FR2733958A1 - Dispositif d'entrainement pour la mise en mouvement d'un element de vehicule verrouillable - Google Patents

Abstract

Ce dispositif comprend un moteur (14) opérant avec variation de sa longueur prend appui à ses extrémités sur l'élément mobile de véhicule (28) et sur la carrosserie; un encliquetage déverrouillable (13) verrouille cet élément dans l'une de ses positions extrêmes et un moyen de libération de l'encliquetage commandé par une course de commande de l'élément moteur (14) est relié au mécanisme de déverrouillage de l'encliquetage. La course de commande précède la course de travail qui déplace l'élément de véhicule (2, 8) une des extrémités de l'élément moteur s'articulant par l'intermédiaire d'un mécanisme de libération. Une articulation tournante et coulissante (18, 19) sert de mécanisme à course à vide pour la course de commande de l'élément moteur.

Description

Dispositif d'entraînement pour déplacer un élément de véhicule

verrouillable L'invention se rapporte à un dispositif d'entraînement servant à déplacer un élément de véhicule verrouillable comprenant un élément moteur qui opère avec variation de la longueur, qui prend appui par ses extrémités sur l'élément de véhicule et sur la carrosserie, une fermeture à encliquetage déverrouillable, par laquelle l'élément de véhicule est verrouillé dans une de ses positions extrêmes et un déverrouillage de la fermeture à encliquetage par une course de commande de l'élément moteur relié fonctionnellement à la mécanique de déverrouillage de la fermeture à encliquetage, la course de commande étant intercalée avant la course de travail servant à déplacer l'élément du véhicule par articulation d'une des extrémités de l'élément moteur par

l'intermédiaire d'une mécanique de libération.

Un dispositif d'entraînement de ce genre est connu par le document US 2 999 683 et est destiné à déplacer un couvercle de coffre à bagages entre sa position ouverte et sa position fermée. L'extrémité supérieure de l'élément moteur est ici fixée à un support de palier du couvercle de coffre à bagages tandis que l'extrémité inférieure de l'élément moteur prend appui à un support de palier de la carrosserie par l'intermédiaire d'une tringlerie à balancier formant la mécanique de libération. Si l'élément moteur est commandé dans le sens de "l'extension" alors que le couvercle du25 coffre à bagages est fermé, le bras de levier de la tringlerie balancier qui est articulé sur l'extrémité inférieure de l'élément moteur est tout d'abord basculé dans le bas, la serrure du couvercle du coffre à bagages étant alors déverrouillée par l'intermédiaire d'une transmission à30 câble qui attaque le bras de levier. Lorsque l'élément moteur se met davantage en extension, le bras de levier parvient sur une butée, après quoi le couvercle du coffre à bagages est

relevé à sa position d'ouverture par l'élément moteur.

On peut considérer comme un inconvénient dans le dispositif d'entraînement connu le fait que la place prise dans le véhicule est considérable et que, par construction,

on ne trouve pas l'espace nécessaire dans tous les véhicules.

L'invention a pour but de perfectionner un dispositif d'entraînement du genre en question de manière que l'espace

de montage pour l'élément moteur puisse être plus réduit.

La solution apportée à ce problème par l'invention consiste en ce qu'il est prévu comme mécanique de libération pour la course de commande de l'élément moteur (le cylindre

hydraulique) une articulation tournante et coulissante.

Un exemple de réalisation de l'invention est décrit de

façon plus détaillée ci-après en regard des dessins annexés.

Sur ces dessins, la figure 1 est une vue de côté schématique d'un arrière de véhicule automobile équipé d'un dispositif d'entraînement servant à déplacer un cadre porteur de couvercle de coffre arrière qui est verrouillé côté carrosserie, la figure 2 est la vue de côté de la figure 1 avec le cadre porteur déverrouillé, la figure 3 est la vue de côté avec le cadre porteur relevé, et la figure 4 est la vue de côté alors que le cadre

porteur verrouillé et le couvercle de coffre arrière relevé.

Sur les figures 1 à 4, on peut voir un arrière 1 de cabriolet dont le couvercle arrière 2 recouvre un espace de logement 3 destiné à recevoir un toit repliage 4 ainsi que

des bagages non représentés.

