FR2775131A1 - Borne de connexion electrique a cage - Google Patents

Abstract

La borne est constituée d'un contact (10) en une seule pièce, en tôle découpée et pliée, comportant un fût arrière de liaison permanente à un conducteur et un corps avant ayant une base à section rectangulaire dont deux faces opposées sont prolongées vers l'avant par des lames de contact (18) convergentes et d'une cage de protection à section rectangulaire enveloppant le corps. La cage (30) présente des moyens (40) en saillie vers l'intérieur, limitant le rapprochement des lames de contact (18) et les maintenant en précontrainte.

Description

BORNE DE CONNEXION ELECTRIQUE A CAGE
La présente invention concerne les bornes de connexion électriques femelles, constituées d'un contact d'une seule pièce, en tôle découpée et pliée, destinées à recevoir une broche, et notamment une broche à section carrée, et d'une cage de protection.

Elle concerne plus particulièrement une borne de connexion électrique dont le contact comporte un fût arrière de liaison permanente à un conducteur et un corps avant ayant une base à section rectangulaire dont deux faces opposées sont prolongées vers l'avant par des lames de contact respectives convergentes et dont la cage de protection, à section rectangulaire, enveloppe le corps. I1 existe déjà de nombreuses bornes de contact de ce type, telles que celle décrite dans le modèle d'utilité allemand G 86 08 199.

La présente invention vise notamment à fournir une borne de connexion électrique du type ci-dessus défini, capable d'être miniaturisée, assurant un bon contact électrique même sur une broche de très faible section.

Dans ce but, l'invention propose une borne caractérisée en ce que la cage présente des moyens en saillie vers l'intérieur, limitant le rapprochement des lames de contact et les maintenant en précontrainte.

Le contact sera généralement constitué en un matériau présentant une conductivité électrique élevée, notamment le cuivre pur ou allié, tandis que la cage sera en matériau ayant des caractéristiques mécaniques supérieures, par exemple en tôle d'acier.

La cage doit être fixée au contact. Elle peut notamment être sertie sur lui. Par exemple, la base du contact peut être raccordée au fût par une zone dont les arêtes ont des pattes en saillie délimitant avec l'arête arrière de la base une zone de sertissage de la cage, par pliage de languettes situées à l'arrière de la cage.

Les faces de la cage se prolongent avantageusement vers l'avant par des becs convergents, destinés à maintenir centrée une broche lors de son introduction dans la borne et à protéger ainsi les lames de contact.

Les caractéristiques ci-dessus ainsi que d'autres apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un mode particulier de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins qui l'accompagnent, dans lesquels
- la figure 1 est une vue en perspective d'une borne suivant l'invention, avec une coupe partielle destinée à faire apparaître les moyens de mise en précontrainte des lames
- la figure 2 est une vue en perspective de la borne, vue du côté opposé à celui de la figure l ;
- la figure 3 est une vue éclatée perspective montrant le contact et la cage destinée à être montée sur le contact pour constituer une borne
- la figure 4 est une vue en perspective et en coupe suivant les plans indiqués par les flèches IV-IV sur la figure 1.

La borne représentée sur les figures comporte un contact 10, généralement en alliage à base de cuivre, et une cage de protection 30, généralement en acier.

Le contact 10 peut être regardé comme ayant un fût arrière de connexion permanente à un conducteur et un corps avant destiné à recevoir une broche de contact mâle à section carrée. Le fût représenté est destiné à être serti sur un conducteur et, pour cette raison, comporte deux jeux de languettes 12 et 14 respectivement destinées à être serties sur l'rame et sur la gaine d'un fil électrique non représenté. Il pourrait aussi bien être muni de flancs d'auto-dénusage de fil.

Le corps du contact présente une base tubulaire 16 à section rectangulaire, réalisée par quatre pliages à 900 d'une tôle découpée. Deux des faces de la base 16 se prolongent vers l'avant par des lares de contact 18. Ces lames sont pliées à leur emplanture et sont galbées de facon à converger vers lavant, puis à présenter une zone convexe qui s'appuie sur la broche lors de la mise en place de cette dernière. La partie terminale évasée des lames facilite l'introduction de la broche.

La base, étant constituée par pliage, présente deux bords qui doivent être raccordés l'un à l'autre. Ce raccordement est fait dans l'une des deux faces de la base qui ne sont pas munies de lames. Pour renforcer la base et également provoquer un alignement correct des lames 18, le raccordement peut comporter un emboîtement. Dans le cas illustré sur la figure 3, il est réalisé en prévoyant dans l'un des bords un créneau 22 dans lequel s'engage une saillie 24 de forme correspondante de l'autre bloc.

Dans le cas illustré sur les figures 1 à 3, le fût présente une forme de goulotte dont les languettes 12 et 14 font saillie dans une direction transversale aux lames 18.

Le contact pourrait également être constitué avec des languettes sensiblement parallèles aux lames.

La base 16 se raccorde au fût par une zone qui, dans le mode de réalisation illustré, est destinée à permettre la fixation de la cage 30 par sertissage. Cette zone intermédiaire de raccordement est en forme de goulotte prolongeant celle du fût mais chacune de ses arêtes présente une patte en saillie 26. La zone comprise entre l'arête arrière de la base et les pattes est utilisée pour la fixation de la cage par sertissage, comme on le verra plus loin.

