FR3039368A1 - Procede de traitement cosmetique - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne un procédé de traitement cosmétique, comportant les étapes consistant à : - appliquer une composition adhésive (A) sur des matières kératiniques humaines, notamment la peau, - amener au contact de ladite composition adhésive présente sur lesdites matières kératiniques des fibres (12) portées par un applicateur, - éloigner l'applicateur de la peau, de façon à libérer des fibres qui adhèrent auxdites matières kératiniques, la force de maintien des fibres sur l'applicateur étant inférieure à la force d'adhésion des fibres à la composition adhésive présente sur lesdites matières kératiniques.

Description

La présente invention concerne les procédés de traitement cosmétique des matières kératiniques humaines et plus particulièrement de la peau.
Il existe aujourd’hui différentes techniques pour masquer ou corriger une alopécie : - les implants capillaires nécessitant des actes chirurgicaux, - les postiches ou perruques, - les systèmes de « poivrières » étoffant les cheveux encore présents dans les zones clairsemées pour les rendre plus visibles, - la coloration de la peau par l’application d’un produit de maquillage classique ou de coloration, ou de manière plus invasive et définitive telle que le tatouage, - l'application de fibres libres ou constituantes d’une formule de type gel.
En dehors de l’acte chirurgical, invasif, coûteux et difficilement rattrapable s’il est mal fait, il est difficile d’avoir un maquillage de l’alopécie qui soit indécelable aussi bien de près que de loin, c'est-à-dire qui reproduise fidèlement l’implantation et la densité des cheveux humains.
Les perruques et postiches présentent certains avantages mais induisent une crainte de déplacement au cours de la journée. De plus, ils font penser à une prothèse, ce qui a un impact négatif et rebutant. Enfin, ils ne sont pas adaptés à la plupart des alopécies, notamment lorsque le cuir chevelu est recouvert partiellement de cheveux. Enfin, perruques et postiches ne sont pas adaptés aux coupes de cheveux courtes. Ainsi cette solution ne rencontre pas de succès.
Une autre approche consiste à coller des fibres individuelles par flocage électrostatique. Cette solution consiste à créer une différence de potentiel électrostatique entre un ensemble de fibres et la zone à traiter, préalablement enduite d’une colle. Les fibres sont alors convoyées le long des lignes de champ et viennent se planter dans la colle. Une telle application se heurte toutefois à plusieurs difficultés, telles que la nécessité d'un équipement d’élimination des charges, le confinement des fibres, la maîtrise de la densité, l'anxiété de la personne vis-à-vis de l'utilisation d'électricité, la compatibilité du flocage électrostatique avec un milieu humide de type salle de bains, la difficulté d’autoapplication et le respect de la distance de flocage.
On a essayé de déposer des fibres sans champ électrostatique, mais le résultat esthétique est insatisfaisant. En particulier, si les fibres font plus d'un millimètre de long, elles tendent à se coucher sur leur flanc, provoquant un résultat ne ressemblant en rien à une chevelure. Même avec beaucoup d’habileté il n’est pas possible de déposer un nombre minimum de fibres sans créer ce problème de couchage des fibres.
Par ailleurs, il est communément admis que la tenue d’un objet collé sur la peau excède difficilement les deux ou trois jours. Le besoin de corriger parfaitement une alopécie se fait sentir tous les jours ; ainsi il convient que cette application de fibres sur la peau soit compatible avec une routine cosmétique quotidienne, c’est-à-dire réalisable facilement chez soi par une auto-application.
Il existe donc un besoin, non satisfait à ce jour, d'un procédé pour masquer les alopécies de façon simple et avec un résultat qui ressemble à une chevelure, de façon à obtenir notamment : - une densité de fibres proche de la densité naturelle, - une orientation satisfaisante des fibres, collées par une seule extrémité, - une localisation limitée aux seules zones à traiter, et - la possibilité de traiter les zones glabres et les zones clairsemées.
De plus, ce procédé doit être facilement réalisable et sur soi si possible. L'invention vise à remédier à ce besoin et elle y parvient grâce à un procédé de traitement cosmétique, comportant les étapes consistant à : - appliquer une composition adhésive sur des matières kératiniques humaines, notamment la peau, - amener au contact de ladite composition adhésive présente sur lesdites matières kératiniques des fibres portées par un applicateur, - éloigner l’applicateur de la peau, de façon à libérer des fibres qui adhèrent auxdites matières kératiniques, la force de maintien des fibres sur l’applicateur étant inférieure à la force d’adhésion des fibres à la composition adhésive présente sur lesdites matières kératiniques. L’invention est par exemple destinée à traiter la zone capillaire, les sourcils ou la barbe.
Par composition « adhésive » on désigne toute matière capable de résister à un arrachement, avec ou sans force adhésive de rémanence.
Le système selon l’invention permet de créer des organisations de fibres avec une esthétique très satisfaisante.
Il est possible de créer plusieurs densités, allant de la faible densité permettant de compléter ou reproduire des chevelures clairsemées, à des chevelures plus denses. Il est possible de créer des effets de barbes clairsemées dont l’apparence peut donner un aspect juvénile spécialement esthétique. On peut aussi reproduire les densités proches des densités naturelles (distance inter cheveux de 200 pm environ) dont l’avantage est de rendre indécelable de près comme de loin l’ajout des fibres. On peut reproduire des densités supérieures aux densités naturelles afin de créer des effets broussailleux ou aptes à cacher des irrégularités de la peau.
Le réglage de la densité se fait par exemple en munissant l’applicateur de fibres avec une densité plus ou moins grande, correspondant à la densité de fibres recherchée après transfert.
