FR2577749A1 - Dispositif pour l'epandage de produit - Google Patents

Abstract

UN ORGANE TRANSPORTEUR 33 EST DISPOSE ENTRE LE RESERVOIR 14 ET LA TREMIE 106, LEDIT ORGANE TRANSPORTEUR ETANT ADJACENT A UNE OUVERTURE D'EVACUATION DU RESERVOIR, LADITE OUVERTURE POUVANT ETRE, AU MOINS PARTIELLEMENT, FERMEE PAR UN VOLET PLACE PRES DE L'OUVERTURE, TANDIS QUE L'ORGANE TRANSPORTEUR EST ACCOUPLE AUX MOYENS D'ENTRAINEMENT DE L'ORGANE EPANDEUR 109, DE L'EPANDEUR 3, LE TOUT DE SORTE QUE PENDANT LE FONCTIONNEMENT, L'ORGANE TRANSPORTEUR ET L'ORGANE EPANDEUR SOIENT ENTRAINES SIMULTANEMENT.

Description

i

Dispositif pour l'épandage de produit.

L'invention concerne un dispositif pour l'épan-

dage de produit, plus spécialement du produit granuleux

et/ou pulvérulent tel que de l'engrais, dispositif compor-

tant un chariot avec au moins une roue porteuse, un réser-

voir pour le produit et un mécanisme d'accouplement auquel on peut atteler une structure d'épandage qui comporte une trémie de décharge, au moins un organe épandeur pour

épandre du produit pendant le fonctionnement du dispositif.

Un objet de l'invention est d'améliorer les dis-

positifs de ce genre de sorte que le produit soit trans-

vasé de manière avantageuse du réservoir à la trémie de décharge. Ceci est obtenu, selon l'invention, par le fait qu'un organe convoyeur est disposé entre le réservoir et la trémie de décharge, pour transporter du produit, pendant le fonctionnement,du réservoir à la trémie de décharge,

l'organe convoyeur étant adjacent à une ouverture d'éva-

cuation du réservoir, ladite ouverture étant au moins

partiellement obturable par un volet disposé près de l'ou-

verture d'évacuation tandis que l'organe convoyeur est accouplé aux moyens d'entraînement des organes épandeurs

de l'épandeur, tout ceci de sorte que pendant le fonction-

nement l'organe convoyeur et les organes épandeurs soient

entraînés simultanément.

Dans cette situation, pendant le fonctionnement du dispositif, l'organe convoyeur fonctionnera en continu, de sorte que le produit qu'il transporte sera amené à la

trémie de décharge sans interruption. Cela procure un fonc-

tionnement avantageux de l'organe convoyeur, alors qu'il reste possible d'arrêter le transport du produit en fermant

l'ouverture d'évacuation du réservoir.

On obtient une construction avantageuse lorsque l'organe convoyeur comporte une vis hélicoidale montée

dans un tube, l'extrémité basse dudit tube étant adja-

cente à l'ouverture d'évacuation du réservoir et la vis s'étendant dans le tube depuis l'ouverture d'évacuation jusqu'à l'extrémité supérieure dudit tube à laquelle est fixée une goulotte d'évacuation dont l'extrémité se trouve au-dessus de la trémie de décharge de l'épandeur, l'organe convoyeur étant accouplé à des organes de trans- mission disposés à l'extrémité supérieure du tube, lesdits organes de transmission étant accouplés par un arbre intermédiaire aux organes de transmission des moyens

d'entraînement de l'organe épandeur.

Selon un autre mode de réalisation, le couver-

cle est accouplé à un vérin hydraulique connecté au cir-

cuit hydraulique du dispositif par un premier tiroir fixé

au dispositif. Ainsi le volet peut être facilement manoeu-

vré. Selon un autre mode de réalisation, le mécanisme d'accouplement est articulé au bâti du chariot et est accouplé à un mécanisme indicateur conditionné par le poids de la structure d'épandage, le mécanisme indicateur délivrant un signal de fermeture plus ou moins grand de l'ouverture d'évacuation du réservoir. Ainsi, la trémie de décharge peut être avantageusement maintenue pleine, ce qui influence-avantageusement l'épandage du produit

par l'organe épandeur selon une distribution uniforme.

La position relative de l'épandeur par rapport au chariot peut être avantageusement influencée au moyen d'un mécanisme de réglage disposé entre le mécanisme d'accouplement et le bâti du chariot, ledit mécanisme de réglage pouvant être mis dans l'une d'au moins deux

positions par rapport au chariot pour modifier la dis-

tance de l'épandeur par rapport au sol. La position de

l'épandeur par rapport au chariot peut encore être avan-

tageusement influencée lorsque le mécanisme d'accouple-

ment est un attelage à trois points avec deux bras de levage et un tirant supérieur, le point d'accouplement d'au moins l'un des bras de levage à l'épandeur pouvant être réglé en hauteur par rapport au châssis de ce dernier

pour basculer latéralement l'épandeur par rapport au cha-

riot, cet accouplement de l'épandeur comportant un organe hydraulique de commande connecté au conduit hydraulique de la machine par un troisième tiroir, lequel troisième tiroir étant connectable au circuit par l'intermédiaire du premier tiroir lorsque le bras de-manoeuvre du premier

tiroir est en position neutre.

L'invention va maintenant être décrite plus en détail en référence aux dessins annexés d'un exemple de

réalisation avantageux d'un dispositif selon l'invention.

La figure 1 est une vue de profil du dispositif

selon l'invention.

La figure 2 est une vue en coupe agrandie d'un volet et d'un organe convoyeur selon la ligne II-II de la

figure 1.

La figure 3 est une vue en coupe longitudinale du volet et de l'organe convoyeur selon la ligne III-III

de la figure 2.

La figure 4 est une vue de profil du volet selon

la ligne IV-IV de la figure 2.

La figure 5 est une vue en coupe à travers la boîte de vitessesde l'entraînement de l'organe convoyeur

selon la ligne V-V de la figure 1.

