FR2532951A1 - Echarneuse continue pour tannerie - Google Patents

Abstract

L'ECHARNEUSE CONTINUE COMPREND UN BATI FIXE SUPPORTANT UNE PAIRE DE CYLINDRES 3A, 3B MUNIS DE LAMES OU ANALOGUES ET EN ROTATION DANS DES SENS OPPOSES, ET SUR LESQUELS DEUX TETES9, 10 DEPLACABLES L'UNE PAR RAPPORT A L'AUTRE ET PAR RAPPORT AU BATI FIXE SONT DISPOSEES SUR DES PISTES DE GUIDAGE, LES DEUX TETES SUPPORTANT DES ORGANES11, 12, 13 COOPERANTS QUI CONSTITUENT, LORSQUE LES TETES SONT A PROXIMITE L'UNE DE L'AUTRE, DES MOYENS D'APPUI13, DE PRESSAGE ET DE TRACTION11, 12 DE LA PEAU DANS LES DEUX SENS, DES MOYENS DE DEPLACEMENT 18 ETANT PREVUS POUR L'APPROCHE RECIPROQUE DES TETES9, 10, ET DES MOYENS DE DEPLACEMENT20 ETANT PREVUS POUR LA TRANSLATION DES TETES ENTRE DEUX POSITIONS DE TRAITEMENT EXTREMES.

Description

La présente invention concerne une écharneuse continue pour peaux, qui

exécute les deux étapes successives de traitement, du centre vers la tête et du centre vers la queue, de manière automatique, en maintenant la peau comprimée pendant toute la durée du traitement. Comme on le sait, l'opération d'écharnage d'une peau est effectuée lorsque la peau est encore franche, après

l'écorchement ou après son traitement dans une cuve de plai-

nage ou pélanage De toute manière, au moment de l'échar-

nage, la peau est dans un état très humide et porte à l'intérieur des matières compactes ainsi que de la chair ou de la graisse figées L'écharnage d'une peau consiste à raser ou à découper, au moyen de lames tournantes, ces matières figées ou en saillie, et ceci ne peut être accompli qu'en faisant passer la peau devant une série de lames, de couteaux ou analogues, qui sont généralement reliés à un galet rotatif A cet efffet, il est nécessaire que la peau soit traitée à partir de la région médiane de sa longueur, car ses extrémités présentent des appendices de peau correspondant à la tête, aux pattes et à la queue,-à partir desquelles il serait impossible de débuter le traitement Pour ces raisons, environ la moitié de la peau est insérée dans l'écharneuse, comprimée en ce point entre les rouleaux de traction, puis acheminée et soumise à la coupe par une série de lames d'un rouleau tournant

dans le sens opposé au sens d'avance de la peau.

Dans les écharneuses connues, l'opérateur doit, à la fin de la première période de traitement, dégager la peau et l'insérer à nouveau par son côté opposé tandis que, dans les écharneuses continues, l'opérateur doit, dès que la machine commence le traitement, retourner la moitié de la peau qui reste à l'extérieur des rouleaux de traction et disposer celle-ci sur une courroie de convoyage supérieure de manière à la faire avancer vers une seconde

écharneuse.

Si l'on considère qu'une peau normale peut avoir une longueur de deux ou trois mètres, celle-ci étant alors relativement lourde, on comprendra que le retournement vers le haut de la moitié de la peau qui, comme déjà mentionné, est imprégnée de matières grasses et est à la fois glis- sante et repoussante, nécessite une énergie humaine et un

temps considérables pour son exécution correcte.

On a déjà également proposé des écharneuses continues qui fonctionnent à l'aide de deux cylindres équipés de lames, le transfert de l'une à l'autre étant effectué au moyen de rouleaux de convoyage sur lesquels la peau est laissée après le premier traitement pour être ensuite agrippée par l'unité de traction du second

cylindre à lames.

Malgré les solutions qui ont été adoptées jusqu'à présent, subsistent néanmoins quelques problèmes qui

rendent le traitement difficile.

En fait, l'utilisation de deux machines ou unités de traitement séparées reliées par un système de convoyage à courroies, à rouleaux et analogues, nécessite un contrôle attentif et implique un risque de chute des

peaux de petite taille De plus il est possible que l'échar-

nage de la région du milieu de la longueur de la peau ne soit pas complètement effectué, à cause d'un défaut de superposition dans les positions de départ du traitement dans les deux machines associées Ainsi, une intervention manuelle est nécessaire pour contrôler le traitement

pendant toutes ses étapes.

