FR2501360A1 - Cartouche a actionnement pyrotechnique de charge utile explosant apres le rebond - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UNE CARTOUCHE A ACTIONNEMENT PYROTECHNIQUE DE CHARGE UTILE. LA CARTOUCHE COMPREND UNE DOUILLE 1 SOLIDAIRE D'UN FOND DE DOUILLE 4 QUI LOGE UN CORPS FILETE 11 FORMANT TUYERE D'EJECTION, ET DEVANT CELUI-CI UN PROJECTILE MUNI D'UNE CHAINE PYROTECHNIQUE A RETARD 23 INTERROMPUE AU NIVEAU D'UN TIROIR A COULISSEMENT TRANSVERSAL 50 LEQUEL NE VIENT EN POSITION DE TRANSMISSION DE FEU QU'APRES L'ECOULEMENT DE MICROBILLES 73 LIBERANT LA CHAMBRE 72. LA CARTOUCHE COMPORTE EN OUTRE UN DISPOSITIF PERCUTEUR 25 ACTIONNE LORS DE L'IMPACT AFIN DE METTRE A FEU LA CHAINE PYROTECHNIQUE A RETARD LORS DE CELUI-CI, ET UN DISPOSITIF STABILISATEUR ASSURANT UNE DECELERATION AXIALE PERMETTANT LE BON FONCTIONNEMENT DU PERCUTEUR A L'IMPACT.

Description

-1- 2501360

La présente invention concerne une car-

touche à actionnement pyrotechnique de charge utile

et plus particulièrement une cartouche du type desti-

né à être largué à partir d'un aéronef et équipé d'un système à percussion et d'un retard pyrotechnique,

afin d'exploser lors du rebond à une altitude constan-

te indépendante de celle du largage.

Pour couvrir une surface de terrain rela-

tivement importante à l'aide de projectiles largués

à partir d'aéronefs tel que des avions ou des héli-

coptères, on utilise habituellement des cartouches

ou projectiles explosant à une certaine altitude au-

dessus du sol. L'explosion peut être obtenue en

munissant les projectiles d'un détecteur de proximi-

té qui commande leur mise à feu lorsqu'ils arrivent

à une certaine distance du sol. Ce mode de réalisa-

tion précédemment connu toutefois ne donne pas entière

satisfaction; les détecteurs de proximité, en parti-

culier, sont relativement complexes, et.posent des.

problèmes de fiabilité.

D'autres dispositifs ont été imaginés pour assurer l'explosion des projectiles à une distance déterminée du sol, consistant à munir le projectile d'une cha!ne pyrotechnique à retard, mise à feu lors de l'éjection du projectile hors de

la douille.

Les caractéristiques du vol de l'appareil largant les projectiles doivent alors être déterminées

en fonction de la temporisation du retard pyrotechni-

que, de manière à assurer l'explosion dudit projec-

tile lorsque celui-ci se trouve à la distance voulue du sol. On comprendra cependant aisément qu'il est

très difficile dans les conditions habituelles de lar-

gage de projectiles de contrôler avec une précision suffisante les caractéristiques du vol de l'appareil, -2- et de garantir l'explosion du projectile à la hauteur

désirée au-dessus du sol.

La présente invention vient résoudre ce problè-

me par une approche tout à fait différente; en effet, selon l'invention la mise à feu de la chaîne pyrotechni-

que à retard est effectuée lors de l'impact, ce qui cons-

titue une référence indépendante des conditions du lar-

gage, et notamment de son altitude.

A cette fin, selon un aspect préférentiel de la présente invention, la cartouche comporte un dispositif percuteur actionné lors de l'impact afin de mettre à feu

une chaine pyrotechnique à retard, située entre le dis-

positif percuteur et la charge utile, et un dispositif stabilisateur opérant de préférence par décélération axiale, permettant le bon fonctionnement du percuteur à l'impact. Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif stabilisateur est formé de trois suspentes

reliant une coupelle à l'arrière du projectile.

Selon un mode de réalisation préféré, le percu-

teur est maintenu éloigné de la chaine pyrotechnique à retard avant l'impact à l'aide d'un ressort inséré entre

ledit percuteur et ladite chaîne pyrotechnique à retard.

