FR2584050A1 - Recipient tel que bouteille a dispositif de fermeture inviolable comprenant une capsule a vis avec une partie de garantie detachable - Google Patents
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Abstract
UNE CAPSULE EN PLASTIQUE COMPORTE UNE PARTIE SUPERIEURE 11 FILETEE INTERIEUREMENT ET UNE JUPE DETACHABLE 12 QUI EST RELIEE A LA PARTIE SUPERIEURE PAR DES ATTACHES 14 DESTINEES A SE ROMPRE AU DEVISSAGE DE LA CAPSULE. POUR EVITER LA RUPTURE D'ATTACHES 14 A L'OPPOSITION DE LA CAPSULE SUR LE GOULOT DE LA BOUTEILLE ET ASSURER EN MEME TEMPS LA RUPTURE DES ATTACHES LORS DU DEVISSAGE, LA BOUTEILLE EST POURVUE D'UNE BAGUE PRESENTANT DEUX NERVURES ANNULAIRES 7A, 7B SEPAREES PAR UN CREUX CENTRAL 7C, DANS LEQUEL VIENT SE BLOQUER UN BOURRELET INTERNE DE LA JUPE 12. L'INVENTION EST NOTAMMENT APPLICABLE A LA FERMETURE DE BOUTEILLES DE BOISSONS GAZEUSES.
Description
La présente invention concerne Les récipients inviolables. Plus
particulièrement, elle concerne Les récipients inviolables en plastique, comprenant des fermetures avec une partie affaiblie ou fragilisée qui est destinée à se rompre lorsque l'élément de fermeture tel qu'un bouchon ou une capsule est enlevé
du récipient, indiquant ainsi que le récipient a été ouvert.
Le demanderesse a précédemment breveté un perfec-
tionnement considérable, sur le plan industriel, de fermetures en plastique et en métal de l'art antérieur comportant un dispositif d'inviolabilité. Dans la plupart des cas, ce dispositif comporte une partie inférieure formant un épaulement ou jupe de la capsule, ou d'un autre élément de fermeture, destinée à se rompre d'une manière ou d'une autre à l'enlèvement de la capsule du récipient, indiquant ainsi que le récipient à été ouvert. On connaissait déjà un grand nombre de ces fermetures, dont certaines étaient même appliquées industriellement, surtout sur des bouteiles de boissons gazeuses et des récipients semblables maintenus sous une certaine pression. Jusqu'à une époque relativement récente, les fermetures métalliques prédominaient dans ce domaine. Cependant, l'invention antérieure précitée de ta demanderesse, décrite dans
le brevet des E.U.A. n 4 343 408, a réussi à remplacer les ferme-
tures de l'art antérieur sur une assez grande échelle.
Ladite fermeture brevetée de La demanderesse
a apporté un perfectionnement notable, comparativement aux ferme-
tures antérieures, en particulier du fait que le dispositif de la
demanderesse permet d'enlever la fermeture proprement et efficace-
ment et d'obtenir la rupture de la jupe formant la partie infé-
rieure d'une façon très sûre. De plus, la demanderesse a procuré
ainsi une fermeture susceptible d'être apposée en une seule opéra-
tion sur une bouteille ou un autre récipient, ainsi qu'une fermeture dont La rupture s'effectue en même temps de manière très efficace
lors de l'enlèvement.
La demanderesse a également apporté d'autres
perfectionnements à cette capsule, comprenant des surfaces inter-
médiaires, juxtaposées et parallèltes, de la paroi Latérale, qui contribuent à maintenir les parties intermédiaires, supérieure et inférieure, de La paroi LatéraLe de La capsule en alignement l'une
avec l'autre Lors de L'écrasement du dispositif de Liaison fragi-
lisé Lorsque Les capsules sont apposées sur Les récipients, et comprenant en plus des moyens pour assurer que La partie de La capsule restant sur te récipient après l'entèvement de La capsule
se détache de La partie supérieure de celltte-ci de manière à révé-
ler visiblement sa rupture. Ces dispositifs sont décrits dans Les
brevets des E.U.A. n 4 461 390 et 4 479 586.
Bien que toutes ces fermetures et tous ces réci-
pients se soient avérés constituer des produits applicables indus-
trielLement et capables non seulement d'assurer La fonction d'invio-
tabilité, mais de la démontrer en plus de façon visible, Les recherches ont néanmoins été poursuivies afin de perfectionner ces dispositifs plus encore et surtout pour procurer une structure qui soit à
sOreté intégrée dans te cadre d'opérations hautement répétitives.
