FR2726359A1 - Fusee d'impact a double securite - Google Patents

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FR2726359A1
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    • F42AMMUNITION; BLASTING
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Abstract

L'invention est relative à un dispositif (100) de sécurité pour une fusée d'impact et à une fusée équipée du dispositif, pour un projectile ne disposant pas de source d'énergie pour l'initiation d'une chaîne d'amorçage. Le dispositif est remarquable en ce qu'il comporte une éolienne axée sur une électrode avant (49) d'un générateur piézo-électrique (52) procurant l'énergie d'initiation à une amorce électrique de la fusée. L'éolienne lorsqu'elle tourne entraîne en mouvement des mécanismes (54). Un mobile de sortie (74) des mécanismes entraîne en avant un doigt (76) qui libère des pièces mécaniques permettant ainsi à la chaîne d'amorçage de passer dans une position alignée. Application: Projectile tout type en particulier pour mortier.

Description

L'invention se situe dans le domaine des fusées d'impact électromécaniques
pour projectile. Elle vise un dispositif de sécurité à
l'avant d'une telle fusée ainsi qu'une fusée équipée d'un tel dispositif.
De telles fusées sont déjà connues dans l'art. Elles doivent fonctionner avec sûreté lors d'un impact résultant d'un tir et ne pas fonctionner tant que le projectile se trouve dans une zone amie ou après le
début d'un tir dans une zone encore proche d'une zone amie.
Pour une fusée, bien fonctionner cela signifie initier une charge principale d'explosif contenue dans le projectile lorsque le projectile impacte après tir et surtout ne pas initier dans toutes les autres conditions. Cette
dernière contrainte représente l'aspect sécurité de la fusée.
Il est rappelé que l'initiation de la charge principale d'explosif d'un projectile est obtenue au moyen d'une chaîne pyrotechnique. Cette chaîne comporte une amorce, mise à feu par l'impact, par exemple, au moyen d'un percuteur, un ou plusieurs relais renforçateurs et/ou retards dont le premier est mis à feu par l'amorce et enfin le bloc explosif mis à feu par le dernier
relais.
Pour des raisons de sécurité la chaîne pyrotechnique est capable de deux états, un état non armé ou de sécurité et un état armé. L'état de sécurité est prévu pour être maintenu tant que la fusée se trouve dans une zone amie ou proche d'une zone amie. L'état armé ne peut être obtenu qu'après que la fusée ait quitté une zone amie dans les conditions normales
d'un tir.
L'état de sécurité est obtenu par le fait que la chaîne pyrotechnique est désalignée. On entend par là que les explosifs primaires contenus par exemple dans l'amorce sont séparés des explosifs secondaires
constitués par exemple par un premier relais renforçateur.
Cette mesure vise à empêcher l'allumage du relais même en cas d'allumage de l'amorce. Pour cela on empêche l'onde de choc créée par l'amorce d'atteindre le relais. A cette fin, un tube conducteur de cette onde de choc, appelé tube de transmission de feu (TTF) ne conduit pas, en position non armée, de l'amorce, au relais. Il y conduit en position armée, c'est-à-dire lorsque la chaîne est alignée. Pour passer de l'état de sécurité à l'état armé, on déplace relativement l'un à l'autre soit une pièce porteuse de l'amorce, soit une pièce porteuse du relais, soit encore un corps muni d'une lumière de telle sorte que la lumière du corps constitue dans l'état armé une partie au moins du TTF. En général, pour des raisons de simplicité, on déplace plutôt un corps porte lumière, le principe général est cependant celui d'un mouvement relatif des trois éléments, amorce relais lumière. Le corps porteur de la lumière peut être un barillet comme il sera vu plus loin mais aussi un volet pyrotechnique coulissant ou rotatif dont une partie pleine obstrue dans l'état de sécurité le TTF. Il n'est pas obligatoire que le corps porte lumière porte effectivement une lumière. Dans certains cas la lumière entre l'amorce et le relais peut être obtenue par le fait que ce corps se
déplace suffisamment pour ne plus être sur une ligne directe amorce relais.
L'amorce comporte en général une composition explosive primaire très sensible par exemple un azoture de plomb et il convient d'éviter que sa mise à feu ne soit provoquée par une erreur de manipulation, d'une part en raison du danger engendré pour le manipulateur et d'autre part afin d'être sûr que l'amorce, au moment du tir, n'a pas encore été initiée et se trouve encore, dans son état normal de fonctionnement. A cette fin, il est prévu en général des sécurités pour empêcher un allumage intempestif de I'amorce. Cette sécurité peut résulter par exemple dans une fusée à percuteur d'un verrouillage du percuteur ou d'un éloignement du percuteur
et de l'amorce.
De la sorte même en cas de mouvement du percuteur l'amorce
n'est pas allumée.
Il existe un grand nombre de dispositifs pour désaligner la chaîne
d'amorçage et empêcher la mise à feu intempestive de l'amorce.
Afin d'illustrer par un exemple cet état de la technique, il sera décrit ci-après un exemple de fusée d'impact que le présent déposant a produit et livré dans un grand nombre de pays. Cet exemple connu sera décrit en références aux figures 1 et 2. Ces figures représentent chacune de façon schématique une coupe longitudinale d'une même fusée d'impact connue. Sur la figure 1 située à gauche de la planche 1, la chaîne pyrotechnique est en position sécurité. Elle est en position armée sur la figure 2 située à droite de la planche I. Sur cet exemple la chaîne pyrotechnique de mise à feu comporte une amorce à percussion 6. L'onde de choc de cette amorce est conduite par un tube de transmission de feu en deux parties 20, 21 vers un relais d'amorçage, un relais renforçateur ou un retard pyrotechnique 22. A partir de la position armée, représentée figure 2, le fonctionnement pyrotechnique
est le suivant.
Un choc frontal suffisant sur un impacteur avant 1, provoque un recul de cet impacteur. Ce recul entraîne un percuteur 3 maintenu en place par un ressort 2 pour lui permettre de résister à de petites pressions. Le percuteur 3 percute une amorce 6 qui est mise à feu. L'onde de choc
produite est conduite par le TTF 20, 21 au relais 22 qui est alors allumé.
Compte-tenu ici de la longueur du TTF le relais 22 est un relais d'amorçage primaire qui dans la position armée, se trouve en alignement avec un relais
renforçateur 4, en explosif secondaire, ce relais renforçateur amorçant lui-
même une charge 19.
Afin d'empêcher en position sécurité, toute mise à feu, la chaîne pyrotechnique est interrompue. La chaîne en position sécurité est représentée figure 1. Le tube de transmission de feu 20, 21 est interrompu car la partie 21 de ce tube n'est pas dans le prolongement de la partie 20. Il en résulte qu'en cas d'initiation de l'amorce pour une raison quelconque le relais 22 n'est pas allumé. De même le relais renforçateur 4 n'est pas aligné avec le relais 22. L'alignement de l'amorce et de son relais 22, du relais 22 et du relais renforçateur 4 est obtenu par rotation d'un barillet 17. De plus pour un fonctionnement sûr, I'amorce 6 est éloignée du percuteur ce qui fait qu'en cas de choc sur l'impacteur 1, I'action du percuteur 3 s'exerce dans le vide Le passage de la position de sécurité à la position armée va être maintenant explicité. Dans ce matériel la chaîne est alignée par mouvement vers l'avant d'un piston bloquant la rotation d'un barillet porte relais. On profite de ce mouvement pour lever la sécurité d'amorce. Pour permettre le rapprochement de l'amorce 6 et du percuteur 3 I'amorce est portée par un piston 5 mobile longitudinalement dans une chambre 23 alésée dans un corps annulaire 8. Ce piston comporte une face avant 24 tournée vers la chambre 23. Il comporte un alésage central 25 permettant et guidant le mouvement du percuteur 3 lorsque le piston 5 est en position armée. Le fond de cet alésage recèle un logement 26 dans lequel est insérée de façon
étanche l'amorce 6.
