FR2642274A1 - Procede pour depouiller la tete et les membres d'animaux d'abattoirs et dispositif pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Abstract

On réalise, dans la pièce à dépouiller 11, une entaille longitudinale formant l'amorce d'un lambeau 22, on engage et pince ledit lambeau entre un premier rouleau 1 et un élément de support 15 pour le diriger ensuite entre deux rouleaux 1, 2 tournant en sens inverses pour provoquer le dépouillage, ledit support 15 présentant une surface supérieure allongée et étroite 16, de préférence chanfreinée et permettant à la pièce à dépouiller 11 de tourner librement sur elle-même pendant le dépouillement.

Description

Procédé pour dépouiller la te te et les membres d'animaux d'abattoirs et dispositif pour sa mise en oeuvre.

La présente invention est relative à un procédé pour dépouiller la tete et les membres d'animaux d'abattoirs, tels que veaux, boeufs, moutons, chevaux.

La présente invention concerne, en outre, un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé.

Le brevet FR-A-2.443.209 décrit déjà une machine de ce type, comportant un bâti sur lequel sont montés, d'une part, deux rouleaux parallèles horizontalement et tourillonnant dans des paliers associés audit bâti, l'un au moins desdits rouleaux étant moteur, les rouleaux étant suffisamment écartés périphériquement pour introduire un lambeau de peau et arracher par friction périphérique ladite peau par des rotations en sens inverses, et d'autre part, une table de travail assurant le support et le maintien de la pièce, caractérisée par le fait que ledit rouleau est disposé dans le prolongement de la table à une faible distance de l'extrémité de celle-ci, alors que le second rouleau est disposé sous la table, ladite table étant montée mobile entre une première position écartée dudit rouleau moteur et une deuxième position rapprochée dudit rouleau moteur pour pincer la peau contre la périphérie du rouleau.

L'utilisation de cette machine peut cependant conduire à des défauts de fonctionnement, tels que des cassures de la peau lors de l'arrachage ou des ratés d'arrachage, notamment dans le cas de pièces de taille importante, ce qui se répercute d'une façon non négligeable sur la rentabilité de l'opération.

La présente invention a pour objectif de perfectionner le procédé et la machine selon le brevet FR-A-2.443.209 afin de remédier aux inconvénients précités et permettre des cadences de production plus élevées et une plus grande sûreté de fonctionnement, tout en restant particulièrement économique.

Un autre objectif de l'invention est de fournir un procédé qui permette d'atteindre un degré élevé d'automatisation pour un niveau d'investissement relativement réduit et dont la mise en oeuvre soit relativement simple.

L'invention a pour objet un procédé pour dépouiller la tête et les membres d'animaux d'abattoirs, dans lequel on réalise, dans la pièce à dépouiller, une entaille longitudinale formant l'amorce d'un lambeau, on engage et pince ledit lambeau entre un premier rouleau et un élément assurant le support et le maintien de la pièce à écorcher pour diriger le lambeau entre un interstice situé entre une paire de rouleaux tournant en sens inverses, et dont le premier rouleau fait de préférence partie, pour provoquer le dépouillage, caractérisé en ce que l'on maintient, pendant le dépouillage, la pièce à dépouiller sur une surface allongée et étroite dudit élément, permettant à la pièce de tourner librement sur elle-même pendant le dépouillement.

Lorsqu'il s'agit de dépouiller un pied, on peut réaliser l'entaille longitudinale en tout endroit, de préférence le long d'une ligne latérale du pied. Dans le cas des têtes, il est particulièrement avantageux de pratiquer l'entaille sous la tête, dans le plan sagittal, ce qui détermine des amorces de lambeau particulièrement favorables au dépouillage.

Dans le cas des têtes, il peut être avantageux de couper le museau, y compris ou hormis la babine, avant l'écorchage proprement dit. Cette opération peut s'effectuer avant ou après la mise en place de la tête sur le dispositif selon l'invention.

