FR2582607A1 - Chariot pour le transport de marchandises, notamment dans les magasins a libre service, muni d'un dispositif de consigne en deux parties - Google Patents

Abstract

LE CHARIOT 100 EST DU TYPE COMPRENANT UN PANIER 101 MONTE SUR UN CHASSIS 103 A ROULETTES 104 TOUS DEUX SUSCEPTIBLES D'ETRE EMBOITES DANS LES ELEMENTS CORRESPONDANTS 201 ET 203 D'UN AUTRE CHARIOT IDENTIQUE 200. LE CHARIOT 100 COMPORTE EN OUTRE UN MECANISME DE VERROUILLAGE PAR LEQUEL DEUX CHARIOTS 100 ET 200 EMBOITES PEUVENT ETRE SOLIDARISES, CE MECANISME DEVANT ETRE NEUTRALISE AU MOYEN D'UN ELEMENT AMOVIBLE CONSIGNE TEL QU'UNE PIECE DE MONNAIE, UN JETON, UNE CARTE OU ANALOGUE. IL EST CARACTERISE EN CE QUE LE MECANISME DE VERROUILLAGE COMPREND DEUX ENSEMBLES 110 ET 150, L'UN 110 QUI EST PLACE SOUS LE PANIER 101 ET QUI COMPORTE DES ORGANES DE SOLIDARISATION AVEC UNE CONTREPARTIE 216 DE L'ENSEMBLE CORRESPONDANT 210 DU CHARIOT 200 ET L'AUTRE ENSEMBLE 150 QUI EST PLACE A L'EXTERIEUR DU PANIER 101, PRES DE SA PARTIE SUPERIEURE. L'ENSEMBLE 150 COMPREND UNE PIECE DE COMMANDE MOBILE 151 QUI EST RELIEE CINEMATIQUEMENT AUX ORGANES DE SOLIDARISATION DE L'ENSEMBLE 110 ET QUI EST ASSOCIEE A UN VERROU SOUMIS A UN ELEMENT CONSIGNE.

Description

CHARIOT POUR LE TRANSPORT DE MARCHANDISES,
NOTAMMENT DANS LES MAGASINS A LIBRE SERVICE,
MUNI D'UN DISPOSITIF DE CONSIGNE BN DEUX PARTIES
On connatt depuis longtemps des chariots comprenant un panier ponté sur un châssis à roulettes et permettant à la clientèle de magasins à libre service de collecter et de transporter ses achats puis de passer par une caisse de sortie et ensuite d'exporter les mêmes achats renia dans le chariot jusqu'à une voiture garée dans un parc de station nenent.

Après avoir vidé le chariot des achats qu'il contenait, le chariot est laissé dans un endroit de regroupenent ou, à défaut d'une telle attention, les clients abandonnent le chariot près de l'endroit où stationnait leur voiture.

Mais il arrive aussi que des clients particulièrenent indélicats parcourent de longues distances avec un chariot et l'abandonnent dans des endroits où ils sont gênants voire dangereux : bords de route, trottoirs non éclairés, terrains vagues, ruelles.

Pour éviter cette forte de vandalise et de salhon- natté, on a déjà pensé à brunir chaque chariot d'un dispositif de consigne grâce auquel des chariots en attente sont rendus solidaires les uns des autres (le premier de la file pouvant atre assujetti à un butoir fixe) par un sécanisxe à serrure associé à un onnayeur, de sorte que le client qui désire utiliser un chariot doit obligatoirenent engager dans le monnayeur une pièce de onnaie ou un jeton représentatif d'une certaine valeur pour ouvrir la serrure qui lui permet de désolidariser le chariot et de l'utiliser norialenent.

Ce système ne donne pas entière satisfaction, soit en raison de son eiplaceaent qui est g8nant, soit en raison de son utilisation qui est peu pratique.

C'est ainsi que l'on connaSt un mécanisme de verrouillage qui se place sur le côté des chariots et qui comprend un pêne devant pénétrer dans une gâche prévue sur un autre chariot.