Ce piston est prolongé vers l'arrière dans sa partie centrale par la partie 20 du TTF. Ce piston 5 est poussé en permanence par un ressort 11 entourant la partie 20 du TTF. Le ressort s'appuie à l'une de ses extrémités sur le piston 5 et à l'autre sur un appui fixe de la structure de la fusée. Le piston comporte sur sa face arrière un évidement 27 ouvert sur l'arrière de façon annulaire. Cet évidement 27 loge des moyens de maintien du piston 5 dans une position arrière. Ces moyens sont prévus pour libérer le piston en cas d'accélération assez forte dirigée vers l'avant. Une telle accélération est produite normalement par le tir du projectile. Les moyens de maintien du piston 5 sont constitués dans cet exemple par une bague 7, qui lorsqu'elle est en position avant, retient des billes 9, partiellement dans des évidements 28 du piston et partiellement dans des alésages débouchants 29 d'une partie structurelle fixe de la fusée. La bague 7 est maintenue en position avant par un ressort 10 prenant appui d'une part sur une partie structurelle fixe de la fusée et d'autre part sur un épaulement de la bague 7. Le fonctionnement est le suivant. En cas d'accélération assez forte, la bague 7 recule vers l'arrière malgré la poussée vers l'avant du ressort 10. Ce mouvement libère les billes 9, ce qui libère également le piston 5. Sous l'action du ressort 11, le piston 5 est poussé en avant. Pour des raisons qui seront expliquées plus loin, il est souhaité que ce mouvement du piston 5 soit lent. A cette fin, l'échappement des gaz initialement contenus dans la chambre 23 ne se fait que par débit de fuite ou par un évent calibré, non représenté, dans le piston. Le maintien en position arrière de la bague 7 est assuré par des lames de ressort 30 qui viennent s'encastrer dans des évidements 31 de la bague 7, lorsque celle-ci est en position arrière. A la fin du mouvement du piston 5, I'amorce 6 peut être percutée par le percuteur 3
comme représenté figure 2. -
Le mécanisme d'alignement des deux parties 20 et 21 du TTF
sera maintenant explicité.
La partie 21 du TTF conduit d'une entrée 32 de cette partie 21 à une sortie 33. Cette partie 21 est logée dans un barillet 17 qui loge le relais 22. La sortie 33 du tube 21 se trouve toujours face au relais 22. Le barillet 17 est mobile en rotation selon un axe de rotation perpendiculaire à l'axe du projectile. En position armée l'entrée 32 du tube 21 se trouve dans le prolongement du tube 20, et le relais 22 se trouve lui-même en alignement avec le relais renforç,ateur 4. La rotation du barillet 17 de la position sécurité dans laquelle le tube de transmission de feu est obstrué par une partie pleine du barillet 17 et o les relais 4 et 22 sont désalignés par présence entre eux d'une partie opaque du barillet 17 à la position armée dans laquelle les parties 20 et 21 du TTF sont dans le prolongement l'une de l'autre s'effectue sous l'action d'un ressort spirale 16 qui exerce en permanence sur le barillet 17 un couple tendant à l'amener dans la position
o10 armée.
Les mécanismes de maintien en position sécurité et de libération du barillet permettant le passage à la position armée sous l'action du ressort
16 seront maintenant explicités.
Le barillet 17 comporte un alésage radial 34 dans lequel vient s'emmancher, en position sécurité la partie arrière du tube 20. Ce tube bloque ainsi tout mouvement de rotation du barillet 17. Lorsque sous l'effet d'une accélération suffisante les billes 9 libèrent le piston 5, ce dernier avance. Le tube 20 lié au piston 5 sort lentement de l'alésage 34 libérant lentement le barillet 17. Le barillet 17 ne peut entamer son mouvement de rotation qu'après sortie complète du tube 20 de l'alésage 34. Lorsque cette sortie est terminée, le ressort 16 pousse le barillet 17 dans sa position armée. Dans ce modèle de l'art antérieur, un sélectionneur 15, permet par une sélection de butoirs le choix de partie 21 de TTF débouchant sur un retard ou sur le relais 22 lui-même. De même des sécurités de stockage 13,
14 empêchent le mouvement du piston 5 et la rotation du barillet 17.
Le fonctionnement d'ensemble est le suivant. Les sécurités de stockage sont retirées avant utilisation. Au départ du coup, I'accélération libère le piston 5 comme expliqué plus haut. Le mouvement lent du piston 5 vers l'avant donne au projectile le temps de s'éloigner de la zone de tir avant que la fusée ne soit en position armée. Ce phénomène constitue ce que l'on appelle la sécurité d'éloignement. Lorsque le piston a terminé son mouvement vers l'avant, le barillet 17 est à son tour libéré, il vient se mettre en position armée sous l'action du ressort 16, réalisant l'alignement complet
de la chaîne pyrotechnique.
Naturellement le dispositif qui vient d'être commenté est un exemple parmi une grande quantité d'autres et il existe de nombreuses variantes. Le principe de la sécurité est cependant toujours le même. Il consiste à désaligner la chaîne pyrotechnique. Le réalignement total ne peut se produire qu'après une durée déterminée suivant le largage (cas d'une
bombe ou d'un missile aéroporté) ou le départ du coup (cas d'un obus).
Dans certains mécanismes le percuteur est en position sécurité, verrouillé, et verrouille lui-même un tiroir porte amorce. Le relais peut aussi être placé sur un tambour rotatif comme décrit ci-dessus, (barillet 17), sur une platine tournante, sur un tiroir. L'interruption du TTF peut aussi être assurée par un volet coulissant ou rotatif et muni d'une lumière. En position sécurité, le volet
obstrue le TTF, en position armée la lumière du volet coïncide avec le TTF.
La fusée telle que représentée en figures 1 et 2 ne répond pas aux normes de sécurité actuelles. Un seul événement, I'accélération suffit à la mettre en position armée. On observera également qu'une chute sur le culot d'un projectile équipé d'une telle fusée peut provoquer une accélération suffisante pour déverrouiller le piston 5. L'exemple de réalisation selon l'art antérieur qui a été décrit est représentatif des fusées actuelles. La plupart des fusées actuelles pour projectiles lisses ne sont déclenchées au moment du tir que par l'accélération du projectile dans le tube lanceur. Or, les sécurités accélérométriques sont confrontées à un double problème: être capables d'être activées lors de tirs à faible charge et donc sous faible accélération (de l'ordre de 700 g) et être immunisées contre les effets d'une chute du projectile sur le culot (chute de 1,5 m, voire 2 m dans certains pays, sur cible normalisée béton/acier suivant les exigences du Mil Std 331) qui provoque des niveaux d'accélération très élevés mais pendant un temps très bref. Généralement, ce problème est réglé par un calcul judicieux d'un ensemble ressort-masse et amélioré par un amortissement du système oscillant ainsi engendré, cette situation n'est pas complètement satisfaisante car, en cas de défaillance du système, cette sécurité n'est plus assurée et le risque d'armement intempestif est augmenté. Pour cela les standards actuels relatifs à la conception des fusées (STANAG 4187 par exemple) demandent que les fusées ne puissent être armées que lorsque deux événements indépendants qui se produisent normalement lors d'un tir apparaissent et qu'il soit pratiquement impossible
qu'ils apparaissent ensemble en dehors de l'environnement de tir.
Ces conditions sont facilement réunies dans les fusées pour projectiles rayés car la rotation fournit un moyen commode de déverrouillage d'un mécanisme d'armement. En projectile lisse, on peut disposer, outre
l'accélération, de la présence du tube, et enfin de la vitesse du projectile.
