FR2473218A1 - Dispositif de blocage mecanique de l'un de deux organes de commutation aussi longtemps que l'autre se trouve en position de fermeture - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF COMPRENANT DEUX COULISSEAUX DE MANOEUVRE DONT CHACUN EST RELIE A L'UN DE DEUX ORGANES DE COMMUTATION JUXTAPOSES ET AGIT SUR UNE EXTREMITE D'UNE BASCULE SANS AXE COMPORTANT UN MENTONNET D'APPUI DESTINE A DETERMINER LE DEROULEMENT DE SES MOUVEMENTS ET COMPRENANT DES SURFACES DE GLISSEMENT QUI COOPERENT AVEC UN POINT D'APPUI FIXE SITUE DANS LE BOITIER QUI ENVELOPPE LE DISPOSITIF. LA BASCULE 28 COMPORTE AUX DEUX EXTREMITES DES CAVITES SYMETRIQUES EN ARC DE CERCLE DANS LESQUELLES PENETRENT DES TALONS 26, 27 EN SAILLIE SUR DES COULISSEAUX DE MANOEUVRE 24, 25 DISPOSES DANS LE MEME PLAN QUE LA BASCULE ET LE MENTONNET D'APPUI 33 DE LA BASCULE COMPORTE DEUX GLISSIERES EN ARC DE CERCLE 34, 35 DONT LES CENTRES 36, 37 COINCIDENT AVEC CEUX DE CES CAVITES ET CEUX DES TALONS DES COULISSEAUX, CES CENTRES FORMANT EGALEMENT LES CENTRES DE ROTATION DU MOUVEMENT DE PIVOTEMENT DE LA BASCULE. APPLICATION, PAR EXEMPLE AUX GROUPES DE DEUX CONTACTEURS JUXTAPOSES QUI SONT DISPOSES SUR DES MACHINES, DES VEHICULES OU ANALOGUES ET SUBISSENT DES SECOUSSES.

Description

L'invention se rapporte à un dispositif de verrouillage mécanique de l'un de deux organes de commutation aussi longtemps que l'autre est en position de fermeture.

I1 est souvent nécessaire de bloquer un organe de commutation déterminé aussi longtemps qu'un autre organe déterminé de commutation se trouve par exemple en position de fermeture, par exemple dans des machines, des véhicules et dans diverses autres installations fixes et mobiles qui sont équipés d'un grand nombre d'organes de commutation différents.

Ce genre d'exigence se rencontre en particulier fréquemment dans les installations équipées d'organes électriques de commutation, notamment de contacteurs et relais.

Il est certes en général possible, lorsqu'il existe deux organes électriques de commutation, de provoquer de manière simple une intervention mutuelle dans le sens du blocage de l'un des organes pendant la durée de fermeture de l'autre organe par des couplages électriques et des organes de commutation électriques simples (commutateurs ou analogues), mais il est néanmoins nécessaire dans de nombreux cas de prévoir un verrouillage mécanique supplémentaire en position de fermeture. I1 faut en particulier procéder ainsi lorsque les organes électriques de commutation qui sont équipés d'éléments de commutation à commande électromagnétique, par exemple d'armatures pivotantes ou analogues, sont montés sur ou dans des machines, des véhicules ou installations qui subissent certaines secousses ou heurts de rebondissement occasionnellement ou même de manière continue, donc non seulement des véhicules mais par exemple aussi des grues, monte-charges et analogues. I1 faut éviter dans ces cas que les secousses modifient intempestivement et brièvement la position de commutation des organes électriques correspondants malgré qu'ils ne reçoivent aucune impulsion de commutation, car ils sont verrouillés électriquement.

De multiples mécanismes ont été suggérés et publiés en vue de satisfaire aux exigences spécifiées cidessus. Par exemple, le brevet allemand nO 420 453 décrit un dispositif de verrouillage qui bloque même trois contacteurs les uns par rapport aux autres au moyen d'un levier double et d'un disque fendu relié à ce dernier par une articulation, de manière que, lorsque l'un des contacteurs est en position de fermeture, les deux autres sont empêchés de se fermer. Dans ce montage, deux contacteurs-inverseurs attaquent le levier double et un contacteur-frein attaque le disque fendu.

L'inconvénient de ce montage est que, lorsque l'un des contacteurs-inverseurs est en position de fermeture, une force s'exerçant dans le sens inverse à celui de la fermeture agit sur le contacteur fermé lorsque le contacteur ouvert subit une composante de force orientée dans le sens de sa fermeture -et produite par exemple par un choc ou une impulsion électrique.

Le dernier inconvénient mentionné concerne ég-ale- ment un dispositif de verrouillage décrit dans la demande de brevet DE-AS nO 1 264 579. Dans ce cas, une composante de force s'exerçant de manière correspondante sur le contacteur ouvert agit également sur le contacteur fermé en tendant -à l'ouvrir lorsque le contacteur ouvert subit des secousses correspondantes.

