FR2539340A1 - Dispositif pour l'amenee de ronds de beton, en particulier de barres nervurees, vers une machine d'usinage - Google Patents

Abstract

CE DISPOSITIF COMPREND UN SYSTEME INFERIEUR DE CHAINES GALLE GUIDE SUR DES ROUES A CHAINES AYANT UN CERCLE PRIMITIF PREDETERMINE, DONT LES CHAINONS SONT MUNIS DE ROULEAUX DE GUIDAGE ET GUIDES, AU MOINS DANS LE BRIN SUPERIEUR, SUR DES GLISSIERES, ET UN PRESSEUR REGLABLE, LES CHAINONS PRESENTANT UN COUSSINET POUR LES RONDS DE BETON QUI PEUVENT ETRE ENFONCES PAR LE PRESSEUR DANS LES COUSSINETS. CONSIDERES DANS LE BRIN SUPERIEUR LES COUSSINETS CONSTITUENT DES PONTS D'APPUI 11 DISPOSES, PAR L'INTERMEDIAIRE DE COUDES 13, A UN NIVEAU INFERIEUR PAR RAPPORT AUX MAILLONS 10 QUI RELIENT DEUX CHAINES GALLE 4 GUIDEES EN PARALLELE ET EN SYNCHRONISME ET QUI PORTENT UN RECOUVREMENT SOUPLE 5 DANS LEQUEL PLUSIEURS RONDS DE BETON 1 JUXTAPOSES PEUVENT ETRE ENFONCES SIMULTANEMENT PAR LES PRESSEURS 3. LA SURFACE 14 DES RECOUVREMENTS SOUPLES 5 DANS LE BRIN SUPERIEUR SE TROUVE AU NIVEAU DES CERCLES PRIMITIFS 7 DES ROUES A CHAINES DE RENVOI OU D'ENTRAINEMENT 6.

Description

L'invention concerne un dispositif pour l'amenée de ronds de béton, en particulier de barres nervurées, vers une machine d'usinage avec un système inférieur de channes Galle sans fin qui est guidé sur des roues à chaînes de renvoi et d'entraînement avec cercle primitif prédéterminé et dont les chaînons sont munis de rouleaux de guidage et guidés, au moins dans le brin supérieur, sur des glissières, et avec un dispositif presseur réglable en acier, etc..., les chaînons présentant un coussinet pour les ronds de béton lesquels peuvent être enfoncés par le dispositif presseur dans le coussinet. La machine d'usinage est le plus souvent une cisaille pour la mise en longueur.

Dans un dispositif bien connu de ce genre (DE-PS 647 189), le système inférieur de chaînes Galle se compose d'une seule chaîne Galle dont les chaînons comportent à la face supérieure une gorge destinées à recevoir le rond de béton. Le dispositif presseur réglable est constitué par une autre chaîne Galle qui est entraînée en sens opposé et dont les chaînons s'engagent dans la gorge avec une nervure de pression disposée à la face supérieure et s'étendant dans la direction de transport. Dans ce cas, un seul rond de béton peut être amené respectivement vers la machine d'usinage
De plus, ledit rond de béton doit être placé de manière définie dans la gorge. Cela implique des mesures couteuses.

En outre, il est genant que, pour des raisons de tolérances, un glissement des ronds de béton en acier, etc... dans les gorges ne peut être exclu. Il en est ainsi en particulier pour les rond de béton en acier nervuré. Des décalages relatifs considérables se produiraient si le logement aménagé pour un seul rond de béton était en quelque sorte doublé ou multiplié de façon à pouvoir guider plusieurs ronds de béton côte à côte.

Dans un autre dispositif bien connu d'un genre différent (DE-OS 3 038 092),. on a prévu comme élément transporteur sans fin une bande transporteuse qui constitue également, dans le brin supérieur, le coussinet souple et qui est guidée, à cet effet, entre le dispositif de renvoi ou d'entraînement réalisé sous forme de rouleau de renvoi ou d'entraînement sur au moins un rouleau de support supplémentaire. Les rouleaux presseurs sont disposés parallèlement aux axes des rouleaux de renvoi, d'entraînement ou de support et, dans le sens vertical, exactement au-dessus de ces rouleaux. Le coussinet souple se situe, dans le brin supérieur, au-dessus du niveau formé par une tangente horizontale au rouleau de renvoi ou d'entraînement.

Dans la pratique, on constate que,#dans le cas du dispositif bien connu, des ronds de béton identiques ne sont pas transportés sans décalage mutuel dans la direction de transport et par conséquent pas non plus sans glissement relatif et sans glissement par rapport à la bande transporteuse, ce qui est extremement genant étant donné que de tels décalages ne permettent plus de couper les différents ronds de béton avancés simultanément à des longueurs parfaitement identiques, quelle que soit la précision de réglage de l'entraîne- ment et de la commande du transporteur receveur.

