Procédé de tissage et métier rectiligne pour sa mise en aeuvre. La présente invention concerne un procédé de tissage au moyen de plusieurs canettes cir culant dans le même sens, et un métier recti ligne pour la mise en aeuvre de ce procédé.
Le métier rectiligne classique présente l'avantage d'une construction simple et con duit à l'obtention de tissu de bonne qualité. Il a cependant l'inconvénient de ne pouvoir fournir qu'une production relativement fai ble du fait du mouvement alternatif donné à la canette, l'inertie des pièces en mouvement alternatif limitant la vitesse de fonctionne ment. De plus, pour atteindre le maximum de production, on est obligé de donner à la ca nette elle-même des vitesses très élevées<B>qui</B> entraînent notamment des risques de casse de la trame.
On a réalisé des métiers rectilignes dits sans navette, utilisant notamment une pinee lancée ou des crochets de traction de la duite ou une projection de .cette dernière. Toutefois, ces dispositions, si elles réduisent l'ouverture de la foule et par là même les casses .de chaîne, ne permettent pas de réduire la vitesse de passage des duites du fait que, dans ces métiers, il faut attendre qu'une duite soit en place pour pouvoir croiser les fils de chaîne.
Pour supprimer le mouvement alternatif des navettes et permettre la réduction éven tuelle de circulation des duites, on a proposé des métiers circulaires. Ces derniers réalisent un tissu tubulaire et, du fait de l'obligation de fractionner les lisses en petits éléments, il devient possible de croiser les fils de chaîne aussitôt après le passage d'une navette, donc d'augmenter le nombre des navettes à 1-'unité de largeur tissée et, par conséquent,
d'aug menter la production pour une vitesse de na vettes donnée. Les métiers circulaires présen tent cependant un grave inconvénient, notam ment difficulté de tendre le tissu en largeur, difficulté de changer automatiquement les na vettes, inaccessibilité de la partie interne, inertie des lisses, tension inégale des fils de chaîne.
Le métier que comprend l'invention pré sente certains des avantages du métier recti ligne classique et du métier circulaire, sans en présenter les inconvénients.
Le procédé de tissage que comprend l'in vention est caractérisé en ce qu'on forme une nappe rectiligne avec les fils de chaîne du tissu à obtenir, on fait circuler les unes der rière les autres, à travers une foule ouverte dans.
cette nappe, toujours dans le même sens, plusieurs canettes portant chacune un fil de trame dont la longueur est égale à une seule duite, on immobilise chaque duite à son en trée dans la foule et on la déroule au fur et à mesure de l'avance de la canette correspon dante, on ferme puis rouvre la foule derrière chaque canette en fonction du dessin d'armure à réaliser, puis on recharge une duite sur cha que canette après sa sortie de la foule et avant sa rentrée dans cette dernière pour un nouveau passage.
De cette façon, les canettes peuvent circu ler toujours dans le même sens, ce qui sup prime la plus grande partie des pièces en mou vement alternatif. Un très grand nombre de duites peut être déposé simultanément, cha que canette peut ne présenter qu'une très pe tite épaisseur, ce qui permet de réduire la largeur d'ouverture de la foule, et, par con séquent, les conséquences de l'inertie des lisses et les casses de chaîne. Ces lisses peuvent être commandées par une mécanique d'armure à mouvement continu.
Le métier rectiligne pour la mise en oeuv re du procédé ci-dessus est caractérisé par une ensouple rectiligne et par un rouleau récep teur de tissu, également rectiligne, entre les quels est intercalée une mécanique d'armure comportant un arbre sur lequel sont montées des cames décalées hélicoïdalement les unes par rapport aux autres le long de cet arbre agencé pour commander le mouvement de lisses entraînant chacune un fil de chaîne, par plu sieurs canettes susceptibles de recevoir cha cune une duite,
par un transporteur continu agencé pour amener les canettes à la nappe constituée entre l'ensouple et le rouleau ré cepteur du tissu, et les entraîner en dehors de cette foule, par un dispositif coopérant avec le transporteur pour assurer le charge ment continu des canettes, et par un dispositif pour entraîner les canettes à distance, à l'in térieur de la foule formée par la nappe de chaîne.
La nappe en cours de tissage est de pré férence disposée verticalement et un rouleau d'appel du tissu est avantageusement prévu au-dessus du rouleau récepteur.
Les canettes sont de préférence constituées par de petites poulies plates, le transporteur étant formé par une bande souple munie de tétons capables de s'engager dans des évide ments de forme correspondante pratiqués dans l'axe des canettes, cette bande coopérant. avec une contre-rampe agencée pour maintenir les canettes sur la. bande, eontre-rampe qui est supprimée sur la longueur de la foule.
Le dispositif d'entraînement des canettes dans la foule est av antagettsement constitué par une bande continue dont un brin circule parallèlement à la foule, contre cette dernière, et qui porte des aimants, qui peuvent. être des aimants permanents ou des électro-aimants, fixés sur ladite bande à des intervalles régu liers égaux à l'intervalle existant entre deux canettes consécutives de la bande de trans port des canettes.