De plus, afin que le percuteur ne puisse en aucun cas-

heurter la chaîne pyrotechnique à retard avant la sortie de douille du projectile, le déplacement en translation du percuteur est limité avant ladite sortie de douille du projectile à l'aide d'un organe sollicité en déplacement

lors de ladite sortie de douille, afin de libérer le per-

cuteur.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in-

vention et notamment les différents dispositifs de sécu-

rité prévus apparaîtront à la lecture de la description

détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés -3- donnés à titre d'exemple non limitatif, et sur lesquels:

- la figure 1 représente une vue en coupe lon-

gitudinale, passant par deux plans discontinus, réfé-

rencés I-I sur la figure 2, d'une cartouche conforme à la présente invention, le tiroir porte-détonateur,

étant lui représenté selon la ligne de coupe référen-

cée A-A sur la figure 3;

- la figure 2 représente une vue de la car-

touche, selon la ligne de coupe référencée II-II sur la figure 1, passant par deux plans discontinus;

- la figure 3 représente une vue de la cartou-

che, selon la ligne de coupe référencée III-III sur la figure 1; - la figure 4 représente une vue du projectile selon la ligne de coupe III-III, le projectile étant éjecté hors de la douille; - la figure 5 représente une vue du projectile

sorti de la douille, selon la ligne de coupe référen-

cée II-II; - la figure 6 représente une vue du projectile selon la ligne de coupe I-I, après fonctionnement d'une sécurité d'impact rapproché, le tiroir étant représenté

selon la ligne de coupe référencée B-B sur la figure 4.

- la figure 7 représente une vue du projectile selon la ligne de coupe II,en position d'alignement de feu, le tiroir étant représenté selon la ligne de coupe A-A. La cartouche de la présente invention telle que représentée sur la figure 1 se compose essentiellement d'une douille 1 solidaire d'un impulseur de référence générale 10, et d'un projectile luimême formé d'un

stabilisateur et d'un ensemble pyrotechnique.

La douille 1 de forme générale cylindrique est

munie à la périphérie extérieure de l'une de ses extré-

-4- mités, formant la partie arrière de la cartouche, d'un

bosselage annulaire 2 ou culot de douille, et à la pé-

riphérie intérieure de cette même extrémité, d'une sail-

lie annulaire 3 formant butée pour un fond de douille 4, introduit dans ladite douille par l'extrémité opposée

et de diamètre extérieur correspondant au diamètre in-

térieur de la douille 1. Ce fond de douille 4 est immo-

bilisé par rapport à la douille 1 à l'aide de trois ergots d'arrêt radiaux ou goupilles 5. Un joint torique 6 logé dans une gorge annulaire ménagée à la périphérie du fond de douille 4 assure l'étanchéité entre le fond

de douille 4 et la douille 1 elle-même.

L'impulseur 10 solidarisé à la douille 1 est formé d'un corps fileté 11 muni d'un filetage extérieur

en prise dans un filetage correspondant ménagé à la pé-

riphérie d'un orifice central du fond de douille 4. La tête de ce corps fileté 11 a un diamètre supérieur à la partie principale de ce même corps fileté 11, possédant le filetage, afin de former portée d'appui venant en butée contre le fond de douille 4 à la fin du serrage; des orifices borgnes axiaux 12 ménagés avantageusement dans la tête de ce corps fileté 11 permettent d'obtenir

un couple de serrage correct en utilisant un outil clas--

sique approprié.

Un joint-torique 13 logé dans une gorge annu-

laire périphérique du corps fileté 11 assure l'étanchéi-

té entre ledit corps fileté 11 et le fond de douille 4.

Une pièce 14 munie de quatre tuyères est immo-

bilisée par filetage dans un orifice axial du corps file-

té 11, les tuyères de cette pièce 14 étant dirigées vers l'intérieur de la cartouche. Cette même pièce 14 est

munie d'une chambre contenant des brins de poudre pro-

pulsive 15 disposés en regard des quatre tuyères, et

cette chambre communique de plus avec une amorce élec-

-5-

trique 16 disposée dans un alésage axial du corps file-

té 11. Le plot extrême 17 de l'amorce électrique est accessible par l'arrière de la cartouche; la mise à feu de cette amorce 16 est donc réalisée simplement par application d'une tension continue de 24 volts entre la douille 1 et le plot 17 de l'amorce. Le fonctionnement

de l'amorce 16 assure l'inflammation des brins de pou-

dre propulsive 15, et les gaz de combustion sont dégagés

par les quatre tuyères de la pièce 14.

Deux blocs en alliage léger 20' et 20" contenant l'ensemble pyrotechnique sont immobilisés en appui l'un sur l'autre à l'intérieur d'une enveloppe en acier 120, à l'aide de vis disposées dans deux alésages axiaux 60 diamétralement opposés, ménagés dans chacun des blocs 20' et 20", comme cela est représenté, notamment, sur les figures 2 et 3. Le bloc 20" vient en butée sur une plaque 110 elle-même en appui sur une couronne interne 121 de l'enveloppe en acier 120. Tandis que le bloc 20' disposé en arrière du bloc 20" précédemment cité, dans l'enveloppe en acier 120,est immobilisé dans celle-ci par serrage d'une couronne 150, munie d'un filetage à sa périphérie extérieure, dans un taraudage correspondant ménagé sur la surface périphérique interne de l'arrière

de l'enveloppe en acier 120. Cette couronne 150 est im-

mobilisée par rapport au fond de douille 4 et en avant de celui-ci à l'aide d'ergots de retenue classiques 19,

prenant position, dans des alésages ménagés respective-

ment dans la couronne 150 et dans un prolongement du fond de douille 4 qui s'étend axialement vers l'intérieur

de la douille.

