FR2464102A1 - Procede et appareil pour la mise en peinture par pulverisation de la surface interne de recipients tubulaires a fond ferme, tels que boites metalliques, avec rotation sensiblement axiale des recipients - Google Patents

Abstract

UNE PLURALITE DE BROCHES 6 ENTRAINEES A UNE VITESSE DE ROTATION CONSIGNE PAR UN MOTEUR 35 PORTE DES PLAQUES DE SERRAGE ADAPTEES A FIXER PAR VOIE MAGNETIQUE OU PNEUMATIQUE LE FOND CONCAVE DE BOITES 16. CES BROCHES 6 PEUVENT S'ABAISSER AU TRAVERS D'ORIFICES D'UNE PLAQUE 11 POUR LA PEINTURE INTERIEURE DES BOITES 16 PAR DES BUSES DE PULVERISATION 25. LA TABLE 11 EST EQUIPEE DE MOYENS DE FREINAGE DES BOITES 16 EN POSITION DE FIN DU PROCESSUS DE PEINTURE, APRES QUOI LA BOITE SE DEPLACE LATERALEMENT SOUS L'ACTION DES FORCES RESIDUELLES DE ROTATION. APPLICATION: PEINTURE AU PISTOLET DE BOITES.

Description

L'invention concerne un procédé et un appareil pour la

peinture au pistolet de récipients fermés au fond, en parti-

culier de boîtes métalliques, dans lequel on aligne la boîte

par son extrémité ouverte sur une buse de pulvérisation inté-

tieure solidaire du bâti et on la met en rotation, après quoi on déplace axialement la boîte en rotation par dessus la buse de pulvérisation intérieure, on la peinture intérieurement

et on l'évacue.

On connaît des appareils convenant à la mise en oeuvre d'un tel procédé. En général, ils comportent un dispositif permettant d'amener les boîtes une par une à une position d'

attente. Ce dispositif d'amenée peut être sous forme d'étoi-

le ou de vis transporteuse. En outre, un dispositif s'appli-

quant à la boîte avec adhérence est prévu pour accélérer la

boîte et l'entraîner autour de son axe à une vitesse de rota-

tion de consigne prédéterminée. L'accélération et l'entraîne-

ment de boîtes excentriques quant au poids, en deux parties et embouties pose des problèmes notables, en particulier

lorsqu'elles sont déjà décorées extérieurement par des peintu-

res exemptes de vernis-argent ou des peintures anti-ultra-

violets. Pour un mode de travail économique, il est désirable que la vitesse de rotation soit de 3500 tours/mn. C'est en particulier le cas pour les procédés de peinture dans lesquels

un mouvement relatif est prévu entre le système de pulvérisa-

tion et la boîte, dans la direction de l'axe de la boîte. Dans

les systèmes de pulvérisation dits stationnaires, o les par-

ties sont seulement mises en rotation relative pendant le processus de pulvérisation, des vitesses de rotation de 1200

tours/mn sont encore nécessaires.

Dans les deux procédés connus, la vitesse radiale des

boîtes est engendrée par un contact sous pression entre la pa-

roi de la boite et un rouleau de frottement. Afin que le rou-

leau de frottement puisse exercer sur la circonférence de la

boîte une pression suffisante en vue d'une accélération suf-

fisante, l'appareil comporte quatre à six roulements à rou-

leaux de contre-pression ou de guidage qu'il faut faire tour-

ner du même coup. Cela signifie qu'à chaque processus de pul-

vérisation intérieure, il faut accélérer c la vitesse de con-

signe non seulement le poids de la boite, par exemple 33 g,

mais en outre le poids de tous les rouleaux de contre-pres-

sion et des parties adjointes, dont la masse représente 2 à

3 fois celle de la boite. La situation est rendue plus dif-

ficile par le fait qu'entre les éléments d'entraînement et la circonférence de la boîte, il ne doit se produire qu'un pati- nage relativement faible. Cela est désirable d'une part pour protéger la décoration extérieure mais il est tout de même

nécessaire d'utiliser pour la décoration extérieure des pein-

tures ou vernis de grande résistance mécanique. Or un faible

patinage serait désirable aussi du point de vue de la consom-

mation de peinture. En effet, s'il se produit un patinage, il

faut exagérer la quantité de peinture pour obtenir un revête-

ment entièrement cohérent malgré le patinage.

