FR2520013A1 - Machine a tisser sans navette a grande vitesse - Google Patents

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FR2520013A1
FR2520013A1 FR8200839A FR8200839A FR2520013A1 FR 2520013 A1 FR2520013 A1 FR 2520013A1 FR 8200839 A FR8200839 A FR 8200839A FR 8200839 A FR8200839 A FR 8200839A FR 2520013 A1 FR2520013 A1 FR 2520013A1
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Alsacienne de Constructions Mecaniques SA
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D47/00Looms in which bulk supply of weft does not pass through shed, e.g. shuttleless looms, gripper shuttle looms, dummy shuttle looms
    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D41/00Looms not otherwise provided for, e.g. for weaving chenille yarn; Details peculiar to these looms

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  • Textile Engineering (AREA)
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Abstract

MACHINE A TISSER SANS NAVETTE, A DISPOSITIF PASSE-TRAME, NOTAMMENT A AIGUILLES RIGIDES. LA DISTANCE A ENTRE LE PREMIER CADRE A LISSES C, ET LA DISTANCE B ENTRE CE PREMIER CADRE C ET LE PORTE-FIL ARRIERE 6, SONT TELLES QUE LA DISTANCE A EST EGALE OU INFERIEURE A 75 MM, ET QUE LE RAPPORT BA EST COMPRIS ENTRE 12 ET 15, L'EPAISSEUR DES CADRES C, C... ETANT EGALE OU INFERIEURE A 7MM. L'INVENTION PERMET DE FAIRE FONCTIONNER LA MACHINE A UNE CADENCE BEAUCOUP PLUS ELEVEE QUE LES MACHINES CLASSIQUES.

Description

Machine à tisser sans navette à grande vitesse La présente invention
concerne l'industrie textile et, plus particulièrement, les machines à tisser sans navette dans lesquelles le fil de trame est inséré dans la foule au moyen d'un passe-trame constitué par une ou deux aiguilles rigides (le plus souvent, deux aiguilles animées de mouvements alternatifs opposés qui échangent le fil sensiblement au milieu de la laize), ou par un projectile, ou par tous autres dispositifs permettant au fil de trame de traverser la foule L'invention vise plus particulièrement encore les raachines à tisser de grande largeur, tissant au moins en
cm de large.
Depuis plusieurs années, les constructeurs ont cherché à fabriquer des machines de ce type battant de plus en plus
vite, pour augmenter la production.
Mais on est rapidement limité dans l'augmentation des cadences, car le nonbre des arrêts de la machine par heure, notamment pour casse de fil, augmente très vite lorsqu'on accroit la cadence, ce qui peut conduire en fait, à une
baisse de productivité.
Les casses de fil de chaîne proviennent, pour une part, de la fatigue du fil (élongations alternées, nombre de cycles d'élongation subis par chaque point du fil, usure des fils par circulation dans les lisses, percussion entre les fils des deux nappes formant la foule au moment de la çroisure des nappes) et, pour une autre part, du choc d'un organe en mouvement, par exemple une aiguille d'insertion de trame, contre un fil de chaîne lorsque la foule est mal ouverte et que deux fils sont restés accrochés l'un à
l'autre à la croisure (formation de Y).
Une autre cause d'incident au cours du tissage à cadence élevée est le mauvais échange du fil de trame, vers
le milieu de la laize, entre l'aiguille d'amenée et l'ai-
guille de tirage.
On va rappeler maintenant les éléments essentiels
d'une machine à tisser du type précité.
Les fils de chaîne se déroulent de l'ensouple, passent sur un rouleau porte-fil arrièm,puis à travers les oeillets ensuite
de lisses portées par plusieurs cadres et/ à travers le pe J 9 ne.
Le fil de trame est inséré dans la foule en avant du peigne, par les aiguilles passe-trame actionnées par leur mécanisme d'entrainement, puis le fil de trame ainsi déposé est tassé par le peigne contre la ligne de façure du tissu déjà formé.
