FR2505887A1 - Machine a tisser a poitriniere commandee - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE L'INDUSTRIE TEXTILE ET, PLUS PARTICULIEREMENT, LE SECTEUR DU TISSAGE. LA POITRINIERE 12 SUR LAQUELLE PASSE LE TISSU 11 PEUT AVANCER OU RECULER SOUS L'EFFET D'UN CYLINDRE PALPEUR 12 POUR MODIFIER LA TENSION APPLIQUEE AU TISSU. LES DEPLACEMENTS DE LA POITRINIERE 12 SONT COMMANDES, EN FONCTION DE LA VITESSE DE LA MACHINE, PAR UN REGULATEUR CENTRIFUGE 38 QUI DEPLACE UN ANNEAU 23 SUR UNE CAME A PROFIL CONIQUE 24. APPLICATION A LA CORRECTION DES DEFAUTS DE BARRES CLAIRES DUS AUX RALENTISSEMENTS OU A L'ARRET DE LA MACHINE.

Description

Machine à tisser à poitrinière commandée.

L'invention concerne l'industrie textile et plus par ticulièrement le secteur du tissage.

I1 est bien connu de l'homme de l'art que le peigne d'une machine à tisser subit une flexion d'autant plus importante que la vitesse de frappe est plus élevée. Plus le peigne bat vite, plus il serre la duite insérée contre la façure. En régime continu, toutes les duites sont serrées de la même façon, donc le tissu présente un aspect uniforme ; mais à l'arrêt de la machine, celle-ci battant de moins en moins vite, le peigne serre de moins en moins les duites et un "clair" apparaît dans le tissu. Le même défaut se produit au démarrage. Ce phénomène est accentué par le fait que le coefficient de frottement de la trame sur la chaîne est fonction de la vitesse et aussi par l'effet d'inertie de la chaine et du tissu. Le tassage des duites dépend donc de la vitesse de frappe de la machine.

Un remède à cet inconvénient semble être de supprimer ou tout au moins de diminuer la flexion du peigne, mais cela entraîne un accroissement de sa masse, ce qui n'est pas souhaitable.

Une autre solution consiste à réaliser toutes les frappes à la même vitesse, par exemple en entraînant la machine au moyen d'un moteur à double flux : des condensateurs sont chargés et ils restituent l'énergie emmagasinée au moment du départ de la frappe. Cependant, pour obtenir un arrêt suffisamment rapide, il faut utiliser un frein énorme. D'autre part, cette solution n'est plus applicable au-delà de 600 coups/mn car elle exigerait un surdimensionnement inadmissible de la commande de l'insertion de trame.

Une autre solution encore consiste à compenser la flexion du peigne et la force de frottement de la trame sur la chaine. Cela revient à modifier la tension des fils de la chaîne en fonction de la vitesse de frappe de la machine pour déplacer la façure par rapport au peigne. Le brevet français No.

2.432.059 présente une manière de surtendre le tissu à l'aide du porte-fils au moment du démarrage de la machine, pour déplacer la façure vers le peigne pendant les deux premier coups de battant. Cette solution n'est pas aisée à réaliser.

D'autre part, cette solution agit "par l'arrière", c'est-à-dire sur les porte-fils arrière qui sont situés tout à fait à l'arrière de la machine, donc loin de la zone d'action du peigne où apparaissent les défauts à corriger.

En effet, pour eviter les barres claires au démarrage, il faut augmenter l'action de tassage du peigne, c'est-à-dire rapprocher la façure du peigne. En agissant "par l'arrière" sur les porte-fils, il faut donc exercer une très forte surtension sur toute la lanq.ueur de la chaîne, donc faire reculer les porte-fils d'une distance relativement grande pour ne faire déplacer la façure que d'une très faible distance.

Par ailleurs, avec le dispositif proposé par le brevet précité, la correction n'intervient que juste au démarrage de la machine, si bien que, avant l'arrêt de la machine ou pendant une période de fonctionnement à régime lent de la machine, il n'y aura pas de correction des "clairs" provenant d'un tassage moins serré des trames par le peigne.

