CH307597A - Procédé de tissage et métier rectiligne pour sa mise en oeuvre. - Google Patents

Procédé de tissage et métier rectiligne pour sa mise en oeuvre.

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CH307597A
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Juillard Yves
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Juillard Yves
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D47/00Looms in which bulk supply of weft does not pass through shed, e.g. shuttleless looms, gripper shuttle looms, dummy shuttle looms
    • D03D47/12Looms in which bulk supply of weft does not pass through shed, e.g. shuttleless looms, gripper shuttle looms, dummy shuttle looms wherein single picks of weft thread are inserted, i.e. with shedding between each pick
    • D03D47/26Travelling-wave-shed looms

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Description


  Procédé de tissage et métier     rectiligne        pour    sa mise en     aeuvre.       La présente invention concerne un procédé  de     tissage    au moyen de plusieurs     canettes    cir  culant dans le même sens, et un métier recti  ligne pour la mise en     aeuvre    de ce procédé.  



  Le métier rectiligne classique présente  l'avantage     d'une    construction simple et con  duit à l'obtention de tissu de bonne qualité. Il  a cependant l'inconvénient de ne pouvoir  fournir qu'une production relativement fai  ble du fait du mouvement alternatif donné à  la canette, l'inertie des pièces en mouvement  alternatif limitant la     vitesse    de fonctionne  ment. De plus, pour atteindre le maximum de  production, on     est    obligé de donner à la ca  nette elle-même des     vitesses    très élevées<B>qui</B>  entraînent notamment des     risques    de     casse    de  la trame.

   On a     réalisé        des    métiers rectilignes  dits sans navette, utilisant notamment une       pinee    lancée ou des crochets de traction de la  duite ou une projection de .cette dernière.  Toutefois, ces dispositions, si elles réduisent  l'ouverture de la foule et par là même les     casses     .de chaîne, ne     permettent    pas de réduire la       vitesse    de passage des duites du fait que,     dans     ces métiers, il faut attendre qu'une duite soit  en place pour pouvoir croiser les fils de  chaîne.  



  Pour supprimer le mouvement alternatif       des        navettes    et permettre la réduction éven  tuelle de circulation des     duites,    on a proposé  des métiers circulaires. Ces     derniers    réalisent  un tissu tubulaire et, du fait de l'obligation  de fractionner     les        lisses    en petits éléments, il    devient possible de croiser les fils de chaîne       aussitôt        après    le passage d'une navette, donc  d'augmenter le nombre des     navettes    à     1-'unité     de largeur     tissée    et, par conséquent,

   d'aug  menter la production pour une     vitesse    de na  vettes donnée. Les métiers circulaires présen  tent cependant un grave inconvénient, notam  ment difficulté de tendre le     tissu    en largeur,  difficulté de changer automatiquement     les    na  vettes, inaccessibilité de la partie interne,  inertie des     lisses,    tension inégale des fils de  chaîne.  



  Le métier que comprend l'invention pré  sente     certains    des avantages du métier recti  ligne     classique    et du métier circulaire, sans en  présenter les inconvénients.  



  Le procédé de     tissage    que comprend l'in  vention     est    caractérisé en ce qu'on forme une  nappe rectiligne avec les     fils    de     chaîne    du  tissu à obtenir, on fait circuler les unes der  rière les     autres,    à travers une foule ouverte  dans.

   cette nappe, toujours dans le même sens,  plusieurs     canettes    portant chacune un fil de  trame dont la longueur est égale à une seule  duite, on immobilise chaque duite à son en  trée dans la foule et on la déroule au fur et à  mesure de l'avance de la canette correspon  dante, on ferme puis     rouvre    la foule     derrière     chaque canette en fonction du     dessin        d'armure     à réaliser, puis on recharge une duite     sur    cha  que canette     après    sa sortie de la foule et  avant sa rentrée     dans    cette dernière pour un  nouveau passage.

        De cette façon, les canettes peuvent circu  ler toujours dans le même sens, ce qui sup  prime la plus grande partie des pièces en mou  vement alternatif. Un très grand nombre de       duites    peut être déposé simultanément, cha  que canette peut ne présenter qu'une très pe  tite épaisseur, ce qui permet de réduire la  largeur     d'ouverture    de la foule, et, par con  séquent, les conséquences de     l'inertie    des lisses  et les casses de chaîne. Ces lisses peuvent être  commandées par une mécanique d'armure à  mouvement continu.  



  Le métier rectiligne pour la mise en     oeuv        re     du procédé ci-dessus     est    caractérisé par une  ensouple     rectiligne    et par un rouleau récep  teur de     tissu,    également rectiligne, entre les  quels est intercalée une mécanique     d'armure     comportant un arbre sur lequel sont montées  des     cames    décalées     hélicoïdalement    les     unes     par rapport aux autres le long de cet arbre  agencé pour commander le mouvement de     lisses     entraînant chacune un fil de chaîne, par plu  sieurs canettes susceptibles de recevoir cha  cune une duite,

   par un transporteur continu  agencé pour amener les canettes à la nappe  constituée entre     l'ensouple    et le rouleau ré  cepteur du tissu, et     les    entraîner en dehors  de cette foule, par un dispositif coopérant  avec le     transporteur    pour assurer le charge  ment continu des canettes, et par un dispositif  pour entraîner les     canettes    à     distance,    à l'in  térieur de la foule formée par la nappe de  chaîne.  



  La     nappe    en     cours    de     tissage    est de pré  férence     disposée    verticalement et un rouleau  d'appel du tissu est avantageusement prévu  au-dessus du rouleau récepteur.  



  Les canettes sont de préférence     constituées     par de petites poulies plates, le     transporteur     étant formé par une bande souple munie de  tétons capables de s'engager dans des évide  ments de forme correspondante pratiqués  dans l'axe des canettes, cette bande coopérant.  avec une contre-rampe agencée pour maintenir  les canettes     sur    la. bande,     eontre-rampe    qui est  supprimée sur la     longueur    de la foule.  