Selon l'invention, iL a été découvert qu'une fermeture utilisabLe industrielLement, et essentieLLement à sOreté intégrée, peut être produite en appLiquant Les caractéristiques essentielLes des brevets précités de la demanderesse, mais en modifiant en plus Le récipient Lui- même. PLus spécialement, la demanderesse a maintenant découvert que les buts indiqués peuvent être atteints au moyen d'un récipient inviolable comprenant un corps de récipient avec un goulot et une sailLie annulaire ou bague, située sous le goulot, et un élément de fermeture destiné à être apposé sur le récipient, l'élément de fermeture étant une capsule, un bouchon ou un élément sembLable en une seule pièce, possédant une paroi d'extrémité horizontale et une paroi latérale cylindrique, la paroi LatéraLe comportant une partie supérieure, une partie inférieure ou jupe et une partie intermédiaire située entre elles, La jupe étant pourvue d'un bourrelet faisant saillie vers l'intérieur et ayant une Longueur prédéterminée, la partie intermédiaire de la paroi latérale de la capsule ou de L'élément de fermeture sembLable comprenant une portion fragiLisée formée par une zone d'affaiblissement conçue pour se rompre lorsque La capsule est enlevée du récipient, de sorte que la jupe reste sur le récipient après que la partie supérieure de la capsule en a été enlevée, la bague comportant une nervure annulaire supérieure, une nervure annulaire inférieure et un creux central situé entre elles et ayant un plus petit diamètre que les nervures, la longueur
axiale du creux correspondant sensiblement à la longueur prédéter-
minée du bourrelet interne de la jupe de la capsule, de manière que ce bourrelet puisse être bloqué entre les nervures de la bague, afin de faciliter la rupture de la portion fragilisée de
la capsule lorsque celle-ci est enlevée du récipient.
D'autres caractéristiques et avantages de l'in-
vention ressortiront plus clairement de la description qui va
suivre de plusieurs exemples de réalisation non limitatifs, ainsi que des dessins annexes, sur lesquels: - la figure 1 est une vue en élévation latérale d'un mode de réalisation de la capsule utilisée sur un récipient selon l'invention; - la figure 2 est un détail à plus grande échelle de La capsule de figure 1; - la figure 3 est une coupe axiale partielle de la portion de capsule visible sur la figure 2; - la figure 4 est une vue en plan de la capsule de figure 1; - la figure 5 est une coupe axiale du goulot d'un récipient selon l'invention coiffé d'une capsule comme cettlle des figures 1 à 4; - la figure 6 est un détail montrant à plus grande échelle une partie de la figure 5; - la figure 7 est une vue partiellement en coupe
axiale et partiellement en élévation latérale du goulot d'un réci-
pient selon l'invention, coiffé d'une capsule, avant la rupture de la partie inférieure ou jupe de garantie; - la figure 8 est une coupe axiale partielle à plus grande échelle du goulot d'un récipient selon l'invention, coiffé d'une capsule telle qu'elle est apposée sur le récipient; - la figure 9 est une vue semblable d'encore un autre récipient selon l'invention; - la figure 10 est une vue correspondant à ceLle de La figure 8, mais après La rupture et l'enlèvement de La capsule, La jupe étant restée en place sur le goulot; et - La figure 11 est une vue sembLabLe à celtte de La figure 9, mais après La rupture et le détachement de La jupe
formant la partie inférieure de garantie de La capsule.
Sur Les figures, o des références identiques désignent des parties identiques ou semblabLes, La figure 1 montre une capsule 1 destinée à être utiLisée sur un récipient inviolable selon l'invention. Sur la figure 5, cette capsule, fabriquée de préférence d'une matière thermoplastique, est vissée à fond sur une bouteille ou Le corps 3 d'un récipient analogue. Dans cet exempLe, la bouteille comporte un goulot fileté 5 sous lequel se trouve une saillie annulaire 7. De nombreuses bouteilles de l'art antérieur
possèdent également une sailie annuLaire à cet endroit, généraLe-
ment appelée"bague", qui est utilisée notamment dans la fabrication de certains types de bouteiLles (généralement en verre) pour le
transfert des bouteilles pendant La fabrication. On connaît égale-
ment des bouteiLLes avec d'autres saillies annulaires situées sous La bague 7. Cependant, La saillie annulaire 7, appelée ici égaLement bague pour simplifier, constitue un élément essentiel de L'invention et diffère nettement des bagues de l'art antérieur, par exemple comme celles représentées dans Les brevets des E.U.A. 4 343 408,
4 461 390 et 4 479 586 au nom de la demanderesse. Dans le cas pré-
sent, comme ceLa ressort Le plus cLairement des figures 6 et 8-11, la bague 7 comporte un renflement ou nervure annulaire supérieure 7a, un renflement ou nervure annulaire inférieure 7b et, entre eux, une zone centrale disposée en retrait ou creux 7c. Ce creux central 7c forme ce que l'on pourrait appeLer une "ornière" dans laquelle la
jupe 12 de La capsule peut être bloquée avant Le rupture de la cap-
sule lors de son enlèvement du récipient.
