CH701940B1 - Mouvement d'horlogerie comportant plusieurs barillets. - Google Patents

Abstract

Mouvement mécanique pour pièce d’horlogerie, comportant un premier barillet (3) rechargé par une masse oscillante et/ou par une couronne de remontoir pour stocker l’énergie nécessaire à l’entraînement d’au moins une partie du rouage. Un deuxième barillet (78) est chargé par le premier barillet pour entraîner la rotation du bâti et/ou une indication auxiliaire.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne un mouvement mécanique pour pièce d’horlogerie, notamment pour montre bracelet. L’invention concerne en particulier un mouvement d’horlogerie comportant plusieurs barillets.

Etat de la technique

[0002] Les montres mécaniques traditionnelles comportent un barillet pour stocker l’énergie nécessaire à la marche de la montre. La réserve de marche de la montre, c’est-à-dire la durée de fonctionnement sans apporter d’énergie externe, dépend notamment de la dimension de ce barillet.

[0003] Un barillet de très grande dimension étant difficile à produire et à placer dans un mouvement de montre bracelet, on a aussi développé dans l’art antérieur des mouvements comportant plusieurs barillets. Ces barillets sont généralement connectés en parallèle ou en série. Des barillets parallèles sont retendus simultanément par la masse oscillante ou la tige de remontoir et se déchargent également à la même vitesse. L’emploi de plusieurs barillets permet d’augmenter la réserve de marche.

[0004] On connaît aussi dans l’art antérieur des mouvements de montre dans lesquelles certains organes effectuent des déplacements brusques, par sauts indexés. Ainsi, le disque de quantième est souvent déplacé par sauts indexés à minuit. Les montres à affichage rétrograde génèrent un mouvement de retour extrêmement rapide des aiguilles. D’autres mouvements produisent des déplacements rapides, sur une grande amplitude, de pièces ayant une masse importante.

[0005] Ces déplacements rapides nécessitent une puissance importante. Dans le cas où l’énergie nécessaire est directement fournie par le barillet, celui-ci se détend donc très rapidement, ce qui entraîne une variation brusque du couple fourni par ce barillet. Il a été constaté dans le cadre de cette invention que ces brusques variations perturbent la marche régulière de la montre.

[0006] Même lorsque l’énergie nécessaire à ces sauts est libérée par un ressort, la remise sous tension de ce ressort après le mouvement est souvent effectuée rapidement après le déplacement, en sorte que le couple du barillet principal subit également une variation. C’est en particulier le cas lorsque les organes ou complications entraînés nécessitent une énergie importante destinée à être libérée de façon régulière sur un cycle de une à plusieurs secondes. Dans ce cas, les ressorts traditionnels ne présentent pas des caractéristiques effort-course intéressantes, et leur géométrie cause de brusques variations de couple sur les organes chronométriques de la montre, y compris pendant leur charge. Ces variations peuvent perturber la marche de la montre.

[0007] Par ailleurs, l’énergie stockée dans un ressort ordinaire est insuffisante pour animer rapidement des pièces massives.

Bref résumé de l’invention

[0008] Un but de la présente invention est donc de résoudre les problèmes de perte de précision provoqués par la détente du barillet.

[0009] Un autre but de la présente invention est de proposer un nouveau moyen d’animer l’organe réglant d’un mouvement horloger.

[0010] Un autre but de la présente invention est de proposer un nouveau moyen pour stocker l’énergie nécessaire à une montre bracelet.

[0011] Selon l’invention, ces buts sont notamment atteints au moyen d’un mouvement mécanique pour pièce d’horlogerie, comportant un premier barillet rechargé par une masse oscillante et/ou par une couronne de remontoir pour stocker l’énergie nécessaire à l’entraînement d’au moins une partie du rouage, et un deuxième barillet chargé par le premier barillet. Le deuxième barillet est de préférence chargé progressivement par le premier dans l’intervalle de temps séparant deux cycles mécaniques (deux déplacements) de la complication entraînée.

[0012] Le deuxième barillet n’est de préférence pas rechargé directement par la masse oscillante ou la tige de remontoir; il peut être utilisé pour actionner des fonctions et des organes différents de ceux actionnés par le premier barillet. Ainsi, d’éventuelles brusques variations de la tension d’un barillet ne perturbent pas les organes entraînés par l’autre barillet.

[0013] Il est ainsi possible d’employer le deuxième barillet pour une complication, et le premier barillet pour entraîner l’organe réglant et au moins une partie du rouage de finissage.

[0014] La valeur du couple initial de précontrainte du deuxième barillet, et la valeur du couple final, sont choisies de façon à ce que leur différence n’entraîne qu’un écart de couple absorbé par le premier barillet qui soit faible ou négligeable par rapport aux besoins de l’organe réglant, garantissant ainsi une chronométrie de qualité.