  Le dispositif d'entraînement des canettes  dans la foule est     av        antagettsement    constitué    par une bande continue dont un brin circule  parallèlement à la foule, contre cette dernière,  et qui porte des aimants, qui peuvent. être des  aimants permanents ou     des    électro-aimants,  fixés sur ladite bande à des     intervalles    régu  liers égaux à l'intervalle existant entre deux  canettes consécutives de la bande de trans  port des canettes.  



  Le dispositif permettant     d'assurer    le     re-          chargement    des canettes après leur     passage     dans la foule peut être constitué par un pla  teau circulaire sur la périphérie duquel s'en  gage le ruban     transporteur    des canettes et  .qui comporte, à cette périphérie, des loge  ments ouverts vers l'extérieur, disposés à des       intervalles    correspondant à celui des canettes  sur la bande de transport et dans     lesquels    est  disposée une tête d'entraînement capable de  venir au contact     des        canettes    lorsqu'elles sont  amenées contre le plateau par la bande trans  porteuse,

   cette tête d'entraînement étant. mon  tée à l'extrémité d'un arbre radial coopérant  avec un organe fixe capable d'entraîner ladite  tête en rotation sur elle-même, au cours de la  rotation du plateau, ce dernier portant un  support sur lequel sont montées     des    bobines  portant les     fils    de trame.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple, une forme     d'exécution    de l'objet  de l'invention     ainsi    qu'une variante.  



  La     fig.    1 est une vue en perspective sim  plifiée de ladite forme d'exécution.  



  La     fig.    2 est une     vue    en coupe d'une ca  nette.  



  La     fig.    3 est une     vue    en perspective, par  l'arrière, de l'entrée     des    canettes dans la  chaîne.  



  La     fig.    4 est une     vue    en     perspective,    par  l'avant, de la sortie des canettes de la chaîne  et de la mécanique d'armure.  



  La     fig.    5 est une coupe     transversale    par  tielle au voisinage du milieu du métier.  



  La     fig.    6 est une     vue    en plan du plateau  de chargement des     canettes.     



  La fi-. 7     est    une     vite    en coupe diamétrale  de ce plateau.  



  La     fig.    8 est une     vue    partielle, en élévation  latérale, de ce même plateau.      La     fig.    9 est une vue en coupe schémati  que de l'ensemble de la canetière.  



  La     fig.    10 est une vue en coupe, analogue  à celle de la fi-. 5, montrant une variante de  construction de la mécanique d'armure.  



  La     fig.    11 est une vue schématique, face  au métier, de la     disposition    des fils de chaîne  et     des        lisses    dans le cas d'une mécanique d'ar  mure conforme à la     fig.    10.  



  La     fig.    12 est une vue de détail, en éléva  tion, d'un     dispositif    de contrôle du     canetage,     en position d'alerte.  



  La     fig.    13 est. une vue, en coupe longitu  dinale, de ce même     dispositif,    dans une autre       position.     



  Les     fig.    14 et 15 sont deux vues en coupe  partielle d'un     dispositif    de contrôle de mar  che des canettes, dans deux     positions    de fonc  tionnement.  



  Le métier représenté comporte un bâti 1 à  la partie     supérieure    duquel sont     disposés    deux  bras 2 supportant une     ensouple    3. Entre les  bras 2, qui peuvent être agencés de façon à  pouvoir pivoter pour déposer l'ensemble à  terre et faciliter son chargement, sont     montés     deux rouleaux de guidage 4 et 5     ainsi    qu'un  dispositif     casse-chaîne    6, de type connu en  soi, l'ensemble étant recouvert par un carter 7.  



  A la partie inférieure du bâti 1 est monté  un rouleau 8     destiné    à recevoir le tissu ter  miné, ce rouleau 8 étant surmonté d'un rou  leau de renvoi 9 et d'un rouleau d'appel 10,  une plaque longitudinale 11     (fig.    4 et 5) étant  disposée     dans    un plan sensiblement tangent  au rouleau d'appel 10 pour assurer le change  ment de direction du tissu au fur et à     mesure     de sa formation, le bord interne de cette pla  que étant sensiblement à l'aplomb du rou  leau 5.  



  A cheval     sur    le plan vertical passant par  le bord interne de la plaque 11 et     au-dessous     de celle-ci     est    agencé un ruban sans fin 12  passant, de chaque côté de l'intervalle libre  ménagé dans le bâti pour le     passage    du     tissu,     sur deux tourteaux 13 et 14 montés à rotation  sur le bâti autour d'axes horizontaux. Le brin  supérieur de ce ruban 12 est guidé parallèle  ment à la plaque 11 au moyen de deux rails    latéraux 15, assujettis sur une traverse 16 du  bâti 1.

   Sur la face extérieure du ruban 12 sont  fixés, à intervalles     régulien    au moyen de bou  lons 17, des électro-aimants 18 dont. le noyau  19     est        dimensionné    pour présenter son extré  mité libre immédiatement au-dessous du bord  intérieur de la plaque 11. L'une des extrémi  tés de l'enroulement de chacun de ces     électro-          aimants    est. reliée, d'une part.

   (fi-. 4 et 10),  à un     frotteur    20, solidaire de la base dé cet  électro-aimant et, d'autre part     (fig.    3), à un  contact élastique 21, disposé à. l'avant de la  partie supérieure de l'électro-aimant, dans le  sens du déplacement. du ruban 12,     tandis    que  l'autre     extrémité    dudit enroulement     est    reliée  à une plaque de contact 22     disposée    à l'arrière  de la partie supérieure de l'électro-aimant.  Ces enroulements sont disposés, d'un électro  aimant au suivant, alternativement     dans    un  sens et dans l'autre, de faon que les pôles de  deux électro-aimants voisins soient inversés.  



       Des    plots fixes 23 et 24, reliés respective  ment aux deux extrémités d'une source de  courant continu, et dont. la longueur est supé  rieure à l'entre-axe de deux électro-aimants  consécutifs, sont fixés de façon isolante à cha  que extrémité de l'un     des    rails 15 de façon à  coopérer avec     les    frotteurs 20.  