On notera cependant que la pression des gaz dans le tube lanceur n'est utilisable que pour les projectiles lancés à partir d'un tube et munis d'une fusée de culot. De même un détecteur de présence tube est difficilement utilisable pour un projectile devant être chargé rapidement après un tir précédent, et souvent manuellement comme par exemple un tube de mortier. En ce qui concerne les capteurs de vitesse, on notera que la plupart des fusées mécaniques qui n'ont aucune énergie à bord utilisent des amorces à percussion pour initier la chaîne pyrotechnique à l'impact ce qui implique bien sûr l'usage d'un percuteur qui doit être de préférence implanté dans l'axe de la fusée, bien guidé pour éviter les coincements lors des impacts en incidence et qui demande une course non négligeable pour assurer une percussion complète. Ces exigences rendent très difficile l'implantation d'une sécurité sensible à la vitesse et dont le capteur le plus connu est l'éolienne qui elle aussi doit être implantée dans l'axe de la fusée pour des raisons évidentes de stabilité de trajectoire. Cette cohabitation amène la plupart du temps à une architecture compliquée et donc à des prix de réalisation élevés d'autant que, avant tir, I'éolienne doit rester bloquée par un autre dispositif pour éviter tout risque d'armement par manipulation
de l'éolienne ou par soufflage.
Le but de la présente invention est de réaliser un dispositif pour fusée d'impact ne nécessitant pas d'apport d'énergie extérieure, et muni d'une éolienne faisant fonction de capteur de vitesse. Il vise aussi une fusée
équipée d'un tel-dispositif. Par rapport à une fusée telle que celle décrite ci-
dessus la fusée équipée selon l'invention fonctionne dans une plage plus large d'angles d'incidence. L'angle d'incidence est l'angle entre l'axe de la fusée et la normale à la surface heurtée par la fusée. Elle a également pour objectif de pouvoir fonctionner dans un temps plus court. Cet aspect est
important pour l'efficacité du projectile équipé d'une telle fusée.
Plus le temps de mise à feu est long et plus le projectile est enfoncé dans la terre au moment de l'explosion, et de ce fait plus la zone
d'efficacité se trouve réduite.
Enfin dans le mode préféré de réalisation, le dispositif selon l'invention vise de plus, à réaliser une fusée qui ne peut passer de l'état de sécurité à l'état armé que si deux événements se produisent de façon simultanée. Une fusée équipée d'un dispositif de sécurité selon ce mode préféré de réalisation de l'invention répond ainsi aux normes actuelles de sécurité. Selon l'invention, on procède par rapport aux dispositifs connus décrits plus haut à deux changements. Le premier changement consiste à remplacer l'amorce à percussion par une amorce électrique. L'énergie
électrique nécessaire à cette amorce est fournie par un générateur piézo-
électrique enchâssé entre deux électrodes, une électrode avant et une électrode arrière. L'électrode avant joue lors de l'impact le rôle de transmetteur de choc, I'électrode arrière le rôle d'enclume. Le marteau est formé par l'ensemble mécanique constitué par l'éolienne, sa coiffe, et l'ensemble réducteur, le tout étant maintenu légèrement en avant de l'électrode avant par exemple par un ressort. L'énergie est obtenue par la compression du générateur entre transmetteur et enclume au moment de l'impact. Le deuxième changement consiste à donner à une partie de l'électrode avant une forme d'axe autour duquel tournera l'éolienne. De la sorte, I'éolienne et le percuteur constitués par l'électrode avant peuvent être coaxiaux et dans l'axe du projectile. La course de ce percuteur est pratiquement nulle, seul l'effet de la pression d'impact est utilisé pour la
génération d'énergie électrique.
La réduction de la course du percuteur a deux conséquences immédiates sur le mode de fonctionnement. D'une part le temps de mise à feu est diminué puisqu'il suffit d'un recul minime pour comprimer assez fort le générateur piézo-électrique, ce qui comme il a été expliqué augmente l'efficacité du projectile. D'autre part, du fait que l'on n'a plus à guider sur une course longue un percuteur on reste efficace même si la pression n'est pas exercée dans l'axe du percuteur car dans ce cas la pression est transmise au générateur par basculement de l'ensemble transmetteur par rapport à l'axe du dispositif. Cela signifie qu'on dispose de l'énergie
d'initiation même lorsque l'angle d'incidence est grand.
Par ailleurs d'un point de vue architectural la diminution de la course du percuteur libère un volume qui est utilisable pour implanter des mécanismes de sécurité et en particulier ceux fonctionnant avec l'éolienne. L'utilisation du volume dégagé est rendue plus commode par le fait que dans le mode de réalisation préféré, le ressort destiné à empêcher la mise à feu sous l'effet de faibles chocs est déplacé à la périphérie et en arrière du transmetteur constitué ici par l'électrode avant. L'éolienne comporte un moyeu central duquel partent des ailettes. Ce moyeu est axé sur la partie en forme d'axe de l'électrode avant. Enfin l'éolienne comporte des moyens pour
transmettre son mouvement à des mécanismes de sécurité d'armement.
Cette compression est obtenue soit par frappe du transmetteur dans le cas d'impact à faible incidence, le marteau défini ci-avant coulissant sur l'électrode avant, soit par basculement du transmetteur, dans le cas
d'impact à forte incidence.
L'invention a donc pour objet un dispositif d'une fusée d'impact d'un projectile ayant un axe longitudinal XX' définissant pour le projectile, la fusée, et le dispositif, une direction avant et une direction arrière, la fusée d'impact ayant une chaîne pyrotechnique constituée au moins par une amorce et un relais, cette chaîne étant capable de deux états, un état aligné et un état de sécurité, le passage de l'état de sécurité à l'état aligné ne devenant possible qu'après déplacement d'un corps porte lumière d'une position de sécurité à une position armée, dans la position de sécurité une partie pleine du corps porte lumière constitue un obstacle à la transmission d'une onde de détonation entre l'amorce et le relais, dans la position armée cette partie pleine du corps porte lumière est effacée et l'onde de détonation est transmissible au relais au travers d'un tube de transmission de feu, le dispositif ayant des moyens pour initier l'amorce, ces moyens étant prévus pour transmettre à l'amorce une énergie d'initiation en cas d'impact du projectile, le dispositif ayant pour fonction de déplacer au moins un mobile de sortie du dispositif après que le projectile ait été mis en vitesse pendant un certain temps, le déplacement d'un tel mobile de sortie étant l'une des conditions de passage de la chaîne pyrotechnique de l'état de sécurité à l'état aligné, dispositif caractérisé en ce qu'il comprend une éolienne susceptible de tourner par action d'un vent relatif, I'éolienne ayant un moyeu des ailettes et des moyens pour entraîner en mouvement des mécanismes d'une position de sécurité à une position armée, le mouvement de ces mécanismes entraînant en mouvement au moins un mobile de sortie des mécanismes, le mouvement de ce mobile d'une position de sécurité à une position armée étant nécessaire pour le passage du corps porte lumière de la position de sécurité à la position armée, et en ce que les moyens pour initier l'amorce sont constitués par un générateur piézo-électrique enchâssé entre deux électrodes, une électrode avant transmetteur de choc et une électrode arrière enclume ladite électrode avant ayant au moins une partie de révolution centrée sur l'axe du dispositif, le moyeu de l'éolienne étant axé
sur cette dite partie de ladite électrode avant.
Comme il a été indiqué plus haut, le passage du corps porte-
lumière de la position de sécurité à la position armée ne résulte pas nécessairement d'un mouvement du corps porte lumière. Il s'agit d'un mouvement relatif impliquant au moins l'un des trois éléments amorce relais lumière. Selon une forme avantageuse de réalisation, c'est la partie la plus avant de l'électrode qui sert d'axe au moyeu de l'éolienne. De la sorte l'éolienne peut coiffer complètement l'axe et on peut donner à la partie avant centrale de l'éolienne une forme aérodynamique de dôme constituant la
partie la plus avant du projectile.