Jusqu'à présent, tous les métiers classiques à aiguil-
les ont une disposition relative des organes de contrôle de la chaîne sensiblement identique, qui est dgailleurs dérivée de celle des métiers à navette C'est ainsi que si on appelle a la distance entre la ligne de façure et le premier cadre, et b la distance entre ce premier cadre et le porte-fil arrière (la distance a + b étant la "profondeur" totale du métier), on constate que pour tous ces métiers, le rapport est compris entre 5 et 9 environ, avec une profondeur de-l'ordre de 1200 à 1500 mm De façon classique, l'a distance a entre la façure et le premier cadre est
comprise entre 120 et 250 mm, tandis que l'angle total d'ou-
verture de la foule est généralement de 250 environ
( 2 x 120 5) sans dépasser 300 ( 2 x 150), pour ne pas irmpo-
ser aux'fils de chaîne des élongations' alternatives exces-
sives. Ces choix des caractéristiques et des dimensions étaient considérés comme les plus avantageux et donnaient des résultats satisfaisants pour les cadences de frappe habituelles jusqu'à présent, par exemple d'environ 240 à
300 coupsl minute.
Mais comme on -l'a indiqué précédemment, les tentatives pour augmenter substantiellement les cadences de frappe 3 Q sur de telles machines conduisaient à des incidents de fonctionnement, obligeant à arrêter la machine et réduisant ou mème annulant les avantages de production escomptés ' On reviendra plus en détail dans ce qui suit sur les phénomènes qui peuvent provoquer des ruptures de fil et,
plus généralement, des incidents de fonctionnement.
L'invention pour but de remédier à ces inconvénients des machines a tisser classiques et de permettre de les faire fonctionner à une cadence beaucoup plus élevée que jusqu'à présent, par exemple 400 à 500 coups/minute environ, sans augmenter la fréquence moyenne horaire des arrêts, ce
résultat étant obtenu, principalement, grace à une disposi-
tion relative nouvelle des organes de contrôle de la chaîne.
L'invention a pour objet une machine à tisser sans navette, dans laquelle les fils de chaîne se déroulant de l'ensouple passent sur un 3 orte-il arrière, puis à travers les oeillets des lisses portées par plusieurs cadres, puis à travers les dents du peigne pour aboutir enfin à la ligne de façure o se forme le tissu, ladite machine étant caractérisée en ce que le premier cadre est disposé à une distance a de la ligne de façure et à une distance b du porte-fil arrière telles que le rapport b est égal ou supérieur à 1 O. De préférence, le rapport b précité est de l'ordre
de 12 à 15.
La profondeur (a + b) des métiers à tisser sans navet-
te, à aiguilles rigides, étant à peu près fixée, par des
impératifs de construction, comme on l'a indiqué précédem-
ment, il en résulte que, sur un métier conforme à l'inven-
tion, la profondeur de la foule comprise entre la ligne de façure et le premier cadre (distance a) est environ 2 à 2,5 fois plus courte que sur un métier à aiguilles classique
et n'excède pas 75 mm environ.
La demanderesse est arrivée à cette conclusion sur-
prenante que, grâce à cette nouvelle disposition relative des organes de contrôle de la chaîne, on réduisait dans une mesure considérable la fatigue des fils de chaîne en même temps que les autres causes de rupture des fils ou
d'arrêt de la machine.
Au surplus, cette disposition nouvelle permet d'uti-
liser un plus grand angle d'ouverture de foule que par
le passé, par exemple entre 300 et 350 ( 2 x 15 à 2 x 17,5).
On verra également dans ce qui suit que cette disposi-
tion nouvelle permet de réduire l'amplitude des déplacements alternatifs et le poids de certains organes de contrôle de la chaîne par rapport aux métiers classiques, grâce à quoi les mécanismes du métier peuvent fonctionner sans inconvénient à des cadences beaucoup plus élevées que sur les métiers classiques. Il est apparu que tous ces résultats avantageux isolés ont un effet cumulatif, si bien qu'il est devenu possible, sur un métier conforme à l'invention, d'utiliser pleinement les performances autorisées par des mécanismes perfectionnés d'actionnement des aiguilles, notamment des mécanismes dits " à cercle de Cardan équilibré " Un tel mécanisme a été décrit dans le brevet français No 2 477 586 au nom de la Demanderesse Grâce à cet effet cumulatif, on a pu atteindre les cadences de frappe d'environ 450 à 600 coups/minute, au lieu de 240 à 300 avec les machines connues jusqu'à présent. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la
description détaillée qui suit et à l'examen des dessins
annexés qui représentent, à titre d'exemple non limitatif,
un mode de réalisation de l'invention.
