CH705938B1 - Pièce d'horlogerie à rouage planétaire. - Google Patents

Pièce d'horlogerie à rouage planétaire. Download PDF

Info

Publication number
CH705938B1
CH705938B1 CH02040/11A CH20402011A CH705938B1 CH 705938 B1 CH705938 B1 CH 705938B1 CH 02040/11 A CH02040/11 A CH 02040/11A CH 20402011 A CH20402011 A CH 20402011A CH 705938 B1 CH705938 B1 CH 705938B1
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
wheel
axis
rotation
satellite
frame
Prior art date
Application number
CH02040/11A
Other languages
English (en)
Other versions
CH705938A1 (fr
Inventor
Gubler Quentin
Clot Cyrille
Pellaton Loïc
Original Assignee
Mft Et Fabrique De Montres Et Chronomètres Ulysse Nardin Le Locle S A
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Mft Et Fabrique De Montres Et Chronomètres Ulysse Nardin Le Locle S A filed Critical Mft Et Fabrique De Montres Et Chronomètres Ulysse Nardin Le Locle S A
Priority to CH02040/11A priority Critical patent/CH705938B1/fr
Publication of CH705938A1 publication Critical patent/CH705938A1/fr
Publication of CH705938B1 publication Critical patent/CH705938B1/fr

Links

Classifications

    • GPHYSICS
    • G04HOROLOGY
    • G04BMECHANICALLY-DRIVEN CLOCKS OR WATCHES; MECHANICAL PARTS OF CLOCKS OR WATCHES IN GENERAL; TIME PIECES USING THE POSITION OF THE SUN, MOON OR STARS
    • G04B13/00Gearwork
    • G04B13/007Gearwork with differential work
    • G04B13/008Differentials
    • GPHYSICS
    • G04HOROLOGY
    • G04BMECHANICALLY-DRIVEN CLOCKS OR WATCHES; MECHANICAL PARTS OF CLOCKS OR WATCHES IN GENERAL; TIME PIECES USING THE POSITION OF THE SUN, MOON OR STARS
    • G04B7/00Combined normal and automatic winding up

Landscapes

  • Physics & Mathematics (AREA)
  • General Physics & Mathematics (AREA)
  • Retarders (AREA)

Abstract

L’invention concerne une pièce d’horlogerie comprenant un rouage planétaire fonctionnant comme un multiplicateur ou un démultiplicateur pour transférer de l’énergie. Le rouage comprend: (a) une première roue (41 ), ayant un premier axe de rotation (32); (b) une deuxième roue (33), dite première roue de satellite (33), ayant un deuxième axe de rotation (34) qui est parallèle au premier axe de rotation (32), la première roue de satellite (33) étant agencée pour coopérer avec la première roue (41); (c) une troisième roue (35), dite deuxième roue de satellite (35), ayant le deuxième axe de rotation (34), la deuxième roue de satellite (35) étant solidaire de la première roue de satellite (33); (d) une quatrième roue (42) ayant le premier axe de rotation (32), la quatrième roue étant agencée pour coopérer avec la deuxième roue de satellite (35); et (e) un châssis (37) ayant le premier axe de rotation (32), le châssis (37) reliant le premier axe de rotation (32) et le deuxième axe de rotation (34). La première roue de satellite (33) et la deuxième roue de satellite (35) tournent autour du premier axe de rotation (32) lorsque le châssis (37) peut tourner autour du premier axe de rotation (32). Le châssis (37) est lié mécaniquement à un organe régulateur ou à une masse oscillante. La première roue (41) ou la quatrième roue (42) est agencée pour être liée mécaniquement à un organe moteur, ou bien à un moyen situé à l’extérieur du mouvement de la pièce d’horlogerie et permettant le remontage manuel de la pièce d’horlogerie, ou bien encore à une pièce sur laquelle est monté le rouage planétaire.