  Un second ruban métallique sans fin 2:5 est  agencé pour passer verticalement au-dessus  de la plaque 11, une rainure 26 étant ménagée  dans cette dernière pour assurer le guidage  de ce ruban. Celui-ci     passe,    d'une     part,    sur un  tourteau 27 monté à rotation autour d'un axe  vertical sur le bâti 1, d'un côté de ce dernier  et, d'autre part, autour     d'un    plateau 28, éga  lement monté à rotation autour d'un axe ver  tical, à l'autre extrémité du bâti 1, au moyen  de galets ainsi qu'il sera exposé plus loin. Un  tourteau de renvoi 29     assure    le parallélisme  entre les deux brins du ruban 25.  



  Ce ruban 25 porte, sur sa face intérieure,       dag    petits tétons coniques 30, régulièrement       espacés,    la distance entre deux de ces tétons  successifs étant égale à la     distance    entre les  axes de deux électro-aimants 18 successifs sur  le ruban 12. Entre chaque téton 30, le     ruban     25     est    percé d'un trou 31, destiné à s'engager      sur des tétons 32, filés à la     périphérie    du pla  teau 28 et à     assurer        ainsi    l'entraînement du  plateau 28.

   Sur chacun des tétons 30 peut  venir s'engager une canette 33 formée par une  petite poulie, chacune de ces canettes compor  tant, à cet effet, un évidement conique 34       (fig.    2). Des contre-lames de guidage 35 et  37     (fig.    6)     assurent    le maintien des canettes  33 sur le ruban 25, d'une part, entre le pla  teau 28 et le point où     les    canettes doivent  entrer dans la foule, d'autre part., entre le  point où les canettes doivent sortir de la foule  et le tourteau de guidage 27 et enfin sur le  trajet de retour entre le tourteau 27 et le pla  teau 28.  



  Au centre du plateau 28 est ménagé       (fig.    9) un évidement 38 dans lequel     passe    un  arbre 39 fixé verticalement sur le bâti 1. Sur  cet arbre 39 est montée à rotation une douille  40, fermée à sa partie supérieure et sur la  quelle est     assujettie    une     carcasse        cylindrique     41, reliée au plateau 28 par des     lames    élasti  ques 42. Dans cette carcasse sont montées des  bobines 41a portant des fils 41b destinés à  la constitution de la trame, ces bobines étant  agencées de façon connue en elle-même, de  manière que les fils 41b se dévident à travers  leur axe.  



  Le plateau 28 comporte un rebord externe  ; 43 et il est guidé en rotation par un rail  annulaire 46     coopérant    avec des galets 47  montés à rotation sur le bâti 1     (fig.    7).  



  A la périphérie du rebord 43     (fig.    6 à 8)  et à des intervalles angulaires     correspondant     à la distance entre deux     canettes    33     sur    le  ruban 25, sont ménagés des évidements cir  culaires 48 qui communiquent- chacun par un  passage 49 avec la face inférieure du plateau  28.

   Dans chacun de ces évidements 48 est mon  ; tée, en rotation à frottement doux, une pièce  annulaire 50, désignée ci-après sous le nom de        chargeur ,    et reliée par des bras 51 à un  moyeu 52 calé     sur    un arbre creux 53 disposé       radialement    par     rapport    au plateau 28 et  monté à rotation dans des paliers disposés,  d'une part, dans le rebord 43 et, d'autre part,  dans un rebord 45.

   Entre ces     rebords,    chaque  arbre 53     porte    un     cylindre'    54 dont la     surface       extérieure     est        garnie    d'émeri, ledit cylindre  étant calé sur l'arbre 53.A l'intérieur de ce       dernier    est. monté, coulissant, un piston<B>55</B>  sollicité vers     l'e:ctérieur    du plateau 28 par un       ressort    56 dont l'autre extrémité s'appuie sur  un     bouchon-57    vissé à l'extrémité intérieure  de l'arbre 53..  



  Dans     l'évidement    38 du plateau 28, et     con-          centriquement    à ce dernier,     est    disposé un  manchon cylindrique 58 solidaire du bâti 1  et sur lequel est monté en rotation à frotte  ment dur, par l'intermédiaire de rondelles 59,  une bague 60 portant une plaque 61 en forme  de secteur. La plaque 61     porte    elle-même, par  l'intermédiaire de lames élastiques 62, une  rampe en caoutchouc 63 capable de venir s'ap  pliquer, par le jeu     des    lames 62, sur les cy  lindres 54 garnis d'émeri.  



  Une plaque analogue 61a     est    portée par le  manchon 58<B>-</B>et     supporte,    par le moyen de  lames     élastiques        62a,    une rampe en caout  chouc     63a.    analogue à la rampe 63, les ram  pes 63 et 63a étant agencées pour pouvoir se  placer côte à côte à l'une de leurs     extrémités.     



  Un levier 64, solidaire de la bague 60, per  met de déplacer celle-ci en rotation autour du  manchon 58 en rapprochant plus ou moins  l'une de l'autre les     plaques    61 et 61a, ce qui  a pour effet d'allonger ou clé raccourcir la       longueur    totale des     rampes    63 et 63a.  



  Un tuyau 65, relié à un dispositif d'aspi  ration et dont la partie supérieure ouverte sur  toute sa longueur vient s'appliquer, par l'in  termédiaire d'un joint. souple 65a., sous le pla  teau 28 au droit du     passage    49, s'étend au  tour dudit plateau 28 sur un arc correspon  dant sensiblement à celui sur lequel le ruban  25 vient s'appliquer, à la périphérie du pla  teau 28. Une conduite 66, reliée à une source  d'air comprimé, débouche verticalement sous  la périphérie du plateau 28, un peu avant le  point. où le ruban 25 vient s'appliquer sur ce  dernier.  



  Dans le rebord 43, formant la périphérie  du plateau 28, sont ménagées des rainures ver  ticales 67, disposées tangentiellement aux évi  dements 48, et se prolongeant au-dessous de  ces derniers     jusqu'à    une plaquette à     -cil    69      fixée à la partie inférieure du plateau 28. Le  diamètre du plateau 28     est    légèrement infé  rieur en sa partie 70 qu'en sa partie où s'en  roule le     ruban    25.

