FR2514446A1 - Friction d'embrayage notamment pour embrayage de vehicule automobile - Google Patents

Abstract

IL S'AGIT D'UNE FRICTION D'EMBRAYAGE COMPORTANT DEUX PARTIES COAXIALES APTES A SE DEBATTRE ANGULAIREMENT L'UNE PAR RAPPORT A L'AUTRE, A L'ENCONTRE DE MOYENS ELASTIQUES, A SAVOIR UNE PARTIE A, QUI COMPORTE UN VOILE DE MOYEU 11, ET UNE PARTIE B, QUI COMPORTE DEUX RONDELLES DE GUIDAGE 12, 12, LA RONDELLE DE GUIDAGE 12 ETANT RAPPORTEE PAR DES TENONS 15 SUR UNE COURONNE 14 DE LA RONDELLE DE GUIDAGE 12, A LA FAVEUR D'ECHANCRURES 16 DE CETTE COURONNE 14, ET LE VOILE DE MOYEU 11 PRESENTANT RADIALEMENT DES TENONS 24 ENGAGES AVEC JEU DANS DES EVIDEMENTS 25 DE LADITE COURONNE 14. SUIVANT L'INVENTION, LES EVIDEMENTS 25 DE LA COURONNE 14 SONT DECALES CIRCONFERENTIELLEMENT PAR RAPPORT A SES ECHANCRURES 16. APPLICATION AUX FRICTIONS D'EMBRAYAGE, NOTAMMENT POUR VEHICULES AUTOMOBILES.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les frictions

d'embrayage; il s'agit de la partie d'un embrayage, notamment pour véhicule automobile, comportant un disque, qui, solidaire en rotation d'un arbre, en pratique un arbre mené, et muni de garnitures de frottement à sa périphérie, est des-

tiné à être serré axialement, par lesdites garnitures de frot-

tement, entre deux plateaux, qui sont solidaires en rotation d'un autre arbre, en pratique un arbre menant, et dont un, dit

communément plateau de pression, est, pour un tel serrage, mon-

té mobile axialement par rapport à l'autre, dit communément

plateau de réaction.

La présente invention vise plus particulièrement celles de

ces frictions d'embrayage qui sont du genre dit à moyeu amor-

tisseur.

Ainsi qu'on le sait, une telle friction d'embrayage compor-

te, globalement, au moins deux parties coaxiales montées rota-

tives l'une par rapport à l'autre, dans les limites d'un débat-

tement angulaire déterminé, et,à l'encontre de moyens élasti-

ques, à savoir, par exemple, une première partie, qui comporte un voile de moyeu, et une deuxième partie, qui comporte deux

rondelles de guidage axialement disposées chacune respective-

ment de part et d'autre dudit voile de moyeu, ledit voile de moyeu et lesdites rondelles de guidage présentant des fenêtres ou échancrures pour logement des moyens élastiques associés,et l'une desdites parties étant solidaire en rotation d'un moyeu tandis que l'autre est solidaire en rotation du disque muni de

garnitures de frottement.

Une telle friction d'embrayage à moyeu amortisseur trouve

notamment son application lorsque doit être assurée une filtra-

tion convenable des vibrations susceptibles de prendre naissanc tout au long de la chaîne cinématique sur laquelle est inséré l'embrayage concerné, qui, sur un véhicule par exemple, va de l'arbre de sortie du moteur de ce véhicule à ses arbres de roue En pratique, les deux rondelles de guidage que comporte une telle friction d'embrayage sont solidaires en rotation l'une de l'autre. La présente invention vise plus particulièrement le cas o, à cet effet, l'une des rondelles de guidage est solidaire, à s E périphérie, d'un seul tenant ou non, d'une couronne qui s'étend axialement et radialement au-delà du voile de moyeu, tandis que l'autre présente radialement, à sa périphérie, de place en place, des tenons par lesquels elle est engagée et sertie dans

des échancrures de ladite couronne.

Une telle disposition est décrite notamment dans la de- mande de brevet français déposée le 13 Décembre 1977 sous le

No 77 37511 et publiée sous le No 2 411 999.

