FR2544036A1

FR2544036A1 - Piece d'accostage a rapporter sur le diaphragme d'un embrayage, et ensemble unitaire constitue par un tel diaphragme et une telle piece d'accostage

Info

Publication number: FR2544036A1
Application number: FR8305850A
Authority: FR
Inventors: Philippe Lassiaz; Lassiaz Et Bernard Mallet Philippe; Bernard Mallet
Original assignee: Valeo SE
Current assignee: Valeo SE
Priority date: 1983-04-11
Filing date: 1983-04-11
Publication date: 1984-10-12
Also published as: JPH0819960B2; IT8412488A0; DE3413668A1; GB2138096A; IT1180473B; ES8505050A1; US4613027A; GB2138096B; FR2544036B1; ES531464A0; DE3413668C2; JPS6034521A

Abstract

LA PIECE D'ACCOSTAGE 16 MISE EN OEUVRE, QUI PERMET L'ATTELAGE DE LA BUTEE DE DEBRAYAGE 10 AU DIAPHRAGME 11, COMPORTE, D'UN SEUL TENANT, UNE COLLERETTE ANNULAIRE 16, PAR LAQUELLE ELLE PREND APPUI SUR LE DIAPHRAGME 11, ET DES PATTES DE RETENUE 20, QUI TRAVERSENT AXIALEMENT LE DIAPHRAGME 11, ET QUI, POUR SON MAINTIEN AXIAL SUR LEDIT DIAPHRAGME 11, PORTENT CHACUNE, CIRCONFERENTIELLEMENT, AU-DELA DE CELUI-CI, UN DOIGT DE RETENUE 21. SUIVANT L'INVENTION, LE DOIGT DE RETENUE 21 QUE PORTE UNE PATTE DE RETENUE 20 S'ETEND DIRECTEMENT A COMPTER DE L'EXTREMITE AXIALE D'UNE TELLE PATTE DE RETENUE 20, EN SORTE QUE L'ENSEMBLE NE COMPORTE QU'UN COUDE DE PLIAGE 42. APPLICATION, NOTAMMENT, AUX EMBRAYAGES A DIAPHRAGME POUR VEHICULES AUTOMOBILES.

Description

i 2544036 La présente invention concerne d'une manière générale

les embrayages à diaphragme, notamment pour véhicules auto-

mobiles, c'est-à-dire les embrayages dans lesquels les

moyens élastiques nécessaires à leur engagement sont consti-

tués par une pièce annulaire, dite diaphragme, comportant, d'un-seul tenant, une partie périphérique formant rondelle

Belleville, et une partie centrale fragmentée en doigts ra-

diaux par des fentes.

Pour le passage en configuration de dégagement de tels embrayages, il est nécessaire d'intervenir sur l'extrémité des doigts radiaux de leur diaphragme, et cette intervention

se fait usuellement par l'intermédiaire d'un organe spécifi-

quement adapté à cet effet, communément appelé butée de dé-

brayage. La présente invention vise plus particulièrement le cas o une telle butée de débrayage, dite alors tirée, doit agir en traction sur les doigts radiaux du diaphragme, et doit,

donc, pour ce faire, être attelée à ceux-ci.

Il a été proposé de mettre en oeuvre, à cet effet, en-

tre la butée de débrayage et le diaphragme, une pièce, dite ici par simple commodité 'pièce d'accostage", ou "pièce

d'action", qui, distincte de la butée de débrayage et conve-

nablement rapportée sur le diaphragme, comporte radialement, du côté du diaphragme opposé à la butée de débrayage, une collerette d'appui, par laquelle elle est apte à agir sur ce diaphragme, l'une des faces de cette collerette d'appui, dite ici par commodité face d'appui, étant adaptée à prendre appui sur l'extrémité des doigts radiaux dudit diaphragme, en coopération avec des moyens de solidarisation en traction,

qui établis entre la pièce d'accostage et la butée de dé-

brayage, sont propres à assurer une liaison axiale de ladite butée de débrayage sur ladite pièce d'accostage dans le sens

axial allant du diaphragme à la butée de débrayage.

