FR2555621A1 - Combinaison de concasseur de roches et d'outil niveleur pour un excavateur - Google Patents

Abstract

INVENTION CONCERNANT DES MACHINES DE TRAVAUX PUBLICS. SUR LE CHASSIS DE CARTER D'UN EXCAVATEUR HYDRAULIQUE, CONCU POUR ETRE RATTACHE A LA CONSOLE OU AU MANCHE A GODET 10 D'UN EXCAVATEUR, ON A DISPOSE UN ELEMENT DE GUIDAGE 28 POUR UN OUTIL DE TRAVAIL SUPPLEMENTAIRE AYANT LA FORME D'UN ORGANE (BOUCLIER) NIVELEUR 30 OU D'UN GODET DEGORGEOIR, QUI PEUT SE DEPLACER SUR L'ELEMENT DE GUIDAGE ENTRE UNE POSITION DE REPOS AVEC APPLICATION LATERALE CONTRE LE CHASSIS 20 ET UNE POSITION DE TRAVAIL DIRIGEE SENSIBLEMENT COMME LE MARTEAU LUI-MEME, CET ORGANE POUVANT ETRE BLOQUE AU MOINS EN POSITION D'EXTREMITE. APPLICATION A LA REALISATION D'EXCAVATEURS AVEC ORGANES DE TRAVAIL PERMUTABLES.

Description

L'invention, concernant des machines de travaux pu-

blics, est plus spécifiquement relative à un excavateur ou machine de travail analogue, d'un genre incluant un marteau hydraulique ou concasseur de roches, dont la partie carter est maintenue et reliée avec possibilité de déplacement à

une console de l'excavateur ou à un bras prolongateur ou man-

che de godet qui en part.

Il est connu de pouvoir échanger en cas de besoin, dans les excavateurs hydrauliques, le godet de fouille ou un

autre outil de travail contre un broyeur ou concasseur hy-

draulique de roches, qu'on appelle normalement marteau hy-

draulique. A l'aide du marteau hydraulique actionné par le courant d'huile sous pression de l'excavateur hydraulique, les roches, le béton ou la maçonnerie sont fragmentés, par exemple dans les travaux dans des carrières ou sur un sol rocheux. Dès qu'une roche ou qu'un bloc de pierre a été fragmenté dans la mesure voulue, les débris doivent être

évacués et déposés ou charges ailleurs, pour revenir atta-

quer le bloc de béton qui reste ou la formation rocheuse. Au cours de ce travail prévisible les conditions de travail les plus favorables existeraient alors si le marteau hydraulique pouvait être échangé suivant les besoins aussi souvent qu'on voudrait contre un godet d'excavateur ou un organe bouclier niveleur ou déblayeur. En particulier le poids propre de ces outils (compris par exemple entre 300 kg et 1 000 kg) rend la permutation sur le chantier extrêmement pénible. Par ailleurs l'accouplement et le désaccouplement des conduits hydrauliques avec les outils ne s'opèrent pas sans pertes

d'huile.

En particulier, dans les travaux dans les tunnels ou galeries le manque d'espace complique la situation. A cet effet on connaît un excavateur hydraulique adapté par ses contours au profil libre de telles galeries, excavateur

dans lequel le marteau hydraulique et un dégorgeoir sont mon-

tés sur le manche à godet autour du même centre de rotation,

ce qui fait que les deux outils peuvent être accouplés al-

ternativement au même cylindre de vérin hydraulique. Sans parler des opérations d'accouplement et de désaccouplement hydrauliques déjà évoquées, qui posent des problèmes, cette proposition connue paraît également désavantageuse, lorsque le marteau hydraulique avec son châssis de carter doit être

d'abord sorti par pivotement hors du trajet du godet nive-

leur jusqu'à la pose sur le manche à godet et doit y être verrouillé, avant qu'on puisse mettre le godet niveleur en

place.

Pour la résolution du problème posé, l'invention a pour objet d'améliorer un excavateur hydraulique du genre

décrit dans l'introduction à un point tel que sans change-

ment des accouplements des conduits hydrauliques et aussi sans travaux de transformation un organe niveleur ou un godet puisse être mis en place simplement en détachant à volonté un arrêtage ou un moyen de maintien analogue par rapport à un

marteau hydraulique.

Pour résoudre le présent problème on propose que sur un élément de guidage disposé sur le châssis de marteau

il soit monté un organe (bouclier) niveleur ou un godet dé-

gorgeoir formant un outil de travail supplémentaire, avec possibilité de déplacement entre une position de repos avec

application latérale contre le châssis du marteau et une po-

sition de travail dirigée sensiblement dans la même direction

que le marteau, et que ledit organe ou godet puisse être blo-

qué au moins en position d'extrémité.

