. Il en résulte un triangle de fixation dans lequel un côté est formé par le cadre de retenue 20 et un autre côté est formé par la barre de retenue 22. On peut interpréter une ligne de liaison imaginaire entre le premier corps de base 12 et le deuxième corps de base 14 comme le troisième côté. Grâce à un tel agencement, le montage d’un composant 4 peut être considérablement facilité par rapport aux procédés connus, et l’orientation du cadre de retenue 20 dans l’espace, c’est-à-dire dans la cabine de l’aéronef, est considérablement améliorée grâce à la structure triangulaire. [0060] Un ajustage d’une distance du premier bord 26 au premier corps de base 12 ou au premier élément de retenue 16 ainsi qu’un ajustage de la longueur de la barre de retenue 22 ou de sa liaison au deuxième corps de base 14 ou au deuxième élément de retenue 18 et/ou au cadre de retenue 20 permettent une orientation en deux dimensions sur de grandes zones angulaires et linéaires. Les modes de réalisation possibles d’éléments de retenue ajustables, c’est-à-dire de premiers éléments de retenue 16 et de deuxièmes éléments de retenue 18 ajustables et la liaison de la barre de retenue 22 sont indiqués ci-après. [0061] [Dans les figures 2A à 2C] est représentée une structure de fuselage 1 sur laquelle sont disposées plusieurs brides 32 qui peuvent être reliées à la fois à un couple 2 et à la peau de fuselage 10. Les brides 32 présentent une forme courbée plusieurs fois et permettent un support du couple 2 sur la peau de fuselage 10 ou sur les lisses 8. Le système de fixation 6 peut être relié à des brides 32 de ce type. [0062] À cet effet, une partie de surface 34 s’étendant le long de l’axe longitudinal x doit par exemple être agrandie au moins dans certaines zones de manière à produire une extension, laquelle est désignée par 34’. Cette très légère modification de la bride 32 mène à la capacité de la structure de fuselage 1 à absorber des charges encore plus grandes. Une modification des brides 32 peut s’étendre de préférence sur toute la structure de fuselage 1, les brides 32 devant être intégrées elles-mêmes directement lors de la fabrication de la structure de fuselage 1 ou de l’aéronef. [0063] Sur un côté, opposé à la bride 32, du couple 2 est représenté un dispositif de réception 36 qui est relié à la bride 32. Le dispositif de réception 36 comprend, à titre d’exemple, un profilé en forme de U et sert à recevoir, dans le cas présenté, le deuxième élément de retenue 18 ou fait partie de celui-ci. Il peut être opportun d’intégrer les dispositifs de réception 36 déjà également lors de la fabrication de la structure de fuselage 1 ou de l’aéronef, afin de pouvoir monter des deuxièmes éléments de retenue 18 en cas de besoin. Ceci n’est cependant pas absolument nécessaire, les dispositifs de réception 36 pouvant également être montés ultérieurement. [0064] L’équipement de la structure de fuselage 1 avec des brides 32 de ce type, agrandies légèrement à titre d’exemple, permet un équipement très flexible, en cas de besoin, du fuselage avec des premiers éléments de retenue 16, des deuxièmes éléments de retenue 18, des corps de base 12 et 14, sur lesquels quelques composants 4 peuvent être retenus. [0065] Le montage d’un deuxième élément de retenue 18 sur la structure de fuselage 2 est indiqué à la figure 2B. [0066] À cet emplacement, on aperçoit une surface de réception 19 opposée au couple 2, laquelle est indiquée encore une fois à la figure 3 et sert à recevoir un compartiment de rangement supérieur. [0067] Si un dispositif de réception 36 est relié à la structure de fuselage 2, un corps de base 14 qui est par exemple déjà équipé de deuxièmes éléments de retenue 18 peut être rapproché du dispositif de réception 36, pour y être ensuite fixé, à titre d’exemple, à l’aide d’une goupille de sécurité 38 ou d’un autre dispositif. Il peut être opportun de prévoir un cadre de retenue à l’intérieur de la cabine lors du