FR2823274A1

FR2823274A1 - Palier pour organe mecanique de transmission a roulement

Info

Publication number: FR2823274A1
Application number: FR0104817A
Authority: FR
Inventors: Olivier Louis Marie Baudry
Original assignee: GKN Glaenzer Spicer SA
Current assignee: GKN Driveline SA
Priority date: 2001-04-09
Filing date: 2001-04-09
Publication date: 2002-10-11
Anticipated expiration: 2021-04-09
Also published as: FR2823274B1; JP2004519634A; WO2002081939A1; DE10291501T5; US20030179969A1

Abstract

Le palier (20) est destiné à supporter un organe mécanique de transmission comportant un roulement (12). Il comprend une semelle de fixation (22) et ménage un alésage (26) de support du roulement, sensiblement coaxial au roulement, et un organe (50) de serrage du palier sur le roulement. L'alésage est formé par une mâchoire de serrage (28) d'un seul tenant qui comporte sur son pourtour un unique emplacement d'ouverture (A). Application au support des arbres-relais transversaux de transmission des véhicules automobiles à traction avant.

Description

La présente invention concerne un palier destiné à supporter un organe mécanique de transmission comportant un roulement ; du type com- prenant une semelle de fixation et ménageant un alésage de support du roulement, sensiblement coaxial au roulement, et un organe de serrage du palier sur le roulement.

De tels paliers équipent couramment les arbres de transmission des moteurs de véhicules automobiles. En particulier, dans de nombreux véhicules à traction avant, de tels paliers supportent l'arbre-relais transversal de transmission reliant le différentiel du moteur à la roue avant du véhicule la plus éloignée de ce différentiel. Plus précisément, dans ce cas, l'arbre se prolonge par un corps de joint, souvent appelé tulipe, adapté pour constituer l'élément femelle d'un joint de transmission, juxtaposé au palier. La tulipe est solidaire de l'arbre et venue de matière avec lui. Le palier supporte alors un organe mécanique de transmission comprenant l'arbre, la tulipe solidaire de l'arbre et le roulement monté soit sur cet arbre, soit sur la base de la tulipe.

De tels paliers sont généralement constitués de deux parties indépendantes. D'une part, la base du palier comporte une semelle de fixation du palier sur le bloc-moteur et une première mâchoire dont le profil en coupe transversale est de forme sensiblement semi-circulaire. D'autre part, une fois le roulement et la tulipe positionnés à l'intérieur du demi-cylindre délimité par cette première mâchoire, il est nécessaire de fixer une seconde mâchoire, appelée également chapeau. Cette seconde mâchoire est indispensable pour retenir le roulement et la tulipe ; elle est fixée sur la première mâchoire en au moins deux points de serrage.

Ces paliers comportent donc un nombre important de pièces et nécessitent une double fixation. Eu égard à l'encombrement des espaces moteurs dans les véhicules actuels, l'accès à ces points de fixation est difficile et le serrage d'au moins un des deux points de fixation se révèle une opération complexe, nécessitant l'emploi de matériel adapté.

Le réglage fin du serrage s'en trouve compromis, alors qu'il est primordial que le roulement monté sur l'arbre soit suffisamment serré pour éviter qu'il ne se décale axialement, sans pour autant qu'il soit trop serré pour éviter son blocage total.

Le but de l'invention est de proposer un palier du type précité facilement positionné par rapport à l'organe mécanique de transmission et dont le serrage soit obtenu avec précision de façon particulièrement simple.

A cet effet, l'invention a pour objet un palier du type précité, l'alésage étant formé par une mâchoire de serrage d'un seul tenant qui comporte sur son pourtour un unique emplacement d'ouverture.