Il est également possible de régler la densité en déposant la composition adhésive sur les matières kératiniques sans les recouvrir totalement, en ménageant des zones non adhésives entre des zones adhésives. La composition adhésive est par exemple déposée selon un réseau de points. En choisissant la densité des zones adhésives sur les matières kératiniques, on peut contrôler la densité des fibres qui restent collées à celles-ci après transfert.
On peut encore jouer sur les deux paramètres, à savoir la densité de zones adhésives sur les matières kératiniques et celle sur l’applicateur.
Dans le procédé selon l'invention, les fibres peuvent être disposées de diverses façons sur l’applicateur, en fonction du résultat recherché, et notamment les fibres peuvent être disposées en faisceau de fibres parallèles sur l’applicateur. Les fibres peuvent être disposées sur l’applicateur en étant orientées perpendiculairement à la surface de support ou en faisant un angle avec la normale à cette surface, notamment un angle allant jusqu'à 45°. L'applicateur est de préférence rapproché desdites matières kératiniques selon une direction perpendiculaire à celles-ci, jusqu’à ce que les fibres contactent la composition adhésive. L’applicateur est de préférence éloigné par un mouvement inverse.
La force d’adhésion des fibres à la composition adhésive est de préférence au moins double de la force de retenue des fibres sur l’applicateur. Cela permet de garantir que les fibres se détachent bien de l’applicateur.
La force à exercer sur les fibres pour les libérer de l’applicateur peut être inférieure ou égale à 15 mN.
La densité des fibres sur l’applicateur peut être comprise entre 9 et 625 fibres/cm2. Cette densité n’est pas nécessairement homogène et peut être variable pour mieux reproduire une implantation naturelle. L’écart entre deux fibres adjacentes sur l’applicateur est de préférence compris entre 150 et 250 microns.
Les fibres peuvent être retenues sur l’applicateur par collage ou friction ou par un système mécanique comportant une ou plusieurs pièces mobiles les unes par rapport aux autres, ce dernier pouvant passer d’une configuration de retenue des fibres à une configuration de libération des fibres, la force à exercer sur ces dernières pour les libérer de l’applicateur étant plus importante dans la configuration de retenue que dans la configuration de libération. Le système mécanique comporte par exemple un ressort qui serre entre ses spires, en configuration de retenue, les fibres, le ressort pouvant être tendu pour écarter les spires et libérer les fibres.
Les fibres peuvent être retenues sur l’applicateur par au moins un matériau dont la tenue mécanique est dégradée par un stimulus, le procédé comportant l’étape consistant à soumettre l’applicateur audit stimulus de façon à diminuer la force à exercer sur les fibres pour les libérer de l’applicateur, l’exposition au stimulus ayant lieu avant et/ou pendant le contact des fibres avec la composition adhésive présente sur lesdites matières kératiniques. Cette solution est particulièrement avantageuse car elle permet à l’utilisateur d’utiliser le système sans précautions tout en obtenant le résultat maquillage désiré. Un second avantage se situe dans le domaine de la production jusqu’à la livraison. Le stimulus est par exemple thermique, ledit matériau comportant alors de préférence une cire, notamment de la cire d'abeilles, de candelilla ou de la paraffine. En variante le stimulus est chimique et comporte l'exposition de l’applicateur à un solvant dudit matériau, de préférence de l’eau.
Les fibres peuvent être mises en place sur l’applicateur par un procédé de flocage électrostatique.
Les fibres peuvent se détacher entièrement de l’applicateur lors de la mise en œuvre du procédé. En variante, les fibres peuvent comporter une racine restant prisonnière de l’applicateur et une partie libérable qui est libérée. Dans ce cas, les fibres peuvent comporter une zone prédéfinie affaiblie mécaniquement ou sensible à un stimulus permettant de l’affaiblir mécaniquement, notamment un stimulus thermique ou chimique, la force à exercer pour provoquer la séparation de la partie libérable de la racine étant inférieure à la force d’adhérence de la partie libérable à la composition adhésive.
La zone prédéfinie peut être située au même emplacement sur la longueur de la fibre pour toutes les fibres ; en variante, ce n’est pas le cas, ce qui permet après libération d’avoir des fibres de longueur variable, ce qui peut conférer un rendu encore plus naturel.
Les fibres peuvent être retenues sur l’applicateur par un système de maintien multiple, dont un premier système de maintien libérant les fibres pour une force exercée inférieure à la force d’adhésion des fibres à la composition adhésive, et un deuxième système de maintien assurant lorsque combiné au premier la retenue des fibres jusqu’à une force supérieure à la force d’adhésion des fibres à la composition adhésive, le deuxième système étant modifié lors de l’utilisation de l’applicateur pour appliquer les fibres sur la composition adhésive, de façon à amener la force à exercer pour provoquer la libération des fibres à une valeur inférieure à la force d’adhérence des fibres à la composition adhésive. La modification peut comporter l’exposition du deuxième système de maintien à un stimulus thermique ou chimique. L'invention porte également sur un ensemble pour le traitement cosmétique des matières kératiniques humaines, notamment pour la mise en œuvre du procédé tel que défini ci-dessus, comportant : - une composition adhésive à appliquer sur lesdites matières kératiniques, - un appliçateur comportant des fibres libérables, l’applicateur permettant d’amener les fibres au contact de la composition adhésive appliquée sur les matières kératiniques humaines, notamment la peau, afin de leur permettre d’adhérer à ladite composition, et.de libérer des fibres, la force de maintien des fibres sur l’applicateur étant inférieure à la force d’adhésion à la composition adhésive présente sur lesdites matières kératiniques. L'invention porte encore sur un appliçateur pour un ensemble tel que défini ci-dessus, comportant des fibres libérables se détachant de l’applicateur lorsqu’une force de traction égale à 15 mN, voire 20 mN, est exercée dessus.