Une autre difficulté notable que comporte le dispositif d'accélération et d'entraînement de la boîte des systèmes de peinture connus réside dans le fait que pour ces dispositifs

d'entraînement, la boîte doit être roulée à son bord libre.

Ce bord roulé a d'une part pour rôle de rendre plus rigide et plus résistante la paroi latérale de la boîte, vis-à-vis des forces de frottement et d'accélération qui se produisent. Mais

le bord roulé a encore pour fonction de stabiliser la posi-

tion de la boîte au sein du dispositif d'entraînement car aux grandes vitesses de rotation, le fond excentrique quant au

poids donne à la boîte une tendance à s'échapper latéralement.

Etant donné qu'il faut peindre aussi le bord roulé, cela si-

gnifie que la buse de pulvérisation intérieure doit encore pulvériser de la peinture dans des positions extérieures à la

boîte afin qu'une peinture fiable du bord roulé soit garantie.

Il en résulte une série de mesures supplémentaires visant à

recueillir la peinture, à nettoyer les parties de machine en-

vironnantes et à protéger les personnes contre les vapeurs de peinture. La consommation de peinture peut aussi être accrue

danc ces conditions dans une mesure atteignant 10% environ.

Ce surcroît de consommation de peinture ne sert pas à la peinte des boîtes mais il faut ensuite, péniblement, l'enlever des parties de la machine. Les fractions volatiles doivent être détruites au moyen de dispositifs de combustion après coup. En outre, les appareils connus comportent la buse déjà mentionnée servant à la peinture intérieure de la boite et

qui est avantageusement à disposition fixe. En outre, un dis-

positif d'entraînement peut être prévu pour déplacer axiale-

ment la boîte en rotation relativement à la buse. En outre, on prévoit habituellement des dispositifs de commande et de distribution servant à commander les appareils et dispositifs

selon un cycle de travail prescrit.

L'invention a pour but de perfectionner un procédé et un appareil de l'espèce définie plus précisément ci-dessus, de

façon telle que les difficultés indiquées puissent être évi-

tées dans une large mesure. Il faut en particulier que la

boite elle-même et sa décoration extérieure soient ménagées.

En outre, il s'agit de limiter à la quantité nécessaire la consommation de peinture pour la peinte intérieure. Un autre but est de pouvoir effectuer la peinture intérieure sans que la boîte doive présenter un bord roulé. Enfin, il faut que la

disposition puisse être construite avec moins de main d'oeu-

vre et de moyens techniques.

Selon l'invention, ce problème est résolu par le fait qu'au moyen d'une broche, on entraîne constamment à la vitesse de rotation de consigne une surface de retenue plane, qu'en engendrant simultanément une force magnétique ou pneumatique de retenue, on déplace cette surface de retenue contre une surface annulaire du fond dela boite en rotation et que l'on

accélère la boite brusquement, avec entraînement axial, jus-

qu'à la vitesse de rotation de consigne, avec un patinage

inférieur à 10 mm, de préférence inférieur à 5 mm.

Dans les mandrins de serrage, y compris pour boites, il

est connu d'utiliser en même temps des forces de retenue ma-

gnétiques ou pneumatiques. Ainsi, le modèle d'utilité alle-

mand 6 752 437 montre un appareil à peindre ou à pulvériser électrostatiquement un corps creux. Le corps creux pendant librement vers le bas est porté par une ventouse, la ventouse

s'appliquant au fond fermé du récipient. La ventouse elle-mê-

me s'appuie sur une chaîne transporteuse. Il s'agit ici d'un revêtement intérieur statique car ni la boite ni la ventouse ne sont entraînées en rotation. On ne rencontre donc pas non plus les problèmes qui sont posés en particulier, comme on l'

a expliqué plus haut, par la nécessité d'accélérer et d'en-

246410t2 traîner la boîte jusqu'à une vitesse de rotation de 1000 à

3500 tours/mn et davantage.