Un aspect important de la présente invention a trait à l'environnement industrieL dans Lequel ces fermetures sont fabriquées et mises en place. Ainsi, en de nombreux cas, on désire
apposer les capsules au moyen de machines travaillant à grande vi-
tesse et assurant La mise en place automatique des capsules complètes sur Les goulots des récipients. Ces machines doivent généralement visser La capsule sur Le gouLot fileté. Or, pendant cette opération, un couple relativement important peut être appliqué à La capsule,
ce qui risque de provoquer La rupture prématurée des attaches for-
mant te dispositif de Liaison fragitisé entre la partie supérieure et la jupe de La capsule. Dans te cas des récipients comme ceux
représentés dans te brevet des E.U.A. 4 461 390 au nom de La deman-
deresse, ce problème pourrait être vaincu en réduisant simplement Le diamètre de La bague 7. Cependant, bien que le risque de rupture prématurée pourrait ainsi être supprimé complètement, cette solution augmente en même temps Le risque que la capsule peut être retirée sans rupture du goulot du récipient. Bien entendu, toute La fonction du dispositif d'inviolabilité serait ainsi supprimée. L'invention résout ce problème sérieux en réduisant d'abord Le diamètre de La nervure supérieure 7a, comparativement au diamètre de la bague 7 de l'art antérieur, mais en ajoutant ensuite la nervure inférieure 7b et le creux intermédiaire 7c. De cette manière, on peut obtenir une apposition de capsules pratiquement sans défaut au moyen de machines automatiques, avec en même temps une sûreté de rupture pratiquement
compLète Lors de L'enlèvement uLtérieur de la capsule.
La capsule I comporte une paroi d'extrémité hori-
zontale 9 en haut et une partie supérieure 11 filetée intérieurement et correspondant au goutot fileté 5 de la bouteille ou du corps de récipient 3 sur lequeL La capsule doit être apposée. La portion de La capsule 1 qui est située, soit sous la nervure 7a du haut, soit sous la nervure 7b du bas lorsque La capsule est vissée à fond ou
apposée d'une autre manière sur la bouteille 3, comprend la jupe 12.
La surface interne de cette jupe forme un bourreLet annulaire 16 qui est Le mieux visible sur La figure 6 et qui possède une face supérieure 18 et une face inférieure 19. La face inférieure 19 est
de préférence à pente relativement douce pour que, lorsque la cap-
sule est vissée ou apposée d'une autre manière sur le goulot et la face 19 vient en contact avec la face supérieure de ta nervure 7a en haut de la bague 7, toute La jupe 12 soit progressivement expansée, jusqu'à ce que, avec encliquetage, elle passe par-dessus cette nervure supérieure 7a et donc dans le creux central ou "ornière" 7c. Par conséquent, la capsule telle que représentée sur La figure 5 a été mise en place complètement sur le goulot de la bouteille. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 9, o la jupe 12 est nettement plus longue, La capsule est enfoncée davantage sur le goulot, et La face 19 viendra en contact avec la face supérieure de la nervure 7b située en bas de la bague 7 et toute la jupe sera de nouveau expansée progressivement, jusqu'à ce que, de nouveau avec encliquetage, elle passe par-dessus cette nervure inférieure 7b, donc jusque dans La configuration représentée
sur La figure 9, o cette jupe est située sous La bague.
La face supérieure 18 du bourreLet 16, formant avec L'horizontale un plus petit angle que la face inférieure 19,
peut, par conséquent, s'appliquer fermement contre la face infé-
rieure correspondante de La nervure 7a en haut de la bague 7. Or,
selon L'invention, lorsque le bourrelet interne 16 occupe la posi-
tion visible sur les figures 5, 8 et 10, il est "bloqué" entre la
nervure supérieure 7a et La nervure inférieure 7b de la bague 7.
De cette manière, lors de l'enlèvement, la jupe 12 ne peut pas être expansée graduellement, de sorte que la rupture efficace de
la capsule 1 est obtenue de la manière décrite ici.