   Une aiguille 71, dont une  extrémité est fixée au bâti 1, tandis que son  autre extrémité, formant pointe effilée, vient  au contact de la partie externe 70 du plateau  28, est     disposée    au voisinage du point où le  ruban 25 quitte le plateau 28, la pointe de  cette aiguille étant placée en aval de ce point.  Au voisinage de son extrémité fixée au bâti  1, l'aiguille 71 présente un évidement 72 dan:  lequel s'engage un couteau tournant consti  tué par un disque tranchant 73, calé sur l'ar  bre d'un moteur d'entraînement 74.  



  Dans le bord inférieur du ruban 25 sont  ménagées des     échancrures    à bec 75, chacune  de ces échancrures étant disposée pour se  trouver en regard de la périphérie d'une ca  nette maintenue sur le ruban 25, vers l'avant.  de cette canette dans le sens de la marche  dudit ruban.  



  Entre la partie arrière du bâti 1 et la pla  que     transversale    11 est disposée une méca  nique d'armure qui     est    décrite     ci-après        (fig.    4  et 5).  



  Le métier     représenté    est un métier  neuf  laines . La mécanique d'armure comporte un  arbre     longitudinal    76     monté    à rotation à cha  cune de ses extrémités, dans     des    paliers soli  daires du bâti 1, et sur lequel sont calés, au  moyen d'une clavette hélicoïdale 77 dont le  pas est égal à la distance entre deux canettes  33 sur le ruban 25, une série de plateaux       excentrés    78 formant cames. Avec chacune  de ces cames coopèrent les deux bras d'une  fourchette 79 montée pivotante autour d'un  arbre 80 solidaire du bâti 1.

   Chaque     four-          ehette    79 comporte, d'une part, un bec 81 ter  miné par une lamelle     tasseuse    82 susceptible  de s'engager entre lés fils de chaîne et, d'au  tre part, une tige 83 comportant neuf rétré  cissements 84. Cette tige 83 est destinée à la  commande de neuf lisses     telles    que 85,     85a.     Chacune de     ces        lisses    comporte une lame per  cée d'un trou 86 pour le passage d'un fil de  chaîne et une tige de commande munie d'un  crochet élastique 87 susceptible de s'engager    sur le rétrécissement 84 correspondant de la  tige 83 en solidarisant la lisse correspondante  avec cette tige.

   L'extrémité arrière des tige  de commande des lisses 85, 85a., correspon  dant à une même tige 83 s'engage dans une  fenêtre de guidage 88 ménagée dans une pla  que 89 solidaire d'une traverse 90 du bâti 1.  Cette traverse 90 porte, en outre, une série  de huit lames     horizontales    de guidage 91 mé  nageant entre elles un intervalle     suffisent     pour le passage des tiges de commande.  



  Derrière la traverse 90 est disposée une  seconde     traverse    92 solidaire du bâti 1 et  comportant un guidage 93 pour le brin de re  tour du ruban 25 et un guidage 94 pour un  ruban sans fin 95 qui circule en     synchronisme     en passant sur deux tourteaux d'entraînement  96 et 97 montés à rotation autour d'axes ver  ticaux sur le bâti 1.

   Sur le ruban 95 sont       fixés    des étriers 98 comportant neuf rainures  horizontales 99 superposées, dans lesquelles  peuvent être fixées, au moyen d'une vis 100,  des lamelles 101 capables de pénétrer entre  le     lames    91 solidaires de la traverse 90, la  dimension des lamelles 101, mesurée dans le  sens de leur déplacement, étant égale à la dis  tance entre deux     canettes    33 sur le ruban 25.  Une traverse 90a     est,    d'autre     part,        disposée     en avant du métier,     au-dessus    de la plaque  11, pour servir de butée aux     lisses    85 et     85a     vers l'avant.

      Un peigne-guide, constitué par     des        lamel-          les        verticales    102, agencé pour s'engager entre  les fils de chaîne et assujetti dans un support  commun 103, repose sur une traverse 104 du  bâti 1, chaque lame 102 étant munie d'une  échancrure 105 destinée à guider les canette  33 dans la foule. Les lames 102 comportent,  en outre, un redan 106 dans lequel vient s'ap  puyer le bord supérieur du ruban 25 dans la  partie de la course de ce dernier pour lequel  son bord inférieur est guidé dans la rainure  26 de la plaque 11.  



  Enfin, la plaque 11 porte, à son extrémité  située du côté par lequel arrive le ruban 25,  une aiguille 107 dont la pointe est appliquée  contre ledit ruban 25 à un niveau correspon-           dant    au sommet     des    échancrures à bec 75 mé  nagées dans le bord inférieur de ce ruban.  



  Le métier ainsi constitué fonctionne de la  façon suivante:    L'ensouple 3 portant les     fils    de chaîne     est     montée entre les bras 2. La chaîne 108, après       passage    sur les rouleaux de renvoi     .1    et 5 et  dans le     casse-chaîne    6, est. engagée dans le  peigne 102,     puis    passée     sous    la plaque 11, sur  le rouleau d'appel 10, sur le rouleau de ren  voi 9 et enfin fixée     sur    le rouleau 8 de ré  ception du     tissu    terminé.

   Pour simplifier       l'exposé,    on suppose que     les    canettes 33, dis  posées sur     les        tétons    30 du     ruban    25,     dans    la  partie de ce ruban     comprisse    entre le plateau  28 et les     fils    de chaîne, portent chacune une  longueur de fil égale à une duite,     l'extrémité     libre du fil ainsi enroulé sur chaque canette  étant, comme il sera expliqué ci-après,

   enga  gée dans     l'éehancilire    à bec 75     correspondant     à la canette     considérée.    Le moteur d'entraîne  ment général du métier étant mis en marche,  les rubans 12 et 25 se déplacent dans     les    sens  indiqués par     les        flèches    à la fi-. 1. Lorsqu'une  canette, entraînée par le ruban 25, atteint  l'extrémité de l'aiguille<B>107,</B> cette dernière  accroche     l'extrémité    libre de la duite enroulée  sur cette canette et tend en même temps à  écarter la canette du ruban 25.