On comprend que l'enveloppe en acier 120 soli-

daire de la couronne 150, et l'ensemble des éléments contenus dans cette enveloppe, notamment les blocs 20' et 20", sont par conséquent immobilisés initialement -6-

vis-à-vis du fond de douille 4.

Lorsque les gaz de combustion dégagés par l'in-

termédiaire des quatre tuyères à la suite de l'inflam-

mation des brins de poudre propulsive 15 appliquent sur le projectile, par l'intermédiaire d'une coupelle de stabilisateur, comme cela sera décrit dans la suite de

la description, une pression suffisante pour cisailler

les ergots de retenue 19, le projectile est éjecté hors de la douille 1. Ce projectile, comme ilaétéexposé précédemment, est muni d'un ensemble pyrotechnique dont le début de chaTne est formé d'une chaine pyrotechnique

à retard logée dans un corps 21 de forme générale cy-

lindrique assemblé par filetage dans un orifice axial et central du bloc en alliage léger 20". Les blocs 20" et 20' contiennent, en outre, comme il sera exposé dans

la suite de la description, les différents dispositifs

de sécurité de la cartouche.

La chalne pyrotechnique à retard se compose d'une amorce percutante 22 accessible par l'arrière du projectile, d'une colonne retardatrice intermédiaire 23,

et d'un relais 24.

Le bloc en alliage léger 20' est muni d'un ori-

fice axial et central en vis-à-vis de l'orifice axial

du bloc 20" et qui contient coulissant un percuteur 25.

Ce percuteur 25 est enfermé dans l'orifice axial et cen-

tral du bloc 20', à l'aide d'un bouchon 35 qui chevauche un développement axial 34 prolongeant l'orifice du bloc ', développement 34 sur lequel il est assemblé par

filetage. Lorsque le projectile est initialement en po-

sition dans la douille 1, la course du percuteur à l'in-

térieur de l'alésage axial du bloc 20' est limitée à l'aide d'une bague d'armement 30 munie d'une collerette

31 disposée en butée contre la douille, comme cela appa-

raIt sur la figure 2, et faisant saillie entre le per-

-7-

cuteur 25 et l'amorce percutante 22 de la chaîne à re-

tard. Le corps de forme générale cylindrique de cette

bague d'armement est disposé dans un alésage axial dé-

centré du bloc 20'. Comme il sera décrit plus en détail dans la

suite de la description, cette bague d'armement est sol-

licitée en pivotement par un ressort de façon à libérer le percuteur, par déplacement de la collerette 31, comme cela apparatt sur la figure 5, sitôt la sortie de douille

du projectile, jusqu'à ce qu'une portion de la colleret-

te 31 vienne en butée contre une partie du corps 20' de

façon à limiter la course de la collerette 31.

Le projectile étant expulsé hors de la douille 1, et la bague d'armement ayant pivoté de la position représentée sur la figure 2 à la position représentée sur

la figure 5, le percuteur 25 se trouve libre de coulis-

sement, celui-ci toutefois, est maintenu contre le bou-

chon 35 à l'aide d'un ressort de compression 36 logé dans l'orifice axial et central du bloc en alliage léger

' entre l'amorce percutante 22 et ledit percuteur 25.

Des cannulures 26 ménagées sur toute la longueur du per-

cuteur 25 suppriment les problèmes critiques de déplace-

ment d'air occasionnés par le mouvement du percuteur 25 dans l'orifice axial central, orifice qui constitue une chambre fermée par le bouchon 35. Le ressort 36 est

choisi de façon à n'autoriser le déplacement du percu-

teur 25 qu'en cas de choc violent tel que l'impact. Un

ergot central extrême 28 du percuteur vient alors heur-

ter l'amorce percutante 22 qui met à feu la colonne re-

tardatrice 23 lors dudit impact.

Afin d'assurer un fonctionnement correct du

percuteur, il est nécessaire de contrôler avec préci-

sion la vitesse et la direction de la chute du projec-

-8- tile pour obtenir une décélération axiale de celui-ci provoquant le déplacement par inertie du percuteur lors de l'impact. Ce contrôle est obtenu à l'aide d'un stabilisateur composé d'une coupelle 40 formée d'une embase circulaire plane solidaire d'un prolongement cir- culaire 42, positionné initialement à l'intérieur de la couronne 150, précédemment citée, et de trois suspentes 41 reliant la coupelle 40 à la partie arrière du bloc en

alliage léger 20'.

Les trois suspentes 41 sont munies à chacune de leurs extrémités de boucles enfilées respectivement sur des broches d'accrochage 43 solidaires du bloc en alliage léger 20', et sur un jonc d'accrochage 44. A cette fin, l'extrémité des suspentes 41 enfilées sur le jonc d'accrochage 44 traversent trois orifices ménagés régulièrement répartis sur l'embase circulaire plane de la.coupelle 40, le jonc d'accrochage étant disposé en appui sur la surface de cette embase circulaire plane

opposée au bloc en alliage léger 20'.