Description

Domaine l‘invention
[0001] L’invention se rapporte à un rouage planétaire pour une pièce d’horlogerie. Selon la présente invention, le rouage planétaire tel qu’expliqué plus loin est agencé pour remplacer un rouage traditionnel dans une pièce d’horlogerie. L’invention se rapporte aussi à une pièce d’horlogerie comprenant ce rouage planétaire.
Description de l’art anterieur
[0002] Un train multiplicatif ou démultiplicatif d’engrenages est une suite de mobiles dentés qui s’engrènent les uns avec les autres. Par un mobile, on comprend généralement une pièce composée d’une roue et d’un pignon. Un exemple de train multiplicatif dans une montre est le rouage de transmission, aussi appelé le rouage compteur d’une montre illustré sur la fig. 1 . Le rôle de ce rouage est de transmettre l’énergie du barillet 1 à la roue d’échappement 2.
[0003] Les vitesses moyennes des roues sont déterminées par les rapports d’engrenage. Par un engrenage, on comprend une suite de deux ou plusieurs roues dentées, avec la condition suivante: deux roues engrenant l’une avec l’autre doivent avoir le même pas p, et, par conséquent, le même module. Le pas p peut être défini comme étant la distance mesurée sur la circonférence primitive entre deux points homologues de deux dents consécutives.
[0004] Lorsqu’on veut transmettre une force importante entre deux roues, on utilise des roues dentées, avec un nombre z de dents par roue pour éviter tout glissement d’une roue par rapport à l’autre. La transmission de la force ou de l’énergie doit se faire par un couple aussi constant que possible. Les profils des dents d’engrenages influencent la régularité du couple dans cette transmission de l’énergie.
[0005] La fig. 1 illustre schématiquement le rouage de transmission traditionnel d’une montre comportant une aiguille de seconde qui ne se trouve pas au centre de la montre. Comme illustré sur la fig. 1 , l’énergie est transmise depuis le barillet 1 à la roue d’échappement 2 par les éléments suivants: le pignon de centre 3, la roue de centre 4, le pignon de moyenne 5, la roue de moyenne 6, le pignon de seconde 7, la roue de seconde 8 et le pignon d’échappement 9. Sur la fig. 1 sont aussi illustrés l’ancre 10 et le balancier 11 dont le fonctionnement n’est pas important dans le contexte de la présente invention.
[0006] L’indication de l’heure exige des vitesses constantes et bien définies pour certaines roues. La régularité de ces vitesses est influencée par l’organe de régulation, mais également par les profils de denture d’engrenage.
[0007] La fig. 2 illustre schématiquement un autre exemple d’un rouage traditionnel qui se trouve dans des montres à remontage automatique. Le rouage du mécanisme de remontage automatique, comme illustré sur la fig. 2 , se compose d’éléments dentés qui permettent de transmettre l’énergie depuis la masse oscillante 21 jusqu’au rochet 22 et d’armer le ressort de barillet (non représenté). La masse oscillante 21 est la source d’énergie principale dans le cas d’une montre mécanique automatique. Cette masse 21 permet le remontage du barillet par l’intermédiaire, notamment, d’un rouage démultiplicateur. La masse oscillante 21 est généralement placée au centre du mouvement.
[0008] Ici, le rochet 22 ne fait pas, à proprement parler, partie du rouage du mécanisme de remontage automatique. Ce rouage se compose généralement des éléments suivants: un pignon de la masse oscillante 23, un premier mobile intermédiaire 24, un deuxième mobile intermédiaire 25, un premier mobile de réduction 26 et un deuxième mobile de réduction 27. L’armage du barillet peut donc se faire de manière automatique via la masse oscillante 21 et un rouage démultiplicateur, qui, depuis la masse oscillante 21, diminue la vitesse de rotation (c’est-à-dire que l’arbre mené tourne moins vite que l’arbre menant) tout en augmentant le couple. Les mobiles intermédiaires 24, 25 fonctionnent comme des inverseurs: ils permettent de transformer une rotation dans un sens ou dans l’autre en une rotation dans un seul sens et peuvent donc tourner dans les deux sens tels qu’illustrés par des flèches sur cette figure.
[0009] La partie de rouage, qui est composée, sur la fig. 2 , de deux mobiles de réduction, est le rouage démultiplicatif, aussi appelé le rouage réducteur. Ce dernier a donc pour but de réduire la vitesse initiale de la masse oscillante 21 et d’accroître le couple destiné à l’armage du ressort de barillet. Pour un bon fonctionnement, le rapport de démultiplication entre le rochet 22 et le pignon de la masse oscillante 23 doit être compris généralement entre 1:110 et 1:180. Cela signifie que pour un tour de rochet 22, la masse oscillante 21 effectue entre 110 et 180 tours.
[0010] Ces genres de rouages traditionnels ont toutefois des désavantages. Par exemple, le nombre de pièces requises est assez élevé. Et au moins partiellement à cause de cela, ces genres de rouages prennent beaucoup de place dans les montres dans lesquelles l’encombrement peut poser un problème sérieux. Les rouages mentionnés ci-dessus ont non seulement ces désavantages, mais aussi, lorsqu’ils sont appliqués dans des mécanismes de remontage automatique, les désavantages étant liés à l’utilisation d’un système de débrayage du mécanisme de remontage manuel et d’un système de débrayage du mécanisme de remontage automatique.
[0011] L’objet de la présente invention est de surmonter ces problèmes liés aux rouages pour des montres.
Résumé de l’invention
[0012] La présente invention propose donc une pièce d’horlogerie comprenant un rouage planétaire, comme expliqué plus en détail plus loin.