La figure 6 est une vue en coupe longitudinale des moyens d'entraînement de l'organe convoyeur et des

organes épandeurs.

La figure 7 est une vue en plan d'une partie

de l'épandeur, selon la ligne VII-VII de la figure 1.

La figure 8 est une vue de face d'un support

pour l'épandeur, selon la flèche VIII de la figure 7.

La figure 9 est une vue postérieure du dispo-

sitif de la figure 1, à échelle réduite, l'épandeur

étant monté en position oblique par rapport au chariot.

La figure 10 est une vue schématique du

mécanisme de commande des différentes parties du disposi-

tif selon l'invention.

Le dispositif 1 montré sur les figures comporte un chariot 2 et une structure d'épandage 3. Le chariot 2 a un châssis 5 constitué de deux longerons 6 convergents vers l'avant dont l'un est visible sur la figure 1. Les longerons 6 sont reliés à l'arrière par

une traverse 7 et à l'avant par une plaque d'accouple-

ment 8. Un crochet d'attelage 9 peut être monté sur la plaque d'accouplement 8, de préférence selon l'une d'une

pluralité de positions différentes en hauteur.

Le chariot est muni de deux roues porteuses 10,

montées sur un essieu 11 fixé à l'arrière de la traverse 7.

Près de l'avant, le châssis 5 comporte un pied de support 12 qui peut être manoeuvré en hauteur et blocable selon

plusieurs positions.

Un berceau 13 supportant un réservoir 15 est monté sur chaque longeron 6. Chaque berceau est formé,

comme on le voit sur la figure 1, de deux parties sensi-

blement triangulaires 15, 16. Les bords avant des parties s'étendent perpendiculairement aux longerons 6 et sont reliés entre eux par une plaque 17. Le réservoir 14 a une paroi arrière 18 qui vue de profil concorde avec le bord

arrière 19 des berceaux 13. La paroi de fond 20 du réser-

voir 14 coincide avec le bord supérieur des parties trian-

gulaires 15, 16 des berceaux 13.

Le bord inférieur de la paroi arrière 18 qui se raccorde au fond 20, comporte une ouverture d'évacuation 21 (figure 3). Près de l'ouverture 21, la paroi 18 reçoit -une plaque de renforcement 22 disposée autour de ladite

ouverture 21, avec un passage 23 qui coincide avec l'ou-

verture 21. Le bord inférieur de la plaque 22 s'étend au-

delà du fond 20 et de la paroi arrière 18. Une pluralité

de boulons 24 traversent la paroi 18 et la plaque 22.

Ainsi, la plaque 22 est fixée à la paroi 18.

Contre la plaque de renforcement 22 est disposée

une section intermédiaire 26, comportant deux cadres rec-

tangulaires espacés l'un de l'autre 27, 28, reliés entre

eux par des guides verticaux 29 et 30 (figure 2).

Un bord de fixation 31 est fixé à la section intermédiaire 26 à l'opposé du réservoir 14. La section intermédiaire 26 et le bord de fixation 31 sont reliés à la paroi 18 et à la plaque 22 par des boulons 24. Le bord de fixation 31 est connecté rigidement à l'extrémité inférieure du tube 36 d'un organe convoyeur 33. Cette connexion s'effectue par l'intermédiaire d'un manchon 35 reliant le bord de fixation 31 au bas 32 du tube 36 qui

comporte une entrée 34.

La section intermédiaire 26 comporte un organe de fermeture formé par un volet coulissant 37 continu

entre les guides 29 et 30 et qui peut se déplacer vertica-

lement pour fermer plus ou moins l'ouverture d'évacuation 21 et le passage contigu 23. Le volet 37 comporte des bords repliés 38 qui assurent son ajustement entre les

guides 29 et 30.

Le volet 37 comporte des nervures de raidisse-

ment 39. A la partie supérieure du volet 37 sont dispo-

sées des nervures 41 sur lesquelles vient s'articuler sur une goupille 42, l'extrémité inférieure de la tige 44 d'un vérin 45. L'extrémité supérieure du vérin est reliée à une poutre 46 disposée e n t r e deux bras de support 47, qui s'étendent vers le haut dans le prolongement de la section intermédiaire 26. Au moyen de leurs extrémités inférieures, les bras 47 sont fixés à une poutre.48 qui s'étend transversalement le long de la paroi arrière 18

et y est fixée. La poutre 48 relie les extrémités supé-

rieures de deux montants 49 dont les extrémités inférieu-

res sont fixées à la traverse arrière 7.

A l'opposé de l'ouverture d'entrée 34, l'extré-

mité inférieure 32 du tube 36 comporte une ouverture de nettoyage 50 avec un volet 51. L'embase 32 de la partie s'étendant vers le haut 52 du tube du convoyeur 36 est emmanchée dans la partie haute dudit tube et y est fixée

par une partie 53 formant collier de ladite embase 32.

De plus, la partie 52 du tube est supportée par un collier 54 tenu par les bras de support 47. Un organe transporteur 56 constitué par une vis hélicoïdale se trouve dans le tube 36. L'extrémité supérieure de la vis s'étend à l'intérieur d'une goulotte de décharge 57

disposée à l'extrémité supérieure du tube.

L'arbre 58 de la vis fait saillie au-dessus du

tube 36 et est connecté à une boîte d'engrenages 59 pla-

cée en haut du tube 36. La boite 59 est-en outre tenue

par des bras fixés aux extrémités supérieures des bras 47.

L'arbre 58 porte une couronne dentée 60 en prise avec une couronne 62 par une chaîne 61. La couronne 62 est montée sur un arbre 63. L'extrémité de l'arbre 63 sort au-dessous de la boîte 59 et est accouplée par un arbre intermédiaire 64 à un arbre 65 monté sur paliers dans une boite d'engrenages 66. La boite d'engrenages 66 est fixée à une plaque 70 solidaire d'une traverse 71. La traverse 71 est tenue entre deux supports triangulaires 72 fixés aux montants 49. Une traverse 65 portant deux

oreilles 76 est fixée à l'arrière du bâti 5 par des mon-

tants 73, 74.