La présente invention a également pour objet un dispositif pour dépouiller la tête ou les membres d'animaux d'abattoirs, comprenant des rouleaux parallèles horizontale- ment et rotatifs, l'un au moins desdits rouleaux étant moteur, ce dernier étant disposé dans le prolongement et à faible distance d'un élément assurant le support et le maintien de la pièce à écorcher ou dépouiller, un deuxième rouleau d'une paire de rouleaux étant disposé sous le niveau de l'élément, lesdits rouleaux de la paire étant agencés pour permettre d'introduire un lambeau entre eux et l'arracher par friction périphérique, ledit élément de support étant monté mobile entre une position écartée du premier rouleau et une position rapprochée de celui-ci pour pincer la peau contre la périphérie du rouleau, caractérisée en ce que ledit support forme un rebord étroit s'étendant parallèlement au premier rouleau de façon à supporter la pièce à dépouiller sur sa surface allongée étroite tout en laissant ladite pièce tourner sur elle-même pendant le dépouillement.

De préférence, le dispositif ne comporte que deux rouleaux, ledit premier rouleau assurant alors, d'une part, la coopération avec le rebord pour l'entrainement initial du lambeau et, d'autre part, la coopération avec le deuxième rouleau, tournant en sens inverse pour pincer et arracher le lambeau entre eux.

On constate que, dès que le lambeau initial, serré entre ledit premier rouleau et la face du rebord regardant ce premier rouleau, se trouve entr-ainé par la rotation du rouleau, pour se diriger dans l'intervalle entre les deux rouleaux et être pris en charge par eux, la pièce à dépouiller vient se disposer sur le rebord et se met à tourner sur elle-même, sans friction ni risque de blocage, au fur et à mesure du dépouillement et jusqu'à la fin de celui-ci.

Le dispositif selon l'invention peut avantageusement comporter une table, par exemple horizontale, comme dans le brevet français précité, pour l'amenée de la pièce à dépouiller, ledit élément de support pouvant alors former un rebord d'extrémité de la table dont la surface supérieure étroite et allongée est disposée au-dessus du niveau de la table.

Dans une telle réalisation, l'ensemble constitué par la table et le rebord peut avantageusement être basculant pour s'écarter du premier rouleau lorsqu'on met une nouvelle pièce à dépouiller en place, puis se rapprocher et serrer le lambeau de la pièce entre ledit élément de support et le premier rouleau.

La surface supérieure de l'élément de support peut se trouver au-dessus du plan horizontal passant par l'axe du premier rouleau ou au-dessous de ce plan, mais on préfère qu'elle soit disposée à peu près dans ce plan.

La largeur de l'élément de support, à sa surface supérieure, est de préférence comprise entre 5 et 100 mm, l'élément de support de plus faible largeur étant utilisé pour dépouiller des petites pièces telles que par exemple des têtes d'ovins, alors qu'une largeur plus importante, par exemple de 100 mmr sera préférée pour le dépouillement de grosses pièces telles que des têtes de bovins.

De façon avantageuse, l'élément de support formant le rebord peut être chanfreiné, du coté du premier rouleau, pour faciliter le guidage du lambeau en cours de séparation.

La face de l'élément de support ou rebord orientée vers le premier rouleau peut être lisse ou éventuellement rainurée. Sa hauteur peut être comprise entre 1 et 200 mm.

Dans le cas où l'on utilise une table dont l'élément de support forme un rebord s'étendant vers le haut, la différence de niveau entre la table et la surface allongée étroite et supérieure de l'élément de support peut être comprise, par exemple, entre quelques mm et 200 mm.