Le dispositif permettant d'assurer le re- chargement des canettes après leur passage dans la foule peut être constitué par un pla teau circulaire sur la périphérie duquel s'en gage le ruban transporteur des canettes et .qui comporte, à cette périphérie, des loge ments ouverts vers l'extérieur, disposés à des intervalles correspondant à celui des canettes sur la bande de transport et dans lesquels est disposée une tête d'entraînement capable de venir au contact des canettes lorsqu'elles sont amenées contre le plateau par la bande trans porteuse,
cette tête d'entraînement étant. mon tée à l'extrémité d'un arbre radial coopérant avec un organe fixe capable d'entraîner ladite tête en rotation sur elle-même, au cours de la rotation du plateau, ce dernier portant un support sur lequel sont montées des bobines portant les fils de trame.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention ainsi qu'une variante.
La fig. 1 est une vue en perspective sim plifiée de ladite forme d'exécution.
La fig. 2 est une vue en coupe d'une ca nette.
La fig. 3 est une vue en perspective, par l'arrière, de l'entrée des canettes dans la chaîne.
La fig. 4 est une vue en perspective, par l'avant, de la sortie des canettes de la chaîne et de la mécanique d'armure.
La fig. 5 est une coupe transversale par tielle au voisinage du milieu du métier.
La fig. 6 est une vue en plan du plateau de chargement des canettes.
La fi-. 7 est une vite en coupe diamétrale de ce plateau.
La fig. 8 est une vue partielle, en élévation latérale, de ce même plateau. La fig. 9 est une vue en coupe schémati que de l'ensemble de la canetière.
La fig. 10 est une vue en coupe, analogue à celle de la fi-. 5, montrant une variante de construction de la mécanique d'armure.
La fig. 11 est une vue schématique, face au métier, de la disposition des fils de chaîne et des lisses dans le cas d'une mécanique d'ar mure conforme à la fig. 10.
La fig. 12 est une vue de détail, en éléva tion, d'un dispositif de contrôle du canetage, en position d'alerte.
La fig. 13 est. une vue, en coupe longitu dinale, de ce même dispositif, dans une autre position.
Les fig. 14 et 15 sont deux vues en coupe partielle d'un dispositif de contrôle de mar che des canettes, dans deux positions de fonc tionnement.
Le métier représenté comporte un bâti 1 à la partie supérieure duquel sont disposés deux bras 2 supportant une ensouple 3. Entre les bras 2, qui peuvent être agencés de façon à pouvoir pivoter pour déposer l'ensemble à terre et faciliter son chargement, sont montés deux rouleaux de guidage 4 et 5 ainsi qu'un dispositif casse-chaîne 6, de type connu en soi, l'ensemble étant recouvert par un carter 7.
A la partie inférieure du bâti 1 est monté un rouleau 8 destiné à recevoir le tissu ter miné, ce rouleau 8 étant surmonté d'un rou leau de renvoi 9 et d'un rouleau d'appel 10, une plaque longitudinale 11 (fig. 4 et 5) étant disposée dans un plan sensiblement tangent au rouleau d'appel 10 pour assurer le change ment de direction du tissu au fur et à mesure de sa formation, le bord interne de cette pla que étant sensiblement à l'aplomb du rou leau 5.
A cheval sur le plan vertical passant par le bord interne de la plaque 11 et au-dessous de celle-ci est agencé un ruban sans fin 12 passant, de chaque côté de l'intervalle libre ménagé dans le bâti pour le passage du tissu, sur deux tourteaux 13 et 14 montés à rotation sur le bâti autour d'axes horizontaux. Le brin supérieur de ce ruban 12 est guidé parallèle ment à la plaque 11 au moyen de deux rails latéraux 15, assujettis sur une traverse 16 du bâti 1.
Sur la face extérieure du ruban 12 sont fixés, à intervalles régulien au moyen de bou lons 17, des électro-aimants 18 dont. le noyau 19 est dimensionné pour présenter son extré mité libre immédiatement au-dessous du bord intérieur de la plaque 11. L'une des extrémi tés de l'enroulement de chacun de ces électro- aimants est. reliée, d'une part.
(fi-. 4 et 10), à un frotteur 20, solidaire de la base dé cet électro-aimant et, d'autre part (fig. 3), à un contact élastique 21, disposé à. l'avant de la partie supérieure de l'électro-aimant, dans le sens du déplacement. du ruban 12, tandis que l'autre extrémité dudit enroulement est reliée à une plaque de contact 22 disposée à l'arrière de la partie supérieure de l'électro-aimant. Ces enroulements sont disposés, d'un électro aimant au suivant, alternativement dans un sens et dans l'autre, de faon que les pôles de deux électro-aimants voisins soient inversés.