Selon des modes particuliers de réalisation, le joint peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - Le palier comporte un unique organe de serrage de la mâchoire situé dans la région de l'emplacement d'ouverture ; - l'organe de serrage s'étend sensiblement tangentiellement par rapport à l'alésage ; - la mâchoire de serrage comporte un col circonférentiel, en saillie radialement vers l'intérieur de l'alésage, formant une butée axiale d'enfilement pour le roulement ; - l'emplacement d'ouverture de la mâchoire comporte une lamelle de matière à rupture fragile ; - l'emplacement d'ouverture de la mâchoire comporte une fente parallèle à l'axe du roulement ; - la fente est une fente très fine dont les bords viennent en contact mutuel lors du serrage du palier sur le roulement ; - la fente est pourvue d'une cale d'épaisseur sensiblement égale à celle de la fente, cette cale comportant un orifice de passage de l'organe de serrage ; - la cale comporte une saillie dirigée vers l'axe de l'alésage formant une butée qui s'oppose au retrait du roulement ; - la cale est amenée depuis une position initiale d'attente à une position finale de retenue du roulement lors de l'enfilement du roulement au travers de l'alésage ; - des moyens de maintien maintiennent la cale, dans sa position finale, solidaire de la mâchoire ;

- la cale est maintenue dans sa position finale par serrage de l'organe de serrage ; - la cale comporte une languette pliable, dont le rabattement maintient la cale dans sa position finale ; - un bord de la fente forme une retenue de matière maintenant la cale dans sa position finale ; - la cale pivote autour de l'axe de son orifice depuis sa position initiale à sa position finale, et le bord de la cale comportant la saillie comprend successivement, en s'éloignant de la saillie, une première surface disposée sensiblement parallèlement à l'axe du roulement lorsque la cale est dans sa position finale, une seconde surface disposée sensiblement parallèlement au même axe lorsque la cale est dans sa position initiale, et une seconde saillie ; - la cale est déplaçable suivant un mouvement de translation dirigé radialement vers l'alésage de sa position initiale à sa position finale, et l'orifice de la cale est de forme oblongue.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue générale, partiellement en coupe longitudinale, d'un joint reliant deux arbres dont un est pourvu d'un roulement et supporté par un palier suivant l'invention ; - le figure 2 est une vue de face, partiellement en coupe, d'un palier suivant l'invention pourvu d'un roulement ; - la figure 3 est une vue analogue à la demi-vue de droite de la figure 2, mais d'un palier suivant un autre mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4A est une vue en perspective d'une cale utilisée dans un autre mode de réalisation d'un palier suivant l'invention ; - la figure 4B est une vue de côté d'un palier suivant l'invention pourvu de la cale représentée sur la figure 4A ; - la figure 4C est une vue analogue à la figure 3, mais du palier représenté sur la figure 4B ;

- la figure 5A est une vue analogue à la figure 4A, mais d'une variante de la cale ; - les figures 5B à 5E sont des vues en coupe longitudinale d'un palier suivant un autre mode de réalisation de l'invention, utilisant la cale de la figure 5A, ces figures illustrant respectivement quatre étapes successives de l'enfilement d'un arbre pourvu d'un roulement dans ce palier ; - la figure 6A est une vue analogue à la figure 4A, mais d'une autre variante de la cale ; - les figures 6B et 6C sont des vues analogues respectivement aux figures 5E et 4B, mais d'une variante de réalisation d'un palier selon l'invention utilisant la cale de la figure 6A ; - enfin, les figures 7A, 7B et 7C illustrent un autre mode de réalisation d'un palier selon l'invention, la figure 7A étant analogue à la demi-vue inférieure de la figure 6B, la figure 7B étant analogue à une partie de la figure 3, et la figure 7C étant une vue agrandie d'un détail encadré VII sur la figure 7B.

Sur la figure 1 est représenté un joint 1 reliant un arbre 2 et un arbre 4. L'arbre 2 est par exemple un arbre-relais transversal, et l'arbre 4 une fusée de roue avant motrice, d'un véhicule automobile.

Le joint 1 comprend un soufflet 6 dont une extrémité est fixée à à l'arbre 4 et dont l'autre extrémité est fixée à un élément femelle 8 du joint solidaire de l'arbre 2. Cet élément 8 est venu, de matière et centré sur l'axe de l'arbre 2 en formant un épaulement 9 par rapport à l'arbre 2. Cet élément 8 forme le corps du joint 1 et est couramment appelé tulipe.

Le joint 1 représenté est un joint à tripode, comportant trois tourillons 10, dont un seul apparaît en coupe sur la figure 1. L'intérieur du joint 1 n'est pas représenté en détail.