Le plus souvent, les moyens élastiques à l'encontre des-

quels peuvent se débattre les deux parties constitutives d'une telle friction d'embrayage étant formés de ressorts du type ressorts à boudin sensiblement disposés tangentiellement par rapport à une circonférence de l'ensemble, la valeur ultime du débattement angulaire possible entre ces deux parties se trouve déterminée par la venue à spires jointives de certains au moins

de ces ressorts.

Il en résulte inévitablement une certaine limitation pour le couple maximal transmissible alors d'une dite partie à 1 ' autre.

Ce couple transite en effet par les ressorts qui se trou-

vent à spires jointives, et, ceux-ci, au sein desquels des contraintes d'écrasement s'ajoutent aux contraintes élastiques propres de torsion, sont communément dans ce cas au maximum de

leur possibilité.

Pour éviter une telle limitation, et notamment comme cela

est souhaitable pour les frictions d'embrayage à moyeu amortis-

seur destiàes à l'équipement de véhicules lourds, pour permettre le passage d'un surcouple d'une desparties constitutives d'une

telle friction d'embrayage à l'autre après absorption du débat-

tement angulaire maximal possible entre celles-ci, il a été

proposé de munir radialement, de place en place, à sa périphé-

rie, le voile de moyeu, d'ergots normalement engagés avec jeu dans des évidements de la couronne dont est solidaire l'une

des rondelles de guidage.

Une disposition de ce type se trouve notamment décrite dans le brevet français déposé le 5-Mai 1972 s Qus le- ic

No 72 16111 et publié sous le No 2 183 390.

Transposée, sans autre, au cas d'une friction d'embrayage dans laquelle, comme mentionné ci-dessus, la couronne présente des échancrures pour engagement de tenons radialement prévusà

cet effet à la périphérie de la rondelle de guidage à lui soli-

dariser, cette disposition conduit tout naturellement à prévoir une telle échancrure comme un épanouissement d'un évidement

propre à l'engagement d'un ergot du voile de moyeu, un tel évi-

dement débouchant axialement librement dans le fond d'une telle échancrure.

Elle présente alors un double inconvénient.

Tout d'abord, au droit de chaque évidement ainsi en conti-

nuité avec une échancrure, la couronne se trouvesingulièrement

affaiblie, et cet affaiblissement est d'autant plus préjudicia-

ble que, une telle échancrure servant à l'implantation du tenon d'une rondelle de guidage, une partie au moins du couple àtrans

mettre transite au droit d'un tel évidement.

Il n 'est pas rare, dès lors, d'observer la formation de

fissures dans la couronne, à compter des zones d'angle de cha-

cun de ses évidements.

En outre, en raison de la présence d'un tel évidement, 1 ' échancrure prévue pour l'implantation d'un tenon de la rondelle

de guidage à solidariser à la couronne se trouve avoir circon-

férentiellement un développement supérieur à celui strictement

nécessaire pour une telle solidarisation et le passage de cou-

ple correspondant.

Il en résulte, d'une part, que la rondelle de guidage con-

cernée doit présenter des tenons de développements circonféren-

tiels différents, suivant qu'il s'agit de tenons destinés à être implantés dans une échancrure dans laquelle débouche un évidement au non, ce qui complique la fabrication et le montage

d'une telle rondelle de guidage, et, d'autre part, que le ser-

tissage des tenons de plus grand développement circonférentiel de cette rondelle de guidage se trouve assuré dans de moins

bonnes conditions, au préjudice de la tenue de celle-ci.

La présente invention a d'une manière générale pour objet

une disposition permettant d'éviter ces inconvénients.

De manière plus précise, elle a pour objet une friction

d'embrayage, notamment pour véhicule automobile, du genre com-

portant deux parties coaxiales montées rotatives l'une par rap-

port à l'autre, dans les limites d'un débattement angulaire déterminé, et à l'encontre de moyen S élastiques, à savoir une première partie, qui comporte un voile de moyeu, et une deuxièm

partie, qui comporte deux rondelles de guidage axialement dis-

posées chacune respectivement de part et d'autre dudit voile de moyeu, l'une desdites rondelles de guidage étant solidaire,

à sa périphérie, d'une couronne qui s'étend axialement et ra-

dialement au-delà du voile de moyeu tandis que l'autre présente radialement, à sa périphérie, de place en place, les tenons par lesquels elle est engagée et sertie dans des échancrures

de ladite couronne, et ledit -voile de moyeu étant muni radia-

lement, à sa périphérie, de place en place, d'ergots normale-

l O ment engagés avec jeu dans des évidements de ladite couronne, cette friction d'embrayage étant caractérisée en ce que les

évidements que présente ainsi la couronne sont décalés circon-

férentiellement par rapport à ses échancrures.