Une telle disposition, qui se trouve par exemple décri-

te dans le brevet français déposé le 19 mars 1975 sous le NO 75 08514 et publié sous le NI 2 304 826, aussi bien que dans la demande de brevet français déposée le 23 septembre

1982 sous le NI 82 16045, a notamment pour avantage de per-

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mettre d'équiper par avance de la pièce d'accostage le dia-

phragme de l'embrayage à commander, avant même le montage

du mécanisme d'embrayage correspondant, et d'assurer ensui-

te, lors de l'assemblage de l'ensemble, la venue en prise par simple encliquetage de la butée de débrayage avec ladite

pièce d'accostage.

Lors d'un tel encliquetage, et pour la bonne exécution

de celui-ci, il convient, bien entendu, que la pièce d'ac-

costage ne soit pas entraînée par la butée de débrayage, ou,

autrement dit, qu'elle demeure en prise avec le diaphragme.

Dans la demande de brevet français NI 82 16045 mention-

née ci-dessus, il a été proposé-de doter à cet effet la piè-

ce d'accostage de-pattes, dites ici par commodité pattes de

retenue, qui, convenablement réparties circulairement, s'é-

-15 tendent globalement axialement, et qui portent chacune cir-

conférentiellement, en porte-à-faux, parallèlement à la

collerette d'appui associée, un doigt, dit ici par commodi-

té doigt de retenue, formant, en direction de la face d'ap-

pui de ladite collerette d'appui, un épaulement de retenue.

En pratique, de telles pattes de retenue font partie

intégrante de la pièce d'accostage qu'elles équipent, l'en-

semble venant d'un seul tenant d'un même flan métallique

initial, par découpe et mise en forme appropriées de celui-

ci, notamment par pliage.

Quoi qu'il en soit, après sa mise en place sur le dia-

phragme qu'elle doit équiper, qui se fait suivant un monta-

ge du type à baïonnette impliquant une flexion temporaire

de l'extrémité de certains des-doigts radiaux de ce diaphrag-

me, la pièce d'accostage se trouve enserrer à demeure

celui-ci, entre sa collerette d'appui et ses doigts de rete-

nue. Au jeu de montage près, elle n'est donc pas susceptible

d'être entraînée par la butée de débrayage lors de l'encli-

quetage de celle-ci.

Cette disposition donne parfaitement satisfaction.

Mais, les pièces d'accostage du genre considéré propo-

sées à ce jour sont relativement complexes, et donc coûteu-

ses, à réaliser.

3 2544036

Dans la demande de brevet français NO 82 16045, il est notamment proposé une pièce d'accostage dont les pattes de retenue sont issues de la collerette d'appui et comportent successivement, à compter de celle-ci, un premier tronçon qui s'étend sensiblement radialement, un deuxième tronçon qui s'étend sensiblement circonférentiellement, dans le plan

du précédent, et donc, globalement, dans le plan de la col-

lerette d'appui, et un troisième tronçon, qui s'étend sensi-

blement axialement, le doigt de retenue correspondant étant

disposé à l'extrémité de ce dernier tronçon.

Une telle pièce d'accostage présente notamment l'avan-

tage que le troisième tronçon de ses pattes de retenue, ce-

lui par lequel elle traverse axialement le diaphragme, se présente de chant, et donc sous une moindre épaisseur, lui permettant de traverser effectivement ce diaphragme à la faveur des fentes de celui-ci, sans élargissement de telles fentes.

Mais, pour sa réalisation, elle nécessite la réalisa-

tion, pour chaque patte de retenue, de deux coudes de plia-

ge, l'un entre le deuxième et le troisième tronçons d'une

telle patte de retenue, l'autre entre ledit troisième tron-

çon et le doigt de retenue qui lui fait suite.

Dans la demande de brevet français N 82 16045, il est encore proposé, en variante, une pièce d'accostage dont les

pattes de retenue, issues, non plus de la collerette d'ap-

pui, mais d'une douille que cette pièce d'accostage présen-

te globalement axialement en continuité avec cette colleret-

te d'appui, s'étendent globalement radialement, parallèle-

ment à ladite collerette d'appui, en portant directement, à

leur extrémité, et dans leur plan, le doigt de retenue as-

socié e Une telle pièce d'accostage présente l'avantage de ne

nécessiter qu'un seul pliage pour la réalisation de ses pat-

tes de retenue, pour la formation d'un coude de pliage en-

tre chacune de celles-ci et la douille dont elles sont is-

suese Mais, pour la bonne exécution d'un tel pliage, il est nécessaire de mettre en oeuvre, outre une matrice de pliage

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intervenant à l'extérieur des pattes de retenue, un poinçon

de pliage intervenant entre celles-ci et la collerette d'ap-

pui, et, ce poinçon de pliage devant intervenir transversa-

lement, c'est-à-dire perpendiculairement à l'axe de l'ensem-

ble, sa mise en place, et son retrait après pliage, est ma-

laisé; il est en outre susceptible d'en perturber intempes-

tivement la géométrie.