Un mécanisme d'accouplement 80 est fixé aux

supports 72. Ce mécanisme comporte deux leviers bascu-

lants 81 articulés chacun sur un tourillon 82 monté sur

un support 72. Chacun des leviers 81 est espacé de l'au-

tre de part et d'autre de la machine. Chaque levier 81 comporte un bras porteur 83 et un bras d'appui 84. Les bras porteurs 83 des deux leviers sont reliés entre eux par un tube 85. Ils sont en outre supportés par des tringles 86 à partir du centre du tube 85. Le tube 85 comporte une oreille 87 à laquelle est articulée la tige 88 d'un vérin 89. Le vérin 89 est articulé sur un

levier 90 monté à pivotement sur'un arbre 91 du bâti 5.

L'extrémité du levier 90 est accouplée à une goupille 92 entourée d'un ressort de pression 93. La goupille 92 peut se déplacer dans un trou d'une bande 94 fixée au

bâti 5 et qui n'est pas autrement représentée.

Sensiblement dans le plan longitudinal médian

du dispositif, un tube 96, adjacent à la plaque 70 tra-

verse le réservoir 14 (figure 6).

Un-arbre d'entraînement 97 qui traverse égale-

ment la boîte d'engrenages 66 et porte un pignon conique

98 en prise avec un pignon conique 99, s'étend à l'inté-

rieur du tube 96. A l'opposé du tube 96, l'arbre 97 fait saillie hors de la boîte 66 et constitue un bout d'arbre 100. Le tube est supporté par la plaque frontale 17, l'arbre 97 s'étendant à l'avant de ladite plaque et étant

muni de moyens d'accouplement 101 dans cette zone.

Les oreilles 76 et les extrémités des bras 83 forment, de manière similaire à l'attelage trois points d'un tracteur, un mécanisme d'accouplement à trois points

auquel l'épandeur 3 peut être attelé.

L'épandeur 3 comporte un bâti 105 et une trémie

de décharge 106. La trémie comporte deux buses d'évacua-

tion 107 et 108. La partie basse 102 de la goulotte 57

comporte une plaque distributrice 103 qui aboutit au-

dessus de deux buses 107, 108. La partie basse 102 est articulée par rapport au tube 36 du convoyeur et peut être bloquée dans l'une d'une pluralité de positions

possibles au moyen d'une tige de réglage 104.

Sous chaque buse 107, 108, est adapté un organe épandeur 109, 110 monté à rotation autour d'un axe dirigé vers le haut. Le bâti 105 comporte des oreilles 111 reliées aux oreilles 76 par une tringle supérieure 112. En outre, le bâti est muni d'oreilles 113 permettant de le relier

aux bras porteurs 83, comme on le voit sur la figure 1.

Les oreilles 111 sont disposées au centre de l'épandeur, tandis que les oreilles 113 sont situées de part et

d'autre de ce dernier.

Près d-'un côté de l'épandeur, les oreilles 113 sont connectées rigidement au bâti, alors que du côté montré sur la figure 1, elles peuvent pivoter autour de

la goupille d'articulation 114 par rapport au bâti 105.

Les oreilles 113 peuvent être bloquées dans l'une d'une pluralité de positions par rapport au bâti en insérant une goupille de blocage dans l'un des trous 115. Un organe de réglage constitué par un vérin hydraulique 117 est logé entre les oreilles 113 et une bande 116 fixée rigidement

au bâti.

Un arbre intermédiaire 119 est disposé entre le bout d'arbre 100 et les organes d'entraînement 109

et 110.

Les organes de support formés par une console

et un pied arrière 121 sont placés sous le bâti 105.

La console 120, comme on le voit sur la figure 8, est en forme de U avec deux jambes 122 situées de part et d'autre du bâti 105. En partie haute, la console est munie d'oreilles 123 qui peuvent être articulées sur les

oreilles 125 et 126 au moyen des boulons 124. Les oreil-

les 125, 126 sont fixées par des colliers 127 aux extré-

mités inférieures des poutres 128 du bâti 105.

Le pied de support 121 est constitué par un fourreau 130 et.un pied détachable 131 bloqué au bas du fourreau par une goupille 132. Le fourreau 130 est muni de deux oreilles 133 disposées de part et d'autre d'une oreille inférieure 134 placée à l'extrémité arrière du bâti 105 et sont connectées à l'oreille 134 et à une oreille 135 située au-dessus au moyen d'une goupille 136, passée dans des trous des oreilles 133 à

135. En outre, le fourreau 130 porte une oreille 137.

Dans la position représentée sur la figure 1, la console 120 et le pied de support 121 sont reliés entre eux par un tube 138 et une tige 139 qui peut coulisser

à l'intérieur dudit tube. La position de la tige par rap-

port au tube est verrouillée par une goupille 140. La tige 139 peut pivoter autour d'une goupille 141 fixée à

la jambe 122 de la console 120. L'oreille 126 est légère-

ment plus longue que l'oreille 125 et la portion rallon-

gée comporte un trou 142 situé à la même distance du

boulon 124 que le trou 143 dans l'oreille 123.

Le pied arrière 125 comporte une branche cen-

trale 144.

Les vérins hydrauliques 45, 89 et 117 de la machine, sont interconnectés et forment un circuit relié

par les conduites 148, 149 aux prises 150 et 151 du cir-

cuit hydraulique d'un véhicule 152 qui tire la machine, et qui dans cet exemple est un tracteur. Le circuit hydraulique comprend un bloc distributeur 153 comprenant trois tiroirs 154, 155, 156. Les conduits du circuit ne sont pas autrement représentées sur les figures 1 à 9,

mais la figure 10 montre un diagramme du circuit hydrauli-

que, sur lequel on voit comment les différents vérins à actionner sont connectés aux tiroirs qui les commandent

et entre eux.

