FR2693984A1 - Bac de rangement démontable. - Google Patents

Abstract

Ce bac est du type ouvert sur le dessus et comprenant un fond (13), une paroi arrière (14) et/ou un élément de paroi avant (12), ainsi qu'une paire de parois latérales (5); conformément à l'invention, le fond (13), la paroi arrière (14) et l'élément de paroi avant (12) constituent les parties planes d'une pièce unique (1) celle-ci consistant en une lamelle à profil coudé, de faible épaisseur et élastiquement déformable, tandis que les parois latérales (5) sont constituées par deux plaques rigides identiques, les bords latéraux (10) de la pièce unique (1) et les plaques latérales (5) étant munis de moyens d'assemblage complémentaires permettant de les solidariser par encliquetage élastique.

Description

BAC DE RANGEMENT DEMONTABLE
La présente invention concerne un bac de rangement démontable, et plus précisément un bac du type ouvert sur le dessus, comprenant un fond, une paroi arrière, un élément de paroi avant, ainsi qu'une paire de parois latérales.

Ce genre de bac est utilisé dans différents domaines de l'industrie ou de la vie courante. Ainsi, il peut être utilisé dans les bureaux pour le rangement de documents, dans les magasins de stockage de pièces détachées, dans les magasins pour la présentation d'articles à la vente.

Ce genre de bac est généralement réalisé en une seule pièce, par exemple en matière plastique moulée. Il peut être également formé de plusieurs éléments séparés assemblés les uns aux autres, par exemple au moyen de vis.

Les bacs connus du type mentionné plus haut sont donc soit indémontables, soit difficilement démontables. Ceci constitue un inconvénient lié à l'encombrement pris par les bacs en période de non utilisation, lorsqu'ils doivent être stockés ou transportés d'un lieu à un autre.

Il existe aussi des bacs formés par pliage à partir d'une feuille en matériau semi-rigide découpée et rainurée. Toutefois, ce genre de bac, destiné surtout au stockage d'articles, est mal adapté à la présentation d'articles, notamment sur les lieux de vente, en raison de son caractère peu esthétique. De plus, le matériau utilisé étant unique, il n'est pas possible d'obtenir des combinaisons de matières, par exemple en associant des parties opaques avec des parties transparentes ou translucides.

C'est pourquoi, l'objectif principal de la présente invention est de proposer un bac facilement démontable et remontable, le bac étant néanmoins constitué d'un nombre de pièces réduit, et d'une conception qui en rende la fabrication aisée, de sorte qu'il soit d'un prix de revient modéré.

Un autre objectif de l'invention est de proposer un bac pouvant être assemblé à des bacs voisins, aussi bien en direction latérale (par juxtaposition) qu'en hauteur (par gerbage), ceci pour permettre une construction modulaire d'ensembles multi-bacs.

Un autre objectif de l'invention est de proposer un bac permettant d'assembler entre eux des éléments réalisés dans le même matériau ou au contraire dans des matériaux différents, par exemple, bois/chlorure de polyvinyle (P.V.C.) ou bois/métal, bois/métacrylate transparent ou fumé. Ceci permet d'optimiser le bac ou un ensemble de bacs juxtaposés et/ou gerbés sur les plans décoratif (mariage de couleurs), de la charge et de l'adaptation à la nature du contenu.

Ces objectifs sont atteints, conformément à l'invention, grâce au fait que le fond d'une part et au moins la paroi arrière, ou un élément de paroi avant, d'autre part, constituent les deux parties planes d'une pièce unique, celle-ci consistant en une lamelle à profil coudé, de faible épaisseur et élastiquement déformable, tandis que les parois latérales sont constituées par deux plaques rigides identiques, les bords latéraux de la pièce unique et les plaques latérales étant munies de moyens d'assemblage complémentaires permettant de les solidariser par encliquetage élastique.

Ainsi, le bac est obtenu à partir de seulement trois éléments, dont deux sont identiques. Comme par ailleurs, comme on le verra plus loin, ces éléments peuvent être fabriqués par des techniques peu onéreuses, on comprend que le coût d'un tel bac soit faible.

Les bacs prennent une place extrêmement faible lorsqu'ils sont démontés, puisqu'il est possible de placer côte-à-côte les plaques consitutives des parois latérales, et d'emboîter les unes dans les autres les pièces constitutives du fond, de la paroi arrière et de l'élément de paroi avant.