La force à exercer sur les fibres pour les libérer de l’applicateur peut être inférieure ou égale à 20 mN, voire à 15 mN. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - les figures IA à IC illustrent un exemple de mise en œuvre du procédé selon l'invention, - la figure 2 représente un exemple d’ensemble pour la mise en œuvre du procédé, - la figure 3 illustre une variante d'applicateur, - les figures 4A et 4B représentent un exemple de système mécanique de retenue des fibres sur l'applicateur, respectivement dans des configurations de maintien des fibres et de libération de celles-ci, - les figures 5 à 7 illustrent des variantes de réalisation des fibres et d'accrochage des fibres sur l'applicateur, et - la figure 8 représente en coupe une variante d’applicateur.
Le procédé selon l'invention est mis en œuvre à l'aide d'un applicateur 10 qui comporte une partie de préhension 11 et des fibres 12 qui sont maintenues sur l’applicateur d'une façon prédéfinie.
Sur la figure IA, on a représenté schématiquement un tel applicateur 10, avec un faible nombre de fibres pour des raisons de clarté du dessin, sachant que dans la réalité, le nombre de fibres est beaucoup plus important.
La partie de préhension 11 a été représentée très simplement, étant entendu que celle-ci peut présenter des formes très diverses, en fonction notamment de la zone à traiter et de l'ergonomie recherchée. L'applicateur 10 est agencé pour permettre d'amener les fibres 12 au contact de la région à traiter, en l'occurrence une zone de peau S sur laquelle a été déposée une composition adhésive A, de façon continue ou non.
Les fibres 12 présentent sur l'applicateur 10 une extrémité libre et lors de l'amenée de l'applicateur 10 au contact de la peau revêtue de composition adhésive A, les extrémités libres des fibres 12 viennent en contact avec la composition adhésive comme illustré à la figure IB.
Les fibres 12 sont retenues sur l'applicateur de telle sorte que la force à exercer pour séparer une fibre 12 de la partie de préhension 11, encore appelée force de maintien, soit inférieure à la force d'adhérence d'une fibre 12 à la composition adhésive A, c'est-à-dire la force qu'il est nécessaire d'exercer sur cette fibre pour la séparer de la composition adhésive A.
Sur la figure IC, on a illustré le fait que des fibres se sont séparées de l'applicateur 10 et restent sur la peau S, avec une disposition prédéfinie qui est par exemple miroir de celle des fibres 12 présentes sur l'applicateur 10 initialement.
La quantité de fibres 12 déposée par l’applicateur est par exemple de 3cm2 à 625/cm2.
Comme illustré sur la figure 2, l'applicateur 10 et la composition adhésive A peuvent être proposés à l'utilisateur au sein d'un même conditionnement 20, par exemple boîte, blister, coffret, sachet, la composition adhésive A étant par exemple contenue dans un récipient 21 tel qu'un tube ou tout autre contenant, par exemple flacon, récipient pressurisé, support enduit, flacon-pompe, pot, cette liste n'étant pas limitative.
Dans une variante, l'applicateur 10 et le récipient 21 sont proposés séparément au consommateur, afin par exemple de lui permettre d'utiliser un même récipient contenant la composition adhésive avec plusieurs applicateurs 10. L'applicateur 10 peut, le cas échéant, être rechargeable, c'est-à-dire comporter une partie de préhension 11 qui est utilisée pour réaliser plusieurs traitements et une recharge qui porte les fibres 12, cette recharge pouvant se fixer de façon amovible sur la partie de préhension 11 à chaque nouvelle utilisation. Cette recharge est par exemple sous la forme d'une feuille, d’une bande ou d'un support agencé pour se fixer sur la partie de préhension en étant facilement remplaçable, présentant sur au moins une face les fibres. A titre d’exemple, on a représenté à la figure 8 une telle recharge, comportant un support 35 portant les fibres 12, agencé pour se fixer sur la partie de préhension 11, par exemple par encliquetage.
On peut proposer à l’utilisateur une gamme d’applicateurs comportant des fibres de couleurs, nature et longueurs différentes, de façon à lui permettre de choisir les fibres qui correspondent le plus à sa couleur naturelle par exemple.
On peut utiliser une même partie de préhension avec plusieurs supports portant des fibres respectives de couleurs différentes.
La longueur des fibres 12, après dépôt sur les matières kératiniques, est par exemple comprise entre 0,5 et 20 mm.
On peut donner à l'applicateur 10 des formes diverses, notamment afin d'orienter les fibres 12 d'une façon particulière au moins au moment du contact avec la région à traiter.
On peut utiliser des fibres de même nature, diamètre, longueur, forme, ou couleur, ou des fibres de nature, longueur, diamètre, forme ou couleur différents. La forme du support peut être un plan ou une surface adaptée à la morphologie de la zone à traiter.
Les fibres 12 sont de préférence orientées perpendiculairement à la surface de support qui les porte. En variante, comme illustré à la figure 3, les fibres 12 font un angle a avec la normale à la surface de support, qui peut atteindre 45°. L'ensemble des fibres 12 peut ne pas se présenter sous la forme d'un faisceau de fibres parallèles, comme illustré sur les figures IA et IB, mais sous la forme d'un ensemble de fibres.