Il est connu, en outre, pour rogner les extrémités ou-

vertes de boîtes métalliques, de prévoir un mandrin de ser-

rage qui ne s'applique pas seulement au fond mais enserre aussi le corps de la boîte en ses régions proches du fond, la tête de coupe s'engageant mécaniquement et avec guidage dans l'extrémité ouverte de la boîte et poussant celle-ci contre le mandrin de serrage, le mandrin de serrage et le dispositif de coupe étant entraînés. Ici encore, le mandrin de serrage

peut être équipé d'un dispositif pneumatique servant à augmen-

ter la force du mandrin et à faciliter l'éjection de la boîte rognée (voir DE-OS 2 456 097). Dans cet -appareil connu, la

boîte est soutenue et enserrée mécaniquement aux deux extré-

mités et entraînée par les deux extrémités.

Cela n'est pas possible dans le cas de peinture inté-

rieur car ici, il faut que l'extrémité de la boîte et tout l'intérieur de la paroi de la boîte restent libres pour le processus de revêtement. C'est pour cette raison que pour les

appareils de peinture intérieur, on utilise à peu près exclu-

sivement l'entraînement par frottement par la paroi latérale extérieure bien que l'entraînement par frottement entraîne un risque de dommage à la décoration extérieure. Il faut ajouter que le rognage de la boîte s'effectue immédiatement

après l'emboutissage, donc avant que la boite ne porte une dé-

coration extérieure. En outre, les mouvements relatifs entre boîte et mandrin de serrage ne jouent aucun rôle. On peut aussi, avec les mandrins, accélérer la boîte en partant de l'arrêt. L'invention est basée sur cette idée surprenante que pour la peinture intérieure d'une boîte fermée à une extrémité, on

peut accélérer et entraîner celle-ci pratiquement brusque-

ment, en partant de l'arrêt, à la vitesse de rotation nomina-

le de 1000 à plus de 3500 tours/mn, sans patinage notable, uniquement par le côté de fond plus stable de la boîte, de sorte que l'entraînement ne cause aucune déformation de la

boîte ni aucun dommage à la décoration extérieure. L'entraîne-

ment par le côté de fond seulement permet aussi d'effectuer la peinture intérieure sans munir le corps de la boîte d'un rebord ni d'un bord roulé. De façon surprenante, il est apparu qu'en partant de l'arrêt complet, on peut accélérer la boite, au cours d'un mouvement continu et uniforme, non seulement en

direction circonférentielle mais également en direction axia-

le. Le patinage qui se produit, même à des vitesses de rota-

tion de 3500 tours/mn, est très inférieur à 10 mm, mesuré en-

tre la surface de serrage et la surface annulaire située vers le fond, qui entre en contact avec la surface de serrage. Le serrage peut être assuré par des aimants permanents ou par

une aspiration d'air. Il est apparu que malgré le soutien uni-

latéral de la boîte, ces forces de serrage sont entièrement suffisantes pour accélérer sûrement la boîte dans la position centrée et même pour la maintenir sûrement centrée vis-à-vis

des forces de déplacement partant de la buse. Un avantage par-

ticulier est que non seulement on peut effectuer l'accéléra-

tion et l'entraînement uniquement par le côté du fond en mé-

nageant le plus possible la paroi et la décoration extérieure,

mais qu'en outre, alors du freinage de la boîte, on peut ap-

pliquer simplement des forces de freinage par le fond et plus précisément de telle sorte que sous la seule action des forces résiduelles de rotation, la boite, en s'écartant de la surface

de serrage, se déplace automatiquement latéralement de sa po-

sition alignée sur l'axe de rotation et qu'ainsi, en passant par une surface de table d'évacuation, on peut l'amener à 1'

un des dispositifs d'évacuation connus sans que cela néces-

site des dispositifs supplémentaires de transport, d'entrai-

nement ou de déviation de nature particulière. Grâce à cela aussi, l'appareil est notablement simplifié. On peut limiter la quantité de peinture à celle qui est nécessaire puisqu'il n'y a pas de bord roulé et que par suite, aucune mesure n'est

nécessaire non plus pour peindre le bord roulé. Cela simpli-

fie aussi les dispositifs servant à recueillir et à aspirer

l'excès de peinture et les vapeurs de solvant.