Avec cette proposition de solution fondamentale, c'est-à-dire en montant l'outil niveleur sur le châssis du

concasseur de roches, on obtient une construction avantageu-

se, simple et peu coûteuse, comportant une mobilité et une

portée d'action suffisamment grandes pour la machine à débla-

yer. Afin de mettre en jeu à volonté l'outil niveleur ou dé-

blayeur ou bien le concasseur de roches il suffit de manipu-

lations simples et faciles à exécuter, et des travaux péni-

bles ne sont pas nécessaires, car la possibilité de déplace-

ment ou du pivotement du châssis du marteau, prévus par ail-

leurs dans des limites relativement larges, est exploitée en

même temps aussi pour la mobilité de l'outil niveleur. En ou-

tre cette mobilité du châssis du marteau sert, dans les for-

mes de réalisation simples de l'invention, à transférer l'outil niveleur de la position de repos dans la position de travail et réciproquement. En raison de ces manoeuvres simples et du montage simple, on peut rapidement disposer, suivant les besoins, du concasseur de roches ou de l'outil niveleur sans qu'il soit nécessaire, pour cette opération

d'échange, de longues périodes de repos de l'excavateur.

Comme avantage supplémentaire de la plupart des formes de

réalisation de l'invention, il faut souligner qu'en ame-

nant l'outil niveleur dans sa position de travail et aussi pendant l'utilisation du marteau proprement dit, un ciseau

plat ou une pointe, par exemple, peut rester dans le loge-

ment d'outil du châssis du marteau.

Dans une première forme de réalisation fondamen-

tale pour la mise en oeuvre de l'invention telle qu'es-

quissée précédemment, il est proposé que l'outil de tra-

vail supplémentaire soit maintenu sous la forme d'un orga-

ne niveleur avec possibilité de coulissement, sur un guidage fixé au châssis de marteau, parallèle dans l'ensemble à la

direction du ciseau, et puisse être verrouillé, dans la po-

sition de repos élevée aussi bien que dans la position de travail faisant saillie vers le bas au-delà du logement d' outil, dans laquelle l'organe niveleur entoure encore le guidage par une portion de soutien. Conformément à cette proposition l'organe niveleur peut être déplacé sensiblement

parallèlement au châssis du marteau et arrive, après enlè-

vement d'un verrouillage, pratiquement sous l'effet de son

poids propre, dans sa position de travail dirigée dans la mê-

me direction que le ciseau.

L'organe niveleur est utilement maintenu sur une plaque de guidage, constituée en particulier comme guidage plat, bien que d'autres structures de guidage, par exemple des guidages à tiges ou à cylindres, des guidages en queue

d'aronde ou d'autres analogues soient fondamentalement pos-

sibles. Dans le cas d'une plaque de guidage simple, l'organe

niveleur peut comporter un fond plat qui s'étend sensible-

ment dans le même plan que la plaque de guidage, tandis que dans la région de la partie de soutien, sur la partie arriè- re de l'organe niveleur, les bords latéraux de la plaque de guidage peuvent être couverts par des rails de guidage fixés au fond de l'organe niveleur. Un principe de construction avantageusement appliqué réside par conséquent dans le fait que l'extrémité arrière de l'organe niveleur est maintenue constamment en engagement avec le guidage, pour pouvoir agir comme portion de soutien, tandis que l'extrémité libre avant de l'organe niveleur reste disponible pour les travaux de déblaiement, c'est-à-dire pour repousser de côté les pierres

fragmentées. Dans de tels travaux on n'a pas besoin d'enle-

ver le ciseau lui-même. Le fond de l'organe niveleur peut être constitué, au moins en partie, sous forme d'un élément de soutien et de guidage s'appliquant contre la plaque de guidage. De cette manière on obtient, en plus des rails de guidage enfermant la plaque de guidage, une assise plus

large et une application de force plus favorable de l'orga-

ne niveleur dans le châssis du marteau.

Il peut être utile que l'organe niveleur comporte un fond essentiellement plat et des parois latérales s'y

raccordant perpendiculairement, tandis que l'extrémité li-

bre du fond est établie sous forme de soc ou de couteau.