La demanderesse est partie de l'idée qu'une correction plus efficace des défauts formant des barres claires serait obtenue si la variation de tension était appliquée directement sur le tissu lui-même, au voisinage du peigne, c'est-à-dire "par l'avant", et non pas "par l'arrière" sur les fils de chaine non encore tissés.

Un moyen pour modifier la tension en agissant directement sur le tissu lui-même consiste à équiper la machine d'une poitrinière mobile, ou d'un élément analogue d'appui du tissu, qui est rendu mobile.

On connaît déjà des métiers munis d'une poitrinière mobile. C'est ainsi que, pour le tissage du tissu "éponge", on déplace périodiquement la poitrinière pour former des bouclettes sur le tissu.

La demanderesse a donc recherché à remédier aux inconvénients précités, se traduisant par des barres claires, grâce à un perfectionnement apporté à un métier équipé d'une poitrinière re mobile.

L'invention a pour objet un métier à poitrinière mobile dans lequel on prévoit un mécanisme d'asservissement automatique asservissant la position de la poitrinière et, partant, la tension du tissu, à la vitesse de la machine.

Le mécanisme d'asservissement comprend essentiellement un régulateur centrifuge entraîné par un arbre tournant en synchronisme avec l'arbre principal de la machine ; un système de transmission et d'amplification de mouvement, comportant au moins une came, qui reçoit les déplacements de l'organe mobile du régulateur ; et un organe palpeur qui coopère avec ladite came et qui est porté par un levier lié d la poitrinière mobile, de façon à faire avancer ou reculer celle-ci pour modifier la tension appliquée au tissu.

De préférence, la ou les cames sont des cames rotatives, sensiblement de forme tronconique, portées par un même arbre, lequel porte également le régulateur centrifuge.

Le dispositif suivant l'invention permet donc de supprimer les défauts de barres claires, par un réglage automatique approprié de la tension du tissu en fonction de la vitesse du métier, mais il permet également, grâce à l'adjonction d'autres cames sur le même arbre, de corriger d'autres défauts apparaissant au tissage.

C'est ainsi que, lors de la fabrication d'une armure toile, il y a toujours, pour former la foule, cinquante pour cent des fils de chaîne en haut et cinquante pour cent en bas, de sorte qu'au moment du mouvement des cadres tous les fils croisent à la fois, provoquant une détension desdits fils. Dans le cas de machines lentes, cette détension peut être absorbée également par le porte-fils en commandant celui-ci par l'inter médiaire d'une came qui le déplace de manière à maintenir constante la tension des fils de chaîne. Or, à la vitesse de 600 coups/mn, il est impossible de déplacer dix fois par seconde un porte-fils pesant une cinquantaine de kilogrammes. En outre, la correction par le porte-fils provoque une circulation du fil dans les lisses qui finit par les user et provoque un nombre important de casses de fils.Parfois la moitié des casses est due à la circulation des fils dans les lisses.

Le dispositif suivant l'invention permet d'effectuer cette correction "par l'avant", en agissant sur la position de la poitrinière, au moyen d'une deuxième came de profil approprié portée par l'arbre précité.

Enfin, suivant la densité du tissu, la modification de tension du tissu qui serait nécessaire au démarrage et à l'arrêt pour supprimer les barres claires peut être plus ou moins importante, si bien qu'il peut être avantageux de prévoir, sur l'arbre précité, une troisième came, de conicité différente de la première pour corriger ce type de défauts.

Dans le cas où le dispositif suivant l'invention comporte une pluralité de cames, pour la correction de différents défauts, on prévoit un système sélecteur permettant de mettre en service la came choisie en fonction des caractéristiques du tissu en cours de tissage.

La description qui suit ainsi que les figures annexées feront mieux comprendre l'intérêt de l'invention.

La figure 1 représente très schématiquement l'essentiel d'une machine à tisser sur laquelle est monté un dispositif conforme à l'invention.

La figure 2 est une vue en perspective d'un mode de réalisation du mécanisme d'un dispositif conforme à l'invention.

Les figures 3, 4a et 4b se rapportent respectivement aux diverses cames faisant partie du dispositif suivant l'invention.