Les fibres peuvent être retenues de diverses façons sur l'applicateur, par exemple à l'aide d'un système mécanique, qui peut changer de configuration pour libérer les fibres, ou d'un système sensible à un stimulus, tel qu'un stimulus thermique ou chimique, qui permet de modifier la force d'accroche des fibres à l'applicateur. A titre d'exemple de système de maintien mécanique, on a illustré à la figure 4A un ressort 25 qui peut, lorsque ses spires sont rapprochées, maintenir entre elles les fibres 12. Le ressort 25 peut subir une tension, par exemple via un mécanisme actionné par l'utilisateur, cette tension provoquant l'éloignement des spires et le relâchement des fibres 12 précédemment serrées entre celles-ci. L'invention n'est pas limitée à un système particulier de retenue des fibres sur l'applicateur, et plutôt qu'un ressort, on peut par exemple utiliser un ensemble de disques ou lamelles qui, lorsque superposés et comprimés, viennent enserrer les fibres.
On peut encore retenir les fibres sur l’applicateur grâce à un matériau dans lequel les fibres sont implantées alors que le matériau est à l’état fluide.
Il s’agit par exemple d’un élastomère non encore réticulé.
Les fibres sont maintenues avec l’orientation souhaitée le temps que dure la prise du matériau.
Une façon d’implanter les fibres est d’utiliser le flocage électrostatique.
Une façon de retenir les fibres sur l'applicateur peut consister à utiliser un matériau auquel les fibres sont collées, dont la tenue mécanique, et notamment la capacité de retenir les fibres, peut varier en réponse à l'application d'un stimulus, par exemple thermique ou chimique.
Dans le cas d'un stimulus thermique, on peut par exemple utiliser pour retenir les fibres 12 sur l'applicateur 10 un matériau ayant un point de fusion relativement bas, tel qu’une cire, capable de se ramollir ou de se liquéfier en cas d'élévation de température au-delà de la température ambiante. Dans ce cas, l'applicateur peut comporter une résistance chauffante permettant d'élever localement la température du matériau retenant les fibres sur l'applicateur de façon à modifier ses propriétés.
Par exemple, les fibres 12 sont maintenues sur l'applicateur à l'aide d'une cire et l'applicateur comporte un système de chauffage qui permet d'élever la température de la cire à une valeur suffisante, par exemple de 70°C, pour la ramollir et ainsi faire en sorte que la force d'adhérence des fibres 12 à la composition adhésive sur la peau devienne supérieure à la force qu'il est nécessaire d'exercer sur les fibres 12 pour les séparer de l'applicateur.
Dans le cas d'un stimulus chimique, on utilise par exemple pour retenir les fibres sur l'applicateur un matériau soluble dans un solvant prédéfini, par exemple de l'eau, et l'on mouille ce matériau avant d'amener les fibres 12 au contact de la composition adhésive A déposée sur la peau S. L'eau solubilise au moins partiellement ce matériau et diminue la force d'accroche des fibres sur celui-ci. Cette force devient inférieure à la force d'adhérence des fibres 12 sur la composition adhésive A déposée sur la peau S et cela permet de libérer plus facilement les fibres après avoir amené l'applicateur 10 au contact de la région à traiter.
Le matériau est par exemple soluble dans l’eau et peut se dégrader pour libérer les fibres sous l’action d’un mouillage, étant par exemple un copolymère acrylique partiellement ou totalement neutralisé tel que l’Ultra hold strong de la société BASF, ou un matériau à base d’amidons.
Le cas échéant, comme illustré à la figure 7, les fibres sont retenues sur l'applicateur à l'aide d'une structure multicouche comportant une première couche 28 et une deuxième couche 29, au contact desquelles les racines des fibres s’étendent.
Ensemble, les couches 28 et 29 retiennent les fibres 12 sur l'applicateur avec une force de retenue qui est supérieure à celle exercée par la composition adhésive A sur les fibres, de telle sorte qu'en l'absence de toute autre action sur ces couches 28 et 29, le contact des fibres 12 avec la région à traiter ne suffit pas pour que les fibres 12 se séparent de l'applicateur 10.
Toutefois, l'une des couches 28 et 29 est sensible à un stimulus, par exemple thermique ou chimique, qui permet d'en modifier les caractéristiques et d'abaisser sa capacité de rétention des fibres à une valeur telle que la force de rétention des fibres 12 sur l'applicateur soit inférieure à celle qu'exerce la composition adhésive A sur les fibres lors de l'application.
Par exemple, le premier système peut être un élastomère insensible à un solvant et le second un élastomère sensible à un solvant, notamment à l’eau. Autre exemple, le premier système peut être un élastomère et la seconde une couche fusible, notamment à une température inférieure à 70°C.
Les fibres 12 peuvent se séparer entièrement de l'applicateur au moment du traitement. En variante, les fibres 12 sont réalisées avec une structure particulière qui leur permet de rompre, de préférence en un point prédéfini de leur longueur.
Dans l'exemple de la figure 5, les fibres 12 présentent une zone fragilisée 30 qui s'étend entre une partie de base 12a de la fibre, encore appelée racine, qui est ancrée dans l'applicateur 10, et une partie libérable 12b de la fibre, qui est libérée lors de l'utilisation de l'applicateur.
Ainsi, lorsque l'extrémité libre de la partie libérable 12b est amenée au contact de la composition adhésive A, la force qu'exerce la composition adhésive sur les fibres 12, lorsque l'applicateur 10 est éloigné de la région traitée, est supérieure à la force de cohésion interne de la fibre 12 au niveau de la zone fragilisée 30. La fibre rompt au niveau de cette zone fragilisée, laissant la partie libérable 12b de la fibre sur la peau.