Dans une forme de réalisation préférée, les parois latérales de l'organe niveleur enferment le châssis du marteau avec un écartement latéral, de façon que, dans la position de

travail de l'organe niveleur, le logement d'outil et le ci-

seau se trouvent pour ainsi dire à l'intérieur ou "sur" l'organe niveleur, dont l'extrémité avant libre se trouve

en avant de l'extrémité libre du ciseau. Cette forme de réa-

lisation est judicieuse lorsque, pour un organe niveleur pla-

cé de manière horizontale ou à plat, par exemple en passant sous une couche de déblais ou de débris et en arrivant dans une roche encore intacte ou dans des travaux semblables, le ciseau resté dans son logement ne s'avère absolument pas gênant. Suivant un aspect évolué de la première forme de réalisation fondamentale évoquée de l'invention, il est

proposé que l'organe niveleur comporte, pour le verrouilla-

ge en position d'extrémité sur la portion de soutien, par exemple sur les rails de guidage, des appendices pourvus d'yeux alignés, pour recevoir une cheville d'enfichage, à laquelle correspondent, dans les positions d'extrémités, des ouvertures d'enfichage dans le châssis du marteau ainsi que des butées fixées sur le châssis dans le trajet des

appendices. Naturellement, si cela est utile, d'autres mo-

yens de butée et de verrouillage peuvent être prévus pour

l'outil niveleur ou déblayeur.

Selon une variante, l'organe niveleur peut être déplaçable d'un côté et de l'autre sur ses guidages par voie hydraulique et peut être verrouillé dans ses positions

d'extrémité. Cette proposition peut être réalisée par exem-

ple à l'aide d'un cylindre hydraulique supplémentaire monté sur le châssis du marteau, cylindre qui peut être entraîné

par l'installation hydraulique de l'excavateur et qui n'ap-

porte pas de complication supplémentaire importante. Quand on recourt à un déplacement actionné hydrauliquement de l'organe niveleur, le verrouillage mécanique de la position d'extrémité décrit ci-dessus peut être omis. L'entraînement hydraulique du déplacement est avantageux également du point de vue que dans ce cas le conducteur de l'excavateur n'a pas besoin du tout de quitter la cabine pour permuter le concasseur de roches et l'organe niveleur ou inversement, puisqu'également le verrouillage de la position d'extrémité

s'effectue hydrauliquement. A cet égard la structure d'or-

gane niveleur décrite est également avantageuse pour au-

tant que le ciseau puisse rester constamment dans son loge-

ment d'outil et par conséquent le conducteur de l'excava-

teur n'a pas besoin non plus de quitter sa cabine à cause du ciseau. Suivant un autre aspect de l'invention on propose,

pour une deuxième forme de réalisation fondamentale de l'in-

vention; que l'outil de travail supplémentaire soit mainte-

nu avec pivotement sur un prolongement avec palier, disposé

latéralement sur le carter du concasseur de roches ou châs-

sis de marteau, autour d'un axe sensiblement horizontal, et puisse être verrouillé, entre la position de repos élevée

et la position de travail, faisant saillie vers le bas au-

o10 delà du logement de l'outil, au moyen de chevilles d'enfi-

chage. De préférence l'outil de travail est réalisé sous la

forme d'un dégorgeoir et comporte une attache de raccorde-

ment rigide, qui peut être fixée dans la position de repos

supérieure et dans la position de travail, abaissée par pi-

votement, du dégorgeoir au moyen d'une cheville d'enfichage

sur le prolongement avec palier, partant du châssis du mar-

teau. Indépendamment du fait que l'outil de travail supplé-

mentaire, maintenu de manière pivotante sur le châssis du

marteau, soit réalisé comme outil niveleur ou comme dégor-

geoir, le ciseau peut rester dans son logement pour exécu-

ter certains travaux, dans lesquels la machine à déblayer

fait saillie, dans sa position de travail, au-delà de l'ex-

trémité avant du ciseau.

On peut omettre le verrouillage mécanique de la position d'extrémité au moyen de chevilles d'enfichage, lorsque l'outil de travail supplémentaire, pouvant pivoter

autour d'un axe transversal disposé sur le châssis du mar-

teau, est entraîné avec pivotement par un cylindre hydrauli-

que. Lorsqu'il est nécessaire d'avoir un assez grand dé-

placement de pivotement d'environ 180 de l'outil de travail, l'entraînement du cylindre, pour opérer le transfert entre la position de repos et la position de travail, s'obtient par l'intermédiaire de leviers basculants et de bielles. Il est judicieux que l'outil niveleur ou le dégorgeoir soit dirigé, dans la position de repos obtenue par pivotement vers le haut,

avec le côté ouvert placé contre le châssis du marteau.

Une autre forme de réalisation fondamentale de

l'excavateur selon l'invention se distingue en ce que l'ou-

til de travail supplémentaire est constitué par un godet d'ex-

cavateur, qui est supporté avec possibilité de pivotement autour d'un axe transversal disposé sensiblement à l'extré-

mité inférieure du châssis de marteau et qui peut être dé-

placé de façon continue, à l'aide d'un cylindre hydraulique, par l'intermédiaire de leviers basculants et de bielles, sur une région angulaire d'au moins 180 autour de l'extrémité

inférieure du châssis de marteau, et qui peut être verrouil-

lé dans les positions d'extrémité aussi bien que dans des positions intermédiaires. Cette v8riente offre toujours des avantages lorsque, par exemple lors de la construction des tunnels à percer, on rencontre des roches alternant avec des couches exemptes de pierres ou mélangées avec celles-ci

et qu'on ne peut atteindre des vitesses d'avance satisfai-

santes que dans les régions exemptes de pierres à l'aide

d'un godet de fouille.