La fig 1 est une vue schématique montrant les organes principaux de contrôle des fils de chaîne sur un métier à tisser sans navette, à aiguilles La fig 2 montre la disposition relative de ces organes et la géométrie de la chaîne dans un métier conforme à
1 ' invention.
La fig 3 montre, à la même échelle que la fig 2, la disposition relative de ces organes et la géométrie de la
chaîne dans un métier classique.
La fig 4 est un schéma montrant l'élongation des fils
de chaîne lorsque la foule est ouverte.
La fig 5 montre les courbes du taux d'élongation des fils de chaine en fonction de l'angle d'ouverture de la foule pour différents rapports b a Les figs 6 et 7 illustrent la formation des "Y" respectivement sur un métier classique et sur un métier conforme à l'invention. Les Figs 8 et 9 montrent la disposition des cadres respectiverment sur un métier classique et sur un métier
conforme à l'invention.
La fig 10 est une vue de face d'un mode de réalisa-
tion d'un métier suivant l'invention, avec insertion de
trame par deux aiguilles rigides.
La fig 11 est diagramme d'un cycle de fonctionne-
ment de la machine.
La fig 12 est une vue schématique de la commande du
peigne dans une machine suivant l'invention.
La fig 13 est une vue partielle schématique d'un métier suivant l'invention, avec insertion de trame par un
dispositif passe-trame à inertie.
Sur la représentation schématique de la fig 1, on voit la chaîne 2 qui se déroule de l'ensouple 4, passe sur le porte-fil arrière 6, passe dans les oeillets 8-8 ' portées par les cadres Cl-C 2,Puis à travers les dents du peigne 10 Le fil de trame 12 est déposé dans la foule F par une aiguille 13 puis est tassé par le peigne contre la ligne de façure 14 à partir de laquelle le tissu formé 16 s'enroula sur un
rouleau porte tissu 18.
Il faut bien noter que, pour plus de clarté, la fig 1 n'est pas à l'échelle dans les sens horizontaux et verticaux et qu'on a fait figurer seulement le premier cadre C 1 et le deuxième cadre C 2 qui divisent la chaîne en deux nappes -20 ', alors que le nombre de cadres est généralement
beaucoup plus grand.
La distance a est celle mesurée entre la ligne de façure 14 et le premier cadre Ci, tandis que la distance
b est celle mesurée entre ce premier cadre C 1 et le porte-
fil arrière 6.
On a représenté sur la fig 2, à l'échelle, dans le sens vertical et horizontal, la disposition relative des organes de contrôle de la chaîne dans un métier conforme à l'invention dans lequel le rapport a est supérieur à 10 a b (rapport = 15, sur la figure 2) et dans lequel l'angle 20 <
d'ouverture de la foule est de 35 environ.
On a représenté, par comparaison, sur la fig 3, à la même échelle, la disposition des mêmes organes dans un métier connu jusqu'à présent dans lequel le rapport b est ai compris entre 5 et 9 (rapport b = 6 sur la figure 3) a'
l'angle d'ouverture 2 D de la foule étant d'environ 250.
Sur les deux figures, la profondeur a + b ou a' + b' du
métier est identique.
Au simple examen de ces deux figures, on voit combien la"géométrie" de la foule est différente, malgré des angles d'ouverture de la foule voisins, et même plus grands dans le
cas de la fig 2 Ceci est particulièrement vrai si on consi-
dère la partie de la foule (indiquée en hachurée) comprise entre la façure et le premier cadre qui est beaucoup plus "réduite" sur la fig 2 que sur la fig 3 C'est pourquoi, dans ce qui suit, on -utilisera la dénomination "foule réduit<" pour désigner la foule particulière prévue sur un métier suivant l'invention et la dénomination "foule classique"
pour les métiers utilisés jusqu'à présent.
On va maintenant examiner les avantages procurés par
cette foule réduite.
L'une des causes de rupture d'un fil de chaîne est la fatigue du fil causée par les élongations alternées qu'il subit à cause du mouvement de monte et baisse des cadres. Si on appelle taux d'élongation E le rapport entre la
longueur AB du fil (fig 4) en position moyenne (à la croi-
sure) et la longueur AC + CB lorsque la foule est à pleine ouverture, il est évident que E dépend de,< et du rapport a On a représenté sur la figure 5 la variation des taux
d'élongation au premier cadre en fonction de l'angle d'ou-
verture i de la foule Les courbes 1-2-3 concernent des métiers classiques ayant respectivement des rapports b de a ,7 et 9 Les courbes 4-5-6-7 concernent des métiers sui- vant l'invention ayant respectivement des rapports b de a
11, 13, 15 et 17.