   Au moment où  elle se présente devant le<B>V</B> de la foule, ou  verte par la mécanique d'armure ainsi qu'il  sera expliqué     plus    loin, l'extrémité libre de la  duite se trouve retenue sous l'aiguille 107,  tandis que la canette considérée, se séparant  du téton 30 du ruban 25, pénètre dans ce<B>V,</B>  le ruban     poursuivant    sa course à l'extérieur  de la foule.

   A partir de ce moment, la canette  se trouve entraînée par l'électro-aimant 18 qui  se     trouve    immédiatement     au-dessous    d'elle et  elle roule dans le fond du<B>V</B> de la foule en  déposant la duite qu'elle porte.     Les    mêmes  opérations se répètent pour la canette sui  vante, et ainsi de     suite,    la foule étant ou non  croisée derrière chaque canette au fur et à       mesure    de son avancement, par le jeu de la  mécanique d'armure, ainsi qu'il sera expliqué  plus loin.

      En même temps, les lamelles de     tasseur    82  s'abaissent puis se relèvent derrière chaque  canette au fur et à mesure de son avancement,  en tassant au fond du<B>V</B> de la foule la duite  déposée par cette canette. Lorsqu'une canette  a ainsi parcouru toute la largeur de la foule,  elle est reprise entre le ruban 25 et la     contre-          rampe    (non représentée) disposée à la sortie  du métier, l'évidement conique 34 de la ca  nette venant coiffer à nouveau le téton 30  qu'il avait quitté lors de l'entrée de la ca  nette dans la foule. En même temps, la canette.

    est abandonnée par l'électro-aimant 18 qui  l'entraînait auparavant, l'enroulement de cet  électro-aimant étant. mis hors circuit du fait  de la rupture du contact. entre     les    lames 21  et la plaque 22 de l'électro-aimant qui le pré  cède.  



  La canette vide est donc entraînée par le  ruban 25 dont elle suit le mouvement de re  tour vers le plateau 28.  



  Chaque fil de trame     .11    b porté par les  bobines     41a    de la cage surmontant le plateau  28     descend    verticalement le long de cette cage  et est engagé, avant la mise en marche du  métier,     dans    l'une des rainures 6 7 ménagées  à la périphérie du rebord 43 du plateau 28 et  dans la plaque à     oeil    69     correspondante.    Lors  que, du fait de la rotation du plateau 28, un  fil     41b    se présente au droit de la conduite (le  soufflage 66, immédiatement.

   avant le point  où le ruban 25 vient au contact du plateau  28, l'extrémité libre du fil 41b, dépassant     sous     la plaque à     aeil    69, est soufflée vers le haut  et se trouve en même temps aspirée dans l'évi  dement 48 correspondant du plateau 28, le  passage 49 communiquant     avec    cet évidement  étant venu en coïncidence avec la conduite  d'aspiration 65.

       Aussitôt    après, une canette  vide, entraînée par le ruban 25, se présente  devant l'évidement 48 considéré et, n'étant  plus maintenue par la contre-rampe 37, vient  s'appliquer     sous    l'effet combiné de l'aspira  tion et du ruban 25, contre l'anneau     chargeur     50 en enfonçant le piston 55 contre l'action du  ressort 56,     l'extrémité    du fil de trame     41b    se  trouvant pincée entre ledit anneau et la ca  nette.

   Le plateau 28     poursuivant    sa rotation,      le cylindre     54    garni d'émeri vient frotter sur  la rampe caoutchoutée 63 et se trouve ainsi  entraîné en rotation, ce qui détermine égale  ment la rotation de l'arbre     creux    53, de l'an  neau chargeur 50 et de la canette 33. Il en  résulte que le fil     41b    considéré s'enroule sur  la canette. Du fait de la disposition de la  rampe 63, ce mouvement de rotation est tout  d'abord lent puis s'accélère peu à peu jus  qu'au moment où la rampe 63 est à la dis  tance     maximum    de l'axe du plateau 28.

   La  vitesse de rotation reste alors constante, puis  diminue à     nouveau    jusqu'au moment où le cy  lindre     5.1    garni d'émeri quitte la rampe 63;  la durée de cette rotation est telle que la lon  gueur de fil de trame     .11b    enroulé sur une  canette soit égale à la     longueur    de fil néces  saire pour constituer une duite.

   Elle peut être  réglée en     agissant    sur le levier 64 de façon à  faire pivoter la bague 60 sur le manchon 58  en déplaçant le point. où chaque cylindre 54  vient au contact de la rampe 63.     Lin    peu avant  la fin de la rotation de la canette sur     elle-          même    sous l'effet de l'entraînement par l'an  neau 50 et le cylindre 54,

   la pointe de l'ai  guille 71 pénètre dans la boucle formée par  le brin descendant du fil     41b    et le brin de ce  même fil qui remonte de la     passe    à     oeil    jus  qu'à la     canette.    Le brin     extérieur    de cette bou  cle est     guidé    par l'aiguille 71 jusqu'au disque  tranchant 73 qui le coupe, laissant ainsi à  nouveau libre     l'extrémité    du fil     qlb    sortant  de la     passe    à     aeil    69. En même temps, le brin  sortant de la canette     est    engagé dans le bec  de l'échancrure 7 5 correspondante.

   La canette  considérée est ainsi chargée et prête à recom  mencer la     course    précédemment décrite pour  le dépôt d'une nouvelle duite dans-la foule.  



  Pour l'ouverture et la fermeture de la  foule, la mécanique d'armure fonctionne de la  façon suivante:  Dans la     description    qui suit, on considé  rera une canette déterminée en mouvement  dans la foule. Lorsque cette canette se pré  sente     devant.    la foule, la came 78 coopérant  avec la fourchette 79 dont la tige 83 com  mande les neuf     premières    lisses 85,     85a    est  dans une position telle que ladite tige 83 soit    ramenée vers l'arrière du métier, la lamelle  82 portée par le     bras    81     correspondant    étant  levée en dehors de la foule.

   Lors du mouve  ment qui a amené la fourchette 79 dans cette  position, la tige 83 a été ramenée en arrière  et a entraîné par     les    crochets 87 les     lisses     85a dont le mouvement de recul n'a pas été  empêché par la présence d'une lamelle ,101.