Des plots fixes 23 et 24, reliés respective ment aux deux extrémités d'une source de courant continu, et dont. la longueur est supé rieure à l'entre-axe de deux électro-aimants consécutifs, sont fixés de façon isolante à cha que extrémité de l'un des rails 15 de façon à coopérer avec les frotteurs 20.
Un second ruban métallique sans fin 2:5 est agencé pour passer verticalement au-dessus de la plaque 11, une rainure 26 étant ménagée dans cette dernière pour assurer le guidage de ce ruban. Celui-ci passe, d'une part, sur un tourteau 27 monté à rotation autour d'un axe vertical sur le bâti 1, d'un côté de ce dernier et, d'autre part, autour d'un plateau 28, éga lement monté à rotation autour d'un axe ver tical, à l'autre extrémité du bâti 1, au moyen de galets ainsi qu'il sera exposé plus loin. Un tourteau de renvoi 29 assure le parallélisme entre les deux brins du ruban 25.
Ce ruban 25 porte, sur sa face intérieure, dag petits tétons coniques 30, régulièrement espacés, la distance entre deux de ces tétons successifs étant égale à la distance entre les axes de deux électro-aimants 18 successifs sur le ruban 12. Entre chaque téton 30, le ruban 25 est percé d'un trou 31, destiné à s'engager sur des tétons 32, filés à la périphérie du pla teau 28 et à assurer ainsi l'entraînement du plateau 28.
Sur chacun des tétons 30 peut venir s'engager une canette 33 formée par une petite poulie, chacune de ces canettes compor tant, à cet effet, un évidement conique 34 (fig. 2). Des contre-lames de guidage 35 et 37 (fig. 6) assurent le maintien des canettes 33 sur le ruban 25, d'une part, entre le pla teau 28 et le point où les canettes doivent entrer dans la foule, d'autre part., entre le point où les canettes doivent sortir de la foule et le tourteau de guidage 27 et enfin sur le trajet de retour entre le tourteau 27 et le pla teau 28.
Au centre du plateau 28 est ménagé (fig. 9) un évidement 38 dans lequel passe un arbre 39 fixé verticalement sur le bâti 1. Sur cet arbre 39 est montée à rotation une douille 40, fermée à sa partie supérieure et sur la quelle est assujettie une carcasse cylindrique 41, reliée au plateau 28 par des lames élasti ques 42. Dans cette carcasse sont montées des bobines 41a portant des fils 41b destinés à la constitution de la trame, ces bobines étant agencées de façon connue en elle-même, de manière que les fils 41b se dévident à travers leur axe.
Le plateau 28 comporte un rebord externe ; 43 et il est guidé en rotation par un rail annulaire 46 coopérant avec des galets 47 montés à rotation sur le bâti 1 (fig. 7).
A la périphérie du rebord 43 (fig. 6 à 8) et à des intervalles angulaires correspondant à la distance entre deux canettes 33 sur le ruban 25, sont ménagés des évidements cir culaires 48 qui communiquent- chacun par un passage 49 avec la face inférieure du plateau 28.
Dans chacun de ces évidements 48 est mon ; tée, en rotation à frottement doux, une pièce annulaire 50, désignée ci-après sous le nom de chargeur , et reliée par des bras 51 à un moyeu 52 calé sur un arbre creux 53 disposé radialement par rapport au plateau 28 et monté à rotation dans des paliers disposés, d'une part, dans le rebord 43 et, d'autre part, dans un rebord 45.
Entre ces rebords, chaque arbre 53 porte un cylindre' 54 dont la surface extérieure est garnie d'émeri, ledit cylindre étant calé sur l'arbre 53.A l'intérieur de ce dernier est. monté, coulissant, un piston<B>55</B> sollicité vers l'e:ctérieur du plateau 28 par un ressort 56 dont l'autre extrémité s'appuie sur un bouchon-57 vissé à l'extrémité intérieure de l'arbre 53..
Dans l'évidement 38 du plateau 28, et con- centriquement à ce dernier, est disposé un manchon cylindrique 58 solidaire du bâti 1 et sur lequel est monté en rotation à frotte ment dur, par l'intermédiaire de rondelles 59, une bague 60 portant une plaque 61 en forme de secteur. La plaque 61 porte elle-même, par l'intermédiaire de lames élastiques 62, une rampe en caoutchouc 63 capable de venir s'ap pliquer, par le jeu des lames 62, sur les cy lindres 54 garnis d'émeri.
Une plaque analogue 61a est portée par le manchon 58<B>-</B>et supporte, par le moyen de lames élastiques 62a, une rampe en caout chouc 63a. analogue à la rampe 63, les ram pes 63 et 63a étant agencées pour pouvoir se placer côte à côte à l'une de leurs extrémités.
Un levier 64, solidaire de la bague 60, per met de déplacer celle-ci en rotation autour du manchon 58 en rapprochant plus ou moins l'une de l'autre les plaques 61 et 61a, ce qui a pour effet d'allonger ou clé raccourcir la longueur totale des rampes 63 et 63a.