A cet égard,-il y a lieu de se reporter également
à la figure 6. La dimension X qui y est montrée représente le dia-
mètre de la nervure supérieure 7a. Lorsque cette dimension X est utilisée, par exemple, sur le corps de récipient prévu dans le brevet des E.U.A. n 4 479 586, c'est-à-dire sur un gouLot portant une bague 7 unique, elle constituera la dimension optimale permettant d'apposer La capsule sur te récipient sans rupture des attaches et assurant en même temps La rupture de ces mêmes attaches Lors de L'enlèvement de la capsule. Si ce diamètre optimal précis pouvait être obtenu
dans tous les cas, on n'aurait pas besoin, en fait, des perfection-
nements apportés par L'invention. Cependant, dans La pratique, ceLa n'est généralement pas Le cas et il faut tenir compte d'un-certain écart par rapport à cette dimension optimale. Pour cette raison, il n'a pas été possible d'obtenir une efficacité de 100 X en ce sens que certaines capsules se sont rompues lors de L'apposition et que
certaines capsules ne se sont pas rompues lors de l'enlèvement.
Selon l'invention, la dimension X du diamètre de la nervure supé-
rieure 7a peut être légèrement inférieure à la dimension optimale X dont il a été question ci-dessus pour une bague unique de section uniforme. A L'inverse, si le diamètre X de la nervure supérieure 7a de la bague selon l'invention était utilisé à la place de la di- mension optimale X des dispositifs représentés dans les brevets antérieurs, par exemple, la bague de section uniforme de la technique
antérieure aurait un diamètre ne produisant pas une rupture effi-
cace et, dans certains cas, la capsule pourrait être enlevée du goulot sans se rompre. En revanche, en donnant ce diamètre à la nervure supérieure 7a dans le cadre de l'invention, la capsule peut être mise en place sur le goulot, par-dessus la nervure 7a,
sans risque de rupture prématurée des attaches. De plus, en pré-
voyant la nervure inférieure 7b, ayant essentiellement le même diamètre réduit que la nervure 7a du haut, de même que le creux intermédiaire ou "ornière" 7c, le bourrelet interne 16 est en quelque sorte bloqué ou emprisonné entre les deux nervures 7a et 7b, comme représenté sur les figures 5, 8 et 10, et il devient quasiment impossible d'enlever la capsule du récipient sans rompre
le dispositif de liaison fragilisé.
Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 1 à 4,
la partie intermédiaire de la paroi latérale de la capsule 1 pré-
sente une zone affaiblie située au-dessus du bourrelet annulaire 16
de la jupe 12, mais sous la partie supérieure 11 filetée intérieu-
rement. Plus précisément, une gorge 21 est formée dans la surface
extérieure de la capsule 1. Cette gorge divise la partie intermé-
diaire de la paroi latérale de la capsule en deux à l'exception d'une ou de plusieurs attaches 14, lesquelles relient par conséquent la partie intermédiaire 15 située en haut et la partie intermédiaire
17 située en bas, comme cela ressort le mieux des figures 2 et 3.
Ces deux parties intermédiaires 15 et 17 sont de préférence alignées
mutuellement et situées toutes deux dans le plan de la paroi laté-
rale cylindrique de la capsule. Les attaches 14 sont de préférence des portions de liaison individuelles qui sont réparties suivant une disposition régulière dans le sens de la circonférence de la capsule, comme cela ressort des figures 1 et 2. Les attaches 14 possèdent de préférence une épaisseur, correspondant à la distance Z sur la figure 6 et représentant la distance entre le fond de la gorge 21 et la paroi interne de la capsule, comprise entre environ 0,75 et 0,38 mm, de préférence entre environ 0,15 et 0,25 mm; iLest préféré que cette épaisseursoit d'environ 0,2 mm, c'est-à-dire comprise entre environ 0,17 et 0,23 mm. Ainsi, les attaches 14
sont suffisamment minces et flexibles pour que, lorsque la cap-
sule 1 est apposée sur le goulot et la face inférieure 19 du bourre-
let 16 s'applique contre la face supérieure de la nervure 7a en haut de la bague 7 du goulot, les attaches 14 puissent se replier
et la portion supérieure 15 et la portion inférieure 17 de la par-
tie intermédiaire de la paroi latérale puissent s'appliquer direc-
tement l'une contre l'autre. De cette manière, les pressions créées
pendant l'apposition de la capsule sont transmises entre les sur-
faces en butée et n'agissent pas pour l'essentiel sur les attaches 14 elles-mêmes. Cette disposition, en combinaison avec l'emploi du diamètre X réduit pour la nervure supérieure 7a, évite la rupture prématurée des attaches 14 à la mise en place de la capsule. En d'autres termes, lorsque la jupe 12 (plus précisément le bourrelet 16) de la capsule 1 passe pardessus la nervure 7a du haut et/ou la nervure 7b du bas de la bague 7 du goulot, en étant dilatée ou fléchie vers l'extérieur, ce fléchissement n'est pas transféré directement aux attaches 14, lesquelles peuvent maintenant être