Le vérin 45 est relié par les conduites 157 et

158 au tiroir 154 qui comporte un bras de réglage 159.

Le vérin 89 est relié par les conduites 162 et 163 et par les clapets anti-retour 160 et 161 au tiroir qui comporte un bras de réglage 164. Un manomètre 165,

muni d'une bague ajustable 166 est monté sur le vérin 89.

Le vérin 117 est relié par les conduites 167

et 168 au tiroir 156 qui comporte un bras de réglage 169.

Dans la conduite d'alimentation 148 aux tiroirs 154 à 156, une soupape de sécurité 170 est placée en amont des tiroirs, tandis qu'en aval des tiroirs une soupape

de sécurité est disposée sur la conduite de retour 149.

Les soupapes 170 et 171 sont couplées aux conduites d'alimentation et de retour respectivement par les conduites 172 et 173 qui by-passent les tiroirs 154

à 156.

Lorsque le dispositif est mis en marche, il est relié au tracteur 152, ou tout autre véhicule similaire,

au moyen du crochet 109 comme montré sur la figure 1.

L'extrémité d'arbre 101 est alors accouplée au moyen d'un arbre intermédiaire 174, à la prise de force du tracteur tandis que les conduites 148, 149 sont branchées sur les

prises 150, 151 du circuit hydraulique du tracteur.

L'épandeur 3 peut être accouplé, sans le cha-

riot 2, au système de levage d'un tracteur, ou véhicule similaire. A cet effet, l'épandeur peut être relié par les oreilles 111 et la tige supérieure 112 au point de fixation supérieur et par les oreilles 113 aux bras de

levage du système de levage à trois points d'un tracteur.

Dans la machine représentée sur les dessins, les oreilles 76 et les bras porteurs 83 forment, pour ainsi dire, un système de levage à trois points monté sur

le chariot, auquel l'épandeur est accouplé.

L'épandeur 3 peut reposer sur le sol de manière habituelle en reposant sur les extrémités inférieures des

poutres 128 et sur l'oreille inférieure 134.

Les bras de levage du tracteur peuvent être réglés à une hauteur telle qu'ils puissent être accouplés aux oreilles 113, de sorte que l'épandeur puisse être élevé au-dessus du sol. Dans cette forme d'utilisation, le mouvement vers le bas des bras porteurs 83 est limité, si

bien que l'on doit lever l'épandeur 3 à un niveau supé-

rieur pour permettre l'attelage aux bras porteurs 83.

C'est pour cette raison que le bâti de l'épandeur est muni d'organesde support constitués par la console 120 et le pied 121. Comme montré sur la figure 1, l'épandeur 3 peut reposer sur le sol par l'intermédiaire de ces 1'1

moyens de support quand ceux-ci sont dirigés vers le bas.

Les organes de support ont une hauteur suffi-

sante pour que l'épandeur qu'ils supportent soit à une hauteur telle qu'on puisse accoupler les oreilles 113 aux bras porteurs 83 et les oreilles 111 aux oreilles 76, via

la tige supérieure 112, comme représenté sur la figure 1.

Dans cette position, l'arbre intermédiaire est disposé entre les organes d'entraînement 118 et le bout

d'arbre 100.

Lorsque l'épandeur est monté sur le système de levage, la console 120 peut être basculée vers le haut autour des boulons 124 de manière à prendre la position indiquée en pointillés sur les figures 1 et 7. Le pied 131 est ôté du bas du fourreau 130 après détachement de la

goupille 132.

La branche centrale 144 peut alors être intro-

duite dans la partie supérieure du fourreau 130 et bloquée par la goupille 132 dans un trou 175 du fourreau et un

trou correspondant du bras central.

On retire également la goupille 140, et, pen-

dant le basculement de la console 120 en position escamo-

tée représentée en pointillés, la tige 130 coulisse dans le tube 138. La goupille 140 peut être introduite dans les trous 142 et 143 des oreilles correspondantes 123 et 126

de sorte que la console est verrouillée en position esca-

motée. Alors, l'accouplement formé par le tube 138 et la tige 139, entre la console 120 et l'oreille 137, est conservé de sorte que le fourreau 130 ne peut pas pivoter

autour de la goupille 136.

L'épandeur peut être utilisé sans la console et le pied 121 lorsqu'on enlève la console en Ètant les boulons 124 et en retirant la goupille 136 des

oreilles 133 à 135.

La console 120 et le pied 121 peuvent être fixés au bâti 105 ou en être retirés en attelant directement l'épandeur au système de levage du tracteur et en le levant au-dessus du sol suffisamment haut au-dessus du

sol pour effectuer ces opérations.

La fonction de la machine est de distribuer un produit sur une surface. Pour cela, la structure épandeuse est déplacée au-dessus d'une surface, par exemple un champ, et les organes épandeurs 107, 108, sont mis en rotation

autour d'axes dirigés vers le haut.

L'entraînement des organes épandeurs s'effectue mécaniquement à partir de l'arbre de prise de force 181 du tracteur, à travers l'arbre intermédiaire 174, l'arbre 99,

l'arbre intermédiaire 119 et le mécanisme d'entraînement 118.

Dans cet exemple de réalisation, l'épandeur est du type dans lequel les organes épandeurs 109, 110 sont contra rotatifs, leurs bords adjacents se déplaçant dans

une direction parallèle au sens d'avancement 176.

Le produit à épandre est amené aux organes épan-

deurs à partir de la trémie 106, et à cet effet on a prévu un mécanisme de dosage 177, qui n'est pas représenté plus

en détail, entre les buses d'évacuation 107, 108 de la tré-

mie 106 et chacun des organes épandeurs.

Chaque mécanisme de dosage est tel qu'il permet de mesurer la quantité de produit distribué par unité de temps à partir de la trémie 106 aux organes épandeurs 109,

110.