Selon une variante importante, le châssis du mar-

teau forme la partie avant d'un manche de godet raccordé avec articulation à la console de l'excavateur. Une telle

intégration du marteau et du châssis du marteau comme par-

tie du manche à godet amène une simplification importante du point de vue du poids et de ce fait aussi de l'entraînement, d'autant plus que dans la majorité des cas d'utilisation la région de pivotement du manche à godet suffit pour couvrir ainsi toutes les directions de pénétration nécessaires du ciseau. Il peut être utile que le châssis du marteau soit

fermement verrouillé à un tronçon de manche de godet arti-

culé sur la console, tout en étant rattaché de manière déta-

chable. Dans cette réalisation il subsiste la possibilité de démonter le marteau hydraulique en cas de dommage et de l'échanger contre un outil de remplacement ou même seulement

contre un plus petit marteau.

Les parties latérales du manche à godet, qui s'é-

tendent sur toute la longueur dudit manche, peuvent être re-

liées, sensiblement sur la longueur du tronçon de manche à godet rattaché à la console, par des tôles de membrure de

façon à constituer un caisson creux (formant support).

Selon une évolution de la troisième forme de réa- lisation fondamentale précédemment décrite de l'invention, le châssis du marteau peut former la partie avant du manche

à godet et le cylindre destiné à actionner le godet d'exca-

vateur peut être articulé à une partie arrière dudit manche et rattaché au godet dexcavateurpar des leviers basculants

montés de part et d'autre sur le châssis du marteau.

La solution trouvée est avantageuse aussi parce que le godet d'excavateur et l'entraînement correspondant peuvent être placés plus près de la console que dans le cas

comparé, o dans un excavateur hydraulique habituel le car-

ter de marteau remplace le godet normalement articulé sur le manche à godet. Utilement, le godet d'excavateur porte, à son côté arrière, des prolongements pourvus d'yeux de

raccordement, qui enserrent latéralement l'extrémité infé-

rieure du châssis de marteau et qui reposent sur des bro-

ches pivots s'écartant du chassis vers l'extérieur, de sorte que le godet d'excavateur peut pivoter sans obstacle

entre ses positions d'extrémité autour de l'extrémité infé-

rieure du manche à godet, le ciseau étant enlevé.

Le spécialiste compétent comprend sans autre ex-

plication que l'utilisation de la combinaison ici décrite et nouvelle de concasseur de roches et d'outil niveleur n'est aucunement limitée à des excavateurs mobiles ou à des machines de travail semblables, mais peut s'étendre avec

avantage aussi, sans complication, à des concasseurs de ro-

ches stationnaires dans des carrières de pierres, dans des

installations de concassage ou analogues, soit donc à des ap-

plications dans des machines de travail correspondantes dans lesquelles à la place d'un chariot inférieur mobile on a

prévu une autre installation sous-jacente.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion ressortent de la description ci-après d'exemples de réa-

lisation de la combinaison selon l'invention de concasseur de roches et d'outil niveleur ou déblayeur et de leurs formes de réalisation en conjonction avec les dessins, qui montrent des détails essentiels pour l'invention, sans parler des

revendications, lesquelles peuvent être prises isolément ou

en combinaison quelconque pour une forme de réalisation de l'invention. Sur ces dessins on voit individuellement de façon largement schématique:

à la figure 1, une vue latérale d'un marteau hy-

draulique articulé à un manche à godet, en combinaison avec un outil niveleur correspondant selon l'invention;

à la figure 2, la même disposition que sur la figu-

re 1, mais avec l'outil niveleur se trouvant dans sa posi-

tion de travail; à la figure 3, une coupe du marteau et de l'outil niveleur suivant la ligne III-III de la figure 2; à la figure 4, avec une représentation similaire à celle de la figure 1, un carter de concasseur de roches articulé à un manche à godet, avec un dégorgeoir positionné latéralement contre lui avec pivotement possible; à la figure 5, la même disposition que sur la

figure 4, mais avec le dégorgeoir se trouvant dans sa po-

sition de travail rabaissée par pivotement;

à la figure 6, une vue latérale d'une autre for-

me de réalisation fondamentale de la combinaison selon

l'invention de concasseur de roche et de dégorgeoir, consti-

tuée par un manche à godet articulé sur une console, dont la partie avant est constituée par un carter et concasseur

de roches intégré auquel un outil d'excavateur est arti-

culé; et

à la figure 7, la même disposition que sur la figu-

re 6, mais avec un godet d'excavateur se trouvant dans sa

position de travail, complètement relevé.