    Par contre, les lisses 85 qui,     dans    ce mouve  ment vers l'arrière, sont venues buter contre  une lamelle 101 ont été     arrêtées    par cette der  nière, la tige 83 échappant aux crochets 87  de ces     lisses.    Il en résulte que la foule se  trouve ouverte, tous les     fils    de     chaîne        passant     dans une     lisse    telle que 85a étant en position  pour être  pris ,

   tandis que les     fils    de chaîne  passant dans     les        lisses85sont    en position pour  être      laissés .    Au fur et à mesure de l'avance  de la canette dans la foule, la rotation de l'ar  bre 76 et des cames 78 calées sur ce dernier  entraîne le mouvement des fourchettes 79. Les       lisses    85a. primitivement amenées en arrière  par la première tige 83 sont ramenées en  avant pour refermer la foule derrière la ca  nette. En même temps, les cames 78 suivantes  agissent sur     les    fourchettes correspondantes et  la foule s'ouvre devant la canette.

   Les     mêmes     mouvements se produisent pour la canette sui  vante, le mouvement des     lisses    étant contrôlé  par les plaquettes 101 correspondant à cette  dernière canette,     la    disposition de ces pla  quettes pouvant être différente de celle des  plaquettes correspondant à la canette précé  dente. On conçoit qu'il est possible, en dispo  sant convenablement les lamelles 101     dans    les  étriers 98 successifs, de réaliser n'importe quel  dessin d'armure de neuf (dans l'exemple  choisi d'un métier à  neuf lames ). .  



  Lorsque l'on désire ne     tisser    que de la  toile, on peut     utiliser    une mécanique d'armure  simplifiée par rapport à celle dont la consti  tution et le fonctionnement ont été décrits     ci-          dessus.    Cette mécanique d'armure simplifiée,  représentée aux     fig.   <B>10</B> et 11, comporte, comme  la précédente, un arbre     longitudinal    76 en  traîné en rotation par le moteur de commande  générale du métier et sur lequel sont calés, au  moyen d'une clavette hélicoïdale 77, des pla-           teaux        excentrés    formant came.

   Dans le pré  sent cas, le pas de l'hélice formé par la cla  vette 77 correspond à la distance de trois ca  nettes consécutives, au lieu de deux, comme  précédemment. D'autre part, les cames     succes-          sives    sont     décalées    d'un angle     voisin    de 180   l'une par     rapport    à l'autre, l'arbre 76 portant,  par conséquent, deux séries de cames en tor  sades, intercalées l'une     dais    l'autre et formées,  l'une par des     cames    telles que 78 et l'autre  par des     cames    telles que     78a.    Chaque came 78  coopère avec un cadre 110,

   remplaçant la  fourchette 79 de l'exemple précédemment dé  crit, chaque came     78a    coopérant de la même       facon    avec un cadre 110a. Les     cadres    110 et       110a    sont articulés, par le moyen de bouton  nières 111, sur un arbre 112     porté    par des       plaquettes    de séparation 113     solidaires    d'une  barre 114 boulonnée sur une équerre 115     elle-          même    fixée sur la traverse 16 du métier.

   Les       cadres    110 et     110a    portent     respectivement    des  lamelles     tasseuses    116 et     116a    capables de ve  nir tasser dans le fond du<B>V</B> de la foule les  duites     déposées    par les canettes.

   Le diamètre  et     l'excentrement        des    cames 78 et 78a, les di  mensions internes des     cadres    110 et 110a,     ainsi     que la     longueur    de la boutonnière 111 sont  déterminés pour communiquer aux plaquettes  116 et     116a    un mouvement elliptique déga  Qeant horizontalement de la foule les extré  mités des lamelles     tasseuses        lorsqu'elles    sont  au bas de leur course.

   Les cadres 110 et     11.0a          portent    respectivement des bras 117 et     117a          analogies        aux.    bras 83     portés    par     les    four  chettes 79,     comme    indiqué dans l'exemple pré  cédent.

   Chacun de ces bras comporte (voir       fig.    10) huit étranglements tels que     118-          118a    sur chacun desquels est serrée une bou  cle 119 ou 119a. formée     dans    une lisse 120 ou  120a constituée par une tige dont l'extrémité  arrière est     guidée    dans un râtelier 121 porté  par le bâti du métier.

   La partie     des    bras  117-117a qui comporte les étranglements       118-118a    est inclinée, comme il est     indiqué     à la     fig.    11, de telle façon que les huit lisses  120 portées par un bras 117 s'intercalent cha  que     fois    entre     deux        lisses        12_0a    portées par  les bras 117a encadrant ledit bras 117.

   Pour    éviter de surcharger les figures, on n'a repré  senté à la     fig.    10 qu'une lisse 120 et une     lisse     120a, et à la     fig.    11 un seul bras 117a,     les     autres bras 117 et 117a étant figurés par un  simple trait; les lisses dans cette     fig.    11 étant       vues    en bout sont représentées par des points  120 pour celles relatives aux bras 117, et     120a     pour celles relatives aux bras 117a.  



  Les fils successifs de la chaîne passent  alternativement     dans    un     #illet    122 d'une     lisse     120 et     dans    un     oeillet    122a d'une     lisse        1\_'0a.          Les    canettes sont     guidées    dans un plan verti  cal par un peigne constitué par des lames 102  munies d'une échancrure 105 et fixées sur une  traverse 104 de façon analogue à ce qui a lieu  dans l'exemple précédent.  



  On conçoit que, grâce à cette disposition,  la foule s'ouvre devant chaque canette, les  bras 117 étant     basculés    par exemple vers  l'avant, tandis que les bras     117a    sont     bas-          culés    vers l'arrière, les     fils    de     chaîne    étant  croisés     derrière    chaque canette par le mouve  ment qui amène, dans l'exemple     choisi,    les  bras 117 vers l'arrière, tandis que les bras 117a  sont amenés vers l'avant, les lamelles     tasseu-          ses    116 et 116a suivant les     mouvements    corres  pondants.