Les rouleaux eux-mêmes présentent une surface agencée pour un bon entrainement de la peau ou de la charnure à séparer de la pièce à dépouiller. Les rouleaux peuvent, par exemple, être dentés, les dents pouvant être à section quelconque, par exemple triangulaires, carrées ou trapézoïdales, la profondeur des cannelures entre les dents et la largeur des cannelures pouvant varier, par exemple de 1 à 10 mm. te cas échéant, outre les dents r le rouleau peut comporter des cannelures ou gorges circulaires écartées les unes des autres, le long de l'axe des rouleaux, d'une distance par exemple de 10 à 100 mm. La profondeur de ces cannelures circulaires, de même que leur largeur, peuvent varier par exemple de 1 à 10 mm.

De préférence, les diamètres des rouleaux sont de 30 à 1200 mm pour le premier rouleau et de 20 à 500 mm pour le second rouleau.

La vitesse de rotation des rouleaux est avantageusement comprise entre 1 et 30 tours/minute.

Dans un mode de réalisation avantageux de l l'invention, dans lequel la machine présente une table, on peut prévoir une pièce qui est déplaçable au-dessus de la table dans le sens d'un rapprochement et d'un écartement par rapport au rebord de la table. Cette pièce mobile a pour rôle de venir appuyer de façon appropriée la pièce à écorcher contre le rebord de la table.

Il s'agit avantageusement d'un volet monté mobile en rotation sur un axe vertical disposé au voisinage de la table. En position ouverte, le volet ne se trouve plus audes sus de la table afin de ne pas entraver le relevage ou l'abaissement de la table.

Selon un mode de réalisation très avantageux, on peut prévoir des moyens pour rapprocher ou écarter les rouleaux entre eux. Le cas échéant, les rouleaux peuvent être suffisamment proches pour que leurs dentures s'interpénètrent.

Cela permet de prendre en compte l'épaisseur de matière à arracher, laquelle est éminemment variable selon les animaux et les parties à traiter.

Si, comme cela est avantageux, les rouleaux sont munis de dentures longitudinales régulièrement espacées et complémentaires, les rouleaux, dans le cas de l'écorchage d'une tête, sont disposés de telle façon que, dans la zone de rapprochement, les dentures soient sensiblement engrenées alors que, dans le cas de pieds, on laisse subsister un certain écartement.

Dans un mode de réalisation particulier, le rouleau placé sous la table est moteur. La vitesse de rotation de ce rouleau est déterminée par la vitesse de rotation de l'autre rouleau et le rapport de leurs diamètres, afin de procurer une vitesse linéaire de guidage homogène.

L'invention va être maintenant décrite plus en détail à l'aide d'un exemple de réalisation non limitatif, pris en référence au dessin annexé dans lequel
- la figure 1 représente schématiquement une coupe verticale d'un dispositif selon l'invention,
- la figure 2 représente schématiquement la coupe du museau d'une tête, et
- la figure 3 représente schématiquement l'entaillage d'un pied.

La machine représentée à la figure 1 comprend deux rouleaux 1 et 2 de diamètres différents, mobiles en rotation sur des axes indiqués respectivement par les repères 3 et 4.

Ces axes sont montés dans des paliers associés à une structure porteuse non représentée.

La machine comporte, en outre, une table de travail 5 dont une extrémité 6 vient se disposer au-dessus du rouleau 2. Cette table de travail est articulée sur un point d'appui 7 au moyen d'un vérin hydraulique 8-dont le corps 8a est solidaire de la structure porteuse et la tige 3b est fixée à l'extrémité de la table opposée à l'extrémité 6. Le point d'appui 7 détermine le mouvement de la table, mouvement illustré par la flèche 10.

Le râle de cette table 5 est, d'une part, d'assurer la présentation initiale d'une pièce à écorcher 11, d'autre part, de supporter, à son extrémité orientée vers le premier rouleau 1, un élément de support ou rebord 15 dont la surface supérieure 16 s'allonge le long du rouleau 1 dans un plan disposé au-dessus de celui de la table 5, cette surface supérieure 16 présentant une largeur, correspondant à l'épaisseur horizontale du rebord 15, qui est faible, par exemple de l'ordre de 10 à 20 mm pour l'écorchage de têtes d'ovins ou de l'ordre de 100 mm pour des têtes de bovins. La surface 16 présente avantageusement, du. côté du rouleau 1, un chanfrein 17. La surface du bord 12 du support 15 orientée vers le rouleau 1 est lisse mais, en variante7 elle peut être striée.