On expliquera plus précisément l'invention ci-après à propos d'un exemple d'exécution représenté par les dessins schématiques sur lesquels: - la figure 1 est une coupe verticale simplifiée d'un appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention; - la figure 2 est une coupe verticale d'un détail à plus

grande échelle, la surface de serrage étant munie d'un dispo-

sitif qui engendre des forces magnétiques de retenue et - la figure 3 est un détail en coupe verticale d'un

exemple d'exécution modifié des parties situées dans la ré-

gion de la surface de serrage.

L'appareil représenté par la figure 1 comprend un châs-

sis 1 solidaire du bâti. Celui-ci présente, sur deux parties

verticales de châssis, deux tronçons de glissière 2 sur les-

quels sont glissés les paliers de coulissement 4 d'une table ou partie de châssis 3 dirigée horizontalement. La table ou

partie de châssis 3 présente en des points espacés des per-

perforations verticales à travers lesquelles passe une broche 6. Celle-ci est montéede manière à pouvoir tourner au moyen de paliers 5 sur la partie de châssis 3 et fixée en direction

axiale vis-à-vis de celles-ci par des joncs ou éléments simi-

laires 8. La broche 6 peut être mise en rotation dans ses pa-

liers 5 dans le sens de la flèche 7.

Sur la broche 6 est calée fermement, à son extrémité si-

tuée en dessous de la partie de châssis 3, une roue dentée 9 entourée par un élément d'entraînement, en particulier une courroie crantée 10. Comme l'indiquent les traits mixtes 6 sur la figure 1, plusieurs de ces broches 6 sont montées dans

la partie de châssis 3. Chaque broche présente une roue den-

tée 9. La courroie crantée 10 entoure toutes les roues dentées

9 ainsi que le pignon d'entraînement d'un moteur d'entraîne-

ment 40, fixé en dessous de la partie de châssis 3. Ainsi,

toutes les broches 6 peuvent être mises en rotation simulta-

nément grâce à l'entraînement 9, 10 et 40.

A l'extrémité supérieure, la broche 6 porte une plaque de serrage 13 qui, dans l'exemple de la figure 2, est vissée fermement à l'extrémité frontale de la broche 6. La plaque de serrage 13 présente une surface de serrage horizontale plane

14, dirigée vers le haut, dans laquelle sont encastrés des ai-

mants permanents 15 servant à engendrer la force de retenue

désirée.

Comme le montre la figure 1, le châssis 1 porte, au des-

sus des tronçons de glissière 2, un plateau de table 11 qui

présente, dans l'alignement des broches 6, des évidements 12.

La largeur libre des évidements 12 est calculée de telle sorte

que les plaques de serrage 13 peuvent passer librement à tra-

vers les évidements 12 du plateau de table 11. Le dessus du plateau de table 11 est équipé, pour chaque évidement 12, d' éléments de freinage 18 disposés de façon déterminée et dont le rôle sera expliqué plus loin. Le récipient qu'il s'agit de peindre intérieurement est désigné par 16. Dans l'exemple représenté, il s'agit d'une boite ayant la section typique des boites embouties. On voit que la boite présente un corps cylindrique dépourvu de bord

roulé et qui rejoint, par une partie tronconique 17a, une sur-

face annulaire plane délimitant une partie centrale de fond en forme de dôme 17. Comme le montre la figure 2, le diam!tre

