FR2544680A1 - Chariot transporteur avec chassis de support suspendu - Google Patents

Abstract

CE CHARIOT EST MUNI DE ROUES 5, 6 TRADITIONNELLES DE DEPLACEMENT SUR RAILS 7 ET D'EVENTUELS DISPOSITIFS AUTOMATIQUES D'ACCROCHAGE ET DE DECROCHAGE DES ORGANES D'ENTRAINEMENT, AUQUEL ON PEUT APPLIQUER UN OU PLUSIEURS RAYONS OU BACS D'APPUI HORIZONTAUX 3, 4, EVENTUELLEMENT SUBDIVISES EN COMPARTIMENTS 9 EVENTUELLEMENT RELEVABLES. SUR CE CHARIOT EST SUSPENDU AU MOINS UN CHASSIS VERTICAL 29 DE SUPPORT DONT LA STRUCTURE PERIPHERIQUE CONSTITUE UNE FEUILLURE D'ETANCHEITE POUR DES PORTILLONS OPPOSES COULISSANTS DE FOUR POUR LE TRAITEMENT D'HUMIDIFICATION, CHAUFFAGE A AIR CHAUD, VIEILLISSEMENT, ETIRAGE SOUS VIDE, ASPIRATION DE VAPEURS ET IRRADIATION AU MOYEN DE RESISTANCES A RAYONNEMENT INFRAROUGE, DISPOSES A CHEVAL SUR LES CHAINES DE MONTAGE ET EN SERIE AVEC LES POSTES D'USINAGE DES PRODUITS A PREPARER.

Description

CHARIOT TRANSPORTEUR AVEC CHASSIS DE SUPPORT SUSPENDU

La présente invention se rapporte à un chariot transporteur avec châssis de support suspendu, partiellement indiqué pour les chaînes de montage de produits en cuir et similaires,

tels que, par exemple, les chaussures.

On connaît actuellement beaucoup de types de chaînes de mon-

tage pour produits en cuir, similicuir, tissus, matières plastiques et similaires, sur lesquelles, au moyen d'organes de liaison fixes ou décrochables, se déplacent des chariots munis d'un ou plusieurs rayons Sur ces rayons sont appuyés, au début du cycle, les différents composants des produits réalisés avec les matériaux susdits, qui sont montés au fur et à mesure dans les postes de travail successifs, alignés le

long de la chaîne de montage.

A titre d'exemple et pour faciliter la compréhension de la présente invention, on fera spécifiquement référence à la réalisation de chaussures pour lesquelles, actuellement, des

chaînes de montage sont largement utilisées.

Sur ces rayons, dans le cas spécifique, sont appuyés les com-

posants des chaussures, tels que par exemple, empeignes, for-

mes, sous-pieds, semelles, talons et ainsi de suite, qui sont montés au fur et à mesure dans les postes de travail suivants

alignés le long de la chaîne de montage.

A chacun de ces postes, l'opérateur préposé prend dans ces rayons les composants qu'il doit utiliser, les monte sur la -2-

partie de chaussure préformée qui lui arrive du poste précé-

cent et, au terme de l'opération, recharge la chaussure sur les rayons eux-mêmes, et le chariot qui les soutient passe au poste suivant pour une autre phase d'usinage On sait que les chaînes de montage du type susdit et, en particulier, les chaînes pour les chaussures, tout en ayant résolu des problèmes considérables concernant la rationalisation des

usinages et des milieux de travail, la productivité des équi-

pements, la qualité du produit fini et l'économie de produc-

tion, présentent encore différentes phases d'usinage qui ne

peuvent être exécutées sur la chaîne elle-même.

En particulier, pour les chaussures, au début des usinages, après qu'on ait monté les empeignes, les pointes, les côtés

et les talons sur les formes et avant les phases qui compren-

nent l'application des semelles, des talons et ainsi de

suite, elles doivent être soumises à des traitements intermé-

diaires qui comprennent des humidifications, un chauffage à l'air chaud, un vieillissement avec étirage sous vide et

aspiration de vapeurs et l'irradiation au moyen de résistan-

ces à rayonnement infra-rouge.