La figure 1 représente très schématiquement une machine à tisser dans laquelle les fils de chaine 1 se déroulent d'une ensouple 2, passent sur un cylindre porte-fils 3 par l'intermédiaire duquel les fils 1 reçoivent, de manière connue, la tension désirée. L'ensemble des fils de chaine 1 se sépare alors en deux nappes 4, 5 en passant dans les lisses 6 pour former la foule 7 dans laquelle est inséré un fil de trame 8. Lorsque celui-ci s'étend sur toute la largeur de la laize, le peigne 9 le tasse contre la façure 10 du tissu déjà formé 11. Ce dernier passe sur la poitrinière 12, puis entre les cylindres d'appel 13,14, 15 et finalement s'enroule sur le cylindre 16. Le dispositif selon l'invention est repéré par la référence 17.

L'ensemble 17 est détaillé sur la figure 2. Sur cette figure se retrouve le tissu 11 passant sur le cylindre 12 de la poitrinière. Ce cylindre 12 s'insère à l'une de ses extrémités dans un logement 18 ménagé dans un levier à deux bras 19. Ce dernier est articulé en 20 au b ti B de la machine par l'un de ses bras 19'. L'autre bras, 19", porte un alésage 21 dans lequel tourillonne un cylindre 22 dont une génératrice se trouve toujours en contact avec un anneau 23 qui peut être placé manuellement sur l'une de trois cames 24, 25 ou 26 qui sont portées par un arbre 36 et qui seront décrites ci-dessous. Le positionnement de l'anneau 23 s'effectue en le plaçant dans l'une des encoches 27, 28 ou 29 d'une pièce 30.Celle-ci est montée à coulissement dans un palier 31 solidaire du bâti B de la machine et peut être animée d'un mouvement de translation dans les deux sens sous l'action d'une manivelle 32. L'amplitude de ce mouvement est telle que l'anneau 23 puisse décrire toute la longueur de la génératrice de contact de la came avec laquelle il coopère. La manivelle 32 porte une protubérance 33 s'insérant das un logement 34 d'une bague 35 montée à coulissement sur l'arbre 36 qui supporte également les cames 24, 25 et 26. Un ressort 37 est interposé entre la bague 35 et la came 24.

L'arbre 36, qui est de préférence l'arbre de commande du mouvement de va-et-vient du battant porte-peigne, est entraîné en rotation à partir de l'arbre principal (non représenté) du métier et à la même vitesse que cet arbre principal.

L'arbre 36 porte, suivant l'invention, un régulateur centrifuge qui est avantageusement constitué par un anneau 38 entraîné en rotation par l'arbre 36 au moyen d'une broche transversale 39 autour de laquelle peut pivoter l'anneau 38.

L'anneau 38 est attelé à la bague 35 au moyen d'une biellette articulée 40.

Lorsque la machine est à l'arrêt, le ressort 37 pousse la bague 35 vers la gauche (figure 2), si bien que la biellette 40 oblige l'anneau 38 à se coucher sur l'arbre 36. Lorsque la machine démarre et augmente de vitesse, l'anneau 38 se redresse et repousse, par I'intermédiaire de la biellette 40, la bague 35 vers la droite (figure 2), à l'encontre du ressort 37.

La figure 3 se rapporte à la came 24. Celle-ci est mise en service lors de la fabrication d'un tissu léger dans lequel des "clairs" risquent d'apparaitre au moment des ralentissements de -la machine. Elle affecte la forme d'un tronc de cône de révolution à base circulaire entrainé en rotation par l'arbre 36.

Dans la configuration représentée sur la figure 2, la machine est réglée pour le tissage d'un tissu léger, car l'anneau 23 coopère avec la came 24. Ce réglage a été effectué en plaçant manuellement l'anneau 23 dans l'encoche 27 de la pièce 30.

Le fonctionnement du dispositif est le suivant : lorsque la machine est à l'arrêt, la bague 35 est repoussée vers la gauche, comme on l'a vu ci-dessus.