Les moyens que comporte l'éolienne pour la mise en mouvement des mécanismes de sécurité peuvent être tout moyen connu de transmission
d'un mouvement rotatif, courroie, came, engrenages.
Dans les modes de réalisation qui seront décrits plus loin, la levée de la sécurité de mise à feu de l'amorce se fait par un changement dans l'espace de la position de l'amorce et d'un contact porté par elle,
relativement à l'une des électrodes du dispositif de sécurité selon l'invention.
On notera qu'avec le dispositif de l'invention, ce déplacement de l'amorce elle-même n'est pas indispensable. Avec le dispositif selon l'invention, le déplacement d'un simple contact pour établir une liaison ou un couplage électrique entre l'amorce et le générateur électrique suffit pour lever la
sécurité d'amorce.
Dans le mode préféré de réalisation qui sera décrit plus loin, l'éolienne est munie d'une couronne dentée qui entraîne un ensemble de roues dentées formant réducteur. Le réducteur entraîne un mobile de sortie du réducteur. Cette forme de réalisation est avantageuse car les différentes roues peuvent être constituées par des ensembles de deux roues coaxiales solidaires, une grande et une petite, d'axes parallèles à la direction axiale du dispositif. Les roues sont plates et se recouvrent partiellement à la manière d'un mécanisme d'horlogerie très plat ce qui occupe une faible épaisseur dans la direction axiale. L'absence de mouvement du mobile de sortie maintient un contact de l'amorce éloigné d'une électrode. Le retour de l'électrode sur le contact de l'amorce ne peut se faire qu'après que l'éolienne a effectué un nombre de tours prédéterminé. Ce nombre de tour garantit un éloignement suffisant du projectile avant que l'amorce ne puisse être mise à feu. Naturellement pour répondre aux normes actuelles l'alignement de la chaîne pyrotechnique ne doit pouvoir intervenir qu'avec présence en même temps que la vitesse d'un autre événement lié au tir. Dans un mode de réalisation qui sera décrit plus loin cet événement est une accélération suffisante. Dans ce mode de réalisation une roue entraînée en rotation par la couronne dentée de l'éolienne n'a qu'un secteur denté d'une part et est munie d'un évidement d'autre part. En position sécurité, le secteur denté de cette roue est engrené directement ou par l'intermédiaire d'autres roues ou secteurs dentés sur la couronne dentée de l'éolienne. Une tige accélérométrique est en l'absence d'accélération insérée dans l'évidement de la roue dentée et bloque cette roue en rotation ce qui entraîne le verrouillage de l'éolienne. Le mouvement en arrière de la tige accélérométrique sous l'action de l'accélération due au départ du projectile provoque le retrait de la tige accélérométrique de cet évidement. La roue de verrouillage est alors débloquée et si l'éolienne peut tourner sous l'effet de la vitesse, I'évidement change de position et le retour de la tige accélérométrique en position de blocage n'est plus possible. Si, par contre, il s'agit d'un choc dû à une chute du projectile, I'éolienne ne tourne pas et la
tige accélérométrique revient en position de blocage dans son évidement.
Naturellement, la roue de verrouillage à secteur denté pourrait être remplacée par une pièce quelconque pourvue d'un évidement ou d'un simple appui et d'un secteur denté engrenant sur l'une des pièces mises en mouvement. Il pourrait par exemple s'agir d'une lame ayant une crémaillère latérale et astreinte à coulisser entre deux glissières; le blocage pourrait provenir de ce que la lame est en appui à l'une de ses extrémités sur la tige accélérométrique. La tige accélérométrique peut de plus servir de verrou pour l'élément mobile du dispositif d'interruption de chaîne (barillet, corps porte lumière...): il suffit que lorsqu'elle est engagée dans le secteur denté elle vienne faire office de verrou et que en position armée, I'avance de cette
tige soit suffisante pour assurer le déverrouillage.
Le blocage de l'éolienne évite tout risque d'armement progressif de l'éolienne par intégration de petites rotations intervenant au cours de
manipulations successives.
D'autres avantages de l'invention seront révélés au cours de description qui va suivre d'un mode de réalisation de l'invention et de
variantes. Ces modes de réalisation ont en commun d'être des modifications apportées à la fusée de l'art antérieur décrit plus avant en référence aux figures 1 et 2. Ils seront décrits en liaison avec les dessins annexés dans lesquels: - Les figures 1 et 2 sont des coupes longitudinales d'une fusée
selon un art antérieur connu.
- La figure 3 est une coupe longitudinale de la partie avant d'un projectile selon la figure 1 ou 2 dans lequel le percuteur à choc a été
remplacé par un dispositif à éolienne selon l'invention.
- Les figures 4 et 5 représentent un corps central isolant.
-Les figures 6 et 7 représentent une vue de dessus d'un mécanisme réducteur en position sécurité et en position armée respectivement. -La figure 8 représente une coupe longitudinale d'un premier exemple d'utilisation du dispositif de la figure 3 dans un projectile selon les
figures 1 et 2.
- La figure 9 représente une coupe longitudinale d'un second
exemple d'utilisation du dispositif de la figure 3.
Les figures 10 et 11 sont une vue de côté d'un tambour porte-
amorce en position sécurité et en position armée respectivement.
Les figures 1 et 2 ont déjà été commentées.
La figure 3 est une coupe longitudinale de la partie avant d'un projectile selon les figures 1 et 2 dans lequel le percuteur mécanique a été
remplacé par un percuteur électrique. Le projectile est centré sur l'axe XX'.
Le dispositif 100 remplaçant le système de percussion de l'art antérieur et lui
incorporant un capteur de vitesse à éolienne comporte deux sous-
ensembles principaux, une partie avant 110 et une partie arrière 120. La partie avant 110 du dispositif comporte une platine 44 sur laquelle est montée une éolienne 40, un réducteur 54 et une électrode avant 49 et une première partie d'un mobile de sortie 74 du réducteur 54. La partie arrière du dispositif comporte un corps isolant central 53 logeant un générateur piézo-électrique 52, une électrode arrière 51, un accéléromètre 70, et une seconde partie d'un mobile de sortie 74 du réducteur 54 actionnant un doigt
76. La description et le fonctionnement des parties avant 110 et arrière 120
seront ci-après expliqués en référence à la figure 3 pour l'assemblage général. Les figures 4, 5 et 6, 7 seront utilisées en support pour commenter des détails qui n'apparaissent pas ou apparaissent mal sur la figure 3. Une éolienne en plastique 40 occupe la partie avant. Cette éolienne est centrée
sur l'axe du projectile. Elle comporte un flasque central 41 et des ailettes 42.
Un capotage d'impact 43 est vissé sur la platine 44. Il comporte à sa partie avant un trou central 45, et quatre trous latéraux non représentés sur cette figure. Le vent relatif arrive par le trou central et s'échappe par les trous latéraux après avoir entraîné en rotation les ailettes. Dans sa partie centrale arrière le flasque 41 porte un moyeu 46. Ce moyeu comporte extérieurement une couronne dentée 47. L'axe du moyeu 46 est constitué par une partie avant 48 de l'électrode 49. La partie avant 48 de cette électrode 49 est prolongée vers l'arrière par une embase 50. L'embase 50 est constituée par une première partie circulaire de diamètre supérieur au diamètre de l'axe 48, suivie vers l'arrière d'une seconde partie circulaire de diamètre supérieur à
celui de la première partie de l'embase 50.
La platine 44 comporte des paliers d'axes pour un ensemble de roues dentées qui ensemble forment le mécanisme réducteur 54. Ce
mécanisme sera décrit plus en détail en liaison avec la figure 5.