Jusqu'à présent, sur les métiers classiques, on accep-
tait des taux d'élongation d'environ 0,40 % au premier b cadre (par exemple 0,39 % avec a = 9 et c, (_ 15 ) a Grâce à l'invention, le taux d'élongation est ramené
entre 0,20 et 0,30 % environ pour un même angle O < (par exem-
ple 0,23 avec b = 15) soit 41 % de réduction du taux d'élon-
gation On réalise ainsi une réduction considérable de la fatigue des fils de chaîne Avec un angleci porté à 1705, le taux de fatigue devient 0,32, soit encore une réduction de le o malgré une augmentation appréciable de l'angle d'ouverture de la foule, augmentation qui est très favorable, comme -on le verra plus loin, dans le cas de fils qui décroisent mal, mais qui, dans les métiers classiques ne
peut pas être appliquée puisqu'elle augmente le taux d'élon-
gation (voir fig 4).
Une autre cause de fatigue est l'usure causée par la circulation du fil 20 dans l'oeillet de lisse 8-8 ' à chaque mouvement des cadres Ci, C 2 **O En effet, lorsque le fil es subit une élongation en position ouverte de la foule, une partie de cette élongation peut être compensée par une
flexion latérale des lisses, mais si l'élongation est impor-
tante c'est le fil qui finit par se déplacer dans l'oeillet de lisse et ce frottement produit une usure du fil, source
de rupture.
L'élongation, donc la fatigue, des fils de chaîne étant réduite grâce à l'invention, on diminue donc également l'usure par circulation du fil, d'autant plus que le point de friction sur les oeillets est plus proche d'un point fixe (la ligne de façure), si bien qu'un point du fil au contact d'un oeillet de lisse se déplace moins que dans
un métier classique.
Ces deux résultats avantageux (réduction du taux d'élongation et réduction de l'usure par circulation du
fil) ont un effet cumulatif, et non pas seulement addition-
nel, car le fil travaille dans des conditions plus éloignées
de ses conditions de fatigue critiques.
Comme on l'a indiqué dans l'introduction de la pré-
sente demande, une autre cause de rupture d'un fil de chaîne ou d'une insertion incomplète d'un fil de trame est le choc d'une des aiguilles contre un fil lorsque la foule n'est pas "propre", c'est-à-dire lorsque certains fils ne se séparent pas, et restent accrochés l'un à l'autre, lors de l'ouverture de la foule Il y a alors formation de "Y", comme cela est illustré par les figures 6 et 7 Ce phénomène de formation de Y est accentué par la présence de plusieurs fils dans une dent du peigne et par l'utilisation de fils
irréguliers qui décroisent mal.
On a représenté sur la fig 6 les deux nappes de fils de chaîne 20-20 ', la ligne de façure 14, les oeillets 8-8 ' des lisses portées par les deux premiers cadres C-02 et la bissectrice AB de la foule Si deux fils de chaîne 21-21 ' restent accrochés ensemble, lors de la croisure, au point D, distant de y' de la façure, ils forment un "Y" (ADC) d'angle maximum@ 8 La foule n'est pas complètement dégagée et l'insertion du fil de trame risque de ne pas être normale, surtout si elle est faite dans la zone DA de
la foule, ou au voisinage de, celle-ci.
On va considérer que la fig 6 représente la formation d'un "Y" d'angle maximum e sur un métier classique, à foule normale (par exemple o a' est de l'ordre de 130 mm) et on a représenté, à, lamême échelle, sur la fig 7 la formation d'un "Y" de même angle maximum e sur un métier"à foule réduite" conforme à l'invention (par exemple o I a est de l'ordre de 65 mm avec ouverture de la foule 2 c< Il est bien entendu que, dans les deux cas, des Y d'angle plus petit que Q peuvent également se former, plus près de la façure, dans la zone DA, mais ces Y sont moins nuisibles puisque plus éloignés de la ligne o est déposée la trame. Les deux figures 6 et 7 étant homothétiques (dans le rapport 2 à 1) tous les triangles sont semblables sur les deux figures et on aura
M' = Y
a' a Ces schémas théoriques tendraient donc à montrer que,
pour un même angle 2 c D d'ouverture de la foule, le phéno-
mène de la formation des Y, leur angle maximal d'ouverture et leur nombre seraient identiques avec une foule réduite (fig 7) et avec une foule normale (fig 6)
or, la demanderesse a pu observer ce résultat surpre-
nant que, dans la pratique, le rapport y était plus petit que le rapport y', c'est-à-dire qu'avg c une foule réduite a' la formation des Y est moins fréquente qu'avec une foule
normale et que l'angle maximum e des Y était moins grand.