La protubérance 33 et donc la manivelle 32 sont dans une position telle que l'anneau 23 se trouve.sur l'extrémité de la came tronconique 24 correspondant à sa petite base. Lorsque la machine démarre, à mesure que son régime s'accélere, l'anneau
de lus 38 se redresse, entraînant la tige 40 qui pousse en plus la bague 35 à l'encontre du ressort 37. La manivelle 32 est entraînée dans le sens où l'anneau se déplace vers la grande base de la came 24. En même temps, cette came est entraînée en rotation par l'arbre 36.

On voit donc qu'au fur et å mesure que la vitesse s'accélère, l'anneau 23, qui sert d'organe de roulement intermédiaire entre la came 24 et le cylindre 22 palpeur de came, se déplace le long de la génératrice de contact de la came 24. A partir d'un certain régime de la machine, l'anneau 23 est au voisinage de la grande base de la came et soulève donc au maximum le cylindre 22 qui, par l'intermédiaire du levier 19, fait déplacer la poitrinière 12 dans le sens de la flèche F (vers l'avant de la machine) pour appliquer au tissu 11 la tension normale en cours de tissage.

Si le métier ralentit ou s'arrête, l'anneau 23 est entraîné automatiquement par la pièce 30 vers la petite base de la came 24. Le cylindre 22 s'abaisse et déplace la poitrinière dans la direction opposée F', c'est-à-dire que le tissu est détendu progressivement. La façure 10 se rapproche donc du peigne 9 (figure 1) si bien que l'efficacité de frappe du peigne sur la trame 8 reste la même bien que la vitesse du peigne ait diminué. On a ainsi supprimé, grâce à l'invention, le défaut des barres claires au ralentissement ou à l'arrêt de la machine.

Au moment du démarrage, le phénomène inverse se produit et les "clairs" sont également évités. En résumé, la tension du tissu est asservie automatiquement à la vitesse de la machine, grâce au régulateur centrifuge 38, au système de transmission et d'amplification de mouvement 35, 32, 30, 23 qui comprend également la came 24 et au palpeur de came 22 qui. est porté par le levier 19 lié à la poitrinière 12.

Dans le cas où on veut effectuer la correction des "clairs" sur un tissu de densité différente, par exemple plus léger encore, on peut prévoir, sur l'arbre 36, une autre came conique de révolution telle que la came 26 ayant une conicité différente, par exemple une conicité plus forte pour produire une variation de tension plus forte du tissu. Au contraire, pour des tissus où les barres claires sont peu marquées, on pourra prévoir une came supplémentaire 26 de faible ou très faible conicité qui ne produira sur le tissu que de faibles variations de tension en fonction de la vitesse.

Comme on l'a indiqué dans ce qui précède, le dispositif suivant l'invention permet de corriger également, et en même temps, d'autres irrégularités dans le tissage, par exemple celles dues à la détension des fils de chaîne au moment du croisement dans l'armure toile.

Pour effectuer cette correction, on prévoit, suivant l'invention, une autre came 25 montée sur l'arbre 36 (figure 2).

Les figures 4a et 4b se rapportent à cette came.

Lors du tissage d'une armure toile, comme il est visible sur la figure 4a, une partie A'C' du cycle de tissage est consacrée à l'inversion des fils de chaîne. Entre A' et B' la foule se ferme et les fils de chaîne se détendent. Entre B' et
C', la foule se rouvre et les chaînes se retendent. Pendant le reste du cycle, la tension des fils de chaîne reste constante.

Pour corriger cette détension des fils de chaîne au moment du croisement, il faut pouvoir pousser la poitrinière 12 vers l'avant pendant la partie A'B' du cycle, la ramener à sa position initiale pendant la partie B'C' et l'y maintenir durant le reste du cycle ; ceci en supposant constante la vitesse de la machine. Pour assurer ce déplacement de la poitrinière, la came 25 présente la forme de la figure 4b. Son mouvement de rotation est excentré par rapport à son axe. En outre, sa forme générale est tronconique dans le sens indiqué sur la figure 2, de sorte que si la vitesse de la machine décroît, l'anneau 23 se déplace vers la petite base du tronc de cône. Le cylindre 22 s'abaisse et la poitrinière 12 suit le mouvement, ce qui a pour effet de détendre le tissu vers l'avant de la machine, donc de déplacer la façure vers le peigne, évitant la formation d'un clair.