[0013] A cet effet, l’invention a pour objet une pièce d’horlogerie comprenant un rouage pour transférer de l’énergie de l’entrée du rouage planétaire à la sortie du rouage planétaire, le rouage comprenant: une première roue ayant un premier axe de rotation; une deuxième roue, dite première roue de satellite, ayant un deuxième axe de rotation qui est parallèle au premier axe de rotation, la première roue de satellite étant agencée pour coopérer avec la première roue; une troisième roue, dite deuxième roue de satellite, ayant le deuxième axe de rotation, la deuxième roue de satellite étant solidaire de la première roue de satellite; une quatrième roue ayant le premier axe de rotation, la quatrième roue étant agencée pour coopérer avec la deuxième roue de satellite; et un châssis ayant le premier axe de rotation, le châssis reliant le premier axe de rotation et le deuxième axe de rotation de telle manière que la première roue de satellite et la deuxième roue de satellite sont portées par le châssis,dans laquelle la première roue de satellite et la deuxième roue de satellite sont agencées pour tourner autour du premier axe de rotation dans l’état dans lequel le châssis peut tourner autour du premier axe de rotation, le châssis étant agencé pour être lié mécaniquement, soit directement, soit indirectement, à une première pièce de la pièce d’horlogerie, et la première roue ou la quatrième roue étant agencée pour être liée mécaniquement, soit directement, soit indirectement, à une deuxième pièce de la pièce d’horlogerie, le rouage étant agencé pour fonctionner comme un multiplicateur en augmentant le nombre de rotations des roues entre l’entrée et la sortie ou comme un démultiplicateur en diminuant le nombre de rotations des roues entre l’entrée et la sortie, et dans laquelle la première pièce est un organe régulateur ou une masse oscillante, alors que la deuxième pièce est un organe moteur, ou bien un moyen situé à l’extérieur du mouvement de la pièce d’horlogerie et permettant le remontage manuel de la pièce d’horlogerie, ou bien encore une pièce sur laquelle est monté le rouage planétaire.
[0014] La solution proposée offre de multiples avantages. La présente invention offre une solution dans laquelle le rouage a un faible encombrement par rapport aux rouages traditionnels normalement utilisés dans des montres. Le rouage dans la présente invention permet aussi un grand rapport de transmission avec un faible encombrement. Dans une montre selon l’invention, on n’a plus besoin des rouages traditionnels. La présente invention offre également une solution avec un faible nombre de pièces nécessaires pour obtenir la multiplication ou démultiplication souhaitée.
[0015] Les autres aspects de la présente invention se trouvent dans les revendications dépendantes.
Brève description des dessins
[0016] L’invention sera bien comprise à la lecture de la description ci-après faite à titre d’exemple non limitatif en regardant les dessins ci-annexés qui représentent schématiquement: Fig. 1 : en vue de dessus, un rouage de transmission de l’énergie traditionnel, fig. 2 : en vue de dessus, un rouage de remontage automatique traditionnel, fig. 3 : en vue de dessus, un train planétaire à double satellite et deux couronnes, fig. 4 : en vue de dessus, un train planétaire à double satellite et deux roues solaires, fig. 5 : en vue en coupe, une application concrète du train de la fig. 4 , fig. 6 : en vue en coupe, l’application concrète du train de la fig. 5 dans une phase de fonctionnement spécifique, et fig. 7 : en vue en coupe, l’application concrète du train de la fig. 5 dans une autre phase de fonctionnement spécifique.
Description détaillée des modes de réalisation
[0017] En se reportant aux dessins, quelques modes de réalisation conformes à la présente invention sont maintenant expliqués plus en détail.
[0018] La fig. 3 illustre le train planétaire pour une montre selon un premier mode de réalisation de la présente invention. Sur cette figure on peut voir une première roue 31, ci-après une première couronne 31, qui est agencée pour tourner autour d’un premier axe de rotation 32. Cette première couronne 31 est agencée pour s’engrener avec une deuxième roue 33, ci-après une première roue de satellite 33. Cette première roue de satellite 33 est agencée pour tourner autour d’un deuxième axe de rotation 34.
[0019] Sur cette figure, vue de dessus, on voit directement au-dessous de la première roue de satellite 33, une troisième roue 35, ci-après une deuxième roue de satellite 35, qui est aussi agencée pour tourner autour du deuxième axe de rotation 34. Cette deuxième roue de satellite 35 est agencée pour s’engrener avec une quatrième roue 36, ci-après une deuxième couronne 36. Cette deuxième couronne 36 est agencée pour tourner autour du premier axe de rotation 32. Dans l’exemple illustré, c’est la deuxième couronne 36 qui a le plus grand diamètre, suivie par la première couronne 31, la deuxième roue de satellite 35, et puis c’est la première roue de satellite 33 qui a le plus petit diamètre.
[0020] Sur cette figure, on voit aussi, directement au-dessus de la première roue de satellite 33 et la première couronne 31, un châssis 37, qui relie le premier axe de rotation 32 et le deuxième axe de rotation 34. Les deux roues de satellite 33, 35 sont donc portées par le châssis 37. Par un châssis, on comprend un moyen comportant deux axes de rotation non confondus. Le châssis pourrait, par exemple, constituer un excentrique comportant une roue possiblement denté. Au lieu de se situer au-dessus de la première roue de satellite 33 et la première couronne 31, le châssis 37 pourrait aussi, par exemple, se situer au-dessous de la deuxième roue de satellite 35 et de la deuxième couronne 36. Le châssis 37 est agencé pour tourner autour du premier axe 32. Lorsque le châssis 37 n’est pas bloqué, par exemple par un ressort et un cliquet (non-représentés) agissant sur une roue dentée que comprendrait le châssis 37, la première roue de satellite 33 et la deuxième roue de satellite 35 peuvent tourner autour du premier axe de rotation 32 de manière à ce que la trajectoire du deuxième axe de rotation 34 décrive un cercle autour du premier axe de rotation 32. La première roue de satellite 33 est solidaire de la deuxième roue de satellite 35.