repliées, mais est appliqué uniformément, dans le sens circonféren-
tiel, entre les portions intermédiaires supérieure 15 et inférieure 17 de la paroi latérale. Des moyens supplémentaires pour encaisser ces pressions d'une manière qui est préférée davantage seront décrits ci- dessous mais, dans tous Les cas, ce processus, y compris le
repliage des attaches 14, permet à la jupe 12 de passer compLète-
ment par-dessus la nervure 7a et/ou la nervure 7b de la bague, comme représenté par exemple sur la figure 5, sans rupture d'attaches 14, lesquelles conservent par conséquent leur configuration originale, c'està-dire comme représenté sur les figures 5, 8 et 10, mais avec les portions intermédiaires de la paroi latérale de nouveau séparées l'une de l'autre, tout en restant attachées L'une à l'autre par les attaches 14. Dans le mode de réalisation particulier représenté sur les figures 2 et 3, la surface de la portion intermédiaire 17 du bas est inclinée sous un angle, comme indiqué en 17b. Toutefois, il est nettement plus préférable, dans un tel cas, d'inclure un
dispositif de stabilisation 22 dans au moins un tronçon circonfé-
rentiel de la portion intermédiaire 17. Comme le montrent le mieux les figures 2 et 3, un dispositif de stabilisation 22, comprenant
de préférence un certain nombre d'éléments de stabilisation dispo-
sés circonférentiellement autour de la capsule, forme sur la por-
tion inférieure 17 des tronçons présentant une face horizontale 17a
qui est juxtaposée et parallèle à la face 15a de la portion supé-
rieure 15 de la partie intermédiaire de la paroi latérale, ces
deux faces étant situées dans le plan horizontal de la capsule 1.
Lesdites surfaces 15a et 17a viennent en contact l'une avec l'autre lorsque les attaches 14 ont été écrasées ou repliées et la majeure partie des pressions créées à la mise en place de la capsule sur le
récipient, au moment o la jupe 12 est fléchie à son passage par-
dessus la nervure supérieure 7a et/ou la nervure inférieure 7b, est
transmise à travers ces faces et non pas par les attaches 14. Cepen-
dant, toute la portion inférieure 17 peut également former une face plane, c'est-à-dire une face ayant la configuration de celle des
éléments ou pattes de stabilisation 22 (décrits plus en détail ci-
dessous) sur tout le pourtour de la capsule, auquel cas il n'y aurait pas de tronçons inclinés 1.7b entre des pattes 22 séparées. Il est
toutefois préférable, même si tout le dessous de la portion supé-
rieure 15 forme une face plane, comme représenté sur les figures 2 et 3, qu'il y ait quatre pattes 22 sur la portion inférieure de la
partie intermédiaire de la paroi latérale, pattes qui sont de pré-
férence réparties uniformément sur la circonférence de la capsule, avec des intervalles de 90 , de manière à soutenir uniformément la portion de paroi 15 lors de l'écrasement des attaches 14, de
même que pour faciliter le processus de fabrication de la capsule.
Les pattes espacées 22 seront situées de préférence entre les attaches 14, de préférence dans une disposition o chaque fois deux attaches 14, espacées l'une de l'autre, sont situées entre deux
pattes 22 qui se suivent circonférentiellement. Une telle configu-
ration contribue à réduire les pressions appliquées aux attaches 14
et à empêcher toute rupture prématurée de ces éléments de liaison.
Dans un mode de réalisation préféré de l'inven-
tion, représenté sur les figures 9 et 11, ta jupe 12 possède une largeur ou longueur W accrue dans une mesure suffisante pour que, quand La capsule a été mise en place complètement, comme le montre la figure 9, le bourrelet interne 16 soit situé sous la nervure inférieure 7b de la bague 7 du récipient. A L'enlèvement de la capsule, Le bourrelet 16 passera dans ce cas par-dessus la nervure inférieure 7b et dans le creux ou "ornière" 7c, de sorte qu'on retrouve alors essentiellement la même configuration que
dans le mode de réalisation représenté sur la figure 8. La pour-
suite de l'enLèvement de la capsule, à partir de ce point, provo-
quera la rupture des attaches, essentiellement de la même façon que dans Le mode de réalisation de la figure 8, la jupe 12 restant de nouveau en place sur le récipient avec son bourrelet dans le creux 7c. Cependant, dans ce cas, en raison de la dimension W accrue, l'extrémité supérieure de la jupe 12 se trouve à un point bien plus haut que dans Le cas de L'exemple des figures 8 et 10. Pour cette raison, lorsque La partie supérieure de la capsule est revissée sur
le goulot, voir la figure 11, le bord inférieur de la partie supé-
rieure de la capsule viendra s'appliquer contre le bord supérieur
de la jupe 12 et fera descendre cette dernière de la position repré-
sentée sur la figure 9 à la position de la figure 11, ce qui fournit une indication visuelle claire du fait que le récipient a été ouvert, en raison de la distance nettement perceptible qui existe maintenant
entre la partie supérieure et la partie inférieure de la capsule.