Dans un mode de réalisation préférentiel, la lamelle est doublement coudée, et présente trois parties planes correspondant au fond, à la paroi arrière, et à l'élément de paroi avant (cette paroi étant incomplète pour permettre l'accès au bac).

Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques avantageuses, mais non limitatives de l'invention
- les moyens d'assemblage consistent en des pattes ou des oreilles prévues sur les bords latéraux de la pièce unique, et qui sont aptes à s' engager dans des fentes ou des évidements prévus sur les bords des plaques latérales
- ces fentes ont une largeur suffisante pour recevoir les pattes ou les oreilles de deux pièces adjacentes, ce qui permet d'assembler deux bacs contigus au moyen d'une seule plaque latérale
- les bords supérieur et inférieur des plaques latérales présentent des parties en creux et en relief qui sont complémentaires, autorisant le gerbage des bacs avec une grande stabilité
- il est prévu au moins un moyen d'assemblage de la pièce unique avec les plaques latérales à la fois au niveau de la paroi arrière, du fond, et de ltélément de paroi avant
- la paroi arrière et l'élément de paroi avant sont rabattus respectivement d'un angle droit et d'un angle obtus par rapport au fond
- cet angle obtus est avantageusement de l'ordre de 135"
- il comporte un volet pivotant formant couvercle pour la partie avant du bac, ce volet portant des languettes latérales qui s'engagent dans des ouvertures des plaques latérales et servent d'axe d'articulation pour le volet ;
- le bac comporte des moyens de blocage du volet en position ouverte
- la bac comporte au moins une plaque amovible transversale servant à compartimenter le bac
- la plaque de compartimentage comporte des pattes aptes à s'engager dans des fentes resceptrices qui sont ménagées dans l'élément de paroi avant et dans la paroi arrière.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description et des dessins annexés qui en présentent des modes de réalisation préférentiels.

Sur ces dessins
- la figure l est une vue en perspective éclatée, avec arrachements partiels, d'un bac conforme à l'invention
- la figure 2 est une vue de face d'une plaque constitutive d'une paroi latérale
- les figures 3, 3A, 3B et 3C sont des vues schématiques illustrant la manière dont se fait l'assemblage de la pièce unique (figurée par un trait mixte fort) avec les plaques latérales
- les figures 4 à 8 sont des vues de détail des organes d'assemblage
- la figure 4 est une section des moyens d'assemblage arrière, le plan de section étant référencé IV-IV à la figure 3C
- la figure 5 est une vue en coupe correspondant au plan V-V de la figure 4
- les figures 6 et 7 représentent des organes d'assemblage du fond, la figure 6 étant une coupe selon le plan VI-VI de la figure 3C tandis que la figure 7 est une vue de dessus en coupe correspondant au plan VII-VII de la figure 6
- la figure 8 représente les organes d'assemblage avant, vus en coupe par le plan VIII-VIII de la figure 3C
- la figure 9 est une vue de détail, en perspective, qui montre l'articulation du volet pivotant dans une plaque latérale, ainsi que les moyens de blocage du volet en position ouverte
- la figure 10 représente les mêmes éléments mais de face, le volet étant bloqué dans sa position ouverte
- la figure 1 1 est une vue de face schématique montrant le principe de gerbage de deux bacs l'un sur l'autre
- la figure 12 est une vue schématique représentant le bac coupé par un plan transversal qui passe par une plaque de compartimentage
- la figure 13 est une vue de détail et d'arrière de la zone de liaison de quatre bacs, juxtaposés et gerbés deux à deux
- la figure 15 est une vue de face d'une variante des moyens d'assemblage prévus au niveau du fond du bac
- la figure 16 est une vue de dessus, coupé par le plan XVI-XVI de la figure 15, de ces mêmes organes
- les figures 17 et 17A sont des vues de face schématiques montrant une variante des moyens de blocage du volet en position ouverte, le volet étant représenté respectivement en position fermée et ouverte.

- les figures 18 à 21 sont des vues de face schématiques qui montrent des bacs de structures différentes (variantes).

Le bac représenté à la figure 1 est composé de cinq éléments à savoir une pièce centrale 1, une paire de plaques latérales identiques 5, un volet pivotant 7 et une plaque séparatrice 6.