La présente invention vise à pallier ces défauts, ainsi que d'autres, en proposant une écharneuse continue pour tannerie, avec traitement de la peau à la sortie, qui comprend un bâti fixe supportant une paire de cylindres équipés de lames ou analogues et en rotation dans des sens opposés, et sur lesquels deux têtes déplaçables en translation l'une par rapport à l'autre et toutes les deux

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par rapport au bâti fixe sont disposées sur des pistes de guidage, les deux têtes supportant des organes coopérants qui constituent, lorsque les têtes sont à proximité l'une de l'autre, des moyens d'appui, de pressage et de traction de la peau dans les deux sens des moyens de déplacement étant prévus pour l'approche réciproque des têtes, et des moyens de déplacement étant prévus pour la translation des têtes ensemble par rapport au bâti fixe entre deux positions de traitement extrêmes, c'est-àdire sous l'action de l'un ou de l'autre desdits cylindres à-lames, respectivement, des moyens automatiques étant également prévus pour la commande

de chaque étape du traitement de la peau.

En particulier, les moyens d'appui, de pressage et de traction de la'peau consistent en un rouleau d'appui de la peau disposé sur l'lune desdites têtes et en un ou plusieurs rouleaux de traction opposés élastiques disposés sur l'autre tête, lesdits rouleaux étant entraînés en rotation dans les deux sens Lesdits moyens pour l'approche réciproque des têtes et pour leur translation ensemble sont de type mécanique et sont commandés par des moteurs électriques ou, d'une autre manière, consistent en

des commandes à vérins hydrauliques.

Sur la tête supportant le rouleau d'appui est prévu un chariot de pressage à deux zones de travail, qui

coopère avec les cylindres à lames et qui est'situé au des-

sous du rouleau d'appui En outre sont prévus des moyens pour capter la position desdites têtes, qui sont capables de commander le ralentissement du déplacement des têtes elles-mêmes ainsi que le démarrage du mouvement de traction de la peau dans un sens ou dans l'autre en un point proche de la position de travail, à proximité de l'un ou de

l'autre desdits cylindres à lames à rotation continue.

Les moyens automatiques de commande de la durée du traitement consistent en un ou plusieurs détecteurs à cellule photoélectrique ou analogues, de préférence disposés sur l'organe supportant le chariot de pressage, audessous du rouleau d'appui, lesdits détecteurs actionnant, à la fin du traitement de la peau par le premier cylindre à lames, l'arrêt du mouvement de traction et le démarrage du déplacement de translation dans la direction du second cylindre à lames, des moyens de temporisation réglables étant en outre prévus pour arrêter la machine dans sa position ouverte à la fin du cycle de traitement d'une peau. Dans la machine selon l'invention, la peau est maintenue comprimée entre les rouleaux de traction et le rouleau d'appui pendant la totalité du cycle de traitement, et les inconvénients de la technique antérieure mentionnés

sont ainsi palliés.

Diverses autres caractéristiques de l'invention

ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, aux

dessins annexés.

La fig 1 est une vue de face de la machine.

La fig 2 est une vue en coupe selon la ligne

II-II de la fig 1.

Les figs 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9 montrent, en suc-

cession, quelques étapes du traitement d'une peau.

D'après la forme de réalisation illustrée, équipée d'une commande mécanique, l'écharneuse continue selon

l'invention consisté en deux bâtis latéraux 1 et 2 suppor-

tant à leurs extrémités deux cylindres à lames 3 a et 3 b tournant respectivement selon les flèches A-B, et entraînés par un moteur 4 équipé de trains d'engrenages d'entraînement, ou par deux moteurs indépendants Sur les bâtis latéraux 1 et 2 sont disposées des mâchoires 5, 6, 7 et 8 sur lesquelles peuvent coulisser des têtes mobiles 9 et 10 Les têtes supportent elles-mêmes respectivement des rouleaux de traction 11 et 12 montés sur des moyens de support lla et 12 a à levier élastique, ainsi qu'un rouleau d'appui 13, au-dessous duquel est disposé un double chariot de pressage 14, d'une pièce avec la tête 10, comportant des organes d'appui élastiques conformes à la technique antérieure, par exemple tels que décrits dans le brevet italien N O 1 051 951 du même déposant Les rouleaux de traction 11 et 12 et le rouleau d'appui 13 sont entraînés dans les deux sens de rotation par un