montage de toute une rangée de composants 4, cadre de retenue sur lequel des corps de base 14 déjà préparés, auxquels des composants 4 sont reliés, sont rapprochés de tous les dispositifs de réception 36. Ensuite, une fixation peut être effectuée petit à petit le long de toute l’étendue de la cabine. Bien entendu, la fixation peut également s’effectuer inversement en ce sens ce que des corps de base 12 préparés, sur lesquels sont disposés des premiers éléments de retenue 16, sont rapprochés, dans la cabine, des couples 2 sur lesquels sont disposés des dispositifs de réception (non représentés), pour effectuer ensuite la fixation. [0068] Comme expliqué en référence à la figure 1, le système de fixation selon l’invention peut effectuer une compensation de tolérances particulièrement simple. Ceci a pour but de pouvoir orienter les uns par rapport aux autres des composants 4 juxtaposés en particulier le long de l’axe longitudinal de l’aéronef de telle sorte qu’ils forment une surface continue très uniforme, celle-ci pouvant de préférence être dépourvue sensiblement d’ondulations, de gradins ou d’autres irrégularités, indépendamment de l’ondulation de la structure de fuselage 1. [0069] [La figure 3] illustre une vue légèrement réduite de la structure de fuselage dotée des composants 4 selon la figure 1 ainsi qu’un compartiment de rangement supérieur 40 supplémentaire. Celui-ci est modifié par rapport aux compartiments de rangement supérieurs connus en ce sens qu’il présente une profondeur réduite par rapport aux compartiments de rangement connus. Tandis qu’un compartiment de rangement supérieur traditionnel s’étend souvent plus loin en direction du couple 2 sous-jacent, le compartiment de rangement supérieur 40 illustré ici comprend un bord arrière rectiligne 42 qui s’étend approximativement parallèlement à la barre de retenue 22 et est légèrement espacé de celle-ci. Une région supérieure du bord arrière 42 ou de la surface limite arrière 42 repose sur les surfaces d’appui 19 de plusieurs deuxièmes éléments de retenue 18 et est en particulier vissée sur celles-ci. Une région avant 44 du compartiment de rangement 40 est dotée d’une barre de retenue 46, laquelle s’étend à partir du compartiment de rangement 40 vers le haut en direction du couple 2. La barre de retenue 46 y est reliée à un troisième élément de retenue 48. La barre de retenue 46 ainsi que le troisième élément de retenue 46 peuvent être réalisés de manière similaire à la barre de retenue 22 et aux premiers éléments de retenue 16. Le troisième élément de retenue 48 peut en particulier être doté des mêmes possibilités de réglage que le deuxième élément de retenue 18. Il n’y manque que la surface d’appui 19, laquelle est destinée exclusivement à la réception du compartiment de rangement 40 sur le deuxième élément de retenue 18. [0070] Grâce à la fixation indépendante du compartiment de rangement 40 sur la structure de fuselage 1 ou sur les couples 2, la configuration avantageuse du composant 4 peut être obtenue. Tandis que, dans les compartiments de rangement usuels, un agencement de modules électroniques, de buses d’air et similaires doit être monté sur un côté arrière d’un compartiment de rangement, on peut obtenir, grâce à la configuration selon la figure 3, une fabrication séparée et un support séparé avantageux. Par exemple, le compartiment de rangement 40 peut tout d’abord être monté sur des troisièmes éléments de retenue 48 par le biais de barres de retenue 46. Après le montage de barres de retenue 22 du composant 4 sur des deuxièmes éléments de retenue 18, un pivotement vers le haut des compartiments de rangement 40 peut être effectué pour la fixation aux deuxièmes éléments de retenue 18. Ensuite, les cadres de retenue 20 peuvent être reliés aux premiers éléments de retenue 16. [0071] [La figure 4] illustre, à titre d’exemple, un premier élément de retenue 16 et la figure 8 illustre, à titre d’exemple, un deuxième élément de retenue 18 qui est fixé au couple