La pièce 1 est une plaque de faible épaisseur, ou lamelle, en matière plastique élastiquement déformable, de sorte que cette lamelle possède une certaine flexibilité. Vue de face, c'est-à-dire dans un plan vertical transversal, elle présente une forme coudée ; il s'agit d'un double coudage, l'un d'entre eux, sensiblement à angle droit, séparant une face plane 13 correspondant au fond du bac d'une face plane 14 correspondant à sa paroi arrière, tandis que l'autre coudage, sur un angle obtus u sépare le fond 13 d'une partie plane 12 destinée à constituer un élément de paroi avant. L'angle u est de préférence de l'ordre de 135 , de sorte que l'élément 12 s'étend vers l'avant et vers le haut sous un angle de 45" par rapport au plan d'appui horizontal du bac.

A titre indicatif, l'épaisseur de la lamelle constitutive de la pièce 1 est comprise entre 1,5 et 4 mm. Elle est obtenue à partir d'une plaque découpée dans une feuille en matière thermoplastique. La plaque ainsi découpée a une forme générale rectangulaire, deux de ses bords opposés 10, qui correspondent aux bords latéraux du bac, présentant néanmoins des reliefs (pattes ou oreilles) 2, 3, 4, dont la fonction sera expliquée plus loin. La plaque est ensuite doublement coudée par pliage à chaud, par un procédé bien connu, de manière à séparer les zones 12, 13 et 14. Les plaques 5 ont une forme générale rectangulaire, à angles arrondis, dont la longueur correspond sensiblement à la largeur de la zone 13 et dont la hauteur correspond à celle de la zone 14.

Les plaques 5 sont des plaques rigides, par exemple en matière plastique ; à titre indicatif, leur épaisseur est comprise entre 3 et 15 mm.

Les bords supérieur et inférieur des plaques 5 possèdent des profils crénelés complémentaires l'un de l'autre, l'un des profils étant conformé pour s'emboîter dans l'autre.

Ainsi, dans le mode de réalisation représenté à la figure 1, il est prévu sur le bord supérieur un relief 51' séparé par deux renfoncements 50' tandis que dans le bord inférieur il est prévu un renfoncement 51 séparé par deux reliefs 50. La forme des reliefs 50 est complémentaire de celle des renfoncements 50' ; inversement la forme du renfoncement 51 est complémentaire de celle du relief 51'.

A sa partie avant (qui correspond au bas de la figure 1 et à la droite de la figure 2) les bords supérieur 56' et inférieur 56 de la plaque 5 sont chanfreinés pour rejoindre le bord avant. Dans ce bord avant est ménagée une fente 54 ; celle-ci a une direction oblique qui correspond à l'inclinaison d'angle u de l'élément de paroi 12. Cette fente débouche vers l'avant et se raccorde vers le bas au bord avant de la plaque par une zone arquée 58 qui joue le rôle d'une came dont la fonction sera expliquée plus loin.

Dans la zone arrière du bord supérieur de la plaque 5 est ménagée une fente verticale 55. Juste en avant du relief 50 le plus en avant dont est muni le bord inférieur de la plaque 5 est prévu un renfoncement 52, ce dernier étant moins profond que le renfoncement 51 déjà mentionné.

Enfin, dans la partie supérieure et avant de la plaque est ménagé un trou circulaire 57 de faible diamètre.

Nous allons maintenant décrire, en nous référant plus particulièrement aux figures 1 et 4 à 8, les organes d'accrochage 2, 3 et 4.

Les organes 2 sont disposés à l'avant des bords latéraux 10 de l'élément de paroi 12. Comme on le voit plus particulièrement sur la figure 8, l'organe 2 consiste en une patte de forme approximativement rectangulaire (dont le grand côté s'étend selon la direction transversale, parallèlement au bord 10). Cette patte se raccorde en ses zones avant et centrale à l'élément 12 par une portion 20 de longueur réduite, celle-ci délimitant par conséquent vers l'arrière une fente ou découpe 21 adaptée pour venir chevaucher, lors de l'assemblage, la zone de la paroi 5 attenante à la fente 54, tandis que la zone 20- de la patte vient elle se loger dans cette fente 54 (voir figure 8).