L'autre extrémité des suspentes 41, enfilée sur les broches d'accrochage 43, pénètre dans trois orifices borgnes axiaux ménagés régulièrement répartis

à l'arrière du bloc 20', ces trois orifices axiaux com-

municant avec trois orifices borgnes radiaux et tarau-

dés,ménagés dans ce même bloc 20', et dans lesquels sont

introduites les broches d'accrochage 43 de façon à pénè-

trer dans les boucles extrêmes-des suspentes 41, les broches d'accrochage 43, filetées extérieurement étant

immobilisées par vissage dans les orifices borgnes ra-

diaux.

Lorsque le projectile est logé dans la douille,

les suspentes 41 sont enroulées en empilement entre le-

dit corps en alliage léger 20' et la coupelle 40. Lors de l'éjection du projectile, la coupelle 40 s'éloigne -9- du projectile de la longueur des suspentes et stabilise celui-ci dans l'axe de la trajectoire. On comprendra donc aisément qu'un tel dispositif stabilisateur doit être particulièrement bien équilibré pour assurer une orientation correcte du projectile. La continuité de la chaîne pyrotechnique est

initialement interrompue à l'aide d'un tiroir 50 porte-

détonateur à coulissement transversal logé dans une chambre transversale correspondante du bloc en alliage léger 20". Le détonateur 51 est inséré dans un alésage d'axe parallèle à l'axe du projectile, traversant le tiroir 50. Ce détonateur est décalé par rapport à la chaîne pyrotechnique à retard lorsque le projectile est situé dans la douille, dans une position qui sera

dite première position dans la suite de la description.

En effet, une broche de sécurité 55, représen-

tée sur les figures 3 et 4, d'une part, en butée contre la paroi interne de la douille 1, d'autre part, engagée dans un orifice latéral borgne du tiroir porte-détonateur 50, interdit tout déplacement de celui-ci lorsque le projectile est situé à l'intérieur de la douille 1. A la

sortie de douille du projectile, cette broche de sécuri-

té 55, toutefois, est repoussée radialement vers l'exté-

rieur du projectile, comme cela apparaît sur la figure 4, lorsque le tiroir 50 coulisse,- de façon à venir en butée latérale contre une tige de piston 70, susceptible

de se déplacer, comme il sera expliqué par la suite.

Cette position dans laquelle le tiroir porte-détonateur est en butée contre la tige de piston 70 sera dite

seconde position dans la suite de la description.

Comme cela apparaît sur la figure 3, ledit tiroir est sollicité en coulissement transversal, de

façon à tendre, à aligner détonateur 51 et chaîne py-

rotechnique à retard, par deux ressorts 52 prenant res-

-10- pectivement appui, d'une part, contre deux broches 53 venant ellesmêmes en butée contre la paroi latérale de la chambre transversale dans laquelle coulisse le tiroir porte-détonateur 50, d'autre part, contre le fond des orifices 54 logeant lesdits ressorts 52 eux-mêmes. Afin d'éviter les problèmes occasionnés par le déplacement d'air lors du mouvement dutiroir porte-détonateur 50 dans la chambre fermée du bloc en alliage léger 20, les orifices 54 logeant les ressorts 52 sont avantageusement prolongés jusqu'à traverser le tiroir porte-détonateur

par des orifices de diamètre réduit.

Comme il a déjà été exposé, le tiroir porte-

détonateur 50 est initialement en butée contre la broche de-sécurité 55, puis vient,à la sortie de douille,en butée latérale contre une tige de piston 70 qui interdit son coulissement. La tête 71 du piston est située dans un logement cylindrique 72 rempli par un matériau 73 de dimensions calibrées, tel que du sable ou des microbilles

de verre.

Ce logement cylindrique est avantageusement dis-

posé dans l'alésage axial décentré du bloc 20", logeant le corps de la bague d'armement 30. Une portion de ce

logement cylindrique possède un diamètre extérieur corres-

pondant au diamètre intérieur du corps de cette bague, de forme générale cylindrique. Ainsi la bague est enfilée

sur cette portion du logement cylindrique afin que celui-

ci joue le rôle d'axe de pivotement, tandis que le ressort 32 sollicitant la bague en rotation est enfilé sur le reste du logement cylindrique, chacune de ses extrémités étant fixée d'une part, à la collerette 31 de la bague,

et d'autre part, au bloc en alliage léger 20".