Or, cet emplacement du dispositif sur le côté du chariot a pour inconvénient d'augmenter sa largeur et de constituer un élément d'accrochage susceptible de provoquer des incidents ; il est d'ailleurs contraire à la législation quand la largeur obtenue dépasse 0,60-
En outre, la réalisation du dispositif en un seul ensemble compact nais désaxé ne répond pas aux impératifs de l'ergononie pour l'introduction de la pièce de monnaie De plus, au voient où l'on emboîte deux chariots l'un dans l'autre, il se produit un freinage d'un seul caté. L'accrochage des chariots l'uu à l'autre est défavorable à leur groupeaent en train et à leur déplaceient pour les ramener à l'entrée du magasin.

On connatt également un autre dispositif qui, lui, est placé dans l'axe du chariot sur la poignée et colporte un pane situé à l'extrémité d'une chaîne qui s'avère gênante et qui est vulnérable car elle est relativement facile à couper.

La présente invention remédie à l'ensemble des inconvénients que présentent les dispositifs actuels et permet d'augienter à la fois la sécurité, le confort de l'usager et la facilité d'emploi.

A cette fin, l'invention a pour objet un chariot pour la collecte et le transport de marchandises, notamment dans des nagain- à libre service, du type comprenant un panier monté sur un châssis à roulettes, tous deux susceptible autre emboîtés horizontaleient dans un autre chariot identique pour occuper peu de place lorsque lesdits chariots sont en position d'attente et comportant, en outre, un séca- nisme de verrouillage par lequel deux chariots emboîtés peuvent être solidarisés, ce mécanisme devant être neutralisé au moyen d'un élément amovible consigné tel qu'une pièce de monnaie, un jeton, une carte ou analogue, caractérisé en ce que le mécanisme comprend deux ensembles l'un qui conpor- te des organes de solidarisation du chariot avec un autre et qui est placé sous le panier à un endroit demeurant à l'extérieur du panier de l'autre chariot dans lequel il doit astre enbofté et dont les organes de solidarisation doivent coopérer avec au soins une contrepartie située sous ledit panier de l'autre chariot l'autre ensemble étant placé à l'extérieur du panier près de 55 partie supérieure, et comprenant une pièce de commande mobile reliée cinématiquesent aux organes de solidarisation pour cossander leur mise en position active ou en position inactive, et associée à un verrou soumis à un élément consigné.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention - une contrepartie au soins d'un autre chariot doit pénétrer
horizontalesent dans au soins une ouverture de l'ensemble
placé sous le panier du chariot par le fait mSme du souve
sent nécessaire à l'esboitesent des deux chariots; - les organes de - solidarisation coîprennent une réglette
intérieure de blocage de la ou des contreparties mobile
entre une position active et une position inactive, cette
réglette étant soumise à l'action d'un premier ressort qui
la sollicite vers sa position active et reliée cinéuati-
quement à la pièce de commande;; - la réglette est associée à un verrou mobile sollicité par
un second ressort vers une position dite de blocage dans
laquelle il rainaient la réglette en position inactive et
qui est placé en regard d'un poussoir solidaire d'un autre
chariot et susceptible, lors de l'emboîtement des deux
chariots d'amener le verrou à l'encontre de l'action d'un
second ressort dans une position dite de déblocage dans
laquelle il libère la réglette pour lui permettre de
prendre sa position active sous l'action dull prerier
ressort; - l'ensemble placé sous le panier comprend deux contrepar
ties constituées par deux pênes écartés transversalement
par rapport à l'axe longitudinal du chariot;; - l'ensemble placé à l'extérieur du panier près de sa partie
supérieure, comprend un logement dans lequel doit astre
placé l'élément consigné et qui comprend une face exté-
rieure évidée et/ou transparente.

L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

La figure 1 représente deux chariots situés l'un derrière l'autre et devent Store emboîtés l'un dans l'autre.

La figure 2 est une vue schématique en plan de l'un des deux chariots de la figure 1 et montrant la disposition du mécanisme de verrouillage conforme à l'invention.

La figure 3 est une vue schématique montrant l'esbot- taxent d'un mécanisme conforme à l'invention dans un autre identique.