Une répartition judicieuse étant ainsi appliquée à l'im-

plantation relative des évidements et des échancrures de la couronne, aucun de ces évidements ne se trouve plus déboucher

axialement dans une telle échancrure.

Au contraire, chacun de ces évidements est avantageuse-

ment à contour fermé, une partie au moins du bord libre de la couronne formant pour un tel évidement une bride qui en assure la continuité du contour La résistance au couple à transmettre de la couronne s'en

trouve avantageusement affermie.

En outre, la rondelle de guidage à solidariser à cette couronne peut avantageusement être dotée à cet effet de tenons

présentant tous le même développement circonférentiel.

Sa fabrication, et sa mise en place s'en trouvent avanta-

geusement simplifiées, et, le sertissage de ses tenons setrou-

vant tous possibles dans de bonnes conditions, compte tenu de leur développement circonférentiel convenable, sa tenue en

service est également avantageusement affermie.

De préférence, pour faciliter la mise en place sur la couronne de la rondelle de guidage à solidariser à celle-ci, au droit de chacun des évidements de ladite couronne, le bord libre de celle-ci s'étend, au moins localement, suivant une circonférence de diamètre supérieur à celui de la circonférence suivant laquelle s'étend sa partie courante, ledit bord libre

étant décalé radialement par rapport à ladite partie courante.

Par exemple, le bord libre de la couronne n'est décalé 251444 i radialement par rapport à la partie courante de celle-ci qu'au droit des évidements prévus pour l'engagement des ergots du

voile de moyeu.

En variante, le bord libre de la couronne est décalé ra-

dialement par rapport à la partie courante de celle-ci tout au

long de ladite couronne.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressor-

tiront d'ailleurs de la description qui va suivre, en référenc

aux dessins schématiques annexés sur lesquels: la figure 1 est, avec des arrachements locaux, une vue en

élévation d'une friction, d'embrayage suivant l'invention, sui-

vant la flèche I de la figure 1; la figure 2 est une vue en coupe axiale de cette friction d'embrayage, suivant la ligne brisée Il-II de la figure 1;

les figures 3,4 reprennent, à échelle supérieure, les dé-

tails de la figure 2 repérés par des encarts III,IV sur celle-

ci; la figure 5 est, à échelle des figures 3,4,et supposée développée à plat, une vue en coupe circonférentielle de la friction d'embrayage suivant l'invention, suivant la ligne V-V de la figure 1; la figure 6 est, à échelle différente, une vue en coupe axiale de la couronne que comporte la friction d'embrayage

suivant l'invention et de la rondelle de guidage dont est so-

lidaire cette couronne; la figure 7 est un diagramme illustrant le fonctionnement de la friction d'embrayage suivant l'invention; les figures 8 à ll sont des vues chacune respectivement analogues à celles des figures 1 à 4 et se rapportent à une

variante de réalisation.

D'une manière générale, et tel qu'illustré sur ces figu-

res, la fric ti ôn d'embrayage suivant l'invention, qui est notamment destinée aux embrayages pour véhicules automobiles,

et en particulier pour véhicules automobiles lourds ou indus-

triels, comporte deux parties A,B montées rotatives l'une par rapport à l'autre, dans les limites d'un débattement angulaire

déterminé, et à l'encontre de moyens élastiques.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, la

partie A comporte un moyeu 10 et un voile de moyeu 11.

Le voile de moyeu 11 est solidaire du moyeu 10.

Par exemple, et tel que représenté, il est d'un seul te-

nant avec le moyeu 10, dans la zone médiane de celui-ci.

Quoi qu'il en soit, par le moyeu 10, la partie A est des-

tinée à être solidarisée en rotation à un premier arbre, en

pratique un arbre mené, ledit moyeu 10 étant à cet effet adap-

té à un montage à cannelures sur un tel arbre.