La longueur de l'élément de support 15, dans la direction axiale des rouleaux 2, 3, et de préférence la longueur de la table 5, sont égales à la longueur des rouleaux 1, 2, par exemple de l'ordre de 1 m.

La surface périphérique des rouleaux 1 et 2 est pourvue de dentures longitudinales 14 régulièrement espacées et complémentaires, qui sont destinées à cramponner la peau 12 afin d'assurer un guidage forcé de celle-ci entre les deux rouleaux I et 2.

En outre, il est prévu un volet 19 qui est munté mobile en rotation sur un axe vertical, non visible, disposé au voisinage de la table 5. Ce volet 19 est déplaçable audessus de la table 5 dans le sens d'un rapprochement et d'un écartement par rapport au rebord 15. Le volet 19 peut être amené en position sensiblement parallèle aux côtés de la table 5 afin d'autoriser le mouvement de la table illustré par la flèche 10.

Le volet 19 a pour rôle de maintenir la pièce 11 sur la table 5 lorsque celle-ci est inclinée.

La machine représentée à la figure 1 comprend également des moyens, non visibles, pour rapprocher et écarter les rouleaux 1, 2 entre eux. Ce fonctionnement peut être assuré par tout moyen usuel approprié, tel que vérin, articulation, etc.

La rotation du rouleau 2 peut être libre et dans ce cas son rôle est passif, puisqu'il sert de rouleau de contrepression, ou bien motrice afin d'améliorer les qualités d'arrachage de la peau. Dans les deux cas, le sens de rotation de ce rouleau 2 est indiqué par la flèche 20 alors que celui du rouleau 1 est indiqué par la flèche 13.

Le rouleau 1 présente un diamètre supérieur à celui du
rouleau 2. Le diamètre des rouleaux 1 et 2 peut tre avan tageusement de l'ordre de 0,28 m et 0,06 m respectivement.

Bien entendu, dans le cas d'un rouleau 2 moteur, la vitesse de rotation de celui-ci sera plus grande que celle du rouleau 1 afin d'obtenir une vitesse linéaire de guidage homogène.

La vitesse de rotation du rouleau 1 est, par exemple de l'ordre de 10 à 15 tours par minute, tandis que celle du rouleau 2 est supérieure à 20 tours par minute.

Le fonctionnement est le suivant : au départ, on fait pivoter la table 5 dans le sens horaire autour de l'axe 7 de sorte que le rebord 15 s'éloigne du rouleau 1 vers la droite et vers le haut (sur la figure). La pièce à dépouiller 11, par exemple une patte ou une tête, a reçu préalablement une entaille longitudinale déterminant une extrémité 21 de lambeau. La pièce 11 est alors placée sur la table 5 de façon que l'extrémité de lambeau 21, passant sur le rebord 15, vienne se disposer pratiquement au niveau de la face 18 du rebord, le volet 19 maintenant la pièce 11 en place sur la table. La table 5 est alors rebasculée en sens anti-horaire vers sa position horizontale initiale et, ce faisant, le support 15 se rapproche du rouleau 1 et l'extrémité de lambeau 21 se trouve serrée entre la surface 18 du support 15 et la denture voisine 14 du rouleau 1.La rotation du rouleau 1 dans le sens de la flèche 13 entraine l'extrémité de lambeau 21 vers le bas, de sorte que la pièce 11 monte sur le rebord 15 et plus précisément sur sa surface supérieure 16, le chanf rein 17 facilitant le passage du lambeau qui progressivement se détache de la pièce Il qui se met à tourner sur la surface supérieure 16 du rebord 15, le chanfrein 17 permettant également d'éviter des risques de déchirure.Très rapidement, l'extrémité 21 du lambeau 22 passe entre les rouleaux 1 et 2 dont la rotation en sens contraires provoque la séparation du lambeau 22 d'avec la pièce 11 qui tourne sur elle-même sur le support 15 jusqu'au dépouillement complet, le lambeau détaché 22 étant alors évacué vers le bas dans un bac de réception alors que le reste de la pièce Il retombe sur la table 5 qui est alors basculée dans le sens horaire de la flèche 10 pour provoquer l'évacuation de la pièce 11 et la mise en place d'une nouvelle pièce à dépouiller, le volet 19 étant actionné convenablement pour permettre l'évacuation de la pièce Il dépouillée, puis le maintien sur la table 5 inclinée de la nouvelle pièce mise en place.