[0015] Le deuxième barillet est chargé par le premier, et peut donc être retendu avec la même masse oscillante ou la même tige de remontoir.

[0016] L’énergie stockée de cette façon dans un barillet est nettement plus importante que celle qui peut être emmagasinée dans un ressort lame ou un ressort hélicoïdal par exemple. En particulier, la densité d’énergie par unité de volume est très importante. Il est donc possible de stocker dans le barillet auxiliaire une quantité d’énergie importante nécessaire par exemple pour mettre des platines ou des bâtis en mouvement, ou pour d’autres animations.

[0017] Dans un mode de réalisation préférentiel, l’énergie du deuxième barillet est utilisée pour faire pivoter un bâti portant l’organe réglant et/ou une partie du rouage. La rotation peut être indexée. La mise en rotation du bâti et des organes montés dans ce bâti nécessite une puissance relativement importante qui n’est pas directement prélevée sur le barillet principal. On évite ainsi de perturber la chronométrie.

Brève description des figures

[0018] Des exemples de mise en œuvre de l’invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures annexées dans lesquelles: La fig. 1illustre une vue latérale schématique du mouvement selon l’invention.

Exemple(s) de mode de réalisation de l’invention

[0019] Dans la suite de la description et des revendications, le plan horizontal est perpendiculaire à la page et aux verticales de la figure. Dans l’exemple illustré, le plan de l’aiguille des minutes, le plan du fond de la montre ou le plan du barillet sont tous horizontaux. Le plan du mouvement est aussi horizontal et correspond au plan de la platine sur laquelle est montée par exemple la roue de grande moyenne ou le barillet.

[0020] L’expression bâti désigne dans cette demande un ensemble construit autour d’une platine ou d’un pont mobile qui porte l’échappement, l’organe réglant et éventuellement d’autres éléments du rouage par exemple.

[0021] L’expression barillet désigne dans cette demande un disque circulaire denté contenant un ressort. Un barillet tourne librement autour d’un arbre. La spire extérieure est liée à la boîte portant la denture périphérique, tandis que la spire intérieure est liée à l’arbre.

[0022] Le mouvement illustré schématiquement sur la fig. 1 comporte une masse oscillante 1 et/ou une tige de remontoir 2 pour retendre un ressort de barillet principal 3 stockant l’énergie nécessaire à la marche de la montre. Le barillet engrène un pignon de petite moyenne 5 monté sur le même axe qu’une première roue de grande moyenne 6 et qu’une seconde roue de grande moyenne 8. La première roue de grande moyenne 6 est en cloche, ce qui lui permet d’engrener un pignon de petite moyenne 10 monté sur un axe horizontal 12, perpendiculaire à l’axe de la roue 6. La deuxième roue de grande moyenne 8 est en revanche droite pour engrener un pignon dans le même plan. Un système de pignon conique peut remplacer les transmissions par cloche et pignon d’attaque. Un différentiel est de préférence disposé par exemple entre la roue de grande moyenne 6 et l’axe horizontal d’entrée 12 de l’énergie sur le bâti mobile, afin d’éviter de perturber la marche de l’organe réglant lorsque la platine change de position.

[0023] L’axe horizontal 12 traverse un palier 14 à travers un bâti 16. Le bâti 16 permet de préférence de voir l’organe réglant dans différentes positions lorsque la montre est portée. Un renvoi conique 18 à l’autre extrémité de l’arbre 10 permet de modifier à nouveau l’axe des engrenages, en engrenant un renvoi conique 20 monté sur axe 22 lié au bâti mobile 16. L’axe 22 du deuxième renvoi conique tourne donc dans un plan vertical perpendiculaire à la page.

[0024] Une roue de petite moyenne 24 est également montée sur l’axe 22 et actionne le pignon de petite seconde sur un axe parallèle. La vitesse de rotation de la roue de seconde sur le même axe est freinée par le pignon d’échappement 30 avec lequel elle engrène. Ce pignon est lié à la roue d’échappement 32 coopérant avec l’ancre 34, le balancier 36 et le spiral 38 d’un organe réglant classique.

[0025] Le bâti porte ainsi davantage d’organes 18-38 que la cage des tourbillons ou carrousels conventionnels; il constitue en réalité une platine tournante portant non seulement l’organe réglant, mais aussi une partie du rouage.

[0026] Le bâti mobile est entraîné en rotation pour une chaîne cinématique distincte à partir de la deuxième roue de grande moyenne 8. Un pignon 82 entraîné par cette roue 8 actionne la roue de chaussée 80 portant la roue 72 et l’aiguille des minutes 74. La mise à l’heure se fait par la couronne tirée agissant sur la roue de chaussée 80. L’aiguille des minutes effectue un tour en 60 minutes pour afficher les minutes de manière conventionnelle sur le cadran.