Un tuyau 65, relié à un dispositif d'aspi ration et dont la partie supérieure ouverte sur toute sa longueur vient s'appliquer, par l'in termédiaire d'un joint. souple 65a., sous le pla teau 28 au droit du passage 49, s'étend au tour dudit plateau 28 sur un arc correspon dant sensiblement à celui sur lequel le ruban 25 vient s'appliquer, à la périphérie du pla teau 28. Une conduite 66, reliée à une source d'air comprimé, débouche verticalement sous la périphérie du plateau 28, un peu avant le point. où le ruban 25 vient s'appliquer sur ce dernier.
Dans le rebord 43, formant la périphérie du plateau 28, sont ménagées des rainures ver ticales 67, disposées tangentiellement aux évi dements 48, et se prolongeant au-dessous de ces derniers jusqu'à une plaquette à -cil 69 fixée à la partie inférieure du plateau 28. Le diamètre du plateau 28 est légèrement infé rieur en sa partie 70 qu'en sa partie où s'en roule le ruban 25.
Une aiguille 71, dont une extrémité est fixée au bâti 1, tandis que son autre extrémité, formant pointe effilée, vient au contact de la partie externe 70 du plateau 28, est disposée au voisinage du point où le ruban 25 quitte le plateau 28, la pointe de cette aiguille étant placée en aval de ce point. Au voisinage de son extrémité fixée au bâti 1, l'aiguille 71 présente un évidement 72 dan: lequel s'engage un couteau tournant consti tué par un disque tranchant 73, calé sur l'ar bre d'un moteur d'entraînement 74.
Dans le bord inférieur du ruban 25 sont ménagées des échancrures à bec 75, chacune de ces échancrures étant disposée pour se trouver en regard de la périphérie d'une ca nette maintenue sur le ruban 25, vers l'avant. de cette canette dans le sens de la marche dudit ruban.
Entre la partie arrière du bâti 1 et la pla que transversale 11 est disposée une méca nique d'armure qui est décrite ci-après (fig. 4 et 5).
Le métier représenté est un métier neuf laines . La mécanique d'armure comporte un arbre longitudinal 76 monté à rotation à cha cune de ses extrémités, dans des paliers soli daires du bâti 1, et sur lequel sont calés, au moyen d'une clavette hélicoïdale 77 dont le pas est égal à la distance entre deux canettes 33 sur le ruban 25, une série de plateaux excentrés 78 formant cames. Avec chacune de ces cames coopèrent les deux bras d'une fourchette 79 montée pivotante autour d'un arbre 80 solidaire du bâti 1.
Chaque four- ehette 79 comporte, d'une part, un bec 81 ter miné par une lamelle tasseuse 82 susceptible de s'engager entre lés fils de chaîne et, d'au tre part, une tige 83 comportant neuf rétré cissements 84. Cette tige 83 est destinée à la commande de neuf lisses telles que 85, 85a. Chacune de ces lisses comporte une lame per cée d'un trou 86 pour le passage d'un fil de chaîne et une tige de commande munie d'un crochet élastique 87 susceptible de s'engager sur le rétrécissement 84 correspondant de la tige 83 en solidarisant la lisse correspondante avec cette tige.
L'extrémité arrière des tige de commande des lisses 85, 85a., correspon dant à une même tige 83 s'engage dans une fenêtre de guidage 88 ménagée dans une pla que 89 solidaire d'une traverse 90 du bâti 1. Cette traverse 90 porte, en outre, une série de huit lames horizontales de guidage 91 mé nageant entre elles un intervalle suffisent pour le passage des tiges de commande.
Derrière la traverse 90 est disposée une seconde traverse 92 solidaire du bâti 1 et comportant un guidage 93 pour le brin de re tour du ruban 25 et un guidage 94 pour un ruban sans fin 95 qui circule en synchronisme en passant sur deux tourteaux d'entraînement 96 et 97 montés à rotation autour d'axes ver ticaux sur le bâti 1.
Sur le ruban 95 sont fixés des étriers 98 comportant neuf rainures horizontales 99 superposées, dans lesquelles peuvent être fixées, au moyen d'une vis 100, des lamelles 101 capables de pénétrer entre le lames 91 solidaires de la traverse 90, la dimension des lamelles 101, mesurée dans le sens de leur déplacement, étant égale à la dis tance entre deux canettes 33 sur le ruban 25. Une traverse 90a est, d'autre part, disposée en avant du métier, au-dessus de la plaque 11, pour servir de butée aux lisses 85 et 85a vers l'avant.
Un peigne-guide, constitué par des lamel- les verticales 102, agencé pour s'engager entre les fils de chaîne et assujetti dans un support commun 103, repose sur une traverse 104 du bâti 1, chaque lame 102 étant munie d'une échancrure 105 destinée à guider les canette 33 dans la foule. Les lames 102 comportent, en outre, un redan 106 dans lequel vient s'ap puyer le bord supérieur du ruban 25 dans la partie de la course de ce dernier pour lequel son bord inférieur est guidé dans la rainure 26 de la plaque 11.