La figure 6 montre que le bourrelet interne 16 de la jupe 12 possède une face supérieure 18 qui forme un angle 1I avec l'horizontale Cet angle sera généralement compris entre environ 30 et 60 et il est de préférence d'environ 45 , de sorte que la face
supérieure 18 du bourrelet possède une pente relativement abrupte.
Par contre, la face inférieure 19 du bourrelet 16 forme avec l'hori-
zontale un angle 62 qui sera généralement supérieur à environ 60 et qui peut atteindre environ 80 , la valeur préférée de cet angle
étant d'environ 75 , de sorte que cette face possède une pente nette-
ment plus douce pour vaincre Les nervures de la bague. De cette manière, lorsque la capsule I a été apposée sur le corps de récipient 3, la face supérieure 18 du bourrelet interne 16 peut s'appuyer fermement sur la bouteille ou un autre récipient, contre
le côté inférieur de la nervure en haut de la bague, comme repré-
senté sur la figure 6. De ce fait, lors du dévissage de La capsule, les attaches 14 seront rompues, laissant la jupe 12 derrière elle.
D'un autre côté, la pente nettement plus douce de la face infé-
rieure 19 du bourrelet 16 permet à ce dernier de passer aisément pardessus la nervure supérieure 7a et/ou la nervure inférieure 7b de la bague pendant l'apposition de la capsule, ce qui protège les attaches 14 contre la rupture prématurée pendant la mise en place
de la capsule.
La saillie vers l'intérieur du bourrelet 16, par rapport à la surface interne de la paroi latérale cylindrique de la capsule, c'est-à-dire la distance x1 dans la représentation de la figure 6, est une cote relativement importante de la capsule. Cette distance x1 devrait être comprise entre environ 0,5 et environ I mm et elle est de préférence d'environ 0,75 mm. La cote x1 est
également importante dans son rapport avec le diamètre d1 du réci-
pient au droit du creux central 7c, entre la nervure supérieure 7a et la nervure inférieure 7b. Plus précisément, le diamètre d1 doit être suffisamment grand pour que le creux central 7c vienne en contact avec la partie du bourrelet 16 définissant le diamètre intérieur de ce bourrelet. En même temps, le diamètre d1 du creux 7c doit être plus petit, naturellement, que le diamètre des nervures 7a et 7b, mais également plus petit que le diamètre que possèdent les récipients de l'art antérieur juste sous la bague 7, puisque le bourrelet 16 doit être bloqué ou emprisonné maintenant entre les
nervures 7a et 7b.
Selon un autre mode de réalisation, les éléments
de stabilisation 22 possèdent la forme illustrée sur la figure 7.
La face supérieure 17a des pattes de stabilisation 22 est située dans ce cas au-dessus du point o les attaches 14 sont réunies à la portion de paroi inférieure 17. Autrement dit, la distance entre la face inférieure 15a de la portion de paroi supérieure 15 et la face supérieure 17a des pattes de stabilisation 22 sera plus petite que la longueur totale des attaches 14. Ainsi, bien que les pattes 22 assurent encore leur fonction d'encaissement des pressions créées pendant l'apposition de la capsule et l'écrasement ou le repLiage des attaches 14, l'écrasement de ces dernières n'est que partiel dans ce cas puisque les faces 15a et 17a s'appliquent l'une
contre l'autre avant l'écrasement complet des attaches 14, en sou-
Lageant les contraintes appliquées aux attaches pendant la mise en place de la capsule. Les éléments de stabilisation 22 de ce type empêchent également l'écrasement complet des attaches 14 - essentiellement comme décrit ci-dessus - pendant le moulage des capsules. Lorsqu'on se réfère de nouveau aux figures 1 et 7, on voit que la gorge 21 est formée dans la paroi extérieure de la capsule 1 de manière que la rupture se produise essentiellement suivant un plan horizontal lorsque la capsule I occupe la position normale représentée sur les dessins. De plus, la rupture se produit à un endroit situé au-dessus de la jupe 12, de sorte que toute
cette jupe reste ensuite (après la rupture) sur le corps de réci-
pient, sous la nervure supérieure 7a de la bague 7, donc après que
la partie supérieure 11 a été dévissée complètement du récipient.