Une difficulté du même ordre se présente pour les piè-

ces d'accostage dans lesquelles les pattes de retenue, is-

sues de la collerette d'appui, présentent successivement

deux coudes de pliage, un premier entre la collerette d'ap-

pui et un premier tronçon sensiblement axial de ces pattes de retenue, et un deuxième entre ce tronçon sensiblement

axial et un tronçon suivant, celui-ci s'étendant sensible-

ment radialement en direction de l'axe de l'ensemble.

Si le premier coude de pliage se satisfait, pour son

exécution, d'un poinçon de pliage qui, s'étendant sensible-

ment axialement, est aisé à mettre en place et à retirer, il n'en est pas de même du deuxième, celui-ci nécessitant,

pour son exécution, comme précédemment, un poinçon de plia-

ge s'étendant sensiblement transversalement.

La présente invention a d'une manière générale pour ob-

jet une disposition permettant d'éviter ces inconvénients et

conduisant en outre à d'autres avantages.

De manière plus précise, elle a tout d'abord pour objet une pièce d'accostage à rapporter sur l'extrémité des doigts du diaphragme d'un embrayage, du genre comportant d'un seul tenant, une collerette annulaire, dite ici par commodité collerette d'appui, qui s'étend sensiblement radialement, et qui, par l'une de ses faces, dite ici par commodité face d'appui, est adaptée à prendre appui sur l'extrémité des

doigts du diaphragme à équiper, et, issues de ladite colle-

rette d'appui, au moins deux pattes, dites ici par commodi-

té pattes de retenue, qui, convenablement réparties circu-

lairement, s'étendent globalement axialement, et qui portent

chacune circonférentiellement, en porte-à-faux, parallèle-

ment à la collerette d'appui, un doigt, dit ici par commodi-

té doigt de retenue, formant, en direction de la face d'ap-

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pui sur ladite collerette d'appui, un épaulement de retenue, cette pièce d'accostage étant caractérisée en ce que le

doigt de retenue que porte une patte de retenue s'étend di-

rectement à compter de l'extrémité axiale d'une telle patte de retenue, en sorte que l'ensemble ne comporte qu'un coude de pliage; elle a encore pour objet un ensemble unitaire pour embrayage formé d'un diaphragme et d'une telle pièce

d'accostage rapportée sur ce dernier.

La pièce d'accostage suivant l'invention ne nécessitant avantageusement qu'un seul pliage pour son exécution, pour

la formation d'un coude de pliage entre sa collerette d'ap-

pui et les pattes de retenue issues de celle-ci, elle est de réalisation relativement facile, et donc économique, une telle réalisation ne nécessitant notamment qu'un minimum

d'opérations.

En outre, les cotes de ses parties actives sont relati-

vement aisées à maîtriser de manière précise.

Il en est, notamment, ainsi, de la distance axiale sé-

parant l'épaulement de retenue de ses doigts de retenue de

la face d'appui de sa collerette d'appui.

En effet, cette distance axiale dépend, d'une part d'une découpe, qui est précise, et d'autre part d'un pliage, qui, étant unique et ne nécessitant pour sa mise en oeuvre qu'un poinçon de pliage disposé axialement aisé à retirer sans déformation intempestive de l'ensemble, peut également

être exécutée de manière précise.

Il en est également ainsi du diamètre de la circonféren-

ce suivant laquelle s'étendent ces pattes de retenues

En effet, celui-ci ne dépend que du seul pliage exécu-

té, qui, tel que souligné ci-dessus, peut être réalisé de

manière précise.

Les cotes des parties actives de la pièce d'accostage

suivant l'invention étant ainsi bien maîtrisées, il est a-

vantageusement possible de se satisfaire de jeux de montage très réduits, ce qui est favorable aussi bien à l'obtention

de bonnes conditions de travail pour les moyens de solidari-

sation en traction à mettre en oeuvre entre une telle pièce d'accostage et la butée de débrayage associée,-et donc à la sûreté de la solidarisation en traction recherchée, qu'à l'obtention d'un encombrement axial et diamétral minimal

pour l'ensemble, l'ampleur des portées tronconiques d'enga-

gement à mettre en oeuvre pour l'intervention de ces moyens de solidarisation en traction lors de l'encliquetage de la butée de débrayage sur la pièce d'accostage pouvant être

avantageusement réduite en conséquence.