Conjointement, dans la forme de réalisation représentée, la partie B comporte deux rondelles de guidage 12,12 ', qui sont axialement disposées chacune respectivement de part et d' autre du voile de moyeu 11, à distance de celui-ci, et qui

sont convenablement solidarisées en rotation l'une à l'autre.

A cet effet, la rondelle de guidage 12 est solidaire, à sa périphérie, d'une couronne 14, qui s'étend axialement et

radialement au-delà du voile de moyeu 11, tandis que la ron-

delle de guidage 12 ' présente radialement, à sa périphérie, de place en place, des tenons 15, par lesquels elle est engagée, et sertie, suivant des dispositions du type de celles décrites dans le brevet français No 2 411 999 mentionné ci-dessus, dans

des échancrures 16 prévues également à cet effet dans la cou-

ronne 14, le long du bord libre 17 de celle-ci.

Dans la forme de réalisation représentée, neuf tenons 15,

de développement circonférentiel égal, et régulièrement répar-

tis circulairement, sont ainsi prévus à la périphérie de la rondelle de guidage 12 ', la couronne 14 comportant un nombre

égal d'échancrures 16.

En outre, dans la forme de réalisation, représentée, cette couronne 14 est d'un seul tenant avec la rondelle de guidage

12, l'ensemble étant par exemple venu d'un même flan convena-

blement découpé et embouti, figure 6.

Quoi qu'il en soit, la partie B ainsi constituée porte un disque de friction 18

Celui-ci est formé d'un voile 20, qui est en pratiquecir-

conférentiellement fractionné en pales, et qui, à sa périphé-

rie interne, est rapporté par des rivets 21 sur la rondelle de guidage 12, tandis que, à sa périphérie externe, il est muni

latéralement, et de part et d'autre, de garnitures de frotte-

ment 22.

Pour délimitation du débattement angulaire possible entre les parties A,B, le voile de moyeu 11 il est muni radialement, à

sa périphérie, de place en place, d'ergots 24, normalement en-

gagés, avec, de part et d'autre, un jeu J 1, dans des évide-

ments 25 prévus a cet effet dans la couronne 14.

Dans la forme de réalisation représentée, le nombre d'er- gots 24 que présente ainsi le voile de moyeu 11 est égal à six et ces ergots sont regroupés par paires, les paires ainsi cons

tituées de deux ergots 24 étant régulièrement réparties cir-

culairement, et il en est de même pour les évidements 25 de la

couronne 14.

En outre, dans la forme de réalisation représentée, pour la position de repos de l'ensemble, le jeu Jl a une même valeur de part et d'autre de chaque ergot 24 du voile de moyeu 11,

figure 5, mais il n'en est pas nécessairement ainsi.

Au contraire, ce jeu peut avoir des valeurs différentes pour l'un des sens d'évolution du débattement angulaire entre les parties A,B par rapport à l'autre sens d'évolution de ce

débattement angulaire.

Les moyens élastiques à l'encontre desquels peut se déve-

lopper ce débattement angulaire sont interposés circonféren -

tiellement entre les parties A,B, et sont formés, dans l'exem-

ple de réalisation représenté, par des ressorts 27,27 ', du type ressorts à boudin, allongés sensiblement tangentiellement à

une même circonférence de l'ensemble.

Dans la forme de réalisation représentée,les ressorts 27 sont au nombre de six, et, groupés par paires, ils alternent avec les ressorts 27 ', qui sont au nombre de trois, l'ensemble étant régulièrement réparti circulairement

Les ressorts 27 sont disposés pour partie dans des fen e-

tres 28 du voile de moyeu 11 et pour partie dans des logements 29 ménagés à cet effet dans les rondelles de guidage 12,12 ',

lesdits logements résultant, dans la forme de réalisation re-

présentée, d'emboutis ménagés alternativement axialement dans un sens et dans l'autre dans ces rondelles de guidage 12,12 ',

en correspondance de l'une à l'autre de celles-ci.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée,les ressorts 27 sont engagés sans jeu circonférentiel tant dans les fenêtres 28 du voile de moyeu 11 que dans les logements 29

des rondelles de guidage 12,12 '.

Suivant une disposition semblable à la précédente, les ressorts 27 ' sont disposés pour partie dans des fenêtres 28 ' du voile de moyeu 11 et pour partie dans des logements 29 ' des

rondelles de guidage 12,12 '.