La figure 4 est une vue schématique montrant en coupe le fonctionnement conjugué de mécanismes conformes à l'invention.

La figure 5 est une vue schématique montrant un exem- ple de commande d'un mécanisme de solidarisation conforme à l'invention.

En se reportant à la figure 1, on voit deux chariots situés l'un derrière l'autre ét devant Store emboîtés l'un dans l'autre, à la manière connue, afin d'occuper peu de place lorsqu'ils sont en position d'attente.

Le chariot 100 comprend un panier 101 fixé sur des montants 102 solidaires d'un châssis 103 muni de roulettes 104 dont certaines peuvent être montées pivotantes et d'autres pas.

Au sommet des montants 102 se trouve une poignée transversale 105 par laquelle l'usager manoeuvre le chariot 100.

Enfin, le panier 101 comporte une paroi arrière 106 montée pivotante autour d'un axe horizontal supérieur afin de pouvoir s'éclipser vers le haut lorsque le panier d'un autre chariot la pousse vers l'intérieur.

Le chariot 200 comporte les mêmes éléments que le chariot 100 et les mimes composants portent les mames références dans la deuxième centaine au lieu de la première centaine.

On voit que si l'on pousse le chariot 100 vers le chariot 200, selon la flèche Fl, la partie avant du panier 101 repousse la paroi 206 vers le haut selon la flèche F2 et peut ainsi pénétrer dans le panier 201, le châssis 103 se plaçant à l'intérieur des longerons latéraux du châssis 203 disposés de manière convergente, de mame que les parois latérales des paniers 101 et 201, selon une disposition connue rappelée sur la figure 2.

Selon l'invention, on dissocie le mécanisme de verrouillage en deux ensembles situés en deux endroits différents qui sont chacun adaptés le mieux possible à la fonction spécifique de chaque ensemble.

On sépare donc les fonctions de monnayeur et de serrure.

Le mécanisme de verrouillage comprend un ensemble 110 qui est placé sous le panier 101 et dans l'axe de celui-ci vers l'arrière dudit panier 101, c'est-à-dire dans un endroit qui reste à l'extérieur du panier 201 du chariot 200 dans lequel le panier 101 doit être emboîté lorsque les deux chariots 100 et 200 sont associés et en position d'attente.

Le mécanisme de verrouillage comprend également un ensemble 150 situé à l'extérieur du panier 101, au voisinage de sa partie supérieure et par exemple sur un montant 102,
L'ensemble 110 comporte des organes de solidarisation qui sont ici composés d'une réglette 111 portant deux pênes 112 et 113 qui doivent coopérer avec des contreparties situées sous le panier 201 de l'autre chariot 200 et, en l'occurrence, sur la partie arrière de l'ensemble 210 comme on le décrira en détail plus loin. Ces contreparties sont constituées par deux panes 216 et 217 opposés et donc complémentaires aux panes 112 et 113.

L'ensemble 150 comprend une pièce de commande 151, constituée ici par un poussoir mobile, relié cinématiquement à l'ensemble 110 pour commander le mouvement des organes de solidarisation afin qu'ils puissent être mis soit en position active dans laquelle les deux chariots 100 et 200 sont maintenus solidaires, soit en position inactive dans laquelle les deux chariots 100 et 200 sont désolidarisés, ce qui permet d'en isoler un et de l'utiliser normalement.

L'ensemble 110 comporte deux ouvertures 114 et 115 par lesquelles doivent pénétrer les pênes 216 et 217 de l'autre chariot 200. L'ensemble 210 comporte pareillement deux ouvertures 214 et 215 pour les pênes d'un autre chariot (non représenté).

Vers l'une de ses extrémités, la réglette 111 est soumise à l'action d'un ressort 118 qui la sollicite en perra- nence vers sa position active c'est-à-dire la position dans laquelle les panes 112 et 113 doivent Autre en prise avec les pênes 216 et 217 engagés par les ouvertures 114 et 115, ce qui signifie, pour l'ensemble 110, que les panes 116 et 117 engagés par des ouvertures 314 et 315 sont en prise avec des panes 312 et 313 d'un autre chariot. Cet autre chariot comporte les mamies éléments que les chariots 100 et 200, et les mamies composants portent les raies références dans la troisième centaine au lieu de la première et de la deuxième, respectivement pour le chariot 100 et pour le chariot 200.