Les caractéristiques et avantages de l'invention res-

sortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à ti-

tre d'exemple, en référence aux dessins schématiques anne-

xés sur lesquels la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un montage de butée de débrayage mettant en oeuvre une pièce d'accostage suivant l'invention la figure 2 est une vue partielle en élévation de ce montage, suivant la ligne II-II de la figure 1; la figure 3 est une vue en coupe axiale de la seule pièce d'accostage suivant l'invention, représentée isolément

en coupe axiale suivant la ligne brisée III-III de la figu-

re 4;

la figure 4 est une vue partielle en coupe transversa-

le de cette pièce d'accostage, suivant la ligne IV-IV de la figure 3;

la figure 5 est une vue en coupe axiale partielle ana-

logue à celle de la figure 3, et concerne une variante de

réalisation -

Tel qu'illustré à la figure 1, il s'agit d'atteler une

butée de débrayage 10 au diaphragme 11 d'un quelconque em-

brayage à diaphragme.

Ainsi qu'on le sait, un tel diaphragme 11 est constitué

par une pièce annulaire comportant d'un seul tenant une par-

tie périphérique formant rondelle Belleville et une partie

centrale fragmentée en doigts radiaux 12 par des fentes 13.

Seule apparaît sur les figures 1, 2, l'extrémité de ces doigts radiaux 12, celle-ci constituant la seule partie du

diaphragme 11 concernée par la présente invention.

Pour l'attelage de la butée de débrayage 10 au diaphrag-

me 11 nécessaire à une action en traction de cette butée de débrayage 10 sur ce diaphragme 11, il est rapporté, sur ce

dernier, à la faveur de l'ouverture centrale 15 qu'il com-

porte, une pièce 16, dite ici par commodité pièce d'accosta-

ge. Une telle pièce dlaccostage comporte, d'un seul tenant,

d'une part une collerette annulaire 17, dite ici par commo-

dité collerette d'appui, qui s'étend sensiblement radiale-

ment, et qui, par l'une de ses faces, sa face 18 tournée vers la butée de débrayage 10, dite ici par commodité face d'appui, est adaptée à prendre appui sur l'extrémité des doigts 12 du diaphragme 11, et, d'autre part, issues de la dite collerette d'appui 17, au moins deux pattes 20, dites

ici par commodité pattes de retenue, qui, convenablement ré-

parties circulairement, s'étendent globalement axialement,

et qui portent chacune circonférentiellement, en porte-A-

faux, parallèlement & la collerette d'appui 17, un doigt 21,

dit ici par commodité doigt de retenue, formant, en direc-

tion de la face d'appui 18 de ladite collerette d'appui 17, parallèlement à celle-ci, un épaulement de retenue 22 e Dans les formes de réalisation représentées, la pièce

d'accostage 16 présente, en outre, d'un seul tenant, à comp-

ter de la périphérie interne de sa collerette d'appui 17, et en direction de la butée de débrayage 10, une douille 24, qui s'étend globalement axialement, et par laquelle elle

traverse le diaphragme 11 à la faveur de l'ouverture centra-

le 15 de celui-ci, à distance de la tranche de ladite ouver-

ture. La butée de débrayage 10 ne faisant pas partie de la

présente invention, et étant bien connue en soi, elle ne se-

ra pas décrite en détail ici.

Il suffira d'indiquer qu'elle comporte un élément d'at-

taque 26, par lequel elle est adaptée à agir sur le diaphrag-

me 11, par l'intermédiaire de la pièce d'accostage 16, tel

que détaillé ci-après, un élément de manoeuvre 27, par le-

quel elle est destinée à être montée coulissante axialement sur un quelconque organe de guidage 28 dans les formes de réalisation représentées et par lequel elle est par ailleurs adaptée à être actionnée par un organe de commande 29, une a butée de débrayage, par exemple, tel que schématisé en traits

interrompus sur la figure 1, et des moyens d'attelage assu-

jettissant axialement ledit élément d'attaque 26 audit élé-

ment-de manoeuvre 27 et constitués par exemple, tel que re-

présenté, par une douille annulaire 30 convenablement sertie

sur ceux-ci à ses extrémités.