Un dispositif de verrouillage d'un interrupteur double selon la demande de brevet DE-AS nO 1 294 523 évite les inconvénients mentionnés. Le boîtier de cet interrupteur double comporte deux viroles diamétralement opposées et dans lesquelles sont montés des leviers légèrement coudés et pouvant pivoter l'un par rapport à l'autre. D'autres leviers montés sur les précédents sont capables d'agir chacun sur nn organe de manoeuvre de l'interrupteur double, un seul de ces organes de manoeuvre, à l'exclusion de l'autre, pouvant etre amené en position de fermeture.Le levier coudé se trouvant momentanément en position d'ouverture est empêché de pivoter vers la position de fermeture par l'autre levier coudé lorsque ce dernier se trouve déjà en position -de fermeture. Ce dispositif de verrouillage est très encombrant et volumineux et, de plus, est relié directement au boîtier de l'interrupteur, c'est-à-dire qu'il est sous la dépendance de ses points de montage sur le boîtier de ce dernier.

La demande de brevet DE-AS nO 1 130 498 décrit un autre dispositif de verrouillage qui est simple et néanmoins efficace. Ce dispositif se compose en principe de deux leviers reliés par une articulation et comportant un galet au point de leur liaison. Ce galet est mobile sur une glissière qui doit être disposée entre deux organes de commutation. Un bossage constituant un point mort et dont partent des deux cotés des glissières en arc de cercle légèrement descendantes se trouve à mi-longueur de la glissière. Les extrémités des leviers qui ne sont pas reliées l'une à l'autre sont reliées par des articulations à des éléments de manoeuvre des organes de commutation.Lorsque l'un de ces organes de commutation est en passe d'occuper la position de fermeture, la position de l'élément de manoeuvre mentionné est aussi modifiée, de sorte que le levier articulé sur cet élément de manoeuvre se déplace -en roulant sur la glissière- vers l'autre élément de manoeuvre, avec pour conséquence que l'autre levier prend une position approximativement perpendiculaire entre la glissière et l'élément de manoeuvre de l'autre organe de commutation.

Ainsi, non seulement l'élément de manoeuvre de l'organe de commutation en position d'ouverture est empêché de se déplacer vers sa position de fermeture, mais de plus le montage est tel qu'il empêche qu'un effort correspondant (un choc ou analogue) produise une composante de force dans le sens de l'ouverture de l'autre organe de commutation se trouvant en position de fermeture.L'inconvénient de ce dispositif de verrouillage est que le montage des deux organes de commutation l'un par rapport à l'autre et la disposition desdits éléments fonctionnels se trouvant entre les organes de commutation sont complexes et exigent d'être effectués soigneusement et nécessitent meme éventuellement encore un ajustement précis et, de plus, qu'il faut réaliser entre lesdits leviers et les liaisons des éléments de manoeuvre des éléments de commutation des articulations qui exigent les pièces correspondantes (axes), leur montage étant long et, finalement, un autre inconvénient est que l'encombrement du dispositif de verrouillage disposé entre les deux organes de commutation est relativement grand, en particulier parce que le mouvement des leviers est perpendiculaire aux surfaces voisines des organes de commutation. De plus, ce dispositif de verrouillage n'est pas enfermé, avec pour conséquence qu'il risque de se produire facilement à la longue des coincements dans les articulations et un encrassement de la glissière. Le montage d'un élément de fermeture autour de ce dispositif de verrouillage apporte cependant une autre complication, car il faut prévoir des points de fixation correspondants sur les organes de commutation ou sur une cloison de support de ces organes.