moteur 15, qui entraîne lesdits rouleaux par l'inter-

médiaire de trains d'engrenages ou analogues, accouplés à un arbre cannelé 16 en coulissant sur célui-ci Les deux têtes 9 et 10 sont déplaçables l'une par rapport à l'autre au moyen d'un moteur 17 entraînant -une vis 18 et, par l'intermédiaire d'un arbre de renvoi 19 (dont seul

l'axe est représenté sur les figures), une vis corres-

pondante 18 ' sur le bâti latéral opposé Un moteur 20 est accouplé à la tête 10 par l'intermédiaire d'une vis 21 (dont seul l'axe est représenté sur les figures) et, sur le bâti latéral opposé, par l'intermédiaire d'une vis

correspondante 21 ', entraînée par un arbre 22 et provo-

quant la translation de la tête 10 par rapport aux cylindres

à lames 3 a et 3 b.

D'après la configuration schématique représentée, le cycle de fonctionnement de la machine peut être décrit

selon ce qu'illustrent les fig 3 à 9.

Le cycle commencela machine étant ouverte, et les rouleaux de traction immobiles dans une position (fig 3) dans laquelle une peau 23 peut être insérée sur le-rouleau 13, le côté "fleur" tourné contre le rouleau luimême et le côté destiné à être écharné (en traits pointillé sur les

figures) orienté vers le haut.

Une commande manuelle ou automatique actionne alors le moteur 17 qui, par l'intermédiaire des vis 18 et 18 ' tournant dans les filets internes associés de la tête 9, approche les têtes 9 et 10 pour ainsi comprimer la peau entre le rouleau d'appui 13 et les rouleaux de traction Il et 12 (Fig 4) Lorsque la machine est fermée,

cette fermeture étant commandée par un capteur à interrup-

teur de fin de course 24 ou analogue, le moteur 20, qui entraîne les deux têtes 9 et 10 selon la flèche A vers le

cylindre à lames 3 a à rotation continue, est automatique-

ment actionné.

Un système de commande est prévu qui, au moyen d'interrupteurs de course, de cellules photoélectriques et analogues, déclenche un déplacement d'approche rapide vers une position proche de la position de travail, puis

un déplacement lent subséquent, en actionnant simultané-

ment les rouleaux de traction de la peau.

Ainsi est atteint le but visé, à savoir un démarrage progressif, pour ainsi éviter que la peau à traiter soit endommagée (fig 5) Lorsque la première moitié de la peau a été écharnée, grâce à l'action du cylindre à lames 3 a contre le chariot de pressage 14 (fig 6), le détecteur 25, par exemple de type à cellule photoélectrique, réagit pour déclencher l'arrêt du déplacement des rouleaux 11, 12 et 13 Le moteur 20 démarre dans le sens opposé et les deux têtes 9 et 10, maintenant la peau comprimée entre les rouleaux 11, 12 et 13, se déplacent vers le cylindre à lames 3 b D'une

manière similaire à la description qui précède, a lieu

l'approche progressive vers le cylindre 3 b tournant dans le sens de la flèche B, tandis que les rouleaux 11, 12 et 13 sont entraînés dans le sens opposé au sens précédent (fig 7), le traitement de la peau débutant avec une superposition partielle de la zone de départ et de la

zone précédemment traitée.

A la fin du traitement de la peau (fig 8 et 9), qui est signalée par un détecteur à cellule photoélectrique ou par un temporisateur réglé d'après le type et la dimension de la peau ainsi que la vitesse de traitement, ou par un système similaire, la peau tombe au fond de la machine, o elle peut être récupérée soit à la main, soit par un convoyeur à courroie ou analogue, et les deux têtes 9 et 10 s'écartent l'une de l'autre (fig 9) pour se préparer au traitement de la peau suivante. Grâce à la manière de procéder décrite ci-dessus, la peau est toujours maintenue comprimée entre les rouleaux 11, 12 et 13 pendant chaque étape d'u-traitement,

et est ainsi pallié tout inconvénient provoqué par les dé-

placements ou les imprécisions concernant la position de la peau au cours du traitement, ou par la chute des peaux de

petite taille.