Le contact montré en figures 2 et 3 comporte encore une bossette 28 dirigées vers - 'extérieur, au milieu d'au moins une des faces prolongées par une lume 18. Cette bossette peut être obtenue par déformation à la presse au cours de la fabrication, avant pliage. Elle est destinée à servir d'appui à un doigt de verrouillage prévu sur la cage et à limiter la déformation de ce doigt.

La cage remplit plusieurs rôles. 11e protège le contact contre l'écrasement. Elle protège les lames ,8 en guidant la broche complémentaire lors de son introduction. Elle constitue avec le contact une borne verrouillable dans l'isolant d'un connecteur. L'association du contact 10 et de la cage permet de former une borne composite, robuste et fiable même sous de très faibles dimensions.

La cage 30 représentée a une partie principale à section rectangulaire formée par une bande présentant trois plis à 900. L'une des faces terminales déborde de la section rectangulaire et constitue une paroi de protection 32 pour le doigt de verrouillage 33 découpé dans la paroi adjacente et déformé vers l'extérieur. Ce doigt élastique 33 est destiné à verrouiller la borne dans un isolant.

La cage est maintenue fermée par des moyens de sertissage. Lorsque l'une des faces constitue une paroi de protection débordant de la section rectangulaire, une solution commode, illustrée sur les f;gures 1 à 4, consiste à ménager, dans la paroi 32, des fentes constituées par découpage et enfoncement de deux doigts 35. Deux ergots 34 en saillie sur l'autre bord pénêtrent dans ces fentes et sont repliés sur les doigts. Ils verrouillent ainsi la cage sans pour autant faire saillie vers l'extérieur hors de la cage.

La cage se prolonge vers l'arrière par deux languettes 36 de largeur correspondant à l'intervalle entre la base 16 et une des pattes 26. Ces languettes 36 sont destinées à être serties dans l'intervalle, en les pliant comme indiqué sur les figures, après mise en place de la cage.

Les faces de la cage se prolongent vers l'avant par des becs convergents 38, destinés à maintenir centrée une broche lors de son introduction dans la bore et à protéger ainsi les lmes de contact 18.

E. général, on donnera aux lames de contact 18 une précotraint qui tend à les amener en contact l'une contre l'autre. Mais, une fois la borne ass emb lie, elles sont maintenues à un écartement inférieur à l'épaisseur de la broche destinée à être insérée, par des moyens appartenant à la cage. Ces moyens sont constitués, dans le cas illustré, par un crevé 40 dirigé vers l'intérieur et ménagé dans la face latérale de la cage qui ne constitue pas la paroi de protection 32. Ainsi, il n'y a pas de risque d'interférence entre le crevé 40 et les ergots 34. Au lieu d'être placé dans la face de la cage qui est du côté de la "couture" fermant la base du corps de contact, le crevé pourrait être ménagé du côté opposé.

Le rôle du doigt de verrouillage 33 est classique. Ce doigt est protégé, dans le cas de la borne représentée, par la paroi 32. Son élasticité tend à l'amener en saillie. Pour éviter qu'une pression accidentelle ne le déforme vers l'intérieur à un point tel qu'il ne remplirait plus ensuite sa fonction de verrouillage, la déformation est limitée par la venue en butée contre la bossette 28 du contact.

L'invention est susceptible de nombreuses variantes de réalisation. En particulier, la borne est utilisable avec un contact d'un type différent de celui qui a été décrit à titre d'exemple et deux crevés 40 peuvent être prévus.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Borne de connexion électrique femelle constituée d'un contact (10) en une seule pièce, en tôle découpée et pliée, comportant un fût arrière de liaison permanente à un conducteur et un corps avant ayant une base à section rectangulaire dont deux faces opposées sont prolongées vers l'avant par des lames de contact (18) convergentes et d'une cage de protection à section rectangulaire enveloppant le corps,

caractérisée en ce que la cage (30) présente des moyens (40) en saillie vers l'intérieur, limitant le rapprochement des lames de contact (18) et les maintenant en précontrainte.

2. Borne de connexion électrique selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens en saillie sont constitués par un crevé (40) dirigé vers l'intérieur, ménagé dans une face latérale de la cage.

3. Borne de connexion électrique selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la cage est constituée par une bande présentant trois plis à 900, en ce que l'une des faces terminales déborde de la section rectangulaire et en ce que l'autre face terminale présente deux ergots (34) rabattus traversant des fentes de la face terminale débordante.

4. Borne selon les revendications 2 et 3, caractérisée en ce que le crevé est ménagé dans la face opposée à la face débordante.

5. Borne selon la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce que la cage comporte un doigt élastique (33) de verrouillage (33) de la borne, en saillie vers l'extérieur, du côté sur lequel déborde la face de la cage.

6. Borne selon la revendication 5, caractérisée en ce que le corps présente une bossette d'appui (28) limitant la déformation du doigt (33).

7. Borne selon l'une quelconque ces revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la base du contact est raccordée au fût par une zone dont les arêtes ont des pattes en saillie délimitant avec l'arête arrive de la base une zone de sertissage de la cage, par pliage de languettes situées à l'arrière de la cage.

8. Borne selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les faces de la cage se prolongent vers l'avant par des becs convergents (38), destinés à maintenir centrée une broche lors de son introduction dans la borne et à protéger les lames de contact(18).