de la plaque de serrage 13 est assez grand pour que les ai-

mants permanents 15 se trouvent à la hauteur de la surface annulaire du fond. De l'autre côté, le fond de la plaque de serrage 13 est suffisamment petit pour que le diamètre de la boîte 16 dépasse le diamètre de la plaque de serrage 13. Par suite, comme le montre la figure 2, lors de l'abaissement de la broche 6, lorsque la plaque de serrage 13 s'efface sous le plateau de table 11 à travers l'évidement 12, il est possible que la partie tronconique de fond 17a vienne coopérer avec les éléments de freinage 18 solidaires du bâti de sorte que la

boite 16 est soulevée de la plaque de serrage 13 et simultané-

ment freinée en partant de la grande vitesse de rotation de fonctionnement. La disposition est telle que la coopération

des couples agissant sur la boite a pour effet d'écarter la-

téralement par dessus la surface de table la boite retirée de la plaque de serrage 13 en lui faisant quitter sa position alignée sur l'axe de rotation 80 de la broche 6, la boite arrivant alors avec guidage approprié dans un logement en vue de l'évacuation. Ce processus s'effectue de façon entièrement automatique et en tirant parti des couples résiduels provenant

de la grande vitesse de rotation, en combinaison avec les cou-

ples de freinage exercés par le bâti et qui s'appliquent sim-

plement dans la région de fond de la boite.

Au dessus de la surface de table 11 est disposée, dans l'alignement de l'axe de rotation 80 de la boite, une buse de

pulvérisation intérieure 25 communiquant par un tuyau d'ame-

née 26, 27 avec une valve de commande 28 et une source de

peinture. A chaque broche 6 est adjointe une buse de pulvé-

risation intérieure. Les buses de pulvérisation intérieure sont dirigées vers le bas et radialement de sorte qu'à des buses 25 voisines peut être adjoint chaque fois un dispositif collecteur de peinture commun 25a.

La position de la buse de pulvérisation intérieure rela-

tivement à la position d'attente initiale d'une boîte à pein-

dre 16 est calculée de telle sorte qu'après l'entraînement de la boite par la surface de serrage 14 qui se déplace vers le baut, la broche est tout d'abord soulevée jusqu'à une position de point mort haut qui correspond à la plus petite distance entre la buse de pulvérisation intérieure 25 et le fond 17, 17a. Alors seulement, par la valve 28, le processus de pulvérisation intérieure est déclenché de sorte que le fond de la boîte est tout d'abord revêtu, après quoi, lorsque la broche 6 s'abaisse ensuite, la surface intérieure de la boîte

est continuellement revêtue en hélice, du fond au bord.

La boîte est amenée individuellement par des dispositifs connus tels que des étoiles d'amenée 20 ou des vis d'amenée, en passant par une surface de table d'amenée, par exemple le

dessus de la table 11, et arrive à une position d'attente ali-

gnée sur l'axe de rotation 80, la plaque de serrage 13 et la broche 6 se trouvant en dessous du dessus du plateau de table 11. L'étoile d'amenée 20 peut être entraînée constamment à une vitesse uniforme par l'arbre de sortie 34 d'un moteur 35, par l'intermédiaire d'arbres 21, 22 montés dans le châssis 1 de façon appropriée, par exemple en 30, et par l'intermédiaire d'une transmission à courroie 31, 32, 33. Il faut se rappeler que pour chaque broche 6 est prévu un dispositif d'amenée 20,

21. L'entraînement du dispositif d'amenée peut aussi s'effec-

tuér par intermittence ou cycliquement.

Le moteur d'entraînement 35 est prévu en même temps,

dans l'exemple représenté, pour engendrer un mouvement cycli-

que de montée et de descente de la partie de châssis 3. A cet

effet, à la face inférieure de la partie de châssis 3 est ar-

ticulée, par un joint universel 37, une bielle 36 dont le tourillon s'engage, dans l'exemple représenté, dans la rainure d'un excentrique 38 entraîné par le moteur 35. En agissant sur la vitesse de rotation du moteur 35 et sur le réglage ou la structure de l'excentrique 38, on peut facilement régler avec précision la longueur de course et la vitesse de course

de la partie de châssis et au besoin les modifier.