[0021] Dans l’exemple illustré sur la fig. 3 , le châssis 37 se compose de deux éléments qui sont solidaires. Ces éléments sont le bras qui s’étend du premier axe de rotation 32 au deuxième axe de rotation 34, et une roue dentée non représentée, dont l’axe de rotation est le premier axe de rotation 32. Dans ce cas, c’est la roue qui est fixée sur le bras. Dans une autre variante, le châssis 37 est une roue, pouvant être dentée, qui s’étend du premier axe de rotation 32 au deuxième axe de rotation 34 et peut donc comprendre deux trous, un trou pour le premier axe de rotation 32 et l’autre trou pour le deuxième axe de rotation 34. Les deux trous peuvent aussi être remplacés par deux goupilles ou deux tenons.
[0022] En se référant à la fig. 1 , on peut remplacer plusieurs mobiles illustrés sur cette figure par le train planétaire à double satellite et deux couronnes tel qu’illustré sur la fig. 3 . Selon cet exemple, on peut remplacer tout ou partie des éléments suivants par l’engrenage de la fig. 3 : une partie du barillet 1, le pignon de centre 3, la roue de centre 4, le pignon de moyenne 5, la roue de moyenne 6, le pignon de seconde 7, la roue de seconde 8, le pignon d’échappement 9 et la roue d’échappement 2. Par exemple, la deuxième couronne 36 peut s’engrener avec le barillet 1 et le châssis 37 peut s’engrener avec le pignon d’échappement 9. Dans un autre exemple, la deuxième couronne 36 peut être solidaire d’une partie du barillet 1 (le tambour de barillet) et le châssis 37 peut être solidaire de la roue d’échappement 2. Selon ces exemples, la deuxième couronne 36 est l’entrée pour le train de la fig. 3 et le châssis 37 représente la sortie du train planétaire de la fig. 3 . Dans cette application, on a donc un faible nombre de tours à l’entrée du train, alors qu’à la sortie, on a beaucoup plus de tours qu’à l’entrée. Dans cet exemple, le train planétaire de la fig. 3 fonctionne comme un train multiplicateur.
[0023] Le rapport de transmission i est obtenu, dans cette application (la vitesse angulaire de la première couronne 31 est de zéro, ω1= 0), de la manière suivante:
[0024] dans laquelle ω4est la vitesse angulaire de la quatrième roue, ωCest la vitesse angulaire du châssis, z1est le nombre de dents de la première roue, z2est le nombre de dents de la deuxième roue, z3est le nombre de dents de la troisième roue et z4est le nombre de dents de la quatrième roue. La vitesse angulaire s’exprime en angle parcouru par unité de temps.
[0025] On obtient un rapport de transmission i d’environ 0.001 avec les valeurs suivantes: z1= 100, z2= 90, z3= 89 et z4= 99 (dans cet exemple, le diamètre de la première roue est donc plus grand que le diamètre de la quatrième roue). Autrement dit, avec ces valeurs, pendant que la deuxième couronne 36 fait un tour, le châssis 37 fait en même temps 1000 tours. On peut donc obtenir un rapport de transmission particulièrement élevé.
[0026] On pourrait aussi appliquer le train planétaire du premier mode de réalisation dans le rouage de la fig. 2 . Dans ce cas-là, le train planétaire de la fig. 3 peut remplacer tout ou partie des éléments suivants: le premier mobile de réduction 26, le deuxième mobile de réduction 27, le rochet 22 et une partie du barillet (non représenté). Par exemple, le châssis 37 peut s’engrener avec le deuxième mobile intermédiaire 25, alors que la deuxième couronne 36 peut s’engrener avec le rochet 22. Dans un autre exemple, le châssis 37 peut s’engrener avec le deuxième mobile intermédiaire 25 et la deuxième couronne 36 peut être solidaire d’une partie du barillet (l’arbre de barillet). Alors le châssis 37 serait, dans cette application, l’une des entrées du train planétaire alors que la deuxième couronne 36 serait la sortie de ce train planétaire. Contrairement à l’exemple précédent, dans cet exemple, on aurait beaucoup de tours à l’entrée et peu de tours à la sortie du train. Dans cet exemple, le train planétaire de la fig. 3 fonctionne comme un train démultiplicateur.
[0027] La fig. 4 illustre le train planétaire à double satellite et deux roues solaires selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention. Ce train est en effet assez similaire au train de la fig. 3 . Toutefois, ici, la première couronne 31 est remplacée par une première roue solaire 41, alors que la deuxième couronne 36 est remplacée par une deuxième roue solaire 42.
[0028] Sur la fig. 4 , on peut voir la première roue de satellite 33, qui est agencée pour tourner autour du deuxième axe de rotation 34. Cette première roue de satellite 33 est agencée pour s’engrener avec la première roue solaire 41, qui est agencée pour tourner autour du premier axe de rotation 32.
[0029] Sur cette figure, vue de dessus, on voit, directement au-dessous de la première roue de satellite 33, la deuxième roue de satellite 35 qui est aussi agencée pour tourner autour du deuxième axe de rotation 34. Cette deuxième roue de satellite 35 est agencée pour s’engrener avec la deuxième roue solaire 42, qui est agencée pour tourner autour du premier axe de rotation 32. Dans l’exemple illustré, c’est la deuxième roue solaire 42 qui a le plus grand diamètre, suivie par la première roue solaire 41, la première roue de satellite 33, et puis c’est la deuxième roue de satellite 35 qui a le plus petit diamètre.
[0030] Sur cette figure, on voit aussi, directement au-dessus de la première roue de satellite 33 et la première roue solaire 41, un châssis 37, qui relie le premier axe de rotation 32 et le deuxième axe de rotation 34. Les deux roues de satellite 33, 35 sont donc portées par le châssis 37. Au lieu de se situer au-dessus de la première roue de satellite 33 et la première roue solaire 41, le châssis 37 pourrait aussi, par exemple, se situer au-dessous de la deuxième roue de satellite 35 et la deuxième roue solaire 42.
[0031] Le châssis 37 est agencé pour tourner autour du premier axe de rotation 32. Lorsque le châssis 37 n’est pas bloqué, par exemple par un ressort et un cliquet (non-représentés) agissant sur une roue dentée que comprendrait le châssis 37, la première roue de satellite 33 et la deuxième roue de satellite 35 peuvent tourner autour du premier axe de rotation 32. De cette manière, la première roue de satellite 33 peut tourner autour de la première roue solaire 41, alors que la deuxième roue de satellite 35 peut tourner autour de la deuxième roue solaire 42. La première roue de satellite 33 est solidaire de la deuxième roue de satellite 35.