Enfin, la plaque 11 porte, à son extrémité située du côté par lequel arrive le ruban 25, une aiguille 107 dont la pointe est appliquée contre ledit ruban 25 à un niveau correspon- dant au sommet des échancrures à bec 75 mé nagées dans le bord inférieur de ce ruban.
Le métier ainsi constitué fonctionne de la façon suivante: L'ensouple 3 portant les fils de chaîne est montée entre les bras 2. La chaîne 108, après passage sur les rouleaux de renvoi .1 et 5 et dans le casse-chaîne 6, est. engagée dans le peigne 102, puis passée sous la plaque 11, sur le rouleau d'appel 10, sur le rouleau de ren voi 9 et enfin fixée sur le rouleau 8 de ré ception du tissu terminé.
Pour simplifier l'exposé, on suppose que les canettes 33, dis posées sur les tétons 30 du ruban 25, dans la partie de ce ruban comprisse entre le plateau 28 et les fils de chaîne, portent chacune une longueur de fil égale à une duite, l'extrémité libre du fil ainsi enroulé sur chaque canette étant, comme il sera expliqué ci-après,
enga gée dans l'éehancilire à bec 75 correspondant à la canette considérée. Le moteur d'entraîne ment général du métier étant mis en marche, les rubans 12 et 25 se déplacent dans les sens indiqués par les flèches à la fi-. 1. Lorsqu'une canette, entraînée par le ruban 25, atteint l'extrémité de l'aiguille<B>107,</B> cette dernière accroche l'extrémité libre de la duite enroulée sur cette canette et tend en même temps à écarter la canette du ruban 25.
Au moment où elle se présente devant le<B>V</B> de la foule, ou verte par la mécanique d'armure ainsi qu'il sera expliqué plus loin, l'extrémité libre de la duite se trouve retenue sous l'aiguille 107, tandis que la canette considérée, se séparant du téton 30 du ruban 25, pénètre dans ce<B>V,</B> le ruban poursuivant sa course à l'extérieur de la foule.
A partir de ce moment, la canette se trouve entraînée par l'électro-aimant 18 qui se trouve immédiatement au-dessous d'elle et elle roule dans le fond du<B>V</B> de la foule en déposant la duite qu'elle porte. Les mêmes opérations se répètent pour la canette sui vante, et ainsi de suite, la foule étant ou non croisée derrière chaque canette au fur et à mesure de son avancement, par le jeu de la mécanique d'armure, ainsi qu'il sera expliqué plus loin.
En même temps, les lamelles de tasseur 82 s'abaissent puis se relèvent derrière chaque canette au fur et à mesure de son avancement, en tassant au fond du<B>V</B> de la foule la duite déposée par cette canette. Lorsqu'une canette a ainsi parcouru toute la largeur de la foule, elle est reprise entre le ruban 25 et la contre- rampe (non représentée) disposée à la sortie du métier, l'évidement conique 34 de la ca nette venant coiffer à nouveau le téton 30 qu'il avait quitté lors de l'entrée de la ca nette dans la foule. En même temps, la canette.
est abandonnée par l'électro-aimant 18 qui l'entraînait auparavant, l'enroulement de cet électro-aimant étant. mis hors circuit du fait de la rupture du contact. entre les lames 21 et la plaque 22 de l'électro-aimant qui le pré cède.
La canette vide est donc entraînée par le ruban 25 dont elle suit le mouvement de re tour vers le plateau 28.
Chaque fil de trame .11 b porté par les bobines 41a de la cage surmontant le plateau 28 descend verticalement le long de cette cage et est engagé, avant la mise en marche du métier, dans l'une des rainures 6 7 ménagées à la périphérie du rebord 43 du plateau 28 et dans la plaque à oeil 69 correspondante. Lors que, du fait de la rotation du plateau 28, un fil 41b se présente au droit de la conduite (le soufflage 66, immédiatement.
avant le point où le ruban 25 vient au contact du plateau 28, l'extrémité libre du fil 41b, dépassant sous la plaque à aeil 69, est soufflée vers le haut et se trouve en même temps aspirée dans l'évi dement 48 correspondant du plateau 28, le passage 49 communiquant avec cet évidement étant venu en coïncidence avec la conduite d'aspiration 65.
Aussitôt après, une canette vide, entraînée par le ruban 25, se présente devant l'évidement 48 considéré et, n'étant plus maintenue par la contre-rampe 37, vient s'appliquer sous l'effet combiné de l'aspira tion et du ruban 25, contre l'anneau chargeur 50 en enfonçant le piston 55 contre l'action du ressort 56, l'extrémité du fil de trame 41b se trouvant pincée entre ledit anneau et la ca nette.