La platine 44, l'éolienne d'entraînement 40, sa coiffe 43 et le mécanisme réducteur 54 surmontent le corps isolant central 53. Avant de
poursuivre la description de la figure 3, ce corps sera décrit ci-après en
liaison avec les figures 4 et 5 qui représentent respectivement une coupe longitudinale et une vue de dessus du corps central isolant 53. Le corps 53 est un corps ayant une forme extérieure de révolution centrée sur l'axe XX' du projectile. Ce corps comporte un alésage central 55 ayant une partie arrière 56 et une partie avant 57. Il comporte en outre trois logements 58, 59 et 60 qui traversent le corps 53 d'avant en arrière. Enfin la partie arrière comporte un épaulement extérieur 61. Le corps comporte également des trous de positionnement par rapport à des pions partant de la platine 44 qui n'ont pas été représentés. Revenant à la figure 3, la platine 44 est située à l'avant du corps 53 et séparée de ce dernier par un ressort cylindrique 75 prenant appui à une extrémité sur l'embase 61 du corps isolant et à l'autre extrémité sur la partie arrière de la platine 44. La platine 44 et le corps 53 sont maintenus ensemble de façon connue au moyen d'un écrou 62 ayant une partie supérieure 63 prenant appui sur un bord extérieur 64 de la platine 44. L'écrou 62 se visse sur un cylindre 65. Ce cylindre a une partie intermédiaire de diamètre un peu plus large dans laquelle vient s'ajuster l'embase 61 du corps central isolant 53. La partie supérieure du cylindre est
terminée par une partie filetée 66 qui reçoit la partie filetée de l'écrou 62.
Le contenu des logements 55, 58, 59 et 60 sera maintenant explicité. Le logement 55 reçoit le générateur piézo-électrique 52 enchâssé à sa partie arrière dans une électrode 51 à base circulaire à bords relevés formant en coupe un U et entourant le générateur à sa périphérie arrière, et à sa partie avant dans un étui 67. Cet étui comporte à sa partie avant un trou 68 dans lequel s'ajuste la première partie circulaire de l'embase 50 de l'électrode avant. Cet étui maintient l'électrode 49 contre la partie avant du générateur 52. Le générateur piézo-électrique 52 est constitué par un barreau cylindrique de quartz ayant pour axe l'axe du projectile. La partie avant 57 de l'alésage central 55 a un diamètre plus faible que la partie arrière 56 de cet alésage une partie tronconique raccorde les parties avant et arrière. L'électrode arrière 51 est logé dans la partie arrière 56. L'étui 67 occupe la périphérie de la partie avant 57 et du raccord entre les parties
avant 57 et arrière 56.
Le logement 60 loge une résistance 69 de forte valeur branchée entre l'électrode inférieure 51 et l'étui 67. Le logement 59 loge un accéléromètre longitudinal 70 comportant un corps avant 71, une tige arrière 72 dans le prolongement du corps avant 71 et un ressort 73 autour de la tige 72. Sous l'effet d'une accélération vers l'avant la masse constituée par la tige 72 et le corps avant 71 recule en comprimant le ressort 73. Enfin le logement 58 loge une partie arrière du mobile de sortie 74 du réducteur 54.
Ce mobile entraîne un doigt 76 dont le rôle sera expliqué plus loin.
Le fonctionnement du bloc moteur réducteur sera maintenant
explicité en référence aux figures 6 et 7.
Ce bloc est représenté en vue de dessus en position sécurité figure 6 et en position armée figure 7. Il s'agit d'un mécanisme 54 formé par un ensemble de roues dentées engrenées les unes aux autres et allant d'une roue motrice 47 à un mobile de sortie 74. Il a été vu plus haut qu'un moyeu 46 de l'éolienne 40 comportait extérieurement une couronne dentée 47. Cette couronne qui constitue la roue motrice engrène sur deux roues 77
et 78 respectivement.
La roue dentée 77 est la roue d'entrée du réducteur 54. De façon connue et comme représenté figure 6 ou 7 la roue 77 va entraîner un
ensemble de roues dont une dernière 79, entraîne le mobile de sortie 74.
La roue 78 comporte un secteur denté 80 et deux évidements 81 et 82. En position sécurité comme représentée figure 6 le secteur denté 80 est engrené sur le pignon 47 de l'éolienne. La partie supérieure 71 du corps avant de l'accéléromètre 70 est chanfreinée. Le chanfrein du corps avant 71 est en appui sur l'évidement 81. De la sorte la roue 78 est bloquée et bloque
à son tour le pignon 47 et donc l'éolienne 40.
En cas d'accélération suffisante le corps avant 71 de l'accéléromètre recule et libère la rotation de la roue 78 à secteur denté. Si au même instant un vent relatif agit sur l'éolienne celle-ci tourne et entraîne le secteur denté 80 jusqu'à la fin de ce secteur. La roue 78 ne peut plus revenir en arrière. Lorsque l'accélération a cessé le corps avant 71 de I'accéléromètre 70 remonte et vient se loger dans l'évidement 82. Cet évidement est plus large que l'évidement 81, en sorte que le corps 71 peut remonter plus en avant que lorsqu'il se trouvait dans l'évidement 81. Cela permet à la tige 72 qui est solidaire du corps 71 de remonter plus en avant également. Dans cette dernière position le mécanisme 54 est en position armée comme représenté figure 7. S'il y a accélération sans qu'il y ait vitesse, par exemple sur chute du projectile, le corps 71 de l'accéléromètre recule mais la roue à secteur denté 78 ne tourne pas et l'accéléromètre revient verrouiller la roue 78. Le mobile de sortie 74 du réducteur 54 est dans le cas de la réalisation un écrou entraînant un doigt fileté 76 en translation selon la
direction axiale du projectile lorsque le doigt 76 est bloqué en rotation.
Revenant à la figure 3, le fonctionnement de cette première partie
de la fusée d'impact sera maintenant expliqué.
En position sécurité, le corps avant 71 de l'accéléromètre est engagé dans l'évidement 81 de la roue 78 à secteur denté 80. Le secteur denté est engrené sur le pignon 47 de l'éolienne 40. Le doigt 76 mobile en translation sous l'action du mobile de sortie 74 est en position arrière. Le passage en position armée exige la présence conjointe de deux événements une accélération et une vitesse. Ces deux conditions sont réunies lors d'un
tir du projectile.
Au départ du projectile le corps avant de l'accéléromètre recule libère la roue 78 qui sous l'effet du mouvement du pignon 47 entraîné par I'éolienne 40 tourne. Lorsque la tige 72 de l'accéléromètre verrouille un autre élément, le verrouillage de cet élément est confirmé pendant la phase d'accélération ce qui constitue une sécurité supplémentaire en cas de rupture de cet élément. Sous l'effet de la rotation de l'éolienne le secteur denté 80 tourne jusqu'à se désengrener et venir en butée. Il ne peut revenir en arrière à cause de la rotation du pignon 47. Lorsque l'accélération cesse le corps 71 poussé par son ressort 73 revient vers l'avant et pénètre dans le second évidemment 82 de la roue à secteur denté 78. Il peut alors atteindre
une position plus avant.
Si la tige arrière 72 de accéléromètre verrouillait un élément, cet élément se trouve déverrouillé par le mouvement vers l'avant du corps 71 et de la tige 72. Pendant la phase d'accélération et un peu au delà, les charges accumulées par le générateur piézo-électrique 52 sont évacuées lentement par la résistance de forte valeur 69. La résistance 69 doit être aussi grande que possible pour qu'au moment de l'impact la majeure partie de l'énergie du générateur 52 soit dissipée dans une amorce de la fusée. Elle ne doit pas être trop grande, car au moment du passage en position armée toutes les charges du circuit constitué par la capacité inter-électrodes 49, 51 doivent avoir été évacuées. La constante de temps de ce circuit ne doit donc pas
être trop élevée.