L'alimentation du matériel à partir de la trémie jusqu'aux organes épandeurs, et la structure épandeuse sont telles qu'en fonctionnement normal, le produit est distribué sur une largeur sensiblement identique de part et d'autre

du plan longitudinal médian de la machine. L'organe épan-

deur 109 projette-le produit sur sensiblement la même largeur que l'organe épandeur 110. Ainsi, on obtient une distribution très uniforme du produit sur la surface à traiter. Pendant le fonctionnement, l'alimentation du produit à la trémie 106 doit être aussi uniforme que possible. En effet, le flux de produit à travers les organes de dosage est influencé dans une certaine mesure

de la quantité de produit dans la trémie 106.

Il sera dès lors avantageux d'assurer que pen- dant le fonctionnement, la trémie 106 soit remplie avec un niveau constant, ou au moins de maintenir son degré de remplissage entre certaines valeurs prédéterminées proches l'une de l'autre, ou au moins considérablement plus proches l'une de l'autre que la différence entre

les positions pleine et vide de la trémie 106.

Pour cela, il est avantageux d'alimenter cons-

tamment la trémie 106 en produit, cette alimentation étant adaptée à la quantité de produit amenée par unité de temps aux organes épandeurs 109 et 110 par les organes de dosage 177. Dans ce but, le dispositif comporte un chariot 2 avec un réservoir 14. Le produit peut alors être alimenté de manière sensiblement constante entre le réservoir 14 et

la trémie 106, par l'intermédiaire de l'organe convoyeur 33.

Le produit est amené via l'ouverture 21 à l'embase 32, o il est repris par la.vis transporteuse 56 jusqu'à la goulotte d'évacuation 57 qui le déverse dans la trémie 106. Le produit est réparti uniformément entre les

buses de décharge 107 et 108 par la plaque distributrice 103.

La position de la section terminale 102 de la goulotte peut être orientée plus ou moins obliquement en

réglant la longueur du bras 104, de telle sorte que la pla-

que distributrice peut déverser le produit au centre de la trémie 106, par rapport à la direction 176. L'organe

convoyeur 56 est entraîné par l'arbre 97 par l'intermé-

diaire de pignons 98, 99 logés dans la boîte 66, l'arbre intermédiaire 64 et les organes de transmission 60, 61 et

62 dans la boîte 59 qui est accouplée à l'extrémité supé-

rieure 58 de l'arbre de la vis hélicoidale.

* Toutefois, l'alimentation du produit à la trémie 106 doit être commandée en fonction du taux d'évacuation des

organes épandeurs.

Dans cet exemple de réalisation, l'organe convoyeur est entraîné à vitesse constante de sorte que l'alimentation à la trémie de décharge est égale pour

chaque unité de temps.

Cette quantité est au moins égale à la quan-

tité maximale qui peut passer par unité de temps entre la trémie 106 et les organes épandeurs. Si la quantité de produit fournie par l'organe convoyeur 56 dépasse la quantité de produit fournie aux organes épandeurs, il est nécessaire de le savoir et de stopper l'alimentation pour maintenir aussi constant que possible le degré de

remplissage de la trémie d'évacuation 106.

Ainsi, on commence d'alimenter la trémie en produit lorsque le degré de remplissage prédéterminé est

atteint, et on cesse lorsque le degré maximum est atteint.

Ainsi, le degré de remplissage est maintenu entre des limites prédéterminées, qui peuvent être plus ou moins proches l'une de l'autre, mais de préférence pas trop de sorte qu'on assure un déchargement uniforme de la trémie sur les organes épandeurs. Lorsque le taux de remplissage minimum désiré est atteint, le volet 37 est déplacé pour libérer l'ouverture de décharge 21 et le produit peut

s'écouler jusqu'à l'organe convoyeur et par son intermé-

diaire à la trémie 106. Lorsque le degré de remplissage maximum désiré est atteint, le volet 37 est rabaissé pour fermer l'ouverture de décharge 21. En conséquence, il n'y a plus de produit fourni à l'organe convoyeur qui continue à déverser le produit qu'il contient encore dans la trémie. Ensuite, l'organe convoyeur continuera

à tourner à vide puisqu'il est accouplé de manière cons-

tante à l'entraînement des organes épandeurs.

L'ouverture et la fermeture du volet 37 sont commandées par le bras de réglage 159 du tiroir 154 et le bras de réglage sur le tracteur, du circuit hydraulique du tracteur. Pendant le fonctionnement, le bras de réglage 159 est déplacé jusqu'à une position dans laquelle les conduites 157 et 158 sont raccordées aux conduites 148 et 149 par l'intermédiaire du tiroir 154. Il en résulte que le fluide hydraulique, au moyen du bras de réglage du circuit hydraulique du tracteur, peut être adressé d'un côté ou de l'autre du vérin 45 pour déplacer le volet vers le haut ou vers le bas pour remplir la trémie de stopper

son remplissage.

Le bas du tube 36 comporte une ouverture de nettoyage 50 (figure 3) avec un volet 51 qui peut être

déplacé au moyen d'un bouton 55 prévu à cet effet. Le degré de remplissage de la trémie 106 est

mesuré par mesure du poids total de la trémie et du pro-

duit qu'elle contient.

Par les leviers basculants 81, ce poids applique une force sur la tige de vérin 88 et en conséquence a une pression dans le vérin 89. La pression dans le vérin 89 est mesurée par le manomètre 165 monté sur la plaque frontale 17 du bâti 13 et qui peut être constamment

contrôlé par le conducteur du tracteur.

Lorsque la pression dans le vérin 89 est tombée à une valeur correspondant au degré minimal de remplissage désiré, le conducteur peut envoyer de la pression aux conduites 148 et 149 au moyen du levier de réglage du circuit hydraulique, de manière à manoeuvrer le volet 37

par l'intermédiaire de la conduite 157.