Ces traitements sont actuellement exécutés en dehors de la

chaîne de montage.

Pour ce faire, les chaussures à traiter doivent être déchar-

gées des chariots de la chaîne de montage et introduites dans

des fours appropriés, ou des milieux particulièrement équi-

pés. Au terme des traitements, les chaussures elles-mêmes doivent

être déchargées des fours ou ôtées de ces milieux et rechar-

gées sur les chariots du ruban transporteur.

Il est clair que, même si les fours ou les milieux équipés

sont habituellement placés à proximité des chaînes de mon-

tage, ces opérations de chargement et déchargement sont lon-

gues et coûteuses.

En variante et en particulier pour les chaussures, on utilise

actuellement une machine à conteneurs multiples pour l'éti-

rage et le vieillissement de produits en cuir.

Ces conteneurs, qui entrent et sortent séquentiellement des fours, transportés par une chaîne continue, permettent de -3.- réduire substantiellement le temps d'arrêt des chariots de

la chaîne de montage dans le poste de traitement.

Cela ne supprime cependant pas le problème du chargement et déchargement des produits en cuir ou similaires des chaînes de montage Ces opérations sont encore faites à la main par

un préposé.

Le but de l'invention est de réaliser un chariot transpor-

teur avec châssis de support suspendu, qui permette de sup-

primer ces inconvénients, c'est-à-dire qui soit en mesure de permettre le traitement de produits en cuir, similicuir,

tissus, matière plastique et similaires, sans devoir exécu-

ter aucune opération de déchargement et de rechargement, qui ait une structure propre à constituer une aire d'étanchéité pour les portillons des fours destinés à ces traitements, et

qui permette l'application de ces fours a cheval et séquen-

tiellement à la chaîne de montage sur laquelle il opère Un

autre but est de réaliser un chariot transporteur avec châs-

sis de support suspendu, ayant une structure extrêmement

simple, qui permette l'emploi de fours de traitements sub-

stantiellement de type connu et qui soit réalisable d'une

manière facile et économique.

Ces buts sont atteints au moyen d'un chariot transporteur

avec châssis de support suspendu, substantiellement consti-

tué par un chariot muni de roues traditionnelles de déplace-

ment sur rails et d'éventuels dispositifs automatiques d'ac-

crochage et de décrochage des organes d'entraînement, auquel

on peut appliquer un ou plusieurs rayons ou bacs d'appui ho-

rizontaux, éventuellement subdivisés en compartiments Sur ce chariot est suspendu un châssis vertical de support dont la structure périphérique constitue la feuillure d'étanchéité pour des portillons opposés, coulissants, de fours pour l'humidification, le chauffage, le vieillissement, l'étirage sous vide, l'aspiration des vapeurs et l'irradiation au moyen de résistances à rayonnement infra-rouge, disposées à

cheval sur les chaînes de montage et en série avec les sta-

tions d'usinage des produits à préparer.

Dans le but de faciliter la compréhension de la présente

invention, on fera maintenant une description détaillée de

quelques réalisations particulières fournies seulement à -4- titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés, o:

La figure 1 est une vue en perspective d'une réali-

sation particulière d'un chariot pour chaussures monté sur les rails d'une chaîne de montage; La figure 2 est une vue latérale du même chariot, partiellement en coupe, aligné avec un four pour le traitement de chaussures, disposé à cheval sur la chaîne de montage; La figure 3 représente, schématiquement et en plan, une chaîne de montage partielle, munie de chariots avec châssis basculant, sur laquelle sont alignés les postes de traitement des produits; et Les figures 4, 5 et 6 représentent schématiquement

d'autres modes de réalisation de chariots transpor-

teurs avec châssis basculant.