Cette observation surprenante peut provenir du fait que l'homothétie dans le rapport 2 à 1 des figs 6 et 7 indiquée plus haut n'est pas parfaite car on a considé 5 ré le même fil dans les deux cas, alors que le fil sur la fig 6 devrait avoir un diamètre double de celui de la fig 7
et s'accrocherait donc plus avec son voisin, puisque l'écar-
tement des fils de chaîne est le même dans les deux cas.
La demanderesse a encore fait une autre observation
qui peut apporter une explication à ce résultat surprenant.
En effet, si l'on allonge en tirant dessus une longueur 1 d'un fil donné, il se met à tourner, une partie dans un sens, une partie dans l'autre, s'iil est irrégulier; si l'on réduit cette longueur, il tourne beaucoup moins A paré r d'un certain moment,il ne tourne plus Lorsque les fils tournent quand ils sont étirés au moment du:touvement des cadres, cette rotation est d'autant plus importante que la foule est plus longue C'est au cours de cette rotation que les fils s'accrochent et forment des Y Ceci est encore une raison qui prouve qu'une foule réduite suivant l'invention (ne dépassant pas 75 mm environ pour la dimension a), sera plus "propre" et donnera moins naissance à des Y, qu'une
foule classique (par exemple de 120 à 200 mm).
Là encore, ce résultat avantageux a un effet cumulatif
avec les résultats avantageux signalés précédemment En ef-
fet, on a décrit ci-dessus le phénomène de la formation des "Y" en supposant que les angles d'ouverture de foule étaient
identiques dans les deux cas (fig 6 et 7).
Or, on a vu qu'il était possible, grâce à la foule réduite, d'augmenter l'angle d'ouverture-de la foule, tout en conservant un taux d'élongation du fil bien inférieur à celui qui est appliqué sur un métier classique Il est bien évident que l'augmentation de l'angle d'ouverture de la foule rendra la formation des Y plus difficile et réduira
donc encore leur nombre.
Jusqu'à présent, on a fait seulement référence au premier cadre à lisses et, sur les figures, on a seulement fait figurer, pour plus de clarté, les deux premiers cadres C 1 C 2 Mais, comme on le sait, pour la réalisation du plus grand nombre de contextureson a besoin de cadres en plus grand nombre, généralement une dizaine de cadres,
parfois 12 à 16.
Sur les métiers classiques, les cadres, qui sont soumis à dès déplacements alternés d'amplitude assez grande,
ont des hauteurs assez grandes, si bien que pour être suf-
fisamment rigides, ils ont toujours une épaisseur comprise
entre 10 et 16 mm, l'épaisseur la plus courante étant 12 mm.
On a représenté schématiquement sur la fig 8 un métier classique, à foule normale (par exemple a' = 150 mm) équipé
d'un harnais à dix cadres de 12 mm C -C 2 -C 3 Cg -C 10.
1 2 3 " 9 l il 2520013 total L'entra 2 ve / h de l'empilage des dix cadres est donc de 108 mm Si on considère l'élongation appliquée au fil de
chaîne 201 o par le dizième cadre C 10 (et non plus l'élonga-
tion appliquée au fil de chaîne 20 î par le premier cadre Cl, comme jusqu'à présent), on voit que pour un même angle 2 e$
d'ouverture de la foule, le taux d'élongation est plus imnpor-
tant, puisque la distance a' 150 mm est devenue
a" = a' + h = 258 mm, à cause de l'épaisseur du harnais.
on a représenté schématiquement sur la fig 9, à la même échelle que la fig 8, un métier conforme à l'invention avec 10 cadres également, dont la foule réduite a mesure
par exemple 65 mm.