S'agissant, dans les formes de réalisation représentées,

d'une butée de débrayage autocentreuse à autocentrage main-

tenu, une rondelle élastique ondulée 32 est interposée axia-

lement entre l'élément d'attaque 26 et l'élément de manoeu-

vre 27, et un jeu annulaire est laissé libre entre cet élé-

ment d'attaque 26 et la-douille 30 qui l'attelle axialement

à l'élément de manoeuvre 27.

Dans les formes de réalisation représentées, l'élément d'attaque 26 est constitué par un roulement à billes dont la bague interne constitue la pièce d'attaque 33 de la butée

de débrayage 10, c'est-à-dire la pièce de cette butée de dé-

brayage par laquelle celle-ci est adaptée à agir, par l'in-

termédiaire de la pièce d'accostage 16, sur le diaphragme

11, et, par cette pièce d'attaque 33, ladite butée de dé-

brayage 10 est engagée axialement sur la douille axiale 24

de ladite pièce d'accostage 16.

Entre la pièce d'attaque 33 de la butée de débrayage 10

et la pièce d'accostage 16, et, plus précisément, entre cet-

te pièce d'attaque 33 et la douille axiale 24 de ladite piè-

ce d'accostage 16 sont prévus des moyens d'encliquetage per-

mettant une solidarisation en traction de la butée de dé-

brayage 10 sur la pièce d'accostage 16 dans le sens axial

qui, repérée par la flèche F sur la figure 1, va du dia-

phragne 11 à la butée de débrayage 10.

En pratique, ces moyens d'encliquetage comportent d'une

part, un jonc de solidarisation 34, qui est au moins partiel-

lement engagé radialement dans une gorge de retenue 35 ména-

gée pour lui sur la pièce d'attaque 33, et, d'autre part une

portée d'entraînement 36, qui est ménagée globalement trans-

versalement sur la douille 24 de la pièce d'accostage 16, et

avec laquelle ledit jonc de solidarisation 34 coopère axia-

lement en appui dans le sens axial considéré.

Ces dispositions ne faisqnt pas partie de la présente

invention, elles ne seront pas décrites plus en détail ici.

De manière connue en soi, il est associé, au jonc de

solidarisation 34, des moyens élastiques propres à en assu-

rer la sollicitation en direction de la portée d'entraîne-

ment 36.

Dans les formes de réalisation représentées, ces moyens

élastiques sont constitués par une rondelle 38 qui inter-

vient axialement entre, d'une part la collerette d'appui 17 de la pièce d'accostage 16, et d'autre part l'extrémité de la pièce d'attaque 33 de la butée de débrayage 10, et qui,

suivant une disposition ne faisant pas partie de la présen-

te invention, est-solidaire, à sa périphérie externe, pour son maintien axial, d'une collerette annulaire 39 insérée axialement entre ladite collerette d'appui 17 de la pièce

d'accostage 16 et le diaphragme 11.

C'est donc, indirectement, par l'intermédiaire de cette

collerette 39, que, dans la forme de réalisation représen-

tée, la pièce d'accostage 16 prend appui, par sa collerette

d'appui 17, sur le diaphragme 11.

Il va de soi cependant que, en variante, d'autres dis-

positions étant prises pour les moyens élastiques associés au jonc de solidarisation 34, c'est directement que, par sa collerette d'appui 17, la pièce d'accostage 16 peut prendre

appui sur le diaphragme 11.

Quoi qu'il en soit, pour un tel appui, la collerette d'appui 17 forme de préférence un bourrelet annulaire 43,

*tel que représenté -

Dans la forme de réalisation plus particulièrement re-

présentée sur les figures 1 à 4, les pattes de retenue 20

que comporte la pièce d'accostage î 6 sont-issues de la par-

tie médiane de la collerette d'appui 17 de celle-ci, en étant séparées latéralement de la partie périphérique de

cette collerette d'appui 17 par des entailles 40, qui, résul-

tant de simples coups de cisaille, peuvent par exemple être à bords jointifs, tel que représenté, ou qui, au contraire, * résultant d'une découpe, peuvent avoir leurs bords écartés

l'un de l'autre.