En conformité avec les figures 1 et 2, à l'extré-

trémité avant d'un manche de godet 10, qui est relié par

exemple à la console d'un excavateur hydraulique, non re-

présenté, il est articulé un carter ou châssis 20 d'un marteau hydraulique,22 servant de concasseur de roches, qui porte dans un logement d'outil 23 un ciseau plat ou une

pointe 24. Le châssis 20 du marteau est constitué essen-

tiellement par deux plaques parallèles, dont on voit le contour sur les figures 1 et 2, entre lesquelles se trouve le marteau hydraulique 22 proprement dit, qui est relié par une liaison hydraulique 26 (conduite d'alimentation sous haute pression et conduite de retour sans pression vers le réservoir de la réserve) à l'installation hydraulique de l'excavateur. Le châssis 20 du marteau est relié à articulation, par l'intermédiaire d'un boulon de jonction 18, au bras 10

du godet et en outre au moyen d'un axe pivot 19, par l'in-

termédiaire d'un mécanisme à bielles, à la tige de piston

16 d'un cylindre de vérin hydraulique, au moyen duquel l'ou-

til de fouille, normalement articulé sur le manche à godet,

est amené à pivoter.

Le mécanisme à bielles comprend un levier bascu-

lant 12, attaquant le bras de godet, ainsi qu'une bielle 14, de sorte qu'un pivotement de 180 , ou plus, au moyen du cylindre 16 est possible, pour régler la direction optimale nécessaire dans la région d'engagement considérée du marteau ou du ciseau, par exemple dans une carrière, pour nettoyer le front de la carrière, ou dans la construction de routes lors de l'affouillement d'anciens revêtements de chaussée, ou bien lors de la démolition de maçonneries, de structures en béton armé ou de murs de fondation, ou encore pour la construction de tunnels ou dans les mines en avançant sur

certains trajets.

Dans l'exemple représenté sur les figures 1 et 2, le concasseur est disposé verticalement, pour fragmenter en

débris la roche de la figure 1 sur le sol, au moyen du ci-

seau. Pour se débarrasser de la matière fragmentée on a pré-

vu, sur le châssis 20 du marteau, un organe ou bouclier niveleur 30, qui peut coulisser sur une plaque de guidage 28 entre la position de repos supérieure de la figure 1 et

la position de travail inférieure de la figure 2.

Comme on distingue au mieux sur les figures 2 et 3, la plaque de guidage 28 est soudée au châssis 20 du mar- teau sur son côté frontal. L'organe niveleur 30 possède un fond 32 pratiquement plan et des parois latérales 34 se

raccordant sensiblement à angle droit, de sorte que sa for-

me est voisine de celle d'une pelle. Sur le côté intérieur du fond 32, des rails de guidage 36 sont fixés et enferment les côtés libres de la plaque de guidage, cette plaque de guidage 28 étant encore enfermée par le fond 32 comme le montre la figure 3, afin d'obtenir un bon guidage et soutien

de l'organe niveleur. Dans la position de travail de l'orga-

ne niveleur, que montre la figure 2, sa partie de soutien

arrière 38 reste engagée avec la plaque de guidage 28.

L'organe niveleur 30 a. grâce à des butées d'ex-

trémité 41 sur le châssis 20 du marteau, des positions d'ex-

trémité supérieure et inférieure définies, ainsi qu'elles

sont marquées sur la figure 1 et sur la figure 2. A l'ex-

trémité supérieure arrière des rails de guidage 36, des ap-

pendices avec oeil 35 sont formés et viennent en contact dans les positions d'extrémité avec les butées d'extrémité

41. En outre, aux appendices avec oeil 35, dans les posi-

tions d'extrémité supérieure et inférieure de l'organe ni-

veleur il correspond, dans le châssis du marteau, des ouver-

tures d'enfichage, de sorte qu'à l'aide de la cheville d'en-

fichage indiquée 39 l'organe niveleur peut être verrouillé dans la position d'extrémité correspondante. L'extrémité libre du fond 32 de l'organe niveleur peut être constituée sous forme d'un couteau ou d'un soc 40. Selon la figure 1, l'organe niveleur entoure par ses parois latérales 34 le chassis du marteau de manière que pendant le travail du concasseur des pierres, l'organe niveleur ne gêne pas ce

dernier. On n'a pas besoin du verrouillage de position d'ex-

trémité mécanique représenté si l'on prévoit, pour l'organe niveleur, un dispositif d'entraînement hydraulique qui peut être constitué par un simple cylindre hydraulique placé

dans la région du châssis du marteau.