Lorsque le niveau de remplissage maximal est à nouveau atteint, la pression dans le vérin 89 aura augmenté, ce qui est affiché par le manomètre. Le conducteur peut alors provoquer à nouveau la manoeuvre de fermeture du volet 37 en envoyant de la pression à la conduite 158 au moyen du levier de réglage du circuit hydraulique du

tracteur.

Ainsi, le vérin 89 et le manomètre 165 consti-

tuent un mécanisme d'indication du degré de remplissage

dé la trémie.

Autour du manomètre 165 est disposée une cou-

ronne de contrôle 166 avec les graduations 178 et 179 (figure 10) indiquant respectivement les degrés minima et maxima de remplissage de la trémie 106. Ces graduations donnent ainsi au conducteur une indication pour ouvrir

et fermer l'ouverture 21 au moyen du volet 37.

Le vérin 89, qui forme un mécanisme indicateur, fait également avec la tige 88 fonction de mécanisme de réglage pour faire pivoter les leviers basculants 81 autour de leurs goupilles d'articulation 82, ce qui permet

de commander la position de l'épandeur 3 au-dessus du sol.

En conséquence, le vérin 89 et la tige 88 forment un méca-

nisme de réglage pour le mécanisme d'accouplement 80 por-

tant les bras porteurs 83.

Pour ajuster la hauteur de l'épandeur 3 au-dessus du sol, la tige 88 peut être sortie plus ou moins du vérin 89 en adressant le fluide d'un côté ou de l'autre dudit

vérin. Pour déplacer la tige 88 jusqu'à la position dési-

rée par rapport au vérin 89, le fluide est annexé du côté voulu par le tiroir 155 et les conduites 162 et 163. Il en résulte que le bras 159 est déplacé en position neutre

ce qui met en communication le tiroir 155 et les condui-

tes 148, 149. Ensuite en fonction du côté vers lequel on déplace le bras de réglage 164 par rapport à sa position neutre, le fluide peut être adressé à l'un de l'autre côté du vérin 89. Lorsque la tige 88 est en position voulue par rapport au vérin 89 pour régler la hauteur désirée de l'épandeur au-dessus du sol, le bras de réglage 164 revient en position neutre lorsqu'on le relâche. On peut alors manoeuvrer à nouveau le bras 159 à la position voulue pour faire communiquer à nouveau

les conduites 157 et 158 avec les conduites 148 et 149.

La pression dans le vérin 89 dépend dans une certaine mesure de la position des leviers basculants 81 autour des goupilles d'articulation 82 et en conséquence de la

hauteur de l'épandeur au-dessus du sol.

Il en résulte que pour différentes positions de l'épandeur au-dessus du sol, les niveaux minima et maxima de remplissage de la trémie correspondent à des

valeurs absolues différentes sur le manomètre 165.

Pour cette raison, la couronne 166 peut tourner autour du manomètre 165, et en option être bloquée dans l'une de plusieurs positions, de sorte que les repères 178 et 179 puissent être ajustés aux valeurs absolues du manomètre qui correspondent aux degrés minima et maxima de remplissage de la trémie 106 pour une hauteur donnée de l'épandeur 106 au-dessus du sol. Le maintien de la position réglée de la tige 88 par rapport au vérin 89 est assuré par la présence des clapets anti-retour 160 et 161

dans les conduites 162 et 163.

Comme les leviers basculants 81 sont articulés, le poids de l'épandeur, plus spécialement lorsque celui-ci se déplace sur un sol inégal, va provoquer des surcharges dues aux chocs sur lesdits leviers. Cela va affecter la pression dans le vérin 89 et le manomètre 165. Pour amortir ces chocs, le vérin est monté sur le levier 90. Les

coups de bélier sont transmis au ressort 93 qui les absorbe.

De la sorte, la position de l'aiguille du manomètre reste stable ce qui est avantageux pour le contrôle du degré de

remplissage de la trémie 106.

En fonctionnement normal, l'épandeur 3 est monté sur le chariot 2 de manière à être positionné parallèlement à la surface à traiter. Les organes épandeurs 109 et 110 sont alors à une hauteur identique du sol, et généralement parallèles au sol. Cependant, la construction peut être basculée sur le côté comme montré sur la figure 9, pour épandre le produit d'un côté sur une distance plus faible

que lorsque l'épandeur est horizontal.

Le basculement de l'épandeur est surtout utilisé pour le travail en bordure de champ. L'épandeur peut être basculé sur l'un ou l'autre côté en faisant tourner les oreilles 113 autour des goupilles 114_ Pour cela on utilise le mécanisme hydraulique 117 qui permet de lever ou

d'abaisser l'épandeur par rapport à l'oreille 113 concernée.

Pour appliquer la pression d'un côté ou de l'autre du vérin 118 et basculer l'épandeur, on manoeuvre le bras de réglage 169 et le tiroir 156. Pour cela, le bras de réglage 159 est mis en position neutre et le bras de réglage 164 est maintenu en position neutre, ce qui relie les conduites 167, 168 aux conduites 148, 149 et permet

d'amener le fluide d'un côté ou de l'autre du vérin 117.

La figure 9 montre l'épandeur en position bas-

culée vers la droite, vue dans la direction normale d'avancement 176. L'épandeur peut alternativement être

basculé de l'autre côté, ce qui n'est pas montré ici.

Lorsque le basculement est obtenu, le bras de réglage 169 peut être remis en position neutre. Le bras de réglage 159 peut alors être manoeuvré jusqu'à la position désirée pour permettre à nouveau la manoeuvre du volet 37 depuis le tracteur.

Après utilisation en position basculée, l'épan-

deur peut être remis en position horizontale en faisant

en sens inverse les opérations ci-dessus.