L'amplitude des déplacements des cadres et la hauteur des cadres étant réduite sur un métier conforme à l'invention,
on peut réduire sans inconvénient l'épaisseur des cadres.
Suivant une caractéristique de l'invention, les cadres ont une épaisseur e qui n'excède pas 7 mm total Dans le cas de la fig 9, l'entraxe / h de l'empilage
des dix cadres est seulement de 63 mm, si bien que la dis-
tance entre la ligne de façure 14 et le dizième cadre 10 est seulement: a"' = a + h = 65 = 63 = 128 mm, au lieu de 258 mm pour le métier classique représenté sur la fig B. En se référant aux courbes de la fig 5, pour une même même profondeur de métier (a+b), et pour un/angle 2 o<, le taux d'élongation du fil de chaîne au dizième cadre est
réduit d'environ 40 % par rapport à un métier classique.
Encore une cause de fatigue et de rupture des fils de chaîne est le nombre de cycles alternés d'élongation que subit chaque point du fil, depuis le moment o il quitte
l'ensouple jusqu'au moment o il atteint la ligne de façure.
Pour diminuer cette fatigue, il est donc souhaitable de
réduire ce nombre de cycles.
Dans ce qui précède, pour simplifier les comparaisons-
entre un métier classique et un métier à foule réduite suivant l'invention, on a toujours supposé que la profondeur (a + b) du métier était la même (voir fig 2 et 3)Si on prend à titre d'exemple un métier classique, illustré par les
figs' 3 et 8, dans lequel a = 150 mm et 9,'= 9, la profon-
a deur a + b du métier est 1 500 mm ' Dans un métier à tisser conforme à l'invention, on a vu que la distance a est inférieure à 75 mm (une dimension"" b
avantageuse étant 70 mm) et que le rapport a est avantageu-
sement de 15.
Dans ce cas la profondeur a + b du métier conforme à
l'invention serait de i 120 mm, soit une réduction de 25,3 %.
Il en résulte que le nombre de cycles alternés d'élongation subis par un point du fil avant d'être tissé est réduit dans le cas indiqué ci-dessus également de 25,3 % par rapport à ce qui se passe sur un métier classique, ce qui éloigne encore le fil de son taux critique de fatigue et réduit le nombre de casses Il y a là encore une accumulation des
résultats avantageux et, de préférence, on choisit la pro-
fondeur entre 900 et 1200 m=n de façon à obtenir le meilleur
compromis entre les avantages obtenus.
On pourrait dire que, sur un métier classique, il suf-
firait de réduire la profondeur pour obtenir le même résul-
tat Mais il n'en est rien car, dans ce cas, on augmenterait le taux d'élongation subi par les fils de chaîne et on ne réduirait en rien le phénomène de formation des Y On ne retrouverait donc pas les résultats avantageux procurés par l'invention go Dans un métier suivant l'invention, le mouvement alter v natif opposé des deux aiguilles passe-trame peut être produit
par tout mécanisme connu, par exemple par un mécanisme clas-
sique dit "à losange", mais suivant un mode de réalisation préféré, qui sera décrit à propos de la fig 11, on utilise un mécanisme dit "à cercle de Cardan équilibré", tel que
celui décrit dans le brevet français N O 2 477 586.
La machine de grande largeur (par exemple égale ou supérieure à 1 mètre 40) schématisée sur la figure 10 com- porte un bâti 31 qui supporte une ensouple 4 de laquelle se
déroule de toute manière connue les fils de chaîne 2 L'en-
souple est figurée à la partie supérieure de la machine, mais elle peut occuper toute autre position bien connue de
l'homme de l'art.
Les fils de trame 12 se déroulent d'une ou de plusieurs bobines telles que 32 placées à l'extérieur de la machine Les fils de trame sont insérés, d'une manière connue, à
l'aide de deux aiguilles 13-13 ' exécutant chacune un mouve-
ment alternatif dont l'élongation maximale conduit les pinces 33-33 ' sensiblement au milieu-de la laize Le fil de trame amené par l'aiguille 13 est alors pris par l'aiguille
13 ' qui lui fait parcourir la deuxième moitié de la foule.
Quand les deux aiguilles 13 et 13 ' sont ressorties à l'exté-
rieur de la foule, le peigne 10 entraîné par le battant 34 tasse la duite nouvellement insérée contre la ligne de
façure du tissu 16 qui s'enroule sur le rouleau 18.