On peut remarquer au dessin que le chariot transporteur 1 présente une structure postérieure 2 et des rayons ou bacs

d'appui antérieurs 3 et 4, substantiellement de type tradi-

tionnel.

Sur la structure 2 sont appliquées les roues supérieures 5 et inférieures 6 qui coopèrent avec les rails 7 de la chaîne

de montage.

Les différents dispositifs d'entraînement et, éventuellement

de décrochage et d'accrochage des chariots sont de type con-

nu et ils n'ont pas été représentés.

Les bacs 3 et 4, liés à la structure postérieure 2, peuvent

présenter un seul rayon d'appui b, ou peuvent être subdivi-

sés en compartiments 9 au moyen de petites parois de sépara-

tion 10.

Sur les bords latéraux 12 du bac supérieur 3 sont montées sur pivot les extrémités supérieures 13 d'un châssis de

support basculant 14.

-5- Aux bords latéraux 15 du bac inférieur 1 sont au contraire liés des pivots 16 insérés dans des fentes transversales 17 ménagées sur ces extrémités 13 Par conséquent, le châssis 14 peut tourner autour de ses points d'appui supérieurs 18 et osciller dans un sens ou dans le sens opposé dans la me-

sure autorisée par la longueur des fentes 17.

Les figures 1 et 2 représentent des chariots 1 spécifiquement

préparés pour l'usinage de chaussures 21.

Au centre du châssis 14 sont disposées les traverses 19 sou-

tenant les étriers d'appui 20 pour les chaussures 21 Le

parallélogramme composé par les traverses 22 et par les mon-

tants 23, constituant le cadre extérieur du châssis vertical suspendu du support 14, forme une feuillure périphérique

d'étanchéité pour les portillons 24 et 25 des deux demi-

coques 26 et 27, constituant les fours pour les traitements

d'humidification, de chauffage à air chaud, de vieillisse-

ment, d'étirage, d'aspiration des vapeurs et d'irradiation

au moyen de résistances à rayonnement infra-rouge.

Pour obtenir ces feuillures, le parallélogramme susdit est réalisé avec des profilés ayant au moins les deux faces latérales 28 et 29 parallèles entre elles et parallèles aux

faces 31 et 32 des portillons 24 et 25.

Comme on peut le remarquer d'après la figure 2, les demi-

coques 26 et 27, constituant les fours, sont montées au-

dessous de la chaîne de montage et à cheval sur celle-ci, de

manière que le parallélogramme, constituant le cadre exté-

rieur du châssis vertical 14, se trouve parfaitement aligné

avec les portillons 24 et 25.

Toujours en se référant à l'emploi des chariots 1 pour les chaînes de montage pour chaussures, au début des phases d'usinage, les empeignes sont de préférence soumises à un

premier traitement d'humidification en vue de l'assouplisse-

ment et d'éventuelle irradiation au moyen de résistances à rayonnement infra-rouge pour le revenu de l'embout, pour

faciliter les phases successives de montage sur les formes.

Pour ce faire, au début du cycle d'usinage, les empeignes et les formes correspondantes sont appuyéesaux étriers 20 du châssis 14, tandis que les autres composants des chaussures

sont disposés d'une manière ordonnée sur les bacs 3 et 4.

-6- Un four d'humidification constitué par deux demi-coques 26

et 27, munies de portillons 24 et 25 qui vont faire étanché-

ité sur les faces latérales parallèles 28 et 29 du châssis 14 est aligné avec le poste suivant d'usinage Quand le châssis 14 se trouve en alignement avec les portillons 24 et 25, les demi-coques 26 et 27 sont rapprochées entre elles au moyen de pistons hydrauliques ou pneumatiques de type

connu, jusqu'à ce que les faces 31 et 32 des portillons en-

trent en contact avec les faces 28 et 29 du châssis 14 Dans la translation, les demi-coques 26 et 27 se déplacent sur

des glissières transversales 30.