Le déplacement du piston est provoqué par un ressort 74 introduit entre l'une des parois extrêmes du

logement cylindrique 72 et la tête de piston 71. Ce lo-

-i1-

gement cylindrique 72 comporte, sur sa périphérie ex-

térieure, un ergot ou saillie annulaire 75 destiné à venir en butée contre le fond de l'alésage axial dudit logement afin d'empêcher celui-ci de sortir de cet alésage. On comprend que ce logement 72 est aisément introduit dans le bloc 20" avec son piston 70 et son ressort de piston 74, ainsi que la bague d'armement 30 et son ressort 32, avant que le bloc 20' soit disposé

en appui sur le bloc 20", les microbilles 73 étant en-

suite introduites dans le logement à l'aide d'un orifi-

ce axial traversant le bloc 20' en vis-à-vis de l'alésa-

ge axial décentré du logement. Lorsque la quantité de microbilles apte à assurer le temps de temporisation désiré, est introduite dans le logement, l'orifice est obstrué à l'aide d'une vis 76 accessible à l'arrière du

bloc 20'.

Le logement cylindrique 72 communique avec une chambre 78 comme cela est représenté aux figures 2 et 5

par l'intermédiaire d'une ouverture 77 qui est normale-

ment fermée par le corps de la bague d'armement 30. Lors

de l'expulsion du projectile hors de la douille, la ba-

gue d'armement 30 est entratnée en pivotement sous l'ac-

tion du ressort 32, sa collerette 31 n'étant plus en appui sur la douille. Le corps de cette bague présente un orifice, qui se trouve en vis-à-vis de l'ouverture

7 7 lorsque la bague a pivoté et se trouve dans la posi-

tion représentée sur la figure 5. On comprend donc aisé-

ment que lors de l'expulsion du projectile, la bague d'armement 30 étant entraînée en pivotement, l'ouverture

77 est libérée et les microbilles contenues dans le lo-

gement cylindrique 72 commencent à s'écouler. Lorsque le logement se trouve vide, la tête de piston 71 suivant

le niveau desdites microbilles, le tiroir porte-détona-

teur 50 peut coulisser, dans une troisième position, -12-

tel que représenté sur la figure 7, assurant ainsi l'ali-

gnement de la chaine pyrotechnique au bout d'un temps de

temporisation déterminé par l'écoulement des microbilles.

Dans la zone du bloc en alliage léger 20 oppo-

sée au logement cylindrique 72, en-dessous de la chambre transversale recevant le tiroir porte-détonateur 50 et

en contact avec celle-ci, est ménagé un évidement des-

tiné à recevoir un doigt cylindrique 90 susceptible de

coulisser longitudinalement.

L'une des extrémités du doigt est en butée contre

le tiroir porte-détonateur 50 lorsque celui-ci se trou-

ve initialement en butée contre la broche de sécurité , puis finalement en position d'alignement de chaîne, ce qui correspond respectivement auxdites première et troisième positions. Par contre, le doigt se trouve aligné en vis-à-vis d'un orifice 56 ménagé latéralement dans le tiroir porte-détonateur 50lorsque celui-ci est en seconde position, en butée contre la tige de piston 79. Ainsi le doigt 90 pénètre dans l'orifice 56 lorsque le projectile heurte un obstacle, selon une direction ayant au moins une composante longitudinale, pendant que

le tiroir porte-détonateur 50 se trouve en seconde posi-

tion. De plus, une rondelle élastique 91, telle qu'une rondelle éventail, est immobilisée dans l'évidement du bloc 20" contenant le doigt 90, à l'aide d'un bouchon

fileté 92. Cet évidement possède des sections de diffé-

rents diamètres, l'un deux étant destiné à former une portée d'appui sur laquelle vient en butée l'extrémité du bouchon fileté 92, de façon à immobiliser la rondelle élastique, lorsque ce bouchon fileté 92 est assemblé dans le filetage correspondant ménagé à la périphérie

interne de l'évidement.

Ainsi, dans le cas o le projectile heurte un -13- obstacle avant la fin du temps de temporisation assuré par l'écoulement des microbilles 73, c'est-à-dire avant

que le tiroir porte-détonateur n'ait coulissé en troi-

sième position, le doigt 90 est projeté par inertie vers l'avant du projectile et immobilisé à l'aide des griffes de la rondelle élastique 91 prenant position dans une gorge annulaire 93 du doigt 90. Ce dernier

forme alors butée latérale pour interdire le coulisse-

ment du tiroir porte-détonateur 50, comme cela apparait

sur la figure 6.

Ce doigt 90 qui forme une sécurité d'impact rapproché se complète, en outre, d'une masselotte 94 susceptible de coulisser dans une chambre transversale disposée entre les blocs 20" et 20' et formée par usinage du bloc 20'. Cette masselotte 94 est munie sur l'une deses faces, d'un évidement tronconique dans lequel prend initialement position l'extrémité du doigt 90

opposée à celle qui est adjacente au tiroir porte-déto-

nateur 50, extrémité de forme générale tronconique.