2. À cet effet, la goupille de retenue 38 ou le boulon 38 est indiqué(e) à titre d’exemple. Le premier élément de retenue 16 est caractérisé par une ouverture 50 qui comprend une première denture 52, laquelle correspond à une deuxième denture 54 d’un boulon ou d’une douille 56. La douille 56 est reliée solidement au premier corps de base 12, par exemple par le biais d’une autre douille 55 enfilable qui est fixée à l’aide d’un boulon 38 (voir la figure 8). Comme on peut le voir à la figure 4, la denture 52 ou 54 n’est prévue que dans certaines zones, de telle sorte que seulement des segments de 90°, lesquels sont en regard l’un de l’autre, sont dentés. Les segments peuvent s’étendre également sur légèrement moins de 90°. Ceci permet le passage du premier corps de base 12 dans lequel sont disposées des buses 56, après quoi, par rotation de la première denture et de la deuxième denture 52 et 54 l’une par rapport à l’autre, un engagement par complémentarité de forme peut être réalisé. Ceci est illustré à la figure 4. Grâce à cette configuration, le montage peut être considérablement facilité, car tous les premiers éléments de retenue 16 peuvent être enfichés sur le premier corps de base 12, pour être ensuite déplacés jusqu’à une position souhaitée. Seulement la rotation subséquente sur 90° de la douille ou d’une partie supportant la denture 52 permet un engrènement du premier élément de retenue 16 avec le premier corps de base 12. Grâce à cet engagement par complémentarité de forme, le corps de base 12 est en mesure de transmettre des forces le long de sa direction d’étendue et de les répartir par conséquent sur tous les éléments de retenue 16. La même variante est sélectionnée pour les deuxièmes éléments de retenue 18 ainsi que pour les troisièmes éléments de retenue 48. [0072] [La figure 5a] illustre une première variante d’un moyen de fixation qui peut être monté sur un tube se présentant sous la forme du premier corps de base 12. On doit tout d’abord constater que le premier corps de base 12 comprend, en un emplacement souhaité, une ouverture 58 disposée du côté périphérique. Ainsi, l’espace intérieur du premier corps de base 12 peut être atteint. À l’emplacement indiqué est disposé en outre un cylindre de fixation 60 faisant office de premier connecteur, lequel est pourvu d’une ouverture 62. Le cylindre de fixation 60 est poussé à partir d’une ouverture du corps de base 12 jusqu’à l’emplacement souhaité. [0073] L’ouverture 62 du cylindre de fixation 60 comprend une première denture 64 qui est, tout comme dans le cas du premier élément de retenue 16, disposée seulement dans deux segments en regard l’un de l’autre, les segments s’étendant au maximum sur 90°. Un corps allongé 66 faisant office de deuxième connecteur est pourvu d’une deuxième denture 68 qui est également réalisée sous la forme de deux segments en regard l’un de l’autre. Par conséquent, le corps allongé 66 peut être, dans une orientation, inséré sans autre résistance dans l’ouverture 58 du premier corps de base 12 et l’ouverture 62 du cylindre de fixation 60. Un engrènement des dentures 64 et 68 n’a lieu que par rotation du corps allongé 66. [0074] Comme mentionné en introduction, la distance du cadre de retenue 20 au couple peut être influencée par les premiers éléments de retenue 16. Dans le cas de l’agencement du corps allongé 66 sur le cadre de retenue 20, celui-ci peut par conséquent être positionné de manière variable par modification de la profondeur d’enfichage du corps allongé 66 dans le cylindre de fixation 60. Ainsi, de très faibles tolérances peuvent être compensées. Comme mentionné également précédemment, un cadre ou un élément de retenue peut par exemple être rentré directement dans la cabine, cadre ou élément de retenue sur lequel tous les composants 4 à installer sont disposés. Grâce au pivotement vers le haut et à la fixation du cadre de retenue 20 