A ce point le four se ferme, emprisonnant le châssis 14

chargé d'empeignes à traiter.

L'étanchéité du four est assurée au moyen de joints 35, en caoutchouc ou autre matière appropriée, appliqués sur les bords et sur les faces 31 et 32 des portillons Pendant les

traitements des empeignes dans les fours, les autres élé-

ments de détail qui doivent être assemblés dans les phases d'usinage successives, comme par exemple, les renforts, les sous-pieds, les semelles, les talons et similaires, restent

disposés d'une manière ordonnée sur les bacs 3 et 4 qui res-

tent disposés à l'extérieur et au-dessus des fours.

Au terme du traitement, les demi-coques 26 et 27 reculent dans leur position de repos, libérant les châssis 14 de la

prise latérale des portillons 24 et 25.

A ce moment, tout le chariot 1 peut être acheminé au poste

d'usinage suivant.

Dans le poste situé en aval de ceux qui correspondent au traitement susdit, l'opérateur trouve toutes les empeignes et les formes correspondantes encore insérées entre les étriers 20 du châssis 14 et tous les éléments de détail à

assembler sur les bacs supérieurs 3 et 4.

La suite des opérations s'effectue sans aucune perte de temps Le chariot 1 avance et passe aux postes suivants o les éléments de détail susdits sont assemblés au fur et à mesure, jusqu'à ce que, dans le poste situé en amont de

celui o sont installés les fours successifs pour les trai-

tements, les chaussures aient subi le montage complet sur les formes des empeignes, prélevées à partir des étriers 20,

des pointes, des côtés et des talons.

Au terme de cette opération, l'opérateur, au lieu d'insérer les chaussures dans des fours extérieurs à la chaîne de montage ou de les appuyer sur l'un des bacs 3 et 4 pour l'envoi au poste suivant, les dispose entre les étriers

appropriés.

Les chariots 1 ainsi chargés, avec les chaussures à traiter

entre les étriers 20 et le reste des éléments de détail en-

core à assembler distribués d'une manière ordonnée dans les bacs 3 et 4, passent au poste suivant o se trouvent les fours. Ayant atteint ce poste, les châssis 14 sont de nouveau en

alignement avec les portillons 24 et 25 d'un autre four.

Pour la clarté, à la figure 3 est donnée une vue schématique en plan d'une portion de chaîne de montage, concernant cette

phase, parallèle à sa portion de chaîne de retour.

Sur ces portions de chaîne de montage sont représentés deux

fours côte à côte en phase de travail, c'est-à-dire fermés.

En correspondance avec chaque four sont disposés deux cha-

riots 1.

Cette solution, naturellement non limitative, permet de réduire de moitié les temps d'exécution du traitement Les deux fours distincts 33 et 34 sont disposés pour exécuter,

respectivement, le traitement d'humidification et de chauf-

fage à air chaud et le traitement de vieillissement et d'étirage sous vide et d'irradiation au moyen de résistances à rayonnement infra-rouge, qui ne seront pas décrits car ils

font partie de la technique connue.

L'insertion automatique des chaussures à traiter dans ceux-

ci, a déjà été décrite en se référant au premier traitement d'humidification.

A la suite des traitements susdits et toujours en se réfé-

rant à l'application particulière des chariots 1 sur des chaînes de montage pour chaussures, on exécute les phases de cardage et d'enduisage des colles Elles sont suivies d'une phase de repos, qui exige actuellement environ vingt minutes et permet l'évacuation complète des solvants présents dans -8- les colles, avant de réactiver celles-ci et d'exécuter les phases d'application des semelles, des talons et des autres composants éventuels Le temps requis pour cette phase de repos, qui représentait jusqu'ici un autre point d'arrêt obligé de l'usinage à la chaîne et qui imposait à celui-ci des limites de vitesse ou l'occupation d'un long bout de transporteur avant de passer au pressage des semelles, peut être actuellement sensiblement réduit, ainsi d'ailleurs que l'espace requis au moyen de l'emploi de chariots l avec