La chambre qui contient cette masselotte 94

autorise le déplacement de celle-ci selon toutes direc-

tions perpendiculaires à l'axe longitudinal du projec-

tile. Par conséquent, si le projectile heurte un obsta-

cle selon une direction ayant au moins une composante

transversale au projectile, lorsque le tiroir porte-dé-

tonateur 50 se trouve en seconde position, la masselot-

te se déplaçant transversalement par inertie, commande le déplacement du doigt 90 dans l'orifice 56 du tiroir,

* par interaction des interfaces tronconiques précédem-

ment cités.

Ce dispositif de sécurité d'impact rapproché est donc conçu pour fonctionner quelque soit l'angle

de chute sur l'obstacle.

Une fois que le tiroir porte-détonateur 50 a coulissé en troisième position, par contre, assurant -14-

ainsi l'alignement de chaîne pyrotechnique, le disposi-

tif de sécurité d'impact rapproché n'a plus aucun effet, car lorsque le projectile heurte longitudinalement un obstacle, lors de l'impact par exemple, le doigt 90 bute contre le tiroir porte-détonateur 50 et ne peut, par conséquent, pas de déplacer. De même, la masselotte

94 ne peut se déplacer si le projectile heurte transver-

salement un obstacle, car le doigt 90 étant en butée

par l'une de ses extrémités sur le tiroir porte-détona-

teur 50 et pénètrant partiellement dans la masselotte 94 par son autre extrémité, interdit tout déplacement de celle-ci si le tiroir portedétonateur n'est pas en

seconde position.

Cette disposition n'autorisant le fonctionne-

ment de la sécurité d'impact rapproché que lorsque le tiroir est en seconde position est particulièrement avantageuse. En effet, tout pendant que le projectile est logé dans la douille, la bague d'armement interdit l'écoulement des microbilles, le tiroir ne peut donc se déplacer et il n'y a aucun risque que l'alignement de

chaîne pyrotechnique se réalise, il convient donc d'évi-

ter de faire fonctionner une sécurité d'impact rappro-

ché, à l'occasion, par exemple, d'une chute malencon-

treuse à la suite d'une manutention, en effet, un tel

fonctionnement aurait pour conséquence de bloquer défi-

nitivement le projectile, alors que celui-ci ne pré-

sentait alors aucun risque.

De même, sitôt que le tiroir porte-détonateur

se trouve en troisième position, celui-ci est sus-

ceptible de frapper l'obstacle visé, la sécurité d'im-

pact rapproché n'a donc plus lieu d'être.

Enfin, le projectile comporte, en outre, un

dispositif dit anti-retour formé de deux lamelles élas-

tiques 100, représentées sur les figures 3 et 4.

-15-

Chacune de ces lamelles 100 possède deux sec-

tions 101, 102 non alignées.

La section 101 est disposée dans un alésage ra-

dial ménagé dans le bloc 20", tandis que la section 102 prolongeant la section 101, se trouve parallèle aux

bords latéraux du tiroir porte-détonateur lorsque celui-

ci est en première position. Dès que le tiroir 50 a cou-

lissé en seconde position, l'extrémité des lamelles élastiques 100 vient en butée contre des premières arêtes latérales 103 du tiroir de façon à interdire son retour

en première position. De même, lorsque le tiroir a cou-

lissé en troisième position, l'extrémité des lamelles

élastiques 100 vient en butée contre des secondes arê-

tes latérales 104 du tiroir de façon à interdire tout déplacement de celui-ci, et à maintenir l'alignement de

chaîne pyrotechnique en toute sécurité.

Une plaque plane 110 recouvrant la partie su-

périeure du bloc en alliage léger 20" assure la fermetu-

re de la chambre recevant le tiroir porte-détonateur 50 et le guidage de celui-ci, cette plaque est munie d'un orifice central 111, destiné à assurer la continuité

de la chaîne pyrotechnique. La plaque 110 est immobili-

sée entre ledit bloc en alliage léger 2d' et l'enveloppe en acier 120 contenant l'ensemble explosif et les blocs 20" et-20'. Cette enveloppe en acier 120 de forme géné-

rale cylindrique est munie, à sa partie inférieure,

d'une couronne interne 121 au centre de laquelle est vis-

sée une pièce 122 elle-même munie en son centre d'un relais d'amorçage 123, qui se trouve, par conséquent, en

face de l'ouverture 111 de la plaque 110, et du détona-

teur 51, lorsque le tiroir qui porte celui-ci a coulissé

en troisième position.

Un booster 130 est logé à une extrémité d'un pot explosif 131 tel qu'un pot d'hexolite. Ce booster -16- en contact avec le relais d'amorçage 123 est initié

par celui-ci et transmet donc l'explosion au pot explo-

sif 131, brisant ainsi et dispersant en petits éclats le manchon préfragmenté 132 entourant lepot;d'explosif 131 et un disque de fragmentation 133 superposé au pot

explosif 131, ainsi que l'enveloppe en acier 120.