La réglette 111 comporte également un logement 119 dans lequel doit pénétrer un verrou 120 monté pivotant autour d'un axe 121 et soumis à l'action d'un ressort 122 qui le sollicite vers sa position dite de blocage dans laquelle il est engagé dans le logement 119 et maintient la réglette 111 en position inactive, le ressort 118 étant ainsi maintenu comprimé.

Par ailleurs, l'ensemble 210 comprend un poussoir central 223 situé en regard d'une ouverture 124 de l'ensemble 110, laquelle est située en regard du verrou 120, de l'autre caté de l'axe 121 par rapport à la partie active de ce verrou 120.

Sur la figure 4, on a représenté schématiquement trois ensembles 110, 210 et 310 situés dans deux situations différentes et caractéristiques du fonctionnement de dispositifs conformes à l'invention
Bn supposant l'ensemble 210 immobile c'est-à-dire le chariot 200 lui-mame immobile, on veut emboîter le chariot 100 et pour ça on le guide vers l'arrière du chariot 200 selon la flèche F1 de la figure 1.

Gracie au fait que les chariots 100 et 200 sont conçus pour leur emboîtement, ils occupent l'un par rapport à l'autre une position assez précise pour que les pênes 216 et 217 soient correctement alignés par rapport aux ouvertures 114 et 115, et ils pénètrent facilement à l'intérieur de l'ensemble 110 puisque, comme on l'a expliqué plus haut, la réglette 111 est maintenue en position active par le verrou 120 dont la partie active est dans le logement 119 et la maintien à l'encontre du ressort 118 qui est alors en position bandée.

En continuant le mouvement d'avancement du chariot 100, les pênes 216 et 217 pénètrent jusqu'au fond de l'ensemble 110 et le poussoir 223 passe par l'ouverture 124 et agit sur le verrou 120 qu'il fait pivoter autour de l'axe 121 à l'encontre du ressort 122. Cela a pour effet de faire sortir la partie active du verrou 120 hors du logement 119 et, la réglette 111 étant ainsi débloquée, le ressort 118 se détend et pousse la réglette 111 qui prend la position représentée pour l'ensemble 110 et les pensa 312 et 313 de l'autre chariot.

Lorsque la réglette 111 est en position active, les panes 112 et 113 coopèrent avec les panes 216 et 217 pour les maintenir verrouillés, afin qu'ils expachent de désolidariser le chariot 100 du chariot 200.

Pour pouvoir utiliser le chariot 100, il faut d'abord le désolidariser du chariot 200 et pour cela il faut agir sur la réglette 111.

Comme on l'a expliqué plus haut, la commande des mou- vements de la réglette 111 se fait à partir de l'ensemble 150 situé à la partie haute du chariot 100, c'est-à-dire à proximité immédiate de la main de l'usager pour répondre à un souci d'ergonomie. Une liaison cinématique 152 réunit le bouton poussoir 151 et la réglette 111 en un point d'application schématisée en 153 pour le chariot 100 et 253 pour le chariot 200 (figure 4).

La liaison cinématique 152 qui permet de déplacer la réglette 111 coulissant horizontalement, à partir d'un dé- placement vertical du bouton 151, peut être de différents types à la portée de l'homme de métier et qu'il n'est pas nécessaire de décrire ici plus en détail. On peut, notam- ment, utiliser un câble gainé bien connu en lui-mSme.

On pourrait prévoir, par exemple, que la liaison 152
est une tige rigide qui porte à son extrémité inférieure
une sorte de coin ayant une face inclinée formant rampe et
pénétrant dans une fente de la réglette 111, de sorte que
la descente du bouton 151 a pour effet de déplacer la réglette 111 à l'encontre de l'action du ressort 118 vers la position inactive de la réglette 111 tandis que la montée du bouton poussoir 151 libère la réglette 111.