Dans l'exemple de réalisation selon les figures 4 et 5 un dégorgeoir 44 porte latéralement contre le châssis du marteau, ce dégorgeoir pouvant pivoter, autour d'un axe horizontal 46, entre sa position de repos supérieure et sa position de travail inférieure et étant utilisé dans

le travail, comme l'indique la figure 5, comme organe ni-

veleur. Le dégorgeoir 44 possède un fond incurvé 54, de sorte qu'il est en situation de recevoir des morceaux de pierres ou de la matière affouillée, grâce à des mouvements

de pivotement, sans que ces débris ne s'échappent.

Du côté arrière le dégorgeoir 44 est pourvu de deux prolongements pivotants 62, parallèles l'un à l'autre, au moyen desquels il embrasse un appendice 42 comportant

un palier, qui part latéralement du châssis 20 du marteau.

Le prolongement à palier 42 porte l'axe pivot 46, qui pas-

se également au travers des prolongements pivotants 62 du

dégorgeoir.

Dans le prolongement à palier 42 se trouvent deux ouvertures d'enfichage horizontales 48 et 50, lesquelles correspondent à la position d'extrémité inférieure et à la

position d'extrémité supérieure du dégorgeoir 44. Les pro-

longements pivotants 62 du dégorgeoir contiennent chacun une

ouverture -58, alignée sur la position d'extrémité correspon-

dante de l'ouverture d'enfichage 48 ou 50, de sorte qu'on

- peut fixer la position d'extrémité considérée du dégor-

geoir 54 par une cheville d'enfichage 60.

Dans le cas d'un entraînement hydraulique à pivo-

tement, non représenté sur les figures 4 et 5, du dégor-

geoir 44, on peut se passer du verrouillage de position

d'extrémité, un mécanisme à bielles attaquant les prolonge-

ments pivotants 42, modifiés en conséquence, du dégorgeoir pour pouvoir exécuter le pivotement nécessaire à 180 du dégorgeoir par l'intermédiaire d'un cylindre hydraulique

supporté sur le châssis du marteau.

L'exemple de réalisation représenté sur les figu-

res 6 et 7 inclut tout d'abord une proposition de solution du problème, d'après laquelle le marteau hydraulique ou le châssis du marteau est intégré dans un manche à godet 64 d'un excavateur. De ce fait le domaine de pivotement du

concasseur est limité à celui du manche à godet, qui suf-

* fit cependant pour la plupart des genres de travaux et les directions de ciseau ou de marteau nécessaires qui s'y présentent et qui permet en conséquence des simplifications et économies appréciables, aussi bien en ce qui concerne le dispositif d'entraînement que la grandeur du poids. A la place du montage représenté du marteau hydraulique 22 dans l'extrémité avant du manche à godet 64, la disposition peut

être également organisée de façon qu'à une extrémité arriè-

re en forme de tronçon de manche à godet il se raccorde, de préférence de façon amovible ou remplaçable, un châssis

de marteau fabriqué en série.

Sur les figures 6 et 7, les parties latérales 66 visibles, qui s'étendent sur toute la longueur du manche du

godet, sont reliées sensiblement sur la longueur de la ré-

gion 65 du tronçon se trouvant au-dessus du marteau hydrau-

lique, par des tôles de membrure 68, indiquées en pointil-

lé, de façon à former un caisson creux. A partir de cette région de caisson creux, partent des prolongements 70 avec palier, auxquels se raccordent la console d'excavateur

, ainsi que des prolongements à pivot 73 auxquels s'ar-

ticule un cylindre 74 faisant pivoter le manche à godet et des prolongements 75 entre lesquels repose l'oeil de

palier pour un cylindre 76 faisant pivoter le godet.

Sur le châssis du marteau formant l'extrémité

avant du manche à godet 64 repose de façon pivotante un go-

det d'excavateur X qui est montré sur la figure 6 dans sa position de rapos o il a pivoté latéralement en venant

contre le manche de godet, et sur la figure 7, dans sa po- sition de travail ouverte. A l'extrémité inférieure du châssis de marteau

des broches de palier 86 font saillie

de part et d'autre, broches sur lesquelles le godet d'ex-

cavateur 78 est monté ayec possibilité de pivotement. A

l'arrière du godet d'excavateur 78 partent des prolonge-

ments 90 qui présentent des cuvettes de palier 92 détacha- bles, pour pouvoir monter et démonter le godet. La tige de piston du cylindre 76 attaque un axe transversal 85 qui, d'une part relie deux leviers basculants 82 montés de part et d'autre du manche à godet ou du châssis de marteau et sur lesquels agit an outre l'extrémité d'une bielle 84 en forme de plaque, dont l'autre extrémité est articulée aux attaches de prolongement arrière 90 du godet d'excavateur 78.