L'arbre 2 est pourvu d'un roulement 12, coaxial avec l'arbre 2 et en butée contre l'épaulement 9 par sa bague intérieure 13, qui est maintenue contre cet épaulement par une bague 14 fixée sur l'arbre.

L'arbre 2 et le roulement 12 sont supportés par un palier 20 monobloc en fonte, comportant une semelle de fixation 22 parallèle à l'axe de l'arbre 2. Cette semelle de fixation 22 est fixée au bloc-moteur non représenté, au moyen de quatre points de fixation 24 recevant chacun une vis de fixation. Le nombre et les emplacements de ces points 24 sont fonction des caractéristiques de l'élément sur lequel la semelle 22 est fixée, ainsi que de l'intensité des sollicitations mécaniques auxquelles le palier 20 va être soumis.

Le palier 20 comporte une partie tubulaire 28 qui surmonte la semelle 22 et qui forme une unique mâchoire de serrage délimitant intérieurement un alésage 26 sensiblement cylindrique et coaxial à l'arbre 2. Cet alé- sage 26 reçoit le roulement 12 monté sur l'arbre 2, de telle sorte que le palier 20 assure le maintien radial du roulement 12, de l'arbre 2 et de la tulipe 8.

La mâchoire 28 est supportée par la semelle de fixation 22 au moyen de plusieurs renforts ou nervures : des renforts d'extrémité inclinés 30,31, 32 et 33 qui s'étendent depuis chaque tranche d'extrémité de la mâchoire 28, des renforts radiaux latéraux 34 et 35 s'étendant suivant le plan perpendiculaire à la semelle 22 situé à mi-longueur de la mâchoire 28 et un renfort radial 36, délimité dans le même plan entre les renforts 30 et 31.

La mâchoire 28 comporte un col d'extrémité 40 radialement sail- lant vers l'intérieur de l'alésage 26, à une extrémité de celui-ci.

La mâchoire 28 délimite extérieurement un évidement 42, prolongé successivement par un trou alésé 44 sensiblement cylindrique et par un trou taraudé 45, sensiblement coaxial au trou alésé 44. Ces trous coaxiaux 44 et 45 traversent la mâchoire 28 suivant une corde disposée tangentiellement par rapport à l'alésage 26, et ils ne communiquent pas avec l'alésage 26.

Comme représenté sur la figure 2, la partie de la mâchoire dans laquelle sont ménagés l'évidement 42 et les trous 44 et 45 perd son profil extérieur circulaire en coupe transversale, au profit d'une excroissance de matière 46. Cette excroissance 46 possède un profil dirigé vers l'extérieur

sensiblement rectangulaire, en continuité avec le reste du profil de la machoire 28.

Sur la figure 2, le pourtour de l'alésage 26 est ouvert en un point d'ouverture A, formant une fente 48 sensiblement perpendiculaire à l'axe des trous 44 et 45. Le trou taraudé 45 est entièrement situé au-dessous de la fente 48. Cette fente est réalisée depuis le point A par une découpe très fine de la pièce tubulaire 28 au niveau de la zone de matière comprise entre l'alésage 26 et la surface extérieure de l'excroissance 46, cette fente étant orientée transversalement à l'axe des trous 44 et 45. Une telle découpe, de l'ordre de quelques dixièmes de millimètres, nécessite une faible perte de matière et est exécutée, par exemple, au laser.

Les trous 44 et 45 reçoivent une vis 48 à tête hexagonale, depuis l'évidement 42.

Le montage du palier 20 est le suivant.

La semelle 22 du palier est d'abord fixée sur la partie basse du bloc-moteur.

Cette fixation est assurée au moyen de plusieurs organes de fixation, tels que des vis, dont les tiges respectives sont enfilées au travers d'une des perforations 24.

L'arbre 2, sur lequel ont été préalablement enfilés le roulement 12 jusqu'à l'épaulement 9 et la bague 14, est ensuite enfilé à l'intérieur de l'alésage 26. Dans la mesure où une extrémité de l'arbre est constituée par la tulipe 8 dont le diamètre extérieur est plus grand que celui de l'alésage 26, un seul sens d'enfilement de l'arbre au travers de l'alésage 26 est envisageable. Ce sens d'enfilement est celui de la perpendiculaire au plan de la figure 2 pointée en direction du lecteur, et de droite à gauche sur la figure 1.