Un couvercle 140 est assemblé par filetage à l'extrémité de'l'enveloppe en acier 120, ce dit bouchon

est avantageusement muni de trous borgnes 141 clas-

siques permettant l'utilisation d'un outil approprié

pour obtenir un couple de serrage correct.

L'étanchéité de l'ensemble est parfaite à l'aide de deux joints toriques, l'un 142 situé entre la face extrême d'un prolongement du couvercle 140 et le manchon

préfragmenté 132, l'autre 143 logé dans une gorge annu-

laire périphérique du couvercle 140 et donc situé entre

celui-ci et la douille 1.

On comprend aisément à la lecture de la des-

cription qui précède que par application d'une tension continue entre la douille 1 et le plot de l'amorce 17,

on met à feu l'amorce 16, celle-ci assure alors l'in-

flammation des brins de poudre propulsive 15, ce qui

entraîne le dégagement des gaz de combustion par les qua-

tre tuyères et permet d'appliquer une pression croissante

contre la coupelle 40 du stabilisateur.

Lorsque cette pression est suffisante, les er-

gots de retenue 19 sont cisaillés et le projectile est expulsé hors de la douille 1. La coupelle s'éloigne

alors du projectile de la longueur des suspentes et sta-

bilise celui-ci dans l'axe de la trajectoire.

Lors de l'éjection du projectile hors de la douille, la broche de sécurité 55 est repoussée sous

l'effet des ressorts 52, et le tiroir se déplace en se-

conde position, tel que représenté sur la figure 4, en -17-

butée contre la tige de piston 70.

Les lamelles élastiques 100 venant en butée

contre les arêtes latérales 103 du tiroir 50, interdi-

sent le retour de celui-ci en première position.

De plus, lors de l'éjection du projectile hors de la douille, la bague d'armement 30 pivote en position représentée sur la figure 5. Ce pivotement autorise le déplacement du percuteur 25 qui est toutefois maintenu

éloigné de l'amorce 22, grâce au ressort 36.

Le pivotement de la bague d'armement 30 entrai-

ne le dégagement de l'orifice 77 par lequel les micro-

billes peuvent s'écouler. Le piston 70 sollicité par le

ressort 74 se déplace, en suivant le niveau des micro-

billes et libère en fin de course le tiroir 50, sollici-

té lui-même, par les ressorts 52 et se déplace, à son

tour, amenant le détonateur 51 en alignement de chaîne.

Les lamelles élastiques 100 venant en butée

contre les arêtes latérales 104 du tiroir 50 interdi-

sent alors tout retour de celui-ci.

Lorsque le projectile heurte le sol, le ressort 36 est comprimé, et le percuteur 25 frappe l'amorce 22 qui met à feu la colonne retardatrice 23. Le projectile

rebondit et remonte en altitude.

Quand la colonne retardatrice 23 a terminé sa combustion, elle initie par l'intermédiaire du relais

24 le détonateur 51, la détonation étant ensuite trans-

mise au booster 130 et au pot explosif 131 par l'inter-

médiaire du relais d'amorçage 123, le manchon en acier préfragmenté 132, l'enveloppe 120 et toutes les autres

pièces mécaniques sont brisés et dispersés.

L'explosion se produit donc à une altitude

constante indépendante de la hauteur de largage.

La cartouche peut, de plus, être manipulée et stockée en toute sécurité. En effet, lors du stockage, -18- le tiroir est en position désalign6e, on obtient ainsi une rupture de chaîne pyrotechnique, déterminée par

l'épaisseur de la couronne interne 121 entre le détona-

teur 51 et le relais d'amorçage 123 et par l'épaisseur du tiroir 50 entre ledit détonateur 51 et le relais 24.

Cette rupture de chaîne est maintenue jusqu'au déplace-

ment de la tige de piston 70, c'est-à-dire pendant une

durée d'environ 0,4 seconde après l'éjection.

De plus, comme il a été exposé précédemment, le doigt 90 formant le dispositif dit de sécurité d'impact rapproché bloque le tiroir en rupture de chaîne si le projectile heurte un obstacle entre la sortie de

douille du projectile et la fin de l'écoulement des mi-

crobilles. De façon générale, la présente invention n'est

pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus dé-

crits et représentés, à partir desquels on pourra pré-

voir d'autres formes et d'autres modes de réalisation,

sans pour cela sortir du cadre de l'invention.

-19-2501360

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Cartouche à actionnement pyrotechnique de charge utile, du type comprenant une douille solidaire d'un fond de douille qui loge un corps fileté muni de tuyères et servant d'impulseur, et devant celui-ci un projectile muni d'une chaîne pyrotechnique à retard, caractérisée par le fait que la cartouche comporte un

dispositif percuteurcouiissant(25)actionné lors de l'im-

pact afin de mettre à feu la chaîne pyrotechnique à re-

tard située entre le dispositif percuteur et la charge

utile, et un dispositif stabilisateur (40, 41) permet-

tant le bon fonctionnement du percuteur à l'impact.