châssis vertical 14 et d'un autre four a demi-coques oppo-

sées 26 et 27, placé en aval de la phase d'enduisage des colles Les chaussures 21, avec les fonds enduits de colle et les semelles correspondantes, elles aussi enduites de

colle, sont placées sur les étriers 20 ou châssis 14 et en-

voyées dans un four dont le système de fermeture est iden-

tique à celui déjà décrit, relativement aux fours pour les traitements précédents Le chauffage des composants de la

chaussure collée et une aspiration forcée sous vide permet-

tent une évacuation rapide et totale des solvants présents dans les colles, réduisant ainsi substantiellement le temps

nécessaire pour cette phase Dans des conditions particuliè-

res et avec l'emploi de quelques types de colles, le chauf-

fage du milieu pour l'évacuation des solvants permet, à la

fin, d'effectuer aussi la réactivation de la colle néces-

saire pour pouvoir faire adhérer les parties relatives entre

elles, dans la phase qui suit la sortie du four.

Dans d'autres conditions, au contraire, et de toute façon

grâce à la conformation du châssis suspendu 14, la réacti-

vation des colles est effectuée en dehors du four d'aspira-

tion, mais de toute façon en séquence sur la ligne de mon-

tage sans devoir placer les parties enduites dans des mi-

lieux extérieurs, comme cela se produit actuellement.

Les sources de chaleur, comme par exemple les lampes halo-

gènes, nécessaires pour la réactivation des colles enduites

sur les fonds ou sur les semelles, peuvent être tranquille-

ment placées auprès de ces surfaces, grâce à l'espace libre

environnant libéré par la conformation des châssis 14.

-9- Un exemple de disposition des sources de chaleur 40 pour la

réactivation des colles est représenté à la figure 4.

Dans la solution illustrées et décrite, en se référant en particulier aux figures 1 et 2, le châssis 14 est engagé aux bords latéraux 12 du bac supérieur 3 et disposé pour permettre une oscillation guidée et limitée des pivots 16, liés aux bords latéraux 15 du bac inférieur 4 et engagés

dans les fentes 17.

Il est bien entendu que cette solution est préférée afin de garantir un rapprochement certain pour obtenir une parfaite adhérence et étanchéité entre les faces parallèles 28 et 29, le châssis 14 lui-même et des faces 31 et 32 des portillons

24 et 25, quand les demi-coupes 26 et 27 sont rapprochées.

Avec cela on n'exclut pas-la possibilité que le châssis 14 puisse être lié verticalement au-dessous des bacs 3 et 4,

d'une autre façon, indépendamment de celles-ci, par exem-

ple, avec des étriers directement liés à la structure pos-

térieure 2, comme représenté dans la figure 5.

Il faut en outre préciser que le chariot 1, muni du châssis

vertical basculant 14, peut être équipé dans sa partie supé-

rieure d'un seul bac ou de plus de deux bacs du type 3 et 4,

selon les exigences d'usinage; ou bien il peut en être dé-

pourvu, comme représenté aux figures 5 et-6.

La solution décrite et illustrée s'est montrée la plus ra-

tionnelle et la plus économique, dans son application parti-

culière aux chaînes de montage pour chaussures.

En plus, sa conformation est telle qu'elle puisse être réa-

lisée même pour la transformation de chariots traditionnels

existants.

Aux figures 4, 5 et 6, on a représenté d'autres formes de

réalisation de chariots avec châssis basculant 14 applica-

bles à d'autres types de chaînes d'entraînement ou pour

d'autres types d'emplois.

En particulier, on remarque qu'à l'intérieur du châssis 14, à la place des étriers 20, différents bacs 41 superposés peuvent être appliqués, ou encore des traverses 19 peuvent être présentes et munies de pluralité de crochets 42 ou -

d'étriers 43.