Les deux soupapes de sécurité 170 et 172 sont prévues pour limiter la pression de service maximale des vérins 45, 89 et 117; qui peut être réglée au moyen desdites soupapes. Une soupape de sécurité est placée sur chaque côté du système de tiroir 154, 155, formant un bloc unique 153, pour assurer que les tirois 154 à 156 puissent être manoeuvrés que ce soit la conduite 148 ou

149 qui soit reliée à la prise 150 du système hydrauli-

que du tracteur ou à la prise de retour 151.

Les différents bras de réglage 159, 164 et 169

doivent alors être manoeuvrés à l'envers pour que la pres-

sion soit adressée au bon côté des vérins correspondants.

Lorsque le dispositif n'est pas accouplé au tracteur, son extrémité avant peut reposer sur le sol par

le pied avant 12.

La position de l'épandeur derrière l'essieu 11 et la position du réservoir en avant du même essieu ont

été choisies pour que, indépendamment du degré de remplis-

sage du réservoir et/ou de la trémie, l'ensemble soit

aussi stable que possible autour de l'essieu et plus parti-

culièrement qu'on assure une pression minimale souhaitée sur le crochet d'attelage 9 au tracteur 152. Pour obtenir la pression adéquate du crochet sur le point d'attelage du tracteur pour une différence maximale de balance autour de

l'essieu, par exemple lorsque le réservoir est complète-

ment vide et que la trémie est entièrement pleine, un contrepoids est disposé sur l'avant des longerons 6, qui

dans cet exemple fait environ 200 kg. -

Le dispositif selon l'invention peut emporter une grande quantité de produit, lorsque le réservoir 14 est entièrement rempli et que la trémie est plus ou moins remplie. Ceci permet d'épandre de larges surfaces ou de grandes quantités par unité de temps sans avoir besoin de

remplir fréquemment la machine.

Des remplissages fréquents prennent du temps et sont désavantageux pour un épandage uniforme, lorsqu'il faut interrompre l'épandage à mi-chemin. Il est alors difficile de retrouver le point exact o l'on doit

reprendre l'épandage.

A cause de l'entraînement constant du transpor-

teur à vis, ce dernier videra complètement, lorsqu'il n'est pas nécessaire de transvaser du produit entre le réservoir et la trémie. En conséquence, il ne peut pas y avoir d'adhérence de produit dans le convoyeur, ce qui pourrait être le cas en particulier lorsque ce transvasement se fait à intervalles irréguliers et que la machine est tractée sur un terrain inégal, par exemple un champ

labouré, ce qui le soumet à des chocs et des vibrations.

Il est également important que la distribution du pro- duit à la trémie soit effectuée à intervalles irréguliers lorsque les mécanismes de dosage 177 sont réglés de sorte que des quantités relativement faibles soient adressées aux organes épandeurs par unité de temps lorsqu'on veut épandre peu de produit par unité de temps sur une surface donnée.

Claims (22)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour épandre un produit, plus spécialement pulvérulent ou granuleux, tel qu'un épandeur,

comportant un chariot (2) avec au moins une roue por-

teuse (10), un réservoir pour le produit (14) et un mécanisme d'accouplement (80) qui peut être accouplé à une structure épandeuse rapportée (13), ladite structure épandeuse comportant une trémie de décharge (106) et au moins un organe épandeur (109, 110), caractérisé en ce que: un organe transporteur (33) est disposé entre le réservoir (14) et la trémie (106) pour transporter le produit pendant le fonctionnement entre ledit réservoir et ladite trémie, ledit organe transporteur étant adjacent à une ouverture d'évacuation (21) du réservoir, ladite ouverture pouvant être, au moins partiellement, fermée par un volet (37) placé près de l'ouverture (21), tandis que l'organe transporteur est accouplé aux moyens d'entraînement (97) de l'organe épandeur (109, 110)

de l'épandeur (3), le tout de sorte que pendant le fonc-

tionnement, l'organe transporteur et l'organe épandeur

soient entraînés simultanément.

2. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que l'organe transporteur (33) comporte une

vis transporteuse (56) logée dans un tube (36), l'extré-

mité basse du tube étant disposée à côté de l'ouverture d'évacuation du réservoir, la vis s'étendant depuis l'ouverture d'évacuation jusqu'à l'extrémité supérieure du tube à laquelle est fixée une goulotte d'évacuation

(57) qui aboutit au-dessus de la trémie (106) de l'épan-

deur, l'organe transporteur étant accouplé à des organes de transmission (59) placés à l'extrémité supérieure du tube du transporteur, lesquels organes de transmission

sont accouplés par un arbre intermédiaire (64) aux orga-

nes de transmission (98, 99) des moyens d'entraînement

de l'épandeur.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2,carac-

térisé en ce que les moyens d'entraînement de l'organe épandeur comportent un arbre d'entraînement (97) qui s'étend de l'avant à l'arrière du chariot (2) et dont l'extrémité arrière est logée dans une botte d'engrena- ges (66) comportant les organes de transmission (98, 99) et de là est accouplé à l'organe transporteur (56) et aux

organes épandeurs (109, 110).

4. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 3, caractérisé en ce que le volet (37) est branché sur un système hydraulique (45) pour fermer plus

ou moins l'ouverture d'évacuation (21).

5. Dispositif selon la revendication 4, carac-

térisé en ce que le volet est accouplé à un vérin hydrau-

lique (45), branché sur le système hydraulique du disposi-

tif, par l'intermédiaire d'un premier tiroir manoeuvrable

(154, 159), fixé au dispositif.

6. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications précédentes, caractérisé en ce que le mécanisme d'accouplement (80) est fixé au châssis du chariot par des moyens lui permettant de pivoter et est couplé à un mécanisme indicateur (165) sensible au poids de la structure d'épandage, qui délivre un signal pour la plus

ou moins grande fermeture du volet (37).

7. Dispositif selon la revendication 6, carac-

térisé en ce que le mécanisme indicateur comprend un

vérin hydraulique (89) qui maintient le mécanisme d'accou-

plement (80) en équilibre en s'opposant à la rotation autour de l'axe d'articulation sous l'influence du poids de la structure d'épandage (3), ledit vérin étant connecté avec un manomètre de pression (165) placé à l'avant du dispositif, de manière à être visible du conducteur de

la machine.