L'arbre est ainsi enfilé au travers de l'alésage 26 jusqu'à ce que la bague intérieure du roulement 12 soit axialement maintenue d'un côté par l'épaulement 9 et que, de l'autre côté, sa bague extérieure soit axialement maintenue par le col 40 de la mâchoire 28.

A moins que cela ne soit préalablement réalisé, la vis de serrage 50 est introduite dans les trous coaxiaux 44 et 45. Cette vis 50 est alors serrée au moyen d'un outil adapté de telle sorte que les bords antagonistes de

la fente 48 sont ramenés en contact serré. L'intensité du serrage est alors juste suffisante pour que l'arbre 2 et le roulement 12 soient calés axialement, sans que le roulement 12 risque de se bloquer.

Ainsi, le palier 20 suivant l'invention permet un montage rapide et facile de l'arbre 2 et du roulement 12, puisqu'ils sont enfilés sans effort au travers de l'alésage 26. Le serrage du palier s'effectuant ensuite en un seul point, son intensité est ajustée avec une grande précision, par le simple dimensionnement de l'alésage 26 de la fente 48.

Outre ces avantages, le palier suivant l'invention comporte un nombre minimal de pièces. Par ailleurs, sa structure d'un seul tenant lui permet d'être facilement préformé par moulage, ce qui lui confère une bonne précision géométrique, ainsi qu'un faible coût de production. Le palier est réalisable dans des matériaux de nature diverse, alliant légèreté et résistance mécanique suffisante dans un contexte de sollicitations mécaniques donné.

La figure 3 illustre un autre mode de réalisation d'un palier selon l'invention, se distinguant de celui représenté sur la figure 2 par ce qui suit.

La fente 48, beaucoup plus large que précédemment, comporte à son extrémité intérieure une fine lamelle de matière 54 qui relie ses deux bords. De plus, le diamètre de l'alésage 26 est exactement celui nécessaire pour le serrage du roulement 12.

Le montage du palier suivant ce mode de réalisation est identique au précédent, à ceci près que, pour enfiler l'arbre, la fente 48 est ouverte légèrement par la rupture fragile de la lamelle de matière 54, ce qui implique de réaliser au moins cette lamelle en un matériau possédant un domaine de rupture fragile, tel que la fonte ou un acier à transition ductile-fragile. Les faces brisées se rejoignent ensuite élastiquement, ce qui restitue exactement le diamètre de l'alésage 26.

Une variante non représentée de ce mode de réalisation consiste à prévoir la fine lamelle 54 au voisinage de la surface extérieure de l'excroissance 46. Le montage d'un palier suivant cette variante est identique au précédent.

La figure 4C illustre un troisième mode de réalisation d'un palier selon l'invention, se distinguant de celui représenté sur la figure 3 par ce qui suit.

La lamelle 54 est supprimée, et une cale 60, dont l'épaisseur est légèrement inférieure à la hauteur de la fente 48, est disposée entre les bords de celle-ci. La cale 60 est représentée seule sur la figure 4A.

La cale 60 délimite, sensiblement en son milieu, un orifice 62. Cet orifice 62 est alésé et de diamètre sensiblement égal à ceux des trous 44 et 45. Lorsque la cale est montée entre les bords de l'évidemment 48, comme

représenté sur les figures 4B et 4C, les trous 44 et 45 et l'orifice 62 de la cale 60 sont sensiblement coaxiaux.

La cale 60 est de forme sensiblement parallélépipédique et comporte une saillie 64, dans le prolongement de son côté opposé à celui le plus proche du col d'extrémité 40 de la mâchoire 28.

Le montage du palier suivant ce mode de réalisation se distingue du précédent uniquement par ce qui suit.

Le montage est effectué comme précédemment, mais sans que le palier ne comporte la cale 60.