sur les premiers éléments de retenue 16, l’une des positions des premiers éléments de retenue 16 peut être positionnée indépendamment du cadre de retenue 20 dans la cabine. On obtient ainsi automatiquement les profondeurs d’enfichage nécessaires des corps allongés 66 dans les cylindres de fixation 60. Par serrage subséquent des corps allongés 66 ainsi que par leur fixation, on peut effectuer par conséquent très rapidement une compensation de tolérances. [0075] La même fixation peut être effectuée pour fixer une extrémité supérieure de la barre de retenue 22. Comme illustré à la figure 8, le deuxième élément de retenue 18 comprend une ouverture 57 à travers laquelle la barre de retenue 22 peut s’étendre dans l’intérieur du deuxième élément de retenue 18, pour venir en prise avec un cylindre de fixation 60 qui y est disposé. [0076] [À La figure 5b] est illustrée une variante d’un montage à rotation d’un élément non représenté plus en détail. Ici, seulement une sorte de goupille est enfichée à travers le premier corps de base 12, une fixation du composant concerné pouvant être effectuée à une extrémité 72 qui fait saillie à partir du corps de base 12. [0077] [La figure 5c] illustre un support de câble simple qui peut être relié au corps de base 12 par le biais de goupilles 76. Des conduites 80 peuvent être posées ou collées sur celui-ci. [0078] [La figure 5d] illustre une modification sous la forme de supports de conduite 78, lesquels sont réalisés d’un seul tenant et entourent respectivement la conduite 80 concernée. [0079] Un dispositif de compensation de tolérances 82 est représenté dans les figures 6a, 6b et 6c, lequel a été mentionné brièvement en référence à la figure 1. Ici, un type de coulisseau 84 est illustré, lequel est relié de manière pivotante à la barre de retenue 22. Le coulisseau 84 s’étend dans un guide à glissement 86 et fait saillie vers l’extérieur à partir d’une cavité allongée 88. Un élément de verrouillage allongé 90 présente une configuration telle qu’il peut être enfiché dans un évidement 92 du coulisseau 84. Cet évidement 92 comprend une première denture 94, également une région du coulisseau 84. [0080] L’élément de verrouillage allongé 90 est également équipé d’une deuxième denture 96 qui, à la figure 6B, forme un engrènement avec la denture 94 et la denture 96 et est disposée sur deux segments disposés en regard l’un de l’autre du profil de l’élément de verrouillage allongé 90. Lorsque cet élément de verrouillage 90 est tourné de 90° autour de son axe longitudinal, les dentures ne s’engrènent plus les unes avec les autres, de sorte que le coulisseau 84 soit déplaçable librement dans le guide à glissement 86. Ainsi, la région de liaison entre la barre de retenue 22 et le cadre de retenue 20 peut être déplacée dans la deuxième région 30. [0081] En raison de la rotation, qui en découle, de la barre de retenue 22 autour du deuxième élément de retenue 18, la distance entre ce point de liaison et le deuxième élément de retenue 18 est modifiée dans la direction verticale. Par conséquent, par utilisation des rapports de leviers, on peut obtenir, pour un déplacement relativement grossier du coulisseau 84 dans le guide à glissement 86, une orientation très précise du cadre de retenue 20 dans la direction horizontale. Outre l’aptitude générale au réglage du deuxième élément de retenue 18, on peut ainsi obtenir par conséquent un ajustage précis. [0082] [Dans les figures Lig. 7a et 7b] est illustré un autre exemple de fixation d’un composant. Il s’agit ici de la fixation d’un équipement de cabine au moins par une extrémité supérieure ou une région opposée à un plancher. À titre d’exemple, le premier corps de base 12 est ici à nouveau illustré. Celui-ci est équipé d’une douille 98, laquelle est reliée au corps de base 12. Par exemple, la douille 98 peut être fixée au corps de base 12 par le biais d’une goupille de sécurité 100. [0083] La douille 98 comprend un