En variante, plutôt qu'une partie sécable, on peut réaliser les fibres 12 en assemblant deux parties 12c et 12d par une liaison 31, par exemple par un collage. La tenue de la liaison des deux parties 12c et 12d est insuffisante pour résister à la force qu'exerce la composition adhésive A sur la fibre lors de l'utilisation de l'applicateur, de sorte que la partie distale 12c reste sur la peau tandis que la partie proximale 12d reste sur l'applicateur.
On peut avoir une liaison 31 dont les propriétés peuvent être modifiées en réponse à un stimulus thermique ou chimique ; par exemple, les fibres sont mouillées avant l'application, ce qui diminue la tenue mécanique de la liaison 31 et permet aux parties distales 12c de rester sur la peau en se séparant des parties proximales 12d au niveau de la zone de liaison 31. La liaison 31 est par exemple assurée par une colle soluble à l’eau.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. On peut notamment réaliser l'applicateur avec un mélange de fibres de différentes natures, longueurs, formes ou sections, de façon à rendre plus naturel encore l'aspect des fibres sur la région traitée.
Les fibres peuvent être maintenues sur l’applicateur par une force de maintien dont la valeur est diminuée au dernier moment avant utilisation ; en variante, cette valeur est diminuée seulement après mise en contact des fibres avec la composition adhésive.
Fibres
Par "fibre", il faut comprendre selon l’invention un objet de longueur L et de diamètre D tel que L soit supérieur à D, et de préférence, très supérieur à D, D étant le diamètre du cercle dans lequel s’inscrit la section de la fibre. En particulier, le rapport L/D (ou facteur de forme) est choisi dans la gamme allant de 3,5 à 2500, de préférence de 5 à 500, et mieux de 5 à 150.
Les fibres utilisables dans l’invention peuvent être des fibres d’origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Elles peuvent être courtes ou longues, unitaires ou organisées par exemple tressées, creuses ou pleines. Leur forme peut être quelconque et notamment de section circulaire ou polygonale (carrée, hexagonale ou octogonale) selon l’application spécifique envisagée. En particulier, leurs extrémités peuvent être épointées et/ou polies pour éviter de se blesser.
En particulier, les fibres ont une longueur allant de 0,5 mm à 20 mm.
Leur section peut être comprise entre 20 à 120 pm, 30 à 100 pm, encore mieux de 40 à 80 pm.
Le poids ou titre des fibres est souvent donné en denier ou décitex et représente le poids en gramme pour 9 km de fil.
Les fibres selon l’invention ont par exemple un titre choisi dans la gamme allant de 0,1 à 100 à deniers, de préférence de 1 à 70 deniers et mieux de 5 à 60 deniers.
Les fibres peuvent être celles utilisées dans la fabrication des textiles et notamment des fibres de soie, de coton, de laine, de lin, des fibres de cellulose -notamment extraites notamment du bois, des légumes ou des algues, de rayonne, de polyamide (Nylon®), de viscose, d’acétate notamment d’acétate de rayonne, de polymère acrylique notamment de polyméthacrylate de méthyle ou de poly 2-hydroxyéthyl méthacrylate, de polyoléfine et notamment de polyéthylène ou de polypropylène, de verre, de silice, de carbone notamment sous forme graphite, de polytétrafluoroéthylène (comme le Téflon®), de collagène insoluble, de polyesters, de polychlorure de vinyle ou de vinylidène, d’alcool polyvinylique, de polyacrylonitrile, de chitosane, de polyuréthane, de polyéthylène phtalate, des fibres formées d’un mélange de polymères tels que ceux mentionnés ci-avant, comme des fibres de polyamide/polyester.
De préférence, les fibres sont des fibres de polyamide 6-6.
Par ailleurs les fibres peuvent être traités ou non en surface, enrobées ou non d'une couche de protection ou destinée à leur donner une couleur.
On peut utiliser des fibres acryliques ignifugées de marque "Kanekalon".
Les fibres sont par exemple celles commercialisées sous la référence Minkeprops SKINTEX Flock ref. 590502.
On peut utiliser des fibres identiques ou en variante un mélange de fibres qui diffèrent entre elles par la longueur, section, matériau, forme et/ou section. L'utilisation de fibres de différentes longueurs peut conférer plus de naturalité. Un mélange de couleurs également. En particulier, il peut être avantageux de mélanger des fibres grises et blanches ou noires et blanches.
Composition adhésive
La composition adhésive selon l’invention convient à une application sur la peau, et à un usage cosmétique.
La composition adhésive comprend ou est constituée par un matériau adhésif.
Par « matériau », on entend au sens de la présente invention un polymère ou un système polymérique pouvant comprendre un ou plusieurs polymères de natures différentes. Ce matériau adhésif peut se présenter sous forme d’une solution de polymère ou d’une dispersion de particules de polymères dans un solvant. Ce matériau adhésif peut en outre contenir un plastifiant comme défini ci-dessus. Ce matériau adhésif doit présenter un certain pouvoir collant défini par ses propriétés viscoélastiques.
Les matériaux adhésifs selon l’invention peuvent être choisis parmi les adhésifs de type "Pressure Sensitive Adhesives" (adhésifs sensibles à la pression) par exemple,
rH comme ceux cités dans le "Handbook of Pressure Sensitive Adhesive Technology" 3 édition, D. Satas.