L'organe d'accrochage 3 dont est muni chacun des bords 10 de la partie 13 formant fond a une configuration tout à fait similaire. Comme on le voit plus particulièrement à la figure 7, l'organe 3 a la forme d'une patte raccordée à la partie 13 par une zone rétrécie 30 qui délimite une découpe 31 tournée vers l'arrière. La zone 30 est adaptée pour venir se loger dans le renfoncement 52, tandis que la découpe 31 vient entourer la partie en saillie 50 de la plaque 5.

L'organe d'accrochage 4, qui est prévu à la partie supérieure de la paroi de fond 14, a une forme légèrement différente. Comme on le voit plus particulièrement à la figure 5, elle a la forme d'une oreille reliée à la partie 14 par une zone rétrécie 40 qui délimite deux découpes 41, 42 tournées respectivement vers le haut et vers le bas. La découpe 42 est destinée à venir à cheval dans le fond de la fente 55. Comme on le verra plus loin, en référence notamment aux figures Il et 13, la découpe supérieure 41 est adaptée pour recevoir par encastrement le bord inférieur arrière du bac situé au-dessus, en cas de gerbage. Cette découpe améliore ainsi la liaison mutuelle et la stabilité dtun ensemble de bacs gerbés.

La plaque de compartimentage 6 est par exemple une plaque en matière plastique de faible épaisseur. Elle est conformée pour venir se placer à l'intérieur de l'élément 1 dans la partie centrale du bac. A ses extrémités avant et arrière, le bord supérieur de la plaque 6 présente des pattes 60, respectivement 61, similaires aux pattes 2 et 3, dirigées vers le bas. Les pattes 60, 61 sont adaptées pour venir se placer à cheval dans le fond de fente 120, respectivement 140, ménagées dans les parties 12 et 14 de l'élément 1.

Le volet 7 est une plaque rectangulaire dont la longueur correspond à celle de l'élément 1, c'est-à-dire à l'écartement (au jeu près) des deux plaques 5 après assemblage. Aux extrémités de l'un des bords longitudinaux de ce volet 7 sont prévus des prolongements ou languettes, 70 dont la largeur est légèrement inférieure au diamètre des ouvertures 57 des plaques 5.

De préférence, ce volet 7 est également déformable élastiquement.

Nous allons maintenant expliquer, en nous référant plus particulièrement aux figures 3, 3A, 3B et 3C comment se fait l'assemblage de la pièce 1 avec les deux plaques latérales 5.

En référence à la figure 3, l'opérateur commence par insérer les pattes 2 dans les fentes 54, comme symbolisé par la flèche E à la figure 3. Lorsque ces pattes sont arrivées en appui au fond des fentes, l'opérateur continue à tirer vers le bas et vers l'arrière sur la pièce 1, comme cela est symbolisé par la flèche F à la figure 3A. En même temps, il fait fléchir provisoirement vers l'arrière la pièce 1 élastiquement déformable, comme symbolisé par la flèche G. Ceci lui permet de positionner le renfoncement 52 à l'aplomb de la découpe 31 de la patte 3. Le mouvement continuant, comme symbolisé par la flèche H à la figure 3B, la patte 3 vient s'encliqueter complètement dans l'évidement 52, emprisonnant ainsi la saillie 50 en direction transversale.Puis ltopérateur, grâce toujours à l'élasticité de la pièce 1, fait franchir à l'oreille 4 la zone supérieure arrière de la plaque 5 (flèche I, figure 3B) pour finalement encliqueter cette oreille dans la fente 55.

I1 est possible d'assembler en même temps la pièce 1 aux deux plaques latérales 5. Toutefois, en raison de l'élasticité de la pièce 1, on peut également procéder successivement aux deux assemblages.

Une fois que l'assemblage des deux côtés 5 avec la partie centrale 1 a été réalisé, on obtient un bac parfaitement stable, indémontable inopinément. I1 peut être manié comme un bac monobloc.

Bien qu'élastique, la pièce 1 est suffisamment rigide pour que son fond 13 puisse supporter les objets qui doivent être rangés dans le bac.

Si on souhaite compartimenter le bac, notamment parce que celui-ci doit recevoir deux types de produits différents, il suffit de mettre en place la plaque séparatrice 6 en l'emboîtant de haut en bas de telle manière que les pattes 60 et 61 viennent s'emboîter à cheval sur les rainures 120 et respectivement 140.