Mais, s'ils sont engagés sans jeu circonférentiel dans

les logements 29 ' des rondelles de guidage 12,12 ',un jeu cir-

conférentiel J 2 est prévu, pour la position de repos de l'en-

semble, entre, d'une part leurs extrémités circonférentielles, et, d'autre part, les bords correspondants des fenêtres 28 '

du voile de moyeu 11.

Dans la forme de réalisation représentée, et comme pour le jeu J 1 précédent, le jeu J 2 a une même valeur pour l'un et l'autre des sens d'évolution du débattement angulaire entre

les parties A,B.

Mais, comme précédemment, il n'en est pas nécessairement ainsi.

Quoi qu'il en soit, pour l'un et l'autre des sens d'évo-

lution du débattement angulaire entre les parties A,B, le jeu

circonférentiel J 2 est inférieur au jeu circonférentiel J 1.

Par ailleurs, dans la forme de réalisation représentée, les ressorts 27, 27 ' sont doubles, chacun, de ces ressorts étant en pratique formé de deux ressorts coaxiaux de même longueur mais de diamètres différents, respectivement 271, 272, et 27 '1,

27 '2.

Dans la forme de réalisation représentée, la friction d' embrayage suivant l'invention se complète par des moyens de

frottement intervenant axialement entre les parties A,B.

Il s'agit d'une rondelle de frottement 30, qui, appliquée au voile de moyeu 11, est portée par une rondelle de support

31 calée en rotation, par des pattes axiales 32, sur la ron-

delle de guidage 12.

Une rondelle élastique à action axiale 33, du type de celle vendue par exemple sous la dénomination commerciale

"ONDUFLEX", est interposée axialement entre la rondelle desup-

port 31 et la rondelle de guidage 12, et sollicite ainsi en permanence la rondelle de frottement 30 au contact du voile de

moyeu 11.

Les dispositions sont bien connues par elles-mêmes, et ne faisant pas partie de la présente invention, elles ne seront 251444 e

pas décrites plus en détail ici.

Suivant l'invention,les évidements 25 que présente la cou-

ronne 14 pour les ergots 24 du voile de moyeu 11 sont décalés circonférentiellement par rapport aux échancrures 16 que présente par ailleurs cettecouronne 14 pourles tenons 15 de la rondelle

de guidage 12 '.

Autrement dit, et ainsi qu'il est mieux visible à la figure , il existe un écart angulaire entre le plan radial de l'ensem- ble passant par la zone médiane de chaque évidement 25 et le

plan radial passant par la zone médiane de chacune des échancru-

res 16 voisines d'un tel évidement 25, et aucun évidement 25 n'

est ainsi au droit d'une quelconque échancrure 16.

Dans la forme de réalisation représentée,la disposition est symétrique,un même écart angulaire E existant entre le planradia passant par la zone médiane d'un évidement 25 et chacun desplans

radiaux passant par la zone médiane des échancrures 16 qui enca-

drent un tel évidement 25.

Mais une telle disposition symétrique n'est pas impérative,

une disposition dissymétrique étant au contraire possible, sui-

vant notamment la géométrie de l'ensemble.

Quoi qu'il en soit, chacun des évidements 25 a en pratique un contour fermé; dans la forme de réalisation représentée,

c'est le bord libre de la couronne 14, du côté de celle-ci op-

posé à la rondelle de guidage 12 qui forme localement une bride

de fermeture 35 délimitant axialement un tel évidement 25.

En pratique, pour des commodités de montage, tel qu'il ap-

paraitra ci-après, au droit de chacun des évidements 25 de la

couronne 14, le bord libre 17 de celle-ci s'étend, au moins lo-

calement, suivant une circonférence Cl de diamètre D 1 supérieur à celui D 2 de la circonférence C 2 suivant laquelle s'étend la partie courante de ladite couronne 14, ledit bord libre étant

décalé radialement par rapport à ladite partie courante.

Dans la forme de réalisation, représentée sur les figures 1 à 6, le bord libre 17 de la couronne 14 n'est décalé radialement par rapport à la partie courante de celle-ci qu'au droit des

évidements 25 de cette couronne 14.