il se trouve finalement sur le marché concerné un dispositif mécanique de verrouillage en position de fermeture qui comprend à l'intérieur d'un boîtier particulier deux coulisseaux de manoeuvre dont chacun est destiné à être relié à l'un des organes de commutation devant éventuellement être bloqué ainsi qu'une bascule sans axe qui est guidée à l'intérieur du boîtier et qui est reliée mécaniquement à chaque extrémité à l'un des coulisseaux de manoeuvre. Cette bascule pivote soit autour d'un centre de rotation se formant à proximité de l'une de ses extrémités, soit autour d'un centre de rotation se formant symétriquement à proximité de son autre extrémité lorsque le coulisseau de manoeuvre attaquant son extrémité opposée est manoeuvré -par suite de l'arrivée en position de fermeture de l'organe de commutation affecté à ce coulisseau.Dans ce cas, l'autre coulisseau de manoeuvre et donc aussi l'organe de commutation affecté à ce dernier sont bloqués en position d'ouverture au moyen d'un mentonnet d'appui qui est solidaire de la bascule et qui coulisse sur une glissière qui est retenue sur une cloison du boîtier pendant le déplacement de la bascule. Cette glissière est pratiquement identique à celle que comporte le dispositif de la demande de brevet précitée DE-AS nO 1 130 498 mais, par contre, la glissière du dernier dispositif mentionne est parallèle -en position de montage- aux surfaces voisines des organes de commutation devant être verrouillés et, de plus, la bascule se déplace dans un plan parallèle à la surface des organes de commutation. Il en résulte que l'encombrement est moindre que celui du dispositif décrit précédemment.Il convient de remarquer encore au sujet de ce dispositif connu que les coulisseaux mentionnés de manoeuvre sont disposés dans une certaine mesure latéralement par rapport à la bascule et qu'un ressort de traction accroché à cette dernière met- toujours cette bascule ainsi que les coulisseaux de manoeuvre à une position initiale centrée lorsqu'aucun des organes de commutation ne se trouve en position de fermeture. Par ailleurs, les coulisseaux de commutation comportent des tocs en saillie qui ressortent du boîtier et qui coopèrent avec des éléments correspondants de manoeuvre des organes de commutation. Une plaque d'assise commune aux deux organes de commutation et au dispositif de verrouillage est prévue pour le montage de ce dispositif. Deux vis et des douilles taraudées correspondantes permettent de procéder à l'ajustement du dispositif de verrouillage.

L'invention a pour objet un dispositif de verrouillage destiné à bloquer mécaniquement l'un de deux organes de commutation juxtaposés en l'empêchant de se mettre en position de fermeture aussi longtemps que l'autre organe de commutation se trouve en position de fermeture, chacun des organes de commutation étant relié à un coulisseau de manoeuvre agissant sur une extrémité d'une bascule sans axe qui comporte de son côté, pour la détermination du déroulement de ses mouvements, un mentonnet d'appui comportant une surface de glissement et qui coopère avec un point d'appui fixe situé dans un boîtier qui enveloppe le dispositif de verrouillage le dispositif de l'invention est donc basé sur le dispositif connu décrit en dernier.

Le dispositif de l'invention est toutefois simplifié, car il comprend un nombre de pièces moindre et, de plus, il a un encombrement inférieur et, finalement, il est moins compliqué à monter et sa liaison éventuelle aux organes de commutation est simplifiée et en particulier il élimine la nécessité de procéder à des ajustements difficiles.

Selon une particularité essentielle de l'invention, la bascule comporte aux deux extrémités des cavités circulaires symétriques l'une par rapport à l'autre, ouvertes vers ces extrémités et dans lesquelles pénètrent des talons ayant approximativement la même forme, autorisant une rotation de la bascule d'environ 300 et partant de coulisseaux de manoeuvre disposés dans le même plan que la bascule et, par ailleurs, le mentonnet d'appui que comporte la bascule comprend deux glissières en arc de cercle dont les centres colncident avec ceux des cavités circulaires de la bascule et ceux des talons des coulisseaux de manoeuvre et ces centres sont adoptés de manière à former également les centres de rotation des mouvements de pivotement de la bascule.Suivant une disposition avantageuse, les surfaces latérales du boîtier logeant ce dispositif de verrouillage sont conformées en guides de la bascule et des coulisseaux de manoeuvre.

Suivant une autre particularité avantageuse, conforme à l'invention, le boîtier est formé d'un assemblage de deux demi-coquilles de préférence identiques.

Ce mode de réalisation du dispositif de verrouillage non seulement permet de supprimer les éléments élastiques de rappel ainsi que leurs points d'accrochage, car le rappel de la bascule en position initiale centrée est produit par les coulisseaux de manoeuvre, c'est-à-dire par leurs talons ; de plus, le montage de ce dispositif est simplifié et, finalement, le risque des phénomènes d'usure est aussi restreint, car les efforts imposés au mentonnet d'appui attaquent non seulement sa pointe, mais se répartissent aussi sur les surfaces voisines en arc de cercle. Par ailleurs, lorsque les demi-coquilles mentionnées du boîtier comportent des organes d'encliquetage les fixant l'une à l'autre, le montage peut s'effectuer de manière particulièrement simple en l'absence de vis ou autres éléments spéciaux de fixation.

Il est particulièrement avantageux par ailleurs que la bascule et le-s deux coulisseaux de manoeuvre soient disposés dans le même plan. il est possible aussi de réduire considérablement la profondeur globale nécessaire du boîtier, bien que sa largeur doive peut-être être accrue (ce qui toutefois n'a pas d'importance dans les applications usuelles). il est avantageusement possible de calculer la profondeur du volume intérieur du boîtier uniquement en fonction de l'épaisseur de la bascule, c'est-à-dire qu'il suffit que cette profondeur ne soit que légèrement supérieure à l'épaisseur de la bascule.