La rotation de l'éolienne 40 entraîne en rotation le mobile de sortie 74 du réducteur 54 à une vitesse dépendant bien sûr de la vitesse de rotation de l'éolienne mais aussi du rapport de réduction qui est choisi en fonction de la vitesse du projectile et de la temporisation demandée au cahier des charges (dans certains cas, les caractéristiques de l'éolienne pourront être ajustées pour obtenir la temporisation désirée). Sous l'effet de la rotation du mobile de sortie, le doigt 76 se visse sans tourner avec le mobile de sortie s'il est bloqué en rotation et donc remonte vers l'avant ou tourne s'il est libre ou lorsqu'il est vissé à fond en butée sur le mobile de sortie 74. Lorsque le mouvement du doigt est terminé, la fusée est dans la position armée car comme il sera vu plus loin, ce mouvement va débloquer directement ou indirectement le mouvement d'un corps porte lumière, qui, poussé par un ressort, se mettra en position armée. De plus l'amorce qui comme il sera vu plus loin, est en position sécurité, court-circuitée, n'est plus court-circuitée. Des électrodes de l'amorce sont toute deux branchées aux électrodes 49, 51 du générateur piézo-électrique. La fusée dans cette position est alors prête à être mise à feu. En cas d'impacts faibles par exemple dû à des gouttes de pluie, I'action du ressort 75 est suffisante pour maintenir le transmetteur éloigné de l'électrode avant 49. En cas d'impact à faible incidence suffisant la platine 44 recule et vient percuter l'électrode 49 qui vient comprimer le quartz 52 contre l'électrode 51. Sous forte incidence la platine 44 bascule et vient contraindre transversalement l'électrode 49 qui a son tour comprime le quartz 52. Le générateur 52 délivre alors l'énergie
d'initiation de l'amorce.
En cas de chute accidentelle du projectile ainsi équipé sur le culot, I'accéléromètre s'avale confirmant ainsi l'éventuel verrouillage de l'élément de fusée concerné mais, n'étant pas verrouillé en position basse, il revient vers l'avant. Au moment de la chute, I'éolienne n'a aucune raison de tourner. Le secteur repère 78 ne tourne pas et l'accéléromètre revient dans sa position normale de sécurité, reverrouille l'éolienne et ne déverrouille pas
I'élément de fusée.
On notera que le fonctionnement serait sensiblement le même si le ressort 75 était remplacé par une pièce capable de déformation sous l'action d'une force supérieure à un seuil prédéterminé. Sans rien changer à la forme de réalisation représentée figure 3, cette pièce pourrait être un tube éventuellement ajouré terminé aux deux extrémités par des collets battus. Il pourrait aussi s'agir d'une rondelle en matériau compressible par exemple, une résine silicone ou une mousse disposée entre la platine 44 et le corps 53. Des ouvertures de cette rondelle sous forme de découpe permettraient le passage de l'embase 50 de l'électrode avant 49 vers le générateur 52, du
mobile de sortie 74, et du corps 71 de l'accéléromètre.
Il est clair que le dispositif ci-dessus décrit comporte tous les éléments nécessaires à la constitution d'une fusée répondant aux critères actuels de sécurité. Le passage de l'état de sécurité à l'état armé ne peut se faire qu'en présence simultanée de deux phénomènes, une accélération suffisante et une mise en vitesse, événements dont la probabilité
d'occurrence conjointe en dehors de l'environnement d'un tir est quasinulle.
Deux exemples d'utilisation d'un tel mécanisme seront maintenant
décrits en référence aux figures 8 à 11.
La figure 8 représente une coupe longitudinale d'une fusée 200 dérivée directement de la fusée de l'art antérieur objet des figures 1 et 2. La modification de cette fusée a été effectuée pour la rendre conforme aux normes actuelles. Dans ce cas on s'est contenté de remplacer le mécanisme à percussion, les pièces 1, 2 et 3 des figures 1 et 2, par un mécanisme 100 selon l'invention. Ce simple fait démontre le caractère très compact du mécanisme 100. L'amorce 6 a été remplacée par une amorce électrique 83
ayant une électrode avant 84 et une électrode arrière raccordée à la masse.
Le doigt 76 a été muni à son extrémité arrière d'une lamelle métallique souple 85 dont une extrémité 86 est solidaire du doigt 76 et dont l'autre extrémité 87 porte une coupelle 88 en forme de U tournée vers l'arrière. En position sécurité comme représenté figure 8 cette coupelle 88 court-circuite les électrodes de l'amorce 83. Dans la fusée ainsi modifiée la tige arrière de l'accéléromètre 70 ne verrouille pas le barillet 17 car le piston 5 ne permet
pas le passage de la tige 72.
Le passage à la position armée s'effectue de la façon suivante.
Au départ du coup la bague 7, coinçant la bille 9 de verrouillage du piston 5 comprime son ressort 10 et recule libérant la bille 9. Cette position déverrouillée est représentée sur la partie située à gauche de l'axe de symétrie. Le piston 5 peut donc remonter. L'accéléromètre 70 recule également libérant l'éolienne 40. Le mobile de sortie 74 du réducteur 54 tourne. Le doigt 76 est immobilisé en rotation par l'électrode 84 de l'amorce 83 qui est engagée dans la coupelle 88. En conséquence le doigt remonte
vers l'avant et la coupelle 88 se dégage progressivement de l'électrode 84.
Dès dégagement, le doigt 76 qui n'est plus immobilisé en rotation tourne, supprimant le court-circuit de l'amorce 83. Lorsque l'extrémité 87 de la lamelle 85 touche la paroi du cylindre 23, le doigt 76 est de nouveau immobilisé en rotation. Il continue de remonter vers l'avant et dégage la course du piston 5. Ce dernier remonte progressivement jusqu'à atteindre la position armée o l'électrode 84 est en contact avec l'électrode 51 du
générateur piézo-électrique 52.
En cas de chute sur le culot, si l'accéléromètre d'origine déverrouille les billes 9, le piston 5 vient en butée sur le doigt 76, soit très près de sa position initiale. En cas de tir d'une fusée dans cet état, la course du piston 5 est restée pratiquement la même et donc la sécurité d'éloignement liée au piston 5 n'est pratiquement pas modifiée. De plus, la sécurité d'éloignement liée à la remontée du doigt 76 joue elle aussi son rôle. Le second exemple de réalisation sera décrit en référence aux
figures 9 à 11.
La figure 9 représente une coupe longitudinale axiale d'une fusée
équipée d'un mécanisme 100 selon l'invention.
Les figures 10 et 11 représentent une vue de dessus d'un barillet porteamorce 89 équipant cette fusée, en position sécurité figure 9, et en
position armée figure 10.
Le barillet 89 estmobile en rotation autour d'un axe 90 parallèle à
l'axe du projectile (Figures 10,11).
Il a une forme cylindrique à base sensiblement triangulaire. Les génératrices du cylindre sont parallèles à l'axe du projectile et à l'axe 90. Il est délimité par des faces avant et arrière perpendiculaires à la direction axiale. Deux des trois faces latérales ont une forme cylindrique dont la base
est un arc de cercle. Il s'agit des faces repérées 91 et 92 figures 10 et 11.