[0032] Dans ce train planétaire, la première roue de satellite 33 est en contact (s’engrène) avec le côté extérieur (le côté intérieur s’oppose au premier axe de rotation 32, dans le cas où la première roue solaire 41 n’est pas pleine) de la première roue solaire 41, alors que la deuxième roue de satellite 35 est en contact (s’engrène) avec le côté extérieur de la deuxième roue solaire 42. Par contre, selon le premier mode de réalisation, la première roue de satellite 33 est en contact (s’engrène) avec le côté intérieur de la première couronne 31, alors que la deuxième roue de satellite 35 est en contact (s’engrène) avec le côté intérieur de la deuxième couronne 36.
[0033] En se référant à la fig. 2 , on peut remplacer certaines roues illustrées sur cette figure par le train planétaire tel qu’illustré sur la fig. 4 . Dans ce cas-là, le train planétaire de la fig. 4 peut remplacer tout ou partie des éléments suivants: le premier mobile de réduction 26, le deuxième mobile de réduction 27, le rochet 22 et une partie du barillet (non représenté). Dans cet exemple, c’est alors le châssis 37 qui est l’une des entrées de ce train planétaire et qui peut s’engrener avec le deuxième mobile intermédiaire 25, alors que la deuxième roue solaire 42 est la sortie de ce train planétaire. Dans cet exemple, la deuxième roue solaire 42 peut s’engrener avec le rochet 22. Dans un autre exemple, le châssis 37 peut s’engrener avec le deuxième mobile intermédiaire 25 et la deuxième roue solaire 42 peut être solidaire d’une partie du barillet (l’arbre de barillet). Dans cet exemple, on aurait beaucoup de tours à l’entrée et peu de tours à la sortie du train. Par conséquent, dans cette application, le train planétaire fonctionne comme un train démultiplicateur.
[0034] La fig. 5 est une vue en coupe et illustre schématiquement comment le train planétaire à double satellite et deux roues solaires peut fonctionner en tant que train démultiplicateur. Les éléments hachurés sont des éléments intermédiaires. Sur la fig. 5 , un élément hachuré peut correspondre à une ou plusieurs roues dentées. Sur cette figure, on voit aussi notamment un nouvel élément, la roue de couronne 51. C’est grâce, notamment, à cette roue de couronne 51, que la montre peut être remontée manuellement si elle n’est pas remontée automatiquement par la masse oscillante 21. Toutefois, cet élément 51 pour remonter manuellement la montre n’est pas forcément lié, directement ou indirectement, à une couronne de remontoir. Sur la fig. 5 , on peut voir que la roue de couronne 51 s’engrène, par l’intermédiaire d’une pièce intermédiaire, avec la première roue solaire 41. On voit également que, dans cet exemple, la deuxième roue solaire 42 s’engrène, par l’intermédiaire de deux pièces intermédiaires, avec le rochet 22. Toutefois, on pourrait imaginer aussi une solution où seulement une roue intermédiaire est nécessaire entre la deuxième roue solaire 42 et le rochet 22.
[0035] La fig. 6 illustre le schéma de la figure 5, mais dans une situation spécifique, où la montre est remontée (armage du barillet) automatiquement par la masse oscillante 21, et où la roue de couronne 51 est immobile. Dans cette situation, la première roue solaire 41 est, par conséquent, aussi immobile. Sur cette figure un ou plusieurs chevrons, «<», «>» ou «< >», indique le ou les sens de rotation d’une roue alors qu’un «x» indique qu’une roue est immobile.
[0036] L’équation qui lie ω1, ω4et ωCest la suivante:
[0037] Le rapport de transmission i est obtenu, dans cette situation (la vitesse angulaire de la première roue solaire 41 est de zéro, ω1= 0), de la manière suivante:
[0038] Avec les valeurs suivantes: z1= 21, z2= 15, z3= 14 et z4= 20, on obtient i = 0.02, ou 1:50. Ce rapport est proche d’un rapport compris entre 1:110 et 1:180 (rapport mentionné précédemment). Pour passer du rapport 1:50 au rapport 1:150 (par exemple), il manque un rapport de 3, qui peut facilement être obtenu par l’engrenure (disposition de deux roues engrenées) «rochet 22 – pièce se trouvant sous la pièce 42» (par exemple).
[0039] Dans le schéma de la fig. 6 , le système fonctionne aussi en tant que système de débrayage du mécanisme de remontage manuel. Autrement dit, lorsque le barillet est armé automatiquement par l’intermédiaire du rochet 22, la première roue solaire 41, la roue de couronne 51 et la pièce ou les pièces se trouvant entre ces deux roues sont immobilisées, par exemple par un ressort et un cliquet qui agissent sur la première roue solaire 41. Par conséquent, dans une montre équipée de ce système, on n’a plus besoin des autres systèmes de débrayage du mécanisme de remontage manuel.
[0040] La fig. 7 illustre le schéma de la fig. 5 , mais dans une situation spécifique, où la montre est remontée manuellement par un moyen situé à l’extérieur de la montre (ou à l’extérieur du mouvement de la montre) et permettant le remontage manuel de la pièce d’horlogerie (par exemple, une couronne de remontoir) par l’intermédiaire de la roue de couronne 51, et où la masse oscillante 21 est immobile. Dans cette situation, le châssis 37 est, par conséquent, aussi immobile, et, donc, la vitesse angulaire du châssis ωCest de zéro. Maintenant, le rapport de transmission i est obtenu de la manière suivante:
[0041] Avec les exemples de valeurs ci-dessus, on obtient i = 1.02. Le rapport de transmission entre la couronne de remontoir et le rochet 22 se situe idéalement entre 6 et 10. Avec un rapport d’environ 1 entre la première roue solaire 41 et la deuxième roue solaire 42, on peut facilement obtenir un rapport entre la couronne de remontoir et le rochet 22 de 9 (par exemple), en choisissant un rapport «deuxième roue solaire 42 – rochet 22» de 3 et un rapport «couronne de remontoir – première roue solaire 41» de 3 également.
[0042] Dans le schéma de la fig. 7 , le système fonctionne aussi en tant que système de débrayage du mécanisme de remontage automatique. Autrement dit, lorsque le barillet est armé manuellement par l’intermédiaire du rochet 22, le châssis 37, la masse oscillante 21 et la ou les pièces se trouvant entre ces deux pièces sont immobilisées, par exemple par un ressort et un cliquet qui agissent sur le châssis 37. Par conséquent, dans une montre équipée de ce système, on n’a plus besoin des autres systèmes de débrayage du mécanisme de remontage automatique.