Si la machine doit travailler une contexture toile, l'anneau 23 est inséré dans l'encoche 28 de la pièce 30 pour mettre la came 25 en service. La came 25 est calée sur l'arbre 36 de manière que la génératrice passant par le point A de la came (figure 4b) porte l'anneau 23 au début du cycle de tissage. La came étant entraînée en rotation par l'arbre 36 dans le sens de la flèche (figures 2 et 4b) les fils sont retendus pendant le croisemelnt -portion AB de la came- puis progressivement ramenés à leur tension initiale pendant la partie BC de la came 25. Cette tension est maintenue constante sur le reste du cycle puisque le rayon de l'arc CA de la came 25 est constant. Ainsi est compensée la détension due au croisement des fils de chaîne 1. Si, en même temps, la vitesse de la machine varie, l'anneau 23 se déplace sur la génératrice de la came 25 produisant une variation correspondante de la tension qui évitera les "clairs".

L'invention permet ainsi de corriger en combinaison et simultanément plusieurs types différents de défauts.

Bien entendu, sans sortie du cadre de l'invention, on pourrait utiliser tout mécanisme approprié de transmission et d'amplification de mouvement, entre le régulateur 38 et le cylindre 22 de commande de la poitrinière, autre que le mécanisme 35, 30, 23, 24 à cames rotatives et à anneau intermédiaire. C'est ainsi qu'on pourrait passer par l'intermédiaire d'un système vis et écrou ou d'un asservissement hydraulique.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Machine à tisser, munie d'un élément mobile d'appui du tissu, notamment d'une poitrinière mobile adaptée à modifier la tension du tissu, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens automatiques d'asservissement (38, 35, 30, 23, 24, 22) asservissant la position de la poitrinière (12), et par conséquent la tension appliquée au tissu, à la vitesse de la machine, lesdits moyens étant agencés pour faire reculer la poitrinière, dans le sens d'une diminution de la tension du tissu, lorsque la machine est à faible vitesse.

2. Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens automatiques d'asservissement comprennent un régulateur centrifuge (38, 39) entraîné par un arbre (36) tournant en synchronisme avec l'arbre principal de la machine un système de transmission et d'amplification de mouvement (40, 35, 32, 30, 23) comportant au moins une came (24), qui re çoit les déplacements de l'organe mobile (38) du régulateur ; et un organe palpeur (22) qui coopère avec ladite came et qui est porté par un levier (19) lié à la poitrinière mobile (12), de façon à faire avancer ou reculer celle-ci, pour modifier la tension appliquée au tissu (11), en réponse aux déplacements de l'organe mobile (38) du régulateur.

3. Machine suivant la revendication 2, caractérisée en ce que la ou les cames (24, 25, 26) sont des cames rotatives tronconiques portées par l'arbre précité (36).

4. Machine suivant la revendication 3, caractérisée en ce que l'organe palpeur (22) coopère avec la came (24) ou avec l'une des cames (24, 25, 26) par l'intermédiaire d'un anneau roulant (23) entourant ladite came ; en ce que l'organe mobile (38) du régulateur est attelé par le mécanisme de transmission (40, 35, 32, 30, 27) audit anneau (23) pour le déplacer suivant une génératrice de ladite came ; et en ce que l'organe palpeur est un cylindre tournant (22).

5. Machine suivant l'une des revendications 3 ou 4, caractérisée en ce que l'arbre (36) porte une pluralité de cames tronconiques (24, 25, 26) de formes différentes ; et en ce que le mécanisme de transmission comporte un organe (30, 27, 28, 29) de sélection de la came active, choisie en fonction de la contexture du tissu réalisé.

6. Machine suivant la revendication 5, caractérisée en ce que les cames (24, 26) ont des conicites différentes.

7. Machine suivant la revendication 5, caractérisée en ce que l'une des cames (25) présente une forme tronconique dans laquelle le rayon de la section qui coopère avec l'organe palpeur (22) croît pendant la fermeture de la foule (7) et décroît symétriquement pendant son ouverture.