[0027] Un barillet auxiliaire (barillet tampon) 78 est rechargé par la roue de chaussée 80. L’énergie de ce deuxième barillet est libérée brusquement toutes les heures par le mécanisme 60 comportant une came de déclenchement contrôlée par le rouage, par exemple par le pignon de petite moyenne. Le barillet auxiliaire est rechargé par le barillet principal; la tension des deux barillets s’égalise.

[0028] Dans l’exemple illustré, les deux barillets sont directement connectés. Il est aussi possible de les connecter de manière débrayable, par exemple afin de contrôler les instants où le barillet auxiliaire est rechargé. Dans une variante, la transmission d’énergie entre les deux barillets se fait dans un seul sens, du barillet principal 3 au barillet auxiliaire 78, par exemple grâce à un accouplement à friction. On évite ainsi qu’une tension très importante du barillet auxiliaire ne perturbe la chronométrie. Un accouplement à friction peut aussi être disposé de manière à interrompre la recharge du barillet auxiliaire lorsque la tension disponible dans le barillet principal est insuffisante, ou lorsque la différence de tension entre les deux barillets est insuffisante. Dans ce cas, les éléments entraînés par le barillet principal continueront à fonctionner un moment après l’arrêt des éléments actionnés par le barillet auxiliaire. Les rotations du bâti mobile 16 et l’entraînement de l’indicateur des heures 46 sont ainsi interrompues avant l’affichage des minutes 74.

[0029] Le deuxième barillet 78 est rechargé progressivement par le premier barillet durant la plus grande partie de l’intervalle séparant deux déplacements des organes actionné par le deuxième barillet. Par exemple, si le bâti et l’indicateur actionnée par le deuxième barillet sont déplacés par indexation toutes les 60 minutes, la recharge du deuxième barillet est de préférence étalée sur au moins 30 minutes, de préférence au moins 45 minutes (75% du temps entre deux cycles), afin d’étaler au maximum la perturbation sur le premier barillet et sur la chronométrie. Des temps de recharge plus courts, par exemple 25% (15 minutes) sont envisageables lors de cycles très longs. Inversement, il est aussi possible de recharger le deuxième barillet de manière ininterrompue tout au long de chaque cycle.

[0030] Dans l’exemple illustré, les deux barillets sont montés dans le même module (mouvement de base) et sur la même platine. Le diamètre des deux barillets peut être différent; typiquement, le diamètre du barillet auxiliaire est inférieur au diamètre du barillet principal. Il est aussi possible d’employer des barillets d’épaisseur différente, et des barillets avec des ressorts enroulés dans des sens différents pour se charger dans des sens opposés.

[0031] Un régulateur de vitesse à échappement ou centrifuge 56 permet de contrôler la vitesse de rotation de l’axe à la sortie du régulateur, de façon à entraîner un système bielle-manivelle mettant en mouvement la poulie entraînante 52 à une vitesse constante choisie.

[0032] Le système de bielle et manivelle permet de transformer ce mouvement à vitesse constante en une indexation de la poulie entraînante 52. La poulie entraînante accélère et décélère progressivement, de préférence selon une loi sinusoïdale, ce qui permet de supprimer les chocs à la mise en mouvement et à l’arrêt.

[0033] Dans cet exemple, la poulie entraînante tourne en quelques secondes de 60° toutes les heures. Elle permet d’entraîner la chenille 46, de manière à rendre visible la palette suivante. Les douze palettes successives de la chenille portent les chiffres de 1 à 12 de manière à afficher les heures.

[0034] La chenille entraîne à son tour la poulie entraînée 44 montée sur un arbre 42. L’extrémité de l’arbre est logée dans une prise 40 dans le bâti 16. Les rotations de la chenille toutes les heures sont ainsi transmises au bâti 16. Dans un mode de réalisation préférentiel, le bâti saute également de 60° toutes les heures en tournant autour d’un axe horizontal. Il est cependant aussi possible dans une variante d’employer des pas d’indexation différents pour la rotation des poulies 44, 52 et du bâti 16.

[0035] Dans une variante non illustrée, le bâti peut aussi être monté de manière à placer le balancier dans un plan oblique par rapport au plan du mouvement, par exemple avec un angle de l’ordre de 47–50°. Cette disposition permet notamment de réduire la surface horizontale occupée par le balancier, tout en évitant une disposition verticale nécessitant une épaisseur trop importante.

[0036] Dans l’exemple ci-dessus, l’énergie du barillet auxiliaire 78 est donc utilisée pour entraîner, toutes les heures, la rotation des poulies 44, 52, l’indexation des palettes 46 et la rotation du bâti 16. Un barillet auxiliaire peut cependant aussi être utilisé uniquement pour entraîner un indicateur, par exemple un indicateur rétrograde ou un indicateur avec une masse d’inertie supérieure à celle d’aiguilles.