filetage extérieur 102 qui correspond à un filetage intérieur 104 d’une autre douille 106. Cette deuxième douille 106 présente, par comparaison avec la première douille 98, une plus petite longueur. Par vissage, la position de la deuxième douille 106 sur la première douille 98 peut être réglée. La deuxième douille 106 peut être laissée dans une position souhaitée, pour ensuite être reliée, au moyen de goupilles, de vis 108 ou similaires, à un support d’équipement faisant office d’organe de liaison 110 sous la forme d’une barre allongée. Une bride 112 de l’équipement peut par exemple être montée sur celui-ci. [0084] L’équipement peut par exemple être fixé sur un plancher de la cabine et être relié au corps de base 12 par le biais des organes de liaison 110, par une région opposée au plancher. Les charges, survenant lors du fonctionnement de l’aéronef, dans la direction x sont par conséquent appliquées dans le corps de base 12. Un équipement peut être relié par le biais de plusieurs organes de liaison 110 de ce type et, au besoin, de plusieurs premières douilles 98 et deuxièmes douilles 106. [0085] Un autre aspect de l’invention est représenté dans les figures 9a et 9b. Ici, la repré sentation de la figure 5a ou de la figure 8 est reprise à titre d’exemple. Le cylindre de fixation 60 dans le premier corps de base 12 ou le deuxième corps de base 14 qui, dans ce dernier cas, est relié à la barre de retenue 22, est quelque peu modifié dans la variante selon les figures 9a et 9b. Le cylindre de fixation 60 est ici dimensionné de manière à présenter un diamètre quelque peu inférieur au diamètre dans les représentations précédentes. En outre, il est prévu un élément de découplage 61 qui entoure au moins une grande partie du cylindre de fixation 60. En même temps, il est dimensionné de manière à pouvoir être introduit dans le corps de base 12 ou 14 lorsqu’il entoure le cylindre de fixation 60. L’élément de découplage 61 forme par conséquent une bague autour du cylindre de fixation 60. [0086] L’élément de découplage 61 peut être fabriqué à partir d’un autre matériau que celui du cylindre de fixation 60. En particulier, le matériau peut être plus souple. Ainsi, le contact mécanique entre le cylindre de fixation 60 et le deuxième corps de base 14 est amorti. En particulier, le cliquetis, dû à des vibrations, du cylindre de fixation 60 dans le corps de base 12 ou 14 est ainsi empêché. Il est envisageable que le cylindre de fixation 60 soit constitué d’un matériau métallique, tout comme le corps de base 12 ou
14. Dans ce cas, il pourrait se produire un cliquetis en cas de variations de charge en raison des tolérances dimensionnelles entre ces deux éléments. Ceci peut être empêché grâce à l’élément de découplage 61. Celui-ci peut par exemple être fabriqué à partir d’une matière synthétique élastique, par exemple d’une matière thermoplastique. En variante, un caoutchouc serait possible. Le bruit de contact entre l’élément d’amortissement 61 et le corps de base 12 ou 14 concerné est ainsi nettement plus faible qu’en cas d’éléments métalliques. Par agencement de l’élément de découplage 61 entre le cylindre de fixation 60 et le deuxième corps de base 14, il peut par conséquent se produire un découplage très significatif du bruit. [0087] En vue d’introduire l’ouverture 62 du cylindre de fixation 60 à travers l’ouverture 58 du corps de base 12 ou 14, l’élément de découplage 61 comprend une découpe 63 qui est amenée en alignement avec les ouvertures 58 et 62. Si l’élément de découplage 61 est monté sur le deuxième élément de base 14, comme représenté explicitement dans la figure 9b, la découpe 58 est réalisée de préférence sous forme de trou oblong. [0088] Enfin, la figure 10 illustre un avion de ligne 114 doté d’un espace intérieur réalisé sous forme de cabine 116 dans un fuselage 118 et plusieurs composants 4 disposés dans celui-ci. [0089] À titre complémentaire, il convient de noter que « comprenant » n’exclut aucun autre élément ni aucune autre étape et « un » ou « une » n’exclut aucune pluralité. De plus, il convient de noter que des caractéristiques qui ont été décrites en référence à l’un des exemples de réalisations susmentionnés peuvent être utilisées également en combinaison avec d’autres caractéristiques d’autres exemples de réalisations décrits ci- dessus. Les signes de référence dans les revendications ne doivent pas être considérés comme limitatifs. Revendications [Revendication 1] Système de fixation (6) permettant de fixer des composants (4) à une structure de fuselage (1) dans un espace intérieur (116) d’un aéronef (114), comprenant : un cadre de retenue (20) comprenant un premier bord (26) et un deuxième bord (28) espacé de celui-ci, au moins un premier élément de retenue (16) qui peut être accouplé à la structure de fuselage (1) et est réalisé pour être relié de manière articulée au cadre de retenue (20) dans une première région (24), proche du premier bord (26), du cadre de retenue (20), au moins un deuxième élément de retenue (18) qui peut être accouplé à la structure de fuselage (1), et au moins une barre de retenue (22) qui peut être reliée de manière articulée, par une première extrémité, au deuxième élément de retenue (18) et qui peut être reliée de manière articulée, par une deuxième extrémité, au cadre de retenue (20) dans une deuxième région (30) tournée vers le deuxième bord (28) et opposée au premier bord (26), le cadre de retenue (20), la barre de retenue (22) ainsi que le premier élément de retenue (16) et le deuxième élément de retenue (18) étant conçus pour former, avec les premier et deuxième éléments de retenue (16, 18) disposés de manière espacée l’un de l’autre le long d’une direction périphérique de la structure de fuselage (1), une structure triangulaire, la barre de retenue (22) et le cadre de retenue (20) formant un premier côté et un deuxième côté de la structure triangulaire, et au moins l’un parmi le cadre de retenue (20), la barre de retenue (22), le premier élément de retenue (16) et le deuxième élément de retenue (18) étant conçu pour régler de manière variable une longueur du premier côté et/ou du deuxième côté pour ajuster la position du cadre de retenue (20). [Revendication 2] Système de fixation (6) selon la revendication 1, comprenant en outre au moins un corps de base allongé (12, 14), l’au moins un corps de base allongé (12, 14) pouvant être fixé à plusieurs premiers et/ou deuxièmes éléments de retenue (16, 18) et étant conçu pour appliquer une force agissant le long d’un axe d’étendue du corps de base (12, 14) dans plusieurs premiers ou deuxièmes éléments de retenue (16, 18). [Revendication 3] Système de fixation (6) selon la revendication 1, le premier corps de base (12) et le deuxième corps de base (14) étant réalisés respectivement sous la forme d’un tube. [Revendication 4] Système de fixation (6) selon la revendication 2 ou 3, le premier élément de retenue (16) et le deuxième élément de retenue (18) étant conçus pour retenir rigidement le corps de base (1, 14) respectif. [Revendication 5] Système de fixation (6) selon l’une quelconque des revendications précédentes, le premier élément de retenue (16) étant conçu pour régler une distance réglable entre la première région (24) du cadre de retenue (20) et le premier élément de retenue (16). [Revendication 6] Système de fixation (6) selon la revendication 5, le premier élément de retenue (16) comprenant un premier connecteur (60) doté d’une ouverture (62) comprenant, dans certaines zones, une première denture (64) et un deuxième connecteur (66) doté d’un corps allongé (66) comprenant, dans certaines zones, une deuxième denture (68), le corps allongé (66) pouvant, dans une première orientation par rapport à l’ouverture (62) du premier connecteur (60), être enfiché dans celle-ci et réalisant, par rotation dans une deuxième orientation, une liaison par complémentarité