Selon un mode de réalisation conforme à l'invention, le point d'appui fixe peut consister en des glissières en arc de cercle disposées dans le boîtier et de préférence venues de moulage avec lui ou -en variante de réalisationpeut être formé d'une saillie ronde située à l'intérieur du boîtier. Les rebords en arc de cercle du levier d'appui disposé sur la bascule peuvent glisser le long de cette saillie, de sorte que dans ce cas, les glissières proprement dites sont reportées pratiquement sur le mentonnet d'appui. Ce dernier mode de réalisation a l'avantage, sur celui qui comporte des glissières en arc de cercle venues de moulage, que les demi-coquilles du boîtier sont d'un mode de réalisation plus simple et, de plus, il permet de gagner à l'intérieur du boîtier une place qui peut être utilisée par exemple pour les organes mentionnés d'encliquetage.Suivant un mode de mise en oeuvre particulièrement avantageux, bien que légèrement plus compliqué, du dernier mode de réalisation mentionné, la glissière du levier d'appui est formée par un galet monté dans le boîtier. Dans ce cas, le levier d'appui peut rouler sur ce galet, ce qui réduit les phénomènes d'usure mentionnés pratiquement à une valeur négligeable.

il est nécessaire de relier convenablement les éléments de manoeuvre que comportent les organes de commutation et les coulisseaux et, suivant un mode de réalisation particulièrement avantageux, conforme à l'invention, les coulisseaux de manoeuvre comportent des poussoirs qui sont en saillie sur eux, soit dans le plan du déplacement de la bascule, soit perpendiculairement à ce plan et qui ressortent du boitier par des ouvertures correspondantes. Ces poussoirs de manoeuvre peuvent être conformés par exemple de manière à envelopper les éléments de manoeuvre mentionnés des organes de commutation -lorsque ces organes et le dispositif de verrouillage sont montés- de manière qu'aucune autre liaison ne soit nécessaire.

Suivant un mode de réalisation particulièrement avantageux des demi-coquilles formant le boîtier, celles-ci sont totalement identiques (comme mentionné précédemment) et renferment des organes d'encliquetage disposés de manière que, lorsque les demi-coquilles sont rapprochées l'une de l'autre, ils s'enclenchent de manière amovible ou inamovible. Cette conformation totalement identique des demi-coquilles permet de faire une économie importante d'outillage et, aussi de stockage. il est particulièrement avantageux que les demicoquilles du boîtier comportent par ailleurs des organes d'encliquetage tournés vers l'extérieur et destinés à supporter et enclencher les organes de commutation correspondants.Un dispositif de verrouillage réalisé de cette façon peut être relié de manière particulièrement simple et fiable aux organes de commutation voisins et il permet de supprimer son montage spécial sur une plaque d'assise ou des barres de support des organes de commutation ; de plus, lorsque les tolérances sont suffisamment faibles, aucun ajustement n'est nécessaire.

L'invention va être décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels - la figure 1 est une vue de face d'un dispositif selon
l'invention dont le boîtier est représenté en coupe
transversale - la figure 2 est une élévation latérale du dispositif de la
figure 1 - la figure 3 est une vue en plan du dispositif de la
figure i - la figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 1 et
représente une variante de réalisation - la figure 5 est une vue en perspective et à échelle agrandie
du dispositif de la figure 4 dont la cloison latérale est
représentée en coupe transversale ; - la figure 6 est une vue de face du dispositif des figures -4
et 5 à une autre position de commutation ;; - la figure 7 est une vue analogue à celle de la figure 6 et
représente le dispositif à la position inverse de commu
tation t - la figure 8 est une coupe longitudinale d'une variante de
réalisation dont les coulisseaux de manoeuvre et les organes
d'encliquetage du boîtier sont réalisés différemment - la figure 9 est une élévation avec coupe transversale
partielle du dispositif de la figure 8- - la figure 9a représente à échelle agrandie le détail entouré
par un cercle portant la référence X sur la figure 9 ; - la figure 10 est une vue de face avec écorché
d'une variante de réalisation dans laquelle les coulisseaux
de manoeuvre sont réalisés différemment de ceux des autres
dispositifs de verrouillage ; - la figure 11 est une vue en plan du dispositif de la
figure 10 ; et - la figure 12 est une vue en perspective d'un dispositif de
verrouillage et des organes d'encliquetage destinés à son
montage sur des organes de commutation voisins, cette figure
représentant également l'un de ces organes de commutation
qui consiste en un contacteur.