Le plateau 28 poursuivant sa rotation, le cylindre 54 garni d'émeri vient frotter sur la rampe caoutchoutée 63 et se trouve ainsi entraîné en rotation, ce qui détermine égale ment la rotation de l'arbre creux 53, de l'an neau chargeur 50 et de la canette 33. Il en résulte que le fil 41b considéré s'enroule sur la canette. Du fait de la disposition de la rampe 63, ce mouvement de rotation est tout d'abord lent puis s'accélère peu à peu jus qu'au moment où la rampe 63 est à la dis tance maximum de l'axe du plateau 28.
La vitesse de rotation reste alors constante, puis diminue à nouveau jusqu'au moment où le cy lindre 5.1 garni d'émeri quitte la rampe 63; la durée de cette rotation est telle que la lon gueur de fil de trame .11b enroulé sur une canette soit égale à la longueur de fil néces saire pour constituer une duite.
Elle peut être réglée en agissant sur le levier 64 de façon à faire pivoter la bague 60 sur le manchon 58 en déplaçant le point. où chaque cylindre 54 vient au contact de la rampe 63. Lin peu avant la fin de la rotation de la canette sur elle- même sous l'effet de l'entraînement par l'an neau 50 et le cylindre 54,
la pointe de l'ai guille 71 pénètre dans la boucle formée par le brin descendant du fil 41b et le brin de ce même fil qui remonte de la passe à oeil jus qu'à la canette. Le brin extérieur de cette bou cle est guidé par l'aiguille 71 jusqu'au disque tranchant 73 qui le coupe, laissant ainsi à nouveau libre l'extrémité du fil qlb sortant de la passe à aeil 69. En même temps, le brin sortant de la canette est engagé dans le bec de l'échancrure 7 5 correspondante.
La canette considérée est ainsi chargée et prête à recom mencer la course précédemment décrite pour le dépôt d'une nouvelle duite dans-la foule.
Pour l'ouverture et la fermeture de la foule, la mécanique d'armure fonctionne de la façon suivante: Dans la description qui suit, on considé rera une canette déterminée en mouvement dans la foule. Lorsque cette canette se pré sente devant. la foule, la came 78 coopérant avec la fourchette 79 dont la tige 83 com mande les neuf premières lisses 85, 85a est dans une position telle que ladite tige 83 soit ramenée vers l'arrière du métier, la lamelle 82 portée par le bras 81 correspondant étant levée en dehors de la foule.
Lors du mouve ment qui a amené la fourchette 79 dans cette position, la tige 83 a été ramenée en arrière et a entraîné par les crochets 87 les lisses 85a dont le mouvement de recul n'a pas été empêché par la présence d'une lamelle ,101.
Par contre, les lisses 85 qui, dans ce mouve ment vers l'arrière, sont venues buter contre une lamelle 101 ont été arrêtées par cette der nière, la tige 83 échappant aux crochets 87 de ces lisses. Il en résulte que la foule se trouve ouverte, tous les fils de chaîne passant dans une lisse telle que 85a étant en position pour être pris ,
tandis que les fils de chaîne passant dans les lisses85sont en position pour être laissés . Au fur et à mesure de l'avance de la canette dans la foule, la rotation de l'ar bre 76 et des cames 78 calées sur ce dernier entraîne le mouvement des fourchettes 79. Les lisses 85a. primitivement amenées en arrière par la première tige 83 sont ramenées en avant pour refermer la foule derrière la ca nette. En même temps, les cames 78 suivantes agissent sur les fourchettes correspondantes et la foule s'ouvre devant la canette.
Les mêmes mouvements se produisent pour la canette sui vante, le mouvement des lisses étant contrôlé par les plaquettes 101 correspondant à cette dernière canette, la disposition de ces pla quettes pouvant être différente de celle des plaquettes correspondant à la canette précé dente. On conçoit qu'il est possible, en dispo sant convenablement les lamelles 101 dans les étriers 98 successifs, de réaliser n'importe quel dessin d'armure de neuf (dans l'exemple choisi d'un métier à neuf lames ). .
Lorsque l'on désire ne tisser que de la toile, on peut utiliser une mécanique d'armure simplifiée par rapport à celle dont la consti tution et le fonctionnement ont été décrits ci- dessus. Cette mécanique d'armure simplifiée, représentée aux fig. <B>10</B> et 11, comporte, comme la précédente, un arbre longitudinal 76 en traîné en rotation par le moteur de commande générale du métier et sur lequel sont calés, au moyen d'une clavette hélicoïdale 77, des pla- teaux excentrés formant came.
Dans le pré sent cas, le pas de l'hélice formé par la cla vette 77 correspond à la distance de trois ca nettes consécutives, au lieu de deux, comme précédemment. D'autre part, les cames succes- sives sont décalées d'un angle voisin de 180 l'une par rapport à l'autre, l'arbre 76 portant, par conséquent, deux séries de cames en tor sades, intercalées l'une dais l'autre et formées, l'une par des cames telles que 78 et l'autre par des cames telles que 78a. Chaque came 78 coopère avec un cadre 110,
remplaçant la fourchette 79 de l'exemple précédemment dé crit, chaque came 78a coopérant de la même facon avec un cadre 110a. Les cadres 110 et 110a sont articulés, par le moyen de bouton nières 111, sur un arbre 112 porté par des plaquettes de séparation 113 solidaires d'une barre 114 boulonnée sur une équerre 115 elle- même fixée sur la traverse 16 du métier.