Le mouvement de chacune des aiguilles 13-13 ' est com-
mandé par un mécanisme 35-35 ' décrivant un cercle de Cardan et communicant à l'aiguille correspondante un mouvement sinusoïdal. Un tel mécanisme, lorsqu'il est réalisé selon le brevet précité permet d'actionner les aiguilles, avec échange sûr du fil de trame, à une cadence d'environ 450 à 600 coups/
minute Mais dans les métiers classiques, la masse et l'am-
plitude des déplacements des pièces en mouvement alternatif (notamment le peigne, le battant et les cadres) empêchent
un fonctionnement correct à de telles cadences.
Au contraire, dans un né ier à tisser conforme à l'invention, comme on l'a vu ci-dessus, les cadres ont une course réduite d'environ moitié (voir figs 8 et 9) et leur poids est beaucoup plus faible, puisque leur épaisseur n'excède pas 7 mm au lieu de 12 mm en moyenne sur un métier classique En outre, il est possible d'utiliser des lisses
plus courtes, donc moins lourdes.
N La hauteur du peigne, donc son poids, est aussi réduite d'environ moitié et sa course, au niveau de la bissectrice de la foule, ne dépasse pas 50 mm environ ( 44 mm pour une distance a de 65 mm) au lieu de 100 mm
environ sur'un métier classique.
Il est donc clair que l'ensemble des pièces en mouve-
ment alternatif de la machine peut fonctionner à une
cadence beaucoup plus élevée que les machines classiques.
On a représenté sur la figure Il les différentes phases d'un cycle de tissage pendant lequel le mécanisme -35 ' d'actionnement des aiguilles décrit la circonférence Y, Ainsi qu'il est connu en E, les pinces 33-33 ' 'des
aiguilles 13-13 ' échangent la trame au milieu de la laize.
Entre E et F, les aiguilles 13-13 ' ressortent de telle façon qu'en F les pinces 33-33 ' soient parvenues aux bords de la laize, puis continuent à reculer jusqu'en G Alors elles repartent en sens inverse et l'aiguille 13 saisit le fil 12 aux environ de H juste avant de pénétrer dans la foule, et le transporte vers le milieu de la laize o la pince 33 parvient en E. Dans le secteur FGH, les aiguilles sont complètement,
sorties de la foule et c'est pendant cette période que s'ef-
fectue la frappe du peigne et au moins une partie du mouve-
-ment des cadres pour changer la foule, de façon que la
foule soit complètement ouverte lorsque les aiguilles pénè-
trent à nouveau dans la foule (point H).
Sur les métiers à aiguilles classiques, l'arc FGH
mesure environ 1200 ( 1/3 du cycle) car l'inertie de l'en-
semble du peigne et du battant, ainsi que celle des cadres, empêche de réduire la durée de la frappe On ne peut donc consacrer à la course utile des aiguilles, à l'intérieur de la foule, que les 2/3 du cycle ( 240 ) Or, dans un métier suivant l'invention, l'inertie des organes animés d'un mouvement alternatif (peigne, battant cadres) est beaucoup plus faible et il est possible d'ac- tionner ces organes sur un arc beaucoup plus réduit du cycle de la machine, par exemple 900 ou 1000 seulement pour
le mouvement du battant.
Cette réduction procure de nombreux avantages supplé-
mentaires à un métier suivant l'invention En effet, si on suppose, commeil est représenté sur la fig Il que la durée de la frappe est réduite à l'arc F'GH' ( 9 Q O environ), les pinces 33-33 ' pourront parvenir aux bords de'la laize en F' et le recul des aiguilles ne se poursuivra que pendant l'arc F'G Ainsi les aiguilles s'arrêteront pour rebrousser chemin à une distance plus faible du bord de la laize, ce qui diminuera l'encombrement en largeur de la
machine (le segment IG est réduit à I'G).
En outre, la vitesse de la pince 33 animée d'un mouve-
ment sinusoldal'est proportionnelle au sinus de l'angle -
Cette vitesse est donc plus grande en H qu'en HI Si la prise de fil de trame 12 par la pince 33 s'effectue en H', le choc encaissé par le fil 12 sera moins grand, donc les
risques de casse seront réduits.