On voit sur la figure 5 que l'ensemble 150 comprend un logement 155 dans lequel s'étend un levier 156 monté pivotant autour d'un axe 157 et comprenant une partie active 158 jouant le rôle de verrou pour le bouton poussoir 161 qui, à cet effet, est muni d'une encoche 159.

Le logement 155 fait partie d'un monnayeur de tout type connu dont la réalisation est à la portée de l'homme de métier et qui ne sera donc pas décrit en détail ici.

En revanche, il faut insister sur une disposition importante selon laquelle la face extérieure 160 visible de l'extérieur et pouvant être observée, notaient, par des inspecteurs et par les caissières, est soit évidée soit transparente pour que l'on puisse voir l'intérieur du logement 155 et constater la présence des éléments consignés corrects.

Le fonctionnement de l'ensemble 150 est le suivant
Pour pouvoir désolidariser le chariot 100 qu'il veut utiliser, l'usager introduit dans le logement 155 un élément consigné tel qu'une pièce de monnaie selon la flèche F3 et oblige de ce fait le levier 156 à pivoter autour de l'axe 157, de sorte que la partie active 158 formant verrou pivote dans le sens de la flèche F4 et libère le bouton poussoir 151.

L'usager pousse alors le bouton 151 vers le bas et, de ce fait, oblige la tige 152 à s'abaisser dans le sens de la flèche F5 pour agir sur la réglette 111 qui, comme on l'a vu plus haut, se déplace à l'encontre du ressort 118 et passe en position inactive.

L'usager peut alors tirer le chariot 100 vers lui puisque les pènes 112 et 113 ont débloqué les pênes 216 et 217 du chariot 200 qui peuvent sortir de l'ensemble 110 par les ouvertures 114 et 115.

Ce faisant, le poussoir 223 se retire également et permet au ressort 122 de pousser le verrou 120 en position de blocage dans laquelle il est placé à l'intérieur du logement 119 pour bloquer la réglette 111 et maintenir bandé le ressort 118, en vue de les préparer à un nouveau cycle de fonctionnement.

On voit que l'invention permet de réaliser un chariot particulièrement facile d'usage et présentant de bonnes garanties de sécurité contre le vol et le vandalisme.

En effet, la partie active du mécanisme de verrouillage, à savoir l'ensemble 110 avec les pènes 116 et 117, se trouve située sous le panier 101 c'est-à-dire dans un endroit inaccersible, dans la pratique, pour une agression. En outre, la présence de deux pênes 116 et 117 au lieu d'un seul élément actif, comme cela est connu actuellement, augmente considérablement les difficultés de sabotage car s'il est effectivement possible de couper une chaîne, il est peu vraisemblable de couper ou de scier deux pênes surtout là où ils sont situés.Quant à l'ensemble 150, il comporte un monnayeur de type connu pour e-pêcher l'extraction de l'élément consigné, tel qu'une pièce de monnaie, qui reste donc emprisonné dans son logement et dont la présence peut être constatée à tout moment, à travers le logement évidé ou transparent.

En supposant qu'un usager indélicat parvienne à pousser le levier 156 sans utiliser un élément consigné correct, l'absence de cet élément sera rapidement découverte et, en tout cas, au moment de passer la caisse pour le paiement des achats car, bien entendu, la face visible 160 doit astre prévue du caté du chariot qui est présentée à la caissière.

Naturellement, il faut que le bouton 151 soit raiatenu en position enfonce tant que l'élément consigné est dans le logement 155 et qu'il soit sollicité vers sa position de verrouillage représentée sur la figure 5 dès que l'on retire l'élément consigné, un tel mécanisme étant éga liement de type connu et à la portée de l'homme de métier.On pourrait réaliser l'invention avec un seul pène mais il est plus avantageux d'en prévoir deux non seulement pour les raisons de sécurité évoquées plus haut, mais également pour réaliser un véritable attelage des chariots grâce auquel il est possible de les tracter ou de les pousser par groupes nombreux en évitant que les chariots serpentent car la liaison par les deux pênes évite le pivotement les uns par rapport aux autres et empêche que des roulettes pivotantes se bloquent dans une mauvaise position, ce qui se passe actuellement et ce qui provoque une usure prématurée des bandes de roulement.