Les matériaux adhésifs selon l'invention peuvent être choisis parmi les adhésifs de type "Pressure Sensitive Adhesives" (adhésifs sensibles à la pression) par exemple, comme ceux cités dans le "Handbook of Pressure Sensitive Adhesive Technology" 3d édition, D. Satas.
Les matériaux adhésifs sensibles à la pression peuvent être choisis parmi les polymères acryliques, notamment les copolymères d’acrylate et de méthacrylate, les adhésifs sensibles à la pression à base de caoutchouc ou à base de copolymères de styrène, par exemple tels que des copolymères styrène-isoprène-styrène (SIS) et styrène-butadiène-styrène (SBS).
Il peut s’agir encore de polymères d’uréthane, de polyuréthanes, de silicones, en comme les Bio-PSA, de polymères éthylène-vinylacétate, de copolymères blocs à base de styrène ou de gommes naturelles, de chloroprène, de butadiène, d’isoprène, de néoprène ou similaires. A titre d’exemples non limitatifs d’adhésifs sensibles à la pression à base de polymères caoutchouteux, on peut citer notamment le caoutchouc naturel (poly(cis-l,4-isoprène)), les copolymères greffés méthyl-méthacrylate-isoprène, les copolymères de styrène butadiène, le caoutchouc butyle, le caoutchouc acrylonitrile-butadiène, les copolymères blocs styrène-isoprène, le polybutadiène, les copolymères bloc éthylène-butylène et le polychloroprène.
Parmi les adhésifs sensibles à la pression comprenant des polymères acryliques polaires, on peut citer les copolymères blocs ou statistiques à base d’acide acrylique, les alkyl acrylates et alkyl méthacrylates, ainsi que les copolymères de ces acryliques avec l’éthylène et l’acétate de vinyle.
Comme autres adhésifs sensibles à la pression, on peut citer les copolymères de butyle acrylate, butyle méthacrylate et d’acide acrylique, ces copolymères étant disponibles commercialement par exemple sous la marque RODERM 560 (Rohm et Haas).
Un exemple d’adhésif sensible à la pression pouvant convenir tout partiellement est le poly(2-éthylhexylacrylate), par exemple celui disponible commercialement sous la marque GEL-TAC 100G (Société Advanced Polymer International), en tant que dispersion aqueuse à 40 % de matière solide de microsphères acryliques adhésives de 15 microns.
Des exemples de copolymères acryliques pouvant convenir sont disponibles commercialement sous les marques EASTAREZ 2010, 2020 et 2050 (Eastman Chemical Co.), ACRONAL V210 (BASF), MOWILITH LDM 7255, REVACRYL 491 (Clariant) et FLEXBOND 165 (Air Products).
Des exemples commerciaux de caoutchoucs polymériques pouvant convenir sont connus sous les marques RICON 130 polybutadiène (Atofina Sartomer) et ISOLENE 40 polyisoprène (Elementis).
Des exemples d’adhésifs à base de polyuréthane pouvant convenir sont disponibles sous les marques SANCURE 2104 (Novéon) et VYLON UR 1400 (Toyobo Vylon).
Des exemples de copolymères vinyle acétate pouvant convenir sont disponibles commercialement sous les marques PVP/VA 6-630 (International Specialty Products) et FLEXBOND 149 (Air Products).
Des exemples de copolymères vinyle alcool/vinyle acétate sont disponibles commercialement sous les marques CELVOL 107 (Celanese) et ELVANOL 50-42 (DuPont).
On peut également citer les copolymères blocs ou statistiques comprenant au moins un monomère ou une association de monomères dont le polymère résultant à une température de transition vitreuse inférieure à la température ambiante (25 °C), ces monomères ou associations de monomères pouvant être choisis parmi le butadiène, l'éthylène, le propylène, l'isoprène, l'isobutylène, une silicone, et leurs mélanges. Des exemples de tels matériaux sont les polymères blocs de type styrène-butadiène-styrène, styrène-(éthylène-butylène)-styrène, styrène-isoprène-styrène comme ceux vendus sous les dénominations commerciales "Kraton " de la société Kraton ou de "Vector" de la société Dexco Polymers.
Les matériaux adhésifs selon l'invention peuvent en outre comporter des résines tackifiantes, telles que les colophanes ou dérivés de colophane tels que les colophanes hydrogénées, les esters de colophane, les esters de colophane hydrogénés, les terpènes, les résines hydrocarbonées aliphatiques ou aromatiques, les résines phénoliques, les résines styréniques et coumarone-indène. On mentionnera aussi les composés tels que la gomme laque, la gomme sandaraque, les dammars, l’élémi, les copals, le benjoin, et la gomme mastic.
On peut également citer : - les résines de silicone, qui sont des polymères de polyorganosiloxanes réticulés.
La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de "MDTQ", la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomériques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres "MDTQ" caractérisant un type d'unité.
Parmi ces résines, on peut citer en particulier les résines les siloxysilicates qui peuvent être des triméthylsiloxysilicate de formule [(CH3)3XSiX0]xX(Si04/2)y (unités MQ) dans laquelle x et y sont des entiers allant de 50 à 80, les polymères filmogènes lipodispersibles sous forme de dispersions non aqueuses de particules de polymère, encore appelées « NAD »
Comme dispersion non aqueuse de polymère filmogène hydrophobe, on peut utiliser les dispersions de particules d’un polymère éthylénique greffé, de préférence acrylique, dans une phase huileuse liquide par exemple, sous forme de particules, stabilisées en surface, dispersées dan s la phase grasse liquide.
La dispersion de particules de polymères stabilisées en surface peut être fabriquée comme décrite dans le document WO 04/055081.