Au besoin, le bac peut être équipé du couvercle 7. Ce dernier étant flexible, il est possible de le mettre en place après assemblage des côtés 5 avec la pièce 1. Pour cela il suffit de cintrer légèrement le volet, de telle manière que les deux languettes 70 se rapprochent l'une de l'autre à une distance inférieure à celle de l'écartement des plaques 5. On positionne ensuite les languettes 70 chacune en face d'une ouverture 57, puis on laisse le volet se détendre. Chacune des languettes 70 vient ainsi se loger dans une ouverture 57 et peut alors jouer le rôle d'axe d'articulation pour le volet.

La figure 11 illustre la manière dont on peut gerber deux bacs l'un sur l'autre. Le bac inférieur est posé sur une surface d'appui S. Le bac supérieur est placé sur le bac inférieur. Les reliefs et creux complémentaires 50, 51 assurent la liaison dans le sens avant/arrière des deux plaques 5 juxtaposées, et par conséquent la liaison des deux bacs. Dans le sens latéral, la liaison est assurée grâce à la coopération de la découpe (encoche) 41 de l'élément 1 du bac inférieur avec le bord inférieur de la plaque 5 du bac supérieur.

Le bac supérieur joue le rôle d'un couvercle pour le bac inférieur, et l'accès aux articles contenus dans le bac se fait par l'avant, après soulèvement du volet 7, comme cela est symbolisé par la flèche J.

En position fermée, rabattue vers le bas, le volet 7 vient porter sur le bord avant de l'élément de paroi 12.

I1 va de soi qu'on peut superposer ainsi un grand nombre de bacs. I1 pourra être prévu pour le bac supérieur un couvercle protecteur conformé pour s'emboîter dans les reliefs et renfoncements du bord supérieur des plaques 5 de ce bac.

La figure 12 montre la façon dont la plaque séparatrice 6 est retenue par les parties 12 et 14 de la pièce 1. Il est possible d'assembler des bacs conformes à l'invention non seulement en direction verticale en les gerbant, mais aussi côte-à-côte en les juxtaposant. Cette possibilité est illustrée à la figure 13. La largeur des fentes 54 et 57 est sensiblement le double de l'épaisseur de la lamelle constituant la pièce 1 et, corrélativement, des pattes 2 et 4 qui possèdent la même épaisseur. Ainsi, on comprend qu'il est possible d'utiliser une même plaque latérale 5 pour assembler deux bacs juxtaposés. Les figures 13 et 14 montrent comment les oreilles 4 et 4' de deux bacs adjacents viennent s'insérer l'un contre l'autre dans la fente 55.De manière similaire les pattes 2 de deux bacs adjacents viennent se loger dans la même fente 54, tandis que deux pattes adjacentes 3 peuvent se positionner l'une au-dessus de l'autre dans le renfoncement 52.

Les figures 13 et 14 permettent également de mieux comprendre comment les encoches 41, 41' des deux oreilles adjacentes 4 et 4' viennent emprisonner le bord inférieur de la plaque 5 commune aux deux bacs situés au-dessus.

Dans le mode de réalisation du volet 7 qui est représenté aux figures 9 et 10, ce volet est muni sur au moins l'un de ses bords latéraux d'une seconde languette 71 située sur le côté libre du volet, c'est-à-dire sur le côté opposé à celui qui porte les languettes d'articulation 57. Comme déjà dit plus haut, le bord inférieur de l'embouchure des fentes 54 a un contour arqué. Ce contour diverge légèrement vers le haut par rapport au contour d'un arc de cercle fictif centré sur l'ouverture 57 du bac sur lequel il est placé lorsque deux bacs sont superposés. Sur les figures 9 et 10 on a désigné par les références 5a et 5b les plaques latérales respectivement du bac supérieur et du bac inférieur de deux bacs superposés, c'est-à-dire gerbés l'un sur l'autre.Ainsi, lorqu'on fait pivoter le volet 7 équipant le bac inférieur vers le haut, dans le sens de son ouverture (flèche J, figure 10) sa languette 71 vient, en fin de course, porter contre la surface arquée 58 de la plaque 5a du bac supérieur. La surface 58 joue par conséquent le rôle d'une came apte à bloquer par friction le volet dans sa position relevée. On obtient ainsi une position stable d'ouverture du volet, ce qui permet à l'usager de prélever facilement les objets contenus dans le bac inférieur 5b.

Pour refermer le volet, il suffit de le faire basculer vers le bas, en sens inverse I1 reprend alors par gravité sa position basse.