On voit que la jupe 12 elle-même ne contient pas de zone affaiblie.
Comme on peut le voir également sur la figure 1,
la surface extérieure de la partie supérieure 11, filetée intérieu-
rement, peut porter des striures verticales 25 formant une surface moletée sur la capsule. IL s'est révélé non seulement qu'une telle surface est esthétique, mais qu'elle facilite également la prise et le dévissage de lacapsule pour provoquer la rupture des attaches 14
et dévisser ensuite la partie supérieure 11 du goulot.
Ainsi qu'il a été indiqué dans ce qui précède, la capsule 1 selon l'invention est faite de préférence d'une matière
thermoplastique et elle peut être fabriquée par moulage par injection.
Les filets internes de la capsule peuvent être formés, par exemple, au moyen d'un moule dit à dévissage. Dans un tel cas, après le moulage de la pièce, au cours de l'ouverture du moule, Les noyaux du moule
tournent en étant dévissés des capsules, ce qui forme les filets.
La capsule elle-même est empêchée de tourner pendant ce dévissage au moyen de dents en acier qui pénètrent dans le fond de la capsule
et la maintiennent en place pendant que le noyau tourne.
Lorsque L'opération de dévissage est terminée,
une plaque de démoulage, faisant partie du moule, éjecte La cap-
sule finie du mouLe. A l'ouverture du moule, avant L'opération de dévissage, La capsule est Libérée d'une position enfermée de contredépouille dans Le moule, au moyen de chevilles inclinées qui provoquent L'écartement de tiges mobiles de leur position autour de La capsule. La position enfermée provient de ce que des parties saillantes (et mobiles) du moule sont nécessaires pour former la gorge annulaire, c'est-à-dire La partie affaiblie
destinée à se rompre à l'enlèvement de la capsule du récipient.
Le rapport entre Le diamètre intérieur de La nervure - complémentaire à la gorge - formée par lesdites parties saillantes du moule d'une part et Le diamètre extérieur du noyau d'autre part, détermine la cote "z" visible sur la figure 6 au point le plus profond de la gorge, ce qui correspond à l'épaisseur des attaches 14. Cette cote de la capsule peut donc être modifiée
en remplaçant simplement les parties mobiles concernées du moule.
IL est possible aussi de fabriquer la capsule sans ce processus de dévissage, au moyen d'une plaque de démoulage poussant la capsule d'un noyau stationnaire, selon un procédé de
démoulage connu.
De plus, comme variante de l'emploi des pièces mobiles saillantes du moule, appelées également cames, la gorge peut aussi être usinée dans une section pleine de La capsule dans une opération secondaire faisant suite au moulage. Le reste du processus de moulage correspond aux procédés classiques de moulage
de matières thermoplastiques.
Les différents modes de réalisation des capsules, bouchons ou autres éléments de fermeture selon l'invention contiennent en plus différents dispositifs d'étanchéité à l'intérieur, par exemple un joint d'étanchéité élastique circulaire en liège par exemple ou
un matériau semblable; tous ces dispositifs sont également représen-
tés dans le brevet des E.U.A. n 4 343 408 auquel on peut se reporter
pour plus de détails.
L'invention n'est pas limitée aux formes de réali-
sation décrites et l'homme de l'art pourra y apporter diverses modi-
fications, sans pour autant sortir de son cadre.
Claims (9)
1. Récipient inviolable comprenant un corps de réci-
pient avec un goulot et une saillie annulaire ou bague, située sous le goulot, et un élément de fermeture destiné à être apposé sur le récipient, l'élément de fermeture étant une capsule, un bouchon ou
un élément semblable en une seule pièce, possédant une paroi d'extré-
mité horizontale et une paroi latérale cylindrique, la paroi laté-
rale comportant une partie supérieure, une partie inférieure ou jupe et une partie intermédiaire située entre elles, la jupe étant pourvue d'un bourrelet faisant saillie vers l'intérieur et ayant une longueur prédéterminée, la partie intermédiaire de la paroi
latérale de la capsule ou de l'élément de fermeture semblable com-
prenant une portion fragilisée formée par une zone d'affaiblis-
sement conçue pour se rompre lorsque la capsule est enlevée du récipient, de sorte que la jupe reste sur le récipient après que la partie supérieure de la capsule en a été enlevée, caractérisé en ce que la bague comporte une nervure annulaire supérieure (7a), une nervure annulaire inférieure (7b) et un creux central (7c) situé entre elles et ayant un plus petit diamètre que les nervures, la longueur axiale du creux correspondant sensiblement à la longueur prédéterminée du bourrelet interne de la jupe de la capsule, de manière que ce bourrelet puisse être bloqué entre les nervures de la bague, afin de faciliter la rupture de la portion fragilisée de
La capsule lorsque la capsule est enlevée du récipient.