On peut également citer les dispersions de particules de polymère de (méth)acrylate d’alkyle en C | -C4 ; stabilisées par un agent stabilisant choisi parmi les polymères de (méth)acrylate d’isobornyle, telles que décrites dans le document WO 2015/091513.
On peut encore utiliser des colles réactives aux UV.
Dans des exemples, on utilise l'adhésif Pros-Aide (latex acrylique) Cream Blend 331 Adhesive, ou l'adhésif AQ1350 Eastman Chemical (polymère soluble polyester sulfonique).
Application de l'adhésif
On peut appliquer l'adhésif selon un film continu, notamment lorsque la densité de fibres sur l'applicateur n'est pas trop forte.
En variante, l'adhésif est appliqué en ménageant entre les zones adhésives des zones non adhésives, ce qui offre un contrôle sur la densité et la répartition des fibres qui restent fixées sur les matières kératiniques.
Cela permet de diminuer la quantité de fibres qui transfère, et d'obtenir un résultat plus naturel, notamment lorsque la densité de fibres sur l'applicateur est élevée.
Lorsque les zones adhésives sont disjointes, on peut avoir deux zones adhésives adjacentes écartées entre elles d’une distance (mesurée de bord à bord) allant de 30 microns à 3 mm, mieux de 100 microns à 1 mm
La taille des espaces entre deux zones adhésives adjacentes, séparées par une zone non adhésive, va par exemple de 30 pm à 3 mm, mieux 100 pm à 1 mm.
Les zones adhésives peuvent être sous la forme d’un réseau, de préférence un réseau de points, notamment un réseau de points de 300 microns à 3 mm de diamètre. En variante, les zones adhésives sont sous la forme d’un réseau de lignes, ou d’un réseau de lignes et de points, ou d'un quadrillage. Le réseau peut être régulier ou non. Un réseau non régulier, notamment aléatoire ou pseudo-aléatoire, est avantageux en ce qu'il permet de conférer un aspect plus naturel. Dans le cas d’un réseau de points, ces derniers peuvent être de toute forme, par exemple circulaire ou non circulaire. Tous les points du réseau peuvent être de même forme, ou en variante au sein du réseau la forme et/ou la taille des points évolue, avec par exemple une variation de taille ou de forme en fonction de l’emplacement au sein du réseau.
De préférence, la forme des points est circulaire.
De préférence également, le réseau est irrrégulier, avec un écartement non constant entre deux points adjacents.
Les zones adhésives peuvent être formées par tout moyen adapté, étant par exemple formées à l’aide d’un applicateur d’adhésif agencé pour déposer sur la peau l’adhésif en des emplacements éloignés les uns des autres.
Les zones adhésives peuvent être formées à l’aide d’un distributeur comportant au moins une buse de distribution munie d’un orifice de distribution par lequel l’adhésif est distribué.
On peut utiliser un applicateur qui transfère l’adhésif par tamponnage.
Dans une variante, l’adhésif est appliqué à l’aide d’un pochoir. L’adhésif peut être appliqué par pulvérisation, notamment au travers du pochoir ci-dessus. L’adhésif peut être appliqué en collant un ou plusieurs objets adhésifs sur la peau, notamment sous forme de pastilles. En particulier, les pastilles peuvent être constituées d'un film adhésif double face, revêtu de part et d'autre d'une pellicule de protection amovible. Le film adhésif double face est prédécoupé en pastilles.
La densité de zones adhésives va par exemple de 4 à 700 par cm2, mieux entre 10 et 50 par cm2, encore mieux entre 20 et 30 par cm2.
Exemple
On réalise un applicateur comportant un ensemble de fibres tenues par une extrémité et libres à l’autre extrémité. L’extrémité tenue est caractérisée par le fait que les fibres résistent à un arrachement jusqu’à une force Fl. On effectue une enduction de la zone à traiter par une composition adhésive, choisie de façon qu’elle puisse produire une force de tenue des fibres, lorsqu’on les mettra en contact, suffisante pour résister à un arrachement jusqu’à une force F2, telle que F2 soit supérieure à 1.5 Fl. Typiquement les forces Fl et F2 sont respectivement de l’ordre de 1 et 2g. On préfère que la force F2 soit 2 fois supérieure à Fl dans les secondes qui suivent la mise en contact des fibres avec la composition adhésive.
Pour réaliser l’applicateur, on forme un lit d’élastomère avec du Silflo (NOMADERM ref : GOSILFLO) d’une épaisseur de 0.050 mm sur un support d’application. Avant la prise en masse du Silflo, on floque des fibres sur le support à l’aide d’un procédé de flocage électrostatique, matérialisé par un appareil de flocage manuel tel que le Microflocker de la société Campbell Coutts LTD. Les fibres sont retenues par friction dans le Silflo.
Les fibres utilisées pour réaliser le système sont des fibres en PA6-6 préalablement traitées pour être compatibles avec le procédé de flocage électrostatique telles que les fibres Minkeprops (SKINTEX Flock ref.5905 02).
Pour réaliser le flocage, le champ électrostatique appliqué entre les fibres et le support est par exemple de -35kV.
Après quelques minutes le Silflo a pris en masse et maintient l’organisation des fibres.
On applique alors sur la peau un film d’adhésif de type PROS-AIDE Cream Blend 331 Adhesive.
Après quelques minutes, le film atteint son maximum de pouvoir adhésif. A ce moment précis, on met en contact l’extrémité libre des fibres avec l’adhésif. On éloigne ensuite la surface d’application de l’adhésif. Les fibres mises en contact avec l’adhésif restent implantées sur ce dernier.