Avec ce dispositif bien connu, la commande de l'avancement et donc le transport des ronds de béton sont réalisés en fin de compte entre deux rouleaux ou poulies bien qu'avec interposition de la bande transporteuse qui forme le support souple. Il en est ainsi parce que le rouleau de renvoi ou d'entraînement et les rouleaux presseurs associés et le plus souvent traînés sont disposés en superposition exacte. Pour une vitesse angulaire donnée du rouleau de renvoi ou d'entraînement, la vitesse de translation d'un rond de béton est donc le produit de cette vitesse angulaire et de la distance entre la surface de contact du rond de béton avec le support élastique et le centre de l'axe du rouleau de renvoi ou d'entraînement considéré.Or, cette distance est variable pour les différents ronds de béton étant donné que, pour des- raisons de tolérance, même des ronds de béton identiques présentent des diamètres différents et que des barres nervurées, par le simple fait des nervures laminées, entrent en contact avec le support souple avec une association de nervures différentes et qu'elles sont enfoncées à des profondeurs différentes dans le support souple lors de l'application des rouleaux presseurs. En conclusion, dans le dispositif bien connu, l'avancement des ronds de béton se fait, compte tenu du roulement à des vitesses de roulement variables pour les raisons indiquées, conformément à des relations cinématiques de révolution, ce qui entraxe le glissement et l'avancement variable des différents ronds de béton.

Il s'agit ici d'un vieux problème. On sait depuis longtemps que malgré les forces de traction variables nécessaires pour l'enlèvement de 1' entrepôt les différents ronds de béton doivent être transportés sans aucun glissement si toutefois les systèmes associés pour la mesure de la longueur à couper ou la longueur coupée ne fonctionnent pas non plus de manière fiable. Dans la pratique, on connaît pour cela plusieurs mesures dont le genre diffère de la présente invention. Depuis toujours,et après comme avant,on utilise le plus souvent dans la pratique des systèmes par lesquels les ronds de béton sont amenés en contact avec une ou plusieurs butées de chariotage réglables. Les ronds de béton sont alors tirés par un treuil de traction de l'entrepôt ou amenés en contact avec les butées par un chemin de roulement.

Dans le premier cas, le travail peut être effectué seulement avec une grande dépense en force physique et en acceptant certains risques sur le plan de la sécurité. C'est pourquoi la vitesse de transport est maintenue aussi faible que possible dans le cadre de ces mesures bien connues. Etant donné que, lors de ces travaux, les ronds de béton sont, en plus, réunis en un faisceau par la chaîne d'attelage, il n'est guère possible de garantir quelles faces frontales de tous les ronds de béton se trouvent en contact avec la butée associée. En utilisant de la manière décrite un chemin de roulement, les ronds de béton doivent être isolés par un procédé techniquement compliqué et chargés sur le chemin de roulement. Ici aussi les ronds de béton sont seulement amenés par le chemin de roulement en contact avec une butée associée.Les mesures décrites ci-dessus et généralement appliquées dans la pratique demandent d'ailleurs beaucoup de place et réclament généralement la mise à disposition d'une grue. En vue de l'automatisation, la solution de l'amenée simultanée de plusieurs ronds de béton vers une machine d'usinage a été abandonnée dans la pratique en fayeur d'un système dans lequel les ronds de béton sont amenés séparément vers la machine d'usinage. Par exemple, dans un appareil pouvant être déplacé transversalement à l'entrepôt de ronds de béton, les ronds de béton sont prélevés dans l'entrepôt par un système de rouleaux presseurs et transportés vers une butée de chariotage montée dans un canal de mesure. La coupe est déclenchée dès l'atteinte de la butée et la section tronçonnée est chargée sur un autre chemin de roulement.Des débits économiques nécessitent ici des vitesses de transport élevées et constituent donc une source d'accidents.

La présente invention a pour objet de perfectionner le dispositif du genre précité de telle façon qu'une pluralité de ronds de béton juxtaposés, et notamment de barres nervurées, peuvent être amenés, sans différences de glissement par rapport à un système de chaînes Galle et sans décalage relatif gênant, vers la machine d'usinage installée en aval.

Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que considérés dans le brin supérieur,les coussinets sont réalisés sous forme de ponts d'appui disposés, par l'intermédiaire de coudes, à un niveau inférieur par rapport aux maillons, qui relient deux chaînes Galle guidées en parallèle et en synchronisme et qui portent un recouvrement souple dans lequel plusieurs ronds de béton juxtaposés peuvent être enfoncés simultanément par les rouleaux presseurs du dispositif presseur, et que la surface des recouvrements souples dans le brin supérieur se trouve au niveau des cercles primitifs des roues à chaises de renvoi ou d'entraînement.