Une autre solution peut prévoir les seules traverses 19 ou de toute façon d'autres éléments de soutien qui, cependant, ne sortent pas du profil du châssis 14. Une autre réalisation possible, particulièrement indiquée

pour le traitement d'un grand nombre de pièces, peut pré-

voir le soutien du châssis 14 avec plus d'un chariot d'en-

traînement tout en maintenant le concept fondamental que son profil doit toujours constituer la feuillure pour les portillons de fermeture des demi-coques constituant ces fours. Il faut enfin préciser que le châssis basculant 14, tout en étant de préférence conformé avec profil périphérique en forme de parallélogramme pour pouvoir exploiter d'une façon meilleure et plus rationnelle l'espace circonscrit pour des

applications particulières, peut être réalisé selon n'im-

porte quel autre profil, comme par exemple circulaire, el-

liptique, trapézoïdal et autre.

En tout cas, afin d'autoriser son emploi valable en présence de fours pour le traitement des produits à préparer, il est de toute façon indispensable que ses faces latérales 28 et

29 soient sensiblement parallèles et que son profil périphé-

rique lui-même soit réalisé sur les portillons 24 et 25 des

demi-coques 26 et 27 de chaque four.

Dans le cas de son emploi sur des chaines dépourvues de four, il est clair que le parallélisme des faces de 26 et

27 n'est pas indispensable.

Bien que la présente invention ait été illustrée et décrite dans quelques unes de ses formes de réalisation préférées,

il est évident que diverses modifications pourront être ap-

portées sans pour cela sortir de son cadre.

i 1 -

Claims (22)

Revendications de brevet

1 Chariot transporteur avec châssis de support suspendu, particulièrement indiqué pour les chaînes de montage pour chaussures, muni de roues ( 5, 6) pour son

déplacement sur rails ( 7) et d'éventuels dispositifs d'-

accrochage et de décrochage des organes d'entraînement, caractérisé en ce qu'il comprend un châssis vertical ( 14)

de support pendant et basculant.

2 Chariot transporteur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ce châssis vertical ( 14) de support est suspendu à la structure au moyen d'extrémités

supérieures ( 13) qui le prolongent.

3 Chariot transporteur selon les revendications

1 et 2, caractérisé par le fait que ces extrémités supérieures ( 13) du châssis présentent des points d'appui supérieurs ( 18) et des fentes inférieures de guidage ( 17) alignées entre elles.

4 Chariot transporteur selon les revendications

1, 2 et 3 caractérisé par le fait que ces extrémités inférieures du châssis vertical suspendu sont engagées sur des étriers

( 20) reliés à la structure portante du chariot.

Chariot transporteur selon la revendication 1,

caractérisé en ce qu'il comporte un ou plusieurs bacs d'-

appui supérieurs ( 3, 4).

6 Chariot transporteur selon la revendication 1,

caractérisé en ce qu'il est muni de deux bacs d'appui su-

périeurs superposés ( 3, 4).

7 Chariot transporteur, selon les revendications

1, 5 et 6,

caractérisé en ce que ces bacs d'appui sont munis de peti-

tes parois de séparation ( 10).

12 -

8 Chariot transporteur selon les revendications

1 et 6, caractérisé par le fait que le châssis vertical suspendu

est engagé sur les bords latéraux du bac supérieur ( 3).

9 Chariot transporteur selon les revendications

1, 7 et 8, caractérisé par le fait que les fentes inférieures ( 17) sont alignées à des pivots ( 16) reliés sur les bords du

bac inférieur.

lu 10 Chariot transporteur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le châssis vertical suspendu

est constitué par un cadre extérieur ayant ses faces la-

térales verticales ( 28, 29) parallèles entre elles.