[0043] On peut aussi appliquer l’engrenage de la fig. 4 dans le rouage de transmission de la fig. 1 . Dans ce cas-là, le train planétaire de la fig. 4 peut remplacer tout ou partie des éléments suivants: une partie du barillet 1, le pignon de centre 3, la roue de centre 4, le pignon de moyenne 5, la roue de moyenne 6, le pignon de seconde 7, la roue de seconde 8, le pignon d’échappement 9 et la roue d’échappement 2. Par exemple, la deuxième roue solaire 42 peut s’engrener avec le barillet 1 et le châssis 37 peut s’engrener avec le pignon d’échappement 2. Dans un autre exemple, la deuxième roue solaire 42 peut être solidaire d’une partie du barillet 1 (le tambour de barillet) et le châssis 37 peut être solidaire de la roue d’échappement 2. Alors la deuxième roue solaire 42 serait, dans cette application, l’entrée du train planétaire alors que le châssis 37 serait la sortie de ce train planétaire. Contrairement à l’exemple précédent, dans cet exemple, on aurait peu de tours à l’entrée et beaucoup de tours à la sortie du train. Dans cet exemple, le train planétaire de la fig. 4 fonctionne comme un train multiplicateur.
[0044] Dans les exemples que nous avons vus ci-dessus, on a, d’une part, le châssis 37 qui coopère soit directement, soit indirectement avec un élément externe, et d’autre part la première roue (la première roue de couronne 31 ou la première roue solaire 41) et/ou la quatrième roue (la deuxième roue de couronne 36 ou la deuxième roue solaire 42) qui coopère(nt) soit directement, soit indirectement avec deux/un autre(s) élément(s) externe(s). Dans le cas du châssis 37, cet élément externe peut être une autre roue mais aussi une ancre d’échappement. Dans ce cas-là, le châssis 37 peut comprendre un moyen (par exemple, une roue d’échappement) coopérant avec l’ancre d’échappement. Dans une variante, la première roue 31, 41 ou la quatrième roue 36, 42 est solidaire du tambour de barillet (le tambour de barillet coopérant directement avec le ressort de barillet).
[0045] Dans la description ci-dessus, l’élément externe coopérant avec le châssis 37 est une masse oscillante ou un organe régulateur qui englobe le balancier-spiral, mais aussi le régulateur de vitesse dans le cas où le rouage planétaire remplacerait le train multiplicateur d’un rouage de sonnerie. Comme lorsqu’il remplace le rouage de transmission, il se trouverait entre l’organe moteur et l’organe régulateur, et constituerait un train multiplicateur.
[0046] Dans le cas de la première ou la quatrième roue, l’élément externe coopérant avec cette roue peut être un organe moteur (par exemple un barillet, mais on pourrait avoir un organe moteur qui ne soit pas un barillet) ou un moyen situé à l’extérieur de la montre (ou plutôt à l’extérieur du mouvement de la montre) et permettant le remontage manuel de la montre. Ici, le terme organe moteur englobe aussi le rochet qui est solidaire d’une partie de l’organe moteur. Le moyen situé à l’extérieur de la montre et permettant le remontage manuel de la montre est principalement une couronne de remontoir, mais pourrait aussi être une lunette ou un fond dans le cas d’une montre ne comportant pas de couronne.
[0047] Comme on vient de le voir, pour un rapport de transmission donné, on peut remplacer un engrenage traditionnel composé de plusieurs mobiles, qui a un fort encombrement, par un engrenage planétaire, qui a un faible encombrement.
[0048] La présente invention offre aussi un autre avantage, notamment la flexibilité. En effet, un rapport de transmission peut être facilement modifié sans qu’il n’y ait d’impact sur le reste de la construction.
[0049] Par exemple, pour une application dans un mécanisme de remontage automatique, le rouage planétaire, avec z1= 21, z2= 15, z3= 14 et z4= 20, a un rapport de transmission i de 0.02 lors du remontage automatique
et de 1.02 lors du remontage manuel
[0050] Si le rapport de transmission lors du remontage automatique doit, par exemple, être augmenté de 21%, on peut, par exemple, faire passer z1de 21 à 23 et Z4de 20 à 22. Le rapport de transmission i passera alors de 0.02 à 0.024 lors du remontage automatique (augmentation de 21 %) et de 1.02 à 1.024 lors du remontage manuel (augmentation de 0.4% (négligeable)).
[0051] Les nombres de dents, et donc les diamètres, des roues 1 et 4 augmentent chacun de 10%. Les positions de ces roues ne sont pas modifiées. Il n’y a pas d’impact sur le reste de la construction. Avec un rouage traditionnel, les nombres de dents, et donc les diamètres, de deux roues de deux mobiles augmenteraient chacun de 4.6%. Les positions de ces roues seraient modifiées. Il y aurait un impact sur le reste de la construction.
[0052] Cette flexibilité est très utile pour la mise au point de mécanisme de remontage automatique. En effet, pour un fonctionnement optimal du mécanisme, il se peut que, suite à des mesures pratiques, la démultiplication entre la masse oscillante et le rochet doit être ajustée. Un ajustement de ce rapport de transmission sans modification de positions de pièces est un avantage important.
[0053] On pourrait aussi envisager plusieurs variantes dans les configurations expliquées ci-dessus sans sortir du cadre de la revendication 1 annexée. Par exemple, on pourrait avoir la deuxième roue de satellite 35 avec la quatrième roue (qui est soit la deuxième couronne 36 soit la deuxième roue solaire 42) juste au-dessous du châssis. Par conséquent, on aurait la première roue de satellite 33 avec la première roue 31, 41 derrière la deuxième roue de satellite 35 et la quatrième roue 36, 42. Aussi, dans les exemples illustrés, toutes les roues sont des roues dentées, mais on pourrait aussi envisager une solution où au moins une roue n’est pas dentée, l’entraînement pouvant se faire par friction. Toutes ou partie des différentes pièces (ou roues) peuvent être montées sur roulements à billes.