Selon la figure 6, la bielle 84 en forme de pla-

que présente une ouverture centrale 87 qui offre, dans la position de repos repliée du godet 78, un passage pour le

ciseau 24. La bielle 84 en forme de plaque peut être rem-

placée par deux bielles individuelles se déplaçant chacu-

ne latéralement contre le ciseau 24. Par opposition à la forme de réalisation selon la figure 5, dans la présente réalisation du godet d'excavateur, avant l'actionnement de celui-ci, le ciseau doit être démonté, ce qui s'effectue en tout cas très simplement en chassant à l'extérieur un

coin de verrouillage. Les dents de godet indiquées à l'em-

placement 80 sont seulement nécessaires avec un matériau

pouvant être excavé, par exemple même avec des débris.

Lorsqu'on travaille sur des roches avec une telle machine combinée, le godet prend comme auparavant tout d'abord le rôle d'un organe niveleur pour se débarrasser de la pierre fragmentée, qui peut être encore tout au moins chargée dans

le godet.

REV E N D I C A T I 0 N S

1. Excavateur ou machine de travail analogue, in-

cluant un marteau hydraulique ou concasseur de roches, dont la partie carter est maintenue et reliée avec possibilité de déplacement à une console delxcavateur ou à un bras pro- longateur qui en part (manche de godet), caractérisé en ce

que sur un élément de guidage (28, 46) disposé sur le châs-

sis de marteau (20) il est monté un organe (bouclier) nive-

leur ou un godet dégorgeoir (30 ou 44) formant un outil de

travail supplémentaire, avec possibilité de déplacement en-

tre une position de repos avec application latérale contre le châssis du marteau et une position de travail dirigée sensiblement dans la même direction que le marteau (24), et en ce que ledit organe ou godet peut être bloqué au moins

en position d'extrémité.

2. Excavateur selon la revendication 1, caracté-

risé en ce que l'outil de travail supplémentaire est main-

tenu sous la forme d'un organe niveleur (30) avec possibi-

lité de coulissement, sur un guidage (28) fixé au châssis de marteau (20), parallèle dans l'ensemble à la direction du ciseau (24), et peut être verrouillé, dans la position de repos élevée aussi bien que dans la position de travail faisant saillie vers le bas au-delà du logement d'outil (23), dans laquelle l'organe niveleur entoure encore le

guidage (28) par une portion de soutien (38).

3. Excavateur selon la revendication 2, caracté-

risé en ce que l'organe niveleur (30) est maintenu sur une

plaque de guidage (28) constituant en particulier un gui-

dage plat.

4. Excavateur selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que l'organe niveleur comporte un fond plat (32) qui s'étend sensiblement dans le même plan que la plaque de guidage (28) et en ce que dans la région de la portion de soutien (38), sur la partie arrière de l'organe niveleur (30), les bords latéraux de la plaque de guidage sont couverts par des rails de guidage fixés au fond (32)

de l'organe niveleur.

5. Excavateur selon la revendication 4, caracté-

risé en ce que le fond de l'organe niveleur (30) est cons-

titué, au moins en partie, sous forme d'un élément de sou-

tien et de guidage s'appliquant contre la plaque de gui- dage.

6. Excavateur selon l'une des revendications pré-

cédentes, caractérisé en ce que l'organe niveleur (30)

comporte un fond (32) essentiellement plat et des parois la-

térales s'y raccordant perpendiculairement, et en ce que l'extrémité libre du fond est établie sous forme de soc ou

de couteau (48).

7. Excavateur selon l'une des revendications pré-

cédentes, caractérisé en ce que l'organe niveleur (30) comporte, pour le verrouillage en position d'extrémité sur la portion de soutien (38), par exemple sur les rails de guidage (36),des appendices (35) pourvus d'yeux alignés, pour recevoir une cheville d'enfichage (39), à laquelle

correspondent, dans les positions d'extrémité, des ouvertu-

res d'enfichage (37) dans le châssis (20) du marteau ainsi que des butées (41) fixées sur le châssis dans le trajet

des appendices (35) avec yeux (figures 1, 2).

8. Excavateur selon l'une des revendications pré-

cédentes, caractérisé en ce que l'organe niveleur (30)

peut être déplaçable d'un côté et de l'autre sur ses guida-

ges par voie hydraulique et peut être verrouillé dans ses

positions d'extrémité.