Le dispositif de verrouillage que représentent les figures 1 à 3 est logé dans un boîtier formé d'un assemblage de deux demi-coquilles 20 et 21. Les extrémités coudées 22 et 23 de coulisseaux de manoeuvre 24 et 25, dont la figure 1 représente les parties situées à l'intérieur du boîtier, ressortent de ce dernier. Des talons 26 et 27 partant de ces coulisseaux 24 et 25 pénètrent dans des cavités de forme identique d'une bascule 28. Un bossage est venu de moulage avec chacune des demi-coquilles 20 et 21 du boîtier, à savoir un bossage 29 avec la demi-coquille 20 et un bossage 30 avec la demi-coquille 21.Lorsque les deux demi-coquilles du boîtier sont assemblées, ces deux bossages 29 et 30 sont étroitement en- application l'un contre l'autre le long d'une surface et forment ainsi un- point d'appui fixe en forme de pointe de flèche comportant des glissières 31 et 32 en arc de cercle sur lesquelles se déplace la bascule 28 ou un mentonnet d'appui 33 qui en est solidaire..Ce mentonnet d'appui 33 comporte également deux surfaces 34 et 35 en arcs de cercle qui constituent des glissières. il est essentiel, pour que ces pièces assument la fonction qui leur est assignée, que la glissière 31 du bossage 29 ainsi que la surface 35 en arc de cercle du mentonnet d'appui 33 et, de plus, que la cavité tournée vers la gauche, dans la représentation de la figure 1, de la bascule 28 et finalement le talon 26 du coulisseau de manoeuvre 24 qui pénètre dans cette cavité comprennent un centre commun, à savoir le centre 36 désigné par une petite croix à l'intérieur du talon 26. il en est de même pour la glissière 32 en arc de cercle du bossage 30, de la surface 34 en arc de cercle du mentonnet d'appui 33, de la cavité droite de la bascule 28 et du talon 27 du coulisseau de manoeuvre 25 pénétrant dans cette cavité, ces éléments ayant un centre commun 37.

Le dispositif de verrouillage décrit ci-dessus fonctionne de la manière suivante
Lors de l'enclenchement de l'un de deux organes de commutation qui sont reliés au dispositif de verrouillage représenté, l'extrémité coudée correspondante, par exemple le coude 23 du coulisseau de manoeuvre 24, est repoussée à l'intérieur du boîtier formé des deux demi-coquilles 20 et 21, de sorte que le talon correspondant 26 fait subir à la bascule un mouvement de pivotement inverse du sens horaire. En conséquence, la surface 34 en arc de cercle du mentonnet d'appui 33 est guidée sur la gliss-ière en arc de cercle 32 du bossage 30 et, en conséquence ces deux glissières en arc de cercle sont superposées sur une certaine longueur.Un enclenchement du second organe de commutation mentionné par l'extrémité coudée 22 du coulisseau de manoeuvre 25 n'est plus possible, car la bascule 28 qui est encore oblique à ce moment ne peut pas exécuter un pivotement dans le sens horaire lorsqu'elle occupe cette position. Un facteur essentiel est aucune tentative d'enclenchement ou de fermeture du second organe de commutation par application d'une force sur l'extrémité coudée 22 du coulisseau de manoeuvre 25 est incapable d'agir d'une manière quelconque sur le premier organe de commutation mentionné, car aucun couple n'agit sur la bascule 28, mais au contraire celle-ci subit une composante radiale de force qui part du talon 27 et qui est compensée par une force de réaction perpendiculaire à la glissière 32 en arc de cercle.

Lorsque le premier organe de commutation mentionné est remis en position de repos (en position de coupure), l'extrémité coudée 23 du coulisseau de manoeuvre 24 remet également ce dernier ainsi que la bascule 28 à la position centrée qui est représentée. il n'est possible qu'à ce moment de mettre le second organe de commutation en position d'enclenchement ou de fermeture, le déroulement des mouvements étant celui qui a été décrit, mais de manière symétriquement inverse.

Ce dispositif de verrouillage a non seulement l'avantage d'éviter que l'organe de commutation qui n'est pas enclenché, donc qui est verrouillé, puisse agir à force sur l'autre organe de commutation se trouvant en position d'enclenchement ou de fermeture et même de l'empêcher d'agir sur lui dans le sens de l'ouverture, mais de plus, celui de ne comprendre que trois pièces mobiles qui sont disposées dans un boîtier en deux pièces à l'intérieur duquel se trouve un point d'appui fixe venu de moulage avec ce boîtier. Ce petit nombre de pièces simplifie et accélère le montage et lorsqu'elles sont mises en service en pratique, leur taux de défaillance est très faible, contrairement aux autres dispositifs de verrouillage connus dans lesquels par exemple des ressorts de rappel peuvent se casser ou se plier, des points de montage peuvent s'user ou d'autres détériorations peuvent se produire.