Suivant l'invention, le aoigt de rezenue 21 que porte une telle patte de retenue 20 s'étend d:rectemenz a compter

de l'extrémité axiale de cette patte de retenue 20, en sor-

te que, pour une telle patte de retenue >U, l'ensembie co-

lerette d'appui 17-patze de revenue 20 et doigt de retenue

21 ne comporte qu'un coude de pliage S 2.

il s'agit,en pratique, d'un coude de pliage par lequel la patte de retenue 20 se raccorde a la collerette d appui 17. Autrement dit, suivant l'invention, le doigt de retenue 21 que porte une patte de retenue 20 se situe, radialement,

par rapport à l'axe de l'ensemble, à un même niveau que cet-

te patte de retenue 20.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement re-

présentée sur les figures 1 à 4, un tel doigt de retenue 21

est sensiblement au même niveau, radialement, que la circon-

férence suivant laquelle par sa collerette d'appui 17, la pièce d'accostage 16 prend appui sur le diaphragme 11, ou, autrement dit, que la circonférence suivant laquelle s'étend

le bourrelet annulaire 43 correspondant de ladite colleret-

te d'appui 17.

En pratique, deux pattes de retenue 20 au moins sont prévues. De préférence, trois pattes de retenue 20 sont prévues, régulièrement réparties circulairement autour de l'axe de l'ensemble. Dans tous les cas, les doigts de retenue 21 portés par

ces pattes de retenue 20 s'étendent tous circonférentielle-

ment dans le même sens.

Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, la pièce d'accos-

tage 16 suivant l'invention peut avantageusement venir d'un

seul tenant d'un même flan initial, en pratique un flan mé-

tallique, par découpe et mise en forme appropriées de celui-

ci.

-La collerette d'appui 17 et la douille 24 de cette piè-

ce d'accostage 16 peuvent ainsi être formées par découpe et

emboutissage d'un tel flan.

Il est tiré profit de cet emboutissage pour profiler en

conséquence la collerette d'appui 17, en y formant, annulai-

rement, le bourrelet 43 prévu pour son appui sur le diaphrag-

me 11, la collerette 39 de la rondelle élastique 38 interpo-

sée entre elle et ce diaphragme 11 étant conjointement pro-

filée de manière complémentaire. Lors de la découpe de la collerette d'appui 17, il est conjointement découpé, à la périphérie de celle-ci, et tel que schématisé en traits interrompus sur les figures 3, 4, les pattes de retenue 20, celles-ci s'étendant, comme la

collerette d'appui 17, dans le plan du flan initial.

Il suffit donc, ensuite, pour la mise en forme défini-

tive de la pièce d'accostage 16, d'assurer le pliage des

pattes de retenue 20 sensiblement à angle droit, avec cepen-

dant un large arrondi formant le coude de pliage 42 corres-

pondant.

Tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 3, un tel pliage peut avantageusement se faire à l'aide,

d'lune part d'une matrice de pliage 45, intervenant de l'ex-

térieur sur les pattes de retenue 20, et, d'autre part, un poinçon de pliage 46, qui, intervenant intérieurement, est inséré axialement entre lesdites pattes de retenue 20 et la

douille axiale 24 associée.

Ce poinçon de pliage 46 intervenant axialement, sa mi-

se en place et son retrait sont aisés, sans qu'il en résul-

te, au retrait, une quelconque perturbation du pliage précé-

demment effectué, et donc de la géométrie de l'ensemble.

Par suite, la distance axiale D 1 séparant de la face

d'appui 18 de la collerette d'appui 17 l'épaulement de rete-

nue 22 des doigts de retenue 21 peut être rigoureusement res-

pectée, et il en est de même du diamètre D 2 de la circonfé-

rence suivant laquelle s'étendent ces doigts de retenue 21.

Ainsi qu'on le notera, il résulte du processus précé-

demment décrit que, suivant une caractéristique de l'inven-

tion, l'épaulement de retenue 22 que forme un doigt de rete-

nue 21 de la pièce d'accostage 16 suivant l'invention est

formé par la tranche du flan dont est tirée cette pièce d'ac-

costage 16 o Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 4, un tel doigt de retenue 21 est rectiligne, dans le plan de la patte de retenue 20 correspondantes

Mais il va de soi qu'il pourrait aussi bien être cin-

tré, au rayon de la circonférence sur laquelle se trouve la dite patte de retenue 20

Il suffit de conformer en conséquence matrice et poin-

çon de pliage.