Dans le cas du dépouillage d'une tête de bovin ou d'ovin, on peut avantageusement réaliser l'entaille longitudinale initiale dans le plan sagittal à la partie inférieure de la tête, ce qui détermine deux amorces de flambeau bien franches dont l'une est alors amenée, comme décrit cidessus, par-dessus le rebord 15.

En outre, dans le cas de têtes, il est préférable de couper le museau avant l'écorchage proprement dit. Cette opération peut être menée avant la mise en place de la tête sur la table. Elle peut aussi être menée après cette mise en place, des moyens de coupe appropriés étant alors prévus avec la machine selon l'invention, par exemple des mâchoires de maintien du museau et un outil de coupe.

Ainsi, on voit, en se référant à la figure 2, une tête dans la gueule de laquelle on a introduit un élément 23 tei qu'une tige transversale repoussant la langue en arrière. Un organe coupant, scie ou couteau, se déplace dans le plan 24 pour couper le museau 25 et, si on le désire, la babine 26.

Pour cette opération, la tête peut être maintenue de façon quelconque, par exemple par des machoires.

Dans le cas de pieds, par exemple de pieds de bovins, on voit, en se référant à la figure 3, qu'il est préférable de couper la partie arrière du pied, tangentiellement à l'os, pour séparer une charnure 27 d'avec le reste du pied 28. La charnure 27 peut être elle-même dépouillée sur l'appareil décrit. De même, on peut également dépouiller la partie 28.

Pour la réalisation de cette entaille ou de ce sciage, le pied peut être maintenu à. la fois à son extrémité supérieure et à son extrémité inférieure au niveau des doigts 30. De préférence, mais non obligatoirement, on peut, avant le sciage séparant les parties 27 et 28, ou après ce sciage, éliminer par un sciage selon le plan 31, l'extrémité inférieure comprenant les doigts 30.

Bien entendu, il n'est nullement indispensable que le rebord 15 soit porté par une table telle que la table 5 et l'on peut très bien prévoir que le rebord 15 soit porté par un support qui permet de l'écarter ou de le rapprocher du rouleau 1 soit par rotation, soit par translation, par exemple dans le plan horizontal passant par l'axe 3 du rouleau 1. Une table indépendante du rebord peut éventuellement être prévue. Si aucune table n'est présente, d'autres moyens quelconques peuvent être agencés pour supporter initialement la pièce 11 avant que celle-ci, sous l'effet de la traction exercée sur l'extrémité 21 du lambeau, ne vienne se placer sur le rebord 15.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits, mais en englobe les variantes qui sont à la portée du spécialiste.

Claims (18)

REVENDICATIONS.

1. Procédé pour dépouiller les têtes et les membres d'animaux d'abattoirs, dans lequel on réalise, dans la pièce à dépouiller, une entaille longitudinale formant l'amorce d'un lambeau, on engage ledit lambeau entre un premier rouleau (1) et un élément assurant le support et le maintien de la pièce à écorcher pour diriger le lambeau entre un interstice situé entre une paire de rouleaux C1, 2) tournant en sens inverses, pour provoquer le dépouillage, caractérisé en ce que l'on maintient, pendant le dépouillage, la pièce à dépouiller sur une surface allongée et étroite (16) dudit élément (15) permettant à la pièce de tourner librement sur elle-même pendant le dépouillement.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, dans le cas des têtes, on pratique l'entaille sous la tête dans le plan sagittal.