Claims (25)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé de traitement cosmétique, comportant les étapes consistant à : appliquer une composition adhésive (A) sur des matières kératiniques humaines, notamment la peau, amener au contact de ladite composition adhésive présente sur lesdites matières kératiniques des fibres (12) portées par un applicateur, éloigner P applicateur de la peau, de façon à libérer des fibres qui adhèrent auxdites matières kératiniques, la force de maintien des fibres sur l’applicateur étant inférieure à la force d’adhésion des fibres à la composition adhésive présente sur lesdites matières kératiniques.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, les fibres (12) étant disposées en faisceau de fibres parallèles sur l’applicateur.
  3. 3. Procédé selon la revendication 1, les fibres (12) étant disposées sur l’applicateur avec un angle (a) non nul avec la normale à la surface de support, notamment un angle allant de 0 à 45°.
  4. 4. Procédé selon l’une des revendications précédentes, l’applicateur étant rapproché desdites matières kératiniques selon une direction perpendiculaire à celles-ci, jusqu’à ce que les fibres (12) contactent la composition adhésive (A).
  5. 5. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la force d’adhésion des fibres (12) à la composition adhésive (A) étant au moins double de la force de retenue des fibres (12) sur l’applicateur.
  6. 6. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la densité des fibres sur l’applicateur étant comprise entre 9 et 625 fibres/cm2.
  7. 7. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, l’écart entre deux fibres adjacentes sur l’applicateur étant compris entre 150 et 250 microns.
  8. 8. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la densité de fibres étant homogène sur l’applicateur.
  9. 9. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, la densité de fibres étant inhomogène sur l’applicateur.
  10. 10. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la force à exercer sur les fibres pour les libérer de l’applicateur étant inférieure ou égale à 20 mN, voire à 15 mN.
  11. 11. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, les fibres étant retenues par collage ou par friction sur l’applicateur.
  12. 12. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, les fibres étant retenues par un système mécanique sur l’applicateur, ce système mécanique (25) pouvant passer d’une configuration de retenue des fibres à une configuration de libération des fibres, la force à exercer sur ces dernières pour les libérer de l’applicateur étant plus importante dans la configuration de retenue que dans la configuration de libération.
  13. 13. Procédé selon la revendication 12, le système mécanique comportant un ressort serrant entre ses spires en configuration de retenue ces dernières, le ressort pouvant être tendu pour écarter les spires et libérer les fibres.
  14. 14. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, les fibres étant retenues sur l’applicateur par un matériau dont la tenue mécanique est dégradée par un stimulus, le procédé comportant l’étape consistant à soumettre l’applicateur audit stimulus de façon à diminuer la force à exercer sur les fibres pour les libérer de l’applicateur, l’exposition au stimulus ayant lieu avant et/ou pendant le contact des fibres avec la composition adhésive présente sur lesdites matières kératiniques.
  15. 15. Procédé selon la revendication 14, le stimulus étant thermique.
  16. 16. Procédé selon la revendication 15, ledit matériau comportant une cire.
  17. 17. Procédé selon la revendication 14, le stimulus comportant l’exposition à un solvant dudit matériau, notamment à l’eau.
  18. 18. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, les fibres étant mises en place sur l’applicateur par un procédé de flocage électrostatique.
  19. 19. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, les fibres comportant une racine restant prisonnière de l’applicateur et une partie libérable.
  20. 20. Procédé selon la revendication 19, les fibres comportant une zone (30 ; 31) affaiblie mécaniquement ou sensible à un stimulus permettant de l’affaiblir mécaniquement, notamment un stimulus thermique ou chimique, la force à exercer pour provoquer la séparation de la partie libérable d’une fibre de la racine étant inférieure à la force d’adhérence de la partie libérable (12b ; 12c) à la composition adhésive (A).
  21. 21. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, les fibres étant retenues sur l’applicateur par un système de maintien multiple, dont un premier système de maintien libérant les fibres pour une force exercée inférieure à la force d’adhésion des fibres à la composition adhésive, et un deuxième système de maintien assurant lors combiné au premier la retenue des fibres jusqu’à une force de traction supérieure à la force d’adhésion des fibres à la composition adhésive, le deuxième système étant modifié lors de l’utilisation de l’applicateur pour appliquer les fibres sur la composition adhésive de façon à diminuer la force à exercer pour provoque la libération des fibres à une valeur inférieure à la force d’adhérence des fibres à la composition adhésive.
  22. 22. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la composition adhésive étant appliquée sur les matières kératiniques selon un film continu.
  23. 23. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 21, la composition adhésive étant appliquée sur les matières kératiniques selon un film discontinu, notamment un réseau de points, régulier ou non.
  24. 24. Ensemble pour le traitement cosmétique des matières kératiniques humaines, notamment pour la mise en œuvre du procédé tel que défini à l’une quelconque des revendications précédentes, comportant : une composition adhésive (A) à appliquer sur lesdites matières kératiniques, un applicateur (10) comportant des fibres libérables (12), l’applicateur permettant d’amener les fibres au contact de la composition adhésive appliquée sur des matières kératiniques humaines, notamment la peau, de leur permettre d’adhérer à ladite composition, et de libérer des fibres, la force de maintien des fibres sur l’applicateur étant inférieure à la force d’adhésion à la composition adhésive (A) présente sur lesdites matières kératiniques (S).
  25. 25. Applicateur pour un ensemble tel que défini à la revendication 24, comportant des fibres libérables (12) se détachant de l’applicateur lorsqu’une force de traction égale à 15 mN, voire à 20 mN, est exercée dessus.
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