Une fois l'arbre 2 et le roulement 12 positionnés dans l'alésage 26 du palier, et avant d'introduire la vis de serrage 50 dans le trou 44, on insère la cale 60 dans la fente 48, de telle sorte que la saillie 64 se positionne contre la bague extérieure du roulement 12, du côté opposé au col 40. La saillie 64 maintient ainsi cette bague contre le col 40.

La vis de serrage 50 est ensuite introduite depuis l'évidement 42 au travers du trou 44 ; la vis 50 traverse la cale 60 en empruntant l'orifice 62 disposé dans le prolongement des trous 44 et 45. La vis 50 est serrée comme précédemment.

Ce mode de réalisation présente l'avantage de ne pas nécessiter de moyens de coupe à faible enlèvement de matière et ne limite pas non plus le choix des matériaux de réalisation du palier à ceux possédant un domaine de rupture fragile.

La figure 5A représente une première variante de la cale 60, se distinguant de la forme de réalisation élémentaire précédente par ce qui suit.

La cale 60 comporte une seconde saillie 66, dirigée suivant sensiblement la même direction que la saillie 64, mais dans le prolongement du côté opposé à celui délimitant en prolongement la saillie 64.

Le bord 68 de la cale s'étendant depuis la saillie 64 jusqu'à la saillie 66 ne présente pas, en coupe suivant le plan perpendiculaire à l'axe de l'orifice 62, un profil rectiligne. Au contraire, ce bord 68 comporte une première partie 71 qui s'étend depuis la saillie 64 suivant un profil rectiligne perpendiculairement à la saillie 64, puis une seconde partie 72 qui s'étend en continuité de la partie 71 suivant un profil rectiligne convergent vers l'axe de l'orifice 62, et enfin une troisième partie 73 qui s'étend en continuité de la partie 72 jusqu'à la saillie 66 suivant un profil courbe concave par rapport à l'intérieur de la cale 60.

Le montage d'un palier comportant la cale 60 suivant cette variante et qui vient d'être décrite est représenté dans quatre stades opératoires successifs sur les figures 5B, 5C, 5D et 5E.

Comme précédemment, après avoir fixé la semelle du palier et fixé le roulement 12 sur l'arbre 2 contre l'épaulement 9, on introduit l'arbre 2 suivant le même sens d'enfilement que décrit auparavant, indiqué sur les figures 5B à 5E par la flèche S.

Avant l'enfilement de l'arbre 2 à l'intérieur de l'alésage 26, ou bien juste avant que le roulement 12 n'arrive à proximité de l'alésage 26, la cale 60 est positionnée tel que représenté sur la figure 5B, c'est-à-dire avec la partie 72 de son bord 68 sensiblement parallèle à l'axe de l'arbre 2. La vis de serrage 50 est introduite sans être serrée dans les trous 44 et 45 et au travers de l'orifice 62.

La progression rectiligne de l'arbre 2 suivant la flèche S amène le pourtour extérieur du roulement 12 à effleurer d'une part le bord de l'alésage 26 et, d'autre part, la saillie 64 au niveau de sa surface d'extrémité la plus à l'intérieur de l'alésage 26. Ce stade opératoire est représenté sur la figure

5C.

Toujours en continuant l'enfilement de l'arbre 2, la-bague extérieure du roulement 12 continue à effleurer le pourtour de l'alésage 26 et vient glisser sur la partie 72 du bord 68 de la cale 60, tel que représenté sur la figure 5D. La bague extérieure du roulement vient alors en contact avec la saillie 66 de la cale 60, en ayant alors entièrement dépassé la saillie 64.

Le roulement 12 transmet à la saillie 66 une force de poussée sensiblement dirigée suivant le sens d'enfilement S. Sous l'effet de cette force, la cale 60 pivote autour de l'axe de l'orifice 62, permettant à la fois à l'arbre 2, et donc au roulement 12, de continuer sa progression, ainsi que d'amener la partie 71 du bord 68 en contact avec le pourtour extérieur du roulement 12. La saillie 64 se retrouve ainsi disposée contre la bague extérieure du roulement 12, tel que représenté sur la figure 5E. La saillie 64 forme bien une butée axiale à la bague extérieure du roulement 12 s'opposant à son retrait. Dans cet état, le col d'extrémité 40 de la mâchoire 28 est en contact avec la bague extérieure du roulement 12, comme précédemment. Le col d'extrémité 40 constitue bien une butée axiale d'enfilement à cette bague extérieure, en coopération avec la saillie 66 de la cale 60
La vis de serrage 50 est ensuite serrée de telle sorte que tout mouvement de pivotement est interdit à la cale 60.