L'invention permet de réaliser des chariots démunis de tout élément d'accrochage situés sur l'un de leurs catés et augmentant leur largeur. Elle procure des avantages mar- qués vis-à-vis de leur facilité d'emploi et des principes de l'ergonomie car le blocage de deux chariots se fait d'une manière automatique lors de leur emboîtement classique. Le bouton poussoir 151 est à portée de main de l'utilisateur et l'usage du monnayeur ainsi que du bouton 151 correspond à des gestes naturels et simples.

La visibilité de l'élément consigné placé dans le logement 155 donne beaucoup de possibilités et notamment celle d'utiliser des éléments consignés différents selon les jours afin de démasquer les fraudes ou encore de prévoir un élément consigné procurant un avantage à certains clients badge de fidélité, carte de réduction, etc.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1 - Chariot pour la collecte et le transport de archan- dises, notamment dans des magasins à libre service, du type comprenant un panier monté sur un chassies à roulettes, tous deux susceptibles d'être emboîtés horizontalement dans un autre chariot identique pour occuper peu de place lorsque lesdits chariots sont en position d'attente et comportant, en outre, un- mécanisme de verrouillage par lequel deux chariots emboîtés peuvent être solidarisés, ce mécanisme devant être neutralisé au moyen d'un élément amovible consigné tel qu'une pièce de monnaie, un jeton, une carte ou analogue, caractérisé en ce que le mécanisme comprend deux ensembles (110 et 150), l'un (110) qui comporte des organes de solidarisation (111-112-113) du chariot (100) avec un autre (200) et qui est placé sous le panier (101) à un endroit demeurant à l'extérieur du panier (201) de l'autre chariot (200) dans lequel il doit être emboîté et dont les organes de solidarisation (111-112-113) doivent coopérer avec au moins une contrepartie (216-217) située sous ledit panier (201) de l'autre chariot (200), l'autre ensemble (150) étant placé à l'extérieur du panier (101) près de sa partie supérieure, et comprenant une pièce de commande mobile (151) reliée cinéra- tiqueront aux organes de solidarisation (111-112-113) pour commander leur mise en position active ou en position inactive, et associée à un verrou (158) souris à un élément consigné.

2 - Chariot selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une contrepartie au moins (216-217) d'un autre chariot (200) doit pénétrer horizontalement dans au moins une ouverture (114-116) de l'ensemble (110) placé sous le panier (101) du chariot (100) par le fait même du mouvement nécessaire à l'emboîtement des deux chariots (100 et 200).

3 - Chariot selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de solidarisation comprennent une réglette intérieure (111) de blocage de la ou des contreparties (216217), mobile entre une position active et une position inactive, cette réglette (111) étant soumise à l'action d'un premier ressort (118) qui la sollicite vers sa position active et reliée cinématiquement à la pièce de commande (psi).

4 - Chariot selon la revendication 3, caractérisé en ce que la réglette (111) est associée à un verrou mobile (120) sollicité par un second ressort (122) vers une position dite de blocage dans laquelle il maintien la réglette (111) en position inactive et qui est placé en regard d'un poussoir (223) solidaire d'un autre chariot (200) et susceptible, lors de l'emboîtement des deux chariots (100 et 200), d'amener le verrou (120) à l'encontre de l'action d'un second ressort (122) dans une position dite de déblocage dans laquelle il libère la réglette (111) pour lui permettre de prendre sa position active sous l'action du premier ressort (118).

5 - Chariot selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ensemble (110), placé sous le panier (101) comprend deux contreparties constituées par deux pênes (116 et 117) écartés transversalement par rapport à l'axe longitudinal du chariot (100).

6 - Chariot selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ensemble (150) placé à l'extérieur du panier (101), près de sa partie supérieure, comprend un logement (155) dans lequel doit être placé l'élément consigné et qui comprend une face extérieure (160) évidée et/ou transparente.