Le "niveau" radial d'un doigt de retenue 21, dont il a été fait mention ci-dessus, s'apprécie donc évidemment au droit de sa zone d'enracinement à la patte de retenue 20,

indépendamment de sa configuration propre.

En pratique, pour chacune des pattes de retenue 20 de la pièce d'accostage 16, la collerette 39 de la rondelle élastique 38 présente localement, pour passage d'une-telle

patte, une échancrure 47, figure 2, et, conjointement, cha-

cun des-doigts 12 du diaphragme 11 également intéressé par une telle patte de retenue 20, présentent chacun, en regard l'un de l'autre, pour passage de celle-ci, un embrèvement 48, dont une portion est sensiblement parallèle à la fente 13 correspondante du diaphragme 11, tandis que l'autre est

sensiblement tangente à une circonférence de l'ensemble.

Bien entendu, la distance axiale D 1 précisée ci-dessus

est faite suffisante pour que la pièce d'accostage 16 puis-

se enserrer, entre sa collerette d'appui 17 et ses doigts de retenue 21, aussi bien le diaphragme 11, que, dans la forme de réalisation représentée, la collerette 39 de la rondelle

élastique 38.

La mise en place de la pièce d'accostage 16 suivant l'invention sur le diaphragme 11 se fait suivant un montage

à balonnette du type de celui décrit dans la demande de bre-

vet français N 82 16045 mentionnée ci-dessus; après un rapprochement relatif suffisant du diaphragme 11 et de la pièce d'accostage 16, on assure, axialement, une flexion relative, vis-à-vis des autres, de l'extrémité de chacun des

doigts 12 du diaphragme 11 sur lequel doit cîirconférentiel-

lement s'engager le doigt de retenue 21 des pattes de rete-

nue 20 de la pièce d'accostage 16, puis on assure, circonfé-

rentiellement, une rotation relative, autour de l'axe de l'ensemble, de ladite pièce d'accostage 16 vis-à-vis dudit diaphragme 11, pour qu'un tel engagement ait effectivement lieu, et on libère ensuite les doigts précédemment fléchis

du diaphragme 11.

Au terme d'une telle mise en place, chacune des pattes de retenue 20 de la pièce d'accostage 16 traverse axialement le diaphragme 11 entre deux doigts 12 adjacents de celui-ci, à la faveur des embrèvements 48 prévus à cet effet sur ces deux doigts 12, et, par son doigt de retenue 21, elle est

circonférentiellement engagée sur l'un de ces doigts 12.

Bien entendu, dans la forme de réalisation représentée

sur les figures 1 à 4, une telle mise en place intéresse con-

jointement la rondelle élastique 38, celle-ci étant au préa-

lable engagée par ses échancrures 47 sur les doigts 21 de

la pièce d'accostage 16.

Quoi qu'il en soit, enserrant axialement le diaphragme entre la face d'appui 18 de sa collerette d'appui 17 et

l'épaulement de retenue 22 de chacun de ses doigts de rete- nue 21, la pièce d'accostage 16 suivant l'invention se trou-

ve assujettie axialement, dans les deux sens, au diaphragme

11, sans pouvoir échapper fortuitement à celui-ci.

Par ailleurs c'est, radialement, avec un jeu limité que ses pattes de retenue 20 traversent le diaphragme 11, ce

jeu correspondant globalement au moins au jeu d'autocentra-

ge de la butée de débrayage 10 associée.

Mais, nonobstant ce jeu, qui est relativement faible, elle est radialement bien centrée par rapport au diaphragme

11, par les portions des embrèvements 48 des doigts 12 con-

cernés de celui-ci qui sont sensiblement tangentes à une-

circonférence de l'ensemble, celle-ci étant en pratique cel-

le sur laquelle se trouvent ses pattes de retenue 20.

Par suite, l'engagement axial de la pièce d'attaque 33 de la butée de débrayage 10 dans sa douille axiale 24 se

fait très aisément.