Lorsque l'appareil fonctionne, le moteur 40 servant à entraîner les broches 6 fonctionne constamment et à une vites-

se uniforme de sorte que les broches 6 sont constamment en-

traînées à la vitesse de rotation de consigne.

Aussitôt qu'une boîte 16 se trouve en position d'attente alignée sur l'axe de rotation correspondant, à chaque poste

de peinture de l'appareil selon la figure 1, un cycle est dé-

clenché et la partie de châssis 3 est soulevée suivant la flè-

che double 41, par l'intermédiaire de l'entraînement à excen-

trique 38. La plaque de serrage 13 passe à travers l'évide-

ment 12 du plateau de table 11 et arrive finalement en con-

tact avec la surface annulaire du fond de la boîte en posi-

tion d'attente. De façon surprenante, il est apparu que par cette surface annulaire, on peut fixer la boîte à la surface de serrage 14, moyennant une puissance appropriée des aimants

, assez sûrement pour que la boîte immobile 16 puisse pra-

tiquement être accélérée brusquement à la vitesse de consigne sans qu'il se produise de patinage notable dans la région de la surface annulaire ou de la surface de contact et sans que la position centrée de la boîte se modifie. La boite 16 ainsi

accélérée brusquement est entraînée vers le haut avec la pla-

que de serrage 13 qui se déplace de façon continue vers le

haut, jusqu'à la position de point mort haut de la broche 6.

Dans cette région, comme on l'a déjà indiqué, le processus de peinture s'amorce. C'est tout d'abord le fond de la boîte qui est revêtu de façon fiable, ce qui est facilité par le fait que, dans la région du point mort haut, malgré la rotation uniforme de l'excentrique 38, le mouvement d'abaissement de la plaque de serrage 13 se produit tout d'abord lentement et

qu'il se poursuit de façon accélérée seulement après une ro-

tation supplémentaire de l'excentrique 38. Ainsi, une fois que

le fond a été revêtu soigneusement, le revêtement de l'inté-

rieur de la boîte se poursuit en hélice du fond à l'extrémité ouverte et prend fin lorsque le bord non roulé est atteint,

de sorte que de petites quantités de peinture seulement sor-

tent de la boîte et sont recueillies par le dispositif collec-

teur 25a et doivent être évacuées.

Des essais ont montré qu'au lieu de la force de retenue magnétique, on peut aussi utiliser efficacement une force pneumatique, la force d'aspiration pouvant être appliquée dans la région de la surface de serrage 14, par un alésage central de la broche 6. Un tel effet de serrage pneumatique est indiqué dans la variante de la figure 3. Ici, la broche 52 présente un alésage longitudinal 54 qui débouche, en 55,

dans le haut d'un dispositif d'éjection en forme de champi-

gnon 53 soumis à une précharge de ressort. Ici, le freinage

ne s'effectue pas par application directe d'éléments de frei-

nage au fond de la boîte mais indirectement par l'intermédiai-

re d'un organe intermédiaire 51, monté de manière à pouvoir tourner librement, qui forme d'une part la surface de serrage de la broche 52 et présente d'autre part un collet extérieur

qui, avec des surfaces de structure correspondante de l'évi-

dement du plateau de table lla, forme le dispositif de frei-

nage 50. Ici encore, la broche 52 est constamment entraînée

à la vitesse de rotation de consigne. Par la force pneumati-

que de retenue, la broche, l'organe intermédiaire 51, le dis-

positif d'éjection 53 et la boîte sont brusquement serréo en

un bloc qui prend brusquement la vitesse de rotation de con-

signe. Quand la broche s'abaisse, l'organe intermédiaire 51 arrive à la position de freinage de sorte que la boîte et 1'

organe intermédiaire 51 sont freinés et soulevés de la sur-

face de serrage par le dispositif d'éjection.

Le même appareil peut avantageusement servir à la pein-

ture extérieure -de préférence simultanée- car la boîte est

seulement soutenue dans la région de la surface de fond et en-

traînée par celle-ci. A la buse de pulvérisation extérieure peuvent être adjoints des dispositifs usuels servant à récolter l'excès de peinture. Elle peut être raccordée par

une valve 76 au système de tuyauterie 27.