Pour pouvoir charger l'espace de rangement 3 par l'arrière, à la façon d'un compartiment à bagages, le couvercle arrière 2 est monté pivotant dans la région de son côté marginal avant pour pivoter autour d'un axe horizontal transversal du véhicule, au moyen d'articulations à charnières 5 et il est muni d'une serrure de couvercle 6 dans la région centrale de son côte marginal arrière. Lorsqu'on à déverrouillé la serrure 6 du couvercle, au moyen d'un poussoir ou analogue, le verrouillage de cette serrure sur une partie inférieure de fermeture 7 maintenue immobile est supprimé, de sorte que le couvercle arrière 2 peut être relevé vers l'avant, pour prendre sa position ouverte représentée sur la figure 4. En supplément, le couvercle arrière 2 est coudé ou recourbé dans la région arrière de sa longueur, de sorte que ce couvercle peut recouvrir une ouverture de chargement qui se prolonge vers le bas presque

jusqu'au niveau du pare-choc arrière.

Comme on peut le voir sur la figure 3, le couvercle arrière 2 peut aussi être relevé vers l'arrière à la façon d'un couvercle de caisson de logement, après quoi le toit repliable 4 composé de deux éléments de toit reliées l'une à l'autre de façon articulée peut être replié dans l'espace de logement 3. Pour rendre possible cette double fonction du couvercle arrière 2, ce couvercle est articulé par les charnières 5 sur un cadre porteur 8 qui s'étend a peu près parallèlement à la dimension longitudinale du couvercle arrière 2, au-dessous de couvercle, c'est-à-dire qu'il est de

même coudé vers le bas dans la région arrière de sa longueur.

A l'extrémité inférieure de la région arrière de sa longueur, le cadre porteur 8 est monté pivotant sur la carrosserie du cabriolet au moyen d'articulations à charnière 9. Etant donné que l'axe géométrique de pivotement des articulations à charnière 9 s'étend horizontalement dans la direction de la largeur du véhicule et, de cette façon, parallèlement à l'axe de pivotement des charnières 5, le cadre porteur 8 est monté

lui-même pivotant en sens inverse sur le couvercle arrière 2.

En supplément, la partie inférieure 7 de la fermeture est agencée sur une traverse du cadre porteur 8 qui est construite par un châssis tubulaire pour des raisons de solidité. Lorsque la serrure du couvercle 6 est verrouillée, le couvercle arrière 2 est ainsi immobilisé en mouvement

relatif par rapport au cadre porteur 8.

Pour l'actionnement relatif du couvercle arrière 2 par rapport au cadre porteur 8, il est nécessaire que le cadre porteur 8 soit maintenu immobile en pivotement dans sa position de départ rabattue. A cet effet, les entretoises du cadre porteur 8 qui s'étendent latéralement le long du couvercle arrière 2 peuvent être verrouillées sur la carrosserie de l'arrière 1 du véhicule chacune au moyen d'une fermeture à encliquetage 10, les deux points de verrouillage étant prévus sur la face supérieure des passages de roues

latéraux 11 de l'arrière 1 du véhicule.

La fermeture à encliquetage 10 représentée sur un côté du véhicule comprend une partie 12 formant tenon de fermeture qui pend de la face inférieure du cadre porteur 8 et qui coopère, avec effet de verrouillage, avec une fermeture à loquet 13 qui est agencée dans un boîtier de fermeture fixé sur la face supérieure du passage de roue 11. Les fermetures à encliquetage 10 constituent des fermetures très compactes, telles que celles connues pour le verrouillage des capots de moteurs, dans lesquelles un cliquet de retenue coopère directement pour la retenue avec une extrémité en forme de fourche du loquet. Ces fermetures à encliquetage 10 présentent en outre un levier de déverrouillage sous l'effet du pivotement duquel le cliquet de retenue est placé, à l'encontre d'une force élastique, dans une position qui libère le loquet. Sous cet effet, le loquet à fourche saute, sous l'effet de sa sollicitation élastique, dans sa position de libération et, dans ce mouvement, éjecte le tenon de fermeture de la partie à tenon de fermeture, de sorte que le

verrouillage est supprimé.