La figure 17 représente une variante des moyens de blocage du volet en position ouverte. Selon cette variante, l'ouverture 57 se prolonge vers le bas par une fente 570 approximativement rectangulaire.

Comme on le voit à l'observation de la figure 17A, lorsque le volet 7 est suffisamment relevé, les languettes 70 viennent se placer dans le prolongement et en vis-à-vis de chaque fente 570. Le volet descend alors légèrement par gravité et les languettes 70 viennent s'insérer dans les fentes, ce qui assure l'immobilisation en rotation du volet 7 dans sa position relevée. Pour refermer le volet, il suffit de le tirer légèrement vers le haut pour faire ressortir les languettes 70 des fentes 570. Par gravité, le volet peut alors pivoter dans sa position de fermeture.

Il convient de noter que, après montage d'un bac, les organes d'accrochage 2, 3 et 4 viennent faire saillie sur chaque côté du bac. La présence de ces éléments saillants peut nuire à l'esthétique du produit. De plus, elle ne permet pas de placer correctement deux bacs côte-à-côte, c'est-à-dire de les appliquer l'un contre l'autre par leurs parois latérales 5.

Pour résoudre ce problème, il est prévu dans un autre mode de réalisation des languettes d'assemblage venant insérer dans des logements prévus dans l'épaisseur même des plaques 5.

A titre d'exemple de réalisation, on a représenté un système d'assemblage de ce type aux figures 15 et 16. Celui-ci se rapporte aux organes d'assemblage du fond ; il va de soi cependant qu'il pourrait également s'appliquer aux assemblages des parois avant et arrière (en lieu et place respectivement de la patte 2 et de l'oreille 4).

Comme on le voit à la figure 16, l'organe d'accrochage 3 est une patte à contour en queue d'aronde de forme complémentaire des bords 520 du renfoncement 52. Ainsi, les parties en contre dépouille 300 de la patte 3 assurent la solidarisation en direction transversale de la partie de fond 13 avec la plaque 5. En outre, vus dans le sens de l'épaisseur, les bords de la patte 3, tous comme les bords 520, sont également biseautés (en convergeant vers le bas) de sorte qu'après emboîtement, la plaque 5 assure la retenue de la patte 3, et corrélativement du fond 13 vers le bas.

Ceci est intéressant, car en dépit de la déformabilité du fond (inhérent à l'élasticité de la pièce 1) celui-ci reste parfaitement solidaire des plaques latérales 5, même si le bac contient des articles pesants.

A cet égard, il convient de remarquer que dans le premier mode de réalisation, les pattes 3 sont supportées vers le bas par le bac inférieur lorsque deux bacs sont gerbés. En revanche, les languettes 3 du bac inférieur ne sont pas supportées par la surface d'appui S (voir figure 11) si bien que le fond peut légèrement se déformer à ce niveau.

La configuration des organes d'accrochage qui font l'objet de la variante des figures 15 et 16 fait que les pattes 3 ne débordent pas, ou pratiquement pas sur les côtés du bac, ce qui améliore l'esthétique de ce dernier et permet de les placer sans jeu côte-à-côte.

Les figures 18 à 21 montrent des bacs de structures différentes, faisant l'objet de variantes possibles.

Le bac de la figure 18 est muni d'une pièce 1 à coudage unique, comprenant deux parties planes 12, 13, correspondant respectivement au fond et à l'élément de paroi avant. La partie 13 est inclinée vers le bas et vers l'avant. Une structure de bac de ce genre est particulièrement adaptée pour recevoir des documents, par exemple des feuilles de papier, servant ainsi de bac de bureau, ou des journaux servant ainsi de présentoir.

On ne sort pas du cadre de l'invention, bien entendu, en reliant les plaques latérales par plusieurs pièces centrales en forme de lamelles.

Ainsi, dans la variante de la figure 19, les deux plaques latérales 5' sont reliées par trois lamelles superposées la, lb, lc, similaires à celles de la figure 18. Un bac de ce type permet par exemple de présenter en vue de la vente différents titres de journaux.

Le bac de la figure 20 est pourvu de deux pièces superposées
Id, le non identiques, qui relient deux plaques latérales 5". Ces pièces ont une forme symétrique et s'ouvrent sur deux faces opposées A et B (aussi bien vers l'avant que vers l'arrière). Un structure de ce genre est adaptée comme présentoir placé dans une position centrale, par exemple sur une colonne, accessible des deux côtés par la clientèle.