Le palier pourvu d'une telle cale 60 présente l'avantage de pouvoir être facilement monté par une machine robotisée. En effet, en positionnant la cale dans sa position initiale telle que représentée sur la figure 5B, par exemple au moyen d'un serrage léger de la vis 50 n'impliquant pas de réduction significative du diamètre de l'alésage 26, l'enfilement de l'arbre 2 s'effectue par un simple guidage rectiligne suivant la flèche S. Une fois la cale 60 en position finale, comme représenté sur la figure 5E, le serrage de la vis 50 bloquant la cale 60 en rotation suffit à s'opposer au retrait du roulement 12, ce qui permet de réduire la précision du diamètre de l'alésage 26.

Les figures 6A, 6B et 6C illustrent une seconde variante de la cale 60, ne se distinguant de la précédente que par ce qui suit.

Sur la figure 6A, représentant la cale 60 seule avant son montage, la cale comporte une languette latérale 76, disposée du côté prolongé par la saillie 66. Cette languette 76 est d'épaisseur sensiblement égale à celle du reste de la cale 60 et prolonge continûment dans un même plan la cale 60.

Le montage du palier suivant l'invention comportant une telle cale est identique au précédent, à la seule différence que la cale 60, une fois son mouvement de pivotement l'amenant dans sa position finale effectué, tout nouveau mouvement de pivotement est interdit non pas par le serrage de la vis 50, mais par le rabattement de la languette 76 suivant une direction pa-

rallèle à l'axe de l'orifice 62 de la cale, tel que représenté sur les figures 6B et 6C. Tout pivotement ultérieur de la cale 60 autorisant le retrait du roulement 12 est rendu ainsi impossible puisque l'excroissance 46 s'oppose à la trajectoire que devrait emprunter la languette 76 une fois rabattue.

Les figures 7A, 7B et 7C représentent une troisième variante de la cale 60, ne se distinguant de la forme de réalisation représentée sur la figure 4A que par ce qui suit.

La cale 60 comporte, en plus de la saillie 64, une saillie 78 symétrique de la saillie 64, disposée dans le prolongement du côté opposé à celui délimitant en prolongement la saillie 64.

La cale 60 délimite sensiblement en son centre un orifice oblong 80, parallèle aux saillies 60 et 64, dont le petit diamètre est sensiblement égal à ceux des trous 44 et 45 du palier.

Le montage du palier selon l'invention pourvu d'une telle cale 60 est identique à celui du palier pourvu d'une cale 60 selon la forme de réalisation de la figure 4A, aux différences qui suivent.

La cale 60 est disposée dans la fente 48, la vis 50 étant enfilée dans les trous 44 et 45 et l'orifice 80. Avant et pendant l'enfilement de l'arbre 2 au travers de l'alésage 26, la cale 60 est maintenue dans la fente 48 dans une première position la plus vers l'extérieur du palier au moyen du jeu important permis par la forme oblongue de l'orifice 80.

Puis, après positionnement de l'arbre 2 et du roulement 12 par rapport à l'alésage 26, la cale 60 est amenée par translation vers l'intérieur du palier dans une seconde position représentée sur la figure 7A, telle que ses deux saillies 64 et 78 s'étendent de chaque côté du roulement 12.

La saillie 78 assure ainsi sensiblement la même fonction de retenue axiale que la saillie 66 des variantes précédentes de la cale 60.

Une fois la cale 60 amenée dans cette seconde position, tout mouvement ultérieur de translation lui est interdit par serrage de la vis 50, ou bien, en variante et tel que représenté sur la figure 7C, par la déformation plastique d'un bord de la fente 48. Un bourrelet de matière 80 est ainsi formé en contact écrasé le long de la cale 60 au niveau du bord opposé à celui comportant les saillies 64 et 78. Ce bourrelet 80 est réalisé au moyen d'un outil 82 adapté, de type poinçon, et maintient la cale 60 dans la position souhaitée.