Numéros de référence employés sur les figures

[0037] <tb>1<sep>Masse oscillante <tb>2<sep>Tige de remontoir et mise à l’heure <tb>3<sep>Barillet principal <tb>5<sep>Pignon de grande moyenne <tb>6<sep>Première roue de grande moyenne (cloche) <tb>8<sep>Deuxième roue de grande moyenne (droite) <tb>10<sep>Pignon de petite moyenne <tb>12<sep>Axe horizontal de petite moyenne <tb>14<sep>Palier à travers le bâti <tb>16<sep>Bâti tournant autour d’un axe horizontal <tb>18<sep>Premier renvoi conique <tb>20<sep>Deuxième renvoi conique <tb>22<sep>Axe du deuxième renvoi conique <tb>24<sep>Roue de petite moyenne <tb>26<sep>Pignon de seconde <tb>28<sep>Roue de seconde <tb>30<sep>Pignon d’échappement <tb>32<sep>Roue d’échappement <tb>34<sep>Ancre <tb>36<sep>Balancier <tb>38<sep>Spiral <tb>40<sep>Prise d’entraînement du bâti <tb>42<sep>Axe d’entraînement du bâti <tb>44<sep>Poulie entraînée <tb>46<sep>Palettes <tb>52<sep>Poulie d’entraînement des palettes <tb>54<sep>Axe d’entraînement de la poulie 52 <tb>56<sep>Régulateur de vitesse à échappement <tb>60<sep>Mécanisme un tour <tb>72<sep>Roue des minutes <tb>74<sep>Aiguille des minutes <tb>78<sep>Barillet tampon (barillet auxiliaire) <tb>80<sep>Roue de chaussée <tb>82<sep>Pignon de petite moyenne

Claims (18)

1. Mouvement mécanique pour pièce d’horlogerie, comportant un premier barillet (3) rechargé par une masse oscillante et/ou par une couronne de remontoir pour stocker l’énergie nécessaire à l’entraînement d’au moins une partie du rouage, caractérisé par un deuxième barillet (78) chargé par le premier barillet.

2. Mouvement selon la revendication 1, dans lequel les deux barillets sont montés sur la même platine.

3. Mouvement selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel le deuxième barillet (78) stocke l’énergie nécessaire à l’actionnement d’organes différents de ceux actionnés par le premier barillet (3).

4. Mouvement selon la revendication 3, dans lequel le deuxième barillet (78) est rechargé progressivement par le premier barillet durant la plus grande partie de l’intervalle séparant deux déplacements desdits organes qu’il actionne.

5. Mouvement selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel le deuxième barillet (78) stocke l’énergie nécessaire à la rotation d’un bâti (16), d’une cage (16) ou d’une platine portant l’échappement.

6. Mouvement selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel le deuxième barillet (78) stocke l’énergie nécessaire à l’actionnement d’un élément d’affichage (54).

7. Mouvement selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel le deuxième barillet (78) stocke l’énergie nécessaire à l’actionnement d’un mécanisme non lié à la mesure du temps courant.

8. Mouvement selon la revendication 1, dans lequel le deuxième barillet (78) entraîne au moins un élément (46, 16) actionné de manière discontinue.

9. Mouvement selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel le deuxième barillet (78) a un diamètre ou une épaisseur différent du premier barillet (3).

10. Mouvement selon l’une des revendications 1 à 9, comprenant un organe réglant (36, 38), monté dans un bâti tournant (16) mis en rotation de façon discontinue.

11. Mouvement selon la revendication 10, dans lequel ledit bâti (16) est mis en rotation uniquement une fois par heure.

12. Mouvement selon l’une des revendications 10 à 11, dans lequel ledit bâti (16) est lié cinématiquement à un indicateur d’heure (46).

13. Mouvement selon la revendication 12, dans lequel ledit indicateur d’heure est un indicateur à palettes (46).

14. Mouvement selon la revendication 13, dans lequel ledit indicateur d’heure (46) indique l’heure de manière sautante.

15. Mouvement selon l’une des revendications 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, comprenant un indicateur d’heure actionné par le premier barillet (3), et un indicateur de minutes (74) actionné par le deuxième barillet.

16. Mouvement selon l’une des revendications 1 à 15, comprenant un accouplement à friction pour recharger le deuxième barillet (78) uniquement lorsque la différence de couple avec le premier barillet (3) dépasse un seuil prédéterminé.

17. Mouvement selon l’une des revendications 3 à 15, dans lequel ladite partie du rouage peut continuer de fonctionner même lorsque la tension du deuxième barillet est insuffisante pour l’entraînement desdits organes.

18. Mouvement selon l’une des revendications 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 16, 17, comprenant un indicateur de minutes (74) actionné par le premier barillet et un indicateur d’heures actionné uniquement via le deuxième barillet (46).