   On     constate    que les canettes. d'ordre  impair par exemple, roulent sur les becs des  lamelles     tasseuses    116,     les    lamelles     tasseuses          116a    étant     levées,    tandis que, dans le     cas    con  sidéré, les canettes d'ordre pair roulent sur       les        becs    des     lamelles        tasseuses    116a,

   les lamel-     i     les 116 étant alors     levées.        Les    duites succes  sives sont donc     déposées    alternativement     sur          les    becs des lamelles 116 et sur     les    becs     des     lamelles 116a, ce qui rend     nécessaire    le mou  vement horizontal de retrait de     ces    dernières.  



  On peut envisager<B>de</B> supprimer,     aussi     bien     dans    le premier exemple que dans le se  cond, les lamelles     tasseuses    82 ou 116-116a,  le     tassage    des     duites    étant     assuré    par le pas  sage des     canettes        elles-mêmes   <B>qui</B> peuvent être  quelque peu alourdies à cet. effet.  



  L'entraînement     des    divers organes mobi  les du métier ci-dessus décrit peut être réalisé  de la façon suivante:  Le rouleau d'appel 10     est    entraîné à partir  du moteur général du métier, par l'intermé-           diaire    d'une transmission à cardan 123       (filg.    6) en tête de laquelle se trouve un mé  canisme réducteur non représenté. Le rou  leau de tissu 8     est    entraîné à partir<B>du</B> rou  leau d'appel 10 par     l'intermédiaire    d'une       transmission    à friction de     type        classique    non       représentée.     



  L'arbre 76 de la mécanique d'armure est  entraîné, de la même façon que le rouleau 10,  par     l'intermédiaire    d'une transmission à car  dan     12:1    (fi,. 6). Cet arbre transmet son mou  vement au tourteau 27     (fig.    1) par un jeu       d'engrenages    coniques non représentés sur la  figure. Ce tourteau 27 entraîne le ruban 25  de transport des canettes. Cette bande en  traîne en rotation le     plateau    28 avec le     châssis     de canetière 41, grâce aux tétons 32 portés  par ledit plateau 28 et s'engageant dans les  trous 31 ménagés dans le ruban 25.

   Ce ruban  entraîne     aussi    positivement la roue de renvoi  29 au moyen de tétons portés par cette roue  et engrenant dans les trous 31 du ruban 25.  La roue de renvoi 29 est elle-même solidaire  d'une couronne dentée 127, l'ensemble étant  monté à rotation sur un arbre 128 porté par  le bâti du métier     (fig.    5).

   Sur cet arbre est  monté un collier 129, rendu solidaire du bâti  1 de la machine par un bras 130 sur lequel  sont     montés    deux pignons     coniques    132     qui     engrènent chacun, d'une part, avec la cou  ronne dentée 127 et, d'autre part, avec une  couronne dentée 133 solidaire de la roue 96  d'entraînement du ruban 95 portant les  étriers 98 dans lesquels sont fixées les la  melles 101 de blocage des lisses, ladite roue  96 étant également montée en rotation libre  sur l'arbre 128.  



  ' On voit que ce dernier     mécanisme    repré  senté cri traits mixtes à la     fig.    5 permet     d'as-          sucer    le déplacement du ruban 95 à la même  vitesse que le brin de retour du ruban 25, et  en     sens        inverse    de ce dernier,     c'est-à-dire    en  synchronisme avec le brin d'aller     dudit    ru  ban 25.  



  En plus du     casse-chaîne    6, disposé entre  les rouleaux 4 et 5, le métier peut comporter  divers dispositifs de contrôle, et notamment  un dispositif de contrôle d'alimentation en fils    de trame représenté aux     fig.    12 et 13 et un  dispositif de contrôle du positionnement cor  rect     des    canettes à l'intérieur de la foule, re  présenté aux     fig.    14 et 15.  



  Pour le contrôle de l'alimentation en fils  de trame, dont la réalisation est.     représentée     aux     fig.    12 et 13, l'aiguille 71 conduisant cha  que fil de trame vers le couteau rotatif 73     est     constituée par un profilé creux à section en     [J,     à l'intérieur duquel est articulé, autour d'un  axe 134, un bras 135 présentant à son extré  mité une     partie    élargie 136 capable de s'effa  cer à l'intérieur ou de faire saillie hors de  l'aiguille 71 en agissant, dans ce dernier cas,  sur le doigt 137 d'un interrupteur 138 inter  posé sur le circuit du moteur d'alimentation  du métier.

   La longueur d de la partie élargie  136 du bras 135 est supérieure à la     distance    l  entre deux fils de trame consécutifs,     c'est-          à-dire    entre deux     rainures    67     consécutives    du  plateau 28, mais     est    inférieure à deux fois  cette distance.

   Si les fils de trame sont     eorrec-          tement    enroulés sur les canettes,     sans    coupure,  les boucles     formées    par ces     fils    dans leur par  tie     comprise    entre les pattes à     aeil    69 et les  canettes portées par le     plateau    28 s'engagent,  comme il a été précédemment expliqué, sur  l'aiguille 71, et maintiennent soulevé de façon  continue le bras 135     (fig.    13).

   Si, au con  traire, un fil de trame vient à casser, il ne  forme plus de boucle à la partie inférieure du  plateau 28 où, tout au     moins,    cette boucle     n'est     pas tendue, et lors du     passage    de ce fil à l'em  placement où se trouve l'élargissement 136 du  bras 135, ce     dernier    ne se trouve plus soutenu  et tombe sur le doigt 137 en faisant fonction  ner l'interrupteur 138     (fig.    12). Un disposi  tif d'alarme peut être prévu pour être com  mandé par l'interrupteur<B>138</B> en même temps  que celui-ci     détermine    l'arrêt du moteur d'en  traînement du métier.  



  Si une boucle ou un     naeud    se forme sur un  fil de chaîne, ce défaut peut arrêter une ca  nette lors de son passage dans la foule, cette  canette  décrochant  alors de     l'électro-aimant     auquel elle est     associée.    Pour     assurer    l'arrêt  automatique du métier     dans    un tel cas, on  peut utiliser le     dispositif    représenté aux      fi,. 14 et 15 qui     concernent,    à titre d'exemple,  le cas d'un métier muni d'une mécanique  d'armure pour la seule armure toile, étant en  tendu que la disposition serait identique pour  un métier à mécanique d'armure quelconque.