Les avantages offerts par la présente invention résident avant tout dans le fait qu'une pluralité de ronds de béton juxtaposés, et notamment de barres nervurées, peuvent être amenés, sans différences de glissement par rapport à un système de chaîne Galle et sans décalage relatif gênant, vers la machine d'usinage installée en aval. Dans le dispositif selon l'invention, les nervures s'enfoncent dans le recouvrement souple, à savoir indépendamment de l'association relative des nervures et des tolérances de fabrication inévitables ainsi queqltéeartement respectif des différents ronds de béton, Ceux-ci sont ainsi transportés à une vitesse régulière. La disposition et la conformation des ponts d'appui empêchent alors avec certitude l1appari- tion de poussées agissant dans le sens axial. Une destruction du recouvrement souple est évitée.Une mise en place particulière des différents ronds de béton dans des gorges associées n'est pas nécessaire.

La description qui va suivre, en regard des dessins annexés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de bien comprendre comment l'invention peut être misse en pratique.

La figure 1 représente schématiquement une vue de côté d'un dispositif selon l'invention.

La figure 2 représente, à une échelle considérablement plus grande par rapport à la figure 1, une coupe suivant la ligne A-A du brin supérieur du transporteur du dispositif selon l'invention.

La figure 3 représente, à l'échelle de la figure 2, une vue de côté de l'objet de la figure 2.

Le dispositif représenté dans les dessins est destiné à amener simultanément plusieurs ronds de béton 1, et notamment des barres nervurées, vers une machine d'usinage non représentée, en particulier vers une cisaille pour le tronçonnement de longueurs prédéterminées. Le dispositif comprend fondamentalement un système de chaînes Galle 2 et des rouleaux presseurs 3 en acier ou en un matériau analogue.

Il va de soi que le système de chaînes Galle 2 est équipé des éléments d'entrainement et de commande habituels.

Le système de chaînes Galle 2 comprend deux chaînes Galle 4 sans fin qui passent sur un dispositif de renvoi et sur au moins un dispositif d'entragnement et qui présentent, dans le brin supérieur, un recouvreirient souple 5 pour les ronds de béton 1. Les rouleaux presseurs 3 pressent les ronds de béton 1 dans le recouvrement souple 5, à savoir à des profondeurs différentes en fonction des différents diamètres des ronds de béton.

Il ressort des figures 2 et 3 que le système de channes Galle 2 sans fin se compose de deux chaînes Galle 4 guides en parallèle et en synchronisme sur des roues à chaînes de renvoi et d'entraînement 6 avec un cercle primitif 7 prédéterminé. Ces chaînes Galles 4 sont munies de rouleaux de guidage 8 et guidées avec les rouleaux de guidage 8, au moins dans le brin supérieur, sur des glissières 9. Comme il ressort de la figure 2, les maillons 10 des chaînes Galle 4 sont réunis par des ponts d'appui 11 qui portent le recouvrement souple 5 et qui sont rattachés à des éléments 12. Les rouleaux presseurs 3 sont disposés dans la région située en dehors des roues à chaînes de renvoi ou d'entraînement 6 et entre celles-ci.La disposition est alors choisie de telle façon que,vus dans le brin supérieur, les ponts d'appui 11 sont disposés, par l'intermédiaire de coudes 13, à un niveau inférieur par rapport aux maillons 10. La surface 14 du recouvrement souple 5 se situe, dans le brin supérieur, autant que possible exactement au niveau des cercles primitifs 7 des roues à chaînes de renvoi ou d'entraînement 6 qui est indiqué par des lignes en traits mixtes. Il en résulte que les ronds de béton 1 sont amenés sans glissement à la machine d'usinage installée en aval, ce qui permet une mise en longueur avec une haute précision et une mesure correspondante par la simple mesure des longueurs de maillons déplacés. Avec les moyens auxiliaires de la technique moderne de commande et d'entraînement il est possible d'atteindre un débit important. En prédéterminant plusieurs longueurs introduites électroniquement, on peut obtenir presque un nombre quelconque de longueurs de barres de telle façon que les ronds de béton 1 peuvent généralement être tronçonnés sans chutes.

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Dispositif pour l'amenée de ronds de béton, en particulier de barres nervurées, vers une machine d'usinage, comprenant un système inférieur de chaînes Galle sans fin qui est guidé sur des roues à chaînes de renvoi et d'entraînement avec cercle primitif prédéterminé et dont les chaînons sont munis de rouleaux de guidage et guidés, au moins dans le brin supérieur, sur des glissières, et un dispositif presseur réglable en acier, etc..., les chaînons présentant un coussinet pour les ronds de béton lesquels peuvent être enfoncés parle dispositif presseur dans le coussinet, caractérisé par le fait que,vus dans le brin supérieur > les coussinets sont réalisés sous forme de ponts d'appui (11) disposés, par l'intermédiaire de coudes (13), à un niveau inférieur par rapport aux maillons (10), qui relient deux chaînes Galle (4) guidées en parallèle etc en synchronisme et qui portent un recouvrement souple (5) dans lequel plusieurs ronds de béton (1) peuvent être enfoncés simultanément par les rouleaux presseurs (3) du dispositif presseur, et que la surface (1 > 4) des recouvrements souples (5) dans le brin supérieur se trouve au niveau des cercles primitifs (7) des roues à chaînes de renvoi ou d'entraînement (6).