Enfin, les aiguilles 13-13 ' bénéficieront d'une durée du cycle accrue ( 260 à 270 au lieu de 240 ) pour la portion
utile de leur course dans la foule.
Bien entendu, une telle modification du cycle de tis-
sage entraîne une modification de la commande des mouvements du battant Si cette commande est effectuée par came (et contre-came),comme illustré schématiquement par la fig 12, le bossage 38 de la came 40 de commande du peigne 10 devra s'étendre sur un arc inférieur ou égal à 100 , par
exemple 90
16 2520013
On a surtout fait mention, dans ce qui précède, de machines à tisser dans lesquelles le dispositif passe-trame
est constitué par des aiguilles rigides animées d'un mou-
vement alternatif.
Mais l'invention s'applique également aux machines dans lesquelles la trame est'insérée par d'autres types de
dispositifs, par exemple à projectile ou "à inertie".
On a représenté schématiquement sur la fig 13 une partie d'un métier suivant l'invention dans lequel la trame est insérée au moyen d'un système dit " à inertie" par exemple du genre de celui décrit dans le brevet français
NO 2 477 587.
Il suffit de rappeler que, dans un tel système, la duite à insérer forme une boucle dont un brin est tenu et l'autre libre Ce dernier est accéléré jusqu'à une vitesse
donnée qui communique au fil une énergie cinétique propor-
tionnelle à sa masse Cette énergie cinétique sert à propul-
ser la boucle à travers la foule; la boucle se déplace pro-
gressivement jusqu'à:ce que l'extrémité du brin libre ait
atteint la lisière opposée au côté du lancement.
Sur la figure 13, on a seulement fait figurer les deux nappes de fils de chaîne 20-20 ', la foule F, la ligne de façure 14 et le tissu produit 16 Le système de lancement à inertie peut comporter essentiellement: un délivreur 41 débitant la duite 12 dans un organe d'accumulation 42; des galets d'insertion 43; un plateau tournant 44 pourvu de
pinces 45-46; et un couteau 47.
La duite est lancée, en boucle, dans la foule F,
par les galets lanceurs 43.

Claims (5)

REVENDICATIONS
1 Machine à tisser sans navette, à dispositif passe-
trame, dans laquelle les fils de chaîne ( 2)se déroulant de l'ensouple 4 passent sur un porte-fil arrière( 6),puis à travers les oeillets( 8, 8 ') des lisses portées par plusieurs cadres Ci, C 2 puis à travers les dents du peigne( 10) pour aboutir enfin à la ligne de façure ( 4)o se forme le tissu 16),ladite machine étant caractérisée: en ce que le premier cadre C 1 est disposé à une distance a de la ligne de façure(% 4)et à une distance b du porte-fils arrière( 6)telles que la distance a est égale ou inférieure à 75 mm, et le rapport b/a est compris entre 12 et 15; et en ce que l'épaisseur des cadres Ci, C 2, est égale ou inférieure
à 7 mm.
2 Machine suivant la revendication 1, caractérisée
en ce que la largeur de la laize est au moins de 140 cm.
3 Machine suivant l'une des revendications 1 ou 2,
caractérisée en ce que le dispositif passe-trame comporte deux aiguilles ( 13-13 ') dont chacune est actionnée, suivant un mouvement alternatif sinusoïdal, par un mécanisme
( 35-35 ') à Cercle de Cardan équilibré.
4 Machine suivant l'une des revendications 1 à 3,
caractérisée en ce que la profondeur a + b de la machine
est comprise entre 900 et 1200 mm.
Machine suivant l'une des revendications 1 à 4,
caractérisée en ce que les cames ( 40) qui commandent les mouvements du battant du peigne 10 ont un profil tel que leur bossage ( 38) s'étend sur un angle inférieur ou égal
à 100 .
6 Machine suivant l'une des revendications 1 ou 2,
caractérisée en ce que le dispositif passe-trame est un
système dit "à inertie" ( 41-42-43-44-45-46).
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Citations (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2477586A1 (fr) * 1980-03-07 1981-09-11 Alsacienne Constr Meca Dispositif de commande de l'insertion de trame dans un metier a tisser sans navette et metier a tisser pourvu d'un tel dispositif
FR2477587A1 (fr) * 1980-03-05 1981-09-11 Albert Moessinger Dispositif pour l'insertion d'un fil de trame dans la foule d'un metier a tisser

Patent Citations (2)

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