    On reconnaît auxdites     figures    la plaque Ion  gitudinale 11 avec sa rainure 26 pour le pas  sage de la bande 25 de transport des canettes,  une canette 33 circulant     dans    la foule, le pei  gne 102 et les lamelles     tasseuses        116-116a.     Sur la plaque     longitudinale    11     est    fixée, par  l'intermédiaire d'une enveloppe isolante 139,  une lame continue     1-10    dont le bord 141     est    dé  coupé en dents de scie et incliné vers la foule.

    Cette lame 110 est réunie à l'une des bornes  d'un circuit. d'alarme non représenté, pouvant  comporter un relais agissant sur un interrup  teur d'arrêt d'entraînement du métier, l'autre  borne de ce circuit étant reliée à chacune des       lamelles   <B>116</B> et 116a. En fonctionnement nor  mal, les     lamelles    116 et 116a s'engagent der  rière les canettes, après leur passage     (fig.    14).

    Si une canette est arrêtée dans la foule soit  par l'un des défauts     ci-dessus,    soit pour toute  autre raison, au     moins    une lamelle 116, dans  son mouvement d'engagement entre les fils de  chaîne,     \tendra    buter sur la canette     ainsi     arrêtée et l'appliquer contre le bord 111 de la  lame 140     (fig.    15), déterminant ainsi la fer  meture du circuit d'alarme     ci-dessus    men  tionné et, le cas échéant, l'arrêt du métier.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé de tissage au moyen de plu sieurs canettes circulant dans le même sens, caractérisé en ce qu'on forme une nappe rec tiligne avec les fils de chaîne du tissu à obte nir, on fait circuler les unes derrière les au tres, à travers une foule ouverte dans cette nâppe, toujours dans le même sens, plusieurs canettes portant chacune un fil de trame dont la longueur est égale à une seule duite, on immobilise chaque duite à son entrée dans la foule et on la déroule au fur et à mesure de l'avance de la canette correspondante,
    on ferme puis rouvre la foule derrière chaque canette en fonction du dessin d'armure à réa liser, puis on recharge une duite sur chaque canette après sa sortie de la foule et avant sa rentrée dans cette dernière pour un nou veau passage. II.
    Métier rectiligne pour la mise en ceuv re du procédé suivant la revendication I, carac térisé par une ensouple rectiligne et par un rouleau récepteur de tissu, également recti ligne, entre lesquels est intercalée une méea- nique@d'armure comportant un arbre sur le quel sont montées des cames décalées hélic6ï- dalement les unes par rapport aux autres le long de cet arbre agencé pour commander le mouvement de lisses entraînant chacune un fil de chaîne, par plusieurs canettes suscepti bles de recevoir chacune une duite,
    par un transporteur continu agencé pour amener les canettes à la nappe constituée entre l'ensou- ple et le rouleau récepteur du tissu, et les entraîner en dehors de cette foule, par un dis positif coopérant avec le transporteur pour assurer le chargement continu des canettes, et par un dispositif pour entraîner les canettes à distance, à l'intérieur de la foule formée par la nappe de chaîne. SOUS-REVENDICATIONS: 1.
    Métier selon la revendication II, carac térisé en ce que les canettes sont constituées par de petites poulies plates, le transporteur étant formé par une bande souple munie de tétons capables de s'engager dans des évide ments de forme correspondante pratiqués dans l'axe des canettes, cette bande coopérant avec une contre-rampe agencée pour maintenir les canettes sur la bande, contre-rampe qui est supprimée sur la longueur de la foule. 2.
    Métier selon la revendication II et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement des canettes dans la foule est constitué par une bande continue dont un brin circule parallèlement à la foule, contre cette dernière, des aimants étant fixés sur ladite bande à des intervalles réguliers égaux à l'intervalle existant entre deux ea- nettes consécutives de la bande de transport des canettes. 3.
    Métier selon la revendication II et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le dispositif permettant d'assurer le re- chargement des canettes après leur passage dans la foule est constitué par un plateau cir culaire sur la périphérie duquel s'engage le ruban transporteur des canettes et qui com porte, - à cette périphérie, des logements ou verts vers l'extérieur,
    disposés à des interval les correspondant à celui des canettes sur la bande de transport et dans lesquels est dis posée une tête d'entraînement capable de ve nir au contact des canettes lorsqu'elles sont amenées contre le plateau par la bande trans- porteuse, cette tête d'entraînement étant mon tée à l'extrémité d'un arbre radial coopérant avec un organe fixe capable d'entraîner ladite tête en rotation sur elle-même au cours de la rotation du plateau, ce dernier portant un support sur lequel sont montées des bobines portant les fils de trame.
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Cited By (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1086639B (de) * 1957-07-26 1960-08-04 Ulrich Johannes Budde Rundwebmaschine fuer Kordeln, Schlaeuche u. dgl., bei der von Spulen ablaufende Kettenfaeden ueber heb- und senkbare Fadenheber sternfoermig zusammenlaufen, wobei zwischen den Fadenhebern ein Webschuetzen durchlaeuft
DE1176068B (de) * 1958-06-27 1964-08-13 Zangs Ag Maschf Verfahren zum Fuellen der Schuetzen bei einer Webmaschine, insbesondere bei einer Web-maschine mit Einbringung der Schussfaeden durch sich kolonnenartig in Wanderfaechern hinterein-anderbewegende Schuetzen, und Webmaschine zur Ausfuehrung des Verfahrens
DE1291295B (de) * 1964-10-09 1969-03-20 Oerlikon Buehrle Holding Ag Vorrichtung zum Verhindern von Kettenstreifigkeit bei auf Wellenwebmaschinen hergestellten Geweben
DE2120584A1 (de) * 1970-04-28 1971-11-11 Vyzkumny ustav bavlnarsky, Usti, nad Orlici (Tschechoslowakei) Verfahren zum Füllen der Schützen von Webmaschinen mit Schussfaden und Einrichtung zur Durchfuhrung des Ver fahrens

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