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Claims (5)

R E V E N D I C A T I 0 N S

1. Procédé pour la peinture au pistolet de récipients fermés au fond, en particulier de boites métalliques, dans lequel on aligne la boite (16) par son extrémité ouverte sur une buse de pulvérisation (25) intérieure solidaire du bâti (1) et on la met en rotation, après quoi on déplace axialement

la boîte (16) en rotation par dessus la buse (25) de pulvéri-

sation intérieure, on la peinture intérieurement et on l'éva-

cue, procédé caractérisé par le fait qu'au moyen d'une broche

(6), on entraîne constamment à la vitesse de rotation de con-

signe une surface de retenue plane (13), qu'en engendrant si-

multanément une force magnétique ou pneumatique de retenue, on

déplace cette surface de retenue (13) contre une surface annu-

laire du fond de la boîte (16) en rotation et que l'on accélère

la boite brusquement, avec entraînement axial, jusqu'à la vi-

tesse de rotation de consigne, avec un patinage inférieur à

mm, de préférence inférieur à 5 mm.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que, la broche (6) montant et descendant cycliquement, le processus de pulvérisation est déclenché lorsque le point mort haut de la broche est atteint et que la plus petite distance entre le fond (17) de la boîte et la buse (25) est atteinte et se poursuit pendant le mouvement d'abaissement de la broche (6).

3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'après la fin du processus de pulvérisation, la boîte tournant à la vitesse de consigne est soulevée de la surface

plane (16) de la broche (6) et simultanément freinée par ap-

plication de forces de freinage dans la région (17a) du fond

de telle sorte que sous l'action des forces de rotation rési-

duelles, la boîte est retirée latéralement de sa position ali-

gnée sur l'axe de rotation (80).

4. Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une

des revendications 1 à 3, comportant un dispositif d'amenée

des boites (20) une par une à une position d'attente, un dis-

positif (13) s'appliquant à la boîte (16) avec adhérence de manière à l'accélérer et à l'entraIner autour de l'axe à une

vitesse de consigne prédéterminée, une buse (25), en particu-

lier destinée à la peinture intérieure de la boîte, un dispo-

sitif d'entraînement (35,36,38) servant à déplacer relative-

ment en direction axiale la boîte (16) en rotation et la buse (25) et des dispositifs de commande et de distribution servant à commander les appareils et dispositifs selon un cycle de fonctionnement prescrit, appareil caractérisé par le fait qu'il comporte au moins une broche (6) verticale pouvant être entraînée constamment à la vitesse de rotation de consigne, munie d'une surface de serrage (13) plane et d'un dispositif

de serrage adjoint à celle-ci, agissant par une force magné-

tique (Fig. 2) ou par aspiration (Fig. 3), que la surface de serrage (13) peut être déplacée dans la direction de l'axe de rotation, en passant par une position d'attente dans le plan d'amenée de boîte, jusqu'à une position de point mort haut,

que dans cette dernière position peut être déclenché le pro-

cessus de pulvérisation et qu'à la trajectoire descendante de

la broche est adjoint un dispositif de freinage (18,51) coopé-

rant avec le fond de la boîte (16) en rotation de telle sorte que la boîte peut être retirée de la surface de serrage (13)

et être freinée de manière à se déplacer automatiquement laté-

ralement avec rotation, sur le plan d'évacuation, sous l'ac-

tion des forces résiduelles de rotation.

5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé par le

fait que plusieurs broches (6) sont montées de manière à pou-

voir tourner librement sans pouvoir se déplacer axialement dans un châssis de glissement commun (3) pouvant se lever et s'abaisser, qui porte un entraînement de rotation commun (10) à toutes les broches (6) et qui peut se lever et s'abaisser

cycliquement relativement aux buses de pulvérisation (25) in-

térieure, aux plans d'amenée et d'évacuation et aux disposi-

tifs de freinage, grâce à des bras de manivelle (38) ou à des

excentriques pouvant être changés ou réglés.