8. Dispositif selon la revendication 7, carac-

térisé en ce que le manomètre (165) comporte une couronne indicatrice réglable (166), concentrique à l'échelle graduée, et qui peut être réglée selon l'une d'au moins

deux positions par rapport à ladite échelle.

9. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

S dications précédentes, caractérisé en ce que entre le mécanisme d'accouplement (80) et le bâti (5) du chariot est placé un mécanisme de réglage (89) pour ajuster le mécanisme d'accouplement selon l'une d'au moins deux positions par rapport au bâti, de manière à modifier la

distance par rapport au sol de l'épandeur.

10. Dispositif selon la revendication 7 ou 8,

caractérisé en ce que le mécanisme de réglage est consti-

tué par le vérin hydraulique (89) du mécanisme indicateur (165), ledit vérin étant accouplé à un second tiroir (155, 164) pour déplacer la tige de piston par rapport au vérin pour faire pivoter le mécanisme d'accouplement par

rapport au bâti du chariot.

11. Dispositif selon la revendication 10, carac-

térisé en ce que le second tiroir est relié au circuit hydraulique du dispositif par l'intermédiaire du premier tiroir (154), le second tiroir étant manoeuvrable lorsque

le bras de réglage (159) du premier est en position neutre.

12. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 9 à 11, caractérisé en ce que le mécanisme de réglage du mécanisme d'accouplement (80) est connecté à un levier (90) monté sur le bâti du chariot, qui peut se déplacer à l'encontre d'un ressort (93) pour absorber les coups de bélier sur le mécanisme d'accouplement, dus à l'épandeur.

13. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications précédentes, caractérisé en ce que le mécanisme d'accouplement (80) constitue un attelage à trois points pour la structure épandeuse (3) avec deux bras de levage

(83) et une tringle supérieure (112), le point d'accouple-

ment (113) de l'un au moins des bras de levage pouvant être réglé en hauteur par rapport au châssis de l'épandeur

pour basculer latéralement ce dernier par rapport au cha-

riot, cet accouplement à l'épandeur comportant un organe

hydraulique de commande (117) couplé au système hydrauli-

que du dispositif par l'intermédiaire d'un troisième tiroir (156, 169) mis en communication avec le système à travers le premier tiroir (154) lorsque le bras de commande

de ce dernier est en position neutre.

14. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications précédentes, caractérisé en ce que l'épandeur (3) comporte au moins deux organes épandeurs (109, 110) entraînés en rotation dans des sens mutuellement opposés par les moyens d'entrainement, lesdits organes projetant la matière symétriquement par rapport au plan longitudinal médian de l'épandeur, et sur des surfaces qui coincident

au moins pour la plus grande part.

15. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 5 à 14, caractérisé en ce qu'une soupape de

sécurité (170, 171) est placée dans le circuit hydrauli-

que de chaque côté d'au moins un tiroir dans la conduite d'alimentation et dans la conduite de retour, lesdites

conduites étant connectables aux prises du circuit hydrau-

lique du tracteur, ou véhicule similaire auquel est attelé le dispositif, l'organe pour fermer le premier tiroir

étant manoeuvrable depuis le tracteur.

16. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications précédentes, caractérisé en ce que le méceanisme

d'accouplement (80) est disposé près de l'arrière du cha-

riot, le réservoir (14) étant situé en avant de l'essieu (11), alors que l'épandeur (3) est situé derrière, tandis qu'à l'avant du chariot est disposé un contrepoids placé près de l'organe du chariot, fixé à l'avant du bâti, au

moyen duquel le dispositif peut être attelé au tracteur.

17. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications précédentes, caractérisé en ce que le mécanisme d'accouplement (80) est fixé à un montant (49) placé sur la poutre arrière (17) du bâti du chariot et s'étendant depuis cette poutre jusqu'à une autre poutre porteuse (48) à l'arrière du réservoir (14), l'essieu (11) étant solidaire de la poutre arrière (17) du chariot.

18. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 2 à 17, caractérisé en ce que la portion termi-

nale (102) de la goulotte d'évacuation (57) peut être orientée par rapport à la goulotte et bloquée dans l'une

d'au moins deux positions.

19. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 2 à 18, caractérisé en ce que la trémie (16) comporte deux buses d'évacuation et en ce que la goulotte (57) comporte une plaque distributrice (103) près de son 15. embouchure, qui permet de répartir uniformément le produit

s'écoulant par la goulotte entre les deux buses d'évacua-

tion.

20. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications précédentes, caractérisé en ce que le fond de l'épandeur comporte des organes de support (120, 121)

qui peuvent pivoter jusqu'à une position de fonctionne-

ment s'étendant vers le bas et au moyen desquels l'épan-

deur (3) peut reposer sur le sol dans une position élevée pour être accouplé au système d'attelage, lesdits organes

de support pouvant être escamotés.

21. Dispositif selon la revendication 20, carac-

térisé en ce que les organes de support (120, 121) compren-

nent une console articulée (122), disposée à l'avant du bâti de l'épandeur, qui, par l'intermédiaire d'une tige réglable en longueur (138, 139) est reliée à un pied arrière, logé de manière amovible dans un fourreau fixé à l'arrière du bâti de l'épandeur, et qui peut être ôté du

fourreau et placé au-dessus de ce dernier, pour le fonc-

tionnement de l'épandeur.

22. Procédé de connexion de l'épandeur (3) au système d'attelage du chariot (2), dans lequel l'épandeur est levé par les bras de levage d'un tracteur ou véhicule analogue, les organes de support (120, 121) sont mis en position opérative vers le bas sous le bâti de l'épandeur, puis l'épandeur est déposé au sol en position élevée sur ces organes de support et dans cette position est accouplé

au mécanisme d'accouplement du chariot.