-La figure 4 représente une variante de réalisation du dispositif de verrouillage décrit ci-dessus. Ce mode de réalisation comprend également deux coulisseaux de manoeuvre 38 et 39 ainsi qu'une bascule 40 dont le mode de réalisation est le même que celui des figures 1 à 3. Ce dispositif de verrouillage est aussi logé dans un boîtier formé de deux demi-coquilles 41 et 42, mais toutefois les bossages venus de moulage sont remplacés par un axe de support 43 venu de moulage avec ces demi-coquilles ou encastré sous forme d'une pièce indépendante et qui supporte un petit galet rotatif 44. Ce galet 44 sert de point d'appui fixe et remplace les glissières en arc de cercle portant les références 31 et 32 et faisant partie du dispositif de verrouillage de la figure 1.

La figure 5 représente en perspective et à échelle agrandie le dispositif de verrouillage de la figure 4. Cette figure représente les coulisseaux de manoeuvre mentionnés 38 et 39, la bascule 40, les demi-coquilles 41 et 42 constituant le boîtier ainsi que l'axe de support 43 et le galet 44 monté sur ce dernier. Des poussoirs coudés de manoeuvre 45 et 46 disposés également dans le prolongement des coulisseaux 38 et 39 coopèrent avec des éléments mobiles (non représentés) des organes de commutation devant être reliés au dispositif de verrouillage ; par ailleurs, des talons 47 et 48 en une pièce avec les coulisseaux de manoeuvre 38 et 39 pénètrent dans des cavités de forme identique de la bascule 40.La bascule 40 comporte du côté tourné vers le bas, dans la représentation du dessin, un mentonnet d'appui 49 qui est en une pièce avec elle et qui comporte des glissières 50 et 51 en arc de cercle. Dans ce mode de réalisation du dispositif de verrouillage, les centres des talons 47 et 48 ainsi que ceux des cavités de la bascule 40 qui logent ces talons et ceux des glissières 50 et 51 en arc de cercle colncident aussi.

Les figures 6 et 7 représentent les deux positions possibles de verrouillage du dispositif des figures 4 et 5.

L'unique différence par rapport au déroulement décrit des mouvements se produisant dans le dispositif de verrouillage des figures 1 à 3 réside dans le fait que les glissières 50 et 51 en arc de cercle du mentonnet d'appui 49 de la bascule 40 roulent dans le cas particulier sur le galet 44 en prenant éventuellement appui aussi sur ce dern-ier au lieu de prendre appui sur des glissières en arc de cercle (31, 32) de bossages (29, 30) comme dans le dispositif de verrouillage de la figure 1.

Au lieu de consister en un galet (44), le point d'appui fixe situé à l'intérieur du boîtier du dispositif de verrouillage peut être aussi simplement une saillie de préférence ronde, montée dans le boîtier ou venue de moulage avec lui et telle que représentée sur la figure 8. La bascule 54 disposée dans le boîtier se composant de demi-coquilles 52 et 53 représentées en coupe transversale prend appui sur une saillie ronde 55 en saillie soit sur l'une des demi-coquilles ou, en variante, deux moitiés sont en saillie sur chacune des deux demi-coquilles. Le déroulement des mouvements et le verrouillage sont par ailleurs identiques à ceux des dispositifs de verrouillage décrits précédemment.Toutefois, les coulisseaux de manoeuvre 56 et 57 qui coopèrent vec la bascule 54 sont d'un mode de réalisation différent, leurs poussoirs de manoeuvre 58 et 59 étant dans le même plan que les talons 60 et 61 en une pièce avec ces coulisseaux 56 et 57 et étant donc aussi dans le même plan que la bascule 54 et ressortant en conséquence sur les côtés étroits des demicoquilles 52 et 53 formant le boîtier.

Par ailleurs, les demi-coquilles 52 et 53 du boîtier sont venues de moulage avec des organes d'encliquetage qui sont disposés les uns par rapport aux autres de manière qu'ils s'enclenchent pratiquement de façon inamovible lorsque ces deux demi-coquilles 52 et 53 sont rapprochées et mises en application l'une contre l'autre. Les figures 9 et 9a représentent ces organes d'encliquetage en coupe transversale partielle du dispositif de la figure 8. La coupe correspondante est indiquée par la ligne IX-IX sur la figure 8. Les figures 9 et 9a représentent un crochet 62 venu de moulage avec la demi-coquille 52 ainsi qu'un crochet 63 venu de moulage avec la coquille en regard 53. La figure 9a représente à échelle agrandie ces deux crochets 62 et 63 bloqués l'un sur l'autre.Comme le montre la figure 8, les deux demicoquilles 52 et 53 comportent au total quatre paires de crochet d'encliquetage, à savoir, outre les crochets 62 et 63 déjà mentionnés, les autres paires de crochets 64 et 65, 66 et 67 ainsi que 68 et 69. Le mode de réalisation représenté est pratiquement fermé à demeure lorsqu'il est monté ou tout au moins il n'est possible de dégager l'accrochage des demicoquilles qu'en exerçant une certaine force. Mais en ménageant des petits trous correspondants (non représentés) pour l'introduction d'outils accessoires, par exemple d'un tournevis, il est possible de dégager facilement ces organes d'encliquetage, ce qui toutefois n'est absolument pas souhaitable dans de nombreuses applications.