Tel que représenté en trait plein sur la figure 2, cha-

cun des doigts de retenue 21 de la pièce d'accostage i 6 n' intéresse qu'un seul des doigts 12 du diaphragme Il; en variante, tel que schématisé en traits interrompus 21 ' sur

254403 *

cette figure 2, il peut être suffisamment étendu circonfé-

rentiellement pour intéresser deux doigts 12 du diaphragme 11, notamment lorsque, au droit de tels doigts de retenue

21, ceux-ci n'ont eux-mêmes qu'une extension circonférentiel-

le limitée. Suivant la variante de réalisation représentée sur la figure 5, les pattes de retenue 20 de la pièce d'accostage 16 s'étendent à la périphérie de la collerette d'appui 17

de celle-ci, en sorte que ses doigts de retenue 21, qui res-

tent radialement à un même niveau que lesdites pattes de

retenue 20 se situent dans ce cas à un niveau radial supé-

rieur à celui de la circonférence suivant laquelle ladite

collerette d'appui 17 prend appui sur le diaphragme 11.

Bien entendu, la présente invention ne se limite d'ail-

leurs pas aux formes de réalisation décrites et représentées,

mais englobe toute variante d'exécution.

Claims

REVENDICATIONS

1 Pièce d'accostage à rapporter sur l'extrémité des doigts du diaphragme d'un embrayage, du genre comportant, d'un seul tenant, une collerette annulaire ( 17), dite ici par commodité collerette d'appui, qui s'étend sensiblement radialement, et qui, par l'une ( 18) de ses faces, dite ici par commodité face d'appui, est adaptée à prendre appui sur l'extrémité des doigts ( 12) du diaphragme (I 1) à équiper, et, issues de ladite collerette d'appui ( 17), au moins deux pattes ( 20), dites ici par commodité pattes de retenue, qui,

convenablement réparties circulairement, s'étendent globale-

ment axialement, et qui portent chacune circonférentielle-

ment, en porte-à-faux, parallèlement à la collerette d'appui,

un doigt ( 21), dit ici par commodité doigt de retenue, for-

mant, en direction de la face d'appui de ladite collerette d'appui un épaulement de retenue ( 22), caractérisée en ce que le doigt de retenue ( 21) que porte une patte de retenue ( 20) s'étend directement à compter de l'extrémité axiale d'une telle patte de retenue ( 20), en sorte que l'ensemble

ne comporte qu'un coude de pliage ( 42).

2 Pièce d'accostage suivant la revendication 1, carac-

térisée en ce que radialement par rapport à l'axe de l'en-

semble, le doigt de retenue ( 21) que porte une patte de re-

tenue ( 20) se situe à un même niveau que cette patte de re-

tenue ( 20).

3 Pièce d'accostage suivant la revendication 2, carac-

térisée en ce que le doigt de retenue ( 21) que porte une patte de retenue ( 20) se situe radialement sensiblement au niveau de la circonférence suivant laquelle la collerette

d'appui ( 17) prend appui sur le diaphragme ( 11).

4 Pièce d'accostage suivant la revendication 2, carac-

térisée en ce que le doigt de retenue ( 21) que porte une

patte de retenue ( 20) se situe radialement à un niveau supé-

rieur à celui de la circonférence suivant laquelle la colle-

rette d'appui ( 17) prend appui sur le diaphragme (ll).

Pièce d'accostage suivant l'une quelconque des re- vendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'épaulement de retenue ( 22) que forme un doigt de retenue ( 21) est formé par la tranche du flan dont-est tirée la pièce d'accostage

( 16).

b Ensemble unitaire pour embrayage, du genre formé, d'une part, d'un diaphragme ( 11), c'est-à-dire drune pièce annulaire comportant d'un seul tenant une partie périphéri-

que formant rondelle Belleville et une partie centrale frag-

mentée en doigts radiaux, et d'autre part d'une pièce annu-

laire ( 16), dite pièce d'accostage, rapport 6 e sur-l'extr 6 mi-

t 6 des doigts ( 12) dudit diaphragme ( 11), caractérisé en ce

que ladite pièce d'accostage ( 16) est conforme à l'une quel-

conque des revendications 1 à 5.

7 Ensemble unitaire suivant la revendication 6, dans lequel la pièce d'accostage ( 16) présente des pattes ( 20) dites pattes de retenue, qui traversent chacune axialement

le diaphragme ( 11) entre deux doigts ( 12) adjacents de celui-

ci, caractéris 6 en ce que, pour passage d'une telle patte

de retenue ( 20), lesdits doigts ( 12) du diaphragme ( 11) pr 6-

sentent chacun, en regard l'un de l'autre, un embrèvement

(% 8).