de forme de la première denture (64) et de la deuxième denture (68). [Revendication 7] Système de fixation (6) selon l’une quelconque des revendications précédentes, la barre de retenue (22) ou le deuxième élément de retenue (18) comprenant un premier connecteur (60) doté d’une ouverture (62) comprenant, dans certaines zones, une première denture (64) et un deuxième connecteur (66) doté d’un corps allongé (66) comprenant, dans certaines zones, une deuxième denture (68), le corps allongé (66) pouvant, dans une première orientation par rapport à l’ouverture (62) du premier connecteur (60), être enfiché dans celle-ci et réalisant, par rotation dans une deuxième orientation, une liaison par complémentarité de forme de la première denture (64) et de la deuxième denture (68). [Revendication 8] Système de fixation (6) selon la revendication 6 ou 7, comprenant en outre un élément de découplage (61) constitué d’une matière synthétique, lequel entoure le premier connecteur (60) au moins partiellement de manière annulaire. [Revendication 9] Système de fixation (6) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre au moins un dispositif de compensation de tolérances (82) disposé dans la deuxième région du cadre de retenue (20), le dispositif de compensation de tolérances (82) pouvant être relié à la barre de retenue (22) et étant conçu pour déplacer et pour verrouiller une position de liaison de la barre de retenue (22) au cadre de retenue (20) entre le deuxième bord (28) et le premier bord (26). [Revendication 10] Système de fixation (6) selon la revendication 9, le dispositif de compensation de tolérances (82) comprenant un coulisseau (84) relié de manière pivotante à la barre de retenue (22) et un évidement allongé (92) disposé sur le cadre de retenue (20) et doté d’un guide à glissement (86), s’étendant le long de l’étendue de l’évidement (92), servant à guider par glissement le coulisseau (84), l’évidement (92) et le coulisseau (84) étant équipés respectivement, dans certaines zones, d’une première denture (94), et un élément de verrouillage allongé (90) doté d’une deuxième denture (96) dans certaines zones étant positionné dans l’évidement (92) et étant conçu pour réaliser, dans une première orientation, une liaison par complémentarité de forme entre la première denture (94) et la deuxième denture (96), de telle sorte que la position du coulisseau (84) sur le guide à glissement (86) soit verrouillée, et pour libérer la liaison par complémentarité de forme dans une deuxième orientation. [Revendication 11] Aéronef (114) comprenant un fuselage (118) doté d’une structure de fuselage (1) et au moins un composant qui est fixé à la structure de fuselage (1) à l’aide d’un système de fixation (6) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10. [Revendication 12] Aéronef (114) selon la revendication 11, le composant étant un bloc service passagers ou un compartiment de rangement supérieur. [Revendication 13] Aéronef (114) selon la revendication 10 ou 11, le fuselage (118) présentant un axe longitudinal, un côté droit et un côté gauche et comprenant, le long d’une grande partie du fuselage (118), au moins un corps de base allongé (12, 14) de chaque côté du fuselage (Π8). [Revendication 14] Aéronef (114) selon la revendication 13, comprenant en outre au moins un équipement et au moins un support d’équipement (110), l’équipement étant dressé sur un plancher disposé dans le fuselage (118) et étant relié à l’un des corps de base (12, 14) au moyen de l’au moins un support d’équipement (110), par une partie, espacée du plancher, de l’équipement. [Revendication 15] Aéronef (114) selon la revendication 13, le support d’équipement (110) étant réalisé sous forme de barre allongée (110) qui est reliée, par une extrémité, à une partie, espacée de l’équipement le long de l’axe longitudinal, de l’élément de retenue (16, 18) concerné et est reliée, par une autre extrémité, à l’équipement.