Les figures 10 et 11 représentent une autre variante encore de réalisation des coulisseaux de manoeuvre.

La figure 10 représente un écorché du boîtier, qui est formé des demi-coquilles 70 et 71, où on reconnaît un coulisseau de manoeuvre 72 qui est différent de ceux précédemment décrits et qui comporte certes aussi un poussoir 73, mais qui part toutefois de son talon 74 et qui est perpendiculaire au plan de la bascule correspondante 75 et du plan dans lequel se trouve le reste des éléments de ce coulisseau 72. Ce poussoir de manoeuvre 73 ressort par un trou 76 de la cloison large dela demi-coquille 71 du boîtier, comme le montre par ailleurs la figure 11. Un autre poussoir de manoeuvre 77 qui fait partie en une pièce d'un second coulisseau de manoeuvre non représenté, ressort de la même manière par un trou 78 de la demi-coquille 70.Par ailleurs, ce dispositif de verrouillage est réalisé de la même manière que les exemples de réalisation précédemment décrits, c'est-à-dire soit de maniere correspondant à l'exemple représenté sur les figures 1 à 3, soit à celui des figures 4 à 7, soit encore finalement à celui des figures 8 et 9.

La figure 12 représente finalement un mode de réalisation des demi-coquilles du boîtier d'un dispositif de verrouillage qui est équipé d'organes destinés à sa liaison par encliquetage avec des organes de commutation. Cette figure représente les demi-coquilles 79 et 80 du boîtier dont ressortent des crochets d'encliquetage 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87 ainsi qu'un crochet 88 qui n'est pas visible. Les extrémités coudées 90 et 91 de coulisseaux de manoeuvre par ailleurs non représentés et analogues à ceux des figures 1 à 7 ressortent par un trou 89 qui subsiste après assemblage des demicoquilles 79 et 80. Un organe de commutation ayant la forme d'un contacteur 92 -représenté aussi en perspective, comme le dispositif de verrouillage lui-même- est disposé à gauche, dans la représentation du dessin, à côté du dispositif de verrouillage. Des flèches 93 et 94 indiquent la manière dont il faut rapprocher les crochets d'encliquetage 85 et 86 du contacteur 92 pour les accrocher sur une nervure 95 en saillie sur le boîtier du contacteur 92. Il en est de même pour le crochet 87 ainsi que celui qui n'est pas visible et qui est désigné de manière abstraite par la référence 88, ces deux crochets pouvant se fixer sur une nervure 96 en saillie sur le côté opposé à celui de la nervure 95. Une autre flèche 97 -indique la manière dont l'extrémité coudée 90 de l'un des coulisseaux de manoeuvre qui est affectée à l'organe de commu tation, c'est-à-dire au contacteur 92, doit être introduite entre deux mentonnets 99 et 100 qui font saillie dans une ouverture 98 du boîtier du contacteur 92.Ces mentonnets 99 et 100 sont fixés à l'élément mobile de commutation du contacteur 92 et mettent, lors de la fermeture du contacteur1 l'extrémité coudée 90 dudit coulisseau de manoeuvre à une position inférieure d'enclenchement à laquelle les pièces situées à l'intérieur du dispositif de verrouillage occupent par exemple la position représentée sur la figure 7. Pendant que les pièces occupent cette position, il n'est pas possible de mettre un autre organe de commutation (non représenté) en position de fermeture, car l'extrémité coudée 91 de l'autre coulisseau de manoeuvre ne peut pas être aussi translatée à l'intérieur du boîtier du dispositif de verrouillage.Lorsque le contacteur 92 cesse d'être en position de fermeture, des organes de rappel qu'il contient (ressorts de compression ou analogues) remettent aussi les deux mentonnets 99 et 100 à la position initiale représentée et donc l'extrémité coudée 90 dudit coulisseau de manoeuvre est aussi ramenée à la position initiale réprésentée ; la bascule que renferme le dispositif de verrouillage et qui n'est pas représentée dans le cas particulier est aussi ramenée en position centrée. A ce moment seulement, un second organe de commutation relié au dispositif de verrouillage pourrait être mis en position de fermeture.

Il va de soi que l'invention n'a été décrite et représentée qu'à titre d'exemple et que diverses modifications pourraient lui être apportées sans sortir de son domaine.