11 Chariot transporteur selon les revendications

1 et 10, caractérisé par le fait qu'au centre du cadre extérieur

qui constitue le châssis suspendu vertical, sont dispo-

sées des traverses ( 19, 22).

12 Chariot transporteur selon les revendications

1 et 10, caractérisé par le fait qu'au centre du cadre extérieur

qui constitue le châssis suspendu vertical, sont dispo-

sées des traverses auxquelles sont reliés des crochets,

étriers ( 20) ou d'autres éléments de soutien analogues.

13 Chariot transporteur selon l'une quelconque

des revendications 1 à 12,

caractérisé par le fait qu'il est appliqué sur des chaines

de montage de type traditionnel, sans fours.

14 Chariot transporteur selon l'Une quelconque

des revendications 1 à 12,

caractérisé par le fait qu'il est appliqué sur des chaînes de montage pourvues d'au moins un four pour le traitement

des produits traités.

13 - Chariot transporteur selon l'une quelconque

des revendications 1 à 14,

caractérisé par le fait qu'il est appliqué sur des chaînes

de montage pourvues d'autres chariots du même type.

16 Chariot transporteur selon l'une quelconque

des revendications 1 à 12 et 14, 15,

caractérisé par le fait que ce ou ces fours sont constitués par deux demicoques opposées ( 26, 27), mobiles, soutenues par des glissières transversales ( 30) et placées à cheval

dans la position occupée par le ou par les châssis verti-

caux basculants de ces chariots, appliqués à des chaînes de montage. 17 Chariot transporteur selon l'une quelconque

des revendications 14, 15 et 16,

caractérisé par le fait que les demi-coques ( 26, 27) de chaque four sont munies de portillons opposés ( 24, 25),

positionnés en alignement avec les châssis verticaux bascu-

lants de ces chariots, appliqués à des chaînes de montage.

18 Chariot transporteur selon l'une quelconque

des revendications 14 à 17,

caractérisé par le fait que les faces extérieures vertica-

les des portillons opposés de ces fours sont parallèles

entre elles.

19 Chariot transporteur selon l'une quelconque

des revendications 14 à 18,

caractérisé par le fait que les portillons opposés de

chaque four sont munis de joints ( 35).

20.Chariot transporteur selon l'une quelconque

des revendications 1 à 19,

caractérisé par le fait que les faces latérales parallèles des cadres constituant les châssis verticaux basculants entrent en relation d'engagement avec les faces parallèles,

munies de joints, des portillons opposés.

14 - 21 Chariot transporteur selon l'une quelconque

des revendications 1 à 20,

caractérisé par le fait que le profil des cadres consti-

tuant les châssis verticaux basculants, et les profils correspondants des portillons opposés des demi-coques cons- tituant les fours, sont identiques entre eux et peuvent

avoir n'importe quelle conformation périphérique.

22 Chariot transporteur selon l'une quelconque

des revendications 1 à 21,

caractérisé en ce qu'il est associé aux portillons de demi-coques dans lesquelles sont disposés des moyens de

vaporisation à pression, réglable, pour humidifier l'em-

peigne ou des éléments similaires et/ou moyens pour l'ir-

radiation par exemple à infra-rouges, pour assouplir l'em-

bout ou des éléments similaires.

23 Chariot transporteur selon l'une quelconque

des revendications 1 à 22,

caractérisé en ce qu'il est associé aux portillons de demi-coques dans lesquelles sont disposés des moyens d'humidification et/ou de chauffage à air chaud et/ou d'étirage sous vide et/ou d'aspiration de vapeurs et/ou

d'irradiation par exemple au moyen de résistancesà infra-

rouges, pour la stabilisation de la chaussure.

24 Chariot transporteur selon l'une quelconque

des revendications 1 à 23,

caractérisé en ce qu'il est associé aux portillons de demi-coques dans lesquelles sont disposés des moyens de chauffage des composants collés des chaussures et/ou des moyens d'aspiration forcée sous vide des solvants présents

dans les colles.