Une variante non représentée, adaptée au maintien d'une cale 60 déplacée par translation comme précédemment, consiste à ménager sur au moins un bord de la fente 48 une saillie dirigée vers l'intérieur de cette fente de telle sorte qu'elle ne gêne pas l'introduction de la cale, mais, une fois la mâchoire serrée, s'oppose à tout mouvement ultérieur de retrait par translation.

Claims

REVENDICATIONS

1.-Palier destiné à supporter un organe mécanique de transmis- sion comportant un roulement (12), du type comprenant une semelle de fixation (22) et ménageant un alésage (26) de support du roulement, sensiblement coaxial au roulement, et un organe (50) de serrage du palier sur le roulement, caractérisé en ce que l'alésage (26) est formé par une mâchoire de serrage (28) d'un seul tenant qui comporte sur son pourtour un unique emplacement d'ouverture (A).

2.-Palier suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un unique organe (50) de serrage de la mâchoire (28) situé dans la région de l'emplacement d'ouverture (A).

3.-Palier suivant la revendication 2, caractérisé en ce que l'organe de serrage (50) s'étend sensiblement tangentiellement par rapport à l'alésage (26).

4.-Palier suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la mâchoire de serrage comporte un col circonférentiel (40), en saillie radialement vers l'intérieur de l'alésage (26), formant une butée axiale d'enfilement pour le roulement (12).

5.-Palier suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'emplacement d'ouverture (A) de la mâchoire comporte une lamelle de matière (54) à rupture fragile.

6.-Palier suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'emplacement d'ouverture (A) de la mâchoire comporte une fente (48) parallèle à l'axe du roulement (12).

7.-Palier suivant la revendication 6, caractérisé en ce que la fente (48) est une fente très fine dont les bords viennent en contact mutuel lors du serrage du palier sur le roulement.

8. Palier suivant la revendication 6, caractérisé en ce que la fente (48) est pourvue d'une cale (60) d'épaisseur sensiblement égale à celle de la fente (48), cette cale comportant un orifice (62 ; 80) de passage de l'organe de serrage (50).

9.-Palier suivant la revendication 8, caractérisé en ce que la cale (60) comporte une saillie (64) dirigée vers l'axe de l'alésage (26) formant une butée qui s'oppose au retrait du roulement (12).

10.-Palier suivant la revendication 9, caractérisé en ce que la cale (60) est amenée depuis une position initiale d'attente à une position finale de retenue du roulement (12) lors de l'enfilement du roulement au travers de l'alésage (26).

11.-Palier suivant la revendication 10, caractérisé en ce que des moyens de maintien (50 ; 76 ; 80) maintiennent la cale (60), dans sa position finale, solidaire de la mâchoire (28).

12.-Palier suivant la revendication 11, caractérisé en ce que la cale (60) est maintenue dans sa position finale par serrage de l'organe de serrage (50).

13.-Palier suivant la revendication 11, caractérisé en ce que la cale (60) comporte une languette pliable (76), dont le rabattement maintient la cale (60) dans sa position finale.

14.-Palier suivant la revendication 11, caractérisé en ce qu'un bord de la fente (58) forme une retenue de matière (80) maintenant la cale (60) dans sa position finale.

15.-Palier suivant l'une des revendications 10 à 14, caractérisé en ce que la cale (60) pivote autour de l'axe de son orifice (62) depuis sa position initiale à sa position finale, et en ce que le bord (68) de la cale (60) comportant la saillie (64) comprend successivement, en s'éloignant de la saillie (64), une première surface (71) disposée sensiblement parallèlement à l'axe du roulement (12) lorsque la cale (60) est dans sa position finale, une seconde surface (72) disposée sensiblement parallèlement au même axe lorsque la cale est dans sa position initiale, et une seconde saillie (66).

16.-Palier suivant l'une des revendications 10 à 14, caractérisé en ce que la cale (60) est déplaçable suivant un mouvement de translation dirigé radialement vers l'alésage (26) de sa position initiale à sa position finale, et en ce que l'orifice (80) de la cale (60) est de forme oblongue.