3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que, dans le cas des têtes, on coupe le museau y compris ou hormis la babine.

4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qe, r pour les pieds, on réalise l'entaille longitudinale le long du pied.

5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'on sépare complètement la charnure (27) d'avec la partie osseuse du pied (28) et qu'éventuellement on coupe la partie inférieure (30 > du pied.

6. Dispositif pour dépouiller la tête ou les membres d'animaux d'abattoirs, comprenant des rouleaux parallèles horizontalement et rotatifs (1, 2), l'un au moins desdits rouleaux étant moteur, ce dernier étant disposé dans le prolongement et à faible distance d'un élément (15) assurant le support et le maintien de la pièce à écorcher ou dépouiller, un deuxième rouleau (2) d'une paire de rouleaux (1, 2) étant disposé sous le niveau de l'élément (15), lesdits rouleaux de la paire (1, 2) étant agencés pour permettre d'introduire un lambeau entre eux et l'arracher par friction périphérique, ledit élément de support (15) étant monté mobile entre une position écartée du premier rouleau (1) et une position rapprochée de celui-ci pour pincer la peau contre la périphérie du rouleau, caractérisé en ce que ledit support (15) forme un rebord étroit s'étendant parallèlement au premier rouleau (1) de façon à supporter la pièce à dépouiller sur sa surface allongée étroite (16) tout en laissant ladite pièce tourner sur elle-même pendant le

s dépouillement.

7. Dispositif selon al revendication 6, caractérisé en ce qu'il comporte uniquement deux rouleaux (1, 2), le premier rouleau (1) faisant partie de la paire de rouleaux (1, 2).

8. Dispositif selon l'une des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que ledit rebord comporte un chanfrein (17) orienté vers le premier rouleau (1).

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce qu il comporte une table (5) pour amener la pièce à dépouiller.

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit élément (15) forme un rebord d'extrémité de la table (5) dont la surface allongée étroite (16) est située au-dessus du niveau de la table, la table étant montée mobile pour permettre de rapprocher ou d'écarter ledit rebord (15) du premier rouleau (1).

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisé en ce que la surface allongée étroite (16) dudit rebord est située sensiblement dans un plan horizontal passant par l'axe (3) du premier rouleau

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 à 11, caractérisé en ce que la largeur de l'élément de support (15), à sa surface supérieure, est comprise entre 5 et 100 mm.

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 à 12, caractérisé ence que le diamètre du premier rouleau (1) est compris entre 30 et 1200 mm et le diamètre du second rouleau (2) est compris entre 20 et 500 mm.

14. Dispositif selon l'une quele:onqlle des revendications 6 à 13, caractérisé en ce que les rouleaux (1, 2) comportent des dents (14).

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que la profondeur des cannelures entre les dents, et la largeur des cannelures peuvent varier entre 1 et 10 mm.

16. Dispositif selon l'une des revendications 14 et 15, caractérisé en ce que les rouleaux comportent des cannelures ou gorges circulaires écartées les unes des autres, le long de l'axe des rouleaux, d'une distance de 10 à 100 mm, la profondeur desdites cannelures pouvant varier entre I et 10 mm.

17. Dispositif selon 1 'une quelconque des revendications 6 à 16, caractérisé en ce que la vitesse de rotation des rouleaux (1, 2) est comprise entre 1 et 30 tours/minute.

18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 17, caractérisé en ce qu'il comporte un volet (19) monté mobile au-dessus de la table (5) pour maintenir la pièce à écorcher en position initiale quand la table est inclinée.