Dans la position de sécurité, l'une de ces faces 91, est au contact de la paroi du cylindre 65. Dans la position armée, c'est la seconde de ces deux faces 92 qui est au contact du cylindre 65. Ces formes des faces 91 et 92 du barillet 89 ne sont pas obligatoires mais elles donnent un bon appui au barillet dans les positions sécurité et armée. La troisième face 93 est plane. Les faces 93 et 91 sont jointes par une partie arrondie convexe. Les faces 93 et 92 sont jointes par une partie arrondie concave 94. La face avant 95 du barillet 89 présente un décrochement 96. La partie 96 de la face avant 95 est en arrière par rapport au reste 97 de cette face avant. Les parties de 0 face avant 96 et 97 sont jointes par une surface cylindrique 98 de génératrice parallèle à l'axe 90. La face 98 a une forme d'arc de cylindre circulaire centré sur l'axe 90. Cette face 98 porte un secteur denté 99. La partie 97 de la face avant 95 porte un logement de l'amorce 83. Ce logement se trouve en avant d'un tube de transmission de feu 101 d'axe parallèle à l'axe du projectile. Ce tube traverse le barillet jusqu'à sa face arrière. Dans la position armée du barillet le centre de l'électrode 84 portée par l'amorce 83 se trouve sur l'axe du cylindre 65. Enfin une épingle ressort 102 à deux branches 103, 104 tendant à s'écarter angulairement l'une de l'autre est fixée sur un pion 105 dans le cylindre 65. L'une des branches 103, de I'épingle 105 est en appui sur la paroi interne du cylindre 65, l'autre branche 104 est dans la position sécurité en appui sur la face 93 du barillet 89. Dans la position armée elle est en appui sur la face 91. Dans ce mode de réalisation au moins l'extrémité arrière du doigt 76 du mécanisme de sécurité 100 porte une couronne dentée 106. Dans la position sécurité l'une des dents de cette couronne est en appui sur une nervure non représentée
saillant de la concavité 94.
Il sera maintenant expliqué comment le barillet 89 est maintenu grâce au dispositif de sécurité 100, dans sa position de sécurité, comment le passage de la position de sécurité à la position armée du dispositif 100 permet la rotation du barillet 89 et son passage à la position armée, dans laquelle un relais, et l'amorce sont alignés. On expliquera enfin comment le
barillet 89 est maintenu en position armée.
Le barillet 89 est maintenu dans la position de sécurité par trois
pièces mécaniques, une première, une seconde et une troisième.
La première est constituée par la tige arrière 72 de I'accéléromètre 70. Cette tige est dans la position sécurité appuyée sur le côté 92. Elle bloque donc la rotation du barillet 89 autour de l'axe 90. La seconde pièce est constituée par le doigt 76 entraîné par le mobile de sortie 74. En position sécurité ce doigt est logé pour partie dans la concavité 94 du barillet, l'une des dents en appui sur une nervure de cette concavité. De par
sa position le doigt 76 empêche la rotation du barillet 89.
La troisième est constituée par la branche 104 de l'épingle 102 en
appui sur la face 93 du barillet 89.
Le passage à la position armée se fait de la façon suivante.
Lorsque le projectile est accéléré le corps 71 et la tige 72 de l'accéléromètre reculent confirmant le blocage du barillet 89 puisque la tige 72 reste en appui sur la face 92. Après la fin de la phase d'accélération et si l'éolienne a tourné, le corps 71 et la tige 72 remontent comme expliqué plus haut, libérant ainsi ce premier blocage du barillet 89. Lorsque l'éolienne 40 tourne le mécanisme réducteur 54 entraîne le mobile de sortie 74 de ce réducteur en rotation. Le doigt 76 bloqué en rotation par la nervure longitudinale de la concavité 94, ne tourne pas. Il se visse sur le corps de sortie et donc opère
un déplacement vers l'avant.
Lorsque l'extrémité arrière du doigt 76 arrive au niveau du décrochement 96 de la face avant 95 du barillet la dent qui était en appui sur la nervure de la concavité 94 n'a plus d'appui. Le doigt 76 n'est plus bloqué en rotation. La couronne dentée 106 engrène sur le secteur denté 98 de la face avant 95. Le barillet 89 qui n'est plus bloqué en rotation, est entraîné
autour de l'axe 90 et tourne.
Dans une première phase, la branche 104 de l'épingle élastique 102 est repoussée. Dans une seconde phase, lorsque la partie arrondie convexe joignant les faces 93 et 91 du barillet a assez tourné, I'extrémité 104 de l'épingle yient en appui sur la face 91. En position armée la face 92 du barillet est maintenue en position d'appui sur la paroi du cylindre 65 par
l'appui de la branche 104 sur la face 91.
Dans la position sécurité, l'électrode 84 de l'amorce 83 n'est pas au contact de l'électrode 51 du générateur piézo-électrique 52. Dans la position armée cette électrode se trouve centrée sous l'électrode 51 et en contact centrée avec elle. Le TTF 101 se trouve en alignement avec un relais renforçateur 4 (figure 9). L'amorce 83 et le relais 22 sont de ce fait alignés.

Claims (27)

REVENDICATIONS
1. Dispositif (100) d'une fusée d'impact d'un projectile ayant un axe longitudinal XX' définissant pour le projectile, la fusée, et le dispositif, une direction avant et une direction arrière, la fusée d'impact ayant une chaîne pyrotechnique constituée au moins par une amorce et un relais, cette chaîne étant capable de deux états, un état aligné et un état de sécurité, le passage de l'état de sécurité à l'état aligné ne devenant possible qu'après déplacement d'un corps porte lumière d'une position de sécurité à une position armée, dans la position de sécurité une partie pleine du corps porte lumière constitue un obstacle à la transmission d'une onde de détonation entre l'amorce et le relais au travers d'un tube de transmission de feu (21, 22, 101), dans la position armée cette partie pleine est effacée et l'onde de détonation de l'amorce est transmissible au relais, le dispositif (100) ayant des moyens pour initier l'amorce, ces moyens étant prévus pour transmettre à l'amorce une énergie d'initiation en cas d'impact du projectile, le dispositif ayant pour fonction de déplacer au moins un mobile de sortie du dispositif après que le projectile ait été mis en vitesse pendant un certain temps, le déplacement d'un tel mobile de sortie étant l'une des conditions de passage de la chaîne pyrotechnique de l'état de sécurité à l'état aligné, dispositif caractérisé en ce qu'il comprend une éolienne (40) susceptible de tourner par action d'un vent relatif, I'éolienne (40) ayant un moyeu (46), des ailettes (42) et des moyens (47) pour entraîner en mouvement des mécanismes (54, 78) d'une position de sécurité à une position armée, le mouvement de ces mécanismes (54, 78) entraînant en mouvement au moins un mobile de sortie (74) des mécanisme (54), le mouvement de ce mobile (74) étant nécessaire pour le passage du corps porte lumière (17) de la position de sécurité à la position armée, et en ce que les moyens pour initier l'amorce sont constitués par un générateur piézo-électrique (52) enchâssé entre deux électrodes (49, 51), une électrode avant marteau (49) et une électrode arrière enclume (51) ladite électrode avant transmetteur de choc (49) ayant au moins une partie (48) de révolution centrée sur l'axe du dispositif, le moyeu (46) de l'éolienne
(40) étant axé sur cette dite partie (48) de ladite électrode avant (49).
2. Dispositif (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie ayant une forme de révolution (48) a une forme d'axe (48) et qu'elle
constitue la partie la plus avant de l'électrode avant (49).
3. Dispositif (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il est agencée en deux parties, une partie avant (110) et une partie arrière (120); la partie avant (110) logeant une partie au moins de l'électrode avant (49), l'éolienne (40), les mécanismes (54) et au moins une partie avant d'un mobile de sortie (74) des mécanismes (54), la partie arrière (120) logeant le générateur piézo-électrique (52) I'électrode arrière (51) et une autre partie au moins du mobile (74) de sortie des mécanismes (54) et en ce que les parties avant et arrière sont mobiles en translation l'une par rapport à l'autre le guidage en translation étant assuré par la partie avant (48) de l'électrode
avant 49.
4. Dispositif (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que les parties avant (110) et arrière (120) sont maintenues éloignées l'une de l'autre par un élément déformable (75), cet élément déformable (75) permettant un basculement de la partie avant, sur la partie arrière, par
rapport à l'axe du dispositif.
5. Dispositif (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'élément déformable (75) est un ressort spirale entourant un corps isolant
(53) logeant le générateur piézo-électrique (52).