Claims (10)

1. Pièce d’horlogerie comprenant un rouage planétaire pour transférer de l’énergie de l’entrée du rouage planétaire à la sortie du rouage planétaire, le rouage comprenant: – une première roue (31, 41) ayant un premier axe de rotation (32); – une deuxième roue (33), dite première roue de satellite (33), ayant un deuxième axe de rotation (34) qui est parallèle au premier axe de rotation (32), la première roue de satellite (33) étant agencée pour coopérer avec la première roue (31, 41 ); – une troisième roue (35), dite deuxième roue de satellite (35), ayant le deuxième axe de rotation (34), la deuxième roue de satellite (35) étant solidaire de la première roue de satellite (33); – une quatrième roue (36, 42) ayant le premier axe de rotation (32), la quatrième roue (36, 42) étant agencée pour coopérer avec la deuxième roue de satellite (35); et – un châssis (37) ayant le premier axe de rotation (32), le châssis (37) reliant le premier axe de rotation (32) et le deuxième axe de rotation (34) de telle manière que la première roue de satellite (33) et la deuxième roue de satellite (35) sont portées par le châssis (37), dans laquelle la première roue de satellite (33) et la deuxième roue de satellite (35) sont agencées pour tourner autour du premier axe de rotation (32) dans l’état dans lequel le châssis (37) peut tourner autour du premier axe de rotation (32), le châssis (37) étant agencé pour être lié mécaniquement, soit directement, soit indirectement, à une première pièce de la pièce d’horlogerie, et la première roue (31, 41 ) ou la quatrième roue (36, 42) étant agencée pour être liée mécaniquement, soit directement, soit indirectement, à une deuxième pièce de la pièce d’horlogerie, le rouage étant agencé pour fonctionner comme un multiplicateur en augmentant le nombre de rotations des roues entre l’entrée et la sortie ou comme un démultiplicateur en diminuant le nombre de rotations des roues entre l’entrée et la sortie, et dans laquelle la première pièce est un des éléments suivants: un organe régulateur (11 ) ou une masse oscillante (21 ), alors que la deuxième pièce est un des éléments suivants: un organe moteur (1), ou bien un moyen situé à l’extérieur du mouvement de la pièce d’horlogerie et permettant le remontage manuel de la pièce d’horlogerie, ou bien encore une pièce sur laquelle est monté le rouage planétaire.
2. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1, dans laquelle le châssis (37) est une roue dont le rayon est au moins égal à la distance entre le premier axe (32) et le deuxième axe (34).
3. Pièce d’horlogerie selon la revendication 1, dans laquelle le châssis (37) se compose d’une part d’un bras s’étendant du premier axe (32) au deuxième axe (34) et d’autre part d’une roue qui est solidaire du bras et dont l’axe de rotation est le premier axe (32).
4. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle au moins une roue est une roue dentée.
5. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle un côté intérieur de la première roue (31) est agencé pour coopérer avec un côté extérieur de la première roue de satellite (33) alors qu’un côté intérieur de la quatrième roue (36) est agencé pour coopérer avec un côté extérieur de la deuxième roue de satellite (35).
6. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 1 à 4, dans laquelle un côté extérieur de la première roue (41) est agencé pour coopérer avec un côté extérieur de la première roue de satellite (33) alors qu’un côté extérieur de la quatrième roue (42) est agencé pour coopérer avec un côté extérieur de la deuxième roue de satellite (35).
7. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle, lors du fonctionnement du rouage, au moins un des éléments suivants est agencé pour rester immobile, alors que les autres éléments sont agencés pour tourner: le châssis (37), la première roue (31, 41), la quatrième roue (36, 42).
8. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle la quatrième roue (36, 42) a un plus petit diamètre que la première roue (31, 41), et c’est la quatrième roue (36, 42) qui est liée, soit directement, soit indirectement, à l’organe moteur (1).
9. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, qui comprend un mécanisme de remontage manuel à même d’entraîner la première roue (31, 41) ou la quatrième roue (36, 42), ainsi qu’une masse oscillante (21) constitutive d’un mécanisme de remontage automatique à même d’entraîner le châssis (37), le rouage étant agencé pour fonctionner comme un système de débrayage du mécanisme de remontage manuel tenant la première roue (31, 41) ou la quatrième roue (36, 42) immobile lorsque la pièce d’horlogerie est remontée automatiquement par la masse oscillante (21).
10. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes, qui comprend un mécanisme de remontage manuel à même d’entraîner la première roue (31, 41) ou la quatrième roue (36, 42), ainsi qu’une masse oscillante (21) constitutive d’un mécanisme de remontage automatique à même d’entraîner le châssis (37), le rouage étant agencé pour fonctionner comme un système de débrayage du mécanisme de remontage automatique tenant le châssis (37) immobile lorsque la pièce d’horlogerie est remontée manuellement via le mécanisme de remontage manuel, par un moyen situé à l’extérieur du mouvement de la pièce d’horlogerie et permettant le remontage manuel de la pièce d’horlogerie.
CH02040/11A 2011-12-23 2011-12-23 Pièce d'horlogerie à rouage planétaire. CH705938B1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
CH02040/11A CH705938B1 (fr) 2011-12-23 2011-12-23 Pièce d'horlogerie à rouage planétaire.