Cette remarque concerne en particulier le mode de réalisation des coulisseaux de manoeuvre, de leurs poussoirs, des différents organes d'encliquetage ainsi que le boitier enveloppant le dispositif lui-même.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. - Dispositif de verrouillage, destiné à bloquer mécaniquement l'un de deux organes de commutation juxtaposés, en l'empêchant d'être mis en position de fermeture aussi longtemps que l'autre organe de commutation est en position de fermeture ou d'enclenchement, chaque organe de commutation étant relié à un coulisseau de manoeuvre qui agit sur une extrémité d'une bascule sans axe qui, de son côté, comporte un mentonnet d'appui destiné à la determination du déroulement de ses mouvements et qui comporte des surfaces de glissement, ce mentonnet d'appui coopérant avec un point d'appui fixe se trouvant à l'intérieur d'un boîtier qui enveloppe le dispositif de verrouillage, dispositif caractérisé en ce que la bascule comporte aux deux extrémités des cavités en arc de cercle qui sont symétriques l'une par rapport à l'autre et sont ouvertes vers les extrémités de cette bascule et dans lesquelles pénètrent des talons (26, 27 ; 47, 48 ; 60, 61) ayant approximativement la même forme que ces cavités et autorisant une rotation dtenviron 300 de la bascule et qui partent de coulisseaux de manoeuvre < 24, 25 ; 38, 39 t 56, 57 ; 72) disposés dans le même plan que la bascule (28, 40, 54, 75), et le mentonnet d'appui (33, 49) que comporte la bascule comprend deux glissières en arc de cercle (34, 35 ; 50, 51) dont les centres (36, 37) coïncident -avec ceux des cavités en arc de cercle de la bascule et ceux des talons des coulisseaux de manoeuvre, ces centres formant également les centres de rotation du mouvement de pivotement de la bascule.

2. - Dispositif de verrouillage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les cloisons latérales du boîtier (20, 21 ; 41, 42 ; 52, 53 ; 70, 71) qui enveloppe le dispositif de verrouillage forment également le guide de la bascule (28, 40, 54, 75) et des coulisseaux de manoeuvre (24, 25 ; 38, 39 ; 56, 57 ; 72).

3. - Dispositif de verrouillage selon la revendication 2, caractérisé en ce que le boîtier est formé d'un assemblage de deux demi-coquilles (20, 21 ; 41, 42 ; 52, 53 ; 70, 71) qui sont de préférence identiques.

4. - Dispositif de verrouillage selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que le point d'appui fixe du mentonnet d'appui (49) de la bascule (40) est formé d'un galet (44) monté dans le boîtier (40, 41) (figures 4 à 7).

5. - Dispositif de verrouillage selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que le point d'appui fixe du mentonnet d'appui de la bascule est formé d'une saillie de préférence ronde (55) située à l'intérieur du boîtier (figure 8).

6. - Dispositif de verrouillage selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que le point d'appui fixe du mentonnet d'appui (33) de la bascule (28) est formé de glissières en arc de cercle (31, 32) situées à l'intérieur du boîtier et de préférence venues de moulage avec celui-ci, les centres des arcs de cercle coïncidant avec ceux (36, 37) des cavités circulaires de la bascule et ceux des talons (26, 27) des coulisseaux de manoeuvre (24, 25) (figure 1).

7. - Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que des poussoirs de manoeuvre destinés à être reliés aux organes de commutation et que comportent les coulisseaux (24, 25 ; 38, 39 ; 56, 57 ; 72) sont en saillie sur ceux-ci en étant disposés dans le plan de déplacement (figure 8) de la bascule (28, 40, 54, 75) ou perpendiculairement à ce plan (figures 1 à 7 et figures 10 à 12) et ressortent par des trous (76, 78 sur la figure 10) du boîtier (20, 21 ; 41, 42 ; 52, 53 ; 70, 71) qui enveloppe le dispositif de verrouillage.

8. - Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la profondeur du volume interne du boitier (20, 21 ; 41, 42 ; 52, 53 ; 70, 71) qui enveloppe le dispositif de verrouillage est déterminée par l'épaisseur de la bascule (28, 40, 54, 75) et n'est que légèrement supérieure à cette épaisseur.

9. - Dispositif de verrouillage selon la revendication 3, caractérisé en ce que les demi-coquilles du boîtier (52, 53) comportent des organes d'encliquetage (62, 63 ; 64, 65 ; 66, 67 ; 68, 69) qui sont disposés de manière à s'accro cher les uns dans les autres de manière amovible ou inamovible (figures 8, 9 et 9a) lorsque les demi-coquilles du boîtier sont rapprochées et mises en application l'une contre l'autre.

10. - Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le boîtier (79, 80) qui enveloppe ce dispositif comporte des organes d'encliquetage (81, ..., 88) orientés vers l'extérieur et destinés à s'accrocher sur et se fixer de manière amovible sur les organes correspondants de commutation (92)