Pour l'entraînement de pivotement du cadre porteur 8 entre sa position de départ rabattue et sa position ouverte relevée autour de l'articulation à charnière 9, il est prévu un dispositif d'entraînement qui comprend deux cylindres hydrauliques 14. Les deux cylindres hydrauliques 14, qui sont disposés symétriquement par rapport au plan longitudinal central du couvercle 1 du véhicule, sont disposés verticalement à proximité de l'arrière de leurs passages de roues 11 respectifs et, de cette façon, à une distance suffisante de l'axe de pivotement des articulations à charnière 9, l'extrémité supérieure, en forme de tête à fourche de leur tige de piston 15, étant articulée par une broche d'axe 16 sur l'entretoise latérale correspondante du cadre porteur 8. Le tube de cylindre 17 des vérins hydrauliques 14 présente au-dessous de sa chambre de travail qui reçoit le piston, un pied dans lequel est ménagé un trou

allongé 18.

Pour donner appui à la partie arrière 1 sur la carrosserie, il est prévu un tourillon cylindrique 19 qui est maintenue immobilisé, en porte- à-faux latéral, par un support de palier 20, et qui traverse la section creuse du trou allongé 18 en s'y ajustant exactement. La tourillon 19 est par ailleurs maintenue dans le trou allongé 18, d'une façon non représentée, par des moyens de retenue axiaux, de manière que ces deux éléments coopèrent pour former une articulation à rotation et translation et permettent une avance axiale du tube 17 du cylindre par rapport à la broche d'articulation 19 sur la longueur du trou allongé 18. La course à vide des vérins hydrauliques 14 qui en résulte est utilisée comme course de commande pour déverrouiller le cadre porteur 8. A cet effet, le pied des vérins hydrauliques 14 est accouplé cinématiquement, par l'intermédiaire d'une transmission à câble 22 pour chacun au levier de déverrouillage de la fermeture à loquet 13 correspondante. La transmission à câble 22 est constituée par une transmission Bowden dont la gaine

est disposée le long de la périphérie du passage de roue 11.

En variante, et selon les particularités de la construction, on pourrait aussi imaginer de prévoir le trou allongé sur la carrosserie et d'assembler rigidement au pied

du vérin hydraulique la broche d'articulation qui y coulisse.

Pour obtenir des positions extrêmes stables du tourillon 19 dans le trou allongé 18, deux ressorts lames 23 sont agencés sur le pied du vérins hydraulique 14 pour assurer l'immobilisation. Dans cette construction, les ressorts lames 23 sont disposés face à face symétriquement en miroir le long des grands côtés du trou allongé 18, et ils sont incurvés avec une forme convexe sur leur longueur, en direction de l'axe longitudinal du trou allongé 18. Ils rétrécissent ainsi la section creuse du trou allongé 18 de plus en plus fortement vers le milieu de la longueur de ce dernier. La longueur des ressorts lames 23 est calculée suffisante pour que, même dans les positions extrêmes du tourillon 19, ils soient encore appuyés contre la périphérie de ce dernier, ce

qui empêche la formation de bruits de battement.

Si les deux vérins hydrauliques 14 sont chargés par un fluide sous pression sur le côté de pleine face du piston alors que le cadre porteur 8 est verrouillé et que le couvercle arrière 2 est verrouillé, leur tube de cylindre 17 est tout d'abord repoussé vers le bas tandis que la tige de piston 15 maintenue immobilisée, le trou allongé 18 étant alors repoussé vers le bas par rapport au tourillon 19. Sous l'effet de l'avance du tourillon 19 dans le trou allongé 18, les ressorts lames 23 s'aplatissent et sont ainsi repoussés latéralement hors de la course de translation du tourillon 19. Après avoir franchit le milieu de la longueur du trou allongé 18, jusqu'à atteindre la position extrême supérieure du tourillon 19, les ressorts lames 23 reprennent leur forme d'appui incurvée, de retenue. Sous l'effet de cette course de commande des vérins hydrauliques 14, le câble de leur transmission à câble 22 est entraîné vers le bas, comme on peut le voir sur la figure 2 et, de cette façon, leur fermeture à loquet 13 est déverrouillée par l'actionnement de la transmission à câble. Etant donné que le cadre porteur 8 est maintenant déverrouillé et qu'il n'est pas possible de faire descendre davantage les tubes de cylindres 17 par rapport au tourillon 19, le cadre porteur 8 est entraîné en pivotement jusqu'à sa position ouverte relevée représentée sur la figure 3 par la suite du mouvement d'extension des

tiges de pistons 15 des vérins hydrauliques 14.