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
CH02040/11A CH705938B1 (fr) 2011-12-23 2011-12-23 Pièce d'horlogerie à rouage planétaire.

Publications (2)

Publication Number Publication Date
CH705938A1 CH705938A1 (fr) 2013-06-28
CH705938B1 true CH705938B1 (fr) 2016-04-29

Family

ID=45478019

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH02040/11A CH705938B1 (fr) 2011-12-23 2011-12-23 Pièce d'horlogerie à rouage planétaire.

Country Status (1)

Country Link
CH (1) CH705938B1 (fr)

Families Citing this family (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
CN103439872B (zh) * 2013-09-06 2016-06-15 烟台持久钟表集团有限公司 陀飞轮行星时钟机构
EP3163381B1 (fr) * 2015-10-26 2019-06-26 The Swatch Group Research and Development Ltd. Remontage automatique d'une montre
EP3599515B1 (fr) * 2018-07-24 2022-07-06 Harry Winston SA Mecanisme d'entrainement d'horlogerie
EP3599517B1 (fr) 2018-07-24 2021-03-10 Harry Winston SA Tourbillon ou carrousel rétrogradé d'horlogerie

Family Cites Families (7)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
CH169759A (fr) * 1933-09-25 1934-06-15 Crot Leon Réducteur de vitesse.
FR815777A (fr) * 1936-12-31 1937-07-22 Cie Ind De Mecanique Horlogere Mécanisme d'horlogerie
CH254579A (fr) * 1946-08-26 1948-05-15 Chs Tissot & Fils S A Pièce d'horlogerie à remontage automatique.
CH279358A (fr) * 1949-09-20 1951-11-30 Vuilleumier Marcel Pièce d'horlogerie à remontage automatique par masse mobile.
CH307687A (fr) * 1953-03-19 1955-06-15 Erard Raoul Henri Mécanisme de remontage automatique à masse oscillante pour mouvement de montre.
EP1925995B1 (fr) * 2006-11-21 2014-06-18 Christophe Claret Engineering S.A. Mécanisme de sonnerie
CH699325A2 (fr) * 2008-08-14 2010-02-15 Temps Fab Du Mouvement pour piece d'horlogerie a dispositif de remontage automatique embarque.

Also Published As

Publication number Publication date
CH705938A1 (fr) 2013-06-28

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP1772783B1 (fr) Mouvement de montre comportant un dispositif à force constante
WO2005111742A1 (fr) Montre comportant au moins deux tourbillons
EP2515186B1 (fr) Rouage de finissage pour pièce d&#39;horlogerie
WO2005096104A1 (fr) Mouvement de montre comportant plusieurs barillets
WO2008046916A2 (fr) Mouvement horloger avec transmission d&#39;energie a couple constant entre la source d&#39;energie et l&#39;oscillateur mecanique
EP3106927B1 (fr) Indicateur de réserve de marche pour pièce d&#39;horlogerie
CH705938B1 (fr) Pièce d&#39;horlogerie à rouage planétaire.
EP2701013B1 (fr) Mouvement d&#39;horlogerie à réserve de marche étendue
EP3306416B1 (fr) Mouvement d&#39;horlogerie mécanique à détection de réserve de marche
EP3306415B1 (fr) Mouvement d&#39;horlogerie mecanique a detection de reserve de marche
EP2137578B1 (fr) Organe moteur avec ressort helicoidal
EP2515185B1 (fr) Moteur à moment de force constant
CH714617A2 (fr) Mouvement et pièce d&#39;horlogerie.
EP3066527B1 (fr) Système de fusée
CH713036A2 (fr) Mouvement d&#39;horlogerie mécanique assurant un blocage du mouvement quand la réserve de marche est à zéro.
CH704650A1 (fr) Mouvement de montre mécanique comprenant un accumulateur d&#39;énergie déformable en flexion et/ou en torsion.
EP4343449A1 (fr) Dispositif d&#39;indication de la réserve de marche
CH716783A2 (fr) Pièce d&#39;horlogerie comprenant deux organes réglants.
CH720062A2 (fr) Dispositif d&#39;indication de la réserve de marche
CH717671A2 (fr) Mécanisme horloger à chaîne de comptage.
CH709155B1 (fr) Mouvement horloger pour affichage double face.
CH712597A1 (fr) Mécanisme pour mouvement horloger comportant deux organes régulateurs.
EP3944026A1 (fr) Mécanisme horloger a chaîne de comptage
CH719508A1 (fr) Mécanisme de force constante.
CH713779B1 (fr) Mouvement et pièce d&#39;horlogerie comportant deux balanciers-spiraux.