La lamelle 1 équipant le bac de la figure 21 comporte un triple coudage. Elle présente, outre les parties de fond 13, la paroi arrière 14, et l'élément de paroi avant 12, un élément de paroi supérieure 15.

I1 va de soi que la forme et les dimensions des bacs selon l'invention pourront être très différentes en fonction de leur utilisation. De même, les matériaux utilisés peuvent être variés. C'est ainsi qu'on pourrait utiliser des plaques 5 en bois, associées avec une pièce 1 en matière plastique ou en métal. En jouant sur les matériaux, leur couleur, leur caractère opaque ou transparent, on peut obtenir des effets esthétiques intéressants. Des bacs différents tant par leur structure que par leurs dimensions peuvent être associés pour former des ensembles multi-bacs parfaitement adaptés à leur utilisation.

I1 serait possible de prévoir un nombre d'organes d'accrochage plus grand, notamment de prévoir pour chacun des bords de la partie de fond 13 deux organes d'accrochage 3, voire plus de deux si le bac possède de grandes dimensions. Par ailleurs, il serait possible de prévoir plusieurs plaques séparatrices 6 par bac.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Bac de rangement démontable, du type ouvert sur le dessus et comprenant, d'une part, un fond (13), et d'autre part au moins une paroi arrière (14) ou un élément de paroi avant (12), ainsi qu'une paire de parois latérales (5), caractérisé par le fait que ledit fond (13), ladite paroi arrière (14) et/ou ledit élément de paroi avant (12) constituent les parties planes d'une pièce unique (1), celle-ci consistant en une lamelle à profil coudé, de faible épaisseur et élastiquement déformable, tandis que lesdites parois latérales (5) sont constituées par deux plaques rigides identiques, les bords latéraux (10) de ladite pièce unique (1) et lesdites plaques latérales (5) étant munis de moyens d'assemblage complémentaires (2, 3, 4 - 54, 52, 55) permettant de les solidariser par encliquetage élastique.

2. Bac de rangement selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la pièce unique (1) en forme de lamelle est doublement coudée, et présente trois parties planes correspondant au fond, à la paroi arrière, et à l'élément de paroi avant.

3. Bac de rangement selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que lesdits moyens d'assemblage consistent en des pattes (2,-3) ou des oreilles (4) prévues sur les bords latéraux (10) de la pièce (1), et aptes à s'engager dans des fentes (54, 55) ou des évidements (52) prévus sur les bords des plaques latérales (5).

4. Bac de rangement selon la revendication 3, caractérisé par le fait que lesdites fentes (54, 55) ont une largeur suffisante pour recevoir les pattes (2) ou les oreilles (4) de deux pièces (1) adjacentes, ce qui permet d'assembler deux bacs contigus au moyen d'une seule plaque latérale (5).

5. Bac de rangement selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que les bords supérieur et inférieur des plaques latérales (5) présentent des parties en creux et en relief (50-50', 51-51') complémentaires, autorisant le gerbage des bacs.

6. Bac de rangement selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé par le fait qu'il est prévu au moins un moyen d'assemblage de la pièce unique (1) avec les plaques latérales (5) à la fois au niveau de la paroi arrière (14), du fond (13), et de l'élément de paroi avant (12).

7. Bac de rangement selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé par le fait que la paroi arrière (14) et l'élément de paroi avant (14) sont rabattus respectivement d'un angle droit et d'un angle obtus (u) par rapport au fond (13).

8. Bac de rangement selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait qu'il comporte un volet pivotant (7) formant couvercle pour la partie avant du bac, ce volet (7) portant des languettes (70) qui s'engagent dans des ouvertures (57) des plaques latérales (5) et servent d'axes d'articulation du volet, ainsi que des moyens (71-58, 570) de blocage du volet (7) en position ouverte.

9. Bac de rangement selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins une plaque amovible (6) de compartimentage du bac.

10. Bac de rangement selon les revendications 2 et 9 prises en combinaison, caractérisé par le fait que ladite plaque comporte des pattes (60, 61) aptes à s'engager dans des fentes réceptrices (120, 140) ménagées dans l'élément de paroi avant (12) et dans la paroi arrière (14).