9. Excavateur ou machine de travail analogue selon

la revendication 1, caractérisé en ce que l'outil de tra-

vail supplémentaire est maintenu avec pivotement sur un prolongement (42) avec palier, disposé latéralement sur le carter du concasseur de roches ou châssis de marteau (20), autour d'un axe (46) sensiblement horizontal, et peut être

verrouillé, entre la position de repos élevée et la posi-

tion de travail, faisant saillie vers le bas au-delà du

logement (23) de l'outil, au moyen de chevilles d'enficha-

ge (figures 4 et 5).

10. Excavateur ou machine de travail analogue se-

lon la revendication 9, caractérisé en ce que l'outil de travail est réalisé sous la forme d'un dégorgeoir (44) et comporte une attache de raccordement rigide, qui peut être

fixée dans la position de repos supérieure et dans la posi-

tion de travail, abaissée par pivotement, du dégorgeoir

au moyen d'une cheville d'enfichage (60) sur le prolonge-

ment (42) avec palier, partant du châssis (20) du marteau.

11. Excavateur ou machine de travail analogue se-

lon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que l'ou-

til de travail supplémentaire, constitué comme organe nive-

leur ou comme dégorgeoir (44) qui est apte à pivoter autour d'un axe transversal (46) disposé sur le châssis (20) du

marteau, est entraîné par un cylindre hydraulique avec l'in-

termédiaire de leviers basculants et de bielles pour obtenir un angle de pivotement d'environ 1800 entre sa position de travail et sa position de repos et peut être verrouillé dans

les positions d'extrémité.

12. Excavateur ou machine de travail analogue se-

lon l'une des revendications 9 à 11, caractérisé en ce que

l'outil de travail supplémentaire est conformé, dans la ré-

gion de sa paroi arrière ou de sa plaque de fond, de façon qu'il puisse pivoter, dans sa position de travail, sans être alors gêné par le ciseau (24) qui est resté en place

dans le logement d'outil.

13. Excavateur ou machine de travail analogue se-

lon la revendication 1, caractérisé en ce que l'outil de

travail supplémentaire est constitué par un godet (78) d'ex-

cavateur, qui est supporté avec possibilité de pivotement

autour d'un axe transversal (86) disposé sensiblement à l'ex-

trémité inférieure du châssis (20) de marteau et qui peut

être déplacé de façon continue, à l'aide d'un cylindre hy-

draulique (74), par l'intermédiaire de leviers basculants (82) et de bielles (84) sur une région angulaire d'au moins

autour de l'extrémité inférieure du châssis de marteau.

14. Excavateur ou machine de travail analogue se-

lon la revendication 13, caractérisé en ce que le châssis du marteau forme la partie avant d'un manche de godet (64)

raccordé avec articulation à la console (72) de l'excava-

teur.

15. Excavateur ou machine de travail analogue se-

lon la revendication 14, caractérisé en ce que le châssis du marteau est fermement verrouillé à un tronçon de manche de godet articulé sur la console, tout en étant rattaché de

manière détachable.

16. Excavateur ou machine de travail analogue se-

lon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que les parties latérales (66) du manche à godet, qui s'étendent sur toute la longueur dudit manche, sont reliées, sensiblement sur la longueur du tronçon de manche à godet rattaché à la console (72), par des tôles de membrure (68) de façon à

constituer un caisson creux (formant support).

17. Excavateur ou machine de travail analogue se-

lon l'une des revendications 13 à 15, caractérisé en ce que

le châssis (20) du marteau forme la partie avant du manche

à godet (64) et en ce que le cylindre (74) destiné à action-

ner le godet (78) d'excavateur est articulé à une partie arrière dudit manche et est rattaché au godet d'excavateur par des leviers basculants (82) montés de part et d'autre

sur le châssis du marteau.

18. Excavateur ou machine de travail analogue se-

lon l'une des revendications 13 à 16, caractérisé en ce que

le godet (78) d'excavateur porte, à son côté arrière, des

prolongements (90) pourvus d'yeux de raccordement, qui en-

serrent latéralement l'extrémité inférieure du châssis de marteau et qui reposent sur des broches pivots s'écartant

du châssis vers l'extérieur, de sorte que le godet d'exca-

vateur peut pivoter sans obstacle entre ses positions d'ex-

trémité autour de l'extrémité inférieure du manche à godet

(le ciseau étant enlevé).

19. Excavateur ou machine de travail analogue se-

lon l'une des revendications 13 à 17, caractérisé en ce que

l'axe de pivotement (86) du godet (78) d'excavateur est dis-

posé à l'extrémité inférieure du châssis de marteau, sensi-

blement en son milieu et en ce que la liaison à bielles entre les leviers basculants (82) montés de part et d'au- tre sur le châssis d'excavateur et le godet d'excavateur est constituée par deux bielles ou par une bielle (84) en forme de plaque, comportant une ouverture centrale pour recevoir le ciseau (24) entre elles ou dans l'ouverture,

dans la position de repos repliée du godet.