Après l'achèvement du mouvement de rentrée du toit repliable 4, les vérins hydrauliques 14 sont commandés dans le sens inverse, c'est-à-dire attaqués par le fluide de pression sur le côté tige de piston. Sous cet effet, les vérins hydrauliques 14 se contractent et attirent le cadre porteur 8 tout d'abord vers le bas jusqu'à ce que l'arceau transversal des éléments à tenon de fermeture 12 s'appuie sur la fermeture à loquet 13 de la fermeture à encliquetage 10 correspondante. Dans cette position, la poursuite du rabattement du cadre porteur 8 est encore inhibée par le loquet à fourche retenu dans sa position de libération sous une sollicitation élastique, de sorte que, tout d'abord, les tubes 17 de cylindres sont repoussés vers le haut par rapport à leur tige de piston 15 et ramenés à leur position de départ selon la figure 1. Dès que, sous cet effet, l'extrémité inférieure du trou allongé 18 bute sur le tourillon 19, les vérins hydrauliques 14 attirent énergiquement le cadre porteur 8 vers le bas, de sorte que les arceaux transversaux des éléments à tenon 12 des fermetures coopèrent avec leur

fermeture à loquet 13 pour assurer le verrouillage.

L'entraînement en pivotement du cadre porteur 8 par l'intermédiaire des vérins hydrauliques 14 est particulièrement avantageux lorsqu'il est prévu de cette façon un système électro-hydraulique pour l'actionnement du toit repliage 4, de sorte qu'on peut obtenir une intégration

dans le système d'assemblage.

Abstraction faite de ceci, le dispositif d'entraînement décrit est approprié, dans un mode de réalisation adapté en conséquence, pour mettre en mouvement toutes sortes d'élément verrouillables de véhicule, par exemple, des couvercles, capots, vitres ou équivalents qui doivent être actionnés par

une force auxiliaire.

R E V E N D I CATIONS

1. Dispositif d'entraînement servant à déplacer un élément de véhicule verrouillable comprenant un élément moteur qui opère avec variation de la longueur, qui prend appui par ses extrémités sur l'élément de véhicule et sur la carrosserie, une fermeture à encliquetage déverrouillable, par laquelle l'élément du véhicule est verrouillé dans une de ses positions extrêmes et un déverrouillage de la fermeture à encliquetage par une course de commande de l'élément moteur relié fonctionnellement à la mécanique de déclenchement de la fermeture à encliquetage, la course de commande étant intercalée avant la course de travail servant à déplacer l'élément du véhicule par articulation d'une des extrémités de l'élément moteur par l'intermédiaire d'une mécanique de libération, caractérisé en ce qu'il est prévu comme mécanique de libération pour la course de commande de l'élément moteur (le cylindre hydraulique 14) une articulation tournante et coulissante

(21).

2. Dispositif d'entraînement selon la revendication 1, caractérisé en ce que, comme articulation tournante et coulissante (21), un tourillon (19) est guidé à coulissement dans un trou

allongé (18).

3. Dispositif d'entraînement selon la revendication 2, caractérisé en ce que la longueur du trou allongé (18) est adaptée à la course de commande de l'élément moteur (vérin hydraulique 14) et le tourillon (19) est arrêté automatiquement dans ses positions extrêmes opposées a l'intérieur du trou allongé (18). 4. Dispositif d'entraînement selon la revendication 3, caractérisé en ce que le tourillon (19) est arrêté au moyen d'une paire de ressorts lames (ressorts lames 23, 23) dont la disposition rétrécit le trajet de coulissement du tourillon (19) de plus en plus fortement vers le milieu de la longueur du trou

allongé (18).

5. Dispositif d'entraînement selon la revendication 2, caractérisé en ce que le trou allongé (18) est disposé dans une région

d'extrémité de l'élément moteur (vérin hydraulique 14).

6. Dispositif d'entraînement selon la revendication 5, caractérisé en ce que le trou allongé (18) est évidé dans un pied de l'élément moteur (vérin hydraulique 14) et le tourillon (19)

est fixé en position fixe à la carrosserie.

7. Dispositif d'entraînement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un cadre porteur (8) d'un couvercle pivotant de véhicule (couvercle arrière 2) peut être mis en mouvement par l'élément moteur (vérin hydraulique 14), le couvercle de véhicule (couvercle arrière 2) étant monté oscillant en sens

inverse sur le cadre porteur (8).

8. Dispositif d'entraînement selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément moteur qui opère avec variation de sa

longueur est un vérin hydraulique à double effet (14).