2. Récipient selon la revendication 1, caractérisé en ce que la portion fragilisée partage la partie intermédiaire de la paroi latérale cylindrique en une portion supérieure (15) et une
portion inférieure (17), situées l'une au-dessus et l'autre au-
dessous de la portion fragilisée, laquelle comprend un dispositif de liaison (14) disposé circonférentiellement autour de la capsule, ce dispositif étant suffisamment mince et flexible pour pouvoir être écrasé ou replié lorsque Le bourrelet interne passe par-dessus la nervure supérieure (7a) de la bague lorsque la capsule est apposée
sur le récipient, permettant ainsi aux portions supérieure et infé-
rieure de la partie intermédiaire de la paroi latérale de s'appliquer l'une contre l'autre, de sorte que la capsule peut être mise en
place sur le récipient sans rupture du dispositif de liaison.
3. Récipient selon la revendication I ou 2, carac-
térisé en ce que la jupe (12) possède une longueur prédéterminée telle que lorsque la capsule a été complètement mise en place sur le corps de récipient, le bourrelet interne (16) est bloqué entre la nervure supérieure (7a) et la nervure inférieure (7b)
de la bague.
4. Récipient selon la revendication 1, 2 ou 3, carac-
térisé en ce que la jupe (12) possède une longueur prédéterminée telle que lorsque la capsule a été mise en place complètement sur le corps de récipient, le bourrelet interne (16) est situé sous
la nervure inférieure (7b) de la bague, de sorte que, lors de l'en-
lèvement de la capsule du récipient, le bourrelet passe par-dessus
la nervure inférieure (7b) et se bloque entre la nervure supé-
rieure (7a) et la nervure inférieure (7b) de la bague, de manière à faciliter ainsi la rupture de la portion fragilisée de la capsule lorsque celle-ci est retirée davantage du récipient et de manière que, lorsque la partie supérieure de la capsule est ultérieurement remise en place sur le récipient, cette partie supérieure (11) de la capsule repousse la jupe (12) vers le bas, par-dessus la nervure inférieure (7b) de la bague, ce qui fournit une preuve nettement
visible de la rupture de la capsule.
5. Récipient selon l'une quelconque des revendica-
tions précédentes, caractérisé en ce que son goulot comporte une partie filetée (5) et la partie supérieure de la paroi latérale cylindrique de la capsule est formée par une partie supérieure (11)
filetée intérieurement.
6. Récipient selon l'une quelconque des revendica-
tions précédentes, caractérisé en ce que la portion supérieure (15) et la portion inférieure (17) de la partie intermédiaire de la paroi latérale sont sensiblement alignées ('une avec l'autre et sont situées dans le plan de cette paroi latérale cylindrique de
la capsule.
7. Récipient selon l'une quelconque des revendica-
tions précédentes, caractérisé en ce que les portions supérieure et inférieure (15, 17) de la partie intermédiaire de la paroi Latérale présentent chacune au moins un tronçon formant des faces juxtaposées paraLlèLes (15a, 22) destinées à s'appliquer L'une contre l'autre lors de l'écrasement ou du repliage du dispositif
de Liaison (14).
8. Récipient selon La revendication 7, caractérisé
en ce que La portion de paroi inférieure (17) comprend des éLé-
ments de stabilisation (22).
9. Récipient seLon la revendication 1, 2 ou 3, carac-
térisé en ce que Le bourreLet interne (16) possède une face infé-
rieure inctinée (19) qui définit un plan formant un premier angle <82) par rapport à L'horizontale, L'angle étant choisi pour faciliter Le fléchissement progressif vers l'extérieur de la jupe (12) lorsqu'elle passe par-dessus La nervure supérieure (7a) de La bague, au moment de l'apposition de la capsule sur Le récipient, sans rupture de la portion fragitisée, ainsi qu'une face supérieure inclinée (18) qui définit un plan formant un second angle (e1) par rapport à l'horizontale, ce second angle étant choisi pour que la face supérieure du bourrelet s'applique fermement contre la nervure supérieure (7a) de la bague, lorsque le bourrelet interne (16) est
bloqué entre cette nervure supérieure (7a) et la nervure infé-
rieure (7b), le second angle (e1) étant plus grand que le premier
angle (<2), de sorte que la jupe ne peut pas être fLéchie progres-
sivement vers l'extérieur, lorsque la capsule est enlevée du réci-
pient, sans provoquer la rupture de la portion fragilisée.
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