Les cadres 110 et 110a portent respectivement des lamelles tasseuses 116 et 116a capables de ve nir tasser dans le fond du<B>V</B> de la foule les duites déposées par les canettes.
Le diamètre et l'excentrement des cames 78 et 78a, les di mensions internes des cadres 110 et 110a, ainsi que la longueur de la boutonnière 111 sont déterminés pour communiquer aux plaquettes 116 et 116a un mouvement elliptique déga Qeant horizontalement de la foule les extré mités des lamelles tasseuses lorsqu'elles sont au bas de leur course.
Les cadres 110 et 11.0a portent respectivement des bras 117 et 117a analogies aux. bras 83 portés par les four chettes 79, comme indiqué dans l'exemple pré cédent.
Chacun de ces bras comporte (voir fig. 10) huit étranglements tels que 118- 118a sur chacun desquels est serrée une bou cle 119 ou 119a. formée dans une lisse 120 ou 120a constituée par une tige dont l'extrémité arrière est guidée dans un râtelier 121 porté par le bâti du métier.
La partie des bras 117-117a qui comporte les étranglements 118-118a est inclinée, comme il est indiqué à la fig. 11, de telle façon que les huit lisses 120 portées par un bras 117 s'intercalent cha que fois entre deux lisses 12_0a portées par les bras 117a encadrant ledit bras 117.
Pour éviter de surcharger les figures, on n'a repré senté à la fig. 10 qu'une lisse 120 et une lisse 120a, et à la fig. 11 un seul bras 117a, les autres bras 117 et 117a étant figurés par un simple trait; les lisses dans cette fig. 11 étant vues en bout sont représentées par des points 120 pour celles relatives aux bras 117, et 120a pour celles relatives aux bras 117a.
Les fils successifs de la chaîne passent alternativement dans un #illet 122 d'une lisse 120 et dans un oeillet 122a d'une lisse 1\_'0a. Les canettes sont guidées dans un plan verti cal par un peigne constitué par des lames 102 munies d'une échancrure 105 et fixées sur une traverse 104 de façon analogue à ce qui a lieu dans l'exemple précédent.
On conçoit que, grâce à cette disposition, la foule s'ouvre devant chaque canette, les bras 117 étant basculés par exemple vers l'avant, tandis que les bras 117a sont bas- culés vers l'arrière, les fils de chaîne étant croisés derrière chaque canette par le mouve ment qui amène, dans l'exemple choisi, les bras 117 vers l'arrière, tandis que les bras 117a sont amenés vers l'avant, les lamelles tasseu- ses 116 et 116a suivant les mouvements corres pondants.
On constate que les canettes. d'ordre impair par exemple, roulent sur les becs des lamelles tasseuses 116, les lamelles tasseuses 116a étant levées, tandis que, dans le cas con sidéré, les canettes d'ordre pair roulent sur les becs des lamelles tasseuses 116a,
les lamel- i les 116 étant alors levées. Les duites succes sives sont donc déposées alternativement sur les becs des lamelles 116 et sur les becs des lamelles 116a, ce qui rend nécessaire le mou vement horizontal de retrait de ces dernières.
On peut envisager<B>de</B> supprimer, aussi bien dans le premier exemple que dans le se cond, les lamelles tasseuses 82 ou 116-116a, le tassage des duites étant assuré par le pas sage des canettes elles-mêmes <B>qui</B> peuvent être quelque peu alourdies à cet. effet.
L'entraînement des divers organes mobi les du métier ci-dessus décrit peut être réalisé de la façon suivante: Le rouleau d'appel 10 est entraîné à partir du moteur général du métier, par l'intermé- diaire d'une transmission à cardan 123 (filg. 6) en tête de laquelle se trouve un mé canisme réducteur non représenté. Le rou leau de tissu 8 est entraîné à partir<B>du</B> rou leau d'appel 10 par l'intermédiaire d'une transmission à friction de type classique non représentée.
L'arbre 76 de la mécanique d'armure est entraîné, de la même façon que le rouleau 10, par l'intermédiaire d'une transmission à car dan 12:1 (fi,. 6). Cet arbre transmet son mou vement au tourteau 27 (fig. 1) par un jeu d'engrenages coniques non représentés sur la figure. Ce tourteau 27 entraîne le ruban 25 de transport des canettes. Cette bande en traîne en rotation le plateau 28 avec le châssis de canetière 41, grâce aux tétons 32 portés par ledit plateau 28 et s'engageant dans les trous 31 ménagés dans le ruban 25.
Ce ruban entraîne aussi positivement la roue de renvoi 29 au moyen de tétons portés par cette roue et engrenant dans les trous 31 du ruban 25. La roue de renvoi 29 est elle-même solidaire d'une couronne dentée 127, l'ensemble étant monté à rotation sur un arbre 128 porté par le bâti du métier (fig. 5).