Autrement dit, seule la bride de fermeture 35 de ces évide-

ments 25 est ainsi décalée radialement par rapport à la partie

courante de la couronne 14.

Par ailleurs, ainsi qu'on le notera, et tel que représenté, chaque ergot 24 est de préférence implanté entre deux fenêtres 28 ou 28 ' du voile de moyeu 11, et non pas au droit d'une telle fenêtre. Au montage, la partie A est, dans la forme de réalisation

représentée, présentée légèrement en biais par rapport à la ron-

delle de guidage 12,de manière à ce que,par de petits mouvements appliqués à cette partie A,les ergots 24 du voile de moyeu 11

qu'elle comporte puissent être engagés radialement dans les évi-

dements 25 correspondants de la couronne 14 de la rondelle de

guidage 12.

En variante, le décalage radial des brides de fermeture 35 des évidements 25 est fait suffisant pour que l'engagement de la

partie A puisse s'y faire droit, sans mise en biais de celle-ci.

En service, et si un couple de rotation est appliqué par

exemple à la partie B suivant la flèche F de la figure 1, celle-

ci entraine la partie A.

Seuls interviennent d'abord les ressorts 27.

Après absorption de la précontrainte de montage de ceux-ci dans leurs logements, ils cèdent élastiquement en sorte qu'un

débattement angulaire se développe entre la partie B et la par-

tie A dans le sens de rotation de l'ensemble, tel qu'illustré

par le diagramme de la figure 7 sur lequel le débattement angu-

laire D est rapporté en abscisses et le couple C en ordonnées.

Pour une valeur dl du dêbattement angulaire D, correspondant

à une absorption du jeu circonférentiel J 2, les ressorts 27 ' en-

trent à leur tour en action, après absorption de leur précontrain-

te, en ajoutant leurs effets à ceux des ressorts 27 précédents.

Enfin, pour une valeur d 2 du débattement angulaire D cor-

respondant à une absorption du jeu circonférentiel J 1, les er-

* gots 24 du voile de moyeu 11 viennent au contact de la tranche correspondante des évidements 25 de la couronne 14 dans lesquels

ils sont engagés.

Il y a alors un entrainement positif de la partie A par la partie B, sans intervention des ressorts 27,27 ', qui demeurent

cependant comprimés.

De ce fait, un surcouple peut alors être transmis de la partie B à la partie A.

Pour un sens d'évolution, décroissant du couple, le pro-

cessus s'inverse.

Un tel fonctionnement est d'ailleurs bien connu par lui-

meme, et il ne sera donc pas décrit plus en détail ici.

Bien entendu, pour simplification du diagramme de la fi-

gure 7, il n'a pas été tenu compte sur celui-ci des effets d'

hystérésis dus à la rondelle de frottement 30.

Ainsi qu'on le sait, ces effets d'hystérésis conduisent,

pour une même valeur du débattement angulaire, à une différen-

tiation des valeurs de couple pour le sens d'évolution crois-

sant de celui-ci et son sens d'évolution décroissant.

Dans la variante de réalisation illustrée sur les figures

8 à 11, le bord libre 17 de la couronne 14 est décalé radiale-

ment par rapport à la partie courante de celle-ci tout au lonc

de ladite couronne 14.

Autrement dit, les brides de fermeture 35 des évidements

de cette couronne 14 sont radialement à niveau avec l'en-

semble de ce bord libre 17.

Lors du montage, la mise en place de la partie A vis-à-vi de la rondelle de guidage 12 peut ainsi se faire axialement, le décalage radial du bord libre 17 de la couronne 14 étant fait suffisant pour permettre alors le passage tout droit des

ergots 24 du voile de moyeu 11.

Ainsi qu'on le notera, dans la forme de réalisation re-

présentée, le bord libre décalé radialement 17 de la couronne 14 se raccorde par une zone biaise 37 à la partie courante de

celle-ci, et ladite zone biaise 37 s'étend au moins pour par-

tie au droit des ergots 24 du voile de moyeu 11.

Autrement dit, lors d'un entraînement positif de la par-

tie A par la partie B, chaque ergot 24 du voile de moyeu 11 porte circonférentiellement sur une partie axiale et sur une partie biaise de la tranche correspondante de l'évidement 25

qu'il traverse.