S Les mouvements de translation des têtes peuvent être accomplis de diverses manières, â côté des systèmes mécaniques à vis ou analogues actionnés par des moteurs électriques tels que décrits dans le présent exemple Des systèmes de déplacement connus peuvent en fait être utilisés de type hydraulique, pneumatique, etc, selon les choix de

conception les plus appropriés, en fonction des caractéris-

tiques particulières de chaque machine et des performances exigées. Comme il apparaîtra à l'homme de l'art, seront prévus divers moyens d'aiguisage des lames, de commande, de régulation, de protection des opérateurs, qui sont d'un

type connu et dont la description a été omise, à des fins

de simplification.

En plus de ce qui est mentionné ci-dessus, de nombreuses variantes de construction pourront être apportées sans sortir du cadre de la présente invention défini par

ses caractéristiques générales.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1 Echarneuse continue pour tannerie, avec traitement de la peau à la sortie, caractérisée par le fait qu'elle comprend un bâti fixe ( 1, 2) supportant une paire de cylindres ( 3 a, 3 b) munis de lames ou analogues et en rotation dans des sens opposés, et sur lesquels deux têtes ( 9, 10) déplaçables en translation l'une par rapport à l'autre et toutes les deux par rapport au bâti fixe ( 1, 2) sont disposées sur des pistes de guidage, les deux têtes

supportant des organes ( 11, 12, 13) coopérants qui cons-

tituent, lorsque les têtes sont à proximité l'une de l'autre, des moyens d'appui ( 13), de pressage et de traction ( 11, 12) de la peau dans les deux sens, des moyens de déplacement ( 17, 18, 18 ') étant prévus pour l'approche réciproque des têtes ( 9, 10), et des moyens de déplacement ( 20, 21, 21 ') étant prévus pour la translation des têtes ensemble par rapport au bâti fixe ( 1,2) entre deux positions de traitement extrêmes, sous l'action de l'un ou de l'autre des cylindres à lames ( 3 a, 3 b), respectivement, des moyens automatiques étant également prévus pour la

commande de chaque étape du traitement de la peau.

2 Echarneuse selon la revendication 1, caracté-

risée par le fait que les moyens d'appui, de pressage et de traction de la peau consistent en un rouleau d'appui ( 13) de la peau disposé sur l'une desdites têtes ( 10) et en un ou plusieurs rouleaux de-traction ( 11, 12) opposés élastiques disposés sur l'autre tête ( 9), lesdits rouleaux étant

entraînés en rotation dans les deux sens.

3 Echarzneuse selon la revendication 1, caracté-

risé par le fait que lesdits moyens pour l'approche réciproque des têtes ( 9, 10) et pour leur translation ensemble sont de type mécanique et sont commandés par des

moteurs électriques ( 17, 20).

4 Echarneuse selon la revendication 1, carac-

térisée par le fait que lesdits moyens pour l'approche réciproque des têtes ( 9, 10) et pour leur translation

ensemble consistent en des vérins hydrauliques.

Echarneuse selon l'une des revendications 1 et 2,

caractérisée par le fait que sur la tête supportant le rouleau d'appui ( 13) est prévu un chariot de pressage ( 14) à deux zones de travail, qui coopère avec les cylindres à lames ( 3 a, 3 b) et qui est situé au dessous du rouleau d'appui.

6 Echarneuse selon l'une des revendications 1 à 5,

caractérisée par le fait que sont prévus des moyens ( 25) pour capter la position desdites têtes ( 9, 10), qui sont capables de commander le ralentissement 'du déplacement des têtes elles-mêmes ainsi que le démarrage du mouvement de traction de la peau dans un sens ou dans l'autre en un point proche de la position de travail, à proximité de l'un

ou de l'autre desdits cylindres à lames.

7 Echarneuse selon l'une des revendications 1 à 6,

caractérisée par le fait que les moyens automatiques de

commande de la durée du traitement consistent en un ou.

plusieurs détecteurs à cellule photoélectrique ou analogues, de préférence disposés sur l'organe supportant le chariot de pressage ( 14), au dessous du rouleau d'appui ( 13), lesdits détecteurs actionnant, à la fin du traitement de la peau par le premier cylindre à lames ( 3 a), l'arrêt du mouvement de traction et le démarrage du déplacement de translation dans la direction du second cylindre à lames ( 3 b), des moyens de temporisation réglables Eétant en outre prévus pour arrêter la machine dans sa position ouverte

à la fin du cycle de traitement d'une peau.

8 Echarneuse selon l'une des revendications 1 à 7,

caractérisée par le fait que la peau est maintenue comprimée entre les rouleaux de traction ( 11, 12) et le rouleau

d'appui ( 13) pendant la totalité du cycle de traitement.