2. Cartouche selon la revendication 1, caracté-

risée par le fait que le dispositif stabilisateur est formé de trois suspentes (41) reliant une coupelle (40)

à l'arrière du projectile, afin d'assurer une décéléra-

tion axiale de celui-ci.

3. Cartouche selon l'une des revendications 1

ou 2, caractérisée par le fait que le percuteur (25) est maintenu éloigné de la chaine pyrotechnique à retard (23) avant l'impact à l'aide d'un ressort (36) inséré entre ledit percuteur (25) et ladite chaîne pyrotechnique

à retard, et par le fait que le coulissement du percu-

teur est limité avant la sortie de douille du projectile-

à l'aide d'un organe (30) sollicité en déplacement lors

de ladite sortie de douille afin de libérer le percuteur.

4. Cartouche selon la revendication 3, caracté-

risée par le fait que l'organe limitant le déplacement du percuteur avant la sortie de douille du projectile

est formé d'une bague d'armement (30) munie d'une colle-

rette (31), disposée en butée contre, la douille (1), et

faisant saillie entre le percuteur (25) et la chaîne py-

rotechnique à retard avant la sortie de douille du pro-

-20- jectile, bague d'armement (30) sollicitée en déplacement à l'aide d'un ressort (32), après la sortie de douille de

façon à libérer le percuteur par pivotement de la colle-

rette (31).

5. Cartouche selon l'une des revendications 1

à 4, caractérisée par le fait qu'elle comporte, en ou-

tre, un tiroir porte-détonateur coulissant (50) immobi-

lisé dans une première position avant la sortie de douille du projectile à l'aide d'une broche de sécurité *10 (55) en butée contre la douille et contre le tiroir, dans une seconde position, après la sortie de douille

et ce pendant un temps défini par un dispositif de tem-

porisation, le tiroir porte-détonateur (50) assurant le désalignement du détonateur (51) vis-à-vis d'une part de la chaîne pyrotechnique à retard et, d'autre part,

de la charge utile dans ces deux positions, puis assu-

rant après le temps de temporisation l'alignement de

la chaîne pyrotechnique dans une troisième position dé-

calée par rapport aux deux premières.

6. Cartouche selon la revendication 5, caracté-

risée par le fait que le dispositif de temporisation contre le coulissement transversal du tiroir (50) est formé d'un piston (70) servant de butée audit tiroir lorsque celui-ci est en seconde position, et susceptible de se déplacer sous l'action d'un ressort (74) afin de libérer le tiroir (50) après un temps de temporisation défini par l'écoulement de microbilles (73) contenues dans une chambre (72) dont l'ouverture (77) est obstruée avant l'éjection de douille par la bague d'armement (30), et qui est libérée après le pivotement de celle-ci,

à la suite de la sortie de douille du projectile.

7. Cartouche selon l'une des revendications 1

à 6, caractérisée par le fait qu'elle comporte, de plus, un système dit d'impact rapproché formé d'un doigt (90), -21- apte à coulisser longitudinalement, en butée contre le tiroir (50) lorsque celui-ci se trouve en première et troisième positions,mais susceptible d'être projeté par inertie dans un orifice (56) ménagé dans le tiroir et avec lequel il est aligné lorsque le tiroir est en seconde position, si le projectile heurte un obstacle,

selon une direction ayant au moins une composante lon-

gitudinale, entre la sortie de douille du projectile et

la fin du temps de temporisation défini par l'écoule-

ment des microbilles.

8. Cartouche selon la revendication 7, caracté-

risée par le fait que le système d'impact rapproché comporte, en outre, une masselotte (94) coulissante transversalement,munie d'un interface conique coopérant

avec le doigt et susceptible d'être déplacée si le pro-

jectile heurte un obstacle selon une direction ayant au

moins une composante transversale vis-à-vis du projec-

tile, lorsque le tiroir se trouve en seconde position, de façon à déplacer le doigt (90) dans l'orifice (56)

du tiroir et à immobiliser celui-ci.

9. Cartouche selon l'une des revendications 7

et 8, caractérisée par le fait que le système d'impact rapproché comporte, en outre, une rondelle élastique (91) munie de griffes qui prennent position dans une gorge annulaire (93) du doigt (90) lorsque celui-ci a

pénétré dans l'orifice (56) du tiroir, afin d'immobili-

ser le doigt en butée interdisant le coulissement du

tiroir porte-détonateur (50).

10. Cartouche selon l'une des revendications

1 à 9, caractérisée par le fait qu'elle comporte, en outre, un dispositif dit d'anti-retour formé d'au moins

une lamelle élastique (100) dont l'extrémité est sus-

ceptible de venir en appui contre des arêtes latérales (103, 104) du tiroir dès que celui-ci est en seconde -22- et troisième positions, de façon à interdire son retour

dans une position précédemment occupée.