Sur cet arbre est monté un collier 129, rendu solidaire du bâti 1 de la machine par un bras 130 sur lequel sont montés deux pignons coniques 132 qui engrènent chacun, d'une part, avec la cou ronne dentée 127 et, d'autre part, avec une couronne dentée 133 solidaire de la roue 96 d'entraînement du ruban 95 portant les étriers 98 dans lesquels sont fixées les la melles 101 de blocage des lisses, ladite roue 96 étant également montée en rotation libre sur l'arbre 128.
' On voit que ce dernier mécanisme repré senté cri traits mixtes à la fig. 5 permet d'as- sucer le déplacement du ruban 95 à la même vitesse que le brin de retour du ruban 25, et en sens inverse de ce dernier, c'est-à-dire en synchronisme avec le brin d'aller dudit ru ban 25.
En plus du casse-chaîne 6, disposé entre les rouleaux 4 et 5, le métier peut comporter divers dispositifs de contrôle, et notamment un dispositif de contrôle d'alimentation en fils de trame représenté aux fig. 12 et 13 et un dispositif de contrôle du positionnement cor rect des canettes à l'intérieur de la foule, re présenté aux fig. 14 et 15.
Pour le contrôle de l'alimentation en fils de trame, dont la réalisation est. représentée aux fig. 12 et 13, l'aiguille 71 conduisant cha que fil de trame vers le couteau rotatif 73 est constituée par un profilé creux à section en [J, à l'intérieur duquel est articulé, autour d'un axe 134, un bras 135 présentant à son extré mité une partie élargie 136 capable de s'effa cer à l'intérieur ou de faire saillie hors de l'aiguille 71 en agissant, dans ce dernier cas, sur le doigt 137 d'un interrupteur 138 inter posé sur le circuit du moteur d'alimentation du métier.
La longueur d de la partie élargie 136 du bras 135 est supérieure à la distance l entre deux fils de trame consécutifs, c'est- à-dire entre deux rainures 67 consécutives du plateau 28, mais est inférieure à deux fois cette distance.
Si les fils de trame sont eorrec- tement enroulés sur les canettes, sans coupure, les boucles formées par ces fils dans leur par tie comprise entre les pattes à aeil 69 et les canettes portées par le plateau 28 s'engagent, comme il a été précédemment expliqué, sur l'aiguille 71, et maintiennent soulevé de façon continue le bras 135 (fig. 13).
Si, au con traire, un fil de trame vient à casser, il ne forme plus de boucle à la partie inférieure du plateau 28 où, tout au moins, cette boucle n'est pas tendue, et lors du passage de ce fil à l'em placement où se trouve l'élargissement 136 du bras 135, ce dernier ne se trouve plus soutenu et tombe sur le doigt 137 en faisant fonction ner l'interrupteur 138 (fig. 12). Un disposi tif d'alarme peut être prévu pour être com mandé par l'interrupteur<B>138</B> en même temps que celui-ci détermine l'arrêt du moteur d'en traînement du métier.
Si une boucle ou un naeud se forme sur un fil de chaîne, ce défaut peut arrêter une ca nette lors de son passage dans la foule, cette canette décrochant alors de l'électro-aimant auquel elle est associée. Pour assurer l'arrêt automatique du métier dans un tel cas, on peut utiliser le dispositif représenté aux fi,. 14 et 15 qui concernent, à titre d'exemple, le cas d'un métier muni d'une mécanique d'armure pour la seule armure toile, étant en tendu que la disposition serait identique pour un métier à mécanique d'armure quelconque.
On reconnaît auxdites figures la plaque Ion gitudinale 11 avec sa rainure 26 pour le pas sage de la bande 25 de transport des canettes, une canette 33 circulant dans la foule, le pei gne 102 et les lamelles tasseuses 116-116a. Sur la plaque longitudinale 11 est fixée, par l'intermédiaire d'une enveloppe isolante 139, une lame continue 1-10 dont le bord 141 est dé coupé en dents de scie et incliné vers la foule.
Cette lame 110 est réunie à l'une des bornes d'un circuit. d'alarme non représenté, pouvant comporter un relais agissant sur un interrup teur d'arrêt d'entraînement du métier, l'autre borne de ce circuit étant reliée à chacune des lamelles <B>116</B> et 116a. En fonctionnement nor mal, les lamelles 116 et 116a s'engagent der rière les canettes, après leur passage (fig. 14).
Si une canette est arrêtée dans la foule soit par l'un des défauts ci-dessus, soit pour toute autre raison, au moins une lamelle 116, dans son mouvement d'engagement entre les fils de chaîne, \tendra buter sur la canette ainsi arrêtée et l'appliquer contre le bord 111 de la lame 140 (fig. 15), déterminant ainsi la fer meture du circuit d'alarme ci-dessus men tionné et, le cas échéant, l'arrêt du métier.