La surface par laquelle il porte ainsi sur cette tranche

s'en trouve augmentée.

Mais, en variante, chaque ergot 24 peut aussi bien portel en entier sur une partie axialement droite de la tranche de l'évidement 25 qu'il traverse suivant, notamment, l'épaisseur

axiale des moyens de frottement mis en oeuvre -

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures

8 à 11, et commne précédemment, le bord libre décalé radiale-

ment 17 de la couronne 14 délimite axialement les évidements

de celle-ci.

Mais cette disposition n'est pas non plus impérativç, la délimitation axiale d'un évidement pouvant par exemple interve-

nir en retrait par rapport au bord libre de la couronne.

La présente invention ne se limite d'ailleurs pas aux for-

mes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute

variante d'exécution.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1 Friction d'embrayage notamment pour véhicule automobile,

du genre comportant deux parties coaxiales (A,B) montées rota-

tives l'une par rapport à l'autre, dans les limites d'un dé-

battement angulaire déterminé, et à l'encontre de moyens élas-

tiques, à savoir, une première partie (A), qui comporte un voile de moyeu ( 11), et une deuxième partie (B), qui comporte deux rondelles de guidage ( 12,12 ') axialement disposées chacune respectivement de part et d'autre dudit voile de moyeu ( 11), l'une ( 12) desdites rondelles de guidage étant solidaire, à sa

périphérie, d'une couronne ( 14) qui s'étend axialement et ra-

dialement au-delà du voile de moyeu ( 11), tandis que l'autre ( 12 ') présente radialement, à sa périphérie, de place en place, des tenons ( 15) par lesquels elle est engagée et sertie dans des échancrures ( 16) de ladite couronne ( 14), et ledit voile de moyeu ( 11) étant muni radialement, à sa périphérie, de place en place, d'ergots ( 24) normalement engagés avec jeu dans des évidements ( 25) de ladite couronne ( 14), caractérisée en ce que les évidements ( 25) que présente ainsi la couronne ( 14) sont

décalés circonférentiellement par rapport à ses échancrures( 16).

2 Friction d'embrayage suivant la revendication 1, carac-

tériséeen ce que, au droit de chacun des évidements ( 25) de la couronne ( 14), le bord libre ( 17) de celle-ci s'étend, aumoin s

localement, suivant une circonférence de diamètre (C 1) supé-

rieur à celui (C 2) de la circonférence suivant laquelle s'étend la partie courante de ladite couronne ( 14), ledit bord libre

( 17) étant décalé radialement par rapport à ladite partie cou-

rante.

3 Friction d'embrayage suivant la revendication 2, caracté-

riséeen ce que le bord libre ( 17) de la couronne ( 14) n'est décalé radialement par rapport à la partie courante de celle-ci

qu'au droit des évidements ( 25) de ladite couronne ( 14).

4 Friction d'embrayage suivant la revendication 2, caracté-

riséeen ce que le bord libre ( 17) de la couronne ( 14) est dé-

calé radialement par rapport à la partie courante de celle-ci

tout au long de ladite couronne ( 14).

Friction d'embrayage suivant la revendication 4, caracté- riséeen ce que, le bord libre ( 17) décalé radialement de la couronne ( 14) se raccordant par une zone biaise à la partie courante de celle-ci,ladite zone biaise s'étend au moins pour

partie au droit des ergots ( 24) du voile de moyeu.

6 Friction d'embrayage suivant l'une quelconque des reven-

dications 1 à 5, caractérisée en ce que le bord libre ( 17) dé-

calé radialement de la couronne ( 14) délimite axialement les

évidements de celle-ci.

7 Friction d'embrayage suivant l'une quelconque des reven-

dications 1 à 6, dans laquelle les moyens élastiques interpo-

sés entre les parties (A,B) comportent des ressorts ( 27,27 ') disposés pour partie dans des fenêtres ( 28,28 ') du voile de moyeu ( 11) et pour partie dans des logements ( 29,29 ') ménagés

à cet effet dans les rondelles de guidage ( 12,12 '), caractéri-

sée en ce que chaque ergot ( 24) du voile de moyeu ( 11) est

implanté entre deux fenêtres ( 28,28 ') de celui-ci.