6. Dispositif (100) selon la revendication 1 ou 3, caractérisé en ce que au moins une partie des mécanismes entraînés en mouvement par le moyen d'entraînement (47) de l'éolienne est un mécanisme réducteur (54),
interposé entre les moyens d'entraînement (47) et le mobile de sortie (74).
7. Dispositif (100) selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement sont constitués par une roue dentée (47) ayant pour axe, l'axe du dispositif et en ce que le mécanisme réducteur (54) est formé par un ensemble de roues dentées d'axes parallèles à l'axe du
dispositif.
8. Dispositif (100) selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un accéléromètre (70) disposé pour être sensible à une accélération axiale du dispositif, l'accéléromètre ayant une partie avant (71) et une partie arrière (72), ces deux parties reculant sous l'effet d'une accélération vers l'avant, une pièce de blocage (47, 54, 78) entraînée en mouvement par l'éolienne (40) étant dans la position de sécurité bloquée par
la partie avant (71) de l'accéléromètre (70).
9. Dispositif (100) selon la revendication 8, caractérisé en ce que la pièce de blocage (78) est une pièce ayant au moins un secteur denté mobile en rotation sous l'action de l'éolienne autour d'un axe parallèle à
l'axe du dispositif.
10. Dispositif (100) selon la revendication 7, caractérisé en ce que la roue dentée (47) outre son engrènement sur le mécanisme réducteur (54) engrène aussi sur une pièce de blocage (78) ayant un secteur dentée et mobile en rotation selon un axe parallèle à l'axe du dispositif, cette pièce ayant un premier logement (81) recevant dans la position de sécurité un corps avant (71) d'un accéléromètre (70) disposé pour être sensible à une accélération axiale le corps avant (71) bloquant la rotation de la pièce (78)
ayant un secteur denté.
11. Dispositif (100) selon la revendication 10, caractérisé en ce que le premier logement (81) recevant dans la position de sécurité le corps avant (71) est conformé pour bloquer le mouvement vers l'avant du corps
(71) de l'accéléromètre (70).
12. Dispositif (100) selon la revendication 11, caractérisé en ce que la pièce de blocage (78) est équipée d'un second logement, ce second logement recevant le corps avant (71) de l'accéléromètre lorsque le
dispositif est dans l'état armé.
13. Dispositif (100) selon la revendication 1 ou 3, caractérisé en ce que le générateur piézo-électrique (52) est logé dans un corps isolant (53) ayant une forme extérieure de révolution, le générateur (52) étant logé au centre de cette forme dans un premier logement (55), le corps isolant (53), comportant également un second logement (58) pour une partie du
mobile (74) de sortie des mécanismes (54).
14. Dispositif (100) selon la revendication 13, caractérisé en ce que le dispositif (100) comporte en outre un accéléromètre (70) disposé pour être sensible à une accélération axiale du dispositif, cet accéléromètre étant logé pour partie au moins dans un troisième logement (59) du corps isolant
(53).
15. Dispositif (100) selon la revendication 13 caractérisé en ce que le dispositif comporte en outre une résistance (69), branché en parallèle sur le générateur (52) cette résistance (69) étant logée pour partie au moins
dans un quatrième logement (60) du corps isolant (53).
16. Dispositif (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce que la partie arrière (120) comporte un corps isolant (53) ayant une forme extérieure de révolution centrée sur l'axe du dispositif, ce corps (53) comportant des logements (55, 58) dans lesquels sont logés, le générateur piézo-électrique (52), l'électrode arrière (51) et une partie du mobile (74) de
sortie des mécanismes (54).
17. Dispositif (100) selon la revendication 16 caractérisé en ce qu'il comporte un accéléromètre (70) agencé pour être sensible à une direction axiale du dispositif, une résistance (69) branchée en parallèle au générateur piézo-électrique (52), l'accéléromètre et la résistance étant logés
pour partie au moins dans des logements (59, 60) du corps isolant (53).
18. Dispositif (100) selon la revendication 16 caractérisé en ce que le corps isolant (53) comporte un épaulement extérieur périphérique (61) constituant un appui pour l'élément déformable (15) séparant les parties
avant (110) et arrière (120).
19. Dispositif (100) selon la revendication 17, caractérisé en ce que l'accéléromètre a un corps 71, qui en l'absence d'une accélération
dirigée vers l'avant, bloque le mouvement du mécanisme (54).
20. Dispositif (100) selon la revendication 1 caractérisé en ce que le mobile de sortie (74) a des moyens pour entraîner en mouvement une pièce (76) de verrouillage d'une première à une seconde position, dans la première position la pièce entraînée par le mobile (74) bloque le passage du corps porte lumière (17) de la position de sécurité à la position armée, dans la seconde position le passage de la position de sécurité à la position armée
est levé.
21. Dispositif (100) selon la revendication 20, caractérisé en ce que le mobile de sortie (74) est mobile en rotation autour d'un axe parallèle à l'axe du dispositif (100), en ce que les moyens d'entraînement du mobile (74) sont constitués par un filetage ayant pour axe l'axe de rotation du mobile (74), en ce que la pièce de verrouillage (76) est équipée d'un filetage venant se prendre sur le filetage du mobile (74), dans la position de sécurité la pièce de verrouillage (76) occupe une position arrière, dans la position armée la pièce de verrouillage (76) occupe une position avant, le passage de la position arrière à la position avant étant obtenu par vissage de la pièce
de verrouillage (76) sur le mobile de sortie (74).
22. Fusée d'impact d'un projectile équipée d'un dispositif selon
I'une des revendications 1 à 20.
23. Fusée d'impact d'un projectile équipé d'un dispositif (100) selon la revendication 21, caractérisée en ce que la pièce de verrouillage (76) est un doigtL(76) se vissant sous l'effet de la rotation du mobile (74) de sortie et passant ainsi de la position arrière à la position avant, ce doigt (76) occupant en position arrière, une position dans laquelle il bloque la rotation
d'un barillet (89) constituant le corps porte lumière (89).
24. Fusée d'impact selon la revendication 23, caractérisée en ce que le barillet (89) est mobile en rotation autour d'un axe (90) parallèle à
l'axe de la fusée.
25. Fusée d'impact selon la revendication 24, caractérisée en ce que le barillet (89) comporte un secteur denté (98), en ce que une partie arrière (106) au moins du doigt (76) est munie de dents d'engrenage constituant une roue d'engrenage ayant pour axe l'axe de rotation du mobile de sortie (74) cette roue dentée (106) engrenant en position avant sur le secteur denté (98) du barillet (89), la rotation du doigt (76) provoquant la rotation du barillet (89) autour de son axe (90) de rotation, le barillet (89)
passant ainsi d'une position de sécurité à une position armée.
26. Fusée d'impact selon la revendication 21, caractérisée en ce que la pièce de verrouillage (76) est un doigt (76) se vissant sous l'effet de la rotation du mobile (74) de sortie et passant ainsi de la position arrière à la position avant, ce doigt (76) occupant dans la position arrière une position dans laquelle il bloque la translation vers l'avant d'un piston (5) équipée d'un tube arrière (20) ce tube (20) étant emmanché en position de sécurité dans un logement (34) d'un barillet (17) constituant le corps porte lumière et bloquant ainsi la rotation du barillet (17);
27. Fusée d'impact selon la revendication 26, caractérisée en ce que le piston (5) a une face avant (24) recelant un logement (25) logeant une amorce électrique (83) ayant une électrode avant (84) et une électrode arrière, en ce que une extrémité arrière (86) du doigt (76) est munie d'un bras (85) ayant par rapport au doigt (76) une direction radiale, une partie de ce bras (87) étant équipé d'une coupelle (88) cette coupelle (88) étant placé
en position de sécurité-en court-circuit de l'amorce (83).
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